FERMETURE DU FORUM, plus d'informations par ici
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 SETH ✘ no woman no cry

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Lorelei E. Wilbert
Lorelei E. Wilbert
LA PRINCESSE ADOPTÉE

LA PRINCESSE ADOPTÉE
+ SORCIER DEPUIS LE : 23/09/2014
+ PARCHEMINS : 5009
+ LOCALISATION : au pays de la débauche /pan/ non celui des livres, de la magie

SETH ✘ no woman no cry  Empty
Message Sujet: SETH ✘ no woman no cry    SETH ✘ no woman no cry  Icon_minitimeMer 25 Fév - 23:36



Parc de Poudlard




PARCE QUE JE SUIS COMME BRISÉE QUAND JE SUIS SEULE ET JE NE ME SENS PAS BIEN LORSQUE TU ES LOIN.


Une semaine. Ça faisait une semaine que je m'étais retrouvée dans un placard à balai avec Lorenzo Varetti, un gryffondor de mon année. Tout ça pour nous cacher d'un concierge fou furieux qui voulait notre peau. Ça faisait une semaine qu'on n'avait trouvé rien de mieux à faire qu'un action et vérité. A la façon moldu. Ça faisait une semaine que pousser dans ce jeu on avait fini par se rapprocher. Trop se rapprocher. Ça faisait une semaine que nos lèvres se sont rencontrées. Pour un baiser et quel baiser. Ça faisait une semaine que quelqu'un nous avait trouvé dans cette cachette. Et que j'aurais préféré mille fois que ça soit le cracmol de concierge qui nous avait trouvé à force de taper dans les portes pour nous faire sursauter. Car, la personne qui nous avait trouvé pratiquement collés à l'autre vu l'étroitesse du placard à balai c'était nul autre que Seth Avery. Mon amant. Le professeur de sortilèges qui avait du jeté un sort permettant de voir ce qu'il avait dans les endroits sans avoir besoin de leurs ouvrir, pour nous trouver. Seth. Qui m'avait fait l'effet d'une douche froide quand mes yeux avaient rencontrés les siens furieux. Glacial.  Et qu'il m'avait fait peur ce soir-là. Ça faisait une semaine que j'avais pris la poudre d'escampette en même temps que Lorenzo pour rejoindre chacun notre salle commune sans demander notre reste après qu'il nous ai enlevé des points. Comme quoi le courage disparaissait quand vous avez un Seth Avery en colère contre vous et ça quelque soit la maison que vous êtiez. Je savais que si j'étais resté j'en aurais pris cher. Et je n'étais pas quelqu'un de suicidaire. Je voulais vivre même si je passais pour une lâche sur le coup. Ça faisait une semaine que je m'étais réveillé le lendemain en priant Merlin, Rowena et d'autres divinités pour ne pas que je tombe sur Seth. Prière qui furent exhaussé car je ne tombai pas sur Seth durant toute la journée, sans compter que je n'avais pas cours de sortilèges ce jour-là. C'était un miracle, de la chance. Chance que j'eu encore plus quand Dumbledore, le directeur, fit une annonce en plein milieu du repas que les cours de sortilèges étaient suspendus cette semaine car Seth avait été appelé pour une mission importante. Alléluia. Une semaine jour pour jour où j'étais soulagée de ne pas tomber sur mon professeur. De même que je ne vis qu'au loin le gryffondor et qui lui n'avait pas peur des représailles quand Seth reviendra. Chanceux.

Une semaine que Merlin m'avait laissé souffler, pour que prenne des forces et du courage pour l'affronter. J'oublia même pas que la semaine arriva à son terme pour en attaquer une nouvelle. Une semaine et pas un jour de plus. Aujourd'hui, pourtant, je m'étais réveillée d'une excellente humeur. Humeur que j'avais gardée tout au long de mon processus pour me préparer. Toujours présente quand j'avais mis mon sac en bandoulière et était parti avec les autres aiglons en direction de la Grande Salle pour déjeuner. J'étais toujours d'excellente humeur quand je passais devant deux serpentards qui avaient le sourire aux lèvres et était pressé d'aller manger. Ou alors c'était pour autre chose qu'elles étaient pressées de regagner la Grande Salle. Du genre « Betty m'a dit que le professeur Avery était enfin revenu. J'ai hâte d'être 10h pour allé son cours et pouvoir le mater discrètement. » A l'attente de cette phrase, mon excellente humeur disparue. Non pas parce que les deux serpentards rigolèrent en franchissant les portes de la grande salle et montrait par a+b que le professeur Avery était une bombe sexuelle en puissance. C'était vrai. Non. Mon excellente humeur disparue quand j'appris que Seth était revenu. Bien sûr que j'étais contente de le voir mais je savais que malgré cette semaine loin de Poudlard, sa rage était toujours présente. Et que j'allais passer un mauvais quart d'heure si je me retrouvais seule dans la même pièce que lui. La seule chose qui me réconforta en franchissant les portes de la Grande Salle fut que je n'avais pas son cours aujourd'hui. Même dans les pires moments, la chance me souriait et me soutenait. Prenant place sur le banc des bleus et bronze, le petit déjeuner apparu sur les tables par magie. C'est en versant le miel sur mes pancakes que le bruit des hiboux, signe que le courrier allait être distribué se fit entendre. Je n'avais pas besoin de jeter un coup d'œil aux hiboux pour savoir qu'un seul allait venir. Celui chargé de mon abonnement à la gazette du sorcier. J'avais déjà eu mon courrier hebdomadaire de mes parents. Je ne fis pas surprise quand l'hibou qui m'emmenait mon journal arriva dans mon champ de vision. Hibou que je gratifiai du miam hibou et le fit boire avant qu'il s'envola rejoindre sa maison. C'est en cherchant des yeux la bouteille de jus de citrouille que j'eue la surprise de voir apparaître devant mes yeux mon hibou. Daeron qui avait une massive avec le seau de ma famille, un W attachée à l'une de ses pattes. Patte qu'il me tendit pour que je puisse la lui prendre. Chose faite, je lui gratifiai d'une caresse ainsi que du miam hibou et de l'eau. Je ne fis plus gaffe à mon hibou qui resta sur la table. J'avais l'habitude qu'il y restait un moment avant de partir à la volière de lui-même ou que j'aille l'emmener dans le parc pour qu'il prenne son envol.

Versant mon jus de citrouille dans mon verre, je détachais le seau de la massive. Bizarre que mes parents m'en avait envoyé une autre sauf s'il était arrivé quelque chose à l'un ou à l'autre. C'est en portant mon verre de jus de citrouille à mes lèvres pour en boire le contenu que je pris note de ce que disait mes parents dans leur massive. Chose que je n'aurais vraiment pas du faire. « Lorelei Eilee, tu dois surement te demander pourquoi tu reçois un autre hibou de notre part cette semaine. Saches qu'il n'y a rien arrivé au Manoir, ni à ton père ni à moi. […] Je t'envois ce hibou pour te rappeler que ce n'est pas en faisant rien que tu trouveras un bon parti. […] Plus tu patientes dans ton coin et plus les meilleurs partis seront déjà pris. Ils ne t'attendront pas éternellement. Regarde, l'autre jour au ministère ton père est tombé sur des sorciers qui s'extasiaient sur la nouvelle qu'un des héritiers Avery, un certain Seth Avery s'était fiancé. Quel gâchis ce …  » Mais je ne lisais plus la suite. Suite qui était maintenant illisible à cause de mon jus de citrouille que j'avais recraché dessus sans avoir fait gaffe, quand j'ai cru lire les mots Seth Avery et fiancé ensemble. Mon cœur avait raté un battement en lisant ce passage et j'avais la sensation qu'on me poignardait dans le dos ou qu'on m'arrachait mon cœur à pleines mains. Ce n'était que mon imagination. Ou c'était la fatigue qui me jouait un sale tour. J'avais dû mal lire ça ne pouvait être que ça. Il ne pouvait pas être fiancé sinon il me l'aurait dit. Il ne m'aurait pas fait ça derrière mon dos alors que c'était lui-même qu'il  avait fait la demande qu'on lâche prise pour voir où menait notre relation. Non. C'était impossible. Le passage que j'avais recraché mon breuvage que je buvais sur ma lettre n'était pas passé inaperçu. De loin, je ne fis pas gaffe au ricanement moqueur Phèdre Montgomory. Elle n'avait pas raté une miette du spectacle que je lui avais donné inconsciemment. Elle prenait son plaisir que je m'étais affiché publiquement. Même sa réplique moqueuse je ne fis pas gaffe. « Tu ne sais plus boire correctement Wilbert. » Ni même mon neveu Néron Lestrange qui lui lança un regard noir en retour en lui demandant de se la fermer. Même dans les pires situations, Néron accourait comme un preux chevalier qui volait à mon secours. Je ne fis encore pas gaffe au regard plutôt inquiet qu'il me jeta. Ni même ceux interloqués des serdaigles qui mangeaient autour de moi et qu'en une seconde j'étais devenu leur centre d'attention. Je me fichais pas mal d'être leur centre d'attention. Comme de l'être pour d'autres personnes vues que ma mise en scène avait brisé le silence qui régnait dans la Grande Salle. Pour une fois. Non. Je ne voyais pas le regard qui se fit plus inquiet, plus interrogateur de Néron. J'étais comme perdu dans ma bulle où seul ma lettre, qui dont une partie dégoulinait de mon jus de citrouille, était devenu mon centre du monde. Je ne pouvais pas croire à ce que j'ai cru lire. Je m'étais trompé de prénom et nom de famille voilà tout. Vu que je n'avais pas vu Seth depuis une semaine mon esprit me jouait des tours au point de mettre son identité sur le courrier que m'avait envoyé ma mère. Ça ne pouvait être que ça. C'est une main qui se posait hésitante sur mon avant bras et les paroles qui l'accompagnaient qui me ramena sur terre. Dans la Grande Salle de Poudlard. Plus précisément sur le banc des serdaigles. « Lorelei, est-ce que ça va ? » Néron. Non ça n'allait pas. Il devait s'inquiéter de mon mutisme. Lui qui m'avait toujours vu irréprochable, qui était toujours maître de mon corps, me voyait maintenant faire une scène publique. Et pas des plus gracieuses. Ma réputation allait en prendre un coup. J'allais en entendre parler longtemps surtout venant de mes ennemis qui n'allaient pas se gêner pour me faire rappeler cette petite scène.

Comme ma rivale ne s'était pas gêné pour le faire directement et n'hésiteras pas à me le faire rappeler. Je devais dire quelque chose. Au moins, pour ne pas rester immobile avec l'une de mes mains qui tenaient mon courrier et l'autre avait mon gobelet de jus de citrouille. Je devais faire quelque chose. Rassurer Néron. Mais avant cela, je devais relire mon courrier pour bien que je vois que c'était bien ma tête qui m'avait fait jouer un sale coup. J'en rigolerais par la suite. Reposant mon gobelet, je sortais ma baguette magique pour lancer un Récurvite sur mon parchemin. Ma lettre avait retrouvé son aspect d'origine. Ensuite, je lançais un regard discret à mon cousin qui était en face sur ma droite « Je … attends deux secondes. Il faut que … je relise pour en être ... sûr. » avant de me replonger concentrée cette fois dans ma lecture. Le début c'était bien ce que j'avais lu la première fois. La suite était identique comme je lisais bien les mots "un certain Seth Avery s'est fiancé ". Je ne pouvais pas y croire. Relisant une troisième fois, je me fis à l'évidence que j'avais très bien lu ce que ma mère avait jugé bon de m'avertir. Elle m'avait dit cela pour que je me bouge à trouver un sang pur d'une bonne famille comme futur époux. Et avait répété ce que mon père avait entendu au ministère comme la pipelette qu'elle était sans penser aux conséquences. Sans penser que ses mots m'avaient fait l'effet d'une douche froide, non glacée. Et d'un coup de poignard dans le dos. Ma mère n'avait pas pensé à mal surtout qu'elle ne savait pas que j'avais le fameux Seth Avery comme professeur. Et encore moins que j'avais une liaison avec ce dernier. Une liaison qui allait se terminer vu qu'il s'était fiancé. C'était pour ça qu'il n'était pas venu à Poudlard cette semaine. Il était trop occupé à passer la bague au doigt à une sang pur très respectable et consommer ces fiançailles. Le salaud. Je n'avais plus faim. Il m'avait coupé l'appétit le bourbe. La colère avait pris le dessus quelques secondes avant que ma première émotion reprend en force le dessus. C'était de la tristesse que je ressentis. Comme s'il m'avait trahi et poignarder en même temps. Même un Doloris était un euphémisme comparé à la douleur que je ressentais à l'instant. Tout doucement, je pouvais sentir cette tristesse prendre la direction de mes yeux. Je ne devais pas pleurer. Ne pas pleurer ici surtout après avoir passé comme le bouffon de service. Non je devais partir. Loin. Loin des yeux interrogateurs qui me regardèrent. Loin des yeux moqueurs de mes ennemis. Loin de ceux inquiets de Néron. Loin de lui.

Mais avant ça, il fallait que je me reprenne. Que je me remette mon masque d'impassibilité. Que je fasse comme si cette lettre ne m'avait pas perturber. Bouleverser mon être. Que je reste froide et maître de la situation comme m'avait appris ma mère à le faire. Et ça même si je sentais mon cœur saigné et un torrent de larmes qui voulaient sortir de mes prunelles. Je devais rassurer Néron, faire taire la curiosité des personnes qui me regardèrent. Et sortir le plus dignement de la Grande Salle même si je sentais mes jambes lourdes. Comme si on leur avait lancé un sort pour les tripler de volumes voir un stupéfix pour qu'elle ne bouge plus. Mais je le ferais. J'ai déjà vu pire. Le masque en place et un sourire qui se voulait rassurant à l'adresse de Néron, je fourrais ma lettre dans ma cape. « Ce n'est rien Néron, je vais bien. Juste … une mauvaise nouvelle … rien d'inquiétant … ça m'a surtout surprise sur le coup. J'ai oubliée quelque chose dans mon dortoir, je vais le chercher avant que les cours commencent. On se revoit plus tard … » Un coup d'œil m'avertit que mon hibou était repartit vaguer à ses occupations. C'est avec tout le courage que j'avais que j'enjambais le banc pour m'en extraire. Une fois que mes pieds retrouvèrent le sol, j'attrapais au vol mon sac avant de partir en direction de la sortie. Marcher dignement. Faire comme si aucun élèves me regardèrent partir ou non. Ne pas me retourner pour exploser à la figure ce que j'avais appris au principal concerné. Si je faisais ça, j'allais faire savoir à tous ma relation avec Seth. Enfin ce qu'il en restait. Et c'était hors de question surtout que je ne savais pas s'il était encore présent dans la salle ou non. La marche entre le banc des serdaigles et les portes de la salle furent comme une éternité pour moi. Les portes de la salle arrivèrent enfin et c'est avec soulagement que je les rouvris et parti de la Grande Salle. Le bruit des portes qui claquèrent pour se refermer après mon passage fut le signal.

