Je posais mes coudes sur la fenêtre, et regardais la lune monter petit à petit. Parfois, je m’amusais à fermer les yeux et à compter jusqu’à 100, puis les réouvrir pour voir à quel point à la lune avait progressé dans son parcours autour de la terre.
Comme à mon habitude, j’allumais un cigarette sans me soucier qu’un professeur passe ou un employé. Le week-end, chacun fait ce qu’il veut, et personne ne se dit qu’il va venir à la tour d’astronomie à 22h00. Qui irait faire quelque chose ici à cette heure précise? Enfin certes, il m’était déjà arrivé de rebrousser chemin en voyant un couple s’embrasser à l’endroit où je me tiens dans les mêmes heures. Je tiens à le dire, ça n’est arrivé que deux fois.
Il faisait froid et j’étais bien contente d’avoir pris ma veste d’hiver pour surmonter la température. Etant frileuse, il me suffit d’une petite brise pour avoir la chaire de poule et une envie de me blottir au coin d’une cheminée. Mais ici, c’était agréable d’y rester, alors je prenais les précautions nécessaires pour résister au froid.
Nous étions samedi soir, et j’avais passé la journée à me tourner les pousses dans la salle commune des Serpentards. Je n’avais rien eu à faire, car vendredi j’avais déjà réalisé tous les devoirs demandés, en prenant bien soin de m’appliquer avec ma plume.
Alors je suis venue là dès que possible. Cela faisait maintenant une heure que j’y étais, seule. Même si les week-end ne sont jamais plus précipités que dans la semaine, ça faisait du bien de ne plus voir toutes ces têtes, tous ces bruits, tous ces cours à réviser pour ces foutus ASPICS.
Transportée dans mes pensées, je ne m’étais même pas rendue compte que j’étais en train de fumer le filtre de ma cigarette. Reprenant mes idées au claire, je laissais tomber le mégot de la fenêtre et le regardais tomber indéfiniment, jusqu’à ce que même la lumière de la nuit ne puisse plus me le montrer. Alors je remontais ma tête et commença à marcher dans la tour, tout en jouant de mes mains avec mon briquet.
Evidemment, je suis bien connu pour être adroite. Si bien connue que je fis tomber mon briquet dans un coin que la lune n’éclairait pas.
- Lumos, lançais-je avec ma baguette, lassée de mes mains-gruyère.
Je le ramassait vite et après un « nox » qui éteignit la lumière, je pris la précaution de ranger le seul briquet qui me restait dans ma poche bien à l’abri de mes mains maladroites.
Je revins ensuite près de la fenêtre, m’assis en tailleurs près d’elle et relevais la tête pour admirer les étoiles. Quand je me rendis compte que cela me faisait mal au cou, m’allongeais en me servant de mes mains superposées comme coussin, et en fléchissant légèrement les jambes. Bon, j’étais totalement allongée par terre comme les sans-abri que l’ont voit dans Londres, mais je les comprenait en dépit de cette position plutôt confortable. Alors je restais comme ça
Dernière édition par Athena B. Flint le Mar 12 Mai - 0:09, édité 1 fois
On était le weekend. Toute l’après-midi, je l’avais passée à travailler sur mon Quidditch. Je n’avais pas très bien joué à l’entrainement et je devais m’améliorer si je voulais rester dans l’équipe. Par contre pour ce qui était de la matinée, j’avais travaillé mes devoirs qui étaient à rendre pour bientôt. Je galérais comme pas possible. J’avais caché ce détail à Lumen, pour prouver à moi-même que je pouvais me débrouiller sans elle. J’adorai sa présence mais j’avais du mal à me concentrer sérieusement lorsqu’elle était présente. Et dire que la semaine prochaine c’était le bal. J’avais réussi à l’inviter rapidement, mais j’avais galéré à la trouver pour lui demander. Enfin elle était ma cavalière au moins. Demain je comptais aller chercher ma tenue pour le bal. Je n’avais pas vraiment d’idée sur quoi mettre. A ce que je savais c’était un bal d’anniversaire. Donc qui disait bal, disait musique, et qui disait musique, disait musicien. L’idée de profiter de cette petite soirée pour jouer un morceau m’amusait un peu. Soit le professeur de sortilège allait apprécier soit il me ferait perdre des points et me donnerait des heures de colles. Honnêtement je n’étais pas à ça près. Si cela me permettait de jouer un morceau.
