Quelle journée encore ! Les cours m’ont fatigués, j’en ai plein la tête des sortilèges et des potions, ras-le-bol quoi ! Je pose ma plume sur le coin de la table basse au côté du pot d’encre et soupire légèrement. Le feu de la cheminée crépite face à moi et je me prends à penser à elle, encore. Me pinçant les lèvres, je m’enfonce un peu plus dans le canapé en fermant les yeux. Quelques instants. Je ne voie pas le temps passer. Un bruit me fait sursauter et je voie Barry qui passe non loin de là au moment où j’entreprends d’ouvrir de nouveaux les paupières. « Hey mec ! » Dis-je en lui faisant un signe de la main, je n’attends pas qu’il me rejoigne, je préfère me lever pour le rejoindre près de l’entrée des vestiaires masculins. Je lui serre la main en guise de salutation et m’adosse contre le mur. « Tu fais quoi de beau ? » Question de merde oui je sais, mais faut bien faire la conversation. J’avais opté pour des fringues moldus, la robe de sorcier trônant sur mon lit à l’étage. Je plonge alors mes deux mains dans chacune des poches de mon jean. Je sourie à mon ami en lui demandant, sur un ton légèrement rieur. « T’as mauvaise mine, encore quelques péripéties de femme ? » Barry et les relations amoureuses, ce n’est pas trop ça, alors je ne peux pas m’empêcher de le charrier un peu sur ce sujet. J’essaye de le conseiller du mieux que je peux à chaque fois, à chacune de ses tentatives, de ses histoires. Mais c’est un cas assez compliqué le Barry !
HRP : C'est court, désolée, je voulais poster rapidement
Les cours avaient été d’un ennuie mortelle. Surtout que mes journées étaient vraiment devenue ennuyante, vu que Lumen et moi nous étions en froid depuis l’incident au lac. Je ne regrettais pas mon geste mais plutôt je regrettais que notre relation c’était totalement changé de manière radicale. Je la comprenais dans un sens, mais ce n’était pas facile pour autant. Surtout de la voir tout les jours à quelques tables de classe en cours. Bon sang ce n’était pas simple. Le repas était déjà passé et les premières années rentrées déjà dans la salle commune. Pour ma part j’avais été dans la bibliothèque pour travailler un peu mes cours. Enfin surtout les cours d’histoires car j’avais tellement dormi pendant ce cours que je n’avais aucun cours écrit. Ce n’était pas croyable tout ce qu’il y avait à apprendre. Après avoir travaillé à la bibliothèque je décidais de rentrer dans la salle commune et aller me coucher. J’avais besoin de repos pour être en forme pour les cours de demain. Surtout pour le cours de métamorphose. La prof VonStaël ne devait pas m’aimer et ça je le sentais bien.
Une fois dans la salle commune j’émis un énorme soupir de soulagement. Ça faisait du bien de rentrer chez les Rouges. Ça montrait que la journée était finie et on pouvait légèrement se détendre. D’un coup j’entendis qu’on m’appelait, ou plutôt qu’on appelait quelqu’un. Sauf que je savais que c’était pour moi. D’ailleurs c’était une voix que j’aurai reconnu entre mille. Lorenzo. Ce dernier était mon coach, si on peut dire ça comme ça, en amour. Il tentait toujours de me mettre avec quelqu’un. Tiens il y a deux ans je crois il a voulu me faire sortir avec Seila Grey, alors que je n’en avais strictement pas envie. D’ailleurs au bal il m’a légèrement poussé dans les bras d’Athéna. Un vrai fou celui là. Mais malgré cela il avait bon cœur. Mais je ne lui disais pas tout, j’arrivais toujours à lui dire ce que je voulais qu’il entende et il ne m’en demandait jamais plus. Il ne savait pas que certain truc que j’avais demandé était en fait pour me rapprocher de Lumen. Je tournais la tête vers Lorenzo qui était en tenue de moldu. Je lui fis un léger sourire, et il arriva dans ma direction. Une fois près de moi il me sera la main, se mis contre le mur et me demanda ce que j’avais fais. J’haussais les épaules avant de lui dire :
- Et bien du travail pour les cours. J’ai mes B.U.S.E. qui avancent à grand pas et je sens que si je ne travaille pas je n’y arriverai jamais. Et toi ? Tu as une tête d’endormi. Tu as profité de la nuit dernière avec une fille et c’est pour ça que tu es si fatigué ?