Je courrais. J'avais mentit à Néron. Je n'avais pas oublié quelque chose dans mon dortoir. Non, je n'oubliais jamais rien. Non. J'avais utilisé cette excuse pour qu'il me laisse tranquille. Qu'on me laisse tranquille c'était tout ce que je demandais à cet instant où je courrais comme si ma vie en dépendait. Comme si encore une fois le concierge me pourchassait même si ce n'était pas le cas présent. Mais c'était tout comme. Je savais très bien où j'allais. Dans un endroit où peu de monde connaissait l'existence de cette cachette. De ce passage secret. J'arrivais essoufflée vers le tableau animé qui cachait le passage et heureuse de n'avoir croisé personne durant ma course.  Ils étaient tous en train de prendre leur petit déjeuner alors que moi c'était la dernière chose que je pensais manger. Le tableau se décalait sur le côté un instant pour me laisser passer puis se referma à mon passage. Au moins ici j'étais tranquille pour un bon moment. Au même instant où mon dos glissa du mur pour m'asseoir mes larmes sortirent de mes yeux. Je n'étais pas une habituée, je ne pleurais quasiment jamais vu que j'avais l'habitude d'avoir tout ce que je voulais. Pourtant, à cet instant, mes larmes silencieuses se donnaient à cœur joie pour glisser sur mes joues. Je serrais avec force mes poings pour m'éviter d'hurler tant que je pouvais sentir la douleur qui m'oppressait. Je ne savais pas pourquoi je me m'étais dans cet état. Mais ça me faisait mal. La trahison était douloureuse. Je m'étais fait avoir en beauté. Il s'était joué de ma faiblesse et avait réussi là où peu de personnes avait réussi : à me faire pleurer. Je me fichais de ce qui se passait à l'extérieur, derrière ce passage secret qui était le seul témoin de mes pleures.

Les minutes s'écoulèrent au même fils que mes larmes qui se calmèrent peu à peu. Qu'est-ce que ça faisait du bien d'exprimer sa tristesse. Je ne savais combien de temps j'étais là, à pleurer comme une gamine. Peut-être dix minutes si ce n'est plus. Dans tous les cas, il ne fallait pas que je traîne ici. Les cours n'allaient pas tarder à commencer. Un simple regard à ma montre m'indiqua que je devais partir d'ici, illico presto pour ne pas arriver en retard à mon premier cours de la journée. A savoir : Histoire de la magie. Me levant en passant ma main sur mon visage pour effacer les traces de mes larmes je sortis du passage secret en direction du premier étage où aurait lieu le cours. En passant devant une glace, je pris quelques secondes pour me regarder. Aucune trace que j'avais pleurée à part mes yeux rougis. A l'aide de ma baguette magique et d'un sort que j'avais lu dans sorcière hebdo, mes yeux retrouvèrent leur clarté. Le rouge avait totalement disparu. Je vous avait dit que j'adorais la magie ? Une fois cela fait, je pressais les pas en direction du premier étage. Arrivé à destination, je voyais au loin les élèves de ma classe entrer dans la salle de cours sous l'invitation du professeur Sangster. Des bleus et bronze, des jaunes et noirs. On avait cours d'histoire de la magie avec les poufsouffles de septième année. Je fus la dernière à passer la porte pour la fermer et m'asseoir à ma place habituelle. Un œil averti aurait trouvé bizarre que je sois la dernière à entrer dans la salle de cours. J'avais pour l'habitude d'être dans les premiers à entrer dans la salle et non dans les derniers. Et ça quelque soit le cours que j'avais. Mais tous étaient occupés à sortir le matériel nécessaire. Comme je le faisais aussi. « Bonjour à tous. Ouvrez votre manuel à la page 117. L'objet du cours sera la révolte des gobelins. » J'ouvris mon manuel à la page demandée. Quand l'enseignant commença son monologue sur les gobelins, je me perdis dans mes pensées. Je pouvais me le permettre. Je connaissais déjà ce cours pour l'avoir lu pendant un de mes temps libres. Je pouvais dire que j'étais incollable sur le sujet. Et puis, j'étais plus préoccupé par ce que ma mère m'avait appris que savoir quand remontait le premier cas de gobelin dans le monde magique. Je n'avais que faire de ses créatures magiques. Le cours se déroula sans que je n'écoutais un mot de ce que disait l'enseignante.

Perdue je me replongeai totalement dans mes pensées jouant discrètement avec ma plume pour faire croire que j'écoutais son cours. Alors, que j'étais très loin du cours d'Histoire de la Magie. Quand j'ai vu les mots fiancé et Seth Avery ça m'avait fait mal. Extrêmement mal. C'était le goût amer de la trahison que j'avais eu en bouche. J'avais sentit comme si on m'avait arraché le cœur à pleine main.  J'avais pleuré face à cette nouvelle. Face au fait qu'il ne m'avait pas tenu au courant et avait joué les beaux parleurs. Je n'étais qu'une fille. Qu'un être humain malgré que je faisais comme si rien ne m'atteindrait. J'étais idiote. J'étais paumée. Je … ça faisait mal ! De retour dans la salle de classe, je tournais la tête pour lancer un regard noir à ma collègue qui m'avait donné un coup de coude. J'étais prête à lui demander pourquoi elle me l'avait fait quand le silence de la salle me paru suspect. Cmme si la professeur avait poser une question à une élève. Comme s'ils attendaient quelque chose. M'attendait. Oups. Ma professeur me dominait avec son manuel à la main. Exaspérer, déçu ou en colère que je n'avais pas écouté un traite mot de son cours. Et elle tapait du pied en attendant quelque chose. Une réponse de ma part. Elle a dû comprendre par mon expression perplexe que je n'avais pas écouté sa question et me fit grâce de me la reposer. « Miss Wilbert, en quel date eu lieu la première révolte des gobelins ? » Elle devait penser que je ne savais pas la réponse qu'elle avait dû donner quelques minutes avant qu'elle ne capte que je n'écoutais pas ses dires. Elle devait voir là un moyen de me faire enlever des points. Mais elle se trompait lourdement. « En 1612, professeur Sangster. » Et Bing dans ta face. Le tout avec un sourire attendu et fier de ma réponse. Je pouvais voir qu'elle fronçait les sourcils, mécontente que je connaissais la réponse à sa question qui pour elle était une question piège. « Exact miss Wilbert. Je vous saurais gré d'être plus attentif à mon cours maintenant. » J'hôchais la tête pour montrer mon accord. Je n'avais pas fait perdre de point à ma maison et heureusement. Elle soupira en tournant la page de son manuel. « Comme l'a annoncé miss Wilbert, la première révolte des gobelins fut en 1612 et … » et je repartis dans mes pensées. Les cours suivants suivirent la même méthode. J'étais discrète dans les cours et j'avais toujours la bonne réponse quand un professeur capta que je n'écoutais pas son cours en m'interpellant. La fin de la journée arriva et c'était dans un soupire que je gagnais mon dortoir. Heureusement que je n'avais pas de cours de rattrapage à donner à Dawn Blackwood aujourd'hui, je n'aurais ni eu la tête ni la patience de lui donner de toute façon.

Des bruits de pas m'avertissaient que les bleus et bronzes partirent de la salle commune en direction la Grande Salle pour le repas du soir. J'avais le ventre noué et aucun appétit. Je restais donc dans mon dortoir et ils me retrouvèrent toujours dedans, les rideaux tiré signalant que je ne voulais pas être dérangé. La nuit et le couvre-feu tombèrent rapidement sur Poudlard. Il était aux alentours de minuit, minuit et demi sur Poudlard. Les filles de mon dortoir étaient déjà toutes dans les bras de Morphée tandis que mes yeux eux restaient ouvert et que j'étais toujours habillée de mon uniforme scolaire. Je n'avais pas sommeil. Je n'avais qu'une envie partir me rafraîchir les idées. Et grignoter quelque chose par la même occasion. C'est dans un silence royal que je sortis de ma salle commune et me rendait dans les cuisines de Poudlard. Je n'apportais ni ma cape ni ma baguette magique avec moi, je n'en voyais pas l'utilité. C'était toujours dans un silence et une grande discrétion que je ressortais de la cuisine avec le ventre un peu remplit. La chance était de mon côté. Je ne croisai ni le concierge, ni le préfet et ni professeur qui était de corvée de ronde aujourd'hui. Et tous les personnages des tableaux dormaient et heureusement car, si l'un était réveillé à coup sûr il allait faire son rapport au professeur désigné pour qu'il me tombe dessus. Les minutes s'écoulèrent et je n'avais pas envie de rentrer. En remontant des sous-sols, je vis au loin les portes qui emmenaient au parc. D'après ce que j'avais entendu notre garde chasse qui avait son logement dans le parc, n'était pas là et c'était le parfait moyen pour me rafraîchir les idées.

Quand je sortis du château, la pluie s'abattait sur moi. Il pleuvait. Il pleuvait vraiment. Ce n'était pas la petite pluie qui tombait mais une de ses pluies qu'on pouvait qualifier d'averse. En moins de temps de dire quidditch, je me retrouvais tremper. De la tête au pied.  Mes cheveux ondulèrent et commencèrent à boucler. Ma chemise autrefois blanche était devenue transparente laissant voir mon dessous sous le coup de la pluie. Ma jupe me moulait comme une seconde peau. Mes pieds étaient à l'abri dans mes chaussures comme c'était le cas de ma cravate aux couleurs de maison que j'avais enlevée et fourré dans la poche arrière de ma jupe. Si j'avais eu ma cape, mes vêtements n'auraient pas été trempés. Si j'avais pris ma baguette magique j'aurais pu me lancer un sort d'imperméabilité voir me sécher tout court. Mais avec des si on refaisait le monde. Et pour être tout à fait honnête, à ce moment précis je me fichais pas mal d'être trempée ou d'attraper un rhume. Je laissais la pluie faire ce qu'elle voulait de moi quand je marchais dans le parc. Je me fichais d'être vu. Mes yeux se levèrent pour se poser sur le ciel. A ce moment précis, c'était comme si le temps était en accord avec mes émotions. Il pleuvait comme il pleuvait à l'intérieur de mon corps. Les gouttes de pluie s'abattaient sur mon visage comme si elles cherchaient en enlever ma peine. Ma tristesse sans succès. La seule chose qu'elles arrivèrent fut de camoufler mes larmes silencieuses et de les faire disparaître pour de bon. J'étais bien là. Toute seule. Planté dans le parc. Sous la pluie. Trempée. La tête relevée et tournée en direction du ciel. La pluie qui lavait mes larmes et mon visage. J'étais à ma place dans ce parc sous cette pluie. Loin de ce qu'il se passait dans le château et les risques que je prenais à sortir après le couvre-feu. J'étais dans ma bulle. Et personne n'arrivera à l'exploser. Personne.


© Pando


Dernière édition par Lorelei E. Wilbert le Ven 17 Avr - 17:21, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Seth Avery
Seth Avery
SETH ✘ no woman no cry  Neutre10


+ SORCIER DEPUIS LE : 23/01/2015
+ PARCHEMINS : 311
+ LOCALISATION : Poudlard

SETH ✘ no woman no cry  Empty
Message Sujet: Re: SETH ✘ no woman no cry    SETH ✘ no woman no cry  Icon_minitimeJeu 26 Fév - 21:50


no woman no cry
Seth & Lorelei



Seth prit sa place à la table des professeurs dans un soupir, fatigué de sa semaine au Ministère. Normalement détaché à Poudlard, le Directeur du Bureau des Aurors n’avait rien trouvé de mieux que de le rappeler en toute urgence. Pourquoi ? Une enquête officieuse sur un réseau de trafiquants d’objets liés à la Magie Noire. Légilimens accomplit et connaisseur en la matière, l’héritier Avery était la personne toute indiquée pour enquêter dans ce genre de cas. Au final, et ce malgré la dangerosité de la chose, cette présence sur le terrain lui avait fait du bien. Libéré pour un temps de ses responsabilités de professeur, tout cela lui avait permit de s’éloigner des tracasseries habituelles de l’école… Dont une particulièrement prenante et qui se résumait en un prénom unique : Lorelei.

Lorelei, cette Serdaigle si brillante avec qui il avait entamé une liaison secrète il y a de ça quelques mois. Une liaison qui, si elle avait initialement été basée uniquement sur les plaisirs de la chair, était entrain de glisser dangereusement sur un tout autre domaine qu’il redoutait par-dessus tout. Seth avait toujours été possessif. Trop diraient certains ; Mais avec elle, ce trait de caractère avant tendance à s’amplifier. Le souvenir de sa petite scène de jalousie dans son bureau était encore bien présent dans son esprit ainsi que la manière dont ils s’étaient confié l’un à l’autre. Le constat était d’une simplicité enfantine : si la jalousie commençait à venir se greffer entre deux amants, c’est que quelque chose se passait. Pas besoin d’être psychomage pour le savoir.

Fidèle à lui-même et incapable de mettre un mot sur le tournant que prenait leur relation, le professeur des Sortilèges avaient alors exposé l’idée à son élève de laisser tout simplement les choses se faire. Inutile de se poser mille questions sur ce qu’ils devraient faire ou non. Il suffisait juste de la vivre et de voir où le courant les porterait… Sans restrictions d’aucunes sortes… Ce que visiblement Lorelei avait bien retenu. Trop même. Portant un verre de vin à sa bouche, il serra un peu plus la paume de sa main sur le verre en repensant à sa dernière entrevue avec elle… Enfin entrevue… Façon de parler. Il s’en rappelait dans les moindres détails. Lui, dans le couloir tombant sur cet idiot de concierge entrain de fouiller à droite et à gauche pour retrouver des élèves en faute. D’abord amusé, il l’avait laissé continuer son petit manège avant de finalement lancer un sort de découverte pour repérer ses proies. D’un geste énergique, il s’était dirigé vers ce fameux placard à balais et l’avait ouvert avec force. Qu’elle ne fût pas sa surprise d’y découvrir une Lorelei collée à cet impur de Lorenzo dans une position des plus équivoques. Il se rappelait la colère qui avait déferlé dans ses veines, telle de l’acide, et sa manière d’empoigner les deux étudiants pour les tirer au-dehors sans ménagement. Si le Gryffondor avait été de son âge, il lui aurait sans doute collé son poing dans la figure pour faire bonne mesure. Hors ce n’était pas le cas. Et d’ailleurs, comment justifié de frapper un de ses élèves pour un délit aussi mineur ? Alors, de frustration, il avait décollé un uppercut à la malheureuse porte dudit placard avant de les congédier, non sans leur avoir retiré plusieurs points en les foudroyant du regard et avoir glissé à son amante prise en faute un tout simple, mais vindicatif :

« Vous me décevez Miss Wilbert »

Déçu ? Mais après tout, ne lui avait-il pas clairement donné son autorisation de profiter de sa jeunesse ? Lors de leur fameuse discussion, Seth avait été clair là-dessus : il ne voulait pas l’enfermer et la faire étouffer. Mais alors pourquoi avoir régit avec tant de violence ? La réponse était évidente. La jalousie. Il avait été jaloux de ce sang-de-bourbe. Jaloux qu’il ose poser ses mains sur le corps de la belle bleue. Jaloux de ses lèvres collés aux siennes. Jaloux qu’elle puisse éprouver un quelconque sentiment à son égard. Jaloux. Alors oui, cette semaine passée au-dehors des portes de l’école lui avait fait du bien et permit de souffler.
Mais il était désormais rentré et prêt à assumer de nouveau ses fonctions. Il n’avait pas cherché à trouver Lorelei. Non, le moment de leur retrouvaille arriverait bien assez tôt. Et puis après ça, il n’éprouvait pas le besoin pressant de venir vers elle et lui parler. De lui pardonner cette faute qui au final n’en était pas une. En gros, Seth Avery boudait.
Le bruit des étudiants s’attablant ne le troubla nullement cependant il ne s’attarda pas, peu désireux de croiser le regard si envoûtant de la Serdaigle. Sans compter qu’il avait du travail à rattraper et quelques sortilèges de protection supplémentaires à mettre en place.