Une fois dans la salle commune, après le repas dans la grande salle je m’étirais tranquillement. Il faisait bon et la cheminée fonctionnait parfaitement bien. Je faisais quelques notes avec ma guitare, lorsque j’entendais les autres Gryffondors râlaient en espérant que je n’allais pas jouer toute la nuit, car il y en avait qui voulait dormir. Je n’écoutais pas les remarques qu’ils faisaient et continuais à jouer tranquillement. Vers vingt-et-une heure trente, je vis le ciel qui était très dégagé et plein d’étoiles dans le ciel. La vue devait être magnifique de la tour d’Astronomie. Je me rappelais que le weekend Athéna allait parfois à la tour d’Astronomie pour y fumer et profiter de la vue. Je me demandais si elle allait être là ce soir. Au pire pourquoi pas y aller et j'allais bien voir si elle était là ou non. Si oui ben on parlerait je pense, après si elle n’était pas là je profiterais de la vue. D’un pas décidé je me dirigeais vers la tour d’astronomie, tout en faisant attention de ne pas tomber sur un professeur, bien qu’il n’y en avait quasiment pas qu’il passait le samedi soir. Je montais les escaliers et entrais discrètement dans cette tour. La lumière de la lune éclairait légèrement la salle et je voyais le ciel. Je regardais autour de moi et ne vis personne. Bon et bien Athéna n’était pas venue. J’avançais vers la fenêtre en regardant le ciel et d’un coup je la vis à terre entrain de regarder le ciel. Je m’approchais discrètement et je lui disais :
- Alors la vue est belle ?
Je m’étais positionné non loin d’elle, dans son champ de vision après ma phrase. Je souriais vue que je lui avais légèrement fait peur. Elle était bien positionnée pour regarder le ciel étoilé. Cela devait être reposant, mais je préférais rester debout pour le moment et je lui tendais la main pour l’aider à se relever :
- Pardon de t’avoir fait peur mais tu aurais du voir ta tête c’était assez amusant.
Par contre je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit aussi légère. Quand je la relevais, je la sentis partir. J’avais tiré un peu trop fort et résultat elle se retrouva contre moi. Je rougissais légèrement et m’écartais assez rapidement en bafouant :
- Dé…. Désolé….. Je n’ai pas senti ma force. Je voulais juste te relever rien de plus. Ça va sinon ?
J’étais fort gêné mais c’était normal je pense, non ? Qui ne le serait pas à ma place ? Il fallait changer de sujet…. Sauf que j’attendis avant de changer de sujet :
Je tressautai et vis Barry. Quelle idée de me faire peur! Je me redressais et fis mine de m'essuyer les mains pour m'occuper la tête et faire redescendre toute l'adrénaline qui était montée en moi. Après ça, il me tendit la main pour m'inviter à me lever tout en s'excusant de m'avoir fait peur. Mais il précisa quand même que ça valait le coup, sacré Barry.
J'attrapais sa main, mais il me releva beaucoup trop fort, aussi je viens me fracasser contre sa poitrine. Dans un mouvement de recule un peu affolé, je le vis gêné, ses pommettes ayant virées au rose. Il s'excusa, mais moi je me mis à rire. Cette situation était aussi ridicule que gênante.
- Moi je suis sûre que tout au contraire, c'était fait exprès pour montrer ta force, aller avoue Barry! Lançais-je afin de détendre l'atmosphère.
Malgré cela il semblait toujours embarrassé, et il changea lui-même de sujet.
- Et oui, c'est mon fameux sanctuaire! M'exclamais-je. C'est beau hein, regarde par la fenêtre et penche-toi, j'espère que tu n'as pas peur de la hauteur.
J’avais dis cela pour le provoquer un peu. Je voulais voir si il se surestimait ou non, et ça ne m’aurait pas étonné ! Et puis au fond, je ne savais que peu de choses sur lui, et Barry de même envers moi.
La disposition des ailes de l'école et le noir donnait l'impression qu'il y avait un vide sans fin sous cette ouverture. Je l'invitais ensuite à relever la tête pour voir l'immensité de l'infini.
- C'est beau, n'est-ce pas? Lançais-je nonchalamment.
Je retournais m'assoir par terre, là où Barry m'avait trouvé en arrivant tout en affichant un visage joyeux.
- Bon alors, parle moi de toi ! Il faut se rendre à l'évidence que j'en sais peu sur notre cher Barry Brown!
Lui fis-je remarquer sans gêne. Il devait profiter de l'intérêt que je portais sur lui, ça n'arrivait que trop peu dans mon infime cercle social. Mais Barry m'intéressait réellement, j'avais envie de le connaître plus que ça ne m'était jamais arrivé.
Athéna n’avait pas l’air surprise de la situation, elle semblait même s’en amuser. La verte et argent alla même à faire une blague sur le fait que je voulais lui montrer ma force et que c’était pour cela que j’avais fait exprès. Mes joues rougissaient encore plus et je commençais à changer de sujet de conversation assez rapidement. Elle ne sembla pas s’offusquer et me répondit d’un air enjoué que oui c’était bien son petit jardin secret. Elle alla même à me provoquer en me laçant que je ne devais pas avoir peur du vide. Je souris derrière cette petite phrase. Ah on la jouait comme ça ? Je m’approchais du rebord de la tour. En tournant la tête vers elle je lui fis un clin d’œil et je m’agrippais à la barre avant de faire un bond de l’autre côté de la petite palissade me retrouvant du côté du vide. Il y avait encore un rebord, fin mais où on pouvait s’appuyer. J’avais gardé mes mains sur le barreau par précaution. Je tournais la tête vers le sol qui était vraiment sombre. Puis je remontais assez vite de l’autre côté. Je ne voulais pas m’écraser au sol, non plus. Une fois du bon côté je fis à Athéna :
- En tant que joueur de Quidditch je n’ai pas à avoir peur du vide.
