« A mon avis, ta chère collègue aurait plus sa place sur l'un des trottoirs de l'allée des embrumes que professeur. »
Seth gardait un air sérieux malgré son amusement. Lorelei était comme ça : cash, directe, insolente… Une insolence qu’il n’autorisait que très peu. Mais cette bleue était différente et dotée d’un caractère explosif qui ne cessait d’étonner le Maître des Sortilèges. Hors peu de choses étonnaient Seth Avery. Et encore moins des élèves. Baiser furtif déposé sur ses lèvres, il fût satisfait ce léger signe de mécontentement de la demoiselle lorsqu’il le rompit. Elle avait beau être en colère, le Sorcier pouvait ressentir son désir au travers de ses prunelles envoutantes.
« Et que devrais-je faire selon toi ? Me consacrer corps et âme à ta jolie petite personne ? »
Provocant, Seth fixait sa jeune amante, tout sourire. Lors de leurs premiers ébats, la nature de leur relation avait été tout de suite fixée. Du sexe… Encore du sexe… Et toujours du sexe. Pas de sentiments amoureux ou autre histoire en mode fleur bleue. Juste un échange physique, presque bestial, entre deux partenaires consentants.
« Je te rappelle que c'est toi "l'adulte" ici, tu es assez grand pour faire ce que tu veux. Et même si je te dis le fond de ma pensée, tu ne ferais absolument rien. »
Oh mais voilà qui était intéressant. Intrigué, le professeur prit une petite mine taquine.
« Essaie toujours sweetheart… Tu pourrais être surprise… », dit-il en écartant une mèche de cheveux de l’étudiante pour mieux contempler son beau visage.
Il était curieux de connaitre le fond de sa pensée. Vraiment. Chose d’autant plus difficile au vu de son humeur. Mais en fin Gentleman accomplit, Seth savait user de son charme pour amoindrir la colère de sa belle et faire vaciller sa colère.
« Douce Lorelei… Je ne sais jamais à quoi m’attendre avec toi… Tu es si… Imprévisible… Unique… »
Un fin sourire éclaira les lèvres de son interlocutrice. Elle craquait, petit à petit, et perdait du terrain. Mais bien sûr s’était loin d’être gagné. Car rien n’était jamais simple avec la Serdaigle. Ce qui rendait leur relation encore plus excitante à ses yeux. Flattée, la bleue et bronze lui répondit une nouvelle fois du tac-au-tac. Vraiment très impressionnant.
« Qu’est-ce que tu attends de moi ? »
Seth se fit silencieux, se contentant d’observer sa jeune amante, songeur. Qu’attendait-elle de lui désormais ? Voilà une des questions qui commençaient à tarauder l’esprit de l’ex-Auror.
« Serais-tu… Amoureuse ? »
Le grand mot était lâché. Lorelei venait de lui faire une scène typique de petite amie blessée par la conduite volage de son mec. L’était-elle ? Leur relation au départ charnelle dérapait-elle vers quelque chose de plus… Profond. Plus dangereux ?
« Amoureuse ? » répétât-t-elle visiblement surprise d’une telle insinuation.
Le professeur se contenta de continuer à la fixer, hochant lentement la tête pour confirmer sa question.
« C'est ce que tu attends de moi ? »
C’est alors que la belle bleue enroula ses jambes autour des hanches de son amant, contraignant leurs corps à être irrémédiablement collés. Cherchait-elle à gagner du temps ? Allait-elle répondre ?
« Tu aimerais que je sois amoureuse de ta magnifique personne ? » argua une Lorelei à l’air mutin.
Ses lèvres vinrent happer celle de son enseignant, d’abord timide, puis rapidement poussée par sa fougue naturelle. Seth se laissait peu à peu envahir par l’excitation et, tandis que leurs deux langues commençaient à se toucher, il défit d’un geste brusque les boutons du chemisier de son élève. Peu importe les dégâts, un sort banal domestique réglera le problème. L’homme réussit à se détacher de la bouche de sa partenaire, satisfait de la nouvelle vue qu’il avait sur son corps. Sourire taquin, Seth monta ses mains sur les bretelles du soutien-gorge de Lorelei pour les abaisser peu à peu avant de dire :
« J’avoue que cette idée est plutôt plaisante sweethearth… Peut-être qu’avoir ton corps ne me suffit plus finalement… L’idée de t’avoir juste pour moi… »
La poitrine de la Serdaigle se dévoila enfin, vite caressée par les mains de son amant qui descendaient de plus en plus pour arriver au niveau de ses cuisses.
« Et toi ? Tu aimerais que je sois amoureux de toi ? » murmura-t-il avant de lui déposer plusieurs baisers dans le cou.
Son désir ne commandait qu'à se manifester. Mais il voulait attendre encore un peu. Le temps d'espérer voir la jolie Lorelei lui avouer ses sentiments... Ou qu'il ne craque avant et lui fasse regretter de la plus délicieuse des façons sa petite scène...
Dernière édition par Seth Avery le Mer 25 Fév - 0:10, édité 3 fois
Lorelei E. Wilbert
LA PRINCESSE ADOPTÉE
+ SORCIER DEPUIS LE : 23/09/2014 + PARCHEMINS : 5009 + LOCALISATION : au pays de la débauche /pan/ non celui des livres, de la magie
❝ Salle de sortilèges : And now I know who you are … Seth & Lorelei
« J'aime tes pantalons autours de tes pieds et j'aime la saleté sur tes genoux. »
Si j'avais appris une chose de Seth c'est qu'il me désirait autant que je le désirais. A cet instant précis, même s'il gardait une apparence nonchalante je savais que je le désirais. Je le sentais. Je le voyais dans ses prunelles teinté de ce petit quelque chose qui s'appelait désir. Ce petit quelque chose qui se retrouvait aussi dans mes yeux j'en étais persuadé. Il fallait être fou, aveugle ou aimer son propre sexe pour ne pas être attiré par le professeur des sortilèges. Ce n'était pas pour rien que la majorité des élèves de sexe féminin – et peut-être des hommes ça ne me surprendrais pas – sont impatientes d'être en cours de sortilèges. Moi-même j'y allais toujours avec un plaisir. Avec impatiente. Pour le voir lui. Pour adorer la matière et la manière qu'il enseigne. Un pur gentleman qui faisait chavirer les cœurs et même celui de la personne la plus chaste. Peu de personnes ne lui résistaient et ce n'était pas moi qui avait dérogé à la règle quand on s'était croisé en dehors de Poudlard. Une relation entre un professeur et une élève était interdite. Dangereuse. Excitante. C'était ça qui nous plaisait même si on savait les conséquences si quelqu'un nous chopait à faire des choses peu catholiques. La prudence était donc de mire. Encore plus quand vous avez des personnes qui se montraient curieux et attentif à chacun de vos gestes. On n'était arrivé jusqu'à la à cacher notre relation. On était doué pour jouer des autres. Pour cacher notre liaison dangereuse. Pour faire comme si on entretenait qu'une relation professeur élève et rien de plus. Et ce n'était pas demain la veille qu'on allait nous attraper. On était trop prudent pour ça.
C'était d'ailleurs avec beaucoup de précautions que j'étais venu dans sa salle de classe après son cours. Des sorts étaient jetés contre la porte pour qu'on ne soit dérangé. J'avais expulsé ma colère, une scène de jalousie qui aurait dit certain. Même Seth devait croire que je faisais une scène mais je m'en moquais. Je voulais passer ma colère contre lui. J'étais presque arrivée avant qu'il ne me pose la fameuse question. Vous savez la question à un milliard de gallions ? Celle-ci « Serais-tu… Amoureuse ? » J'avais tant bien que mal gagner du temps en retournant la situation. Pour savoir sa réponse. Je ne lui avais pas laissé du temps de me répondre directement. Nos lèvres s'étaient trouvées, nos langues dansaient ensemble et nos corps essayaient tant bien que mal à se fondre dans l'autre. Des frissons parcouraient mon corps quand un vent d'air frais se faufila sur ma peau nue. Nue ? Un vite regard m'appris que dans notre baiser il m'avait arraché d'un geste brusque mon chemisier. Pauvre chemisier je l'aimais bien. Dans tous les cas un réparo fera l'affaire pour le remettre en état. Ses lèvres partirent en happant un gémissement de frustration pour me sourire. Ni une ni deux, les bretelles de mon soutien gorge disparurent. « J’avoue que cette idée est plutôt plaisante sweethearth… Peut-être qu’avoir ton corps ne me suffit plus finalement… L’idée de t’avoir juste pour moi… » je sens ses mains se poser sur ma poitrine découverte. Je retiens mes gémissements à son passage quand elles descendaient plus bas.
Il ne serait donc pas contre ou alors il me manipulait. Je ne savais pas comment prendre sa réponse étant occupée à empêcher mes gémissements de sortir de ma bouche quand je sentis la sienne près de mon cou. Allez trouve quelque chose et vite. « Tu changeras tes termes du contrat juste par esprit de possessivité ? » Mouai on pouvait faire mieux. J'aurais fait mieux s'il n'avait pas posé ses mains là et sa bouche ici. « Et toi ? Tu aimerais que je sois amoureux de toi ? » Encore sa question, il y tenait. Renversant la tête en arrière, je me mordillais ma lèvre pour empêcher des sons sortir de ma gorge. Pas des sons non, des gémissements. Il savait s'y prendre avec moi. Il connaissait mes zones sensibles et mon cou était en tête de liste. Il cherche à me déstabiliser de la plus agréable des façons. J'ai déjà perdu mon corps qui se collait encore plus si ce n'est possible au sien pour s'y frotter. Comme si je cherchais à me fondre en lui. Pour l'inciter à en faire plus. L'une de mes mains s'est déjà faufilée, la rebelle, sous sa chemise pour enlever tant bien que mal son haut. Mon corps, de mon cou jusqu'aux pieds était potentiellement ko, hors service, hors d'usage. Je ne suis plus maître de cette partie de mon corps. Mais il me reste encore toute ma tête. Il me reste la parole. Il me reste le capitaine. Mon cerveau. Et il n'est pas prêt à sortir le drapeau blanc pour dire sa défaite. Non. Seth ne m'aura pas comme ça même si mon corps lui cri le contraire. Même si à bout d'impatience ma main lui a arraché sa chemise comme il avait arraché le mien quelque instant plus tôt. Même si des gémissements étouffés qui essayaient tant bien que mal de sortir de ma bouche et que la seule solution pour arrêter de gémir fut de poser mes lèvres à nouveau sur celle de Seth. Même si nos bouches, nos langues se retrouvent à nouveau pour danser un nouveau ballet de qui dominera l'autre. Non. J'étais encore maître de ma tête et je vais essayer tant bien que mal à redevenir maître de mon corps. Chose qui va être difficile.
Cela devait faire au moins cinq bonnes minutes que je n'avais pas répondu à sa question trop occupée à cacher mes gémissements face à ses attaques. Il avait sorti les siennes, je n'allais pas tarder à riposter. Mais avant ça, je me devais de répondre à sa question. Qu'est-ce qu'il m'avait demandé au juste ? La question me revient après qu'on a rompu notre baiser par manque d'air. Si j'aimerais qu'il soit amoureux de moi ? Toujours la même question. Seth revenait à la charge. Que devais-je faire ? Lui répondre avec toute l'honnêteté que je faisais preuve ? Ou tourner autour de la question ? Je n'étais pas du genre à tourner autour du pot cent ans mais sa question me déstabilisait. Et ce n'était pas ce qu'il me faisait à ce moment qui allait arranger mon état. Non. Ça ne m'aidait pas mais il fallait que je fasse avec. Et vite avant qu'il prenne encore plus de terrain qu'il en avait déjà. « Pourquoi cette question te tiens telle tant à cœur ? Je pensais que tu n'étais pas un sentimental encore moins quand c'était question d'une élève. » J'avais facilement trouvé ma tactique. C'était peut-être indigne de mon nom mais le faire patienter en tourner du pot, était la seule façon dont j'avais trouvée. J'avais un petit espoir qu'il se lasse de sa question surtout que je ne savais pas quoi lui répondre. Je ne connaissais pas l'amour. Cet amour qui est raconté dans les romans que j'avais lus quand j'étais plus jeune. Cet amour avec un grand A où mes camarades de classes ne cesse de raconter leur histoire. Comment leur petit ami lui ont dis les trois petits mots. Certaines ont l'espoir de raconter leur prince charmant. Mais le prince charmant n'existe pas dans ce monde. Il ne viendra jamais en haut de votre tour sur son éclair de feu de couleur blanc pour vous sortir de là. Et encore moins vous faire de grandes scènes romantiques. Non. J'étais une de ses personnes qui ne comprenaient pas l'amour. Est-ce que j'avais déjà été amoureuse d'un homme auparavant ? Dur de savoir quand vous ne savez pas reconnaitre les signes de l'amour. Pour moi l'amour rimait avec achats. Mes parents m'aimaient en m'achetant tout ce que je désirais. C'était ça l'amour ? Je ne crois pas. Non. J'avais un cœur de glace. Triste vérité.
Mes pensées partirent aux oubliettes pour laisser échapper un gémissement de ma bouche. Pourtant, j'avais tout fait pour garder prisonnier mes gémissements de leur prison. Il avait trouvé un autre point sensible mon lobe d'oreille et s'amusait à le martyriser tout en remontant sa main avec l'intention de venir au creux de mes cuisses. Alerte ! Zone rouge ! Alerte ! Je faisais peine à voir. J'avais l'impression d'être une guimauve entre ses mains. Ce que j'étais. Ce qu'il cherchait. Il avait gagné … ou pas.
Reprend toi nom d'une chouette ! Ma conscience me rappelait à l'ordre. Heureusement qu'elle était là et faisais une scène au capitaine. Je devais me reprendre rapidement. Il gagnait du terrain. Il allait gagner la bataille. J'allais perdre et ça c'était hors de question. J'étais venu pour passer ma colère sur lui et non pour gémir sous ses caresses. Même si ses caresses étaient affreusement bonnes. Seth était fourbe. Vicieux. Manipulateur comme tout ancien serpentard qui se respecte. Il était le roi des serpents et connaissait mes faiblesses pour avoir ce qu'il voulait. Pour me faire tomber. Ce n'était qu'une question de minutes pour qu'il me fasse l'amour sur son bureau. Je le savais. Il fallait que je fasse quelque chose. N'importe quoi pour gagner du temps. Pour me reprendre et gagner cette bataille perdue d'avance. J'avais trop sur estimé ma colère. Je n'avais pas un élève en face de moi mais le directeur des verts et argents. Il usait de ses charmes, de mes faiblesses pour gagner. Depuis le temps que je le connais, il avait pratiquement tout le temps gagné. J'étais peut-être faible face à lui. On ne peut que l'être quand vous avez Seth Avery qui vous touche de ses mains gracieuses et expertes. Il n'était pas que doué en sortilèges, ou avec une baguette magique. Il était doué à vous provoquer un ardent feu au creux de vos reins. Un feu que lui seul peut éteindre. Ce feu là je le ressentais encore plus quand je sentis ses mains caresser mes cuisses et ses lèvres, que dire de ses lèvres !, parsemait mon cou de baisers brûlants comme de la braise. Je succombais peu à peu mais je n'avais pas dit mon dernier mot. Je n'étais pas lâche. Je savais m'y prendre avec cet homme. Je n'avais pas peur de lui. Il connaissait mon entêtement et ce n'est pas ses baisers et ses caresses qui allaient réduire à néant ce que pourquoi j'étais venu.
Ressaisie toi. Il fallait que je trouve quelque chose. Parler pour gagner la bataille lui faisant bien comprendre que malgré ses talents à me rendre folle de désir pour lui, je n'avais pas oubliée pourquoi je lui faisais une scène. Vous avez peut-être oubliée mais pas moi. Je ne pourrais jamais oublier la scène de l'enseignant qui était proche, trop proche d'une autre enseignante. Proche au point de s'embrasser et de s'envoyer en l'air si je ne m'étais pas manifesté. Ses quelques pensées me redonnèrent du courage. De la hargne pour ne pas penser à ses mains, à sa bouche contre mon corps même si c'était affreusement dur. Allez. Un petit effort pour repousser Seth. Pour qu'il enlève sa bouche de mon lobe. Pour que je puisse poser ma main sur son torse nu. Pour reculer mon corps du sien. Je pouvais le faire. « Mais la n'est pas question. » en disant cela j'avais fais un geste de la tête qui donna le résultat suivant : il enleva sa bouche de mon lobe d'oreille pour me regarder. Un gémissement de frustration sorti de ma bouche sans que je puisse le capturer quand je ne sentais plus sa bouche. Encore plus quand ma main s'était posé sur son torse dévêtu pour détacher mon corps du sien. Ma main était la seule barrière qui empêchait nos deux corps de se refondre ensemble. Je l'avais cherché, je ne pouvais en prendre qu'à moi-même. J'avais été prête à perdre la bataille mais je me suis repris. A temps. Il n'allait vraiment pas aimer. Vraiment pas. Je sais qu'en faisant ça j'allais attirer sa colère. Sa frustration et qu'au final il allait me faire l'amour bestialement. Je le savais ce n'était pas nouveau. C'était dans mon caractère d'être imprévisible. De me rebeller. Et ça lui plaisait. « Ce n'est pas avec tes gestes que tu vas me faire oublier sur le pourquoi je suis venu ici. » Pourtant, il était presque arriver et il le savait. « Qu'est-ce que tu fichais avec elle ? Le goût de la nouveauté, d'être avec une personne de ton âge, plus expérimenter te manquerais ? » J'allais me faire incendier. Je m'en fichais au moins j'avais repris le commandement de tout mon corps et de ma tête.
A force de le côtoyer sous la couette j'avais apprise qu'il n'aimait pas qu'on le repousse. Qu'on lui résiste. Typique quand vous avez tout ce que vous voulez en un coup de baguette magique. J'étais pareil au point de passer pour une enfant gâté auprès de la populace sorcière. C'était probablement ce que j'étais après tout, je n'avais jamais manqué de rien chez moi. Mes parents ne me refusaient rien. Avec Seth on avait ce point commun. Je l'avais direct vu chez lui. Ça m'arrivais d'en jouer avec même si je savais qu'au final le résultat allait être le même. On allait finir plaquer contre je ne sais quoi, ce n'était ni la première ni la dernière fois qu'on allait coucher hors d'un lit et qu'il va me dominer. Me posséder. De façon lente et bestiale pour bien me montrer qu'au final j'avais cédé. Que j'avais fini dans ses bras. Qu'il avait gagné. Que j'avais perdu. Pour me torturer à sa façon pour me rendre la pareille. Il était comme ça. Prévisible dans certains gestes avec moi. J'avais appris à le connaitre. A savoir comment le rendre fou. De rage. De désir. Je savais qu'une manière ou d'une autre j'allais regretter de la plus agréable des façons ma venue dans sa salle de classe sans y avoir été invité. Inconsciemment, mon corps avait tout fait pour qu'on couche ensemble au final.