La journée était passée à la vitesse d’un Vif d’Or. Enchaînant les cours, il n’avait pas eut une minute à lui à part lorsqu’il mit en place plusieurs dispositifs de sécurité dans le parc visant à l’avertir dans le cas où une présence humaine serait repérée. C’est donc serein que le soir, dans ses appartements, le sorcier commençait une nouvelle peinture : un hobby qui l’avait prit aux tripes dès son adolescence. Bien qu’amateur, il considérait ses œuvres comme au-dessus de la moyenne. Prétentieux ? Lui ? Si peu… Enfin bref. Seth allait s’attaquer à appliquer une nouvelle couche de noir lorsque sa baguette se mit à émettre plusieurs étincelles bleues, signal qu’une des alertes se déclenchait. Lâchant son pinceau, il attrapa sa veste pour l’enfiler en vitesse et attraper son arme avant de dévaler les escaliers pour rejoindre l’extérieur. Sans doute s’agissait-il d’un énième élève violant le couvre-feu. Peu importe. Les temps étaient trop troubles pour laisser passer ça. Et si c’était quelqu’un de mal intentionné ? L’adrénaline lui donna des ailes et c’est alerte qu’il déboula au-dehors. Il pleuvait, mais ça il n’en avait cure. Une ombre se distingua un peu plus loin. L’intrus. Méfiant, il se dirigea vers elle, baguette brandie.

« Restez où vous êtes ! » intima-t-il de sa voix forte et dénuée d’émotions.

Prêt à tout, il s’avança. Terminant de combler l‘espace entre eux, il reconnut avec étonnement la silhouette et le visage de son interlocuteur… Qui n’était autre que la belle Serdaigle. Légèrement étonné, il abaissa doucement sa baguette.

« Miss Wilbert ? »

Après tout il ne savait pas si elle était accompagnée ou non. Autant être prudent.

« Que faites-vous là ? Je vous signale que le couvre-feu est… »

Seth ne termina pas sa phrase, frappé par l’état général de son élève. Ses cheveux étaient trempés, ses vêtements imbibés d’eau et son regard… Son regard était comme voilé, triste même. Du peu qu’il ressentait, il était sûr que quelque chose n’allait pas. Plissant les yeux, il poussa ses capacités mentales à la lisière de sa conscience, identifiant rapidement le sentiment qui taraudait la Serdaigle. De la trahison. De la colère. De la tristesse. Peu désireux de violer son intimité, Seth ne poussa pas ses talents plus loin. Pour lui, il n’y avait qu’une seule raison capable de la mettre dans cet état. Après avoir d’un informulé s’assuré que personne d’autre ne rôdait dans les environs, il prit un air grave, et dit, d’une voix suave :

« Je supposes que tu sais »

Oui, elle savait. Elle savait l’horrible vérité. Que son cher Gryffondor n’était en aucune façon un sang-pur. Bien au contraire. Il n’y avait que cette raison à ses yeux.

« Ce jour devait arriver sweethearth… Je suis tellement… Désolé »

Intérieurement il ne pût s’empêcher de sourire, gardant en apparence une mine sérieuse et dénué d’émotions. Faisant quelques pas vers elle, il porta sa main sur sa joue. Tellement froide.

« Tu vas attraper froid ma belle… Tu ne devrais pas rester ainsi sous la pluie… »

Gentleman, il enleva sa veste pour la poser d’un geste rapide sur ses épaules. Il avait toujours à l’esprit l’épisode du placard, cependant en cet instant et devant ce visage si peiné, il fit comme si de rien.

« Comment l’as-tu appris ? » Demanda-t-il curieux malgré lui.

Oui, ce chien avait-il tout avoué ? Ou l’avait-elle découverte d’une autre manière ?

« C’est lui qui te l’a dit ? »
proposa-t-il sans lui avoir laissé le temps de répondre à sa première question.




Revenir en haut Aller en bas
Lorelei E. Wilbert
Lorelei E. Wilbert
LA PRINCESSE ADOPTÉE

LA PRINCESSE ADOPTÉE
+ SORCIER DEPUIS LE : 23/09/2014
+ PARCHEMINS : 5009
+ LOCALISATION : au pays de la débauche /pan/ non celui des livres, de la magie

SETH ✘ no woman no cry  Empty
Message Sujet: Re: SETH ✘ no woman no cry    SETH ✘ no woman no cry  Icon_minitimeLun 2 Mar - 15:46



Parc de Poudlard




PARCE QUE JE SUIS COMME BRISÉE QUAND JE SUIS SEULE ET JE NE ME SENS PAS BIEN LORSQUE TU ES LOIN.


Il pleuvait. Ce n'était pas la petite pluie de pacotille. Celle de la rosée. Non. Il pleuvait vraiment sur Poudlard. Une de ses pluies qu'on pouvait appeler averse. Une de ses pluies que rien qu'en la regardant vous renoncez vite à sortir dehors par un temps pareil. Celle que si vous êtes courageux pour sortir sous ce temps, vous vous retrouverez trempé en moins de temps de dire quidditch. Et ça même si vous êtes chaudement équipé et armé de votre baguette magique pour vous protéger de cette féroce pluie. C'était celle qu'on se réfugiait rapidement et non celle qu'on prenait le temps de la regarder. Après tout, ce n'était que de l'eau qui prévenaient du ciel. Celle dont seuls les idiots, les courageux ou les ignorants l'affrontaient. Et je faisais partie de ce dernier groupe. La pluie ne m'avait jamais gêné. Du loin que je m'en souvienne, j'aimais sortir dehors sous ce temps et regarder le ciel pleurer. Car, pour moi le ciel pleurait et prenait toute la ville comme témoin de sa tristesse. Quand j'étais enfant, je me plaisais à imaginer que quelqu'un contrôlait le ciel. Que c'était selon ses humeurs si on avait tel temps. Heureux quand il faisait chaud. Euphorique quand c'était la canicule. Glacial quand il se mettait à neiger. Un peu des deux quand le temps était neutre. Qui commençait à s'énerver quand le vent surplombait la ville. Enragé quand une tempête prenait possession d'une ville. Triste et en colère quand les éclairs s'invitaient sous la pluie. Ou quelque chose commençait à l'énerver quand le vent cassait la tranquillité du beau temps. Triste quand il pleuvait. Triste. C'était l'émotion qu'éprouvait le ciel depuis quelques jours. Peut-être était-il encore plus triste qu'il ne l'était déjà vu l'averse qui prenait possession de Poudlard et de ses extérieurs. C'était un vrai déluge cette pluie au point que j'ai entendu dire que le professeur de soins aux créatures magiques avait dû reporter son cours à cause de l'averse. Et personne ne lui avait tenu rigueur car après tout, qui serait assez fou pour sortir dehors avec ce temps pareil ? Pourtant, il y avait bien quelqu'un dans le parc  qui se fichait pas mal si elle était trempée de la tête aux pieds. Quelqu'un qui comprenait la tristesse du ciel vu qu'elle était elle-même triste. Cette personne c'était moi.

La pluie continuait à s'abattre sur ma personne. Je ne me fichais guère de mes vêtements trempés et qui étaient pratiquement transparent en me collant comme une seconde peau. De même pour mes cheveux remplit d'eau qui bouclaient. Comme je me fichais que j'allais attraper un rhume à force de  continuer à rester planté là comme un i au beau milieu du parc. Non. La seule chose que je voulais vraiment était que cette pluie me rafraîchisse mes idées. Que cette pluie soulage ma peine. Qu'elle allège ma tristesse. Je ne me souvenu plus de la dernière fois que j'avais ressentit cela. La sensation qu'on arrachait votre cœur à peine main. Le goût amer de la trahison qui restait sur votre langue. Je ne m'étais pas facilement dans ses états. Encore plus en faire une scène publique. Pourtant, lui arrivait à bouleverser mes choix. Il arrivait à bouleverser mon corps, mon âme. Lui. Mon professeur que je n'aurais pas dû m'attacher si facilement. Que je n'aurais pas du lui faire une confiance aveuglement. Il n'y avait que lui qui pouvait tout me chambouler et si facilement. Seth. J'avais été idiote de m'être fait facilement berner. Pour moi, ça ne pouvait être que ça. Mes parents ne pouvaient pas s'être trompés et à ce que je sache il n'y avait qu'un Seth Avery sur cette planète. Si j'avais été proche d'un arbre, j'aurais abattu mon poing comme une vulgaire moldue pour alléger ma tristesse. Ma colère. Mais la seule chose que je rencontrai si je faisais ça sera le vide étant en plein milieu du parc. Guère discret comme position vu que le parc était pleinement exposé au château. Quiconque passerait devant une fenêtre me verrait. Même le fait d'être vu par un supérieur et qu'il me retire des points à ma maison à cause du couvre-feu qui était passé n'importaient peu. La studieuse serdaigle que j'étais avait tout d'une gryffondor impulsive. Ou alors c'était que je pensais que la chance ne m'avait pas quitté et que je ne me ferais pas prendre. Ça jouait sur mes impulsions.

Espoir qui fut de courte durée. Belle illusion. Le regard plongé dans le ciel et appréciant les gouttes d'eau qui chassait mes perles salés qui sortaient de mes yeux, je ne fis pas gaffe au craquement d'une branche. Signe qui m'aurait mit la puce à l'oreille comme quoi je n'étais pas si seule que ça dans le parc. Et que si je ne partais pas maintenant j'allais me faire prendre. Mais ça, je ne fis rien. Mes yeux regardèrent la pluie tombée du ciel obscure. Je ne voyais pratiquement rien avec mes yeux qui pleuraient en silence ma tristesse face à la trahison. J'étais perdue dans ma bulle. Bulle qui éclata en morceau quand j'entendis une voix très distincte « Restez où vous êtes ! » et reconnaissable entre toute.  Ma chance m'avait finalement lâché après une semaine de purs et loyaux services. Quelle garce elle partait quand j'en avais le plus besoin. La personne que je voulais le moins voir était finalement là. Derrière moi. Fermant les yeux quelques secondes, je pouvais l'entendre s'approcher. Il ne m'avait donc pas reconnu de dos. Un sourire amer s'étira sur mon visage quelques secondes. Moi, je l'aurais reconnu même de dos ou déguiser en arbre dans la forêt interdite. Mes poings se serrèrent à cette simple pensée tandis que mon sourire disparaissait quand je me retournais pour lui révéler mon identité. « Miss Wilbert ?  » Etait-il étonné de me voir ? Pourtant, il savait que j'étais plutôt une habituée de sortir après le couvre-feu. Surtout si c'était pour venir dans ses appartements. Mon regard se posa quelques secondes sur sa baguette qu'il baissa. Au moins, il m'avait reconnu et ne voyait pas la menace qui pesait sur lui. Car s'il restait là, j'allais peser ma colère sur lui. C'était une habitude que je m'énerve contre lui finalement mais là j'avais une excellente raison d'être en colère contre lui. « Professeur Avery. » Ma voix paraissait lointaine. Un peu brisé. Ce qui ne me surprenait pas vu je pleurais sous cette averse. Bénit soit la pluie qui cachait mes larmes. Je ne voulais pas qu'il me voit dans cet état.

Etat qu'il m'avait mis en se fiançant avec une femme. A cette pensée, d'autres larmes coulèrent tandis que je serrais dans mon dos mes phalanges au point d'avoir mal. Ne pas passer pour une faible même si tout mon comportement, à commencer par mes yeux prouvait le contraire. « Que faites-vous là ? Je vous signale que le couvre-feu est… » Passé ? J'aurais très pu finir sa phrase ce n'était pas l'envie qui manquait. Juste, je ne savais pas. Je n'avais pas la force de lui répondre. Qu'il me retire des points si cela lui chante et me laisse tranquille. C'était tout ce que je demandais. Ce n'était pas si compliqué n'est-ce pas ? Mais sa manière de me regarder fixement me disait qu'il avait remarqué mon état. J'étais prête à lui dire, mais au même moment il reprit la parole, me clouant sur place.  « Je suppose que tu sais. » Comment le savait-il ? Par mon comportement ou par mes yeux rougis à force de laisser mes larmes coulées ? Ou alors avait-il usé de sa capacité ? Dans les trois cas, sa phrase me laissa un goût amer. Sa façon de parler me laissait percevoir autre chose. Comme s'il avait dit ce constat alors qu'il ne voulait justement pas que je sois au courant de ses fiançailles. Un sourire amer se dessina sur mon visage tandis qu'il se voilait face aux gouttes d'eau qui me barrèrent ma vision.   « Tu croyais que je n'allais pas être au courant ? » Autant jouer cartes sur tables dès le début pour ne pas perdre plus de temps. Plus vite il comprendra que je ne voulais plus le voir à cause du couteau dont il m'avait poignardé, plus vite je pourrais être seule dans ce parc pour continuer à laisser ma tristesse coulée. En paix. Un ricanement sortit de ma gorge quand les paroles de Seth se firent attendre. « Ce jour devait arriver sweethearth… Je suis tellement… Désolé » L'était-il vraiment ? Ou alors il le disait juste par galanterie, gentleman comme il était. C'était plus ça. S'il était vraiment désoler, il m'aurait tenu informer bien avant qu'il ne se décide à franchir le pas en demandant une femme de l'épouser. Non. Il n'était pas désolé. Il était vicieux. Il aurait voulu que je ne sache pas sa nouvelle avant le jour J à tous les coups. « T'es désolé ? Il fallait y passer avant de … » Te fiancer. Non.  Je ne pouvais. Je ne pouvais pas me résoudre à dire ses mots à voix haute. Si je le disais, ça rendais encore plus véridique ce constat qu'il ne l'était déjà. Le pire était sa réaction. Il faisait comme si de rien n'était. Que ce n'était pas important, que ce n'était qu'une formalité et pas la mer à boire. Comme si c'était qu'une broutille de pacotille ses fiançailles. Comme si je devais l'accepter sans broncher. Juste hocher la tête et lui donner ce qu'il voulait.  C'était la colère qui avait fait place à la tristesse. Cette colère qui me bouffa littéralement. La colère mêlée à la trahison et à la tristesse ça ne faisait jamais bon ménage.  Ça vous prenait votre corps. Ça vous consumait et qu'importe si vous le regretterez plus tard, vous êtes obligé de l'évacuer.  Et je n'étais pas de celle qui ne se contrôlait ni de celle qui gardait cette colère en soi.

La pluie continua à tomber me trempant encore plus qu'il ne l'était déjà. Mais je m'en fichais. Si on était dans un tableau animé, la pluie serait évaporée quand elle rentrait en contact avec la colère qui brûlait mon corps. A la place, les gouttes d'eau continuèrent de tomber. De se fracasser sur mon corps et celui de Seth. Puis, elle disparu un instant quand il leva la main pour la poser sur ma joue. Il n'avait pas le droit d'être tendre. Non. Il n'avait pas le droit de faire ce geste si intime après qu'il m'est poignardé le cœur le tout en faisant l'ignorant. Comme si ce n'était pas grave. Non. Il n'avait pas le droit d'être tendre. Pas après ce qu'il m'avait fait. Me faisais ressentir et subir à ce moment. Ma tête fit un geste de côté pour repousser sa main tandis que je reculais de quelques pas. Non. Il n'en avait pas le droit.   « ne me touches pas. » Il n'avait pas le droit de jour de ses atouts pour m'attendrir. Pas cette fois. Non. Il n'avait aucun droit de jouer de son côté gentleman après m'avait trahi. Pour m'attendrir. Ça ne marchera pas cette fois. « Tu vas attraper froid ma belle… Tu ne devrais pas rester ainsi sous la pluie…  » La pluie. Qu'il me laisse avec cette pluie qui me trempait de la tête au pied. Je ne voulais pas de son aide. Ni d'un sort pour qu'il me sèche ou qu'il me protège de ce torrent d'eau. J'étais bien sous la pluie. Qu'il me laisse tranquille. Pourtant, il ne m'écouta pas. Non. Il s'approcha pour me passer sa veste autour de mes épaules. Un geste qui se voulait tendre mais qui n'était autre que pure galanterie de sa part. Ou alors c'était pour que je lâche prise pour mieux me détruire. Pour mieux m'utiliser. C'était hors de question. D'un geste plutôt rageur, je lui renvoyai sa veste. Qu'il la garde, je n'en avais pas besoin. Je ne voulais plus rien de lui. Qu'il me rend ce qu'il m'avait pris. Et qu'il ne joue plus l'innocent et l'homme impassible à la situation. « Comment l’as-tu appris ? » Il croyait vraiment que je n'allais pas être au courant de ses fiançailles ? Que cela allait passer comme une lettre à la poste ? Qu'il aurait préféré que je reste dans l'ignorance jusqu'au grand jour de son mariage avec une riche héritière ?

