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 We're so hot, call the Police and the Firemen | Louison

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Message Sujet: We're so hot, call the Police and the Firemen | Louison   We're so hot, call the Police and the Firemen | Louison Icon_minitimeMar 16 Déc - 17:36

Les yeux encore gonflés de sommeil, Nathan était à moitié affalé sur le bar crasseux du Chaudron baveur, regardant d’un œil morne la salle quasiment vide. Quelle idée de commencer un service à 7h du matin, un dimanche. La plupart des gens à cette heure-ci dormaient pénard et n’avait pas à supporter l’haleine de chacal d’un mec avec trois énormes furoncles sur le nez, qui commandait une vodka sans glace alors que le gallois en était à son 4ème café de la matinée. Parfois, il songeait sérieusement à plaquer ce job mais la perspective de retourner vivre au Pays de Galles, chez ses parents et de reprendre l’affaire familiale avec le paternel le réjouissait encore moins. Alors il restait au Chaudron, à supporter les blagues graveleuses de quelques harpies et à briquer le bar sans aucun espoir de le rendre propre. Poussant un énième soupir, il sortit un vieux journal moldu et commença à faire les mots croisés. Il pensa tout à coup à Turlutte, son petit furet d’amour, qui devait être en train de dormir comme un gros sac sur l’oreiller.

L’ambiance du Chaudron Baveur était absolument morose. Les seules personnes présentes semblaient toutes vouloir se planter une petite cuillère dans l’œil ou bien aller dans la forêt de Poudlard pour se faire piétiner par les centaures. Grosse ambiance donc. Nathan avait l’impression de vivre une grosse gueule de bois collective, ce genre de moment où on reste allongé par terre en poussant des mugissements d’animaux blessés lorsque quelqu’un a le malheur de produire un bruit trop fort. Il n’avait jamais eu autant envie de recoucher de toute sa vie. Plus que tous les lundi matin du monde et qu’il faut commencer la journée avec 4 heures de runes.

Il but une gorgée de son café qu’il avait fait un peu trop serré. Mais il n’avait aucune intention d’y mettre du sucre, ça, c’était pour les tapettes. Son frère cadet mettait du sucre dans son café, CQFD. Se grattant la tête, il inscrivit quelques lettres sur le papier froissé du journal, luttant contre le sommeil. Il entendit la porte du Chaudron s’ouvrir puis se refermer, l’air froid du mois de février venant le faire frissonner. Le brun ne daigna même pas lever la tête, continuant de griffonner des mots sur le papier. Avec un peu de chance, le client qui venait d’entrer venait simplement pour se rendre sur le chemin de Traverse, ou bien venait squatter les toilettes à cause d’une envie pressante. Ce n’était visiblement aucune des deux hypothèses lorsque l’ombre de l’homme qui se posta devant lui, lui cacha la lumière.

- Ouais, qu’est-ce que je vous seeeerAAH ! Par le caleçon de Merlin, Louisou  !

Le gallois n’en croyait pas ses mirettes. Il s’agissait bien de son meilleur poto, de son bro’ d’amour à la vie à la mort, Louison O’Caroll, ancien Gryffondor, 25 ans et presque toutes ses dents, sauf une molaire perdue dans un tragique accident de skateboard dans les escaliers de Poudlard. Nathan contourna le bar aussi vite que l’éclair pour pouvoir saluer son pote d’un check ma poule très viril, toujours sidéré de le voir dans un tel endroit et surtout, avant 10h du matin, un dimanche.

- T’es tombé du lit ou quoi ? Tu rentres de soirée ? Une meuf t'as viré de chez elle ? Viens, je te paye un café !

D’un coup de baguette, il prépara deux grands cafés avant d’aller s’asseoir à une table avec son meilleur ami. Depuis que celui-ci avait décroché le poste de bibliothécaire à Poudlard, les deux jeunes hommes n’avaient pas eu l’occasion de se voir aussi souvent qu’ils l’auraient voulu.

- Hé bah, elle est bonne la bouffe de Poudlard, t’as pris de la brioche mon gars !

Nathan était tout à coup bien réveillé. Il était toujours très heureux de voir son meilleur ami. Dès le premier jour de leur première année, les deux jeunes hommes avaient très vite sympathisé. Ils étaient tous les deux arrivés en retard au cours de potion et avait eu droit à une retenue. Dans la même maison, venant tous les deux du Pays de Galles, ils étaient vite devenus inséparables, enchaînant les sales coups et les mauvaises blagues. Bref, ils étaient comme cul et chemise ![/color]
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Message Sujet: Re: We're so hot, call the Police and the Firemen | Louison   We're so hot, call the Police and the Firemen | Louison Icon_minitimeMer 17 Déc - 15:55


    « UPTOWN GIRL ! She's nananaaaaaaa … » Louison chantait. « Ohohohohoh … Ooooooooooooooooooooooooooh !! » Très fort et très faux, mais ce genre de chose lui était tout à fait égal. Le bibliothécaire de Poudlard était un poil éméché – mais il ne fallait rien dire. C'était dimanche, son antre du savoir et de la connaissance était fermé et normalement, le jour saint (hum) était un jour durant le quel tout le monde lui fichait la paix.

    Louison pouvait donc être éméché en tout bien tout honneur, cela ne causerait de préjudice à personne.
    Le jeune homme avait fait la fête toute la nuit dans le Pays de Galle, avec des potes moldus qui ne savaient pas grand-chose de lui, au final. Louison avait légèrement baratiné. Il était parti bosser dans le nord de l’Écosse, dans un bled. Pourquoi ? Parce qu'il y coulait du whisky en abondance et qu'il y avait beaucoup de superpositions de vêtements à retirer avant de passer du bon temps avec une fille et que ça rendait les choses excitantes. Les arguments de Louison semblaient avoir été inébranlables et tout le monde avait hoché la tête avec un sérieux qui ne caractérisait ni Louison ni aucun de ses potes. Les mecs avaient bu encore un petit peu d'avantage en parlant très fort de trucs complètement cons et au final, la soirée avait été grave cool.

    Oui, Loulou était encore un petit merdeux, mais ce n'était pas très important.

    Ce que le jeune homme ne comprenait pas, et ce qu'il trouvait parfaitement merdeux, pour le coup, c'était le fait qu'il se soit réveillé au petit matin, presque à l'aube, avec une multitude de chansons moldues très nazes en tête. Avec sa tête qui tournait encore un poil, Louison aurait bien profité de sa couette encore un petit peu – mais à priori, ce n'était pas au programme. Dommage.

    Le né moldu chantonna encore un petit « All I want for christmaaaaas is youuuuu … » – qui a oublié de lui dire que Noël était déjà passé ?! franchement – en frottant bien sous ses aisselles avant de se rincer sous le jet d'eau tiède. Il se sécha, passa bien vite une chemise à la couleur indéterminée – un cadeau de sa mummy, persuadée que le vêtement était de toute beauté, certainement – ainsi qu'un jean et alla rapidement avaler un petit déjeuner en tâchant de rester le plus sobre possible.

    Dur. La tâche fut cependant vite expédiée. Il n'y avait pas grand monde dans la Grande Salle : les professeurs chargés de la surveillance ce jour là et quelques élèves … dont la frangine. Lucy ! Louison leva bien haut les bras en voyant la tête rousse de sa sœur, lui offrant à la fois sourire niais et coucou joyeux. Il se servit rapidement un bol de choco-lutin, aka le meilleur petit déjeuner du monde, prit quelques toasts et des œufs brouillés avant d'aller poser ses p'tites fesses à côté de sa p'tite sœur, très élégamment vêtue d'un pull informe qui sentait bon le cadeau de Noël.

    « Ah ! Toi aussi t'as décidé de porter le truc tout moche de maman ? » Il lui offrit un nouveau sourire, déposa un bisous sur la joue de Lucy, qui râla pour la forme.
    « Putain, Loulou ! Pas à l'école !
    Oh lala ! T'as tes ragnagna ou quoi ? Et arrêtes un peu avec tes gros mots, sinon je te retire 20 points !
    Très spirituel. Sérieusement, 25 ans et tu carbures encore aux choco-lutins et aux blagues de merde ? Va falloir grandir, mon vieux. »

    Et Lucy se leva, plantant son frangin sur ces belles paroles. Louison resta un moment planté là, assis sur son banc comme un blanc bec, s'attirant quelques regards mi-moqueurs mi-surpris des rares élèves déjà debout.