C'est dans cet esprit là que je le repoussais un peu plus pour que je puisse passer mes jambes par-dessus le bureau. Résultat des courses : j'étais parti de son bureau pour reculer au centre de la pièce. Pour le provoquer. Le frustrer. L'enrager. Mes prunelles fixèrent un instant mon haut, si on pouvait ça un haut maintenant, défait comme si une créature sauvage m'avait sauté dessus. Poitrine nue que je ne cherchais pas la cacher. Elles revinrent se poser dans celles de Seth savant d'ore et déjà ce que j'allais voir. Il n'était pas content. Pas content du tout.
« Tu changeras tes termes du contrat juste par esprit de possessivité ? »
Voilà une question qu’elle était bonne ! Etait-il prêt à ça ? Seth était quelqu’un d’extrêmement possessif. Déjà tout petit il était hors de question de prêter ses jouets à quiconque. Avec l’âge rien n’avait changé. Au contraire. Lorelei était à lui, à personne d’autre.
« Et toi, sweethearth, serais-tu prêtes à ça par… Jalousie ? J’en doute… »
Il continua alors ses caresses, jouant avec son amante comme il savait si bien le faire. Seth commençait à bien connaître la jolie Serdaigle, aussi il dirigea rapidement ses baisers là où il savait la faire fondre. Les premiers gémissements s’échappèrent de la bouche de Lorelei, leurs deux corps toujours étroitement liés, tandis qu’il insistait sur la possible évolution de ses sentiments le concernant. Cette question commençait à l’obséder, à hanter son esprit. Y avait-il une chance pour qu’ils entament une nouvelle étape dans leur relation ? Ni l’un, ni l’autre, ne semblaient y avoir pensé lors de leurs premiers ébats. Ils avaient été tout de suite d’accords : juste les plaisirs de la chair. Pas de sentiments parasites. Seulement… Ils étaient humains. Faillibles. Et Seth, bien que dur en extérieur, savait qu’une part de lui-même pouvait se montrer faible. Vulnérable.
« Pourquoi cette question te tiens telle tant à cœur ? Je pensais que tu n'étais pas un sentimental encore moins quand c'était question d'une élève. »
Seth fronça les sourcils.
« Tu n’es pas une élève comme les autres… Tu es Lorelei… », dit Seth tout en contemplant sa jolie victime avant d’happer une nouvelle fois ses lèvres avec gourmandise.
Cette bleue commençait à le rendre fou. Fou de désir en réveillant sa part animale. Il la voulait, tout de suite, maintenant. Peu de personnes osaient lui résister. Mais la jeune femme en face de lui le faisait. Elle osait, bravant le caractère autoritaire et intimidant de son enseignant. La Serdaigle irait loin, Seth le pressentait. Les mains baladeuses de l’ex-Auror arrivèrent alors en niveau des cuisses de sa proie, juste avant qu’elle ne se raidisse et rompe leur baiser passionnel ; Une main posée sur son torse pour le maintenir hors de sa portée.
« Mais la n'est pas question. »
Mâchoire serrée, visage fermé, le prof des Sortilèges sentait la colère liée à de la frustration monter en lui. De quel droit se refusait-elle à lui ainsi après l’avoir provoqué ?
« Ce n'est pas avec tes gestes que tu vas me faire oublier sur le pourquoi je suis venu ici. Qu'est-ce que tu fichais avec elle ? Le goût de la nouveauté, d'être avec une personne de ton âge, plus expérimenter te manquerais ? »
Sentant ses nerfs se tendre, il fixait la bleue et bronze descendre de son bureau pour reculer vers la sortie, poitrine toujours à vue. Yeux dans les yeux, Seth se retenait de se jeter sur elle, de mordiller ses petits tétons qui pointaient dans sa direction comme pour le provoquer.
« Ne joue pas à ça Lorelei ! » cracha-t-il menaçant. « Tu me fais une petite scène de petite amie trompée alors que TOI, tu te permets de fricoter avec cet impur de Varetti ! Alors ne me fait pas la morale ! » explosa-t-il, furieux.
Tel un prédateur, il fit voler les restes de sa propre chemise tout en approchant de la Serdaigle. Doigt accusateur pointé sur elle, il ajouta :
« Tu croyais peut-être que je n’avais rien vu ?! Un scoop pour toi : je sais lire les pensées ! Et ton Gryffondor est loin de rester insensible à tes charmes ! Et toi non plus ! Ose le nier ! »
Il ne s’en rendait pas compte, mais finalement il était lui aussi en pleine crise de jalousie. Un fait qui ne devait cependant pas échapper à la bleue. Seth savait mal gérer ses crises de colère, aussi il avait bien du mal à tenter de se contenir. Une fois arrivé à quelques centimètres d’elle, il se rua de nouveaux sur la bouche de l’objet de sa frustration, la forçant à s’assoir sur une des tables de cours. D’un geste rageur, il arracha la jupe de son élève, une main posée sur sa hanche et l’autre sur sa joue pour approfondir leur baiser. Ne lui laissant aucune chance de se dérober, sa petite culotte eut tôt fait suivre le même chemin que les autres vêtements. Seth descendit rapidement sa tête le long du cou de la Serdaigle, descendant de plus en plus bas. Il se mit à embrasser le bout de ses seins avant de passer par son ventre si parfait et enfin arriver au fruit interdit. Agenouillé, l’ex-Auror se mit à commencer à le lécher, jouant de sa langue experte sur le petit bouton d’or de la belle. Il continua ainsi quelques minutes, sentant le corps de son amante répondre à ses attentions. Puis, d’un geste sec, il se releva pour entrer en elle deux de ses doigts. Visage concentré, il plongea ses prunelles dans celle de la bleue pendant qu’il commençait un léger va-et-vient.
« Maintenant dit-moi… Es-tu amoureuses de moi ?! » insista-t-elle en la torturant de la plus délicieuse des façons.
Lorelei E. Wilbert
LA PRINCESSE ADOPTÉE
+ SORCIER DEPUIS LE : 23/09/2014 + PARCHEMINS : 5009 + LOCALISATION : au pays de la débauche /pan/ non celui des livres, de la magie
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« J'aime tes pantalons autours de tes pieds et j'aime la saleté sur tes genoux. »
Si ses yeux pouvaient lancer des avada kadavra je serais morte sur le champ. Je l'avais mis en colère. Très en colère sans compter l'état de frustration qui allait avec. Il était fou de rage comme je l'avais pensé quand je l'avais repoussé. Il n'aimait pas que je lui résiste surtout après l'avoir chauffé. C'était la goutte d'eau qui renversait le vase. J'avais allumée un incendio dans un endroit remplit d'essence. C'était le risque que j'avais pris. Le risque que je prenne sa rage en pleine gueule pour pouvoir reprendre possession de mon corps. Le risque que je provoque en lui son côté sauvage. Bestial. C'était un mal pour un bien. J'avais réussi à devenir maître de mon corps en chassant ses délicieuses mains de mon corps. J'avais repris une certaine nonchalance qui me permettait de pouvoir reprendre la discussion qui s'était arrêté avant que nos corps se collent. Je ne savais pas si j'avais bien fait de ne pas camoufler ma poitrine, qui était exposée sous ses yeux. C'était une provocation. Un atout dans mon sac. Une autre personne que moi, comme une poufsouffle par exemple aurait déglutit en ayant sur elle le regard furibond du professeur de sortilèges et serait partit la queue entre les jambes. Pas moi. Je ne me laissais pas faire. J'en avais l'habitude. Je l'avais cherchée. Non. Je n'avais pas peur de lui. Non. Je le désirais encore plus que je l'étais déjà. Il était beau encore plus quand son côté sauvage prenait le dessus. Son côté sauvage avait augmenté mon état d'excitation à son écart. Il avait augmenté le feu ardent qui me brûle au creux de mes reins. Il avait besoin d'être étend par Seth. Tout mon corps criait que je le désirais. C'était le résultat de l'avoir repoussé. Finalement, je n'étais pas si maître de mes pensées. Face à lui, je ne l'étais jamais. Je m'étais surestimée et j'en allais payer le prix.
Je reculais d'un pas. Une ultime provocation qui fit exploser la bombe à retardement qu'était en ce moment même Seth. « Ne joue pas à ça Lorelei ! » Moi joué ? Aucunement ce n'était pas mon genre. J'étais têtue, oh ça oui je l'étais. Et peut-être un peu maso pour l'avoir mis en rage. Je m'apprêtais à lui répondre avec toute l'innocence que j'avais quand il repris la parole. « Tu me fais une petite scène de petite amie trompée alors que TOI, tu te permets de fricoter avec cet impur de Varetti ! Alors ne me fait pas la morale ! » J'écarquillais les yeux sous le coup de la nouvelle. Comment… comment avait-il pu être au courant de ça ? J'étais idiote d'être venu ici car j'avais fais la même chose. Tous se savaient à Poudlard encore plus quand vous faisiez partie du corps enseignant. D'un œil extérieur, on ressemblait à un vieux couple, ceux qui cherchaient à rendre l'autre le plus jaloux. C'était idiot Seth n'était pas jaloux contrairement à moi. Il était en colère point. Colère qui devait être vraiment immense pour modifier la pureté du sang de l'un de ses élèves. A ce que je sache Lorenzo Varetti était un sang pur. Il me l'avait dit. Je ne pouvais pas en douter. Ça se saurait sinon. Il ne m'aurait pas mentit, les gryffondors sont connus pour être des honnête gens. Un serpentard oui aurait pu jour ce tour mais pas lui. Pas Lorenzo. Seth se trompait ça pouvait être que ça. Pourtant, au fond de moi une petite voix me soufflait que Seth avait peut-être raison. Il était professeur et avait accès au dossier des élèves. Dossier qui comportait la pureté du sang de l'élève. Je ne pouvais pas croire ma conscience. Non, je ne pouvais pas. J'avais confiance en Lorenzo en ses dires. Non. La seule solution c'était que Seth avait de mauvaises sources et sous le coup de la colère s'était trompé. Je ne voyais que ça. Je ne pouvais pas le croire. Non. Ressaisie toi. « Change tes sources le sang de Lorenzo Varetti est aussi pur que le nôtre. » ça ne pouvait être que ça. Un fin sourire amusé s'étira sur mes lèvres. Il voulait jouer la carte de la pureté du sang. Très bien. J'avais d'autres cartes dans ma manche. « Tu sais très bien que je ne m'abaisserais pas à fricoter avec un né-moldu. Ça ne m'est pas permis. » Mon éducation avait été stricte là-dessus. Les sangs purs se mélangent qu'avec des sangs purs. Mes parents avaient bien insisté là-dessus et j'avais appris en grandissant à croire à leurs paroles. C'était à cause des nés moldus que le monde magique se portait mal. Je ne devais en aucun cas en fréquenter sauf pour les haïrs. Ce qui n'était peut-être pas le cas de tous les sangs purs. « Ce qui ne doit pas être ton cas vu que le regard que tu porte sur cette sang de bourbe. » Je ne connaissais pas son nom et je ne voulais pas le connaître. Elle me faisait déjà assez de mal en existant autant ne pas mettre un nom dessus. Car oui, ça me faisais mal. Je ressentais ce pincement au cœur chaque fois que je les voyais ensemble. Je n'étais pas du genre possessif mais dire à haut voix ce que j'avais vu m'avait plus blessée que je le pensais. Il m'avait blessé. Comme s'il m'avait trahi en regardant quelqu'un d'autre. Une autre élève. Je n'aimais pas le regard qu'il avait porté sur cette blondasse. Je ne pouvais pas mettre un nom dessus mais j'avais la certitude que ça n'avait rien de bon. Parler d'elle avais remonté ma colère. Parfait. Un bon point pour ce qui allait suivre.
Mon regard s'accrocha au sien quand il avança en faisant voler le reste de sa chemise. Sa chemise était en lambeau comme si c'était un animal qui l'avait déchiré. Ce qui était aussi le cas de mon haut. On était deux animaux. Deux animaux qui veulent se dominer, se fondre dans l'autre pour ne faire qu'un. Mes dents mordillèrent ma lèvre inférieure pour réprimer un gémissement face à son torse que je connaissais par cœur. Il était beau comme tout le reste chez lui et je ne m'en laissais jamais de le voir, de le toucher. Savait-il qu'en ce moment précis, il ressemblait à un prédateur qui avait trouvé sa proie ? Que sa prestance sauvage m'excitait ? Que j'aimerais qu'il mette ailleurs son doigt accusateur qui pointe sur moi ? J'avais la certitude qu'il le savait même s'il était possédé par la rage. Rage qu'il exprima. « Tu croyais peut-être que je n’avais rien vu ?! Un scoop pour toi : je sais lire les pensées ! Et ton Gryffondor est loin de rester insensible à tes charmes ! Et toi non plus ! Ose le nier ! » Bombe sur bombe. Les yeux écarquillés je le regardais s'approcher tel un félin. Bouche bée et avec ce petit quelque chose en plus. La surprise. La colère. Je ne savais trop. « Tu es legilimens … » C'était la première chose qui m'avait frappé. Seth, la personne que je commençais à connaître plutôt par cœur était capable de lire dans les pensées. Je savais à ce sujet qu'il fallait être doté d'une puissance magique et d'une résistance surprenante pour savoir lire dans les esprits. Ce qui plus je regardais Seth, plus ça ne me surprenait pas. C'était bien la personne que j'imaginerais avoir cette particularité. Ça ne pouvait être que lui. J'étais idiote de ne pas l'avoir devinée avant. C'était pourtant évident surtout pour une serdaigle telle que moi. Finalement, j'avais oubliée une chose. Personne et pas moi ne pouvait connaitre l'enseignant par cœur. Il était imprévisible comme moi. Il vous donnait cette certitude de le connaître par cœur et dès que vous le pensez il sort la carte de l'imprévisibilité. C'était ce qui faisait son charme. Un frisson parcourra mon dos quand j'imaginais qu'il avait peut-être utilisé sa faculté sur ma personne. Etait-ce de la peur ou de la colère ? Peur de savoir qu'il pouvait connaitre certains de mes secrets. Colère pour qu'il l'avait fait sans demander mon permission. Comme s'il ne me faisait pas confiance. C'est finalement le goût amer de la déception qui se propagea dans ma bouche. Je ne savais pas s'il avait vraiment utilisé la legilimensie sur moi et je n'aimerais pas le savoir.
Reprenant mes esprits, j'assimilai le reste de sa phrase. Nier que le gryffondor ne me laissait pas indifférente. Ça ne servait à rien à part à vous rendre stupide. Ce qui n'était pas mon cas. Non. J'étais bien trop occupée à me rendre compte de l'importance de ses mots. Il avait ce petit quelque chose que je ne pouvais pas laisser échapper. Plus je le regardais et plus je répétais ses mots dans ma tête, plus la réponse me devient évidente. Ce n'était pas à cause de la colère qu'il avait jeté ses mots. Non. C'était autre chose. Cette chose qu'il m'avait dite quand je lui avais une scène à propos de l'enseignante trop collante à mon goût. Il m'avait dit que je me comportais comme une petite amie jalouse. Jalousie. Une scène de jalousie. C'était ça. Il était jaloux que je ne sois pas indifférence aux à un autre homme que lui. Un sentiment de joie me transperça. Bizarrement, j'étais heureuse qu'il soit autant jaloux comme je le suis. Mes lèvres s'étiraient sous le coup de la nouvelle. Et je n'allais pas passer cette occasion pour lui rendre la monnaie de sa pièce. « Tu as dis que je t'ai fais une scène de jalousie tout à l'heure mais on dirait bien que tu m'en fais une aussi. » Fière de mon coup je l'étais. Au final, on cherchait par tous les moyens à rendre jaloux l'autre et on arrivait très bien. Pourquoi on le faisait ? Pour pimenter notre relation dangereuse ? Non. La véritable réponse devait se trouver ailleurs mais où ?
Dans ma démarche de lui rendre la monnaie de sa pièce, je ne l'avais pas vue se rapprocher. Il était dorénavant en face de moi. Involontairement, je lui avais laissé gagner du terrain. Je n'avais pas été prudente. Il m'avait eu et j'allais le regretter. Mon sourire s'effaça quand sa bouche se colla à la mienne pour un baiser rageur. Il était sauvage. Il me dominait par ce baiser. Il me faisait comprendre sa rage et sa frustration dans ce simple geste. Ce baiser était douloureux. Sa langue domina entièrement la mienne. Ce baiser faisait plus de mal que de bien mais je m'en fichais. Même le goût de mon sang dans ma bouche je m'en fichais. Tout ce que je voulais c'est qu'il n'arrête pas de m'embrasser. Je voyais peu à peu ma maitrise sur mon corps partirent en fumée. Je savais qu'il allait m'avoir sur ce coup-là. Je ne pouvais pas refaire la même scène de tout à l'heure, il assurait ses arrières cette fois. Je le savais en continuant de l'embrasser. L'une de mes mains partit à l'arrière de son crâne le poussant à continuer de m'embrasser et de l'approfondir. Ma conviction de lui faire une scène de jalousie était parti aux oubliettes. Il avait réussi. Je n'avais d'autres choix que subir ses faits et gestes. Je ne faisais aucune résistance quand il me força à m'asseoir sur une table de cours. Sur cette table. Celle où je m'asseyais pendant son cours au côté de Lorenzo, mon binôme. Est-ce que Seth avait fait exprès de choisir cette table pour bien me montrer que c'était lui qui dominait la partie ? Que j'étais sa poupée de chiffon. Sa propriété et que le gryffondor pouvait bien aller se faire foutre. Le connaissant il était certain qu'il avait fait exprès de choisir cette table. Il n'était pas un ancien serpentard pour rien. Il savait qu'en me possédant ici, chaque fois que j'irais à son cours mes pensées seraient tournées sur ce qu'on avait fait sur cette table. Au risque de me prendre un avertissement de sa part. Il le savait. Il s'en amusait. Il avait calculé son coup d'avance malgré sa rage. Finalement, je n'aurais peut-être pas dû m'enfuir de son bureau. Au moins là-bas, ça ne m'aurait pas touché dans l'avenir mais ça l'aurait eu lui. J'avais agi avec impulsivité comme une foutue rouge et or. Seth mettait le bazar dans ma personnalité. C'était l'effet Avery et qu'est-ce que c'était bouleversant.