Mes poings se serrèrent du même titre que mes dents à l'annonce à cette pensée. Ma main me démangeait de lui en foutre une. Ce n'était pas très sorcier de lui donner une gifle. Au point où j'étais. Je m'en fichais. Je n'eu pas le temps de lui balancer à la figure ma réplique que j'apprêtais à le faire savoir. « C’est lui qui te l’a dit ? » Lui. Signe de sa curiosité de savoir qui était le responsable qui avait balancé ses fiançailles pour qu'il aille régler leur compte. Ou alors il jouait l'ignorant. Le sans cœur. Il n'avait donc aucune once de respect pour ma personne. Je m'étais trompé sur ce compte. Moi, qui pensait le connaître un minimum j'étais loin de la vérité. Pourtant, une part de moi-même n'était pas surprise. Seth était une de ces personnes qui vous surprendrais toujours et que malgré les années d'expériences que vous le côtoyez, vous ne le connaîtrez jamais par cœur. C'était ça qui m'avait tout de suite plût chez lui. Son côté imprévisible. Cela et tout ce qui faisait de lui l'homme qu'il était. Finalement, je n'étais qu'une femme de vingt ans. Je n'étais pas mieux que ses gamines qui se faisaient berner facilement et si on leur demandant de sauter de la tour d'astronomie, elle le ferait. C'était ça qu'on appelait émotions. Sentiments ?  Si c'était le cas, ma mère avait raison sur toute la ligne. Les sentiments c'était mal.  Ça faisait souffrir plus que ça vous rendait heureux. Il s'était joué de moi et je l'avais laissé faire sans broncher. Je n'étais pas mieux qu'une poufsouffle. Qu'une moldue.

La gifle arriva toute seule. Ma main s'était levée pour lui assigner une gifle. Comme à la moldue. Comme quand vous êtes enragé. Comme quand vous êtes trahi par la personne que vous tenez. Beaucoup. Car, c'était ça au final. Je tenais à Seth énormément, peut-être plus que je ne le devais. Il devait être surpris. Il ne s'attendait pas que je lève la main sur lui. Encore moins que je le gifle et que lui crache toutes mes blessures à la figure. « Tu comptais me le dire quand ? » Si mon père n'avait pas entendu de la part d'autres sorciers de cette nouvelle, quand m'aurait-il dit qu'il s'était fiancé. Jamais ou une fois que je serais sur le fait accomplit ? Je ne savais pas ce qui était le plus douloureux. Mes larmes qui coulèrent de mes yeux camouflé par la pluie ou mes mots qui prenaient tout un sens. « Après m'avoir sauté une dernière fois ? » La vulgarité allait de pair avec ma colère, la trahison et la tristesse. Ou alors c'était cette pluie qui commençait déjà à me rendre malade. Je ricanais. J'étais folle. Ma main se glissa dans mes cheveux humides. Je bouclais comme un vulgaire animal. Et c'était loin de mes soucis sur le moment. « Ou tu comptais jouer sur les deux bords. Une femme c'est bien mais deux c'est encore mieux non ? Il en faut toujours plus pour Seth Avery de toute façon. » J'étais folle. J'hurlais ma rage. J'hurlais ma tristesse. J'hurlais ma peine. Mais il était hors de question qu'il continue à m'utiliser. Je n'étais pas sa marionnette. Je ne l'était pour personne. « Mais oublie ça. Je ne veux pas être celle avec qui tu trompes ta » Je devais le dire. Ce mot qui me hantait dans ma tête depuis que je l'ai lue au petit déjeuner. Ça devait sortir. Même si ça me faisait mal. Même si ça prenait tout un sens maintenant. « Fiancée. » Je l'avais enfin dit. Ce mot qui me brûlait mes lèvres.

Qui m'arrachais mon cœur surtout quand je l'avais prononcé à haute voix. Encore plus aux prochains mots que je lui disais. « Toutes mes félicitations pour tes fiançailles. » d'une voix méprisante. Non. Ce n'était que des paroles en l'air, je n'y pensais absolument pas. Me passant une main sur mon visage pour faire disparaitre le mélange de larmes et de gouttes de pluies, je continuais dans mon lancer. « Bravo tu es arrivé là où peu de monde sont arrivés. A me faire chialer comme une gosse. » Je rageais. Je pleurais. C'était indigne. C'était réel. Dans ma tête un duel se déroulait. C'était un beau duel que faisais ma tristesse et ma colère en ce moment même dans ma tête. Les deux émotions se battaient et l'une comme l'autre avait ses atouts. Ses forces. Ses faiblesses. Mais la colère était plus forte et plus imposante. Beaucoup plus forte. Je devais passer pour une cinglée d'être trempée de la tête au pied et à rire jaune. Mes parents feraient une joie de m'enterrer six pieds sous terre vu la non-maîtrise que je faisais preuve. « Je croyais que c'était notre différence d'âge qui allait être un frein dans notre relation. Je me suis lourdement trompée c'est la position des familles des sangs pur des plus influents et qui t'apportent le plus d'avantages pour ta famille qui compte le plus pour toi. » Ce n'était pas vraiment étonnant vu que pour chaque famille de sang pur c'était pareil encore plus quand vous êtes l'héritier d'une famille puissante et ancienne comme était celle de Seth. Pourtant, le nom de famille n'avait jamais été un des sujets de discordes entre nous. Ma peur sur la différence d'âge l'avait été mais balayer par les paroles rassurantes de Seth quand j'étais venu lui faire une scène de jalousie dans sa salle de classe après ses cours.

Mais jamais la position de ma famille dans le classement des familles sang pur influents et qui pouvaient donner plus d'avantages qu'une autre famille. Jamais. Pour moi, ma famille était bien positionnée. Pas autant que les Dolohov ou les Blacks mais elle surpassait lourdement les Croupton ou les Ollivander Peut-être que je me faisais des idées. Trop d'idées fausses finalement. Mais deux choses étaient réelles. Le fait que Seth s'était fiancé cette semaine. Et le fait que je m'étais trompé sur ses attentions. Lui qui disait qu'on lâche prise dans notre relation était en vérité que de simples mots. Pour m'attendrir. Pour me faire espérer. Une larme glissa sur mon visage vite disparu par les gouttes d'eau qui glissaient de mes cheveux trempés. Je m'étais trompée et ça faisais atrocement mal. « Quelle conne j'étais de te croire. D'espérer quelque chose. Tu as du bien prendre ton pied en me faisant croire que tu étais jaloux et que tu voulais qu'on lâche prise pour voir où notre relation allait. Ça du être le nirvana quand tu t'en es souvenu en te fiançant cette semaine. » La colère lâchait prise. La tristesse revenait au galop. Je me fichais que mes yeux soient rouges. Que je pleurais devant lui comme une gamine. Ce que j'étais finalement pour lui. Une élève. Mais je voulais savoir une chose. Juste d'une. En être certaine. « Tu avais vraiment l'intention de me le dire au moins ? » De la déception se lisait dans mes paroles. Comme si je baissais les armes. Après la colère, la peine.  Yeux dans les yeux. Avec la pluie qui continuait à s'abattre sur nous. On aurait pu très bien aller se réfugier ailleurs. Mais j'en étais incapable. Au moins, la pluie n'avait pas été garce avec moi. C'était bien la seule d'ailleurs.


© Pando


Dernière édition par Lorelei E. Wilbert le Ven 17 Avr - 17:22, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Seth Avery
Seth Avery
SETH ✘ no woman no cry  Neutre10


+ SORCIER DEPUIS LE : 23/01/2015
+ PARCHEMINS : 311
+ LOCALISATION : Poudlard

SETH ✘ no woman no cry  Empty
Message Sujet: Re: SETH ✘ no woman no cry    SETH ✘ no woman no cry  Icon_minitimeLun 2 Mar - 19:48


no woman no cry
Seth & Lorelei


« Professeur Avery. »

Le ton était donné au vu de ces deux mots lâchés par la Serdaigle. Prit au dépourvu, Seth fronça les sourcils.

« Que faites-vous là ? Je vous signale que le couvre-feu est… »


Passé cet instant, le professeur des Sortilèges remarqua bien vite l’état dans lequel se trouvait sa chère Lorelei. Trempée, le regard vide, elle détonnait par rapport à d’habitude. Elle qui prenait habituellement grand soin de son image, la voir ainsi le choquait presque. Il devait s’être passé quelque chose de particulièrement perturbant. Hors, peu de chose avait le pouvoir d’atteindre ainsi la bleue… La seule raison qui lui vint se résumait à un prénom : Lorenzo. Ce Gryffondor sang-de-bourbe qui tournait autour de son amante depuis quelques temps déjà. Possessif de nature, Seth avait bien du mal à imaginer sa belle dans ses bras ou pire, sa bouche apposée sur la sienne… Comme la fois où il les avait surpris dans ce fameux placard à balais. Ce jour-là, il avait eut beaucoup de mal à ne pas mettre son poing dans la figure du jeune sorcier. Ce petit prétentieux qui se vantait d’être un sang-pur alors qu’il n’en était rien. Si Lorelei semblait être tombée dans le panneau, quitte à réfuter ses propres allégations, Seth lui voyait clair. Mais comme il le lui avait déjà fait remarquer, elle l’apprendrait un jour… Et ce jour semblait être venu.

« Je suppose que tu sais. »


Oui, il n’y avait pas d’autre explication quant au niveau de détresse qu’il aperçevait dans les yeux de Lo’.

« Tu croyais que je n'allais pas être au courant ? »


Première incompréhension mais il mit ça sur le compte de la tristesse. Bien sûr qu’il savait qu’elle l’apprendrait. Il le lui avait même dit. Compatissant, Seth lui glissa :

« Ce jour devait arriver sweethearth… Je suis tellement… Désolé »

« T'es désolé ? Il fallait y passer avant de … »


Deuxième incompréhension. Quelque chose semblait déjà clochée dans son discours. Inquiet, le sorcier s’approcha d’elle afin d’apposer sur son visage une main réconfortante à laquelle elle échappa d’un geste brusque.

« ne me touches pas. »


Bien que compréhensif, il commençait à légèrement s’agacer. Etait-ce de sa faute si Lorenzo lui avait mentit sur toute la ligne ? Etait-ce de sa faute si elle ne l’avait pas cru en lui affirmant que ce Gryffon n’était rien d’autre qu’un né-moldu ? Mais encore une fois il prit sur lui pour ne pas en prendre ombrage.

« Tu vas attraper froid ma belle… Tu ne devrais pas rester ainsi sous la pluie… Comment l’as-tu appris ? C’est lui qui te l’a dit ? »


C’était une question ma foi forte intéressante. Ce parvenu avait-il avoué son mensonge ? Assurément qu’elle devait se sentir trahie… Serrant les dents, il priait pour qu’elle ne se soit pas donnée à lui. Connaissant son opinion vis-à-vis des né-moldus, le fait d’avoir couché avec l’un deux devait être une idée insupportable pour la Serdaigle. De colère, elle lui renvoya sa veste. Bon d’accord elle était furieuse, mais qu’elle n’oublie pas à qui elle parlait tout de même ! Et là… La claque arriva. Interdit, Seth n’avait pas vu le coup venir. Il était littéralement sur le cul. Il commençait à comprendre qu’il devait y avoir une légère incompréhension.

« Tu comptais me le dire quand ? »


Encore cette question. Parlait-elle bien de Lorenzo ? Rien n’était moins sûr.

« Après m'avoir sauté une dernière fois ? Ou tu comptais jouer sur les deux bords. Une femme c'est bien mais deux c'est encore mieux non ? Il en faut toujours plus pour Seth Avery de toute façon. »

Là c’était officiel, tout deux ne parlaient pas de la même chose. Visiblement la révélation Lorenzo n’était pas à l’ordre du jour. Mais alors quoi ? Que pouvait mettre ainsi en rogne la Serdaigle, faisant fi de toute prudence et d’une telle impertinence ? Elle ne lui laissa même pas le temps de répondre qu’elle enchaina :

« Mais oublie ça. Je ne veux pas être celle avec qui tu trompes ta…Fiancée. »

Écarquillant grand les yeux, Seth ne sût quoi répondre. Mais de quoi parlait-elle ? Une fiancée ? S’il était fiancé il le saurait… Non ?

« Toutes mes félicitations pour tes fiançailles. »
dit-elle d’une voix où transparaissait du mépris.

Larmoyante, elle se passa une main sur le visage pour tenter d’écraser les larmes qui se mêlaient aux gouttes de pluie.

« Bravo tu es arrivé là où peu de monde sont arrivés. A me faire chialer comme une gosse. Je croyais que c'était notre différence d'âge qui allait être un frein dans notre relation. Je me suis lourdement trompée c'est la position des familles des sangs pur des plus influents et qui t'apportent le plus d'avantages pour ta famille qui compte le plus pour toi. »


L’Auror ne commenta pas tout de suite. Autant la laisser finir pour avoir toutes les données en main.

« Quelle conne j'étais de te croire. D'espérer quelque chose. Tu as du bien prendre ton pied en me faisant croire que tu étais jaloux et que tu voulais qu'on lâche prise pour voir où notre relation allait. Ça du être le nirvana quand tu t'en es souvenu en te fiançant cette semaine. »


Voix triste, elle conclut par demander :

« Tu avais vraiment l'intention de me le dire au moins ? »


Passant sa veste par-dessus son épaule, il laissa encore quelques secondes s’écouler pour être sûr qu’elle allait lui laisser en placer une. Bon. Voix monocorde, Seth commença :

« Te dire quoi ? Je crois qu’on ne parle pas de la même chose… Et c’est quoi cette histoire de fiançailles ? »

Non, franchement, où pouvait-elle avoir entendu ce genre d’inepties ? De Lorenzo lui-même ? De Teruki peut-être ? Qui avait osé ?

« Si je m’étais fiancé je serais au courant il me semble » ajouta-t-il un léger sourire aux lèvres. « Hors ce n’est pas le cas »


Alors c’était ça. Lorelei croyait que lui, Seth Avery, s’était fiancé en douce. Si elle ne paraissait pas aussi malheureuse en cet instant il aurait sans doute rigolé à gorge déployée.

« Qui t’a raconté ces conneries ? Ton Lorenzo ? » dit-il ironique.

Puis, s’approchant un peu plus d’elle, il plongea ses yeux dans les siens sans ciller.

« Me crois-tu assez lâche pour te faire ce genre de choses ? »

Il soupira, le souvenir du placard à balais encore bien en tête.

« S’il y avait quelqu’un qui aurait une bonne raison d’être en colère ici c’est moi il me semble… Le baiser était satisfaisant au fait ? Avec ton Gryffondor ? Toi, Lorelei Wilbert prise dans cette situation dans un placard à balais avec un né-moldu comme une vulgaire collégienne de poufsouffle… Alors ne me fait pas la morale. Surtout sur quelque chose qui n’est pas vrai »

Bon d’accord il le lui avait permit de fricoter et de profiter de sa « jeunesse »… Mais rétrospectivement il se maudissait de lui avoir laissé cette liberté. Possessif il l’était. Jaloux aussi. Et ça s’était nouveau.