    « Mais Lulu ! Tu crains. »

    Et Louison se renferma dans un silence boudeur le temps d'expédier son petit déjeuner, l'idée d'aller faire chier un pote, un vrai, germant dans sa tête à la vitesse de l'éclair. Il finit par faire valser son bol, avala à toute allure ses œufs brouillés – se leva avec un « ouch ! » léger poids sur l'estomac – et lança un accio sur ses affaires personnelles, manteau, sous, ce genre de petites choses.

    Louison traversa rapidement le parc de Poudlard et l'instant suivant, il posait sa main en reniflant de dégoût sur la poignée qui commençait à moisir de la porte du Chaudron Baveur.
    Nathan était son meilleur ami depuis, genre, toujours ! Il laissa son pote lui tomber dessus, échangèrent un check, un câlin viril parce que les câlins virils, c'est toujours très cool et se retrouva l'espace d'un instant à sourire comme un con dans le vide en regardant son pote. Rencontré à la seconde près où il avait mis le bout du doigt de pied à Poudlard, jamais laché depuis ! Nathan était THE pote, le meilleur, celui qu'il ne lâcherait pour rien au monde.

    Son bro d'amour, quoi.

    « Bah figures-toi que presque. J'me suis levé genre à pas d'heure quoi ! » Genre quoi mec, tu vois quoi ! « Et puis j'avais des chansons de merde en tête, mais genre Shakira quoi ! J'ai pris ma douche, j'ai été faire chier Lulu qui mangeait toute seule dans son coin pi baaaah … j'ai commencé à m'faire chier, donc je suis venu te voir quoi ! » Nouveau sourire de con. « Et ouais, ouais, j'ai fais la teuf avec des potes hier. Du côté de chez mes parents. »

    Lui et Nathan savaient ce que ça voulait dire. Avec des potes moldus. Par les temps qui couraient, Louison avait cependant décider de faire attention à ce qu'il disait.
    Louison hocha rapidement la tête à la remarque de son ami.

    « M'en parle pas. Y'a des choco-lutins genre tous les jours là bas quoi ! T'imagine ?! »

    C'est vrai que ça doit pas être facile tout le temps ta vie, mon grand. Louison hocha la tête d'un air entendu, comme quoi voilà, avec ça depuis c'est plus chaud pour chopper, quoi, mais bon, tu vois, je suis un loveur donc c'est pas grave !

    Parce que oui, c'est deux là pouvaient comprendre ce genre de discours d'un seul coup d’œil.

    « Bon, hé, et toi alors ? J'veux tout savoir ! »

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Message Sujet: Re: We're so hot, call the Police and the Firemen | Louison   We're so hot, call the Police and the Firemen | Louison Icon_minitimeJeu 15 Jan - 21:00

Aah comment ça lui faisait plaisir de revoir son petit Loulou d’amour ! Cela en tout bien toute virilité, soyons d’accord ! Louison et Nathan étaient des mâles, des vrais, avec des poils partout et qui rigolaient bien fort aux blagues de cul ! Tout en buvant son petit café (dans sa culotte !) Nathan écoutait avec attention son meilleur pote lui raconter sa soirée d’hier puis sa matinée, tout en hochant la tête avec le plus grand sérieux du monde. Le fait que Louison soit également un gallois pure souche avait été dès le départ une source de rapprochement immédiat entre les deux garçons à leur arrivée à Poudlard. Ils blaguaient souvent entre eux et se chamaillaient pour savoir lequel des deux vivait dans le bled le plus paumé. Nathan s’excitait toujours un peu trop parfois et beuglait « mais tu te rends pas compte, 500 habitants mon gars ! » et à Louison de répliquer « oui mais ça, ça fait au moins 35 tavernes » et le brun acquiesçait, bien obligé d’admettre que son pote avait marqué un point.

Nathan railla son pote quelques secondes sur toutes les chansons pourries qui pouvaient bien lui trotter dans la tête. Loulou avait le chic pour chanter genre du Barry White à 7h du matin sous la douche et il se trainait la chanson toute la journée. Nathan n’avait pas ce problème lui, parce qu’il ne chantait pas sous la douche, si vous voyez c’que j’veux dire ! Nathan se sentit un peu vexé que son pote soit venu le voir uniquement parce qu’il s’emmerdait au château, mais il ne dit rien. Avec son nouveau taff de bibliothécaire perdu au fin fond de l’Ecosse, c’était plus difficile de se voir, alors le brun ne voulait pas s’embrouiller avec son meilleur copain pour si peu ! C’était déjà bien qu’il soit venu le voir et ça lui faisait chaud au cœur, sisi.

- Ça fait longtemps que j’suis pas retourné au Pays moi ! Et sinon t’as chopé de la meuf j’espère ?! Une avec des dents j’veux dire, quoique pour certaines choses c’est plus pratique quand y’a pas de chicots !

Nathan n’était pas un homme très fin de base, mais quand il y avait Louison avec lui, c’était pire que tout. Mais eux, ça les faisait marrer alors il s’en foutait d’être dégueulasse !

- Waah des choco-lutins ça fait juste 10 ans que j’en ai pas mangé ! Déjà parce que ça coûte la peau du derche hein on est d’accord. Faut que tu planques des boîtes de côté et que tu me les envois en chrono-chouette ! Tu serais un vrai pote, steuplééé !

Le brun fit une petite moue de chien battu, histoire de finir d’amadouer son pote. Quand même, son petit Louisou ne se permettrait pas de lui refuser une chose pareille ! A la vie à la mort, bros before hoes comme on dit dans le métier ! Nathan termina sa tasse de café d’une traite et dans sa précipitation pour répondre à la question de Loulou, il en recracha un peu.

- Attends, tu sais pas la dernière ! Y’en a des cas sociaux qui passent ici hein, je t’apprends rien. Mais l’autre jour, un mec qui vient et qui me demande « un whisky sans alcool » mais genre hyper sérieusement quoi ! … Non mais ALERTE AU GOGOL quoi ! Putain bah je lui ai servis de l’eau à ce con.

Un ronflement sonore retentit au fond de la salle et en se retournant, Nathan constata que son patron était profondément endormi. Le brun soupira et fit comme si de rien n’était.

- Sinon tu sais, il se passe pas grand-chose. J’me lève à 4h du mat’ 4 jours sur 7, un salaire de misère mais bon, j’ai une piaule gratuite ce qui est déjà pas mal ! Mais je pense que je vais changer de job, dès que j’en ai l’occasion, je me barre de ce trou ! Donc ouvre l'oeil à Poupou pour le piston, on ne sait jamais !

En vérité, Nathan n’était pas si mécontent de son sort. Il y avait certes des jours plus chiants que d’autre, mais il ne menait pas une si mauvaise vie. Bon, son compte en banque était souvent à sec à cause des soirées et de ses shoppings chroniques, mais dans l’ensemble, il arrivait à gérer. Mais il enviait un peu la situation de son pote ; une bonne chambre, de la bouffe gratuite, même s’il s’agissait de surveiller des marmots dans une bibliothèque, il n’était pas à plaindre.

- J’espère que tu dragues pas toutes les filles que tu croises dans les allées sombres de ta bibliothèque ! Tatata me regarde pas comme ça, je sais comment t’es, petit coquinou ! Alors… fais tourner les bons plans !

Que voulez-vous, ils restaient tous deux de simples hommes, avec leur besoin primaire et une teub à la place du cerveau ! Ce n’était pas pour ça qu’ils ne savaient pas se comporter en gentleman quand il le fallait. Ça n’arrivait pas souvent et c’était maladroit, mais bon, les filles, elles aiment ça, qu’on leur ouvre la porte qu’on rapproche leur chaise à table et toutes ces conneries. Mais bon, au jeu du tableau de chasse, Louison en alignait souvent bien plus que Nathan ce qui donnait lieu à une bonne rivalité fraternelle entre les deux.