L'ambiance de la salle de cours devint plus chaude. Torride serait le mot exacte. La dureté du bois contre mes fesses m'indiqua qu'il m'avait retiré les derniers remparts qui lui cachaient mon corps. Nue. Je ne pouvais pas m'échapper de son emprise, j'étais soumise sous son corps. J'étais totalement nue dans sa salle de cours contrairement à lui qui ne restait que son bas. Même la personne la plus vierge serait ce qu'on allait faire sur ce bureau. Un gémissement de frustration sorti de ma bouche quand la sienne me délaissa. J'étais à deux doigts de lui jeter un regard noir l'ordonnant de m'embrasser. A deux doigts. Ce qui m'en dissuada fut très simple. Je sentis sa bouche qui reposait contre mon cou et qui descendait, toujours plus bas en laissant une trainée de baisers enflammés. Mes mains se crispèrent contre le bois du bureau tandis que mes jambes coincèrent Seth. Il était prisonnier et ne pouvait plus s'enfuir. Quand il arriva là, ma tête se rejetait en arrière au contact de sa bouche sur mon intimité. Je n'étais qu'une loque sous ses caresses. J'étais sa marionnette dont il jouait. Je n'étais que gémissements que j'essayais tant bien que mal à retenir de ma bouche. Peine perdue. Il n'excellait pas qu'en magie, il était aussi doué pour vous faire prendre votre pied. Il jouait avec moi. Me torturait. Me punissant de l'avoir repoussé. De l'avoir frustré. J'étais sa chose et j'en redemandais. Heureusement que j'avais posé un sort de silence sur la porte, je ne donnerais pas cher des bruits que je faisais. Ne t'arrête pas. J'allais perdre la bataille. J'allais … le tuer.
Ouvrant un grand les yeux que j'avais fermés, je le fusillais du regard. De quel droit osait-il s'arrêter ? J'étais en colère contre lui pour une autre raison maintenant. La frustration. Moi qui étais résolue à perdre la bataille, voilà que maintenant il me laissait gagner du terrain. Ce n'est pas ce que je voulais. On était du même avis quand je sentis ses doigts remplacer sa langue. Non. Il ne voulait pas que je gagne. Son attention était très claire. Il voulait me torturer de ses doigts et savait très bien comment y faire. Est-ce qu'il me torturait pour me punir de l'avoir frustré tout à l'heure ou c'était pour autre chose ? La réponse à ma question arriva plus vite que je ne le cru. « Maintenant dit-moi… Es-tu amoureuses de moi ?! » Il se foutait de ma gueule ou quoi ? Il me torturait pour cette question. J'étais prête à lui passer un savon, lui dire que sa question il pouvait se la foutre où vous savez. Mon regard n'échappa pas à mes pensées, il le fusillait. Parfaite contradiction à ma bouche qui ne faisais que sortir des gémissements. Parfait mélange entre colère et gémissements qui se faisaient un duel pour savoir qui était le vainqueur. La colère gagna de très peu. Il voulait sa réponse ? Très bien. Qu'il aille la chercher. « Tu veux savoir la vérité ? Tu n'as qu'à lire dans mes pensées. Ça ne doit pas te poser problème si tu me l'as déjà fait. » rallais-je en le regardant droit dans les yeux et en poussant un son qui lui prouva bien mon désir. Même s'il me torturait, je n'avais pas perdu ma langue. Je le provoquais de le faire. Est-ce qu'il le ferait ? J'en doutais même si je lui donnais la permission sur un plateau d'or. Pourtant, dans l'état de rage que je l'ai mis il ne se gênera pas pour le faire. Même s'il préférait de loin que je réponds par moi-même. Si ce n'était pas le cas, il n'aurait pas patienté aussi longtemps et aurait usé de sa faculté directement. Et puis il tenait que je lui réponde.
S'il lisait dans mes pensées il trouvait peu de choses. A cet instant, mes pensées étaient toutes tournées sur lui. Ce qu'il me faisait. Ce qu'il me faisait ressentir. A la lisière de mes pensées, il ne trouverait pas la réponse. A part s'il cherche vraiment loin. Très loin et il en serait bien capable d'aller jusqu'à là. S'il le faisait, il trouvera plus de questions que des réponses. Je ne connaissais pas l'amour. L'amour c'était pour les faibles d'après ce que ma mère m'avait raconté et je n'étais pas faible. Pourtant, face à lui je l'étais. Je ne savais pas reconnaître les signes qui montraient que vous êtes amoureux de quelqu'un. Non. Je ne savais pas si j'étais amoureuse de Seth. Je m'étais jamais posée la question surtout que notre liaison était basée que sur le sexe et rien d'autre. C'était nous même qui avait mis ses accords. Sans sentiments parasites juste du plaisir. Beaucoup plaisir. A force de le voir et de coucher avec lui, je m'étais attaché à sa personne. On est humain après tout. J'étais attaché à cet homme. J'étais attaché à sa personnalité et à son physique que j'admirais et aimait. Je ressentais de la jalousie quand je savais qu'une autre femme l'intéressait. J'aimais notre liaison dangereuse. Ce que j'étais certain c'était que j'étais attachée à lui, bien plus que je ne le pensais. Comme je commençais à l'être envers lui. Le gryffondor dont Seth jalousait. Étais-je amoureuse de mon professeur de sortilège ? Je ne savais pas. Peut-être que Seth pourrait m'éclairer sur la question.
« Change tes sources le sang de Lorenzo Varetti est aussi pur que le nôtre. »
Seth fronça les sourcils, surpris d’une telle déclaration. Ainsi Lorelei pensait que ce Gryffondor de malheur était un sang-pur ? Intéressant.
« Tu sais très bien que je ne m'abaisserais pas à fricoter avec un né-moldu. Ça ne m'est pas permis. Ce qui ne doit pas être ton cas vu que le regard que tu porte sur cette sang de bourbe. »
Là, le sorcier vit rouge. Qu’insinuait-elle exactement ?! Qu’osait-elle sous-entendre ??! Parlait-elle de cette insupportable née-moldu qu’il avait, sans le vouloir, sauvé ? Seth était furieux, et se retenait de faire un carnage de cette pièce. Cette Serdaigle l’exaspérait autant qu’elle l’excitait. Impertinente, sans-gêne… Belle, intelligente… Tout se confondait dans cette bleue. Un joyau brut ; Un animal sauvage qui se devait d’être dressé. Seth aimait le pouvoir, il aimait faire ployer les autres devant lui afin qu’il demeure le seul maître. Tous ceux qui lui tenaient tête finissaient par le payer un jour ou l’autre. Soumettre cette jeune fille était autant un jeu qu’un défi personnel. Lorelei lui tenait tête, pire le provoquait ouvertement. De rage et fou de désir, il envoya voler sa chemise en se rapprochant de sa proie, tel un prédateur sans pitié.
« Tu croyais peut-être que je n’avais rien vu ?! Un scoop pour toi : je sais lire les pensées ! Et ton Gryffondor est loin de rester insensible à tes charmes ! Et toi non plus ! Ose le nier ! »
Peu de personnes étaient au courant de son don à l’école. Quelques rumeurs couraient bien sûr, mais rien de vérifiable. Le doute était quelques fois une meilleure arme que la vérité. Seulement cette bleue l’avait tellement mit en rogne qu’il avait laissé échappé ça sans réfléchir/
« Tu es legilimens … »
De toute évidence elle tombait de haut. Elle qui devait croire tout savoir sur lui, voilà que ses certitudes venaient de voler en éclat. Inconsciemment il se félicita. Qu’elle ne croit pas un jour pouvoir le comprendre. Lui-même avait du mal. Toujours furieux, il ne vit pas venir la nouvelle attaque de son élève.
« Tu as dis que je t'ai fais une scène de jalousie tout à l'heure mais on dirait bien que tu m'en fais une aussi. »
Se fût au tour de l’ex-auror d’être surpris. Celle-là il ne l’avait pas vu venir. Une scène de jalousie ?! Lui ?! De quel droit… Il se retint encore une fois d’exploser, prenant sur lui. Croyait-elle vraiment qu’il était…
« Jaloux ? » siffla-t-il en ricanant. « Jaloux d’un gamin tel que lui ? J’espère que tu plaisantes »
Dans le genre ‘je suis de mauvaise foi’, Seth venait de se qualifier. Bien sûr que c’était de la jalousie. Une jalousie mélangée à sa soif de domination naturelle. Une combinaison dangereuse pour quelqu’un aussi colérique que lui. Ni une, ni deux, il se rua sur la Serdaigle, la contraignant à subit son baisé, puis ses caresses de plus en plus audacieuses. Il joua ensuite de sa langue, comme il savait si bien le faire, donnant à sa proie un aperçu de ce qu’il allait lui faire subir pour lui faire payer son insolence. Avec un sourire, il changea d’angle d’attaque en la pénétrant à l’aide de ses doigts avant de lui reposer la question qu’il savait humiliante pour elle.
« Maintenant dit-moi… Es-tu amoureuses de moi ?! »
Elle devait craquer ! Elle devait s’avouer vaincu et déposer les armes ! Lorelei ne le savait pas encore, ou ne se l’avouait peut-être pas encore, mais elle lui appartenait. Yeux dans les yeux, sa réponse le désarçonna une nouvelle fois.
« Tu veux savoir la vérité ? Tu n'as qu'à lire dans mes pensées. Ça ne doit pas te poser problème si tu me l'as déjà fait. »
En même temps il l’avait cherché. Ces mots l’arrêtèrent un instant dans sa besogne. Regard planté dans celui de son amante, il ramena ses deux mains pour encadrer son visage. Il savait qu’il allait devoir mettre les choses au clair, au risque de perdre sa confiance… Voir de la perdre tout court.
« Je n’ai jamais violé ton esprit. Ça ne marche pas comme ça. Tu es forte… je te respectes trop pour ça... Tu m’as mit en colère… J’ai… Pas besoin d’avoir mon pouvoir pour remarquer ce qui saute aux yeux. Peu importe que tu ne me crois pas sur lui… Tu es intelligente… Tu le découvriras par toi-même sweethearth »
Approchant sa bouche de son oreille, il ajouta dans un murmure :
« Tu as raison… Je suis jaloux… Je ne sais pas moi-même ce qu’il se passe… Mais en attendant… Tu as été une très vilaine fille… Et tu sais ce qu'il arrive aux vilaines filles? », dit-il avec un sourire vicieux.
Et il allait la punir de la plus délicieuse des façons. Il s’empara avec violence de ses lèvres, avide d’elle. Son odeur, ses gémissements, tout enflammaient son être des pieds à la tête. Son excitation ne cessait de croitre, il n’en pouvait plus ! Il passa ses mains sous les jambes de la jolie jeune femme pour la mettre sur le dos et avoir un meilleur accès à son intimité. Il y apposa alors une nouvelle fois sa langue, jouant encore une fois avec son petit bouton d’or de manière de plus en plus frénétique. Mais cette fois il n’était pas question d’arrêter. Elle devait comprendre que c’était lui qui menait la danse. Lui, et lui seul. Elle devait avouer sa faiblesse, le désirer autant qu’il la désirait. Tout en continuant son œuvre, il introduisit un doigt dans Lorelei pour accentuer son plaisir.
« Tu… Es à moi », réussit-il à dire avant d’intensifier le travail.
Le temps n’avait plus d’importance et n’était désormais ponctué que par le souffle erratique de la Serdaigle mêlé aux grognements de Seth. Il sentait son plaisir venir, son corps s’accorder à sa gâterie. Seth continua, continua jusqu’au bout… Jusqu’à la douce agonie de son amante, le gratifiant par là-même d’un peu plus d’elle-même. Il l’absorba, savourant son nectar de femme avant de se redresser et de commencer à défaire la ceinture de son pantalon.
« Alors… Toujours d’attaque ? » demanda un Seth taquin.
Lorelei E. Wilbert
LA PRINCESSE ADOPTÉE
+ SORCIER DEPUIS LE : 23/09/2014 + PARCHEMINS : 5009 + LOCALISATION : au pays de la débauche /pan/ non celui des livres, de la magie
❝ Salle de sortilèges : And now I know who you are … Seth & Lorelei
« J'aime tes pantalons autours de tes pieds et j'aime la saleté sur tes genoux. »
Le regard furibond qu'il me lança me cloua sur place un petit instant. Il n'avait pas apprécié que je lui fasse remarquer qu'il me faisait une scène de jalousie. Peut-être ne s'était-il pas rendu compte trop occupé à expulser sa rage et sa frustration. Ou alors il était comme moi. Il niait les faits car c'était bien ce que je faisais. J'avais niée comme je le pouvais que je n'étais pas jalouse de cette personne alors que la vérité était pourtant bien là. J'étais jalouse qu'il s'intéresse à une autre femme que moi et je n'avais rien trouvé de mieux à faire, que de lui balancer ma jalousie à la figure. C'était à son tour de me la balancer. Jouerait-il la carte de la mauvaise fois ou celle de la vérité ? « Jaloux ? » Il n'avait pas vu venir ma réplique vu le ton qu'il avait employé. Suspense. « Jaloux d’un gamin tel que lui ? J’espère que tu plaisante » Si je plaisantait ? Secouant la tête négativement pour lui répondre, je retenais tant bien que mal un gémissement de plaisir. Il jouait donc la carte de la mauvaise foi, comme moi je l'avais fais auparavant. Mieux ne valait pas que je lui en faire la remarque, sinon je ne donnerais pas cher de mes fesses. Suite à cela, il ne se contentait pas que de parler loin de là. Il s'amusait à me rendre folle. Folle de lui. Il voulait me punir pour l'entêtement que je faisais preuve pour lui avoir tenu tête. On ne tient pas tête à un Avery c'était connu. Pourtant, j'avais osé depuis la première fois qu'on s'était vu et je le faisais encore. Face à lui, j'étais comme une enfant qui manque d'éducation. Une enfant qui doit être punit pour son caractère rebelle. Oui comparée à lui, j'avais l'air d'une enfant. On avait quand même dix ans d'écarts. Il avait l'âge pour être mon grand-frère ou un oncle. Non ce n'était heureusement pas le cas. Il était mon professeur. Mon amant. Mon bouleversement. Ma liaison dangereuse et c'était bien mieux comme ça. Oui, j'étais rebelle face à lui. Je le cherchais, je le provoquais en savant d'ores et déjà des risques que j'encourais. Je n'avais pas le courage légendaire des lionceaux mais un entêtement à faire à rendre jaloux le pire borné du monde.
Mes pensées revenaient sur Seth quand sa bouche délicieuse prenait possession de la mienne. Une autre lutte de celui qui dominera l'autre. Vite changée quand sa langue descendait pour me faire des choses obscènes à mon intimité. Sans compter ses doigts qu'il rajoutait pour augmenter mon plaisir. Il savait s'y prendre pour vous torturer. Pour vous déstabiliser. Pour vous montrer que c'est lui qui mène la danse. Que c'est lui qui vous domine et que vous n'êtes que sa marionnette sous ses caresses expertes. Et je ne disais jamais non pour être sa marionnette le temps d'un instant. Mon corps était tout à lui. Il lui criait. Ce n'était pas la seule chose que Seth voulait de moi. Il voulait sa réponse à cette question que je ne voulais pas répondre. Réponse que je ne savais absolument rien. C'était dans un gémissement étouffé que je lui avais répondu qu'il n'avait qu'à regarder dans mon esprit pour avoir sa réponse. Il m'avait appris quelques minutes plus tôt qu'il avait cette particularité et dans un sens je l'avais mal pris. Blessée si Seth avait usé de ses talents cachés sur ma personne. Blessée dans mon égo et dans ma confiance que j'avais en lui. Seth ne serait pas du genre à violer mon esprit pourtant je pouvais me tromper. Il était du genre à que personne ne le connaisse par cœur.
J'avais eu cette certitude et je m'étais lourdement trompée encore. Il me l'avait montré mainte fois et pas plus tard qu'à cet instant en m'annonçant qu'il pouvait lire dans les esprits. J'en payais le prix. Enfin, je le croyais. Les yeux fermés face à mes propos, je les rouvris aussitôt quand je sentis ses deux mains encadré mon visage. Comme s'il allait me dire quelque chose de vital. D'important. Que je ne devais absolument pas loupé une miette. « Je n’ai jamais violé ton esprit. Ça ne marche pas comme ça. Tu es forte… je te respectes trop pour ça... Tu m’as mit en colère… J’ai… Pas besoin d’avoir mon pouvoir pour remarquer ce qui saute aux yeux. Peu importe que tu ne me crois pas sur lui… Tu es intelligente… Tu le découvriras par toi-même sweethearth » Que c'était important autant pour lui que pour moi de mettre les choses aux clairs sur ce début. Je ne faisais pas gaffe au fait que je découvrirais par moi-même une vérité sur le gryffondor. Non. Même le fait que ça sautait aux yeux que le rouge et or que Seth était jaloux ne me laissais pas indifférence. Non. Ma réflexion était focalisée sur une seule chose : il n'avait pas utilisé sa capacité sur moi. Non. Il me faisait confiance, me respectait pour ce que je suis et voulait que je réponde de mon propre chef. J'étais comme sur un petit nuage. Un sourire illumina mon visage. Adieu la colère de tout à l'heure. Bonjour au bonheur d'apprendre ses révélations. « Tu n'es pas rentré dans mon esprit ... je suis soulagé que tu ne l'as pas fait. Je ... je ne sais pas quoi te répondre à ta question. Je ... je ne sais pas ce que c'est l'amour. Je n'ai jamais ressentit ça. Je sais juste une chose ... c'est que je suis attachée à toi. Plus que tu le crois. C'est déjà un bon début non ? » Un début de vérité c'était mieux que rien. Sourire vite enlever quand je reposais ma bouche sur les siennes pour un doux baiser. Il n'avait rien à voir avec les autres baisers qu'on avait échangés quelques minutes plus tôt. Celui-ci n'avait pas le côté animal, bestial, sauvage, qui faisais plus de bien que de mal. Non. Celui-ci était doux, tendre. Certains qualifieraient même de romantique. C'était aussi ça notre relation. Ça pouvait être doux comme ça pouvait être sauvage. Tendre comme ça pouvait être passionnée. C'était imprévisible comme nous. Le baiser pris fin non sans un gémissement de frustration, par manque d'oxygène. Ou alors c'était parce que Seth avait d'autres choses de prévues en tête.