Je ne savais pas si je lui avais flanquée la frousse ou si elle me trouvait totalement cinglé. Les deux probablement. Après ce petit acte de pure folie, je commençais à regarder les ombres noires de la nuit au sol. Poudlard semblait totalement sombre et j’avais l’impression qu’il n’y avait pas de fin dans ce gouffre obscur. Athéna me proposa de lever la tête et elle me donna son point de vue sur la beauté du ciel. Les nuages étaient dégagés, et le ciel était totalement rempli d’étoile. Je n’avais jamais vu un ciel comme celui-ci. Surtout à New-York. Un ciel étoilé ? Avec toute la pollution ça ne risquait pas d’arriver. Je continuais de regarder le ciel et répondit d’une voix rêveur :
- Et oui. C’est tout simplement magique. J’aimerai voler avec mon balais jusqu’aux étoiles.
Je continuais à regarder le ciel, et me tournais vers Athéna qui c’était positionnais sur le sol comme lorsque je l’avais vu quand j’étais arrivé. Elle arborait un sourire joyeux et elle commença à me demander de parler de moi, car elle ne savait pas grand-chose. Je m’appuyais contre le rebord et croisait les bras en la regardant. Elle semblait porter une grande curiosité à mon égard. Je ne savais pas trop comment le prendre mais j’allais répondre à son intérêt et ce dès maintenant :
- C’est vrai mais je ne connais rien de toi non plus. A part que tu t’appelles Athéna que tu es en dernière année à Serpentard, la cigarette et ton ami et tu aimes le Rock. J’ai fais un sans faute ?
Je souriais en la regardant. J’avais assez vite retenue la petit Théna. Il fallait dire qu’elle avait de suite capté mon attention à me parler d’ACDC. Je repris la parole après sa réponse et lui demandais :
- Je te propose de se poser une question chacun son tour. Comme ça on en sait plus sur chacun. C’est moi qui commence. Alors laisse-moi réfléchir…… ça fait longtemps que tu écoutes du Rock ?
Sans dire un mot, le Gryffondor chevaucha l’ouverture et se retrouvera dans le vide, accroché au bord de la fenêtre. Je le regardais, hébétée par la tournure que prenait la situation. Il fallait s’y attendre avec lui, il était vraiment ce genre de personne qui aime montrer ce qu’il sait faire.
Barry m’apprit qu’il était un membre de l’équipe de Quidditch. Ne participant jamais aux matchs car ce sport ne m’intéressait guère, je ne pouvais en aucun cas être au courant. Il repassa de l’autre côté du châssis, et je me sentais à la fois soulagée et amusée. Même si je n’avais pas peur du vide, je n’étais pas prête de faire un acte pareil !
Mon nouvel ami semblait apprécier autant la vue que moi, ce qui me réjouit. Il se tourna ensuite vers moi pour me signaler qu’il savait aussi très peu sur moi. Il n’avait pas tord.
- C’est vrai, commençais-je, mais je n’ai pas l’habitude de raconter ma vie alors je suis un peu réserviste ! En tout cas, c’est un sans faute je te le confirme, tu as bonne mémoire !
Il me sourit alors. Si il y avait bien une chose qu’on ne pouvait pas nier chez Barry, c’est qu’il a un beau sourire, qui donne envie d’en esquisser un en retour. Ce que je fis.
Le rouge et doré me proposa de faire un question réponse chacun son tour. J’acquiesçais, ça pourrait être amusant. Il poursuivit directement en me demandant si j’aimais écouter du rock depuis longtemps. J’y réfléchis un petit laps de temps avant de répondre.
Je dirais que ça fait trois ans environ. Donc longtemps, ça dépend notre notion du temps! Pour moi, c’est assez récent.
Je réfléchis à mon tour à une question à lui poser ensuite.
- A mon tour! Imposais-je. Dis moi ce que tu détestes le plus manger !
Ma question n’avait aucun intérêt, et c’est pour cela que je l’avais choisis, mes meilleures questions viendrait après.
J’écoutais Athéna me répondre. J’avais les bras croisés et la regardais. Quand je la regardais plus attentivement je remarquais qu’elle était assez jolie… non pas assez. En fait elle était très jolie. Je trouvais que sa chevelure blonde lui faisait parfaitement ressortir ses yeux. Mais je m’égarais. Reportant mon attention sur les dires d’Athéna, elle me raconta qu’elle n’était pas du genre à raconter sa vie. C’était même le contraire. Et bien ça risquait d’être difficile d’en savoir plus sur elle alors. Mais elle me félicita de ma réponse sans erreur sur ce qu’elle m’avait raconté sur elle, j’avais souri en lui parlant et elle avait fait de même. Passant une main derrière mes cheveux et souriant toujours je lui répondais :
- Tant mieux alors. Parce que j’avoue, j’avais un peu peur de faire une gaffe et que tu fasses la moue. Mais ce n’est pas le cas. Par contre dire que j’ai une bonne mémoire tu t’avances un peu Théna. Enfin bref je divague. Vague !