- Au fait, tu gardes un œil sur mon franginou hein ? Je lui ai dit que s’il avait des problèmes avec une meuf, il pouvait venir t’en parler, faut lui filer quelques tuyaux à ce pauvre enfant !


Dernière édition par Nathan L. O'Sullivan le Jeu 29 Jan - 14:49, édité 1 fois
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Message Sujet: Re: We're so hot, call the Police and the Firemen | Louison   We're so hot, call the Police and the Firemen | Louison Icon_minitimeMer 21 Jan - 11:48

    Rire gras et bien lourd dès huit heures du mat. Aaaaah, son pote lui avait manqué, c'était le moins que l'on puisse dire. Nathan avait tendance à oublier que Louison ne choppait pas que de la meuf, et c'était un détail que le bibliothécaire ne relevait pas toujours. Il ne voulait pas risquer de mettre son pote mal à l'aise – mais là, franchement … C'était genre pas possible, quoi, il ne pouvait pas passer à côté de ça !

    « Aaaaah, la la … si tu savais mon vieux ! Y'avait un de ces canons hier … Mec, tu l'aurai vu, tu sera devenu pédé en deux secondes top chrono ! D'ailleurs je sais pas ce qu'un mec comme lui fout au bled, quoi. Sérieux. Louison tenta de réfléchir deux minutes – trop compliqué. Il devait rester un petit peu trop d'alcool de la veille dans le sang. Il haussa les épaules et reprit son histoire, tranquillou loulou. « Joren qu'il s'appelle ! Plus gay tu meurs. Un canon comme j'en avais jamais vu ! Il m'a pas calculé de la soirée, ce bâtard ! Du coup ça m'a fait chier, j'ai finis par me tirer vers trois heures du mat. Les autres ressemblaient tellement à des thons que fallait mieux pas traîner dans les parages. »

    Oui, on avait du dire à Louison que juger sur les apparences, ce n'était pas très joli. Mais c'était y a longtemps, il avait du oublier. Puis quoi, les gens avaient qu'à pas être moches, aussi ! C'était pas sa faute. Pauvre enfant.
    Il écouta avec attention son pote, hocha la tête lorsque Nathan lui demanda de lui envoyer des choco-lutin. Noté, ça serait fait rapido presto. Louison connaissait l'entrée des cuisines, ce n'était pas pour rien … Tout de même. Il ajouta à l'attention de son pote que c'était vraiment pas la peine de lui faire tout ce cirque là, que bien sur qu'il les aurait, ces choco-lutin, avant de se mettre à gueuler.

    « AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH, putain Nath' ! Bordel, tu m'as recraché ton café dessus, c'est dégueulasseuuuh ... SERIEUX ?! Du ... NAAAAAAAAAAN ? » Lunatique, Louison ? Toute trace de colère oubliée, il parti aussitôt dans un fou rire incontrôlable. Du whisky sans alcool ? De l'eau ? Aaaah, Nathan était trop fort. On dirait pas, comme ça, mais les Gallois ... Et ouais, y'avait du potentiel avec le Gallois. Il ne fallait simplement pas trop s'interroger sur quel potentiel, mais c'était du détail. « Énorme ! Il a pas fait de réflexion comme quoi ça avait un peu gout de flotte, pour du whisky ? Putain le con quoi ! Et ouais, je note pour Poupou. Putain mec, ça serait trop bon que tu te retrouve là bas ! ça serait genre ... MORTEL quoi ! Comme en septième année, mais sans les exams à la fin, quoi. Et les filles, là bas, tu sais, c'est des gamines ! Enfin dans le tas, entre les allumées, les allumeuses, les muettes, les à côtés de la plaque et toutes celles qui sont amoureuses de moi ... »

    Petit regard malicieux. Au fait Phèdre, ça va bien dans la boîte ? What a Face

    « Mais ouais, ça serait au poil mec. J'te fais signe, j'te dis quand y'a une place qui se libère ! Bordel ça serait trop bon. Tu pourrais trop faire chier Lucy en plus, quelle bêcheuse celle là, ça serait mortel ! Et bien sur que je garde un œil sur ton frangin ! Racontes-moi, il lui arrive quoi avec les filles ? Et toi au fait, côté cœur, t'en es où ? Enfin côté cœur ... j'sais pas si c'est l'bon mot, mais on va rester gentlemen, hein ! »

    Et du rire gras, encore ... Bien Louison, tout dans la finesse et la délicatesse, bien sur !
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Message Sujet: Re: We're so hot, call the Police and the Firemen | Louison   We're so hot, call the Police and the Firemen | Louison Icon_minitimeJeu 29 Jan - 19:34

Dans le calme qui régnait au Chaudron en ce dimanche matin, Louison et Nathan étaient comme deux éléphants dans un magasin de porcelaine. Ils parlaient fort, riaient fort et faisaient des « sluuurp » bruyants tout en buvant leur café. On aurait dit deux adolescents de 17 ans plutôt que des adultes de 25 ans, calmes et responsables (ces mots n’avaient strictement aucun sens pour Nathan). Un tic nerveux agita la paupière du brun lorsque son pote lui parla d’un mec de la soirée. Ce n’est pas que Nathan oubliait que son pote était, disons, ouvert d’esprit et de braguette pour ses relations intimes avec autrui. C’est juste qu’il préférait écarter le plus possible cette pensée, qui le mettait très souvent mal à l’aise. Mais ce n’était pas pour autant qu’il n’acceptait pas cette parcelle de la personnalité de son meilleur ami. Après tout, si ça l’avait dérangé au point du non supportable, il n’aurait pas pris la peine de continuer à adresser la parole à Louison. Et son propre frère jouait pour l’équipe rose. Il était certes mal à l’aise vis-à-vis de ça, mais ça ne le dégoutait pas, tant qu’on ne lui en parlait pas dans les détails. Fort heureusement, son pote savait où s’arrêter et il le taquinait souvent, pour voir jusqu’où se situait sa limite critique.

- Pédé en deux seconde chrono euuh PTET PAS non. Mais je te fais confiance, tu as des goûts sûrs, si tu dis que c’était un canon, je n’en doute pas !

Nathan avait peut-être l’esprit un peu étriqué concernant l’homosexualité mais il savait reconnaître un homme physiquement intelligent quand il en voyait un. Quant à l’apprécier, c’était autre chose, mais il ne considérait pas dégradant pour sa virilité de dire qu’un homme fût beau. Genre, Brad Pitt, personne n’a le droit de dire que c’est un laideron hein, même lui péterait un scandale ! Mais voilà, de son côté, cela s’arrêtait à la pure constatation. Loulou lui, il aime bien détailler un beau mal de la tête aux pieds. Du genre « non mais mate ce fessier, regarde-quoi, OHLALA il est bouillant lui, je lui mettrais bien ma… ! » et Nathan se bouchait souvent les oreilles en chantonnant très fort pour ne pas entendre la suite, ce qui heureusement avait pour effet de faire marrer son pote.

- Aah pauvre de toi, tu n’as pas pu rentrer dans le détail de ce jeune homme, toujours pour rester courtois. Je compatis, sincèrement vieux.

Nathan espérait vite changer de conversation mais il essayait de ne pas trop le montrer. Il ne voulait pas que Loulou croit qu’il ne s’intéressait qu’à ses histoires de cu…cœur que lorsqu’il s’agissait de donzelles. Hommes il y avait parfois alors il fallait l’accepter. Comme lui avait dit son frère « un trou est un trou » et Nathan n’avait pas su s’il aurait du rire ou tirer la gueule devant cet élan de philosophie. Le Gallois ne prêta même pas attention aux hurlements de son ami quand il avait reçu un savant mélange de bave et de café sur son bras et il voulut même lui tapoter l’épaule en lui disant de ne pas faire sa tapette, mais s’eut été déplacé.

- Figure-toi que ce débile a même pas bronché ! Il a bu son verre et il s’est barré. Et il a payé le prix du whisky par-dessus le marché ! Franchement, 8 Gallions pour un verre de flotte, ça me ferait mal au cul ! Le brun émit un rire tonitruant qui réveilla un client endormi près de la cheminée mais le barman s’en tamponnait royalement. Ouais ouais, mais attention si c’est pour faire le concierge, c’est MORT, je veux pas m’amuser à récurer des bombabouses au 6ème étage hé ! Enfin, pour le moment, je me contente de c’que j’ai c’est pas SI terrible.