Lorenzo était connu pour être un bourreau des cœurs. Ce n’était un secret pour personne. Je savais qu’il était sortie avec plein de filles, mais jamais rien de concret. En le voyant je me demandais comment il faisait pour avoir autant d’aise avec les filles. Je l’entendais faire une remarque sur ma mauvaise mine et mettre ça sur les filles. Cela me fit sourire. Il tentait toujours de m’embêter avec ça car pour lui j’étais un cas désespéré. Lors de ma troisième année je lui avais confié que je n’avais jamais embrassé de filles. Le résultat fut qu’il avait tout fait pour m’en faire embrasser une. Par chance j’ai pu éviter cela. Mon premier baiser fut pour Lumen. Secouant la tête et souriant je ne pu m’empêcher de dire :
- Et pourquoi tu ramènes toujours tout sur les filles ? Tu sais très bien que je n’ai pas de petite amie. Sinon tu serais parmi les premiers à être au courant, vu que tu me poses toujours la question.
Je posais mes affaires et me collait contre le mur aussi. Cette robe de sorcier était trop gênante mais je ne pouvais pas la retirer. Quoi qu’en fait si, mais elle serait chiffonner pour demain. Je m’étirais de nouveau. Cela faisait trois quatre jours que je n’avais pas joué dans la salle commune. Mais je n’avais pas l’envie de jouer en ce moment. Les études étaient ce qui comptait le plus en ce moment. Je tournais la tête vers Lorenzo et lui disait :
- D’ailleurs pourquoi on parle toujours de ma vie amoureuse ? Tiens parlons de la tienne pour changer. Ça avance avec elle ?
Lorenzo savait de qui je parlais. On ne parlait jamais de Lorelei directement. On n’énonçait jamais son nom.
HRP: Ne t'en fais pas ce n'est pas grave et j'adore ta réponse. J'espère que ma réponse te plaira
Barry m'exaspère. Les cours, toujours les cours. Putain, mais c'est fou ça, est-ce qu'il serait capable de s'amuser un peu ? Bon okay, je devrais peut-être prendre un peu exemple sur lui, les examens arrivent à grands pas pour moi aussi et j'ai l'impression d'y aller en parfait touriste sur son balai volant. Nom d'un Dumbledore en papier ! Je suis réellement en train de comprendre que je suis dans un tarduc mal éduqué, je dois absolument bosser ! LES BUSES, ça va, mais les ASPICS c'est autre chose. Aïe, j'ai mal d'avance rien qu'à l'idée de ce qui m'attend. " T'es toujours en train de bosser toi ... " Dis-je en soupirant et d'un air blasé. Le gars il se repose jamais, mais il faut bien qu'il y ai des élèves qui bossent, sinon notre maison ne pourrait jamais récupérer le trophée. Imaginez des Gryffondors tous aussi flemmards que moi, on serait foutus, c'est sûr ! Finalement je souris doucement en entendant la réplique de Barry. " J'aimerais bien te répondre que non et que c'est seulement à cause de mon travail acharné, mais ce serait faux. " Je passe une main amusé dans mes cheveux avant de reprendre la parole. " Disons que je me suis bien amusé. " Ah ça c'est sûr ! Mais je vais passer les détails.