Un frisson longea le long de mon dos quand il se rapprocha un petit peu plus. Sa boucha se rapprocha de mon oreille. Je pouvais sentir son souffle chaud chatouiller mon oreille. Un souffle que j'aurais aimé absorber s'il avait jugé bon de m'embrasser. Au de lieu de ça il me parla « Tu as raison… Je suis jaloux… Je ne sais pas moi-même ce qu’il se passe… Mais en attendant… Tu as été une très vilaine fille… Et tu sais ce qu'il arrive aux vilaines filles? » avant de se reculer pour me sourire d'un air qui voulait dire "tu vas prendre ma jolie, tu vas prendre". Mon dos se colla à la table comme s'il cherchait une meilleure position. Je devais dire quelque chose avant que la situation ne dérape. Avant qu'il s'empare totalement de mon être. « Tu n'avais pas tord non plus. C'était bien … une scène de jalousie que je t'ai fais. Je ne sais pas pourquoi je t'en ai fais une ... pourquoi je suis jalouse d'elle … mais je suis prête à recevoir ma punition ... ta punition. » Il avait fallu qu'il fasse le premier pas niveau révélation pour que je lui avoue moi aussi que j'étais bien jalouse. Cela avait été dur de parler, de lui dire dans cette situation mais j'avais bien fait de le faire maintenant. Si c'était quelques minutes après je n'aurais pas pu. J'en avais la certitude. Et je n'avais jamais eu tant raison quand il redescendit pour venir s'amuser avec mon bouton de chair. Poussant un soupire, je me retenais à la table en y plantant mes ongles. Je me fichais si l'un de mes ongles allait se caser sous le plaisir ou si cela allait laisser des traces sur la table. Que la position était inconfortable ou si je faisais du mal à Seth en l'agrippant de mes pieds. Tout ce que je voulais c'était que Seth ne s'arrête jamais. Qu'il continue à jouer avec moi. Qu'il continue à me torturer de la plus délicieuse des façons. Qu'il continue à maltraiter mon bouton de chair avec sa langue. Je n'étais plus que gémissements, souffle erratique. Aucune pensée cohérente ne me venait à l'esprit. Mon corps était à la merci de Seth Avery. Même le capitaine de mon navire, mon cerveau commençais tout doucement à y voir rouge. Et bientôt a brandir le drapeau blanc signe de défaite par forfait. Mais il ne le faisait pas encore. Il était résistant contrairement à ses lieutenants reins et bouche qui hurlaient de continuer, d'être satisfait. Mon corps était en feu que seul lui pouvait l'éteindre. Mon corps était en manque de ses caresses. En manque de lui. Ça ne rajoutait rien quand je sentis l'un de ses doigts pénétré mon intimité cherchant mon point sensible. D'accord, je l'avais cherché. Je ne le niais pas mais il était hors de question qu'il arrête. Pouvons-nous finir à Azkaban pour tuer son amant avec comme mobile la frustration ? S'il arrêtait je ne donnais pas cher de sa peau et j'aurais ma réponse.
D'autres gémissements sortirent de ma bouche. La salle de sortilèges n'étaient faits que de mes bruits et des grondements animales de Seth. Enfin, c'était le cas « Tu… Es à moi » avant que mon ouïe rejoigne le pays du plaisir. J'étais totalement à sa merci. J'étais à lui et qu'est-ce que c'était bon d'être à lui. Si c'était tout le temps ça je signais tout de suite. Ce qui était déjà le cas en quelque sorte mais rien n'était cohérent dans mon esprit. Seul Seth et ses gestes comptaient. « Toute à … toi… rien qu'à toi … » Je pouvais sentir la délivrance montée à petit. Non si tu continues comme ça, je vais venir. Je ne voulais pas venir maintenant. Je voulais venir en lui. C'était ce que j'essayais de lui faire comprendre en bougeant. Mais la seule réaction que j'avais eue en retour était la pression accentuée de sa main qui me tenait fermement la hanche. Et sa langue et ses doigts qui me narguaient. Qui me torturait de l'intérieur. Qui touchait le point G encore et encore. Il était en bonne voix de me faire jouir la sur cette table de cours. Et c'était ce qu'il cherchait. A me faire jouir grâce à sa bouche et ses doigts. Comme il m'avait dit j'étais une très vilaine fille qui l'avait provoqué et j'acceptais ma punition. J'étais à lui seule. J'étais faible face à son touché et mes gémissements en étant les preuves vivantes.
Le paradis. L'extase. C'étaient les premiers mots que je pouvais décrire quand j'atteins le point de non retour. La délivrance. La jouissance. J'étais partie loin. Très loin. La tête penchée en arrière je respirais difficilement en ayant le regard fixé sur le plafond. Plus que je ne le vis, je pouvais sentir Seth se relever un sourire purement satisfait collé à ses lèvres. il était content de m'avoir fait jouir. De m'avoir torturé à sa façon. De me dire qu'il gagnait toujours. Mon regard m'appris que je n'avais pas eu tord et que c'était loin d'être fini. Au contraire, ça faisais que commencer. « Alors… Toujours d’attaque ? » Si j'étais déjà d'attaque pour un deuxième round ? J'avais certes jouis, ce qui n'était pas le cas de mon amant et rien que le fait de voir la flamme sauvage dans son regard m'enflamma de nouveau. J'étais insatiable comme un animal. Comment pouvait-on l'être quand votre amant à ce mélange de beauté grecque et de sauvagerie à l'état pur. Un sourire provocateur s'installa sur mes lèvres quand je me relevais pour me mettre en position assise. L'une de mes mains frappa celle de Seth qui commença à défaire la boucle de sa ceinture. C'était hors de question qu'il se déshabille. Il en n'avait pas le droit. Non. Le seul droit qu'il avait en ce moment c'était de se laisser faire. Et de me prendre. Et qu'est-ce que je voulais qu'il me fasse l'amour sur cette table. « Avec toi, toujours. » Une ceinture vola dans la salle de sortilèges avant d'atterrir, au loin sur le sol. Triste d'être abandonnée de son propriétaire qui s'était vu retirer avec agilité sa ceinture par mes mains expertes. La ceinture fut vite rejointe par le reste des vêtements de l'enseignant. Au moins ceux-ci n'avait pas été détruit par un élan de sauvagerie comme la défunte chemise blanche de Seth. Ou comme mon haut. Il était aussi nu comme le jour de sa naissance. Aussi nu et excité que je suis.
Est-ce que je vous dis qu'il était parfait autant physiquement que mentalement ? Oui. Vous êtes sur ? Et bien je vous le redis encore une fois. Il est parfait. Nos corps étaient faits pour se rencontrer, c'était écrit quelque part. Pour ne faire qu'un pas. Ils s’emboîtaient à la perfection quand on couchait ensemble. Chaque fois que ça finissais comme ça, je prenais un malin plaisir à observer le corps de Seth. Comme si c'était la première fois que je le voyais. Comme s'il était une carte au trésor où l'aventurière que je suis, devait trouver le fameux trésor. De position assise j'avais une vue merveilleuse sur son intimité et sur la totalité de son corps. C'était dans cet esprit là, que je caressais son corps comme si c'était la première fois que je le touchais. Mes mains glissèrent sur son torse faisant contracter ses fins pectoraux. Mes yeux l'observèrent avec émerveillement comme si c'était Noël avant l'heure. J'écoutais son cœur battre à la même allure que du mien. Ma bouche n'était pas en reste et déposait une multitude de baisers sur son torse comme si c'était la première fois que je le touchais et goûtait de ma langue. Je m'amusais à le rendre fou d'impatience. Encore plus quand mon nez arriva sur ses poils pubiens et que ma bouche embrassa le bout de son intimité. Il m'avait emmené au sixième ciel, le septième je le réservais quand on allait ne faire qu'un sur cette table. Et qu'est-ce que je mourrais d'envie qu'il me possède. La patience était une vertu et je devais me montrer patiente. Même si j'avais extrêmement de mal à tenir mes engagements. Penser à autre chose que nos deux corps en sueur emboîtés l'un dans l'autre.
Et je trouvais la solution parfaite en prenant son sexe dans ma bouche. Comme si c'était la première fois que je l'avais en bouche. Que je le goûtais. Tous mes sens étaient en éveil. Encore plus quand je descendais ma bouche pour la remonter en des vas et viens. Je voulais le rendre fou, comme il l'avait fait avant. Je continuais mon manège. Son sexe dans ma bouche. De long va et viens. Je le suçais comme si c'était une sucette, pendant un long moment. Je voulais qu'il craque. Qu'il me pousse à m'allonger sur cette table pour me faire l'amour. J'étais folle de cet homme et j'en redemandais sans cesse. Je craquerais probablement avant lui. Je le voulais en moi et j'accentuais mes pressions sur son sexe. Ma patience commença à se faire la balle. Je le sentais. Je le savais. « Putain Seth … je te veux. » Qu'est-ce que je vous avais dit ? Oui j'étais faible face à lui et un peu vulgaire quand j'étais excité. Et qu'est-ce que je l'étais. Il m'avait excité d'un bloc, m'avais fait voir les étoiles. Maintenant ce que je voulais c'est qu'il m'emmène au septième ciel. Pas dans cinq minutes. Tout de suite. Je reprenais son sexe en bouche pour continuer à jouer de ma langue et de ma bouche. Quelque vas et vient plus tard, je retirais son sexe de ma bouche presque à regret. Je remontais pour l'embrasser, le pressant dans mon baiser de me prendre. Sous le coup du baiser, mon dos retrouva son fidèle allié le bois de la table. Bois qui fit parcourir un frisson vite enlevé face à la chaleur du corps de Seth. Nos corps étaient si proches. Pratiquement collés l'un à l'autre. Il fallait juste un petit geste pour qu'il me prenne pour ne faire qu'un. Cela aurait pu être facile si quelque chose n'arrivait pas à mes oreilles.
Au début ce n'était qu'un tintillement. Un bruit au loin. Un bruit qui se rapprochait. Qui se faisais plus intensif comme si l'originaire du bruit cherchait quelque chose. Cherchait quelqu'un. Cherchait a attirer l'attention de quelqu'un. Pourtant, j'avais bien lancé des sorts pour nous permettre de ne pas nous faire entendre et inversement. Alors, pourquoi il y avait ce bruit. Mes lèvres collées à celle de Seth, j'ouvris mes yeux à mi-clos pour jeter un coup d'œil dans la salle de classe. Le bruit s'était rapprocher et c'était comme il ou elle tapait sur du verre. Du verre. Mon regard se focalisa sur la fenêtre et quelle surprise j'eu quand je découvris la provenance du bruit. Un hibou tapait de ses griffes la vitre pour attirer l'attention de l'un de nous. « Seth. » En juger par ses gestes, le hibou était patient et ne voulait pas lâcher l'affaire. Il avait une mission et d'après ce que j'ai pu voir de là où j'étais, il avait une missive accrochée à sa patte. Une missive qui devait sans doute être pour Seth car ce n'était pas mon hibou grand duc ni l'un de mes parents. Et de deux on était dans la salle de cours de Seth ce qui était plutôt logique sur l'identité du recevoir de la missive soit Seth. Il allait se lasser de n'avoir aucune réponse de notre part. Seth devait s'en ficher ou n'avait pas fait gaffe au bruit insistant dans sa salle de classe. C'était fort de ce constat, que j'avais repris mon occupation de départ. Occupation qui résumait à posséder les lèvres si tentatrices de mon enseignant tandis que nos corps nu entrèrent en contact. Un gémissement s'échappa de la prison qu'étaient nos bouches scellées. Putain que c'était bon. Il fallait un petit geste de rien du tout pour que nos corps ne fassent qu'un. Rapproche toi oui. Un petit peu plus. Et nom d'une chouette. Cet hibou ne nous laissais pas en paix. Il était hors de question qu'on fasse l'amour sous les bruits et le regard de cet hibou de malheur. Furibond et à regret, je rompis notre baiser. « Seth. Va prendre ta missive avant que je nous fasse du hibou en broche. » Plus tôt Seth prendra sa missive plus tôt on pourra ne faire qu'un sur cette table. Ma table. Et plus tôt ça sera le mieux. Sinon on aura du hibou servit en diner ce soir.
Seth ne tenait pas à perdre cette confiance qui s’était instaurée entre eux. Avoir une capacité spéciale ne lui donnait pas forcément le droit de l’utiliser à tout va. Surtout pas avec elle. Le sorcier voulait la plier et la séduire à son bon vouloir par son seul charisme, sa seul présence, sa seule volonté… Dominateur, oui il l’était. Un défaut qui se révélait être de temps à autre une qualité. Délicatement, Seth prit le visage de la jolie Serdaigle afin de plonger ses prunelles dans les siennes et bien lui faire passer le message. De toute évidence elle apprécia le geste.
« Tu n'es pas rentré dans mon esprit ... je suis soulagé que tu ne l'as pas fait. Je ... je ne sais pas quoi te répondre à ta question. Je ... je ne sais pas ce que c'est l'amour. Je n'ai jamais ressentit ça. Je sais juste une chose ... c'est que je suis attachée à toi. Plus que tu le crois. C'est déjà un bon début non ? »
Seth hocha la tête, à moitié satisfait. Pourquoi à moitié ? Parce qu’il ne savait pas quoi penser d’une telle déclaration. Bien sûr sa renforçait son égo, déjà bien développé. Mais d’un autre côté, ça impliquait tellement de choses… Il l’avait cherché. Pourquoi avoir posé cette question ? Peut-être parce que lui-même commençait à éprouver plus que de l’attirance envers la jeune femme. Lorelei symbolisait tout ce qu’il cherchait chez une sorcière : détermination, courage, intelligence… Vicieuse par moment… Manipulatrice… Sans compter ce corps si parfait. Oui, la bleue représentait bien son type de femme. Son caractère de Gobelin et d’insoumise étaient également des défis à relever en soi. La dompter, la charmer n’en était que plus attrayant. Certains hommes aimaient les femmes bien dociles… Pas lui. Pas Seth Avery. Oh bien sûr il avait déjà couché avec ce type de sorcières. Mais ce n’était pas ce qui le faisait… Vibrer. Oui, c’était bien le mot.
« Effectivement, c’est un début… »
Mais un début à quoi ? Cette question ne cessait de lui trotter dans la tête en même temps qu’il apposait ses lèvres sur les siennes.
« Tu as raison… Je suis jaloux… Je ne sais pas moi-même ce qu’il se passe… Mais en attendant… Tu as été une très vilaine fille… Et tu sais ce qu'il arrive aux vilaines filles? »
Une déclaration pour le moins inattendue. Mais le retour fût à la hauteur de ses espérances.
« Tu n'avais pas tord non plus. C'était bien … une scène de jalousie que je t'ai fais. Je ne sais pas pourquoi je t'en ai fais une ... pourquoi je suis jalouse d'elle … mais je suis prête à recevoir ma punition ... ta punition. »
Jalouse. Le mot était lâché. Lorelei était jalouse. Seth était jaloux. Ce simple fait, illustrait bien le tournant que prenait leur relation. D’abord charnelle, elle évoluait, mûrissait, se transformait insidieusement. C’était aussi dangereux qu’excitant. Lorelei prenait de plus en plus de place dans sa vie et il était temps qu’il s’en rende compte enfin… Mais était-ce aussi le cas du côté de la belle ? Après tout elle était plus jeune et n’aurait certainement pas les mêmes attentes en cas d’un basculement de leur relation. En attendant, le professeur profita de l’instant présent, écartant provisoirement toutes ces questions de son esprit, caressant, embrassant, et jouant de sa langue sur sa partenaire. Ses gémissements arrivèrent rapidement, galvanisant le désir de l’enseignant.
« Tu… Es à moi »
Son esprit dominateur, son besoin de tout contrôler n’étaient jamais loin. Il la voulait pour lui. Exclusivement. Il commençait à le comprendre et ça l’inquiétait. Tenait-il trop à cette divine créature ?
« Toute à … toi… rien qu'à toi … »
Oh, douce musique à ses oreilles. Trop occupé à titiller le petit bouton d’or, il ne répondit pas, allant de plus en plus vite afin de satisfaire sa partenaire. Cette fois il n’arrêterait pas. Il continuerait jusqu’à ce qu’elle craque. L’explosion de plaisir arriva bien assez vite. Corps cambré, la vague de frissons fit onduler le corps de la Serdaigle jouissance. Satisfait, Seth se redressa, dominant son élève de sa stature, un sourire mutin aux lèvres.
« Alors… Toujours d’attaque ? »
Gentille provocation qui anima le visage de la belle. Oui, elle était toujours d’attaque visiblement. L’empêchant de continuer à enlever lui-même sa ceinture, elle préféra s’en charger elle-même.
« Avec toi, toujours. »
La ceinture vola dans la salle, vite suivit par le reste des vêtements du sorcier, dévoilant son sexe au garde-à-vous. Désormais assise, Lorelei débuta par de douces caresses sur le corps de son amant, avant de prendre en bouche son attribut masculin. Usant de légers va-vient mélangés au jeu de sa petite langue, la sensation submergeait Seth qui ne pût retenir quelques gémissements de contentements.
« Putain Seth … je te veux. »
Seth agrandit son sourire, rouvrant pour l’occasion ses yeux sur sa déesse.
« Tu m’auras sweethearth… N’oublie pas que tu dois être punis… »
Oh que oui elle l’aurait. Il n’en avait pas finit avec elle. Elle devait être punit. Et Seth comptait bien le faire. Il voulait la dominer, qu’elle soit soumise entièrement à lui, qu’il la possède une bonne fois pour toute. Il était l’Alpha. Au bout d’un moment, la belle se releva, collant son corps au sien, mêlant sa langue à celle de son professeur. Leurs êtres brûlaient l’un de l’autre. L’attente du plaisir final, du moment où ils ne feraient plus qu’un approchait à grands pas… Quoi qu’il fût retardé par un petit bruit étrange.