Reposant sa tasse de café sur la table, le brun s’étira en poussant des petits grognements, tout en écoutant attentivement son bro. Lorsqu’il parla des filles de Poudlard, sa première pensée alla étrangement vers Zéphir et un sentiment de colère mêlé de tristesse monta en lui. Dommage qu’une aussi jolie fille soit la pire des garces – pour rester gentlemen. Il chassa bien vite la blonde de son esprit pour se recentrer sur la conversation.

- Ah, que veux-tu ce sont encore des petites choses inexpérimentées ! J’suis sûr que la bonne moitié d’entre elles n’ont jamais vu le loup ! Et d’autres qui ne savent même pas comment ça marche !

(Bah Phèdre, pourquoi tu remues dans ta boîte comme ça ? T’as des vers ?)(Laisse-moi tranquille joueuse, il m’arrive que des conneries avec toi !)(hé, c’est moi qui décide alors si t’es pas contente c’est pareil ! Nathan se plaint pas lui !)(en fait euh…)(CHUT ! Oui, ma schizophrénie se porte très bien, merci).

- Ah les frangins et frangines, ils sont chiants mais on s’emmerderait sans eux ! Mais voilà, le pire c’est que Adam, il veut RIEN me dire ! J’suis trop blessé dans mon amour propre de grand frère quoi ! Sérieux, il peut tout me dire, je me moquerais pas beaucoup de lui. Enfin bref, j’ai essayé de lui tirer les vers du nez via hiboux et tout ce que j’ai pu savoir, c’est que c’est une fille de 6ème année. Autant dire une vieille quoi ! Mais apparemment, il est en mode big love mais le pauvre, c’est tellement un manche, il se ferait rejeté mais direct. Alors, je compte sur toi pour l’aider et mener ton enquête, mais DISCRETION !

Il savait qu’il pouvait faire confiance à Loulou sur ce point-là. C’est pour ça qu’il se faisait moins de mouron à propos de son frère, quelqu’un était là pour veiller au grain ! Les deux potes se lancèrent un regard entendu, ils obtiendraient le fin mot de toute cette affaire. Nathan ne put s’empêcher de sourire largement quand Louison lui demanda des nouvelles de ses histoires de cœur.

- Ouais, t’as raison, restons soft hein, ce sera mieux ! Bof, tu sais comment je suis, une blonde par-ci, une rousse par-là.

En disant rousse, il pensa bien sûr à Alisson et il hésita quelques secondes pour en parler à Louison. Mais hé, ce n’était pas son meilleur pote pour rien et si lui supportait ses histoires de mecs, il devait écouter ses histoires de meufs ! Non mais.

- Mais euh, y’a quelques temps j’ai revu Alisson. C’était peut-être fin janvier, un truc comme ça. Et bon, c’était super sympa voilà on est restés amis, même si ça fait 5 ans qu’on est plus ensemble. Mais à un moment, elle était hyper proche et elle m’a fait un câlin et moi comme un con je l’ai embrassé. Et même pas avec la langue, alors t’imagine comment j’étais absolument pas certain que c’était le bon truc à faire, genre la grosse BOURDE ! Enfin, le dossier est clos je pense, j’ai pas envie qu’elle se fasse des idées.

Nathan prit un air plus sombre pendant quelques instants. C’était vrai, il ne voulait pas faire souffrir Alisson. Il s’était immédiatement excusé d’ailleurs après l’incident. Mais quelque part, la page n’était pas entièrement tournée, cette histoire le faisait tourner en bourrique. Le brun inspira un grand coup et décida de reprendre la conversation sur un ton plus léger (même si ce n’est pas tellement le mot qui conviendrait).

- Enfin bref, ça m’a empêché de passer une très bonne soirée la semaine dernière avec une brune du genre torride héhéhé !

Pardon Alisson, mais ce bon Nathan n’est qu’un homme qui pense beaucoup avec son slip !
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Message Sujet: Re: We're so hot, call the Police and the Firemen | Louison   We're so hot, call the Police and the Firemen | Louison Icon_minitimeJeu 9 Avr - 23:38

    Aaaaaaah … ça pour être beau, il était beau, le jeune homme de la veille. Louison approuva dans le vide. Oui, pour le coup, il avait eu un go très sur. Dommage que ça n'ai pas été réciproque. Etaler sa vie sexuelle à haute et forte voix dans un café quasi vide ou les très rares clients ne loupaient pas une miette de leur conversation ? Bof, non, Louison ne voyait pas exactement le problème. Surtout que lui et Nathan étaient des beaux gosses en puissances, des hommes à hommes, comme on dit dans les films, et par définitions des mecs que tout le monde regardait avec admiration – n'est-ce pas ?

    Bref. Nathan donna un léger coup de poing sur l'avant bras de son pote pour le taquiner – jouer dans l'équipe rose lui permettait de faire chier son bro d'amour comme il le fallait de temps en temps et ça, c'était cool – avant d'étouffer un ricanement de hyène enrhumée. Cette histoire de mec qui avait payer un whisky sans alcool n'allait pas le quitter avant un bon bout de temps et il y avait fort à parier que le jeune homme se tape encore de discrets fou rire d'ici quelques jours. 8 gallions un verre de flotte, sans déconner …

    « Y'a vraiment dans glandu partout … En tout cas j'te tiens au jus pour un poste au château, vieux. Mais il reste pas mal de places vacantes … pas que concierge ! Mais tu sais, en tant que concierge, tu dois avoir un pouvoir non négligeable sur cette bande de sales mioches … Ah ouais, ça ! Enfin de toute façon on a déjà un concierge. J'te verrai bien garde chasse … »

    Petit clin d'oeil moqueur. Louison se marra doucement et avec toute la délicatesse dont il était capable avant de siroter son café en faisait de grands glou-glou. Charmant. Et quand Nathan commença à lui parler de son frère, Louison se pencha en avant.
    Il s'entendait relativement bien avec le p'tit frère de son pote. Le gamin était sympa. Tranquille, cool, un élève comme on aimerait en avoir plein. Et puis il semblerait qu'il joue, lui aussi, dans l'équipe rose. Forcément, ça créait des liens. Même si le frangin ne savait absolument pas que Louison savait. (Hé, il est tard!) Bref ! Louison plissa des yeux, tâcha de se concentrer. Une fille ? Plus vieille, qu'il ne savait pas comment aborder … Le bibliothécaire hocha la tête. Ouais ! Ça, c'était une mission pour Loulou. Bon, pour la discrétion, il faudrait peut être repasser, par contre.

    « T'inquiète mec ! Je serait plus discret que son ombre, genre ! Ça va le faire, j'vais l'aiguiller ton frangin, tu vas voir ! Il va genre forcément pécho, avec mon aide. Et j'te tiens au jus. Tu sais pourquoi il veut pas t'en parler ? Attends, tu t'es pas comporté comme une grosse brute avec lui, quand même ? C'est fragile à cet âge-là, faudrait pas le faire flipper, le pauvre ! »

    Qui s'occupe de dire à Louison qu'on ne tient la tête des enfants que jusqu'à leurs deux ans ? Nouvelle gorgée de café … que le jeune homme manqua de recracher sur son pote. Il avala avec difficulté – pas de commentaires – avant de lui répondre, avec un débit digne d'une mitrailleuse.

    « Tu l'as QUOI ?! Nan mais mec t'es MALADE ou quoi ?! Tu veux quoi ? Te r'mettre avec elle ? T'es sur que c'est une bonne idée ? » Louison balaya la brune torride d'un revers de la main, trop occupé qu'il était à gueuler sur son pote qui avait fait, il en était sur, la connerie de sa vie. « Putain, Nathan quoi ! Nath ! Tu sais pas dans quoi tu t'embarque, mon pote ! Forcément qu'elle va se faire des idées ! Putain, mais dans trois jours j'te jure, t'as une montagne de poèmes dans la cage de ton hiboux quoi ! Couchés sur parchemin de luxe ! Avec une petite culotte dans le tas. Enfin j'espère pour toi, sinon franchement, ça sert à rien. »

    Merci Loulou.