C'est dans ma nature de tout ramener aux filles, je suis un Dom Juan que voulez-vous, ça me fait vibrer. J'adore leurs courbes et leur courir après. Oh je ne vais pas détailler davantage je risquerai d'y passer une éternité. " Oh mais sait-on jamais, tu peux peut-être cacher certaines choses. " Dis-je en plissant les yeux d'un air de détective privé. Barry s'appuie à son tour sur le mur et je regarde mon ami bien content de l'avoir en face de moi. Avec les études, c'est assez rare de passer du temps ensemble et de parler de tout et de rien. Surtout de rien en fait, mais bon, ça, il ne faut pas le préciser. " Ta vie amoureuse est plus intéressante que la mienne, et surtout bien plus drôle. " Fis-je en riant doucement avant de reprendre mon sérieux instantanément. " Je ne sais pas, c'est bizarre avec elle, j'ai du mal. " Elle me fait tourner en bourrique. Je tourne en rond. Elle me veut. Je la veux. Mais on arrive pas à se rapprocher davantage, c'est toujours étrange entre nous.
Je me mis à rigoler suite à la réponse de Lorenzo. Moi toujours entrain de bosser ? Les seules fois où il m’avait vu bosser c’était quand je travaillais encore avec Lumen. Sinon ça ne faisait qu’une semaine que je travaillais sérieusement. Enfin, bon ok, je travaillais quand même pour mes B.U.S.E. bien que cela n’était pas simple du tout. Après que mon fou rire soit passé, je commençais à lui répondre :
- J’avoue que je travaille plus que ce que j’ai l’habitude mais tu me déçois. Je n’ai jamais été un bon travailleur. Mais j’ai appris à me donner un bon coup de pied au cul pour me bouger.
J’avais répondu aussi qu’il avait l’air assez fatigué. Et je lui avais demandé si c’était du à une conquête d’un soir. Il souriait en me répondant que ce n’était pas du à son travail acharné qu’il avait une mine si fatigué. Lorenzo passa une main dans ses cheveux en annonçant qu’il c’était bien amusé. Je secouais la tête en souriant avant de répondre :
- Parfois je me demande comment tu fais. T’es un vrai don juan toi. Et même si je le voulais je n’arriverai pas à vivre comme toi. J’ai l’impression que tu sautes sur quasiment toutes les filles que tu croises.
D’ailleurs il me demanda comment ça se passait avec les filles. Si j’avais une copine. Ce n’était pas possible, il ramenait tout aux filles. Je n’avais pas une minute sans qu’il m’en parle. Même au bal, où on c’était parlé que quelques minutes il m’avait limite poussé pour que je profite de la soirée avec Athéna. Lorsque je lui répondais qu’il allait finir par être au courant car il n’arrêtait pas de me le demander, sa seule réponse fut que pour lui je pouvais bien cacher des choses. Je le fixais un instant en me collant au mur, me mettant face à lui. Devais-je lui dire que j’avais embrassé Lumen au lac ? Non car sinon il risquait de m’embêter pour que je lui reparle. Même si j’en avais fortement envie, on était en froid elle et moi. Et je ne savais pas trop comment agir. Je répondais d’un air peu enjoué :
- Tu sais très bien que niveau amour je n’ai pas de secret pour toi.
Ma phrase sonnait un peu faux, je devais l’admettre mais je m’empressais de rajouter une phrase par la suite pour ne pas lui laisser le temps de répondre, en lui demandant pourquoi on parlait toujours de ma vie sentimentale, et la sienne alors ? Et bien il me répondit que c’était dut au fait que ma vie amoureuse était plus intéressante que la sienne. J’haussais un sourcil. Intéressante ? J’aurai plutôt dit inexistante. Mais il reprit assez vite son sérieux en m’expliquant qu’avec elle ce n’était pas simple et qu’il avait du mal. Pourtant je me rappelais que Lorenzo avait bien donné un baiser à elle lors du bal. A moins que ma vision me jouait des tours. J’avais envie de le charrier un peu sur ça mais vu comment il était sérieux je ne fis rien. Je demandais juste :
- A ce point ? Je n’aurai pas dis ça en vous voyant vous embrassez lors du bal d’anniversaire. Enfin peut-être que tu réussiras à attraper cette fille. Bien que je ne vois pas ce que tu peux lui trouver.