« Seth. »
Le sorcier ne répondait pas, trop absorbé par le corps et la bouche de sa belle. Leurs gémissements étouffés cessèrent brièvement lorsque la Serdaigle réussit à dire :
« Seth. Va prendre ta missive avant que je nous fasse du hibou en broche. »
Grognant de frustration, le concerné ramassa sa baguette tombée non loin et d’un geste sec déverrouilla la fenêtre. Puis un autre pour couper le lien qui retenait la lettre de la pate du volatile… Et un dernier pour expulser l’indésirable au-dehors tout en refermant l’entrée qu’il avait emprunté. Le tout n’avait duré qu’une poignée de secondes. Assez pour agacer le professeur et faire grimper son imaptience. D’un geste rapide, il força la demoiselle à se retourner, puis à s’abaisser un peu pour avoir un meilleur accès à ses fesses, tête contre le bois de la table. Et là, sans crier gare, il la pénétra d’un coup sec, heureux d’être enfin en elle. Heureux de la posséder.
« Lorelei... Je te veux aussi… » réussit-il à articuler.
Il commença alors de léger va-et-vient, avant d’intensifier la cadence de plus en plus rapidement. Ainsi, dans cette position, son sentiment de domination était presque pleinement satisfait. Presque. Seth continua de la besogner ainsi de longues minutes, le souffle de plus en plus erratique, accordant son bassin au contact des fesses de la demoiselle. Ils prenaient du plaisir tout deux, ça oui, et tout aurait pût se dérouler ainsi jusqu’au bout… Cependant… Un paramètre ne devait pas être oublié. Une promesse. Un avertissement. Il se baissa un peu pour chuchoter à l‘oreille de la bleue :
« Ne croyez pas avoir gagné aussi facilement… Pour une telle attitude Miss Wilbert… Je vais maintenant vous punir… »
Comprenait-elle ce qu’il avait en tête ? Peut-être, peut-être pas… En tout cas, le fait est que le bout de son pénis sortit de l’intimité de la bleue pour emprunter un tout autre chemin pas si lointain… L’endroit était légèrement serré, mais il eu tôt fait de s’y glisser en forçant un peu pour continuer son travail avec un nouvel entrain. Jamais encore il n’avait fait ça avec elle, mais… Elle l’avait tellement rendu fou, l’avait excité, l’avait forcé à se dévoiler qu’elle devait payer… D’une façon des plus délicieuses… Le rythme s’accéléra dans cette nouvelle pénétration anale, tirant des cris de désirs du professeur. Appréciait-elle ? Il l’espérait. Mais au fond c’était une punition… Et une punition pouvait mêler plaisir et douleur. Et il était rentré plutôt aisément. La leçon était-elle retenue ? Pour s’en assurer, il prolongea l’instant, crispant ses mains sur les magnifiques hanches de son élève. Sentant l’instant ultime approcher, il choisit de se retirer, cette fois amenant son amante à lui faire face pour la soulever et passer ses mains sur son postérieur pour la garder collé près de lui, jambes de la belle encadrant son bassin pour tenir. Son sexe retrouva rapidement l’intimité de Lorelei. Possédant une assez bonne capacité physique, il reprit ses coups de reins, yeux dans les yeux. Le désir était à son paroxysme… L’instant fatidique… Il le sentait venir, ce sentiment d’extase dont il avait gratifié sa belle quelques instants plus tôt. Cette sensation de sa peau contre la sienne, ces petits râles qu’ils lâchaient ensemble restaient figés dans son esprit. Là, avec elle, Seth était bien. Et il se lâcha enfin, déversant sa semence en elle. Nul mot ne perça la sortie de ses lèvres, juste un rugissement quasi-animal du mâle contre sa femelle. Il happa une nouvelle fois sa bouche, prolongeant ce sentiment de plénitude aussi longtemps que possible. Puis, délicatement, il la posa sur sa table de classe, l’air complice. Il sentait ses muscles le tenailler, signe de l’effort qu’il avait fait. Seth calma sa respiration, posant ses mains de part et d’autre de la jeune femme. Regard où le désir était encore perceptible, il dit, taquin :
« Sweethearth… Je crois que tu as comprit la leçon ? »
Quoiqu’il aimerait bien la punir de nouveau un jour ou l’autre… Il déposa un nouveau baiser sur son front avant d’ajouter :
« Je tiens à toi plus que je ne devrais… Je ne sais pas où ça nous mènera… Mais j’ai envie d’essayer… Sans pour autant changer quoique se soit… Juste lâcher prise et voir où le courant nous emmènera… Mais si tu as peur… Si tu veux arrêter… Je m’y plierais »
Ça lui arrachait les tripes de dire ça mais les choses devaient être mises au clair. Seth était prêt à tenter le coup. A tenter de laisser cette évolution de sentiments continuer sans pour autant changer quoique se soit dans sa manière d’être avec elle. Car après tout, il n’y avait peut-être rien à changer… Juste à lâcher prise…
Lorelei E. Wilbert
LA PRINCESSE ADOPTÉE
+ SORCIER DEPUIS LE : 23/09/2014 + PARCHEMINS : 5009 + LOCALISATION : au pays de la débauche /pan/ non celui des livres, de la magie
❝ Salle de sortilèges : And now I know who you are … Seth & Lorelei
« Dans cette nuit solitaire, tu disais que ça ne pouvait pas être l'amour mais nous avons ressenti l'effervescence. »
Dans la salle de cours de sortilèges, avait lieu un cours particulier. Un cours où qu'un seul binôme participait. Binôme qui se résuma au professeur de sortilège et une de ses élèves. Un cours où il n'y avait pas besoin de sa baguette magique et encore moins de manuel. Pas de théorie non plus la pratique était totalement au cœur du cours. Si des personnes étaient passés vers la salle de sortilèges ils n'auraient rien entendu et ne pouvait pas y entrer. La raison ? Deux sorts maniés à la perfection par l'élève. Un sort pour verrouiller et bloquer la porte et l'autre un sort d'insonorisation. Car, ce n'était pas un cours à probablement parler. Non. C'était la retrouvaille de deux amants interdits qui cachaient leur liaison dangereuse aux yeux de tous. Ma retrouvaille avec Seth.
Je ne savais pas combien de temps j'étais dans cette pièce. Je ne savais pas combien de temps on avait fini par s'embrasser et par nous déshabillé. Au départ, je n'étais pas venu avec l'intention de coucher avec lui. Non. Je voulais passer mes nerfs sur lui. Passer ma jalousie sur lui. Au final, ce n'étaient pas des cris de colères qui sortaient de ma bouche mais des cris de plaisirs. Il m'avait fait voir les étoiles et m'avait demandé si j'étais toujours d'attaque. Avec lui toujours, j'étais insatiable quand c'était question de ses mains, de sa bouche, de son corps et de tout le reste qui faisait de lui Seth Avery. Mon amant. J'avais fini par le déshabiller, en étant assise sur le rebord de la table. J'étais parti à l'aventure de son corps. Corps que je connaissais par cœur. Une vraie carte au trésor que je prenais toujours autant plaisir à la redécouvrir. C'était comme si j'étudiais l'être humain qu'était Seth. Comme si je faisais des études d' anthropologie et qu'il était mon cobaye. C'était une science moldu autant que sorcière. Cours du jour : faire monter le désir de Seth. Désir que j'avais décuplé en prenant son intimité dans ma bouche. Mes reins me brûlèrent tellement j'avais envie de lui. Ma bouche continua ses vas et vient sur son sexe. « Putain Seth … je te veux. » Oh que oui je le voulais. Pas dans vingt minutes. Mais tout de suite. « Tu m’auras sweethearth… N’oublie pas que tu dois être punis… » La punition pour l'avoir frustré. Pour lui avoir fait relever qu'il était un legilimens. Je ne savais pas quelles étaient ses intentions. Quel moyen il avait trouvé pour me punir. Pour me dominer. Pour me soumettre corps et âme à lui. Non je ne savais rien jusque que çcela allait plus de mal que de bien. Ça ne serait pas une punition sinon. Et je m'en amusai quand j'arrêtais de lui faire une gâterie buccale. « Je te la ferais oubliée ta punition. » Qui ne tente n'a rien hein ? Nos lèvres se retrouvèrent pour un nouveau ballet. De celui qui dominera l'autre par sa langue. Nos deux corps collés, se frottèrent comme si leur vie en dépendait. Des particules de sueurs perlèrent de là et là sur mon corps vu le désir que j'aie pour cet homme. Que j'avais déjà joui. Et que mon corps était déjà impatient de l'effort physique qui allait suivre. Ils n'y avaient que nos deux dans cette pièce, nous embrassant comme si on goûtait à une succulente friandise. Seuls les bruits qui pouvaient sortir de nos bouches et de nos corps qui se frottaient brisaient le silence de la salle de cours. Vraiment ?
Quelque chose au loin arriva à mes oreilles mais je n'y prêtai pas attention trop occuper à happer une nouvelle fois les lèvres de Seth. Le bruit continua à perturber le silence qui régnait dans la pièce où on se trouvait. Bruit que j'avais identifié quelques minutes plus tard et au prix d'un grand effort comme étant un hibou qui avait une massive pour Seth. Un hibou patient et qui ne lâcherais pas l'affaire si l'un de nos deux ne lui ouvrait pas. Les hiboux n'étaient pas connus pour être des espèces dîtes impatientes. Surtout quand ils étaient chargés d'une mission. Mission qui consistait pour cet intrus à donner son courrier ou je ne sais quoi d'autre à Seth. Connaissant l'entêtement des hiboux j'étais quasi certaine qu'il sera encore là si on couchait devant ses yeux. Comme quoi il n'y avait pas que les humains qui étaient des voyeurismes. Les animaux étaient sur la deuxième place du podium. Je n'avais jamais été porté sur l'exhibitionnisme encore moins quand il s'agissait de yeux globuleux d'un volatile. J'avais fais encore une fois un grand effort sur moi-même pour m'arracher des lèvres de Seth. Et encore plus pour retirer mon corps du sien. Un peu plus quand Seth lui ouvrit, récupéra son courrier et expulsa le hibou à l'aide de sa baguette. Tout cela en moins de temps de dire quidditch. Je savais que cette poignée de secondes agacera encore plus Seth que moi. Déjà que je l'avais bien entamé en le repoussant deux fois au moment de faire l'acte. Le vase était bien remplit. Trop remplit. Alors, l'intervention de l'indésirable fut la goutte de trop qui renversait le vase. En moins de deux, ma tête se retrouva coller contre le bois de la table. Légèrement abaissé, fesses bien exposée aux yeux de Seth, j'attendais qu'on ne fasse plus qu'un. Qu'il me soumet. Qu'il me prenne. Qu'il me possède. Qu'il me domine. L'attente ne fut pas longue. Seulement quelques secondes avant le paradis. Il était enfin en moi. « Lorelei... Je te veux aussi… » Et qu'est-ce que c'était bon ! Un gémissement de plaisir sorti de ma bouche au même moment qu'il me pénétra. Enfin ça serait l'extase s'il se décidait à bouger. Et je lui fis bien savoir. « Je ne … suis pas en … sucre. Bouge ! » Qui avait-il que j'étais à bout ? Que je voulais être satisfaite ? Que j'avais été impatiente qu'il me prenne enfin ? Depuis le temps que je l'attendais, on y était enfin. Il fallait juste qu'il bouge et ça sera parfait. Divin comme ça. Continues de me pénétrer. Mon cœur battait à cent à l'heure. Mon souffle erratique retrouva vite son jumeau. Je pouvais sentir la puissance de ses coups de reins. Là, en position de soumission et de domination, on prenait du plaisir. Beaucoup de plaisir. Et qu'est-ce que c'était bon.
S'il continuait à me pilonner comme il le faisait, je toucherais les étoiles. S'il continuait il nous emmènera tous les deux au septième ciel. S'il continuait il allait encore de nouveau m'emporter. Et qu'est-ce que je voulais qu'il m'emporte. Même si je savais que ce n'était qu'une question de minutes pour qu'il applique son avertissement. A force de le côtoyer, j'avais appris qu'il n'oubliait jamais de mettre en application ses avertissements. Encore moins ses punitions si je lui tenais tête ou que je le mettais en rogne. Voir les deux en même temps. Sans compter que là, j'avais aussi joué la carte de la frustration. La carte fatale. On ne frustre pas Seth Avery encore plus quand il était question de sexe. Surtout ça. « Ne croyez pas avoir gagné aussi facilement… Pour une telle attitude Miss Wilbert… Je vais maintenant vous punir… » On était accro à nos moments de débauches. Si on connaissait l' abstinence ? Hors de question. Ça ne faisais pas partit de notre vocabulaire. Même si c'était mal vu que je me donne corps et âme aux plaisirs charnels, je le faisais. Je n'avais jamais promis que je garderais ma virginité pour mon époux. Alors, oui je prenais du plaisir dans notre liaison dangereuse. Et je m'étais amusé à la frustrer. Sur le coup j'avais pensé que c'était une bonne idée. Au moins, ça me permettais d'être de nouveau maître de mon corps. Surtout que j'étais venu pour lui faire une scène de jalousie alors je n'allais pas lui faciliter la tâche. Maintenant, sur le fait je ne savais pas si cela avait été une si bonne idée de le rendre fou et de le repousser. Le frustrer dans ce domaine était périlleux. Suicidaire. Et j'allais me prendre ma punition pour l'avoir défier. Pour l'avoir frustré. Mais, je ne baissais pas les armes. « Moi qui pensais que vu votre âge professeur, vous aurez oublié, me voilà maintenant rassurée. » Le titiller un peu plus. Le pousser dans ses retranchements. Le pousser dans son côté animal. Je jouais avec le feu et je savais qu'à force d'y jouer je finirais par me brûler. Brûlure que je sentais quelques secondes après avoir dit ma provocation. Comme si quelque chose m'écartait. Ce quelque chose était son intimité qui s'aventurait dans un terrain inconnu. Mes fesses. On ne l'avait jamais fait et pourtant il se glissa plutôt facilement à l'intérieur. Ça faisait mal. Atrocement mal comme s'il me déchirait de l'intérieur. Comme s'il me poignardait, me pilonnait. Sous le coup de la douleur, mes ongles marquèrent le bois de la table. Ma bouche produisait une plainte de douleur cachée dans les cris de plaisirs de mon amant. Le frustrer, c'était le risque que j'avais pris. Je ne le regretterais pas. Demain, j'aurais certainement avoir du mal à marcher correctement. Demain, j'aurais certainement du mal à m'asseoir sans me brûler. Demain, j'aurais mal pour plusieurs jours et ça même si je prenais une potion pour la douleur. Demain, j'aurais certainement les marques des mains de Seth sur mes hanches vue qu'ils les crispaient avec force. Demain, ma manucure allait foutu à force de m'en servir comme point d'accroche. Des griffes qui me rappelèrent qu'il m'avait possédé sur cette table quand je viendrais à son cours après demain. Demain, je devais trouver des excuses. Mais demain, n'était pas encore là. Je profitais de l'instant présent. J'acceptais qu'il me domine de cette position. J'acceptais d'être soumise à lui. J'acceptais qu'il me punisse de cette façon. Car, même si ça faisais mal le plaisir était là et montait. Petit à petit. La douleur fut vite remplacée. Mes cris de désirs rejoignirent ceux de Seth. Le plaisir montait à chaque coup de bassin au point d'arriver vers le point retour. Le plaisir descendait et au même moment, je poussais une plainte de frustration.
Pourquoi arrêtait-il nom d'une chouette ? Ça faisait parti de ma punition avec la sodomie ? C'était idiot. Ce n'était pas du Seth Avery. La réponse arriva quand il me retourna pour lui faire face. Pour me soulever, collant nos deux corps noyés de sueur. Pour que mes jambes encadrent son bassin pour ne pas tomber. Pour qu'il me reprenne et qu'on fasse de nouveau plus qu'un. Ensemble, yeux dans les yeux on prenait du plaisir. Ensemble, nos corps ne faisaient qu'un et se mélangeaient chacun sa sueur dûe à l'effort physique. Ensemble, nos gémissements créèrent une douce mélodie. Ensemble, nos lèvres se retrouvèrent pour un énième ballet. Je ne suis pas polyglotte mais qu'est-ce que je connaissais à la perfection la langue de Seth. Ensemble, le plaisir montai. Montai jusqu'à la délivrance. Jusqu'à l'orgasme. Ensemble, l'extase nous submergea produisant nos cris de jouissances. J'étais bien avec lui. J'étais au septième ciel. Ensemble, nos bouches se happèrent à nouveau dans un ultime baiser pour prolonger la sensation de bien être. C'est ensemble que mes fesses retrouvèrent la fraîcheur du bois de la table où il m'avait pris quelques minutes plus tôt. C'est ensemble qu'on reprenait difficilement notre respiration tout en ne quittant pas les yeux. Ses mains autrefois qui tenaient mon postérieur et qui m'avaient fait voir les étoiles, étaient posées à plat sur la table de manière qu'il m'encadra. Même quand il mit à parler, plutôt fier de sa punition, je pouvais percevoir les effets de désir qui nous avaient envoyé loin. Très loin. Je savais à l'avance que j'allais retrouver ses effets là dans ma voix. « Sweethearth… Je crois que tu as comprit la leçon ? » Si j'avais compris la leçon ? Un sourire salace s'installa quelques secondes sur mon visage avant qu'une légère grimace ne le remplace. Même si ça faisais quelques minutes qu'on avait couché ensemble, je commençais doucement à ressentir une douleur aux fesses. Il n'avait pas été de main morte quand il m'avait possédé. Il m'avait pris à sec sans aucune préparation pour alléger la pénétration anale.
