« Il y a des gens comme ça, qui nous collent à la peau. Même si on les a perdu. Même s'ils sont devenus des étrangers. Même si on ne les voit plus très souvent. Même si le temps, la vie, les chemins qui se séparent, les ont éloignés. Il y a des gens comme ça qui nous ont donné tellement de souvenirs, tellement de sourires, qui nous ont tellement vendu du rêve, qui nous ont tellement fait grandir, qu'ils finissent par nous suivre partout, qu'ils soient là ou pas. »
Alisson Aileen Whelan, une jeune femme de vingt six ans, charmante et élégante, aimée par la plupart de son entourage et appréciée dans la majorité par les étrangers. Quand on connaît l'enfance qu'elle a vécue, c'est à se demander si elle était psychologiquement et moralement incapable d'aimer éperdument quelqu'un. Un père sans scrupule, manipulateur et pragmatique. Comment croire en l'amour vrai et fort lorsque l'on a pour exemple un homme, en plus son propre père, qui illustre l'amour qu'il ose dire ressentir pour sa propre femme et pour ses deux seuls enfants en leur offrant des coups et des injures à longueur de temps ? Voilà. Une enfance douloureuse et insupportable. Heureusement, l'amour maternel et fraternel étaient constamment présents. Peut-être que c'est ça qui a déclenché en les deux enfants Whelan, et surtout chez Alisson, une joie de vivre et une volonté infinie de croire en l'amour et en la vie elle-même.
La roue a, tout de même, vite tournée. Alisson, à l'époque âgée de douze ans, apprend par un de ses voisins que son père a quitté ce monde. Et, malgré tout ce qu'il avait pu faire subir à sa famille, elle eut énormément de mal à s'en remettre. Parce que sa mère avait perdu tout ses repères et sa raison d'avancer en perdant son mari. C'est comme je vous l'expliquez, un peu plus haut. Que c'est comme si vous ne pouviez plus respirer qu'en sa présence, que votre cœur ne pouvez que battre pour cette personne, que vous ne vouliez que vous confier et vous appuyer sur celle-ci et personne d'autres. Sa mère dépendait de son père et ça, elle ne pouvait pas le nier. Alors elle avait mal pour elle. Malgré qu'elle n'avait que douze ans quand ça s'est passé, elle le comprenait et elle n'acceptait pas qu'on puisse retirer la raison de vivre à une personne ainsi. Un soit-disant accident de voiture. L'homme Whelan aurait abusé de substances. Mais, au final, personne n'avait la vrai version de sa mort. Et ce n'était pas plus mal. Pour la réputation des Whelan, c'était mieux.
L'adolescence d'Alisson s'est merveilleusement passée. Elle avait intégré Poudlard, la fameuse école de magie situe dans une zone au Nord du Royaume-Uni, en Écosse que son père lui avait interdit de fréquenter et visible que des sorcies. Alisson avait toujours hérité des qualités de sa mère, notamment la magie. Celle-ci n'avait pas pu, cependant, convaincre le père d'Alisson et d'Aedan de les laisser étudier à Poudlard. Alors, ils avaient intégrés l'école plus tard que la plupart des élèves mais ils n'étaient pas pour autant repousser. Alisson se plaisait énormément à Poudlard. Cette école fut la plus merveilleuse des aventures qu'Alisson a vécue. Et c'est cet univers là qui plaît à la jeune demoiselle. La magie.
Extraits du journal imtime d'Alisson Aileen Whelan.
PAGE 1.
« Vous savez, quand vous rencontrer quelqu'un sur qui vous pouvez vous appuyer, à qui vous pouvez vous confier en toute sincérité et en toute liberté et avec qui vous essayer de passer le plus de temps possible, et bien, il vous est impossible de vous de détacher de cette personne, n'est-ce pas ? Il vous est impensable de ne pas passer le restant de votre vie à ses côtés, n'ai-je pas raison ? C'est à peine si vous vous souvenez comment il faut respirer. C'est à peine si votre cœur n'est plus sous votre contrôle mais sous le sien. Et c'est ça, aimer quelqu'un. »
Je m'appelle Alisson. Alisson Aileen Whelan. Je viens à peine d'avoir quatorze ans. J'ai encore beaucoup de mal à réaliser que je suis admise à Poudlard, la fameuse école de magie dont j'ai toujours rêver. Ma mère est si heureuse ! Je suis fière de faire son bonheur, si vous saviez. Mon petite frère, Aedan, aussi est très heureux ! Mais je me demande si cela aurait été le cas de mon père...