« Alors ? Qui de nous deux a vraiment fauté ? Sache que je n’ai pas touché une seule fille depuis notre petite discussion… Ce qui ne semble pas être ton cas sweethearth… »

Décalant une de ses mèches de cheveux derrière l’oreille de la Serdaigle, il ajouta, très sérieux :

« Pour le moment si jamais je devais demander à quelqu’un de s’unir à moi… Je pense que tu serais la première concernée ma douce… Mais je ne pense que tu sois encore prête pour ça… Non ? »

Il était curieux de voir comment elle réagirait à cette… Presque-proposition.




Revenir en haut Aller en bas
Lorelei E. Wilbert
Lorelei E. Wilbert
LA PRINCESSE ADOPTÉE

LA PRINCESSE ADOPTÉE
+ SORCIER DEPUIS LE : 23/09/2014
+ PARCHEMINS : 5009
+ LOCALISATION : au pays de la débauche /pan/ non celui des livres, de la magie

SETH ✘ no woman no cry  Empty
Message Sujet: Re: SETH ✘ no woman no cry    SETH ✘ no woman no cry  Icon_minitimeMer 4 Mar - 2:24



Parc de Poudlard




PARCE QUE JE SUIS COMME BRISÉE QUAND JE SUIS SEULE ET JE NE ME SENS PAS BIEN LORSQUE TU ES LOIN.


Voilà c'était dit. Là, dans le parc sous la pluie je lui avais tout dit. Je lui avais balancé tous ce que je savais. Tous ce que j'avais sur le cœur. Toute ma douleur. Toute ma colère qui n'était rien comparée à ma tristesse que je ressentais. Seth aurait mieux fallu qu'il ne soit pas là. Au moins, j'aurais tout gardé pour moi et j'aurais réagi autrement. Bien sûr le résultat sera le même. La dispute mais il n'aurait pas eu les pleures. Je détestais pleurer encore plus quand il y avait un spectateur surtout quand c'était la cause de mes pleures. Lui. C'était toujours lui qui arrivait à me mettre dans les pires états. J'étais sa marionnette. Je jouais avec le chaud et le froid avec lui. Il pouvait me combler comme il pouvait causer ma perte. Causé ma colère. Les autres fois qu'on s'était disputé n'était qu'un euphémisme comparé à celle que je ressentais aujourd'hui. Même celle dont j'ai piqué une crise de jalousie dans sa salle de cours n'était que douce et facile à abaisser. Ni de celle quand il cherchait à me provoquer et étant levé du mauvais pied, je partais au quart de tour.

Non. Ce qui n'allait pas être le cas de celle-ci. Non. Je ne voulais pas qu'il m'abaisse et s'il essaye, il se prendra un mur. La seule chose que j'attendais de lui c'était qu'il assume ce que j'avais appris ce matin. Qu'il se comporte en homme et non à l'incompris qu'il jouait après mon monologue. Je m'attendais à tout mais pas à ça. « Te dire quoi ? Je crois qu’on ne parle pas de la même chose… Et c’est quoi cette histoire de fiançailles ? » Et encore moins à l'incompris qui avait laissé place à l'étonner. « Ne fais pas comme si tu n'étais pas au courant.» Pour lui, c'était comme si je lui disais des conneries. Que je lui disais une fausse rumeur que j'avais entendue dans les couloirs. Ce qui n'était absolument pas le cas. Celle-ci n'était pas une rumeur et qu'est-ce que j'aurais préféré que cela en soit une. Au moins, on aurait fini par rigoler au coin d'un bon feu de cheminée et on aurait fini par coucher ensemble. On en aurait rigolé encore quand j'aurais fini mes études. Mais non ce n'était pas une rumeur. Je n'avais pas envie de rire, juste de pleurer et de tout casser. C'était un fait. Certes, ce n'était pas encore rendu publique que Seth Avery s'est fiancé mais ça ne serait que trop tarder vu l'importance qu'à sa famille dans le monde sorcier. Le bruit allait courir et je devrais faire comme si j'étais contente que mon professeur ai trouvé chaussure à son pied. Ce qui n'était pas le cas du tout. Mais, je jouerais la comédie. Comme lui qui la jouait en ce moment même. Il n'avait donc peu de respect envers ma personne, pour notre relation, pour ne pas prendre aux sérieux mes dires. De faire comme si c'était faux. Ce qui n'était pas le cas. « Si je m’étais fiancé je serais au courant il me semble » » Il jouait la carte de l'incompréhension. Mes doigts se serrent au point de faire mal. La pluie elle, était indifférente à ma tristesse. Elle continuait de tomber, témoin de la dispute entre les deux amants interdits. «  Hors ce n’est pas le cas. » Il ne lâchait pas l'affaire. Il croyait qu'en me disant ses mots il allait apaiser ma colère. S'il pensait ça, alors il était mal barré. S'il ne voulait pas assumer ce qu'il avait fait, j'allais le faire assumer. Si je détestais bien une chose c'était qu'on cachait la vérité. Qu'on me mentait en me regardant droit dans les yeux. Ce qu'il faisait. « Tu as le culot de me mentir… » Ma main me démangea à nouveau. Mais, je me retenais. Même si je prenais sur moi, en pompant dans mon self contrôle, enfin ce qu'il en restait pour ne pas le gifler encore une fois.   « Comporte-toi en homme ! Est le courage d'assumer que tu t'es fiancé.. » C'était tout ce que lui demandais. Il me devait bien ça. Ce n'est pas comme si j'inventais des choses. J'avais des preuves nom d'un hibou !   « T'es le seul Seth Avery à ce que je sache. Je ne sais pas si c'est une des stratégies de serpentard mais je ne marche pas dans ton jeu. » C'était aussi clair que de l'eau sur la roche. Ses yeux ne me quittèrent pas au même titre que je ne le quittai pas du regard. Il devait avoir une piètre impression de moi. A pleurer sous cette pluie et trempée de la tête aux pieds. Ce n'était pas comme si j'avais cette habitude.

C'était bien la première fois qu'il me voyait dans cet état. Et il le prenait à l'ironie vue le ton qu'il mettait dans ses prochaines paroles. « Qui t’a raconté ces conneries ? Ton Lorenzo ? » J'arquais les sourcils face à son interrogation. En quoi Lorenzo avait-il avoir avec cette histoire de fiançailles ? A part s'il était fiancé à quelqu'un de la famille de Lorenzo, il n'y avait pas d'intérêt qu'on aborde le sujet du rouge et or.   « Pourquoi tu parles de lui ? Il n'a rien à avoir là-dedans. » Encore moins, si c'était pour le faire gagner du temps pour réfléchir à une autre stratégie. Il s'approchait au même titre que je reculais d'un pas. La méthode un pas d'avancer un pas de reculer. Mais, je devais garder cette barrière qui nous séparait. Je devais maintenant en prendre l'habitude vue comme je lui est dis que je refusais de jouer le rôle de la maitresse dans l'histoire. Autant que je m'habitue même si la douleur s'amplifia à chaque fois que je créais cette barrière. Je l'avais bien cherché. « Me crois-tu assez lâche pour te faire ce genre de choses  ? » Bien sûr que non. S'il y avait une chose que Seth n'était pas c'était bien un lâche. Il faisait face aux situations. Il était courageux. Qualité primordiale pour son métier d'auror qui avait envoyé à Poudlard pour assurer la sécurité du château. Alors, non. Seth n'avait rien de lâche. Un pincement au cœur me rappela à l'ordre avec cette pluie qui continua à me tremper. Si j'étais dans ce parc, trempé de la tête aux pieds c'était bien parce qu'il m'avait trahi. Qu'il n'avait pas osé me dire sa véritable raison de son absence cette semaine. Qu'il n'assumait pas le fait qu'il se soit fiancé en douce. C'était sa faute. Même s'il me certifia le contraire, je ne le croyais pas. Même si je connaissais son caractère, je faisais plus confiance en mes parents. S'ils me disaient que Seth Avery était fiancé, je les croyais. Eux, ne me trahiront pas. Alors, non Seth n'était pas un lâche mais c'était un ancien serpentard, le directeur même de cette maison. Il savait être rusé, manipulateur et maîtrisait l'art de manier parfaitement les mots. Sous le coup de la trahison et de la tristesse, je mis sa révélation sous le coup d'une ruse. Pour mieux me berner. Pour m'attendrir. Pour me passer avec douceur son nouveau statut civil. D'une vaste blague voilà ce que c'était. « Tu … non mais c'est bien dans le genre des serpentards de faire ça. » Les préjugés. Que des stéréotypes mais qui avait du vrai dedans. S'il avait été répartit chez les verts et argents ce n'était pas pour rien. Mon regard s'attarda un instant sur le visage de Seth. Ou plus précisément sur l'endroit où je l'avais gifler. Avec un peu de chance, il n'aura pas la marque de ma main d'un rouge vif sur sa joue.

En y réfléchissant, j'étais perplexe. Quand je l'avais giflé, j'avais attendu à de la résistance mais il n'avait rien fait. Il ne s'était même pas mis en colère mais ça ne serait trop tardé. Surtout si je continuais à me comporter comme tel. Je le connaissais. Il commençait à perdre peu à peu patience. Et sa colère serait un euphémisme comparé à la douleur et la colère qui me prenait aux tripes.« S’il y avait quelqu’un qui aurait une bonne raison d’être en colère ici c’est moi il me semble… Le baiser était satisfaisant au fait ? Avec ton Gryffondor ? Toi, Lorelei Wilbert prise dans cette situation dans un placard à balais avec un né-moldu comme une vulgaire collégienne de poufsouffle… Alors ne me fait pas la morale. Surtout sur quelque chose qui n’est pas vrai. » Et bim. C'était le sujet dont je ne voulais absolument pas parler. Le sujet dont je redoutais et cela, depuis le lendemain dont il m'avait trouvé dans un placard à balai en compagnie de Lorenzo. Et pas à faire des devoirs scolaires, si vous voyez le genre. Une de ses peurs qui m'avait quêté toute la semaine malgré la chance que j'avais eu, quand j'avais appris qu'il était absent pour une semaine pour raison professionnelle. Ou plutôt personnel à en juger par ce que m'avais appris ma mère suite aux détails rapporté de mon père. Mes dents se serrèrent tandis que je secouais négativement la tête. Par ce fait, des gouttes d'eaux giclèrent un peu plus sur mes vêtements et au visage de Seth. Gouttes qui étaient absorbée par ses compagnes qui tombaient sur nous. L'incompréhension se lisait un instant sur mon visage. Pourquoi retournait-il la situation ? Il n'y avait qu'une seule réponse à cela. Qu'il gagnait du temps pour chercher une nouvelle stratégie pour m'attendrir et passer crème le fait qu'il se soit fiancé en douce. Je ne voyais que ça. J'étais obnubilé que par ça. Je voulais qu'on parle de ce sujet et non du fait qu'il m'avait trouvé dans une position embarrassante avec Lorenzo  dans un placard à balai. Rouge et or dont il ne portait pas du tout dans son cœur.  Gryffondor dont il était persuadé qu'il soit un né moldu alors que ce n'était pas le cas. Je n'avais même pas la force de lui refaire le même discours. Il savait ce que je pensais de la pureté du sang de Lorenzo Varetti. Non. Il n'avait pas le droit de lancer ce sujet dont il avait lui-même donné la permission. « Ne … ne ramène pas le sujet sur moi Seth. Pas après tes beaux discours comme quoi si je voulais avoir des nouvelles expériences, tu m'en priverais pas. Tu as dis que tu voulais garder notre relation intacte et juste lâcher prise. C'est ce que j'ai fais, je n'ai fais que mettre en pratique tes dires. » Garce. J'étais pire qu'une garce à lui balancer à la figure ça.

Qu'est-ce que je cherchais vraiment ? A le mettre en rogne. Vu son regard, j'étais bien parti pour y arriver.  « Alors ? Qui de nous deux a vraiment fauté ? Sache que je n’ai pas touché une seule fille depuis notre petite discussion… Ce qui ne semble pas être ton cas sweethearth… »  Un sourire mauvais s'étira sur mes lèvres. Il n'avait peut-être pas embrassé une femme depuis notre scène de jalousie dans sa salle de cours, mais il avait bien fait pire. Un baiser n'était rien comparé à une bague de fiançailles. Il avait scellé son avenir à une femme. Et ça me faisais atrocement mal. « Non à la place tu as passé la bague au doigt à une femme. » Le remettre sur le droit chemin. Le faire assumer ce qu'il avait osé faire. Ce n'était pas gagné vu qu'il jouer à l'ignorant. Non pire. Il jouait au menteur. Et je détestais ça. Et j'aimais la sensation de sa main qui était venu remettre une mèche de cheveux derrière mon oreille. Depuis quand s'était-il approcher ? Reculant d'un pas, sa main retomba. Je n'étais pas prête à le laisser m'attendrir. Qu'il aille remettre les cheveux de sa fiancée. Qu'il aille faire ce qu'il veut avec, qu'il m'oublie. Mon cœur se serra toujours un peu plus à cette nouvelle vérité. Mes larmes continué de glisser malgré que j'avais passé ma main sur mon visage pour les faire disparaître. C'était une averse de larmes que je laissais évacuer. C'était de l'ironie comparée à la vraie averse qu'on avait. « Pour le moment si jamais je devais demander à quelqu’un de s’unir à moi… Je pense que tu serais la première concernée ma douce… Mais je ne pense que tu sois encore prête pour ça… Non ? » Il serait montré sérieux tout d'un coup. Comme s'il pensait vraiment ce qu'il disait. De sa presque proposition.

Si je n'avais pas été autant en colère et blessée, je l'aurais deviné. Mais mon entêtement à dire qu'il se fichait de moi prenait toute la place dans mon cerveau. Cela et la sensation qu'on m'avait arrachée mon cœur. Qu'il me l'avait arraché pour en faire je ne sais quoi. J'étais toujours focalisé sur le fait qu'il me mentait. Qu'il n'assumait pas le fait d'avoir passé la bague au doigt à une fille respectable. Que ses plans n'avaient pas pris la bonne route qu'il pensait. Et d'avoir été pris la main dans le sac. Bornée je l'étais, bornée je mourrais. Mes pas s'avancèrent un peu alors que j'avais tout fait pour être loin de lui. Ma main se leva non pas pour lui assigner une nouvelle gifle. Je lui en avais fait une et je ne voulais pas mettre mon deuxième pied dans ma tombe en lui faisant une nouvelle. Non. Mourir à vingt ans parce que j'avais giflé deux fois Seth Avery n'était pas dans mes projets. A la place, main se mit de telle façon à que l'un de mes doigts se pointe sur son buste. Un doigt accusateur avec la voie qui commençait à flamber tant que ses mots qui avaient voulu rassurant avaient eu l'effet inverse. Que mes mots me brûlaient. C'était encore plus de colère qu'il m'avait enflammé. Une colère froide qu'il avait l'habitude d'entendre et de confronter. « Arrête tu … tu ne peux pas me dire … me demander ça. Pas après … pas après t'être déjà fiancé à quelqu'un. » Buté je l'étais et je le resterais toute ma vie. En colère, trahi et triste je l'étais en ce moment. Comme si je m'étais fait des films en disant que Seth s'était fiancé. Je n'étais pas sadomasochiste envers moi-même nom d'une chouette !