C'était certain que la douleur que j'avais maintenant n'était qu'un euphémisme comparé à celle que j'aurais dans les prochains jours. Ça ne me surprendrais pas que vu le mal que j'aurais aux fesses, je marcherais comme un canard. Il était hors de question que des gens se moquent ou se demandent la raison pour laquelle je marcherai de cette étrange façon. Ou se demande pourquoi j'avais du mal à m'asseoir. S'ils savaient … c'était fini de la réputation de sage et d'intellectuelle chez les serdaigles. Encore plus s'ils savaient avec qui j'avais pris mon pied. Je savais que Seth ne se priverait pas de me lancer des coups d'œil amusés ou de fierté quand il me verra franchir les portes de la grande salle ou de sa classe en boitant comme un canard. Et je devrais faire comme si je ne voyais pas son expression amusée et remplit de fierté. Ni lui faire un regard assassin car ce n'était pas la solution la plus approprié pour garder notre liaison secrète. Non. Je devrais garder ma colère pour moi, jouer la carte d'ignorance et souffrir en silence. Car, même si j'allais prendre une potion contre la douleur, j'aurais toujours cette désagréable sensation. Comme si quelqu'un me poignardait à l'intérieur. Comme si on m'avait lancé un sort de torture sur mes fesses. Comme si je sentais toujours l'intimité de Seth dans mes fesses qui me pilonnait. Oui. Il était fier de son coup. Fier de sa méthode de punition. Et il pouvait l'être. La douleur quand il m'avait sodomisé n'était rien comparé au plaisir que j'avais ressentit. Il existait une infime barrière entre la douleur et prendre du plaisir. Et qu'est-ce que je l'avais franchi cette barrière. Oh que oui je l'avais franchi. Il m'avait envoyé au septième ciel. Il m'avait dominé comme l'Avery qu'il était.
Une petite douleur au niveau des fesses me piqua encore plus quand je caressais mes fesses. Comme si grâce à cette caresse, la douleur allait prendre la poudre d'escampette. Ce simple geste redoubla l'infime douleur, montrant bien par là qu'elle était toujours présente. Cela aurait si facile si je pouvais lancer un episkey. Mais ce sort ne s'appliquait qu'à des blessures mineures. Ce qui n'était pas le cas de mes fesses. Alors, non aucun sort mineur ne pouvait me soulager à part une potion de douleur qui allégera la douleur que je devais récupérer à l'infirmerie de l'école. Il fallait que je trouve une excuse bidon pour que l'infirmière me la donne. Car, je voyais mal lui dire que je m'étais fait prendre des deux côtés et par ce fait j'avais atrocement mal aux fesses. Elle était quand même innocente Miss Lancaster et ma vie sexuelle ne l'a regardais absolument pas. Surtout que je ne voulais pas qu'elle me fasse un cours sur la sexualité et les moyens de se protéger. Je m'étais déjà renseigner sur le sujet toute seule. Autant lui dire que j'avais la migraine à force de devoir me coltiner certains de mes camarades, ça passerait crème. Aussi crème que quand Seth m'avait possédé autant dans l'un que dans l'autre. Revenant à moi, je croisais les jambes pour me mettre dans une position confortable pour alléger ma douleur. Ça marchais un tout petit peu. C'était mieux que rien. Alors, si j'avais compris la leçon ? Plutôt deux fois qu'une. Et s'il voulait de nouveau me punir un jour ou l'autre, j'étais son homme. Enfin j'étais sa femme vous avez compris où je voulais en venir. Et ça même si j'allais de nouveau avoir mal, je souffrirais avec plaisir. Sans compter que je savais dorénavant quelles répliques pouvaient le sortir plus rapidement de ses gonds. J'étais plutôt doué pour le mettre en rage. Il ne devait pas à avoir l'habitude qu'on le tienne tête. Qu'on lui dise non. Qu'on se refuse à lui le poussant dans une frustration extrême. Tout ça, je le faisais avec facilité. Comme si c'était naturel pour moi de le mettre en colère. D'être imprévisible avec lui. D'être borné et de jouer la carte de la rebelle. D'une mauvaise fille. Lui voyait mon caractère autrement. Il m'avait dit, quelques jours après qu'on avait entamé cette relation secrète, que j'avais un caractère d'un gobelin. Ça ne m'avait pas fait sourire sur le coup. C'était plutôt l'inverse. Un gobelin, cette créature laide. Et pourquoi pas à un Yéti ou un moldu pendant qu'il y était ? Non. Je n'avais rien à voir avec un gobelin. La preuve, regarder mon corps je n'ai aucune ressemblance à une de ses créatures qui dirigent la banque Gringotts. Je me rappelais que j'avais piqué une crise face à ce constat. Ça l'avait fait doucement sourire en lui confirmant bien que j'avais un caractère de gobelin.
Maintenant, je le comprenais et une chose était sûre. Ça ne sera pas la dernière fois que je vais le sortir de ses gonds. Encore plus quand il y avait une punition à clé. « Je pense qu'il faudrait d'autres séances pour que je comprenne parfaitement ta punition. Heureusement que tu es plus doué à donner un cours que donner une punition sinon tu feras un piètre professeur. » Non j'avais osé ? Mon regard était innocent. Il me connaissait suffisamment pour savoir qu'il n'y avait rien d'innocent là dedans. Juste une nouvelle provocation. Surtout qu'il savait qu'il était un excellent professeur et punisseur. Juste une invitation future. Mes yeux se fermèrent quand la bouche de Seth se posa un instant sur mon front. Après le côté sauvage, la tendresse. C'était cela aussi Seth. Un gentleman dominateur. Qui pouvait se montrer cruel, animal mais qui savait être doux et tendre. Du charme à l'état pur. Un parfait contraste. C'était aussi ses moments là que j'affectionnais. Même si son côté dominateur ne me laissait pas de marbre, son côté affectueux me faisais aussi vibrer. Cet homme était une énigme à lui tout seul. Il était comme une Escarboucle , cette fine pierre précieuse qui brillait de mille étincelles de sa couleur de feu. Oui. Seth était un diamant brut que peu de personnes avaient la chance d'avoir et de connaître. J'avais cette chance d'avoir une place, même petite, dans sa vie. J'en étais convaincu. Si je n'avais pas une place dans sa vie, il m'aurait déjà dégagée après qu'on est couché pour la première fois ensemble. Si je ne représentais rien pour lui à part une de ses élèves, il ne m'aurait pas respecté. Il aurait utilisé son don pour violer mon esprit sans aucune difficulté. Oui. Si j'étais qu'un simple moyen pour satisfaire ses testostérones, il m'aurait déjà dit de me rhabiller et de partir de sa classe après la jouissance passée.
Oui, j'étais quelqu'un pour lui. Peut-être plus que je le croyais. Comme il était quelqu'un pour moi. Il n'était pas qu'un enseignant pour moi à Poudlard. Il n'était pas que le directeur de Serpentard. Non. Il n'était pas un homme de dix ans de plus avec qui je couchais en secret quand le désir me brûlait les reins. Non. Il était quelqu'un à part entière. Quelqu'un de précieux pour moi même si je ne savais pas encore à quel point il l'était. Encore moins le degré d'importance qu'il prenait dans ma vie et comment on pouvait appeler notre relation. Avant ... Avant, c'était facile. Ce n'était que prendre du plaisir à deux. De réchauffer le lit tiède de l'autre. De parler en égal et non comme un professeur à son élève. De parler de tout même si ça finissais toujours par du sexe. De faire comme si on n'était rien pour l'autre la journée et de partager un moment quand Poudlard dormait. Maintenant, cela avait quelque chose de différent. Même si on continuait de se voir en cachette, de coucher ensemble selon les termes du contrat, il y avait quelque chose de différent. De l'attachement de plus en plus important. De plus en plus présent comme je lui avais répondu à sa question blessante. Peut-être il y avait quelque chose d'autre. A force de se voir et de coucher ensemble, il y avait des choses nouvelles qui apparaissaient. On était humains. Des choses que je ne pourrais pas mettre un nom dessus pour le moment mais, qui je sais qu'il y a quelque chose de différent. De nouveau. Là, terrer au fond de moi en train de dormir paisiblement jusqu'à que je le réveille en lui donnant son nom. Peut-être que je n'étais pas prête à réveiller la chose qui dormait en moi. Peut-être que Seth avait la même chose et par son expérience avec la gente féminine savait ce que c'était. Et pourrait m'éclairer un peu … « Je tiens à toi plus que je ne devrais… Je ne sais pas où ça nous mènera… Mais j’ai envie d’essayer… Sans pour autant changer quoique se soit… Juste lâcher prise et voir où le courant nous emmènera… Mais si tu as peur… Si tu veux arrêter… Je m’y plierais » Mes yeux qui étaient maintenant grands ouverts suite à ces propos. Comme quoi les serpentards pouvaient être aussi courageux que les gryffondors. Le directeur des vipères me le montrait. Ou alors c'était parce qu'il était franc et posé avec soi-même ? Dans tous les cas, ses propos me laissèrent perplexe. Et chamboula pas mal de choses à l'intérieur. Mes convictions. Quelque chose qui ressemblait à un peu de peur. Une autre, beaucoup plus grande qui semblait être du bien, du bonheur. Et une multitude d'interrogations. Je n'étais jamais été douée dans les relations et ce n'était pas mes parents qui m'avaient éclairé sur le sujet. Surtout pas ma mère vu qu'elle avait été mariée à mon père par un mariage arrangé. Et mon père quant à lui était plus occupé à montrer sa fierté du sang pur et multiplié notre réputation que donner des cours de relation à sa fille unique. J'étais livrée à moi-même.
Un silence avait suivis les paroles de Seth. Cela devait faire au moins cinq bonnes minutes que j'étais perdu et que je ne lui avais pas répondu. Que je me posais mille et une questions dans ma tête sans forcément trouver les réponses. Des réponses que pourra avoir Seth si je jouais la franchise comme lui l'avait fait. Lui sera quoi me répondre, faire disparaître d'un coup de baguette magique mes interrogations. Mes doutes. La peur qui était minuscule comparé à quelque chose de plus grand. De plus positif. Oui. Il m'aiderait c'est certain. Il avait vue mille choses avant de m'avoir raconté. Il avait de l'expérience là où j'en avais peu. C'était aussi ça qui revenait souvent dans mes questions. Il avait trente ans j'en avais vingt. Dix ans c'était rien mais c'était quand même là. Il faisait sa vie comme je faisais la mienne. Mais peut-être d'un jour à l'autre il se laissera de cette barrière et préféra voir quelqu'un de son âge. Quelqu'un qui pourrait plus le comprendre, qui redonderait surement plus à ses attentes et qui était sur le même cycle de vie. D'être son égal. Alors, que moi … Même si j'étais quelqu'un de très mature pour vingt ans, j'aurais l'impression d'être inférieure, d'être une gamine pour lui. Pourtant, j'en avais eu très conscience quand j'ai accepté cette relation charnelle. Encore plus maintenant. J'avais toujours préféré les hommes plus âgés ou du même âge. Et Seth correspondait à pratiquement tous les critères que je cherchais chez un homme. Dominateur. Gentleman. Charmeur. Intelligent. Qui a une fascination pour les sortilèges. Qui impose le respect. Imprévisible. Qui est doté d'un physique d'apollon. Un sang pur. Je me prenais la tête. Trop la tête. Il fallait que je parle avec mon cœur et non avec ma tête. Ce qui n'était pas facile vu qu'on m'avait enseigné de toujours parler et réfléchir avec ma tête. Et non avec mon cœur. Je n'étais pas pour rien répartit chez les bleus et bronzes. Mais surtout il fallait que je parle. Pour ne pas l'inquiéter enfin s'il s'inquiétait. Que je m'exprime sur mes choix, sur mes questions sans réponses. Que je joue carte sur tables et qu'importe si c'est dans l'avenir ça sera le paradis ou l'enfer, que je me brûle les ailes ou non.
J'avais vingt ans, je faisais mes choix, je ne précipitais pas les choses et je ne veux pas vivre avec des regrets. Et au fond de moi, je savais que si je laissais passer cette chance, je le regretterais toute ma vie. Et ça c'était hors de question. Alors, je prenais ce qui me servait de franchise et de courage pour lui répondre. « Lâcher prise … Je … tu veux vraiment le faire avec moi ? » Je cherchais mes mots tout en remettant une de mes mèches derrière l'oreille. « Je ne dis pas par là que je n'ai pas envie de lâcher prise et voir où ça nous emmènerait. Loin de là. » Je me perdais dans mes propos, il fallait que je reprenne maître de mon esprit. Capitaine de mes mots. « Comme je te l'ai déjà dit, je suis attachée à toi ... beaucoup. Je ne sais pas ce que je ressens … je ne suis pas doué pour savoir tout ça … sans compter que tu as tout chamboulé à l'intérieur de moi. C'est encore moins facile … Je ne sais pas de quoi demain sera fait. Juste que j'ai peur… » Voilà le mot était lâché. « Pas peur d'essayer et de lâcher prise. Non, ça je me sens prête à essayer. Avec toi. C'est juste que … tu as trente ans Seth j'en ai vingt. Imagine que dans l'avenir ça marchera entre nous. Qu'on a plus que du sexe. Il y aura toujours cette barrière de l'âge … ta belle réputation va surement en prendre un coup … que tu me vois toujours comme ton élève et non une femme … tu attendras forcément plus … beaucoup plus de choses. Et moi il me faudra du temps … pas mal de temps. Comme je te l'ai dit je ne connais rien aux sentiments et aux relations. Mes parents n'ont pas été un bon modèle pour m'apprendre sur ce sujet. » Ça c'était sur, même en lisant les livres sur les sentiments et les relations ça ne m'avait pas aider. J'étais une débutante bien malgré moi. Il y avait une partie de moi qui était borné et ne voulait pas voir les choses en face. Ce trait de caractère faisait partit intégrante de moi. et même avec la meilleure volonté du monde, je ne pourrais pas le changer. « Et je sais … je me connais qu'il me faudra du temps pour m'ouvrir … pour faire d'autres choses. Et c'est de ça que j'ai peur … que tu te lasses du temps que je mets pour m'ouvrir à toi et que tu rejoins une femme de ton âge qui pourra te combler plus facilement et rapidement que moi. » Des interrogations à répondre. Des doutes à faire disparaître. Des confessions qu'on garde précieusement dans la tête. Des réalités qui font sourire. Un futur envisagé. « Mais je suis certaine d'une chose .. c'est que je ne veux absolument pas arrêter notre relation. Je tiens beaucoup trop à toi pour ça Seth. » Les dés étaient lancés. Le sérieux était de mire vu l'importance que générait cette discussion. C'était aussi ça nous. S'engueuler. Faire une scène de ménage. Se réconcilier en couchant ensemble. Avoir une discussion sérieuse en jouant cartes sur tables. Faire comme si le fait qu'il m'avait possédé n'avait pas eu lieu. Chose plutôt dur à imaginer vu qu'on était tous les deux nus dans sa salle de cours. Avec nos vêtements déchirés pour la plupart éparpillés dans toute la pièce.
A ce constat, j'attrapais ma baguette posée non loin de là, en la faisant venir avec mon pied. Deux sorts lancés en quelques secondes d'intervalles. Un accio et un reparo. La chemise de Seth retrouva sa splendeur. Et ni une ni deux se retrouva porter par mes soins. Elle était bien évidemment trop grande pour moi et m'arrivait en dessous des fesses. Mais je m'en fichais. Ne voyez pas un signe de pudicité par là. Je n'étais pas pudique avec lui. Juste j'aimais porter ses hauts. D'avoir son odeur sur moi. D'y imprimer la mienne pour qu'il l'ait toute la journée. Comme il m'avait imprimé de lui en me dominant. C'était comme une petite vengeance par rapport au fait qu'il m'avait pris sur ma table de cours. Les mains sur les extrémités de sa chemise, je le regardais avec un sourire innocent. D'excuse. Il me connaissait, ce n'était pas la première ni la dernière fois que j'allais lui piquer son haut pour quelques minutes. « Désoler tu sais comment je suis ? Je ne résiste pas longtemps à t'emprunter ton haut. Surtout que je reste persuadé que ta chemise me va beaucoup mieux qu'à toi. » Amusement. D'un œil extérieur ce simple geste signifiait plus qu'une relation basée que sur le désir et le sexe. Ce simple geste représentait autre chose. C'était plus à un signe d'un couple. De la copine qui pique le haut de son homme comme si par ce simple vêtement il était là et la prenait dans ses bras. Oui. Y avait aussi de cela dans notre relation. Une relation qui allait un peu être différente. Qui fallait juste lâcher prise …
« Je pense qu'il faudrait d'autres séances pour que je comprenne parfaitement ta punition. Heureusement que tu es plus doué à donner un cours que donner une punition sinon tu feras un piètre professeur. »
Seth se permit un bref rire à l’entente de ces mots. Cette petite impertinente ne manquait pas de toupet. Quoiqu’il n’en attendait pas moins de Lorelei Wilbert. Elle était comme ça, point, et il aimait ça. La Serdaigle était différente. Rafraichissante. Audacieuse et têtue. Une petite tigresse qu’il se plaisait à vouloir dompter et à canaliser. Un vœu bien pieux… Mêlant caresse et baisers chastes, le professeur profita de cet instant pour se dévoiler. Il en avait assez de ce petit jeu de dupe. Lorelei lui avait ouvert les yeux. Il était jaloux. Elle était jalouse. Leur relation, normalement uniquement basé sur les plaisirs de la chair, évoluait. Se transformait. En quoi me direz-vous ? Pour le moment ni l’un ni l’autre ne le savaient.
« Je tiens à toi plus que je ne devrais… Je ne sais pas où ça nous mènera… Mais j’ai envie d’essayer… Sans pour autant changer quoique se soit… Juste lâcher prise et voir où le courant nous emmènera… Mais si tu as peur… Si tu veux arrêter… Je m’y plierais »
Oui il s’y plierait. Il ne voulait en aucune façon contraindre la bleue à des choses auxquelles elle n’aspirait pas. Peut-être était-ce trop pour elle. Pour lui aussi en un sens. Autant y aller franchement pour mettre les choses à plat. Faire l’inverse serait beaucoup trop risqué. Seth observait son amante, attentif à sa réaction. Un silence pesant s’installa entre eux pendant lequel chacun se jaugeait et réfléchissait à tout ça. Qu’allait-elle dire ? Allait-elle le repousser ? Ricaner doucement en lui faisant comprendre qu’il imaginait des choses ? Finalement, et au bout de ce qui lui avait semblé une éternité, Lorelei lui répondit.
« Lâcher prise … Je … tu veux vraiment le faire avec moi ? »
Ses mots étaient hésitants, son ton branlant. Il comprit qu’elle était sans doute aussi perdue que lui.