Je le laissais répondre à ma phrase sans l’interrompre. J’avais bien envie d’en savoir un peu plus sur cette relation un peu spéciale qu’ils entretenaient tout les deux. Je m’étirais un bon coup avant de lui parler d’autre chose :
- Tu comptes faire quoi après Poudlard ? Mannequin sorcier ? Ou tu vas juste écrire un livre sur comment draguer les filles ?
Je regarde Barry amusé. « Je dirais plutôt que c’est elles qui sautent sur moi, mais franchement, tu devrais essayer, ça détend grave de passer une bonne soirée en bonne compagnie. » Lui dis-je en lui envoyant un poing dans l’épaule. Il faudrait qu’il se lâche, qu’il profite ! Peut-être que je devrais lui donner des cours, genre une heure par jour de « Comment draguer et profiter de sa jeunesse » présenté par Monsieur Varetti, ça claque quand même ! Il n’osera jamais. S’il y a un truc assez drôle dans notre amitié c’est notre différence. En tout cas, en amour, nous sommes les deux contraires. Impossible de nous comparer, mais c’est ça qui est marrant. En tout cas, j’essaye de l’aider du mieux que je peux en lui donnant des conseils et mes petits secrets sur comment s’y prendre avec les femmes. J’espère qu’il respecte un minimum ce que je lui dis. Je n’ai toujours pas vu de résultat. Même s’il m’affirme que sa vie amoureuse n’a aucun secret pour moi, je ne sais pas, je manque toujours de preuve. Toujours pas d’aboutissement alors que c’est sa cinquième année au château. Il faut qu’il se bouge le petit Gryffondor ! Il va nous falloir une réunion de crise ou un truc du genre pour le remotiver le Barry ! Comment il fait ? Une semaine sans femme et je suis perdu, alors lui … Soit il fait comme si de rien n’était, soit il doit me donner son secret. Non, en fait non, je ne veux pas savoir, c’est bien trop enrichissant de changer de femme tous les soirs. Finalement, Barry me parla de LA femme.
Le sujet qui réussit à me faire taire une seconde. Je soupire doucement avant de lui répondre. « T’as vu que le baiser, pas le après ... » Le plus intéressant fût le baiser, donc il a vu le plus intéressant, mais la soirée du bal ne s’est pas terminée là-dessus. « Tu sais quand elle m’a emmené avec elle en dehors de la salle ? » Bien sûr qu’il voit ce que je veux dire. « Elle m’a mit une gifle, j’ai cru que j’aurai la marque pendant trois jours. » Racontais-je en montrant ma joue d’un signe de la main alors que plus aucune trace n’y figure. Sacrée soirée encore. Si le prof Avery n’avait pas dansé avec elle, je ne me serai pas énervé et je n’aurai probablement pas agis de cette façon. Mais je ne sais pas, j’étais jaloux, possessif, je n’ai pas pût vraiment contrôler quoi que ce soit. J’ai agis sans réfléchir. Et ben maintenant, notre relation est encore plus compliquée qu’avant … Génial. Barry en a été témoin. Pour le coup, avec cette fille là, je ne sais pas m’y prendre. Comble n’est ce pas ? Quand mon ami me dit qu’il ne sait pas ce que je lui trouve, je ne peux m’empêcher de hausser les paroles en lui répondant. « Aucune idée, elle est différente des autres je trouve. » Elle me fait sentir différent. Elle arrive à faire naître des émotions en moi. Ce que toutes les autres filles n’arrivent pas à faire. Il s’agit simplement de ça. Des sentiments. Sacrés emmerdes.
Barry change de sujet tout en s’étirant. Je rie avec lui. « Mais t’as de bonnes idées toi ! » Amusé, je tente de reprendre mon sérieux doucement avant de reprendre. « Franchement, je ne sais pas, je ne connais même pas les possibilités qui s’offrent à moi … » Je marque une pause. « Tu croies vraiment que c’est possible d’être mannequin ? Ça paye bien ça ? » Je cherche du fric oui et écrivain, hors de question, je déteste bien trop lire et écrire pour ça.