Je venais de me rendre compte que j’avais fait une blague complètement pourris. Je mis ma main sur mes yeux et secouais la tête de droite à gauche avant de reprendre d’un air désolé en enchainant quasiment direct :
- Je suis désolé. C’est sorti tout seul et je ne sais pas ce qui m’a prit. C’est nul je sais.
Et bien j’étais servi. Au début je l’avais tiré trop fort vers moi et ensuite je lui sortais un jeu de mot plus que pourri. Si le ridicule tuait, je serai déjà mort deux fois en moins de dix minutes. Après cette petite… non grosse blague pourris. Je lui proposais de faire des questions à tour de rôle. Et je commençais direct en lui demandant ce qui nous avait fait nous connaître… le Rock. Je voulais savoir si c’était récent ou non. Et en fait ça l’était assez. Je trouvais ça intéressant qu’elle aimait la musique Rock et qu’elle soit si je puis m’exprimer ainsi, encore une nouvelle ou plutôt une bleue du Rock. J’allais pouvoir lui étendre sa culture musicale. Souriant je lui répondais :
- Oui ça dépend. Trois ans c’est un peu récent, mais tu commences à ne pas être surprise. Mais on a tous était dans le récent. Par contre ne t’en fais pas avec moi tu vas vite étendre ta culture musicale. Tu verras que le Rock n’aura plus de secret pour toi.
Je terminais ma phrase par un clin d’œil et reprit contenance. Quand on parlait musique je m’emportais et parlait beaucoup avec mes mains. En parlant j’avais légèrement bougeait et j’avais finis ma phrase en faisant un peu comme si je jouais de la guitare. Reprenant contenance je me mis droit et vis Athéna réfléchir. Puis d’un coup elle s’exclama que c’était son tour et elle me demanda ce que je détestais manger. Je me mis à réfléchir et je ne savais pas quoi répondre. Il y avait tellement de truc. Soupirant je m’assis en face d’elle et lui répondais :
- Tu ne pouvais pas choisir autre chose ? Non parce que là on en a jusqu’à demain soir. Mais je vais faire court. Je déteste manger les légumes, sauf la salade. Me demande pas pourquoi je ne sais pas. Et pour j’ai horreur de la gelé. Et aussi ne me donne jamais de lait, sauf si tu veux me voir vomir.
J’avais vraiment donné ce que je détestais le plus manger. Ça pouvait être bizarre mais j’en avais plusieurs. Je voyais le paquet de cigarette d’Athéna dans la poche et je ne pu m’empêcher de demander :
- Tu fumes depuis combien de temps et combien niveau fréquence ? Parce que je vois que tu enfiles clope sur clope parfois et je me demandais. Enfin ce n’est pas ma vraie question. Ma vraie question est est-ce que tu as des frères et sœur ?
Je ne savais pas vraiment quoi demander et j’ai préféré poser une question facile, simple, voir même stupide si on pouvait dire. Je m’allongeais sur le sol et m’étirait de tout mes membres, faisant craquer au passage mes doigts, dos, ainsi que la tête. C’était mon moyen de me détendre. Parfois le bruit dérangeait les gens alors quand je me redressais et fis face à elle je lui répondais :
- Désolé si le bruit t’as dérangé mais ça me détend. J’espère que tu ne trouves pas ça trop dégueulasse.
Oui parce que certaine personne trouvait ça dégueulasse que je craquais mes os. Mais merde à la fin. J’ai le droit de faire ce que je veux, non ?
Toujours aussi gaffeur, le brun sortit une blague assez plate. Le plus drôle, c’est qu’il se rendit lui-même compte de sa bourde et quand il s’en excusa, je me mis a pouffer.
- Franchement tu excelles dans le métier de blagueur, ironisais-je, et ce sont le blagues les plus nulles qui me font le plus rire!
Après lui avoir dis que j’écoutais du rock depuis trois ans, il me répondis qu’avec lui, j’étendrais ma culture dans ce domaine et que bientôt, ce style musical n’aurait plus de secret pour moi. J’haussais alors un sourcils et lui souris avant de lui demander :
- Ça va, les chevilles ?
Barry s’assit ensuite en face de moi et m’expliqua succinctement ce qu’il détestait manger. J’ouvris grand les yeux comme si j’avais eu l’illumination.
- Moi aussi je peux pas boire de lait ! M’exclamais-je en jettant mes bras en l’air. Mais moi c’est plus car je trouve ça dégoutant.