« Je ne dis pas par là que je n'ai pas envie de lâcher prise et voir où ça nous emmènerait. Loin de là. Comme je te l'ai déjà dit, je suis attachée à toi ... beaucoup. Je ne sais pas ce que je ressens … je ne suis pas doué pour savoir tout ça … sans compter que tu as tout chamboulé à l'intérieur de moi. C'est encore moins facile … Je ne sais pas de quoi demain sera fait. Juste que j'ai peur… »
Peur… Elle l’avait prononcé. Ce mot que Seth se refusait à ne serait-ce que s’imaginer. Peur de leurs sentiments. Peur de gâcher leur relation par quelque chose qui ne leur conviendrait pas. Quelque chose de perdu d’avance. Car malgré leurs similitudes, les deux amants restaient par de nombreux points très différents. Sourire aux lèvres, Seth se permit de poser sa main sur la joue de son élève, chuchotant :
« Peur de quoi sweethearth ? »
Bien sûr il savait de quoi elle parlait, mais l’héritier Avery avait besoin de l’entendre de sa bouche. Il voulait s’assurer qu’ils étaient bien sur la même longueur d’onde. Qu’elle se posait les mêmes questions que lui ; Que les mêmes doutes les taraudaient en cet instant précis. Qu’ils étaient pareils.
« Pas peur d'essayer et de lâcher prise. Non, ça je me sens prête à essayer. Avec toi. C'est juste que … tu as trente ans Seth j'en ai vingt. Imagine que dans l'avenir ça marchera entre nous. Qu'on a plus que du sexe. Il y aura toujours cette barrière de l'âge … ta belle réputation va surement en prendre un coup … que tu me vois toujours comme ton élève et non une femme … tu attendras forcément plus … beaucoup plus de choses. Et moi il me faudra du temps … pas mal de temps. Comme je te l'ai dit je ne connais rien aux sentiments et aux relations. Mes parents n'ont pas été un bon modèle pour m'apprendre sur ce sujet. »
Seth hocha la tête, comprenant parfaitement sa partenaire sur le dernier point, sans pour autant réussir à ne pas prendre un petit air amusé.
« Peur pour ma réputation ? » répéta-t-il d’un ton charmeur. « Comment pourrait-elle en pâtir si un jour l’on découvrait que la jeune femme à laquelle j’attache une grande importance soit une magnifique créature… Intelligente… Belle… Pure… Et terriblement sexy » ajouta-t-il avec une lueur de désir dans le regard.
« Et je sais … je me connais qu'il me faudra du temps pour m'ouvrir … pour faire d'autres choses. Et c'est de ça que j'ai peur … que tu te lasses du temps que je mets pour m'ouvrir à toi et que tu rejoins une femme de ton âge qui pourra te combler plus facilement et rapidement que moi… Mais je suis certaine d'une chose .. c'est que je ne veux absolument pas arrêter notre relation. Je tiens beaucoup trop à toi pour ça Seth. »
Le Maître des sortilèges ne sût quoi répondre sur l’instant tant la déclaration le touchait. Il y avait comme un poids dans son cœur qui s’était soudainement allégé lorsqu’elle finit sa phrase. Elle tenait… Beaucoup à lui. Beaucoup. Mais elle avait également mit le doigt sur un paramètre important, et non des moindres. Soupirant, il lui dit, yeux dans les yeux :
« Tu es plus jeune… Encore étudiante malgré ta maturité. Tu as sûrement envie de… D’expérimenter de nouvelles choses… D’expériences… Je ne voudrais pas t’en priver… Ni de te priver de gens de ton âge… »
Il se retint de lâcher le nom d’un certain Gryffon en exemple. Ce petit être abject. Né-Moldu qui se vantait devant sa Lorelei qu’il en était tout autre. Seth l’avait mise en garde. Le reste, elle le découvrirait par elle-même. Car après tout, les plus belles leçons sont celles que l’on apprend par soi-même. Il en savait quelque chose. Alors oui, la Serdaigle découvrirait un jour ou l’autre le pot-au-rose et ça lui ferait mal. Mais elle survivrait et n’en deviendrait que plus forte… Inconsciemment, il éprouvait une certaine impatience que ça arrive. Car ce jour-là, il serait à ses côtés. Elle comprendrait qu’il avait eut raison… Ou alors elle changerait du tout au tout en s’attachant trop à ce Lorenzo et ferait fit de tout ses principes. Il espérait bien que non car dans ce cas… Ses parents la répudieraient. Elle perdrait tout son prestige aux yeux des classes supérieures. Sans compter que par les temps qui couraient…
« Je ne suis pas pressé… Et quoique tu en dises… Je suis encore jeune ma belle » lui dit-il avec amusement.
D’un œil distrait, il la regarda attraper sa baguette, prendre sa propre chemise et l’enfiler après l’avoir remise en état. Mutine, elle l’enfila, avant de déclarer :
« Désoler tu sais comment je suis ? Je ne résiste pas longtemps à t'emprunter ton haut. Surtout que je reste persuadé que ta chemise me va beaucoup mieux qu'à toi. »
Seth lâcha un rire franc s’échapper de ses lèvres. Coquin, il passa ses mains sur les hanches de la Serdaigle avant de lui déposer quelques baisers dans le cou.
« Tant que tu ne remets pas de bas, je suis d’accords… » siffla-t-il au creux de son oreille.
Sa main se mit à caresser le haut de sa cuisse, remontant de plus en plus. Oui, il avait encore envie d’elle mais de peur de passer pour un homme en rut, il se retint de lui sauter une nouvelle fois dessus. Cependant, il ne pût s’empêcher de passer son autre main par-dessous la chemise pour venir malaxer un de ses seins avant de le cajoler dans sa paume. Contemplant le visage de la bleue, il dit d’une voix songeuse :
« Mes parents non plus n’étaient pas… Doués pour montrer leur affection. Mon père surtout. Une brute. En un sens il m’a rendu plus fort. Assez fort pour qu’un jour je puisse lui tenir tête et le mette à terre… Alors tu vois… Moi non plus je ne sais pas trop ce que c’est… Que… »
La gratifiant d’un clin d’œil complice, Seth compléta :
« Nous sommes tout deux des êtres en apprentissage semble-t-il… C’est plutôt… Excitant, non ? »
S’humectant les lèvres, il demanda ensuite :
« Au fait… As-tu déjà vu… Paris ? Il se pourrait que j’organise un voyage de documentation un de ces jours… Et j’aurais grand besoin d ‘une assistante. Tu crois que tes parents seraient d’accord ? Les Français ont des sortilèges pour le moins… Atypiques »
Paris… Capitale des amoureux.
Lorelei E. Wilbert
LA PRINCESSE ADOPTÉE
+ SORCIER DEPUIS LE : 23/09/2014 + PARCHEMINS : 5009 + LOCALISATION : au pays de la débauche /pan/ non celui des livres, de la magie
❝ Salle de sortilèges : And now I know who you are … Seth & Lorelei
« Dans cette nuit solitaire, tu disais que ça ne pouvait pas être l'amour mais nous avons ressenti l'effervescence. »
Après la débauche venait la discussion sérieuse. Il avait été le premier à sauter le pas. A poser ses cartes sur cette relation qui changeait. Se transformait en quelque chose. Le premier qui avait fait preuve de courage et à vouloir mettre les choses au clair. Il ne voulait rien changer à notre relation juste qu'on lâche prise. Voir où le destin nous menait et pour définir notre relation. Il avait posé ses armes sur la table, à moi de faire le second pas. Second pas que j'avais pris mon temps de le faire vu les questions sans réponses, le doute qui m'avait envahi. Mais, j'avais fini par y arriver et j'avais posé mes cartes avec l'intention qu'il me soutienne en me donnant des réponses là où je n'en avais pas. Et d'apaiser le poids que j'avais sur mon cœur. Les doutes que je lui avais dis en prenant mon courage à deux mains. Mais surtout la peur qui régnait dans ma tête. « Peur de quoi sweethearth ? » De quoi avais-je peur ? Toutes les questions sans réponses étaient revenues au galop dans ma tête. Des questions dont certaines tournaient sur la barrière de l'âge. Sur le fait qu'il attendra probablement plus de choses que je pouvais lui donner maintenant. Qu'il me fallait du temps à m'ouvrir et lui donner ce qu'il voulait. Du temps. Encore du temps. La peur de le voir partir avec une autre femme qui avait le même âge que lui et qui pouvait lui donner ce qu'il attendait directement. Peur. J'avais cette peur en doute et je lui avais dis. J'espérais aussi qu'ils les allègent voir les fasses disparaître de mon esprit. Le premier point le fit sourire. Non pas sourire. Le fit amuser plutôt. « Peur pour ma réputation ? » Les gens d'aujourd'hui faisaient pratiquement un scandale en savant l'importante différence d'âge d'un couple. Surtout si le dit couple faisait partit de la haute. Ce qui est le cas de Seth. Il était un Avery, une de ses anciennes familles de sang pur et de noblesse. Selon moi, il avait plus de choses à perdre qu'à gagner dans l'histoire. Et pourtant « Comment pourrait-elle en pâtir si un jour l’on découvrait que la jeune femme à laquelle j’attache une grande importance soit une magnifique créature… Intelligente… Belle… Pure… Et terriblement sexy.» mes doutes furent pratiquement réduits en poussière instantanément. Comme s'il voyait mes doutes et les effaçait d'un coup de baguette magique. Ou plutôt par des paroles. Des paroles qui me firent sourire, qui me rassurèrent pratiquement. « Pure … Je ne crois pas que je suis si pure que ça. La dernière once de pureté que j'avais, tu me l'as prise avant qu'on ai cette discussion sérieuse. » Un sourire malicieux en place pour donner de l'importance à mes paroles. Je faisais bien référence au fait à la manière dont il m'avait puni. C'était ma dernière once de pureté que j'avais et c'était avec plaisir que je lui avais donné. Seth m'avait pratiquement dissuadé ce doute mais il restait encore une toute petite dose de doute sur ce sujet. « Et tu oublies plus jeune que toi. Beaucoup plus jeune. » Dans les romans que je pouvais lire on disait que l'amour n'avait pas d'âge. Qu'importe si la différence d'âge est importante l'amour tiendra. Mais est-ce vraiment sur de l'amour que vaguait notre relation ? Je n'en savais rien. Je n'avais été doué dans les sentiments amoureux. Je pouvais me cultiver sur ce sentiment mais ça ne m'aidait pas à l'assimilé pour ma propre personne.
Surtout que comme je lui avais dit je tenais à lui. Beaucoup. La question de l'âge arriva sur le tapis. L'un des doutes le plus important. « Tu es plus jeune… Encore étudiante malgré ta maturité. Tu as sûrement envie de… D’expérimenter de nouvelles choses… D’expériences… Je ne voudrais pas t’en priver… Ni de te priver de gens de ton âge… » Faisait-il allusion au gryffondor dont, sous la colère, il s'était trompé sur sa pureté du sang ? Si c'était ça, c'était étrange qu'il donne son consentement ouvertement sur le fait que je pourrais expérimenter sur des nouvelles choses. Surtout qu'on n'avait jamais vraiment parlé de fidélité, de possessivité dans notre accord juste du plaisir charnel. Accord qui tenait plus ou moins encore même si on lâchait prise et voyait où cette relation pouvait nous mener. « Tu me donnes la permission de fricoter avec Varetti. » Un sourire plutôt moqueur s'inscrivait sur mon visage tandis que j'haussais les sourcils sous le coup de l'étonnement. Ou alors c'était de la provocation pure et dure. C'était ce qui faisait aussi le charme de notre relation. Toujours se provoquer pour que l'étincelle ne s'éteigne jamais. Bien sûr que ses mots m'avaient marqué. Je l'avais cherché en partageant mes doutes envers lui pour qu'il me donne des réponses à mes nombreuses questions. Je ne savais pas dans quoi je m'embarquais. Pourtant, je savais toujours ce que je voulais et je maîtrisais toujours les situations. Je ne savais pas quand cette relation m'avait échappée des mains. Je ne savais plus ce que je voulais. J'étais paumé. Et pendant ce temps, le temps continuer à filer. A courir sans que je ne puisse le rattraper. « Je ne suis pas pressé… Et quoique tu en dises… Je suis encore jeune ma belle. » Il l'était oui même si je l'étais encore plus. Finalement, je doutais pour rien avec mes dires sur nos dix ans d'écart. Ça ne m'avait pas dérangé quand on avait commencé notre relation et inversement. Comme il avait dit on devait juste lâcher prise sans rien changer. Oui, rien changer. « Et en possession de toutes tes ressources. » du même ton amusé qu'il avait pris. Alors, ce mini doute disparu totalement de mes pensées. Si notre relation évoluera, je me ficherais toujours de nos dix ans d'écart. Tant que ça ne nous posais pas problème à nous c'était le principal. Au diable les rumeurs et les critiques, ce n'était pas comme si je n'en avais pas l'habitude ou si on était les premiers à s'embarquer dans je ne sais quoi avec notre différence d'âge.
Le doute oublié, j'avais récupéré ma baguette pour me faire venir la chemise de Seth à moi. Chemise que j'avais enfilée en la faisant retrouver son état. Sous sa chemise, j'étais encore nue aussi nu qu'il l'était en ce moment. Nudité que je pris encore plus conscience quand ses délicieuses mains se faufilèrent sur mes hanches, le faisant avancé un peu plus vers là où j'étais assise. Son rire franc, l'un de ceux qui réservait à peu de personnes me valu un sourire. Savait-il que son rire était comme une douce et magnifique mélodie ? Et comme le chef d'orchestre que j'étais, je faisais tout pour l'entendre encore plus. Même si sa bouche trouva une meilleure occupation en se posant sur mon cou pour venir y poser de légers baisers. C'est en appréciant ses baisers en jetant la tête en arrière pour lui donner un meilleur accès, que j'entendis ses paroles. « Tant que tu ne remets pas de bas, je suis d’accords… » J'aurais pu lui répondre que ses désirs étaient des ordres. Que le satisfaire était ma préoccupation. Ou j'aurais pu tout aussi bien lui rendre la pareille en lui demandant de ne pas s'habiller. Chose qui n'était pas dans ses préoccupations du moment. Mais, je ne fis rien de tout cela. J'appréciais sa main qui cajolait l'un de mes seins tandis que l'autre remontant de plus en plus sur ma cuisse. Comme s'il me cherchait. Me chauffait. Qu'il allait me trouver s'il continuait ses délicieuses caresses.
Je succombais peu à peu. Je devais penser à autre chose. Vite. Et c'est lui qui me l'apporta sur un plateau d'argent. « Mes parents non plus n’étaient pas… Doués pour montrer leur affection. Mon père surtout. Une brute. En un sens il m’a rendu plus fort. Assez fort pour qu’un jour je puisse lui tenir tête et le mette à terre… Alors tu vois… Moi non plus je ne sais pas trop ce que c’est… Que… » A ces mots j'avais ouvert les yeux que j'étais persuadé de les avoir gardé ouvert. Il se confiait. Bien sûr que j'avais entendu parler de certaines rumeurs comme quoi dans cette famille l'éducation était très dure. Encore plus dure que la mienne ou voir comme celle des Blacks. Que leur femme ne pouvait pas s'affirmer. Que l'un des héritiers Avery avait surpassé son père. Ce n'étaient que des rumeurs qu'utilisaient certains sangs purs pour que leurs enfants deviennent plus forts. Ou qu'ils prenaient exemple sur ce mode de vie. Ce n'était que des histoires à faire peur pour certains. Pourtant, à ce moment précis, Seth me faisait savoir que c'était bien vrai. Qu'il était bien cet héritier et cette révélation ne me surpris guère. Il n'était pas un auror redoutable pour rien. Un auror que le ministère avait jugé bon d'envoyer à Poudlard pour éduquer la future génération. Et qu'il excellait dans tout ce qu'il faisait surtout quand ça concernait les sortilèges. Et il n'était pas legilimens pour rien. On n'était pas si différent que cela. Encore plus qu'il ajouta sous le ton de la complicité. « Nous sommes tout deux des êtres en apprentissage semble-t-il… C’est plutôt… Excitant, non ?» J'hochais la tête face à ses propos en posant mon bras sur une de ses épaules. Pour pouvoir m'accrocher. Pour me rapprocher encore un peu plus s'il était possible de faire. Malgré l'expérience de Seth, on était deux personnes en apprentissage. On était né dans le même moule en ce qui concernait la non-attention de nos géniteurs. Ça me surprenait un peu. Un tout petit peu. « Je ne savais pas pour ton père … je pensais que c'était qu'une histoire que m'avait dit mon père pour me surpasser … une vielle histoire de sang pur pour faire peur à leurs enfants … » L'une de mes mains s'était posé sur sa joue pour le caresser. Vite remplacé quand je posais un baiser furtif sur sa joue dans un signe de tendresse. « dans un sens ça t'a fait devenir l'homme respecter, adulé, fort que tu es … et je suis très honoré d'être en apprentissage avec toi. » Puis sur ses lèvres. Comme l'avait dit Seth ça rendait la chose excitante de faire cet apprentissage ensemble. Et qu'est-ce que j'ai hâte de le commencer avec lui. Et de lâcher prise ensemble.
Le baiser fini, je me reculais pour que je puisse le regarder. D'écouter le projet qu'il me proposa. Un projet ambitieux qui pouvait nous donner un coup de pouce pour voir où cette relation nous emmenait. « Au fait… As-tu déjà vu… Paris ? Il se pourrait que j’organise un voyage de documentation un de ces jours… Et j’aurais grand besoin d'une assistante. Tu crois que tes parents seraient d’accord ? Les Français ont des sortilèges pour le moins… Atypiques. » La demande de Seth me surpris un peu. Il me proposait de l'accompagner dans l'un de ses voyages culturels. Il me le proposait à moi pas à quelqu'un d'autre. Et son voyage n'était pas n'importe où c'était à « Paris ? » La capitale française avec sa tour Eiffel, son avenue des champs Elysées, ses viennoiseries et au langage plutôt compliqué quand on était des anglais purs souches. La France où se trouvait l'école de sorcellerie Beauxbâtons.. Mais surtout, la capitale française était connue pour être assimilé à la capitale de l'amour. Des amoureux. Ce qu'on allait probablement faire penser en se promenant ensemble là-bas. Du loin que je me souvienne, je n'avais jamais quitté mon pays natal même si mes parents voulaient que je connaisse le français pour une raison que j'ignorais. Une lubie pour eux ? Un prestige que leur fille peut tenir une conversation en deux langues ? Aucune idée. Mais dans tous les cas, je n'avais jamais mis les pieds dans cette capitale même si avec la petite fortune des Wilbert j'aurais pu largement y aller. Surtout que dans ce pays comme l'avait décrit Seth, regorgeait de milles et une surprises. Leurs sortilèges par exemple étaient plus ou moins atypiques mais très intéressants. Un autre pays où la culture sorcière était différente et qui regorgeait de nombreux sortilèges et d'autres choses que je ne connaissais absolument pas.