Je suis une sorcière de sang-mêlé. Ma mère, elle, a le sang pur et était une élève de Gryffondor .Mon petit frère est comme moi, un sang-mêlé. Mon père était un moldu.
Je vis avec ma mère et Aedan. Ce qui n'est pas plus mal, après tout. Je n'aime pas vraiment mon père, même si je ne le déteste pas. Je lui en veux, c'est tout. Il était un homme sans amour réel ni passionné. Un homme manipulateur et pragmatique, sans amour pour sa propre femme, qu'il disait pourtant aimer plus que sa propre vie. Un homme dont le visage était vide.
Il a quitté ce monde il y a.. quoi ? Un an, environ. J'ai eu beaucoup de mal à accepter sa mort, je dois l'avouer. Ils nous a comme abandonnés du jour au lendemain. C'est surtout pour ma mère que j'ai eu mal. Malgré tout ce qu'il avait pu faire subir à ma famille, nous avons eu du mal. Parce que ma mère avait perdu tous ses repères et sa raison d'avancer.. C'est comme je vous l'expliquez, un peu plus haut. Que c'est comme si vous ne pouviez plus respirer qu'en sa présence, que votre cœur ne pouvez que battre pour cette personne, que vous ne vouliez que vous confier et vous appuyer sur celle-ci et personne d'autres. Ma mère dépendait de mon père et ça, je ne peux pas le nier. Alors j'ai toujours eu mal pour elle. Malgré qu'e je n'avais que dix ans quand ça s'est passé, je comprenais et je n'acceptais pas qu'on puisse retirer la raison de vivre à une personne ainsi.
Maintenant, nous avons surmonter tout ça.
J'intègre demain Poudlard, la fameuse école de magie situe dans une zone au Nord du Royaume-Uni, en Écosse que mon père m'avais interdit de fréquenter et visible que des sorciers.
J'ai hâte. J'ai tellement hâte..
Gryffondor. Je l'espère de tout mon cœur. La seule maison qui me plairait, c'est Gryffondor.
Et c'est demain, quai 9 3/4 de la gare King's Cross que tout commence.
PAGE 2.
« La nostalgie survient quand le présent n'est plus à la hauteur du passé. »
Une ancienne élève de Gryffondor.. J'ai terminé mes années d'études à Poudlard. Évidemment, ces années resteront les plus belles à mes yeux. Les cours de métamorphoses, d'histoire de la magie et tous le reste.. Je crois que je vais regretter ces précieux moments..
Oh, il y a une chose positive dans cette histoire.. Je n'avais pas vraiment d'amis. J'étais un peu solitaire, constamment en train d'étudier. Bien sûr, j'ai eu quelques moments avec quelques personnes mais ça n'a jamais été de la grande amitié. Mais bon, je suis habituée.
Je me plaisais énormément à Poudlard. Étudier dans un immense château, desservis de sept étages , comprenant près de cent quarante-deux escaliers, de tailles et de formes différentes, avec un labyrinthe de couloirs et de nombreuses portes. Certaines refusent de s'ouvrir et d'autres ne le peuvent pas puisqu'il s'agit en réalité de pans de murs déguisés en portes. Il est tout simplement difficile de trouver son chemin à l'intérieur du château car tout bouge sans cesse. En fait, il est fort probable de s'y perdre facilement. Et c'est cet univers là qui me plais. C'est l'univers opposé à celui de mon père que j'aime côtoyer. La magie.
Oui, ça va me manquer. Les cours, le château, la magie.