J’avais un autre point commun avec le Gryffondor, même si il était petit c’était agréable de constater que quelqu’un sur terre pouvait me ressembler. Barry me demanda ensuite si je fumais beaucoup pour finalement me dire que sa vraie question était savoir si j’avais des frères et soeurs. Je n’avais jamais réellement réfléchis au nombre de cigarettes que je pouvais fumer dans la journée. Assez pour me bousiller doucement les poumons, mais je suis loin d’un paquet par jour.
- Après réflexion … Je dirais environ sept dans la journée. Mais ça dépend ça peut changer selon les évènements !
Je pris une petite pause pour répondre à sa réelle question, puis je lui lançais platement dans sourire :
- Je n’ai ni frère ni soeur.
Je ne mis pas longtemps à réfléchir à la question que je souhaitais lui poser, car j’avais déjà un bonne idée derrière la tête. Entre temps, Barry s’allongea complètement et fis craquer ses articulations. Cela me fit quelques petits frissons et il me demanda si cela me dérangeait.
- Non ça va, dis-je, j’aime bien le faire le matin en me réveillant même si le bruit que ça provoque me fout des frissons. Un peu comme le bruit de la craie sur le tableau, c’est terrible.
Je pris ensuite la décision de m’allonger à côté de lui, en tournant ma tête vers lui.
- Bon, et si tu me racontais le pire évènement qu’il te soit arrivé dans ta vie?
Puis, tout en gardant l'oreille attentive, je pris un cigarette et l'allumais en prenant précaution de ne pas me brûler.
Athéna se mit à rire à ma blague. Enfin plus exactement quand je m’excusais de l’avoir faite. Elle m’annonça comme quoi elle rigolait surtout aux blagues les plus nuls. Cela me fit sortir un sourire. Elle avait le don de faire rire et avoir le sourire cette verte et argent. Je lui posais comme question depuis combien de temps elle écoutait du Rock. Sa réponse fut récemment, et je lui répondais que grâce à moi la musique Rock n’aura pu aucune surprise pour elle. Je la vis me regarder un peu agacée et me demander si mes chevilles ça allait. Je me mis à rire suite à sa phrase, car elle avait raison, je commençais à avoir la grosse tête ou les chevilles qui enflent, comme vous le voulez. Je lui répondais après mon petit rire :
- C’est vrai que je m’emporte un peu trop, mais je pense pouvoir remplir ta culture musicale sur le Rock.
Je m’étais ensuite assis pour lui dire tout ce que je n’aimais pas manger. Ou tout du moins une partie. Quand je parlais du fait que je ne pouvais pas boire de lait je la vis avoir un grand sourire et me répondre qu’elle aussi n’arrivait pas à le boire, car elle trouvait ça dégoutant. Je souriais avant de lui répondre :
- Dans ce cas on est deux. Rien que l’odeur je trouve ça écœurant et j’ai envie de vomir. Pourtant ce n'est pas de l’allergie. Mais je ne le supporte pas. C’est assez étrange, n’est-ce pas ?
Je la regardais toujours et peu de temps après cela, je commençais à lui demander si elle fumait beaucoup. Une question qui pouvait avoir l’air stupide certes, mais qui pour moi avait une légère importance, bien que je lui demandais plus si elle avait des frères ou sœurs. Je ne connaissais rien d’elle, donc il fallait bien commencer quelque part. Elle me répondit d’ailleurs qu’elle fumait environ sept cigarettes par jours en générale, ou que ça dépendait de son humeur. Je la vis ne pas me répondre directement. Je ne savais pas si je devais attendre ou non, mais je préférais quand même attendre. Puis d’un pâle sourire elle me répondit qu’elle n’en avait pas. Je répondis à son sourire par un autre en coin compatissant. Puis je lui répondis :
- Moi non plus. Nous sommes tout deux des enfants uniques. C’est vrai que ça peut poser quelques petits problèmes, mais je trouve qu’il faut avancer et ne pas s’embêter avec ça.
Je m’étais ensuite allongé au sol et avait fait craquer mes os. Je m’étais ensuite excusé auprès d’Athéna pour savoir si cela la gênée ou non. De ce qu’elle me répondit, elle le faisait aussi au matin, mais que ça lui donnait des frissons. Quand elle compara le bruit des os à celui d’une craie sur un tableau je sentis un frisson me parcourir et je ne pu que répondre :
- Je comprends tout à fait ce que tu veux dire par là. Le bruit est juste affreux. Même si moi le bruit de mes os ne me fait plus grand-chose.