Pour confirmer mes dires, ma deuxième main plongea dans ma poche de mon uniforme. Mes doigts retrouvèrent le contact de la massive que ma mère m'avait envoyé au petit déjeuner et que j'avais fourré dans l'une de mes poches. A en juger par l'état du parchemin qui avait été roulé en boule, on voyait bien que je l'avais lu de nombreuses fois. Comme si en le lisant un peu plus, les mots allaient changer. Comme si les mots Seth Avery et fiancé n'étaient plus ensemble. Un espoir qui s'était évaporé un peu plus quand je reprenais la lecture de ma massive. C'était toujours les mêmes mots qui étaient coulés dans mon courrier. Toujours les mêmes mots qui me blessèrent. Toujours plus. Toujours les mêmes mots qui remplissaient ma bouche du goût amer de la trahison et du goût salé de mes larmes. La massive commençait à être imbibé d'eau vu que mes vêtements étaient trempés et qu'il pleuvait toujours dans le parc. Malgré ça, on pouvait toujours lires les mots qu'avaient écris ma mère. C'est dans cet esprit là, que je frappais ma massive sur le buste de Seth avant qu'il ne la prenne des mains. Toujours accusateur. Pour lui montrer que j'avais des preuves sur ce que j'avais avançait. Que je n'étais pas cinglée. Que je ne me faisais pas des films. Que ce n'était pas qu'une rumeur d'écolière que j'avais cru. Et que ça ne servait plus à rien de jouer la comédie sur "non je n'avais pas scellé mon avenir à quelqu'un". Qu'il assume. Qu'il porte ses couilles nom de Merlin. « C'est mon père qui l'a attendu au ministère. C'était un groupe de sorciers qui parlaient de la grande nouvelle. Que l'héritier Avery s'était fiancé. Mon père ne serait pas aussi timbré pour me sortir une rumeur pareille pour que je bouge mon cul pour me trouver un fiancé. Même s'il ne se gêne pas pour me proposer des prétendants avec l'espoir que je jette mon dévolu sur l'un. » Une idée germa dans mon esprit. Une idée machiavélique que je ne mettrais pas en place. Une idée qui allait énerver Seth, je le savais. Je connaissais son côté dominateur. Son côté jaloux rajouté à l'énervement qui allait venir. Je l'avais quand même giflé. Lui, Seth Avery. Et, j'allais surement en recevoir une aussi. Le connaissant. Même si ce n'était pas dans sa nature de gifler une femme. Vu l'état que j'allais le mettre, il allait faire exception. Mais je n'avais que faire qu'il me gifle. Qu'il lève la main sur moi. Il m'avait brisé. Un peu plus un peu moins qu'est-ce que ça changerais. J'avais mal.

Atrocement mal. Et j'aurais toujours mal. J'avais quand même eu l'espoir à l'entente de ses paroles que mes parents seraient peut-être trompés d'Avery. Un infime espoir même si j'avais toujours gravé au fer rouge dans ma tête les mots écrient sur le parchemin. Que j'avais toujours le goût amer de la trahison dans la bouche. Celle de la tristesse qui rongeait mes yeux et qui dévorait mon être. Un mauvais mélange qui vous poussa à devenir impulsif. Ce que je n'étais pas en temps normal. A dire des choses que vous ne pensez pas. Et dans l'unique but de faire du mal à votre interlocuteur. Lui faire ressentir la même douleur. Œil pour œil. Dent pour dents disaient tout. Mal qui allait devenir colère quand vous connaissez son tempérament de feu. Et quel tempérament il avait Seth. Mais je m'en fichais qu'il me retourne ma colère ou qu'il me gifle pour avoir osé ne serait-ce imaginer l'idée qui m'était venue dans ma tête. La seule chose que je voulais c'était de lui faire mal. Comme il me l'avait fait en se fiançant à une femme même s'il me certifiait le contraire. « Je devrais songer à accepter l'une de leurs propositions. Tu t'es fiancé, pourquoi je ne ferais pas pareil ? Surtout qu'il reste encore de bons partis dans notre société. » Du genre un gryffondor dont j'étais persuadé qu'il venait d'une famille de sang pur et non avait des origines moldues comme le prétendait Seth. Le sous-entendus était énorme et je savais que Seth le comprendrais. J'étais une de ses personnes que quand vous lui faites du mal, elle fait tout pour vous retourner cette douleur. Au risque de me faire encore plus mal même si je n'avais pas l'intention de me fiancer avec n'importe qui. Ce qu'il ne devait pas savoir au moins s'il me connaissait parfaitement.  La pluie continua à faire des ravages sur les extérieurs de Poudlard. Aucun de nous n'avait la présence d'esprit de se mettre à l'abri. En tout cas, pas moi j'étais bien sous cette pluie qui me leva de mes pensées noires et de ma tristesse. Et en juger par nos comportements, on n'était pas prêt à partir et à lâcher l'affaire.


© Pando


Dernière édition par Lorelei E. Wilbert le Ven 17 Avr - 17:22, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Seth Avery
Seth Avery
SETH ✘ no woman no cry  Neutre10


+ SORCIER DEPUIS LE : 23/01/2015
+ PARCHEMINS : 311
+ LOCALISATION : Poudlard

SETH ✘ no woman no cry  Empty
Message Sujet: Re: SETH ✘ no woman no cry    SETH ✘ no woman no cry  Icon_minitimeMer 4 Mar - 17:19


no woman no cry
Seth & Lorelei



« Ne fais pas comme si tu n'étais pas au courant.» Pour lui, c'était comme si je lui disais des

Décidemment elle n’était pas prête à lâcher l’affaire. Seth était complètement perdu et ne comprenait pas ce qui était entrain de passer. Il tenta alors de se justifier, de nier l’existence de cette fiancée imaginaire, mais c’était sans compter sur le caractère borné de la jolie Serdaigle. Par Merlin elle allait le rendre fou.

« Tu as le culot de me mentir… Comporte-toi en homme ! Est le courage d'assumer que tu t'es fiancé.. T'es le seul Seth Avery à ce que je sache. Je ne sais pas si c'est une des stratégies de serpentard mais je ne marche pas dans ton jeu. »

Merlin en était témoin il n’avait jamais levé la main sur une fille, mais si elle continuait sur sa lancée Seth risquait de craquer. Pourquoi ne l’écoutait-elle pas ?! Se fiancer ? Maintenant et sans rien dire ? Mais quelle image avait-elle de lui ? Pour lui il s’agissait forcément de quelqu’un visant à la nuire. Mais qui ? Et pourquoi ? Lorenzo ? Lorsqu’il émit cette hypthèse, la réaction de Lorelei ne se fit pas attendre.

« Pourquoi tu parles de lui ? Il n'a rien à avoir là-dedans. »

Et pourtant si, il avait tellement à voir…

« Me crois-tu assez lâche pour te faire ce genre de choses ? »

Le professeur des sortilèges commençait sérieusement à perdre patience. En quelle langue devrait-il lui dire qu’elle s’était trompée sur son compte ? Un bref moment d’hésitation dans la réponse de son amante le fit un bref instant espérer qu’il l’avait convaincu… Douce espérance… Que nenni.

« Tu … non mais c'est bien dans le genre des serpentards de faire ça. »

Sifflant d’exaspération, Seth en profita pour contrer les accusations de la jeune femme en lui jetant à la figure sa conduite avec ce diable de Lorenzo. Un fait qu’il avait encore en travers de la gorge et qui avait du mal à passer. Cette image de sa douce Lorelei collé au Gryffondor ne cessait d’hanter son esprit et de l’énerver.

« Ne … ne ramène pas le sujet sur moi Seth. Pas après tes beaux discours comme quoi si je voulais avoir des nouvelles expériences, tu m'en priverais pas. Tu as dis que tu voulais garder notre relation intacte et juste lâcher prise. C'est ce que j'ai fais, je n'ai fais que mettre en pratique tes dires. »

Forcément. Après tout il l’avait cherché. Rétrospectivement il se dit que c’était une erreur. Oui. Une erreur de lui permettre d’aller fricoter qui elle voulait. Connaissant sa nature et son côté possessif, Seth aurait dût savoir que l’attachement grandissant à son égard s’accompagnerait d’une jalousie exacerbée. Mais comment empêcher une étudiante de 20 ans de se réserver pour un seul homme ?

« Alors ? Qui de nous deux a vraiment fauté ? Sache que je n’ai pas touché une seule fille depuis notre petite discussion… Ce qui ne semble pas être ton cas sweethearth… »


« Non à la place tu as passé la bague au doigt à une femme. »

Encore ça. Désespérant. De toute évidence il n’arriverait pas à la convaincre ainsi. Comment dans ce cas ? Comment lui faire comprendre que jamais il n’aurait fait une telle chose sans en avoir parlé avec elle sachant les sentiments qui les liaient ? Ce qu’il lui déclara, nous sans y avoir glissé un sous-entendu auquel elle serait réceptive… Oui pas. Lorsqu’elle s’avança un peu vers lui, il crut d’abord qu’elle allait lui asséner une nouvelle gifle… Qu’il aurait paré. On le surprenait une fois, pas deux. Pas de la même manière du moins. Doigt accusateur pointé sur lui, la belle argua une nouvelle fois :

« Arrête tu … tu ne peux pas me dire … me demander ça. Pas après … pas après t'être déjà fiancé à quelqu'un. »

Alors qu’il pensait sa petite scène terminé, elle se mit à sortir de sa poche un parchemin tout chiffonné qu’elle lui balança en crachant de nouveau son venin :

« C'est mon père qui l'a attendu au ministère. C'était un groupe de sorciers qui parlaient de la grande nouvelle. Que l'héritier Avery s'était fiancé. Mon père ne serait pas aussi timbré pour me sortir une rumeur pareille pour que je bouge mon cul pour me trouver un fiancé. Même s'il ne se gêne pas pour me proposer des prétendants avec l'espoir que je jette mon dévolu sur l'un. »

Son père ? Réfrénant son envie de la secouer pour tenter de la calmer, il lui dit de but en blanc :

« Et donc en bonne Serdaigle intelligente, tu n’as pas envisagé l’idée qu’il se soit trompé ?! Non, toi tu préfères me sortir toute ces conneries en me prenant pour le premier des enfoirés ?! »


Seth contractait sa mâchoire, à deux doigts de craquer. La seule chose qui le retenait, non plutôt les deux seules choses, étaient sa résolution de ne jamais lever la main sur une femme et du fait qu’il constatait avec stupeur l’importance de sa réaction face à ce genre de situation. Elle était jalouse. Blessée. Très profondément. Voir la Serdaigle pleurer était encore inédit. Elle maîtrisait presque tout habituellement, il en était presque choqué…C’est alors que vint la goutte qui fit déborder le chaudron.

« Je devrais songer à accepter l'une de leurs propositions. Tu t'es fiancé, pourquoi je ne ferais pas pareil ? Surtout qu'il reste encore de bons partis dans notre société. »

Moment de stupeur. Seth, incapable de répondre sur le vif préféra garder le silence de longues secondes… Qui se transformèrent en minutes. La pluie l’avait littéralement trempé jusqu’à la moelle. Il n’avait même pas eut l’idée de remettre sa veste tant la discussion avait prit un côté tragique. Comme une mauvaise scène mélodramatique. Une légère brume s’était levée, conséquence de l’effet de l’eau sur une herbe ayant baignée dans le soleil toute la journée. Serrant les poings, et dégouté d’une telle réaction et d’un tel manque de confiance, il déclara simplement :

« Tu es juste pathétique Lorelei. Si tu es capable de croire ça de moi alors effectivement nous n’avons rien à faire ensemble »


Sur ce, il tourna les talons, se dirigeant avec fureur vers le château. Dire qu’il était contrarié était un euphémisme. De quel droit se permettait-elle de la juger ainsi ? De quel droit l’avait-elle baffé ? Jamais aucune femme n’avait osé avant elle. Comment avait-il pût être attiré par ce genre de créature… Ce caractère de gobelin… Bornée. Insolente. Séduisante. Unique. Sans s’en rendre compte, il avait cessé sa marche désormais sur le perron des grandes portes de Poudlard. Son esprit tournait à cent à l’heure. Le moment était crucial. A ses yeux deux solutions s’offraient à lui : rentrer dans ses appartement et tirer un trait sur elle ou… Ravaler sa fierté blessée et la rejoindre pour tenter une nouvelle fois de s’expliquer et de la convaincre. Combien de temps resta-t-il ainsi, indécis ? Il ne le savait pas. Il s’en foutait en même temps. C’est alors qu’il prit sa décision.

Il courut presque, discret: chose possible avec l’averse qui se déversait actuellement sur le parc. La silhouette de Lorelei se dessina de nouveau devant lui. De dos. Elle s’était retournée. Sans lui laisser le temps de réagir, il lui attrapa un bras pour la forcer à se retourner, happant sa bouche avec férocité pour lui imposer un baiser sauvage. Se débattait-elle ou prenait-elle plaisir à son contact ? Il ne saurait le dire tellement l’instant était confus. Rompant le baiser à regret, il prit le visage de sa belle entre les mains pour son front touche le sien. Prunelles plongés dans les siennes, contemplant son beau visage marqué par des traces de larmes, il dit :

« Pardonne moi ma douce... Pardonne moi de t'avoir dit que tu étais pathétiques... Je ne veux pas te perdre sweethearth. Il faut que tu me croies lorsque je te dis que cette histoire de fiançailles est fausse. Totalement fausse. Il le faut. Je suis prêt à te faire une parole inviolable… Voir boire du véritasérum si tu le souhaites… »


Soupirant, il se libéra une main pour aller chercher dans sa poche un petit écrin qu’il ne pensait pas dévoiler avant quelques temps.

« Je penses comprendre pourquoi ton père aurait entendu ces ragots… Parce que figure-toi qu’il y a de ça quelques jours, j’ai acheté ceci dans une bijouterie… ça n’a pas dût passer inaperçu… Ils ont donc dût en déduire des choses… »

Il lui montra la boîte. Nul doute n’était permit quant à ce qu’elle renfermait. Anxieux, il tenta de détendre un peu l’atmosphère en gratifiant la bleue d’un sourire mutin :

« Comme tu peux le constater, la bague y est encore… Avec un nom gravé dessus en lettres bleues »

Seth lui déposa dans une de ses mains libres en murmurant :

« Je ne voudrais pas brusquer les choses… Nous en sommes encore à apprendre à nous connaître… Mais après ta réaction de ce soir… Ma réaction… La violence de nos émotions... Je pense qu’un cap est entrain d’être franchit. »

Reprenant sa respiration, il conclut par dire :

« Je ne te demande pas une réponse ce soir… Ni de te prendre ta liberté... Juste d’y réfléchir… Et de croire en ma sincérité sweethearth… Jamais je ne te ferais souffrir ainsi…»







Revenir en haut Aller en bas
Lorelei E. Wilbert
Lorelei E. Wilbert
LA PRINCESSE ADOPTÉE

LA PRINCESSE ADOPTÉE
+ SORCIER DEPUIS LE : 23/09/2014
+ PARCHEMINS : 5009
+ LOCALISATION : au pays de la débauche /pan/ non celui des livres, de la magie

SETH ✘ no woman no cry  Empty
Message Sujet: Re: SETH ✘ no woman no cry    SETH ✘ no woman no cry  Icon_minitimeSam 14 Mar - 16:02



Parc de Poudlard




PARCE QUE JE SUIS COMME BRISÉE QUAND JE SUIS SEULE ET JE NE ME SENS PAS BIEN LORSQUE TU ES LOIN.