Journaliste, voilà ce que je suis à présent. Une petite journaliste. Et ça m'ennuie un peu, pour l'instant. Je n'ai même pas le droit d'écrire mes propres papiers. Mes idées ne valent-elles rien alors ? Oui, c'est ça. Je suis trop.. jeune, peut-être.
Une pitoyable débutante. Et dire que je passe mon temps à écrire et prendre des photos dont je suis la seule à connaître l'existence.
Solitaire, encore une fois.
PAGE 3.
« Écrire pour exister. »
C'est beau l'Angleterre. Tout l'Angleterre, je veux dire. J'habite Londres, maintenant. Aedan est en dernière année d'étude à Poudlard alors il vit toujours dans mon ancienne maison, tout seul aussi. Je suis seule à Londres, avec tous mes papiers étalés dans mon salon jusqu'à ma chambre et mon bureau de travail..
Mes papiers personnels. Mes enquêtes personnels.
La Gazette du sorcier. Un petit boulot pour un si célèbre journal dans le monde de la magie. Je n'écris pas, je ne rédiges pas, je n'édites pas, je fais rien qui puisse faire apparaître mon nom, même pas mes initiales. Rien.
J'assiste le conseiller de.. l'assitant.. du conseiller principal de.. la rédactrice. Une simple assistance.
Je crois que je vais abandonner. Oui, je vais abandonner ce boulot et vendre mes papiers, seule.
-Quelques heures suites à un coup de téléphone-
Enfin. Enfin, mes papiers vont pouvoir être lu du public. Ma mère serait fière. Maintenant six mois qu'elle nous a quittés, Aedan et moi.
J'aurai tellement aimée qu'elle soit encore parmi nous..
Je suis sûre qu'elle n'aurait pas accepter le sujet du premier papier que j'ai l'intention de vendre, cependant. J'ai décidé de me mettre à la recherche de mangemorts. Pas pour me placer dans le camp, évidemment. Pour les.. infiltrer et montrer au public qui ils sont vraiment. Et les faire arrêter par le ministère de la magie et les détraqueurs d'Azkaban.
Dés demain matin, je pars avec mon appareil photo commencer mes recherches. Enfin.
PAGE 4.
« Lorsque deux êtres brûlent d'un même feu ardent, tout paraît merveilleux. On imagine que rien, ni personne, ne viendra troubler l'amour de ces deux anges, encore moins, les séparer. Malgré tout, l'amour peut être éphémère, et une histoire qui semblait magnifique aux yeux de tous, peut se transformer en une terrible et ravageuse passion. »
J'ai vingt-six ans, aujourd'hui.
Je suis seule chez moi.
C'est un jour pluvieux, triste, sans joie.
Et rien.
Aucune présence masculine autour de moi.
Je suis seule.
Et ça fait mal.
On apprend pas à quelqu'un le sentiment d'aimer. Ni le pourquoi du comment il faut aimer. C'est est un sentiment très particulier. C'est lorsque l'on commence à sentir des papillons dans son ventre. On aime. C'est agréable, quand on a des choses à dire ou des sentiments à faire passer. C'est douloureux, quand on doit se contenter de tout cacher. Quand une personne est loin, qu'elle nous manque et qu'on a besoin d'elle, c'est de l'amour. Aimer, ce n'est pas s'installer une fois pour toutes au sommet de ses certitudes. C'est douter toujours, trembler toujours.
Alors, aujourd'hui, je doute. Je tremble.
Qu'est un coup de foudre ? Je me suis posée cette question là tellement de fois. Mais à chaque fois, les idées qui me venaient était différentes. C'est bizarre, non ? Un peu comme si il était totalement impossible de définir précisément ce mot, ce.. sentiment.
Il n'y a pas de définition du coup de foudre, non. Il arrive comme ça, sans prévenir. Puis tu as un déclic qui te fait prendre conscience que cette personne est la bonne. Oui, c'est ça. Un déclic qui prend son temps à venir.
Et je continue à croire. Croire en l'amour.