Je la vis s’allonger à côté de moi et allumer une cigarette en me demandant ce qu’était le pire drame de ma vie. Je la regardais ou plutôt je fixai le vide en la regardant, faisant passer tous mes souvenirs un à un, bien que je savais pertinemment qu’elle souvenir était le pire qui m’était arrivé. Mon visage devait s’être assombri probablement. Allais-je lui répondre la vérité, alors que je lui avais dit au début que je m’en souciais que peu ? Je ne savais pas vraiment. Athéna semblait quelqu’un en qui on pouvait avoir confiance. Dans un souffle, presque un murmure je pris la parole et prononça ma première phrase suivit d’un long blanc avant de reprendre :
- L’absence de ma mère. Je t’avais dis que je n’avais que peu de souvenir d’elle. C’était vrai. Mais ce qu’il y a c’est que c’était le début de la décadence de mon père qui c’est mis à boire et devenir un alcoolique. Et quatre ans après la mort de ma mère je suis allé chez ma tante, mon père avait peur pour moi et avait décidé que cela serait mieux pour moi. Alors j’ai du partir. Je ne voulais pas, mais il m’a forcé. Je dirai que je n’ai pas à me plaindre, ce n’est pas un événement très dramatique certains diront, mais c’est la chose qui m’a le plus blessé et qui me blesse encore.
Je sentais que mes yeux c’étaient légèrement remplis de larmes. Passant ma main sur mes yeux je secouais la tête et chassais ces larmes naissantes. Je devais reprendre contenance. Je n’étais pas là pour m’apitoyer sur mon sort. Faisant un sourire simple à Athéna je lui demandais :
Je sentais aussitôt que Barry n’étais pas très à l’aise. Ma question lui avait sans doute fait surgir certains sentiments qui n’étaient pas les bienvenus dans notre conversation. Je me mis à culpabiliser en voyant ses yeux remplies de larmes naissantes qu’il s’empêcha pourtant de faire disparaitre. Barry avait ce visage rayonnant qui n’aurait jamais pu me faire penser qu’il pouvait avoir une triste vie, et de triste émotions. Pour moi, c’est un garçon joyeux et maladroit, pas quelqu’un qui peut avoir ses coups de déprime. Mais le Gryffondor était humain, et c’est quand il sourit que je décidais de faire un geste stupide. Je lui pris la main.
Réellement, je regrettais cet acte, je me sentais un peu ridicule mais en me demandant ma plus grande peur, je pu penser à autre chose. J’essaierais de retirer ma main tout doucement au moins.
Tirant une latte sur ma cigarette qui manqua de s’éteindre, je ne mis pas longtemps à réfléchir.
- En d’autres termes, mon épouvantard ressemble à une grande boite noire qui s’approche vers moi. Je suis terrorisée par les espaces confinés. Je ne sais même pas d’où ça m’est venu. Mais je ne peux pas faire face à une pièce sans lumière. Même dans les dortoirs, je m’assoupis avec une bougie à côté de mon lit, sans quoi je ne peux pas rester calme.
Je pris une légère inspiration. Rien qu’y penser me paralyse. Repensant vivement à l’énorme confidence que m’avait faite Barry, je décidais de me confier aussi. Sauf que je ne savais pas par où commencer, entre parler de mon père interné dans un hôpital psychiatrique et mon amie défunte Emilia. Rapidement, je fis le choix qui me semblait le plus facile à assimiler pour mon ami. Je pris une dernière bouffée de cigarette.
- Tu sais, c’est pas facile pour moi d’en parler, mais j’étais très amie avec deux Serpentard: Emilia et Allen. Un jour, Emilia est morte et Allen en a tellement été détruit qu’il ne m’a jamais reparlé après cet accident. Ils étaient mes seuls amis, et je l’ai avais perdu. Mais on s’y fait, à l’absence de quelqu’un de cher.
En réalité, cette partie que je venais de lui épancher me laissa de glace. Je n’avais ni envie de pleurer ni de sauter de joie. C’était un évènement qui m’avait tellement touché qu’elle m’avait renforcé.
Je m’assis brusquement, tout en restant proche de Barry mais assez loin pour pouvoir retirer ma main. Arrachant la dernière taffe à mon restant de cigarette qui s’était plus consumé que ce que j’avais fumé, je lui souris. Il y avait quelque chose qu’il fallait s’avouer, mais Barry était aussi beau quand il souriait que quand il avait un regard plus sérieux.
- Tu as une jolie Gryffondor dans le collimateur par hasard?
C'est vrai, cela m'intriguais pas mal. Puis, autant avait-il déjà quelqu'un mais il ne m'en aurait jamais parlé. C'était quand même assez bien d'en être informée.