L'attaque était la méthode que j'avais trouvée pour le blesser. Lui faire du mal autant qu'il m'en avait fait en passant la bague au doigt à une sang pur dont je ne connaissais même pas l'identité. Pour lui faire ressentir la douleur et la tristesse qui me possédais depuis que j'avais appris la nouvelle. L'attaque, il n'y avait rien de mieux que l'attaque. C'était devenu ma protection face aux émotions et ce que je ressentais pour Seth. Des sentiments qui se développèrent, qui partaient beaucoup trop loin alors qu'au départ ce n'était qu'une histoire de plaisir à deux. C'était à cause de ses foutus sentiments que j'avais finis dans le parc. Que j'avais fini trempée de la tête au pied et que Seth était venu. Qu'une confrontation battait son plein sous cette averse. Une confrontation qui montrait la violence de nos sentiments. Un duel que je savais que j'avais perdu d'avance car c'était bien ce qu'il m'attendait. Je perdais. Je l'avais perdu au moment même où il s'est fiancé. La défaite avait un goût amer au fond de ma gorge. Malgré la défaite qui m'attendait, je ne baissais pas les bras. Non. Je me devais de lui faire mal autant qu'il m'en avait fait et je n'avais trouvé rien de mieux que lui balancer que moi aussi il était temps que je me fiance à un sang pur. Je pensais lui faire mal comme ça. Lui faire ressentir la même douleur qui me prenait aux trippes et qui me faisais pleurer comme une gamine. Dans ma quête, j'avais oubliée un détail important. Je n'avais pas à faire à n'importe quel homme. Seth n'était pas quelqu'un qu'on brisait en jouant la stratégie de "tu l'as fais et bien je te rends la monnaie de ta pièce". Et je l'appris à mes dépends. « Tu es juste pathétique Lorelei. Si tu es capable de croire ça de moi alors effectivement nous n’avons rien à faire ensemble. » Ou plutôt je le ressenti. Ses paroles étaient pires que s'il m'avait lancé un doloris. On disait que les sorts impardonnables faisait mal mais à côté des paroles que m'avais dis Seth c'était de la gnognotte. Ses mots signifiait qu'une chose "que c'était fini entre nous". Mes dents se serrèrent pour accuser le coup. D'autres perles sortirent de mes prunelles vite noyées par la pluie. Mon cœur me cria de faire quelque chose. De le retenir tellement il souffrait. Ma tête elle, ne voulait pas que je me batte pour lui. Après tout, c'était lui qui s'était fiancé et me l'avait caché pas moi. Ma fierté ne me lâcha pas. Je le regardais tourner les talons. C'était fini. Je devais dire quelque chose. Attaquer. Faire comme si ça me faisais pas souffrir alors qu'à l'intérieur la douleur me bouffait. « Passe le bonjour à ta fiancée.  » Ma dernière once de fierté s'accrocha un instant tandis que Seth, de dos commença à partir. Me laissant seule sous la pluie. Il était parti. C'était définitivement terminé.

Mes prunelles suivirent la silhouette de Seth s'éloigner. Chacun de ses pas qu'il faisait raisonna comme un déchirement au cœur qui me cria de le poursuivre. Chacun de ses pas doubla voir tripla ma tristesse. Il était parti. C'était définitivement fini entre nous. Ma main se posa sur ma bouche comme si par ce simple fait, les larmes allaient s'arrêter de couler. Peine perdu. Mes sanglots continuèrent de plus belle. Et il partait toujours. Fermant les yeux, je me retournais pour ne plus voir la silhouette de Seth partir en direction du château. La pluie continuait de tomber semblable à mes larmes qui étaient plus importante qu'avant. Ça me surprenais que je pouvais encore pleurer. Entre mes larmes et les gouttes de pluie, je ne savais pas laquelle des deux étaient le plus importantes sur mon visage. Et de toute façon je m'en fichais. J'avais eu ce que je méritais de toute façon. Je méritais ce que je ressentais. J'étais pire qu'une poufsouffle à pleurer à cause d'une chose que j'avais perdue. Une petite voix dirait que c'était mon cœur que j'avais perdu mais ma tête me disait la stricte vérité : j'avais perdu Seth. Si je n'avais pas été à ce point blessé et trahit, la situation aurait été différente. Si mes émotions et mes sentiments ne s'étaient mêlé et changé, j'aurais été juste déçu de ne plus pouvoir coucher avec Seth et je m'en serais remise. Alors que là, je n'allais pas m'en remettre. Ça faisait mal. Horriblement mal. J'avais l'impression que mon cœur me serra tellement j'avais mal ou alors c'était mes larmes qui me faisaient cette impression Je devais me reprendre. Je devais être plus forte. Seth n'était qu'un homme avec qui on ne s'était jamais promis un avenir ensemble. Ce n'était qu'un homme. Non, il n'était pas comme les autres. Il était unique, irremplaçable. Je devais le voir autrement maintenant. Juste comme mon professeur. Je devais le voir comme ça à partir de maintenant. Juste comme un supérieur qui m'enseignait ma matière favorite et non un homme que je connaissais par cœur son corps à force d'avoir partagé ses draps. Oui. Quand j'irais rejoindre mon lit, je ne devrais plus penser à Seth autre qu'un professeur et non un amant. Mais pas tout de suite. Là, tout de suite je pouvais me permettre de continuer à pleurer à l'abri des regards indiscrets. Je pouvais me permettre de laisser la pluie me tremper plus que je l'étais déjà en espérant que celle-ci soulage ma tristesse. Peine perdue.

La tristesse était bien présente dans mon corps. Dans mon cœur. Elle avait pris possession de tout mon être. Elle se faisait plaisir à me torturer de l'intérieur. Elle se faisait plaisir de sortir de mes prunelles. La colère n'était que douce comparé à la tristesse. Elle me faisait mal comme jamais je n'avais eu mal. Et elle continuait à être là. Elle ne voulait pas partir. Si j'avais pu stopper mes émotions, je l'aurais fait sur le champ. Mais n'étant pas une créature magique, je devais faire avec. Je devais apprendre à surpasser ma tristesse. Je m'étais toujours dit que j'étais quelqu'un de fort. Que personne ne pouvait me blesser autant. J'avais accepté de fermer mon cœur et de passer pour une garce ou une sans cœur. J'avais jeté loin la clé qui permettait de sortir mon cœur de la prison dorée que j'avais faite. Une clé pas si perdu que ça. Un cri sortit de ma bouche vite camouflée par mes sanglots. Je n'étais qu'une idiote même si je savais au fond de moi que j'avais eu raison. Je ne voulais pas être une femme parmi tant d'autre. Je voulais être que la seule. C'était égoïste. C'était possessif.  Mais  j'étais comme ça. C'était soit tout ou rien. A cet instant, je regrettais d'être comme ça. Si j'étais comme d'autres femmes, j'aurais acceptée même si ça me faisait mal d'être celle qu'on cache dans son placard. Au moins, j'aurais eu quand même Seth. Pas totalement certes mais je l'aurais eu. Tandis, que là je n'avais plus rien. Il me restait que des souvenirs et ma douleur. Et ce constat me déchira le cœur un pu plus et me fit encore plus pleurer. Avec ironie, j'allais finir par être déshydrater à force de pleurer comme une gamine. Et rien de ce que je faisais ne me fit sentir mieux. Même pas la pluie qui me trempait et qui ne soulageait même pas un peu ma tristesse. Je comprenais les gens qui disaient que la mort était douce comparé au mal qu'on avait quand on avait le cœur arraché. Vivre sans cœur c'était impossible. Avec la tristesse, les pensées noires allaient de paire. Même les sorciers n'avaient pas créé un sortilège pour faire disparaître la tristesse. A part tout oubliée mais je ne voulais pas oublier Seth. Secouant la tête, mes yeux se perdirent dans le lac de Poudlard. Un lac qu'on avait interdiction d'y aller au risque d'avoir affaire au poulpe géant et à toutes créatures magiques qui y vivaient dedans. Y aller n'était pas non plus une solution. Pourtant, marcher me ferait du bien au lieu de rester droite comme un piquet à pleurer toutes les larmes de mon cœur. Oui.

Je devais bouger. Faire quelque chose et ne pas rester là. Seule. Ce que j'étais finalement. Seule. C'est dans l'intention de bouger, que je ne calculai pas ce qu'il m'arrivait. Ni une ni deux, j'étais retourné avec quelqu'un qui m'embrassait avec brusquerie. Non. Sauvage. Je n'avais pas besoin d'ouvrir les yeux pour savoir qui m'embrassait. Qui m'imposait ce baiser de force. Un baiser qui faisait plus de mal que de bien. Je le connaissais par cœur. Il me dominait. Il n'y avait qu'une personne pour embrasser de cette façon. Il était revenu. Seth. Avait-il changé d'avis ou c'était un dernier baiser, un baiser d'adieu avant qu'on reprenne notre vie chacun de notre côté ? La réponse ne tarda pas à venir quand il rompit le baiser pour poser son front contre le mien. Yeux dans les yeux. Il y avait je ne sais quoi d'autre dans ses prunelles. Une détermination nouvelle ou d'autre chose de plus imposant. Je ne serais le dire mais il était là. Il était revenu. Je … je n'étais plus seule. Une petite chose s'alluma dans le plein de tristesse qui dominait mon être. L'espoir. L'espoir que peut-être je m'étais trompé sur toute la ligne. Qu'il était revenu car il tenait vraiment à moi comme il me l'avait dit dans sa salle de classe. L'espoir. Mais ma tristesse ne se laissait pas faire. Mes yeux se fermèrent un instant avant de s'ouvrir brusquement au contact des doigts de Seth sur ma joue et de ses paroles. « Pardonne moi ma douce... Pardonne moi de t'avoir dit que tu étais pathétiques... Je ne veux pas te perdre sweethearth. Il faut que tu me croies lorsque je te dis que cette histoire de fiançailles est fausse. Totalement fausse. Il le faut. Je suis prêt à te faire une parole inviolable… Voir boire du véritasérum si tu le souhaites…  » L'espoir que j'avais eu tort sur toute la ligne gagna du terrain. Les yeux écarquillés, j'avais écoutée ses paroles. S'il était prêt à faire une parole inviolable ou boire du véritasérum c'était qu'il n'avait rien à cacher. Que j'avais eu faux sur toute la ligne. Que je l'avais giflé pour rien. Pourtant, un petit doute raisonna en moi. Une interrogation. Pourquoi des gens aux ministères de la magie auraient inventé cette histoire ? Ils ne pouvaient pas être des abrutis à ce point. S'ils en avaient parlé et que mon père avait capté la discussion, c'était pour une bonne raison. Et non pour créer une rumeur sur le dos de Seth Avery au risque de perdre la vie. Non. Les personnes du ministère qu'avaient entendu mon père devait avoir des preuves pour dire la nouvelle en public. Je devais mettre tout ça au clair. Au risque d'avoir plus mal ou de guérir. « Je veux bien te croire mais … pourquoi des employés du ministère auraient créé cette rumeur sans aucune preuve ? » Je devais comprendre quelque soit la réponse finale. C'était la seule chose que je voulais. Comprendre. Qu'il m'explique.

Le contact de sa main sur ma joue disparue. Pourquoi avait-il osé l'enlever ? La réponse, je la devinai bien vite quand il fouilla dans sa poche pour en ressortir quelque chose. Une petite boite qui ressemblait fortement à un écrin. Mais ça ne pouvait pas être ça, pas vrai ? « Je penses comprendre pourquoi ton père aurait entendu ces ragots… Parce que figure-toi qu’il y a de ça quelques jours, j’ai acheté ceci dans une bijouterie… ça n’a pas dût passer inaperçu… Ils ont donc dût en déduire des choses… » C'était bien un écrin. Et nul doute ce que contenais la boite. Une bague. La raison pour laquelle les employés du ministère de la magie parlaient que Seth Avery s'était fiancé si l'un avait vu acheter une alliance. Dans un sens, mon père ne s'était pas trompé. Seth se projetait dans l'avenir avec une femme. Surtout que d'après ce qu'il m'avait dit des traditions des Avery, il n'était pas bon qu'un héritier ne soit pas fiancé à trente ans. Ce qui était son cas. Il me le certifia même. « Comme tu peux le constater, la bague y est encore… Avec un nom gravé dessus en lettres bleues »  Il avait bien acheté une bague oui mais ne l'avait pas passer au doigt d'une sang pur. Ce qui veut dire que j'avais piqué une crise sans aucune raison valable. Que j'avais pleuré comme une idiote en plein milieu du parc. Que je l'avais giflé pour rien ou presque. Qu'il ne m'avait pas trahi. Ou pas encore vu que s'il avait acheté une alliance ça voulait dire qu'il avait une idée à qui il voulait la passer. Et cette idée me blessa même si mes larmes s'arrêtèrent peu à peu de couler suite à sa révélation. Une petite pointe de fierté pointa le bout de son nez au milieu de la tristesse qui était toujours présente. Moins qu'avant mais qui y était bien là. C'était ses deux émotions combinés qui me firent souffler ses mots. Ça plus l'air mutin qu'il avait prononcé ses dernières paroles pour détendre l'atmosphère. « Et laisse moi deviné, le prénom que tu as inscris est celle dont la rumeur parle ? » Mon air ironique disparu quand j'ouvris les yeux estomaqué au moment où il me déposa son écrin au creux de l'une de mes mains.

Comme si par ce geste, il me la donnait. Comme si cette bague m'était destinée. Comme si la personne dont Seth voulait un avenir avec c'était moi. Comme si tout ce que j'avais fait n'avait servi à rien vu que c'était de moi que je me jalousais. Mais ça ne pouvait pas être vrai. Il a dû me le poser que je puisse y regarder d'un un peu plus près et de bien voir que la bague y était toujours à l'intérieur. Pour que je le crois sur parole sur sa bonne foi qu'il ne s'était pas fiancé. Qu'il voulait dans un sens mon consentement. Je ne voyais que ça. Fermant un instant les yeux, je cherchais à être de nouveau maître de mon corps.  D'avoir une certaine prestance qui n'était pas gagnée vu mon état trempé. Mais je faisais avec. Je ne pouvais prendre qu'à moi-même d'être sorti sous la pluie sans prendre de précaution. Rouvrant les yeux pour les poser sur l'écrin disposé dans ma main, je cherchais mes mots. Difficilement mais j'y arrivais. Je n'étais pas une serdaigle pour rien. « Te connaissant, tu as choisi la plus belle des bagues de la bijouterie. Ta future fiancée sera contente de l'a porté. » Borné dans mon idée que Seth me l'avait passé pour que je croie que oui il n'était pas fiancé, ses prochaines paroles me déconcentrèrent. ,Ou plutôt chamboula mes idées. « Je ne voudrais pas brusquer les choses… Nous en sommes encore à apprendre à nous connaître… Mais après ta réaction de ce soir… Ma réaction… La violence de nos émotions... Je pense qu’un cap est entrain d’être franchit.  » Alors c'était pour ça qu'il m'avait posé la question si j'étais prête à passer à l'étape suivante. Les yeux grands ouverts, je n'osais y croire. Surprise, je contemplais d'un nouvel œil l'écrin dans ma main qui m'était vraiment destiné. « Seth … je … »  Seth avait le don de me surprendre. Toujours. De me faire perdre mes mots. Et là, il m'avait vraiment scotché. Et il a dû en s'apercevoir vu le ton qu'il appliqua. « Je ne te demande pas une réponse ce soir… Ni de te prendre ta liberté... Juste d’y réfléchir… Et de croire en ma sincérité sweethearth… Jamais je ne te ferais souffrir ainsi… » Surprise serait un euphémisme comparé au comportement que j'avais quand Seth me disait ses mots. De simples mots mais qui avaient tout un sens. Une promesse d'avenir. Reculant d'un pas, rompant le contact de nos fronts, j'avais besoin de réfléchir et être si proche de Seth ne m'aidait pas du tout à y voir claire. La petite boite qui avait encore sa bague était le signe de la sincérité de Seth et donc par la même occasion que j'avais piqué une crise pour rien. Ça j'avais parfaitement compris. Comme j'avais compris ses paroles sur le fait qu'il voyait un avenir ensemble. Et que la sang pur qu'il voulait c'était moi. Pas une autre mais moi Lorelei Wilbert, son élève avant d'être son amant.