    « Sérieux, qu'est-ce que tu veux faire de poèmes ?! »

    Finesse et délicatesse on a dit ?
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Message Sujet: Re: We're so hot, call the Police and the Firemen | Louison   We're so hot, call the Police and the Firemen | Louison Icon_minitimeLun 20 Avr - 19:31

Mâchonnant sa petite cuillère d’un air pensif, Nathan repensait à ce fameux rencard avec Alisson et se dit qu’il avait peut-être fait une bourde, finalement. Après tout, le brun n’était pas extrêmement réputé pour sa fidélité (même si son record personnel était d’un an tout de même !)(bon d’accord, depuis sa sortie de Poudlard, c’était 3 semaines, chut). Mais pour Alisson, c’était différent, il ne voulait pas lui faire du mal, ni même lui donner de faux espoirs (ça fait pas déjà 5 fois que tu le dis ça ?) et bon, c’était un peu l’embrouille dans son cerveau. Il ricana un peu dans le vide lorsque Louison lui parla d’être garde-chasse.

- Ouaiiiis, en mode proche de la nature, avec la chemise de bûcheron ouverte jusqu’au nombril et plein de boue et de sueur, je m’imagine déjà.

Nathan examina son cuillère en fronçant les sourcils, la tournant entre ses doigts. Il était en train d’essayer de se rappeler la dernière fois qu’il avait lavé les couverts et puis après un haussement d’épaules, il la remit dans sa bouche. Foutu pour foutu. Dans un sursaut outragé, Nathan se redressant, manqua d’avaler sa cuillère au passage et regarda Louison avec un petit regard embué, visiblement vexé (mais en fait, pas du tout)

- Ohé ohé capitaine abandonné ! Je ne suis pas une brute, tu me connais voyons ! Je lui ai juste demandé comment elle était et je lui ai dit que si son nez touchait le mur avant ses seins, il devait passer à autre chose, voilà tout !

Nathan ne voyait même pas où était le problème, de telle parole ne pouvait pas choquer son petit frère de 16 ans, c’était un O’Sullivan après tout et tous les mâles de la famille en ont dans le slibard, nom d’une goule ! Après cette petite tirade, le brun ouvrit la bouche pour reprendre la parole, mais Louison lui gicla presque tout son café dans la figure (il n’y a ici aucune connotation scabreuse)(pas du tout)(du tout du tout) et débita des paroles à une telle vitesse que Nathan eu du mal à suivre.

- Doucement ooooh, il est trop tôt le matin pour parler autant ! Je sais bien que c’était une bourde de débutant mais bon hein, c’était genre un réflexe ! Tu me connais hein, une fille mignonne, qui sent bon, qui est proche de moi et qui a une bonne paire de... BON VOILA, pas de quoi en chier un sablier ! Bon, je vais faire la technique du mort, d’ici 3 semaines, tout ça sera tassé, hein t’en penses quoi ?

Nathan se passa une main dans les cheveux en soupirant. Les deux compères foutaient un bordel monstre dans le bar presque vide et ne se souciaient pas des regards noirs braqués sur eux. Ils étalaient leur vie privée comme s’ils étaient seuls et cela ne les dérangeaient pas outre mesure. Les clients devaient s’estimer heureux qu’ils ne se mettent pas à parler de la dernière fille (et/ou du dernier homme concernant Louison) à s’être trouvé dans leur lit.

Sans trop savoir pourquoi, il imagina l’espace d’un instant Alisson lui écrire des poèmes enflammés, avec une plume couleur rose bonbon tout en glissant une petite culotte en dentelle dans l’enveloppe avec un air effarouchée. Cette pensée le secoua d’un rire nerveux qui dura bien 5 minutes, ce qui lui donna les larmes aux yeux.

- Tu débloques vieux, c’est pas son genre, oh bordel j’ai trop mal au bide à force de rire. Enfin quoiqu’il en soit – le brun inspira un grand coup pour retrouver son sérieux – t’as raison, je m’embarque dans une galère de ouf.

En vérité, Nathan n’avait pas envie de révéler à son bro d’amour qu’il hésitait à reprendre sa relation avec Alisson. Lui-même n’était pas tellement certain de ce qu’il voulait faire, alors autant dissimuler ses intentions à Louison, où il allait lui faire une syncope en plein du bar ou bien lui coller une tatane pour lui remettre les idées en place. Et ça, il en avait moyennement envie.

- J’suis sûr que t’es trop jalouuuux en fait, t’aimerais bien en recevoir des poèmes ! Ca et des cartons de capotes aussi j’imagine.

Le gallois donna un coup de pied taquin à son compatriote. Nathan faisait référence à la fois où il avait glissé une bonne poignée de préservatif dans les bouquins de Louison, qui avait l’erreur de les laisser tomber au pied de la prof de botanique, ce qui n’avait pas manqué de faire rire toute la classe. Et de faire subir à Nathan une vengeance un peu douloureuse.

- Parlons pas de choses qui fâchent ! C’est super que tu sois à Poupou pour garder un œil sur mon frangin, t’assures mec ! Fais gaffe à lui, je sais qu’il a des petits problèmes relationnels, notamment avec cette garce de Zephyr Yaxley.

Nathan gardait rancune envers la jolie blonde pour leur petite rencontre qui remontait à un bout de temps à présent. L’hématome qu’elle lui avait laissé en souvenir avait mis 2 semaines  guérir et elle ne voulait pas qu’elle mette la main sur son petit William chéri simplement par vengeance.

- Un autre café mec, vu que t’as recraché le tiens à moitié sur moi et à moitié sur la table ! Je t’aurais bien proposé un truc plus fort mais il est trop tôt… ou trop tard en fait, je sais jamais.
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Message Sujet: Re: We're so hot, call the Police and the Firemen | Louison   We're so hot, call the Police and the Firemen | Louison Icon_minitimeMer 22 Avr - 22:19

    Aaaaaaah, les potes, le café, le Chaudron Baveur à pas d'heure, ça, c'était la belle vie. Bon, OK, Louison aurait bien ajouté deux ou trois trucs histoire que le tableau soit encore plus au top. Genre, il aurait bien voulu que sa petite sœur lui fasse un bisous ce matin là, au lieu de le renvoyer ierch comme un malpropre. Et il aurait beaucoup aimé que Nathan lui en dise plus sur lui et Alisson. Ooooh que oui, Louison le voyait venir gros comme une citrouille : son pote ne lui disait pas tout. Mais pour le moment, le bibliothécaire décida de ne pas trop le questionner.

    « Une galère de ouf, tu l'as dis, mec. » Il hocha la tête d'un air compatissant, sans trop savoir quoi ajouter. Au fond de lui, Louison n'était pas si stupide que ça – si si, vraiment. Il savait parfaitement que son histoire avec Alisson avait marqué Nathan. Il savait que son ami avait été très attaché à la jeune femme. Et il se doutait qu'il hésitait quant à la suite à donner à ces retrouvailles inattendues. De là à donner un avis, par contre … Louison aurait été bien incapable de conseiller son pote. Après tout, il ne connaissait pas Alisson si bien que cela et ne savait pas ce que Nathan voulait, à terme. Tout ce dont il était sur, c'était que non, cette histoire ne serait pas tassée dans trois semaines, comme semblait le croire Nathan. « Penses à respirer, quand même. Imagine qu'elle débarque au Chaudron Baveur maintenant, t'aurai pas l'air con, à te marrer comme un hippogryphe enrhumé ! En tout cas … Nan, je suis pas jaloux. Me prendre la tête comme ça, à même pas huit heure du mat', mec … » Mais Nathan ne lui laissa pas finir sa phrase en remettant sur le tapis cette vieille histoire de capotes qu'il avait glissées dans le bouquin de botanique de Louison, qui avait bien entendu renversé le tout devant toute la classe – et devant la prof. Sérieux, la honte quoi … Enfin, sur le coup. A présent, Louison avait plutôt tendance à se marrer comme le calamar géant du château à ce souvenir. C'était con comme pas permis, c'était – il le savait bien, tout au fond de lui – une blague puérile et débile que se faisaient les gamins au château, mais qu'importe. C'était drôle – et en plus, c'était vrai : Louison n'aurait pas été contre recevoir un cartons plein à ras bord de capotes. Comme ça, gratos. Il tenta de calmer son rire, essuya une larme ou deux qui perlaient au coin de ses yeux.