Lorsque j’eu fini mon petit récit et que j’avais souris je sentis une présence chaude et apaisante au niveau de ma main. Du coin de l’œil je regardais et vis que c’était la main d’Athéna qui me la tenait. Je sentis mes joues rosirent légèrement, bien que je savais que c’était un acte purement amicale et de compassion. J’avais l’impression qu’elle serait souvent là pour me soutenir ou m’aider quand j’aurai besoin. C’était rare de nos jours les gens comme cela. Je la vis prendre une latte de sa cigarette avant de me répondre, toujours la main qui me tenait la mienne. Elle commença à me parler de sa peur et je la sentais se raidir légèrement en expliquant sa peur du noir ou de la claustrophobie, je ne savais pas vraiment. Je me sentais gêné de lui avoir demandé cela. Elle termina par expliquer que c’était vraiment la peur du noir qui l’inquiétait. Je sentais que ça devait la gênée car elle ne disait pas grand-chose après. Je lui serrais la main et lui répondais d’une voix douce et amicale :
- On a tous une peur. Parfois on dit de l’accepter nous fait avancer. Mais je ne suis pas d’accord je trouve. Moi mon épouvantard c’est que mon père meurt. Je me sens un peu responsable de lui et j’ai peur qu’il lui arrive quelque chose pendant que je suis ici en Angleterre. Enfin je me dis que je vais tenter de le retrouver une fois mes études terminées, ou que je me fasse expulsé de Poudlard avec toute les bêtises que je fais.
J’eu un léger rire pour tenter de détendre l’atmosphère. Un peu plus tard, Athéna commença à me parler de la mort d’un de ses camarades. Elle m’annonça que ce n’était pas facile pour elle d’en parler et que c’était une de ses deux amis avec qui elle était tout le temps. Malheureusement elle ne parlait plus à l’autre qui s’était recroquevillé sur lui-même. Elle termina sa phrase sur le fait qu’on s’y faisait à l’absence de quelqu’un qui nous était cher. Je la regardais et ne vit aucun signe de tristesse ni de quoique se soit. Elle était assez froide. Je lui souriais et répondis :
- Je suis désolé de la mort de ta camarade. Ça n’a pas du être facile de se retrouver seule comme ça du jour au lendemain. En tout cas je suis fier que tu te sois confiée à moi. Ça prouve qu’on peut se faire confiance mutuellement. Et si tu as besoin de quoi que se soit, il suffit simplement de m’appeler.
Je pensais chacune des phrases et chacun des mots que j’avais employé. J’étais touché qu’Athéna c’était confiée à moi. Je ne m’attendais vraiment pas à cela. Par contre je la surpris à ce qu’elle se redresse brusquement et s’assoit non loin de moi, mais la main retiré. Je n’y voyais aucun problème. Elle finissait sa cigarette, puis elle me regarda avec un joli sourire. Je la fixais et lui rendais son sourire quand elle me posa une question qui me fit hausser un sourcil. De quoi me parlait-elle ? Avoir quelqu’un dans le collimateur signifiait que l’on n’aimait pas quelqu’un ou tout du moins qu’on ne pouvait pas vraiment la supporter. Qu’est-ce que cela avait à avoir avec une jolie jeune fille ? Je regardais étrangement Athéna et lui répondit :
- Dans le collimateur ? Euh….. C’est vrai qu’il y a bien des gens que je ne peux pas sentir, mais une fille en particulier ? Je dirai probablement la stupide Faye Black. Toujours à être une vraie garce. Tiens l’autre jour je jouais un petit air de Rock dans la salle commune vers minuit. Et bien figure toi qu’elle est descendu de son dortoir et elle m’a carrément pétrifié sur place pour m’empêcher de jouer. Celle là alors je la retiens !
Peu de temps après ma phrase j’entendis comme des pas venir de l’escalier. Mince ! Un préfet ou un professeur. Je pris ma baguette et fis un accio balai. Il fallait être rapide. Je fis un signe de silence à Athéna et lui dis dans un murmure :
- Tu entends ? ça doit être un prof ou un préfet. Il va falloir déguerpir au plus vite si on ne veut pas se faire avoir.
Je commençais à me diriger vers la fenêtre et vis que mon balai arrivait au loin. Il fallait attendre encore une dizaine de seconde, sauf que la troisième personne risquait d’arriver très vite. Je fis signe à Athéna de venir près de moi. Une fois qu’elle le fut, je lui demandais :
- Est-ce que tu as confiance en moi ? Parce que ça risque de ne pas être une partie de plaisir.
J’attendais sa réponse. Le temps jouait en notre défaveur. Une fois la réponse d’Athéna donné je vis mon balai arriver et se poser devant nous. J’installais Athéna comme il le fallait et me mis en position. Puis dans un élan donné par un coup de pied je lui dis :
- Accroche-toi !
Et d’un coup nous nous envolâmes dans le noir de la nuit. Après cinq minutes de vols. Je déposais Athéna sur le sol devant la porte principale du parc. Il n’y avait encore aucuns professeurs aux alentours. Je lui fis un sourire désolé avant de lui dire :
- Désolé pour ce petit exercice de haut vol. Ce n’était pas prévu au programme. Mais en tout cas j’espère que l’on se reverra très vite au bal pour l’anniversaire du professeur Avery. En tout cas ça m’a fait plaisir de te parler. Ton endroit est vraiment très reposant. J’irai peut-être faire quelques tours une fois ou deux. Par contre je ne sais pas si ça te gênerai de me passer une cigarette. Sait-on jamais, je commencerai peut-être. Mais promis je ne te taxerais pas à chaque fois.
