You want everyone to think you're above it all... but I can see right through you.
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You say having feelings makes me weak, but you're weak for hiding from them.
Elle m’avait écoutée sans broncher, m’avait laissé parler en me regardant sans ciller un seul de ses sourcils. Pendant quelques instants, j’avais l’impression que ma petite histoire avait de l’importance, alors qu’elle était quelconque. Je me demandais même si je ne l’ennuyais pas, quand je lui parlais de cette petite vie bien tranquille. Mais une chose étonnante, je ne pouvais pas détourner mon regard du sien, elle avait des yeux qui me fascinaient, elle penchait la tête toujours en me regardant, et moi, je continuais à la regarder lui racontant toujours ma vie qui n’avait pas grand intérêt. Elle me laissait parler sans m’interrompre. Mais une chose étonnante, je lui parlais, sans restriction, sans qu’elle n’ait à insisté plus que ça. Je suis sûre que si Erin était là, elle ne pourrait pas s’empêcher de me taquiner, me lancer quelques phrases pour me dire que j’étais plus loquace que d’habitude, ou encore me disant que cette fille ne me laissait pas indifférente. Et moi dans un sourire et une taquinerie, j’aurai tout nié. Mais il était vrai que je me sentais à l’aise avec Lumen. Mais mon histoire se finissait, et ce fut à mon tour de lui poser des questions, ou plutôt une question.
Malheureusement, elle avait provoqué chez la Gryffondor une réaction à laquelle je ne m’y attendais pas. Elle donnait cette impression d’avoir soudainement mis une armure afin de ne pas être blessé, je la vit plonger son regarde dans sa bouteille, et juste avant avaler de travers à ma question. Dans un petit rire sarcastique, elle me répondait, à ce moment, je savais qu’elle ne voulait pas s’étendre sur le sujet et je ne voulais pas la forcer à en parler. Je n’avais jamais aimé de jouer les curieux, de faire en sorte que les autres me confier leur secret. Cela était la même chose avec lumen, je n’avais aucunement envie de la forcer à parler, de toute manière si je le faisais, je pense que je l’aurai vite regretté et que cette petite complicité qui venait de naître entre nous disparaîtrait aussi vite qu’elle était apparue. « Très bien.» Ses mots n’étaient là que pour lui dire que je n’allais pas aller plus en avant dans son passé, que je n’essayerai pas d’en savoir plus. Alors qu’elle posait sa tête contre l’arbre, après avoir dit que la mort était le grand mystère qui l’entourait. Je ne disais plus rien, je la regardais juste attendant un peu avant de faire quoi que se soit, alors je recouchais.
Et Lumen décida de me donner un dessin, celui d’un sombral, me disant qu’ainsi, je pourrais penser à elle. Je prenais ce dessin, le regardant tout en la remerciant, suivi d’une phrase qui se voulait quelque peu provocatrice. « Merci. Faudra que tu m’en fasses d’autres pour que je continue à penser à toi. » Je continuais à regarder le dessin, me demandant ou j’allais bien le mettre, me disant aussi que si ma chère et tendre amie Erin tombait dessus, je n’allais pas arrêter de l’entendre, me demandant qui avait fait ce dessin et me posant un tas de questions sur cette personne et moi. Elle allait sans nul doute me charrier, me lancer des piques pour essayer de me tirer les vers du nez « Erin ne va pas arrêter de me charrier… Tu es doué. » Je ne savais pas trop quoi faire là tout de suite, de ce dessin, je n’avais pas de sacoche pour le mettre, et je n’avais aucune envie de plier. Alors je n’avais pas d’autre choix que de le garder en main. Je rapportais mon attention sur Lumen et avec un sourire, je me levais lui prenant la main pour la force à se lever. « Suis-moi. » Je n’avais aucune envie que ce moment avec elle s’arrête, et puisque que nous avions une passion commune autant en profiter. Tout ce que j’espérais, c’était qu’il n’y avait personne au terrain de quidditch. Alors je l’emmenais dans cet endroit, que nous aimions tous les deux, nous dépenser un peu. « Puisque nous avons la même passion, autant continue notre conversation ici. » Je, nous, emmenais dans les vestiaires, pris mon balai « Et toi quoi comment t’es venu la passion du quidditch ? » Au moins, nous avions changé de sujet, nous ne parlions plus ainsi de sa famille, ce sujet qui semblait être tabou.