    « Merde, tu me connais bien mec ! Pi si à tout hasard ça pouvait tomber aux pieds d'une charmante prof … Héhé. Y'a bien Miss Défense contre les forces du mal qui est pas mal … Ou la concierge ! Rah, Cordélia, une vraie bombe ! Je me la suis tapée mais cette garce m'a fais tout un scandale parce que mon sang est pas aussi bien que le siens … Conasse. Enfin fais gaffe à pas m'envoyer de colis de ce genre, hein, faudrait pas que tu te retrouve à devoir servir tes clients à poil mec ! Ça serait cocasse cela dit, mais bon. »

    Rapport au fait que Louison avait piqué les fringues de Nathan pendant que ce dernier se douchait pour se venger du coup des capotes et que son pote avait du traverser le couloir à poil pour retourner au dortoir. Huhu. Il se marra encore un coup – avant de redevenir sérieux lorsque Nathan lui parla des problèmes de William. Son petit frère sur lequel Louison veillait avec une discrétion somme toute très relative.

    « Oh merde ! Qu'est ce qu'elle a, cette Zephyr ? Attends mec, y'a un truc ? Genre toi avec elle ? Ouais, j'crois qu'il va me falloir un peu plus d'un café supplémentaire pour m'en remettre de ça ! Racontes bordel ! »
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Message Sujet: Re: We're so hot, call the Police and the Firemen | Louison   We're so hot, call the Police and the Firemen | Louison Icon_minitimeMer 29 Avr - 16:53

Nathan sirotait ce qui restait de café au fond de sa tasse en émettant un grand « sluuuuuurp » pas du tout glamour. Pour un peu, il aurait même fait des bulles avec cette divine boisson qui l’avait mainte fois sorti de gueules de bois carabinée (ça et l’ibuprofène). Reposant bruyamment sa tasse sur la table en bois, il soupira profondément. Il écoutait avec attention Loulou parler des professeurs et autre femmes du corps professoral de Poudlard. Eh bah, c’était bien différent des cageots qu’il y avait de son temps ! Nathan imaginait bien son meilleur pote, comme un coq en pâte, parmi toutes ces belles femmes, à les reluquer discrétos à l’heure du déjeuner. Louison se scandaliserait certainement de pareille accusations, mais Nathan connaissait ses petites combines, fallait pas le prendre pour un jambon ! Le gallois ouvrit de grands yeux ronds devant l’histoire abracadabrante de lui et de cette Cordélia.

- Sérieuuuuuux mec !? Champion va ! Nathan posa une main sur son cœur, avec un petit regard ému (tout ça en bon comédien qu’il était). Mais j’avoue, sa réaction est hyper abusée ! Ces donzelles, elles savent pas ce qu’elles veulent. Et puis cette histoire de sang, c’est gerbant.

Le brun remua sur sa chaise, visiblement agacé. Il ne supportait pas ceux qui pétaient plus haut que leur cul sous prétexte que dans leur famille, on était sorcier de père en fils, de mère en fille et de cousin en neveu qui est aussi ton fils en fait. Pour Nathan, ces gens-là étaient une belle bande de dégénérés consanguins. Mais Louison aborda tout de suite un sujet plus léger – c’était le cas de la dire. Nathan lui lança un faux regard indigné mais intérieurement, il se marrait bien. Bon sur le coup, à l’époque, devoir traverser un long couloir bien bondé en dissimulant tant bien que mal la partie la plus intéressante de son anatomie, ça l’avait fait moyennement rigoler.

- J’te rappelle que j’me suis chopé une angine du feu de dieu ce jour-là, parce que tu as eu la bonne idée de me faire cette blagounette en plein mois de février mec ! Pendant une semaine j’ai bien cru être au bout de ma vie.

Petit regard embué de chien triste suivit d’un éclat de rire, Nathan n’osait plus énumérer toutes les crasses qu’ils avaient pu se faire, l’un comme l’autre. Toujours dans une ambiance bon enfant, bien entendu. Jamais rien de dangereux (sauf cette fois près du Saule Cogneur).

- Arrête, j’suis sûr que si je me trimbalais à oualpé sous un tablier, j’aurais 10 fois plus de pourboire, t’as vu le fessier parfait que j’ai, ho ! Quand Louison commença à le questionner sur Zephyr, Nathan fronça les sourcils et manqua de tomber à la renverse. QUOI ? Elle, moi, et puis... mais CERTAINEMENT PAS ! C’est une petite garce ingrate qui se croit tout permis !

Sans réfléchir, Nathan se leva automatiquement pour aller chercher deux cafés supplémentaires, sans penser qu’il aurait pu le faire de sa chaise, tranquillou, avec l’aide de sa baguette. Mais le gallois était passablement irrité par cette histoire, qu’il préférait s’occuper au mieux.

- Tu te rappelles pas de cette petite gamine, quand était en 6ème et 7ème année, elle se faisait tout le temps emmerder ? Et moi, tu me connais, grand prince, je la défendais un peu, parce qu’elle ne semblait pas très débrouillarde hein.

Tout en parlant, Nathan tournait sa cuillère dans sa tasse, bien que le brun n’y ait mis aucun sucre. S’il avait su ce que deviendrait la jeune Yaxley, il l’aurait laissé dans la merde, à l’époque !

- Enfin bref, toujours est-il que Madame Précieuse a été atteinte dans son honneur durant ces années apparemment, et maintenant, elle espère me mettre la pression avec Will’. Elle veut s’en prendre à MON PETIT POUSSIN, tu te rends compte ?! Sous prétexte qu’elle a une queue qui lui pousse à chaque pleine lune, elle se croit plus forte. Mon avis qu’il devrait lui pousser des testicules aussi, ça la calmerait.

Plus il parlait, plus Nathan laissait libre cours à sa rancœur contre la jolie blonde. Il s’en fichait pas mal de s’en prendre plein la face de la part de la jeune femme. Il n’était certainement pas impressionné. Mais son petit frère chéri, si jeune et si chétif, n’avait aucune chance ! Bien sûr, il savait que la Serpentard n’était pas stupide et ne s’en prendrait pas de front au plus jeune des O’Sullivan. Elle était bien plus perfide. Mais toute cette histoire le stressait et il savait William capable de bien trop de fierté pour ne pas lui en parler.

- Bon, peut-être que je m’inquiète trop, ou que je m’inquiète pour rien. Mais bon, Will’ doit déjà en supporter un paquet à la maison, avec la daronne, j’aimerais bien qu’il ait la paix à l’école quoi. Etre un ado de 16 ans, c’est déjà assez prise de tête !


Nathan savait bien que son frère était capable de se débrouiller tout seul et qu’il était sûrement moins stupide que lui au même âge. Mais c’était son rôle de plus grand frère de s’inquiéter, et puis même s’il n’y parait pas, Nathan se comporte comme une mère poule avec son frère, à lui demander tout le temps s’il se brossait bien les dents le soir et s’il mangeait 5 fruits et légumes par jour.
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Message Sujet: Re: We're so hot, call the Police and the Firemen | Louison   We're so hot, call the Police and the Firemen | Louison Icon_minitimeMer 6 Mai - 16:10

    Ce n'était en rien une surprise, mais toujours était-il que Louison était rassuré de voir que son bro d'amour partageait son ressenti à propos de toutes ces histoires qui couraient sur la pureté du sang : « gerbant » était en effet, selon le jeune homme, le qualificatif le plus approprié. À l'instar de son ami, il se tortilla sur sa chaise, mal à l'aise. Cette histoire lui fichait la frousse, bien plus qu'il ne voulait bien l'admettre. Pouvait-on réellement lui faire du mal parce qu'il était issu d'une famille tout ce qu'il y avait de plus moldue ? Pouvait-on le tuer pour cette simple raison ? Au fond de lui, il ne voulait pas y croire. Louison savait parfaitement que de toute façon, il fuirait à la première trace de danger important. Courageux mais pas téméraire ? Non. Louison tenait simplement à la vie.