J’affichais un sourire sympathique à Athéna. C’était une bonne soirée que j’avais passé. Bientôt le bal du professeur Avery. Cela promettait d’être riche en émotions. Si seulement je savais comment cela risquais de se passer. D’un sourire amical je lui dis :
- Bon sur ce je vais y aller moi. Attention aux professeurs et aux préfets. A très vite B.T.
Puis je me mis à m’envoler tranquillement en direction du lac pour peaufiner mon travail.
- Ce n’est pas grave, et je m’y suis faite. Après tout j’ai toujours eu des tendances solitaire.
J’esquissais un large sourire, avant de lui dire :
- Oui, tu peux avoir confiance en moi.
Peu après, sa réponse à ma question concernant si il avait quelqu’un en vue me fit rire car ce n’étais absolument pas ce à quoi je m’attendais comme réponse. Je me sentais mal à l’aise de ce fait, alors je décidais de mimer la satisfaction de sa riposte. En tout cas, cette Faye Black qui provoquait une certaine haine chez Barry semblait vraiment garce à la façon dont il la décrivait. J’essayais malgré ses critiques de rester impartiale. Je ne la connaissais pas après tout.
Mais à peine avais-je voulus lui répondre que nous fûmes interrompus par des échos de pas. Un professeur, un préfet, un élève simplement? Je n’en avais aucune idée mais ces bruits avaient alertés Barry qui après un signe pour m’ordonner le silence me conseilla vivement de quitter la tour d’astronomie. J’acquiesçais de la tête et me levais. Le Gryffondor semblait sous pression, à tel point qu’une montée d’adrénaline montait en moi, et je commençais à me poser des tonnes de questions pour savoir comment on allait se sortir de là. Au pire, je connaissais certains sortilège de confusion qui pourrait nous cacher. Pourtant je vis le brun se diriger d’un pas décidé vers les grandes fenêtres de la tour, là où l’on pouvait voir les étoiles mais aussi… Le vide. Que voulait-il faire là, sauter? Il était complètement dingue.
Il me fit signe de le rejoindre et je me dirigeais vers lui aussi discrètement que possible. Barry me demanda rapidement si j’avais assez confiance en lui pour faire quelque chose qui apparement n’allait pas être très agréable. C’est certain qu’entre sauter de la tour pour m’écraser au sol et me faire griller par un professeur, le choix était vite fait pour moi : Je veux vivre !
- Et bien, tant que tu ne nous amène pas à une mort assuré… Murmurais-je, indécise.
A peine avais-je terminé ma phrase qu’un balai avait fait son apparition. Je préférais ne pas me poser de question et me laissais faire quand Barry m’installa de façon réfléchie sur le balai. Il donna un coup de pied au sol et nous décollâmes du sol.
Mes derniers cours de vol remontaient à ma première année, alors cela faisait longtemps que je n’avais pas pris autant de hauteur. La peur de tomber me donnait envie de vomir, pourtant je n’avais pas le vertige. Je m’accrochais à Barry sans penser à une quelconque gêne, car là je voulais juste éviter de tomber. Alors je me mis à me dire que Barry était sûrement un joueur de Quidditch, même si je participais à bon nombre de ces tournois, jamais je ne m’étais intéressée à savoir qui faisait partie des équipes adverses de Serpentard.
Le temps me paraissait bien long, mais Barry finit enfin par se rapprocher du sol et je sentie enfin la pression se relâcher. Vivement que je sente mes pieds fermement accrochés à la Terre! Il me déposa devant la porte principale, et je descendis rapidement, contente de sentir la gravitation agir sur moi.
Finalement, j’eus une réaction que je n’avais pas vu venir, j’étais toute contente de cette petite aventure avec lui. S’en suivit de Barry des excuse pour le déroulement de ces évènements, me confirma qu’il avait adoré passer du temps dans la tour, me démontra son désire de me voir au bal de Seth et enfin …. me demanda une cigarette. Cela m’étonna.
- Oh, le bal de M.Avery tu m’y verras ne t’inquiètes pas! Je suis une de ces chouchoutes alors… Ai-je le choix?
Je sortie en même temps une cigarette de mon paquet, que je tendis à Barry.
- Attention, fumer est un vice et une addiction! Le prévenais-je sans vraiment prendre au sérieux cet avertissement.
Il me sourit ensuite et m’avertit de son départ. Il ajouta de faire attention aux préfets et aux professeurs.
- T’en fais pas, je suis pas à Serpentard pour rien Barry !
Il s’en alla ensuite. Une fierté quelconque m’obligea à ne pas le regarder partir. Alors je me retournais, la tête bouillonnante et le coeur qui battait bien trop vite pour que d’ordinaire je ne puisse le supporter. J’avais passé la meilleure soirée depuis des années, je me sentais légère et vivante. Sur ces émotions joyeuses, je poussais la porte d’entrée avec le plus de discrétion possible.