Et que la chance de les connaitre m'était offerte sur un plateau d'argent par Seth. Au diable le fait que Paris soit considéré comme la capitale des amoureux. Peut-être était-ce dans cette relation qu'allait nous mener notre lâcher prise ? « Si tu prévois ton excursion pendant les vacances scolaires, j'aurais aucun mal à les convaincre d'aller à Paris avec toi. Je sais me montrer … convaincante. » Un regard attendu en direction de Seth pour appuyer mes dires. Je savais que quelque chose soit la demande mes parents l'accepteront. J'étais leur fille unique, leur princesse chérie et rare était les fois où ils me disaient non. Une des rares fois où il m'avait dit non c'était quant à l'âge de cinq ans je leur avais demandé une licorne comme animal de compagnie. Alors, un voyage à Paris passait largement sans compter que j'avais un atout de valeur. Lui. « Surtout si je leur dis que c'est Seth Avery qui me demande de l'accompagner. Je trouverais ma valise sur le pas de ma porte d'entrée. » Encore que j'hésitais qui me la ferait ou alors ils se battraient pratiquement pour avoir le dernier mot. Car, Seth venait d'une de ses familles de sang pur adulé par la populace sorcier. Encore plus quand vous savez que l'héritier était célibataire et que des familles voulaient être bien vu pour redoré le blason de leur famille ou augmenter sa popularité. Ou sa richesse. Ce qui était plutôt le cas de ma famille. Mon père trouverait par là une bonne occasion d'utiliser sa fille pour augmenter la fierté du sang pur et par la même occasion notre réputation. Et ma mère elle, pourra se vanter auprès de ses amis sangs purs comme quoi leur fille avait dans ses relations Seth Avery. Et que c'était lui-même qui avait demandé à sa fille et pas à une autre sang pur, de l'accompagner pour son voyage culturel. S'ils savaient la véritable relation que j'entretenais avec Seth, ils seraient aux anges et ferait péter le champagne ou quelques autres alcools de riches pour célébrer la nouvelle. Mes parents étaient comme ça, qu'importe si leur fille couchait avec un homme tant que celui-ci était un sang pur et pouvait leur apporter quelque chose, cela leur allait.
Toujours est-il, un immense sourire s'installa sur mon visage. J'irais à Paris, loin d'ici avec Seth. On pourra être libre de faire ce qu'on veut même si ça ne me surprendrais pas que des journalistes sorciers anglais demandent à leur confrère de faire quelques photos. Ce n'était pas tous les jours que Seth partait avec une femme, encore plus une élève de surcroit. Mais ce problème se réglait facilement, un bon coup de sort pour qu'ils voient un autre visage que le nôtre et l'affaire serait réglée. « Je serai plus que ravie d'être ton assistante. On va à Paris ! J'ai vraiment hâte de connaître les sorts français et de pouvoir visiter la capitale à tes côtés. » J'étais plutôt excité par la nouvelle comme si on m'avait proposé quelque chose de géniaux. Ce qui était le cas vu la demande venait de lui. Qui sais ce voyage pouvait nous permettre d'éclaircir certaines choses et de voir où ça nous mènerait sans avoir peur qu'une personne du personnel ou un élève voit notre véritable relation. Mon sourire s'accentua pour devenir un sourire amusé quand j'attrapai au vol ma cravate de mon uniforme scolaire. Cravate aux couleurs de ma maison que je fis emmener grâce à un accio. Comme quoi la magie avait du bon. J'adorais la magie ! La cravate ne fini pas autour de mon cou mais pendait sur celui de Seth. Lui directeur des vipères avait en ce moment même les couleurs des aiglons. C'était ma directrice de maison qui n'allait pas être contente. « Et que dis tu de consommer ce futur voyage maintenant ? » Un sourire sensuel avait pris possession de mes lèvres à l'annonce de ses paroles. De cette invitation pour recoucher ensemble une nouvelle fois. Prenant un bout de ma cravate en main, je tirais dessus. Ce simple poussé le fit venir vers moi un peu plus. Il se retrouva maintenant debout au milieu de mes jambes, son buste collant au mien. Ses caresses osés sur ma poitrine avait fait de l'effet et en juger par son regard, il ne serait pas contre pour un autre round. On passait probablement pour des animaux, des sex addict ou des personnes insatiable de l'autre. Peut-être est-ce vraiment le cas. Tirant un peu plus, j'emmenais ses lèvres se poser sur les miennes tandis que l'une de mes mains descendait sur le torse de Seth. Plus bas. Toujours plus bas avec une idée bien précise : l'exciter pour le rendre d'attaque pour une nouvelle partie.
J'aurais pu tout faire pour qu'on refasse la même chose de tout à l'heure. J'aurais pu prendre sa virilité en main pour l'exciter tout en continuant de l'embrasser. On aurait pu se jeter l'un sur l'autre. On aurait pu recoucher ensemble. Oui. Il aurait pu me posséder une nouvelle fois. Me dominer pour m'emmener encore une fois au septième ciel. On aurait pu oui. J'avais décelé la pointe de désir qu'il avait dans sa voix que je savais qu'on pourrait retrouver cette même pointe dans ma voie. Ses gestes qui se faisaient plus osés. Plus sensuels. Comme les miens. Oui. On aurait pu refaire l'amour là sur cette table ou dans un autre coin de la pièce. On aurait pu fondre en l'autre pour n'être qu'un. On aurait pu oui prendre du plaisir encore une fois et toucher l'orgasme. On aurait pu si le bruit de tout à l'heure ne raisonna pas à nouveau à mes oreilles. Encore une fois. Bruit qui était causé par un hibou. Le même volatile borné qui avait eu comme mission de remettre une massive à Seth tout à l'heure au moment fatidique. Ça devait être une blague. Un coup de mon imagination. Pourtant, je risquais quand même à ouvrir un oeil en embrassant Seth. Et ce que je vis m'agaça. Je n'avais pas rêvé. Le même hibou de tout à l'heure était bien encore présent et avait changé de fenêtre pour être encore plus vus cette fois. Volatile qui avait encore une massive pour Seth comme si la première ne suffisait pas. Comme si quelqu'un cherchait le professeur de sortilèges ou l'attendait quelque part. Ou alors qu'il était en retard à un endroit et que la personne ne voulant pas annuler le rendez-vous lui envoyait un hibou pour lui faire presser le pas.
Consterné, je me reculais rompant le doux ballet que faisais nos lèvres ensemble. Même si je le rompais de mon gré, une plainte eu quand même le temps de sortir de ma bouche. « Seth. Je ne sais pas si je me fais des idées mais on dirait bien que quelqu'un te cherche. » D'un mouvement de tête je lui montrais l'objet de mes dires alias le volatile borné qui nous avait encore plus frustré tout à l'heure. Et qui arrivait toujours au mauvais moment comme par hasard. Jetant un coup d'œil vers la massive qu'avait enlevé Seth à l'aide d'un sort, j'ai pu voir de là où j'étais le seau de Poudlard. Cachet qui devait être aussi sur la nouvelle massive vu que c'était le même hibou qui l'apporta pour Seth. Comme si quelqu'un à Poudlard réclamait la présence de Seth ou lui fit savoir qu'il était vivement attendu à un rendez-vous. Soit avec un des autres enseignements voir le directeur lui-même. Et que d'après la deuxième massive, l'expéditeur attendait que Seth daigne se bouger pour se rendre à son rendez-vous malgré le retard qu'il avait. « Tu avais une réunion de prévu après ton cours avec les poufsouffles ? » C'était possible. Le directeur ou les enseignants aimaient bien se donner des rendez-vous entre eux. Surtout quand le dit professeur était directeur d'une des maisons de Poudlard et devait faire un compte rendu ou entendre un compte rendu d'un de ses collègues qui s'était plaint d'un élève de la maison adversaire. Une réunion ou autre chose que je ne savais pas ayant pratiquement kidnappé Seth pour lui jeter ma jalousie à la tête. Et que je ne lui avais pas laissé le choix d'ailleurs. L'une de mes mains enleva la cravate que j'avais enroulée autour de la nuque de Seth. Les couleurs de ma maison n'allaient vraiment pas au personnage qu'était Seth. Remettant au cas où ma cravate aux couleurs bleue et bronze, j'attendais la réponse de Seth. S'il était attendu ou non un rendez-vous après son cours. Dans le cas qu'il y en avait un, je pourrais lui dire bye bye en me rhabillant et lui refilant sa chemise. Car bon, il n'allait quand même pas aller à son rendez-vous torse nu quelque soit le destinataire. Soit, on pourrait continuer à faire nos affaires même si j'étais pratiquement persuadé qu'il avait bien quelque chose de prévu. Et que ma venue l'avait mit en retard. Très très en retard.
« Tu es plus jeune… Encore étudiante malgré ta maturité. Tu as sûrement envie de… D’expérimenter de nouvelles choses… D’expériences… Je ne voudrais pas t’en priver… Ni de te priver de gens de ton âge… »
Seth ne faisait pas grand cas de cette différence. Certes dix ans ça comptait, mais après tout, qui s’en soucierait une fois que la belle Serdaigle aurait quitté Poudlard ? Personne. Cette idée de moralité si chère à des puristes tels que Teruki ne lui faisait ni chaud ni froid. Non, le seul problème qui se posait était les envies qui découlaient des vingt ans de la jeune femme. A vingt ans, jamais Seth ne se serait engagé auprès de quelqu’un. Sans doute aussi parce qu’il n’avait jamais trouvé chaussure à son pied jusqu’à maintenant…
« Tu me donnes la permission de fricoter avec Varetti. »
Le professeur sentit ses poils se dresser à l’entente de cette phrase. Visiblement elle avait comprit l’allusion. Ce Gryffondor de malheur… Seth aurait volontiers insisté auprès de son interlocutrice pour lui faire ouvrir les yeux mais il se retint. Le découvrir par elle-même était nécessaire. Visiblement Lorelei s’était attachée à lui. Inutile de passer pour un briseur de cœur. La récupérer après ça n’en sera que plus facile… Hé ! Il restait un Serpentard dans l’âme ! Sourire hypocrite aux lèvres, l’Auror détaché à Poudlard caressa le doux visage de sa belle en laissant échapper dans un souffle :
« Si tu le souhaites vraiment… Un jour tu comprendras... »
Ils continuèrent leur petit tête à tête en jouant sur les affres de l’âge et sur les capacités propres à Seth. Qu’elle ne s’inquiète pas pour ça. Seth était encore dans le coup et en pleine force de l’âge. La trentaine était une période charnière dans la vie d’un homme. Le moment où vous étiez au sommet de votre forme. Un moment où tout était encore possible, où le monde semblait tenir au creux de votre main. Il la regarda ensuite attirer à elle son ancienne chemise, la remettre en état avant de l’enfiler et de le provoquer comme elle savait si bien le faire. Qu’elle prenne garde ou il ne répondrait plus de rien très bientôt ! Mêlant adroitement caresses et baisers, il poursuivit :
« Tant que tu ne remets pas de bas, je suis d’accords… »
Cette fille avait le don d’allumer en lui un éveil de désirs des plus jouissifs. Une sorte de petite démone, tentatrice à ses heures, qui le rendait fou. De fil en aiguille, et sous les sous-entendus de la bleue, Seth se laissa aller à se confier à propos de son enfance. Un fait rarissime car habituellement, il n’y voyait pas grand intérêt. Mais pas maintenant. Si leur relation évoluait encore, il savait qu’il devrait plus se dévoiler, comme dans un véritable couple. Au vu de la tête de la Serdaigle, cela la surprit. Un bon point. Il adorait la surprendre. Lui prouver qu’avec lui, jamais elle ne s’ennuierait.
« Je ne savais pas pour ton père … je pensais que c'était qu'une histoire que m'avait dit mon père pour me surpasser … une vielle histoire de sang pur pour faire peur à leurs enfants … »
Comme au ralenti, Seth sentit une main tendre se porter sur sa joue. Un geste d’une profonde intimité qui fit tressaillir le grand Seth Avery… D’autant lorsqu’il sentit le contact des lèvres de son amante dessus.
« dans un sens ça t'a fait devenir l'homme respecter, adulé, fort que tu es … et je suis très honoré d'être en apprentissage avec toi. »
Ces mots touchèrent l’homme qu’il était au plus profond de lui. Des mots qui réveillaient en lui des souvenirs qu’il avait enfui sous sa carapace de Sorcier dur et froid. Son père avait été effectivement une brute. Les coups et les privations, oui il avait connut. Mais ça lui paraissait tellement… Normal. Une éducation à la dure qui l’avait façonné et rendu plus fort. Sans s’en rendre compte, il sentit une larme perler le long de sa joue. Interdit, il n’osa bouger ne serait-ce qu’un muscle, honteux d’avoir extériorisé ses anciens démons.
« Chacun a sa part d’ombre et de secrets sweethearth… »
Peut-être un jour se sentirait-il capable de lui dévoiler son âme et ses souvenirs difficiles. Comme le jour où il a mit à bas son géniteur pour lui jeter un Impardonnable et le faire souffrir comme il l’avait fait souffrir. Comme quand il avait battu presque à mort son frère ainé lorsqu’il avait découvert la manière dont il traitait sa douce Alienor. Oui… Peut-être… En attendant, il préféra profiter du petit baiser sans approfondir sur le sujet et passer à tout autre chose.
« Au fait… As-tu déjà vu… Paris ? Il se pourrait que j’organise un voyage de documentation un de ces jours… Et j’aurais grand besoin d'une assistante. Tu crois que tes parents seraient d’accord ? Les Français ont des sortilèges pour le moins… Atypiques. »
Qui n’aurait pas envi de voir Paris ? Seth doutait que la jeune femme y soit déjà allez, aussi l’idée de l’y inviter pour passer un moment ensemble lui était venue presque naturellement. L’héritier Avery s’y rendait régulièrement, appréciant tout particulièrement le rythme de vie Parisien Sorcier. Les monuments, l’histoire, la gastronomie… Pour un amateur de bonne chair, Paris était une destination de choix.
« Paris ? »
La façon de sa belle de répéter le nom de la ville lui fit tout de suite comprendre qu’il avait fait mouche. Hochant la tête, Seth s’approcha du visage de la demoiselle, la gratifiant de son plus beau sourire.
« Oui sweetharth… Paris. La ville des lumières. La Tour Eiffel… Ses monuments… Les boutiques… Paris »
Logeant ses prunelles dans les siennes, il écouta son amante poursuivre sans l’interrompre.
« Si tu prévois ton excursion pendant les vacances scolaires, j'aurais aucun mal à les convaincre d'aller à Paris avec toi. Je sais me montrer … convaincante. Surtout si je leur dis que c'est Seth Avery qui me demande de l'accompagner. Je trouverais ma valise sur le pas de ma porte d'entrée. »
Seth s’autorisa un bref ricanement. Oui, elle savait se montrer convaincante. Sa force de caractère n’était plus à prouver. En tout cas pas pour lui. L’allusion au fait que ses parents ne pourraient qu’applaudir la nouvelle de ce genre de demande n’étonna pas outre mesure le sorcier. Seth faisait partit des hommes de l’actualité. Son joli minois étalé sur nombres d’exemplaires de Sorcière Hebdo et de divers témoignages dans certains quotidiens. Beau, ténébreux, fortuné et célibataire, il savait être le fantasme de nombre de femmes qui rêvaient de mettre le grappin sur lui… Et il s’en amusait. Lorelei avait désormais le sourire jusqu’aux oreilles à l’idée de cette petite aventure.
« Je serai plus que ravie d'être ton assistante. On va à Paris ! J'ai vraiment hâte de connaître les sorts français et de pouvoir visiter la capitale à tes côtés. »
Tant de fraîcheur faisait du bien au maître des Sortilèges. Dégageant une mèche de cheveux de sa belle derrière son oreille, il dit :
« Moi aussi… Je te promets que tu ne t’ennuieras pas »
Sans qu’il s’y attende, Lorelei attira sa cravate pour la poser sur lui. Il n’eut pas à se poser trop longtemps le pourquoi d’une telle chose.
« Et que dis tu de consommer ce futur voyage maintenant ? »
Sourire sensuel aux lèvres, Seth comprit parfaitement où elle voulait en venir… Et il n’était pas contre. La Serdaigle était l’une de ces filles qui n’avaient de cesse de vous exciter et vous donner toujours plus envi. Leurs deux corps rapprochés une nouvelle fois, tout était prêt à redémarrer comme au premier jour… Oui tout… Sauf qu’un certain volatile avait décidé de revenir à la charge. La bleue et bronze interrompit leur baiser, alertée par le vacarme que commençait à produire le hibou.
« Seth. Je ne sais pas si je me fais des idées mais on dirait bien que quelqu'un te cherche. »
Grognant de frustration, Seth se détacha de son amante avant de reprendre une nouvelle fois sa baguette et de permettre au volatile de pénétrer dans la salle. Le professeur l’aurait volontiers avada kedavriser s’il craignait de choquer sa belle. D’un geste énervé, il rejoignit son bureau pour y détacher la missive et la parcourir des yeux.
« Tu avais une réunion de prévu après ton cours avec les poufsouffles ? »
La voix de Lorelei lui parut bien lointaine tellement les quelques lignes qu’il lisait le contrariait. Un rapport provenant d’un de ses indics sur les remous que certains adeptes de magie noire provoquaient. Ceux-ci devenaient de plus en plus agités ces derniers temps. Quelque chose devait se tramer. Quelque chose de mauvais. Il savait aussi que plusieurs personnalités avaient été contactées… Dont lui. Une simple missive reçue un jour sans signature dont il devinait aisément la provenance. Logique. Il s’attendait déjà à ce que la situation se complique dans un avenir plus ou moins proche. Regard de nouveau concentré, il attira à lui d’un informulé tout ses vêtements, excepté sa chemise. Se rhabillant rapidement, il regarda de nouveau Lorelei avec une lueur d’excuse dans le regard avant de la rejoindre rapidement en déposant un tendre baiser sur son front
« Le travail. C’est important. Je dois y aller… Mais ce n’est que partie remise sweethearth… »
Oui, Seth avait passé un très bon moment. Mais l’heure était au retour à la réalité. A la dure réalité.
« On se revoit bientôt Miss Wilbert » Conclu-t-il avec un clin d’œil malicieux pour ne pas l'inquiéter.