    Il ferma les yeux. Secouer la tête. Respirer. Relancer un sujet de conversation plus léger … beaucoup plus léger et ne pas montrer son malaise grandissant. Heureusement, son pote parvient rapidement à le faire rigoler un bon coup – Nathan, servir à poil ? Un fessier de rêve ? Luison aurait bien maté, mais il avait entendu dire quelque part qu'on ne touchait pas aux amis, encore moins aux meilleurs amis à qui on tenait tout particulièrement. C'était d'ailleurs bien bête : Nathan était canon et Louison ne doutait pas le moins du monde que son fessier fut agréable à regarder … entre autre. Mais passons ! Ce n'était pas au programme – et ça ne le serait sûrement jamais. Du coin de l’œil, Louison regarda le postérieur de son ami, parti chercher son café à la moldue. Soupir, soupir … « WHAT ?! Secoues-toi mec, arrêtes de mater ton pote et écoutes ce qu'il à a te dire sur Zephyr ! »

    Son pote revient avec un café bien chaud que Louison se mit à siroter illico presto, sourcils froncés. Il voyait parfaitement qui était Zephir Yaxley aujourd'hui mais étrangement, il ne gardait pas le souvenir d'une emmerdée alors qu'ils étaient en fin de scolarité à Poudlard. Si Nathan arrêtait de prendre la défense de tout le monde aussi ! Passons. Il voyait sur qui garder un œil, c'était à priori l'essentiel. Il hocha la tête.

    « Humm … Zephir, oui. Serpentard, une jeune blonde de vingt ans, pas mal du tout ? Oui, je vois. » Il fallait dire que ce nom était connu du corps professoral de Poudlard. Il n'y avait pas tant d'élèves lycantrophes que cela et depuis qu'il l'avait apprit, Louison n'était qu'à moitié rassuré. Sans compter que la miss semblait être une forte tête – d'ailleurs, l'histoire de Nathan venait le confirmer. Et elle s'en prendrait à William ?! « La vache ! »

    Merci pour cette réflexion particulièrement pertinente, Louison.

    « Je veux dire … S'en prendre à lui de façon grave ? Importante ? Tu as une idée précise en tête ? William t'as déjà parlé de quelque chose ou … »
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Message Sujet: Re: We're so hot, call the Police and the Firemen | Louison   We're so hot, call the Police and the Firemen | Louison Icon_minitimeJeu 14 Mai - 17:27

En allant chercher son petit café (dans sa culotte)(ahahah), Nathan n’avait pas remarqué la manière dont Louison avait regardé son postérieur. Et heureusement d’ailleurs, sinon il en aurait fait une syncope. Le brun se doutait bien que parfois son pote jetait quelques regards suspicieux sur lui, il n’était pas idiot. Mais il préférait faire comme si cette chose était impensable. Et de toute façon, il avait confiance en Louison, il ne profiterait jamais de lui, même s’il se retrouvait avec 3 grammes dans chaque œil.

Une fois installé aussi confortablement que possible sur sa chaise en bois qui lui faisait mal aux fesses, ils sirotèrent chacun leur café en silence, avec un air soucieux. Nathan gambergeait à fond sur la situation que pouvait hypothétiquement vivre son petit franginou d’amour. Il s’en voulait presque, à dire vrai. C’était en parti de sa faute, après tout. Le brun secoua la tête et fronça les sourcils. Non, c’était aussi de la faute de Yaxley, qui ne savait pas mettre sa fierté de côté et préférait jouer la lâcheté en s’en prenant à un petit être fragile et innocent. Cette fille n’avait vraiment pas de couilles ! (anatomiquement, c’est clair)(ou alors il fallait s’inquiéter)(c’était peut-être là son plus grand secret, après tout ???!!!).

- Ouais, la vache, comme tu dis mec !

Même si Louison était lui aussi du genre à se mêler de ce qui ne le regarde pas, c’était un spécimen bien moins intrusif que Nathan. Etant l’aîné de la famille, c’est le rôle de Nathan de protéger ses petits frères mais le problème, c’est qu’il fait déborder cette attitude sur tout le monde. On ne pourra pas le changer, il adore mettre son slip par-dessus son pantalon et un rideau rouge autour de son cou en guise de cape. Il ne sait pas encore voler sans un balai, mais ça viendra sans doute un jour.

- Qui sait ce qu’elle pourrait lui faire, cette fille est cinglée ! De manière importante ou non, même si elle lui fait une petite griffure de chat, je te jure qu’elle pourra dire adieu à au moins un de ses bras !

Namého, faudrait voir à pas trop le chercher. Nathan n’était certainement pas le mec le plus impressionnant du monde (même s’il ne manquait de virilité)(wesh) mais il était ce genre de type qui voulait bien être sympa tant qu’on lui cherchait pas trop des noises. Une fois encore, il prit une gorgée de café bouillant (et se brûla la trachée au troisième degré au passage) et reposa sa tasse en soupirant.

- Enfin, le seul truc qu’elle a fait, c’est proférer des menaces. Mais je préfère savoir ce qu’il se passe. Je connais William, il ne m’appellera pas à la rescousse, il a sa petite fierté mine de rien. Et y’a des chances qu’il préfère t’en parler à toi, j’suis trop jaloux !

Nathan fit semblant de bouder pour donner un ton plus léger à cette conversation qui commençait franchement à l’échauffer. Il savait bien que son frère n’allait pas tout partager avec lui, surtout des trucs d’ordre intime. Parce que bon, même si c’était son rôle de le conseiller, il avait tendance aussi à se foutre un petit peu de sa gueule. Hé, c’est ça aussi le rôle d’un grand frère ! Mais il était content que ce soit à Louison, au moins, Will ne gardait pas tout pour lui, au risque de finir par exploser. Mais bon quand même, ça le frustrait un petit peu !

- Enfin bon, on va pas se miner le moral dès le matin, hein ma couille ! s’exclama le brun en tapant sur la table du plat de la main.

En regardant l’heure, il s’aperçut qu’il était déjà 9h45. Que le temps passait vite quand on s’amusait autant ohohoh Encore deux heures, et c’était déjà l’apéro et ça c’était une bonne nouvelle !

- Bon et sinon, tu me dis quand tu retournes au pays, ce serait marrant qu’on se fasse une soirée en pleine cambrousse comme on avait l’habitude de faire dans nos jeunes années (c’est-à-dire, quand ils avaient 19 ans).La musique à fond, les feux de camps, Jacky qui rentre chez lui complètement défoncé et sans son pantalon. Comment il s’était fait éclaté par sa daronne…

Y’a pas à dire, c’était le bon temps ! Nathan était parfois un peu nostalgique de ce temps-là, pas d’autres problèmes que les notes, les devoirs, les profs et les filles. La vie d’adulte, c’était parfois trop de l’arnaque ! Bon d’accord, en âge mental, Louison et Nathan en étaient encore au stade pré-pubère, et c’était certainement ça qui rendait peut-être leur vie un peu plus agréable.
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Message Sujet: Re: We're so hot, call the Police and the Firemen | Louison   We're so hot, call the Police and the Firemen | Louison Icon_minitimeVen 5 Juin - 14:42

    Louison plissa les yeux. Nathan le lui avait demandé dès son arrivée à Poudlard, et le jeune homme prenait son rôle très au sérieux : il veillait déjà sur William et jusqu'à présent, il n'avait jamais rien remarqué d'anormal. En effet, maintenant que son pote le lui disait, William avait déjà parlé quelques fois avec la verte et argent – parlé, simplement. Sans que rien d’inhabituel ne l'alerte. A priori, Louison n'avait aucune raison de porter une attention particulière sur cette affaire – mais l'attitude de son bro d'amour le dissuadait totalement d'arrêter de veiller sur le frangin. Nathan se faisait clairement un sang d'encre. En mode « salut, je fais partie du corps enseignant de Poudlard », Louison se pencha vers son ami.

    « Ok, mec. Je vais pas lâcher ton frangin des yeux, si ça peut te rassurer. Mais pour le moment, je t'assure qu'il va bien. William était au repas hier soir, rien d'anormal à signaler mon général ! Par contre cette histoire de menaces me plaît pas vraiment. Effectivement, je les ai déjà vu parler ensemble … Est-ce que tu veux que j'en parle avec les professeurs responsables des Serdaigles et des Serpentards ? Histoire de recaler un peu tout ça, d'avertir Miss Yaxley et de voir avec ton frère s'il y a un problème plus grave et qu'on aurait pas remarqué, histoire de savoir vraiment ce qu'il a pu se passer entre eux aussi … Tu me dis, mais c'est un truc qu'on peut mettre en place, mec ! »

    On ne dira pas que Louison laissait les élèves dans la merde – et surtout pas un élève aussi adorable que William. Par contre …

    « Par contre mec, arrêtes de faire ton jaloux. Ton frangin me parle très peu, tu sais. Bonjour, ça va, oui et vous ? Ça s'arrête vraiment là. William est pas très prolixe, et j'essaye, hein, tu sais, de lui soutirer des informations mais vraiment, j'y arrive pas du tout ! A croire qu'il en a marre de m'avoir sur le dos, t'imagines ?! »

    Oui Loulou, le jeune homme en a marre, en effet. Nathan le lança cependant très rapidement sur un sujet très différent : la fête. Ouais, y'avait pas à dire : les soirées, les beuveries, ce genre de chose, les deux mecs adoraient ça. Ils venaient du même coin de l'Ecosse, avaient passé leurs meilleures années, pendant les vacances d'été, à faire la fête sur la plage, à se mettre la tête à l'envers. Nathan avait tenu les cheveux de Louison lorsque celui ci était trop malade pour marcher droit – et Louison lui avait rendu la pareille sans la moindre hésitation. Et clairement, tout cela remontait trop. Il était urgent d'y remédier.

    « J'aurai pas mieux dit mec ! Oh putain oui ce soir là ! En même temps, hé, entre nous, Jacky quoi … Belle gueule, mais y'a pas la lumière à tous les étages, quoi ! Sérieux, il se met toujours dans des situations de merde, mais à un point ! Nan, sérieux, ce mec a un problème ! D'ailleurs y'avait son frangin hier ! Le grand, là. Logan. Sérieux ! » La conversation commençait à devenir plus qu'intéressante. Louison se redressa, appuya ses deux coudes sur la table, se penchant vers son pote. « Encore plus canon que Jacky, des yeux de FOUS ! Je sais pas si tu l'as déjà vu. Par contre le mec est allumé quoi ! Il bosse dans un pub dans le bled voisin, il doit avoir que des vieux poivrots toute la journée, il était déjà bourré quand il est arrivé ! 'fin tu me dira, j'étais pas mal non plus ! Max propose un autre truc dans deux semaines, si ça te dis … »

    Comprendre : mec, t'as genre intérêt d'être là ! Louison finit cul sec son café avant de regarder autour de lui. Les gens commençaient, doucement mais sûrement, à arriver.

    « Au fait mec. Tu me jartes si je t'empêche de bosser, hein ! Que j'te foute pas dans la mouise. »

    Quand même !
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Message Sujet: Re: We're so hot, call the Police and the Firemen | Louison   We're so hot, call the Police and the Firemen | Louison Icon_minitimeMar 14 Juil - 12:45

Le regard dans la vague, un sourire aux lèvres, Nathan commençait à se perdre dans les souvenirs de ses jeunes années. L’époque où tout ce qui comptait, c’était de savoir si oui ou non, au moment des beuveries, vomir c’était tricher. Ce que lui avait dit Louison à propos de William l’avait un peu rassuré. Si son pote lui disait qu’il n’y avait rien à signaler, alors R.A.S ! Le gallois se détendit alors, en se disant que sa paranoïa naturelle avait tendance à rendre certaines situations plus graves que ce qu’elles n’étaient en réalité.

- Non t’inquiètes, je dois me faire des films ! J’te fais confiance vieux, si tu penses que y’a rien, c’est que le petit doit se débrouiller comme il faut !

Il acquiesça pour lui-même et chassa quelque peu cette histoire de son esprit. Les deux hommes continuèrent de papoter comme si ça faisait 10 ans qu’ils s’étaient pas vus. Pire que des gonzesses parfois, c’est vrai ! Nathan pouffa de rire dans son café quand il entendit la remarque de Loulou à propos de leur pote Jacky. C’est vrai que le pauvre vieux avait pas inventé l’eau chaude… Un vrai gars du bled quoi, un enfant du pays, dans un de ces coins du Pays de Galles où ton oncle pouvait être aussi ton cousin. Mais ça, ça n’avait pas d’importance, tout le monde ne gardait en tête que les soirées mémorables où tout le monde finissait avec une angine carabinée parce qu’ils s’étaient baignés à poil dans la rivière.

Lorsqu’on se pote se mit à lui parler de Logan, Nathan dégaina sa tête de blasé. Ce n’est pas tant que ça le dérangeait d’entendre son pote décrire des hommes de sexe masculin comme s’il s’agissait de potentiels coups d’un soir. Tant qu’il restait soft, c’était encore supportable. Mais le brun pouvait difficilement partager son opinion sur des trucs du genre « mate ses fesses à lui, putain c’est une vraie bombe sexuelle ». Se penchant à son tour vers Louison, le regard hyper sérieux comme jamais, Nathan posa sa main sur l’épaule de son pote, le regardant droit dans les yeux, prêt à lui faire la révélation du siècle.

- Louison… Je suis hétérosexuel.

Le jeune homme garda son sérieux pendant environ 20 secondes, puis reparti s’étaler dans sa chaise, un sourire amusé. Quelle gueule il tirait le Louison ! Nathan avait l’impression de l’avoir insulté ! Son pote se mit à remuer sur sa chaise, en fronçant les sourcils.

- Maiiiis d’accord, j’te le concède, il est pas mal. J’veux dire, il est viril et tout, c’est un bonhomme !

Nathan n’est pas si macho que ça, au point de ne pas reconnaitre un bel homme d’un laideron. Après tout, c’était pareil pour les meufs. Reposant sa tasse de café désormais vide, Nathan hocha la tête à la demande implicite de son bro.

- Ouais ouais mec, je serais présent, t’en fais pas ! On ira choper de la donzelle, ça sera marrant ! OUI et du mâle ! ajouta-t-il en voyant le regard à la fois réprobateur et lubrique de son pote.

Le brun s’étira sur sa chaise, la faisant dangereusement basculer en arrière. Du coin de l’œil, il regardait les clients à la mine fatiguée entrer dans le bar, et il poussa un long soupir. Bon, il fallait bien mettre du beurre dans les épinards comme dirait l’autre !

- M’en parle pas vieux, va falloir retourner aux charbons ! Enfin, entre ça et surveiller des mioches boutonneux toute la journée, j’sais pas trop c’que je préfèrais !

Se levant d’un bond, il donna un coup de coude gentillet sur l’épaule de Loulou et se dirigea vers le bar pour prendre vite fait les commandes et servir les clients. Ils avaient tous trop la tête dans le cul pour lui faire une quelconque remarque sur le temps qu’il mettait à la servir, et ça, c’était plutôt agréable. Profitant d’un moment de répit, il se dirigea vers Louison qui était sur le départ, galérant pour enfiler son manteau.

- Mec, t’es en train d’essayer de le mettre à l’envers… t’es vraiment un blaireau parfois tu le sais ?

Louison lui balança une insulte bien gratinée, ce qui fit sourire Nathan. Tous les « connards » et autre « trou du cul » n’étaient que des mots d’amour qu’ils se jetaient à la tronche avec toute l’affection dont ils étaient capables. Les deux amis papotèrent encore un peu, jusqu’à ce que le gallois fût rappelé à l’ordre par un client qui devait être un croisement entre un troll et un pitbull. Après un check bien viril et une accolade hyper masculine avec Louison, le brun jeta son torchon par-dessus son épaule et retourna prendre racine derrière son bar.
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