Mes yeux s'agrandirent un peu plus à ce constat. Il me voulait totalement. Pas tout de suite vu qu'on s'apprenait à se connaître en lâchant prise mais dans le futur. A la question comment tu te vois dans cinq ans, je disais toujours la même chose. Riche, avec un métier que j'aimerais et avec dans l'ambition de prendre la place du ministère de la magie. Vivant dans un beau manoir avec une grande bibliothèque. Fiancé ou marier à un sang pur avec les demandes infatigables de ma mère et de ma belle-mère sur quand je donnerais la vie. Une vie normale et programmée pour l'unique héritière d'une famille de sang pur. Mes yeux retrouvèrent ceux de Seth. Est-ce que je me voyais dans cinq ans à ses côtés, vivant sous le même toit et avec la bague qui se trouvait dans la petite boite, sur mon annulaire ? Je ne m'étais jamais posé la question. Cela allait beaucoup trop vite et Seth l'avait lui-même compris. La peur titilla mon esprit un tout petit peu. Je ne savais combien de temps, j'étais perdue dans mes pensées sans prononcer la moindre parole. J'étais comme paralysé depuis sa presque demande. Mais je devais parler. Je devais dire quelque chose. Parler avec mon cœur et non avec ma tête comme me l'avait appris mon père. Au risque de passer pour une cruche. Ce que j'étais peut-être finalement. « Je ne sais pas quoi te dire … tu me prends de court. Tu comprends, j'étais persuadé que tu étais fiancé et finalement tu ne l'es pas. A la place, tu me proposes un avenir avec toi… je te crois sur parole quand tu me dis que tu n'es pas fiancé.. Je m'excuse de n'avoir pas cru directement en ta sincérité. Comme tu l'as dis on est encore en train de se connaître malgré le cap qu'on a franchi … mais c'est beaucoup trop tôt … J'ai juste … besoin de temps pour réfléchir, pour voir où mène notre relation mais je te promets d'y réfléchir et que tu seras le premier au courant quand j'aurais pris ma décision. » Des paroles qui disaient tous la même chose : que je le croyais et que j'allais y réfléchir. C'était ce qu'il fallait faire, je faisais preuve de maturité. Si ma mère était présente elle m'aurait empressé d'accepter sa proposition. De même que mon père. Mais ils n'étaient pas là. Et heureusement dans un sens.

Mes yeux qui étaient plongés dans ceux de Seth descendirent pour se poser sur sa bouche. Ni une ni deux, je m'avançais pour y venir poser la mienne. Comme si dans ce baiser tendre je lui faisais comprendre que j'étais désolé de mon comportement. Bien sûr, un simple baiser n'allait pas arranger les choses mais c'était une belle preuve d'un accord. De quelque chose qui naissait dans notre relation. Rompant le baiser à contrecœur, je m'exprimais à cœur ouvert. J'avais besoin de m'excuser. De lui faire comprendre pourquoi j'avais agis de cette façon. « Je suis désolé pour toute cette scène. Pour tout ce que je t'ai dit alors que je ne pensais pas. Quand j'ai lu ma massive de envoyé par ma mère, je ne savais pas si c'était une mauvaise blague qu'elle me faisait ou si j'avais bien lu ses mots. Ça ne pouvait pas être une mauvaise blague, elle n'est pas du genre à en faire. Et les mots que j'avais relus étaient toujours ceux que j'avais lus pour la première fois… J'avais l'impression qu'on m'arrachait le cœur tellement ses mots me poignardaient le cœur. J'ai même fait une scène publique en plein milieu de la Grande Salle et je suis parti en courant pour pleurer derrière un passage secret.  Je … je ne pouvais y croire pas après ce que tu m'avais dis.. Ça m'a obsédé pendant toute la journée et je n'étais pas attentif durant mes cours. Ça ne me surprendrais pas que ma directrice de maison me chope suite à mon comportement. » Passant une main sur mon visage pour effacer le reste de mes larmes, je pensais à la réaction qu'aurait ma directrice si elle venait à apprendre de mon comportement du jour. Elle allait me passer un sale savon pour avoir faire perdre des points de sa maison. Ou l'inquiété. Et dans les deux cas, ça revenait au même. «Mais je m'en fichais, je …  Tu sais le nombre de fois que j'ai relu ma massive en espérant que les mots "Seth Avery s'est fiancé" se transforme à un autre prénom ? Même le fait de me choper une maladie sous cette averse je m'en fichais. Au moins, la pluie, elle me comprenait.   » Chaque mots que je lui disais avait comme sensation qu'ils refermèrent mes cicatrices causées à la fausse trahison.

Je ne pouvais plus m'arrêter dans mes paroles. J'avais besoin de m'exprimer. De lui faire comprendre mon comportement. Que ça m'avait plus atteint que je ne l'avais pensé. Après la tristesse, les confidences qui n'étaient pas une nouveauté. Des gouttelettes atterrirent sur Seth quand je secouais la tête. Perdue et confuse j'étais. Plus je repensais à mon comportement de la journée, plus je ne savais pas pourquoi je l'avais eu. « Le pire dans tous ça c'est que je ne sais même pas pourquoi ça m'a autant blessée. » Je ne comprenais absolument rien. Moi qui pourtant savais beaucoup de choses quand il s'agissait de sentiments, je n'étais qu'une débutante. Et ça m'énervais de ne pas comprendre pourquoi je me mettais dans ses états quand il était question de Seth. Mon regard s'attarda un instant sur l'endroit où je l'avais frappée. D'un regard gêné, je me mordis ma lèvre inférieure, signe de nervosité chez moi. Une rougeur commença à se dessiner malgré la pluie qui faisait tout pour la faire disparaître sans succès. Je ne l'avais pas loupée. Je m'en voulais. Ma main se leva pour venir se poser sur sa joue blessée comme si j'espérais par ce geste faire disparaitre moi aussi sa future marque. Peine perdue. Mes doigts caressèrent sa joue à la place. La honte se mélangea à la peur.   « Excuse-moi de t'avoir giflée mais ton ignorance me rendait folle de rage. » Piètre excuse mais une pure vérité. Il m'avait rendu folle de rage en jouant l'ignorant. En y pensant, je m'étais excité toute seule alors qu'il me disait la vérité depuis le début.

Un rire gêné franchit mes lèvres face à ce constat. Il était franc du début à la fin, je n'étais que la seule à plaindre. La seule fautive. La pluie continua à remplir mes cheveux. Je faisais peine à voir. « Tu as raison … je suis pitoyable de m'être mis dans cet état pour au final pour rien. » en disant cela j'avais baissé mon regard pour regarder le fameux état. Et ce n'était pas beau à voir. Trempée de la tête aux pieds. Mon haut blanc était devenu transparent et heureusement que j'avais toujours mon soutien gorge sinon j'aurais offert un spectacle à quiconque qui passerait par là. Ma jupe me colla à la peau comme une seconde peau. Et ne parlons pas de mes cheveux qui bouclaient. Pathétique. J'étais pathétique et trempée. J'aurais dû finalement accepter sa veste pour me réchauffer mais honteuse de mon comportement je ne lui demandai pas. Une question de fierté aussi. Mes prunelles se posèrent sur Seth qui était à peu près dans le même état que moi. Trempé. La pluie pouvait donner chez certain un côté pitoyable alors que chez d'autre vous rendais encore plus sexy que vous ne l'êtes déjà. Qui était le cas pour Seth. Ignorant mes pensées, je fis la seule chose qui me permettait un tant soit peu de chaleur : me réfugier dans ses bras le mouillant un peu plus par le même occasion. Dans ses bras j'étais bien. J'étais à ma place.


© Pando


Dernière édition par Lorelei E. Wilbert le Ven 17 Avr - 17:23, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Seth Avery
Seth Avery
SETH ✘ no woman no cry  Neutre10


+ SORCIER DEPUIS LE : 23/01/2015
+ PARCHEMINS : 311
+ LOCALISATION : Poudlard

SETH ✘ no woman no cry  Empty
Message Sujet: Re: SETH ✘ no woman no cry    SETH ✘ no woman no cry  Icon_minitimeLun 16 Mar - 10:53


no woman no cry
Seth & Lorelei



« Je veux bien te croire mais … pourquoi des employés du ministère auraient créé cette rumeur sans aucune preuve ? »

Enfin elle semblait entendre raison ! Dans le cas contraire, Seth ne savait plus comment faire pour ouvrir les yeux à son élève sur l’absurdité de ses soi-disant fiançailles. Heureux qu’elle redevienne un minimum rationnel, sans doute un reste de son éducation de Serdaigle, il dévoila alors ce qui pouvait s’apparenter à la raison de cette folle rumeur.

« Je penses comprendre pourquoi ton père aurait entendu ces ragots… Parce que figure-toi qu’il y a de ça quelques jours, j’ai acheté ceci dans une bijouterie… ça n’a pas dût passer inaperçu… Ils ont donc dût en déduire des choses… Comme tu peux le constater, la bague y est encore… Avec un nom gravé dessus en lettres bleues »

Sous cette allusion, il espérait qu’elle comprenne le message… Car cette bague oui il l’avait acheté, mais non elle n’était pas destinée à n’importe qui… Mais bien à la jeune Serdaigle. En y réfléchissant bien, il s’étonnait de sa démarche. Acheter une telle bague n’était-il pas un peu précipité ? Encore une fois il avait agit par instinct. Il l’avait vu, il avait pensé à sa discussion avec Lorelei… elle lui avait plut… Il l’avait acheté. Point.

« Et laisse moi deviné, le prénom que tu as inscris est celle dont la rumeur parle ? Te connaissant, tu as choisi la plus belle des bagues de la bijouterie. Ta future fiancée sera contente de l'a porté. »

Finalement l’affaire n’était pas gagnée. Bornée. Elle était bornée et têtue, mais ça ce n’était pas un scoop. Alors il précisa :

« Je ne voudrais pas brusquer les choses… Nous en sommes encore à apprendre à nous connaître… Mais après ta réaction de ce soir… Ma réaction… La violence de nos émotions... Je pense qu’un cap est entrain d’être franchit.  »


Là il avait réussit à la toucher. A la troubler. Surprise, ça oui elle l’était. Sur le cul. Littéralement. De toute évidence la bleue ne s’attendait pas à un tel retournement de situation. Car finalement toute sa colère, toute sa fureur, et même cette gifle était injustifiés ; Car elle avait été en réalité jalouse… D’elle-même.

« Seth … je … »  

Un peu inquiet de lui faire peur, il précisa aussitôt qu’il n’attendait pas une réponse dans la seconde. Juste qu’elle y réfléchisse. Car comme il venait de le dire, un cap était entrain d’être franchit. Une telle démonstration de jalousie allait bien au-delà d’une simple relation charnelle. Non, c’était la réaction typique de quelque chose de bien plus profond. Un sentiment que ni l’un ni l’autre ne s’était attendu à éprouver et à ressentir avec une telle intensité.

« Je ne sais pas quoi te dire … tu me prends de court. Tu comprends, j'étais persuadé que tu étais fiancé et finalement tu ne l'es pas. A la place, tu me proposes un avenir avec toi… je te crois sur parole quand tu me dis que tu n'es pas fiancé.. Je m'excuse de n'avoir pas cru directement en ta sincérité. Comme tu l'as dis on est encore en train de se connaître malgré le cap qu'on a franchi … mais c'est beaucoup trop tôt … J'ai juste … besoin de temps pour réfléchir, pour voir où mène notre relation mais je te promets d'y réfléchir et que tu seras le premier au courant quand j'aurais pris ma décision. »

Y réfléchir. Bien sûr Seth ne s’était pas attendu à une réponse ce soir. Le choc engendré par une telle révélation et une telle demande bouleverserait n’importe qui au vu de tout ce que cela impliquerait.

« Nous avons encore le temps ma douce… Prends ton temps… »

Se voyait-il avec la Serdaigle en-dehors de Poudlard ? A vivre avec elle jusqu’à la fin des jours ? Qu’elle soit la mère de ses enfants ? Car oui, Seth en désirait. Et il avait déjà 30 ans. Bientôt 31. Un âge où le désir d’être père, de transmettre son nom arriverait au bas mot dans quelques années. Le baiser dont le gratifia Lorelei fit s’envoler ses interrogations, savourant pleinement l’instant jusqu’à ce qu’elle se retire.

« Je suis désolé pour toute cette scène. Pour tout ce que je t'ai dit alors que je ne pensais pas. Quand j'ai lu ma massive de envoyé par ma mère, je ne savais pas si c'était une mauvaise blague qu'elle me faisait ou si j'avais bien lu ses mots. Ça ne pouvait pas être une mauvaise blague, elle n'est pas du genre à en faire. Et les mots que j'avais relus étaient toujours ceux que j'avais lus pour la première fois… J'avais l'impression qu'on m'arrachait le cœur tellement ses mots me poignardaient le cœur. J'ai même fait une scène publique en plein milieu de la Grande Salle et je suis parti en courant pour pleurer derrière un passage secret.  Je … je ne pouvais y croire pas après ce que tu m'avais dis.. Ça m'a obsédé pendant toute la journée et je n'étais pas attentif durant mes cours. Ça ne me surprendrais pas que ma directrice de maison me chope suite à mon comportement… Mais je m'en fichais, je …  Tu sais le nombre de fois que j'ai relu ma massive en espérant que les mots "Seth Avery s'est fiancé" se transforme à un autre prénom ? Même le fait de me choper une maladie sous cette averse je m'en fichais. Au moins, la pluie, elle me comprenait.   »

Comprenait qu’elle avait besoin d’extérioriser tout ce qu’elle avait sur le cœur, son professeur choisit de ne pas l’interrompre ; Ecoutant avec attention les paroles de sa belle.

« Le pire dans tous ça c'est que je ne sais même pas pourquoi ça m'a autant blessée. »

Un léger ricanement s’échappa des lèvres de Seth, sans moquerie aucune.

« Je pense savoir… Car j’éprouve en cet instant ce même sentiment encore nouveau… »

Il n’osa pas évoquer le terme qui lui brûlait les lèvres. Amoureuse. Lorelei était sans le savoir, sans le prévoir, tombée amoureuse de l’héritier Avery. Regard où se mêlait honte et gêne, elle posa sa main sur la joue de Seth en déclarant :

« Excuse-moi de t'avoir giflée mais ton ignorance me rendait folle de rage… Tu as raison … je suis pitoyable de m'être mis dans cet état pour au final pour rien. »

Sur ce, elle se blottit dans ses bras, autant pour se réchauffeur que pour tenter de se faire pardonner sa conduite… Pardon qu’elle obtint rapidement. Posant une main réconfortante sur son dos, Seth lui dit :

« Ne dit pas ça… En un sens… Et ce malgré la gifle… Je trouve ça plutôt flatteur… »

Ni une, ni deux, il se sépara une nouvelle fois de son amante pour lui remettre encore une fois sa veste sur les épaules.

« On devrait rentrer… Si le concierge nous voit on va dire que je t’ai retrouvé dans le parc… Malheureusement pour ça je vais devoir t’envoyer en retenue. Il faut bien que ça soit crédible… »

Il fit mine de réfléchir avant de dire :

« Mais si on ne croise personne… Tu peux aussi venir dans mes appartements te réchauffer… Je peux faire une bonne flambée de cheminée où tu pourras te sécher un peu et enlever ces vêtements trempés avant que tu n’attrapes quelque chose… En tout bien, tout honneur… »

Proposition indécente mais ô combien innocente…





Revenir en haut Aller en bas
Lorelei E. Wilbert
Lorelei E. Wilbert
LA PRINCESSE ADOPTÉE

LA PRINCESSE ADOPTÉE
+ SORCIER DEPUIS LE : 23/09/2014
+ PARCHEMINS : 5009
+ LOCALISATION : au pays de la débauche /pan/ non celui des livres, de la magie

SETH ✘ no woman no cry  Empty
Message Sujet: Re: SETH ✘ no woman no cry    SETH ✘ no woman no cry  Icon_minitimeMar 21 Avr - 15:52




Parc de Poudlard




PARCE QUE JE SUIS COMME BRISÉE QUAND JE SUIS SEULE ET JE NE ME SENS PAS BIEN LORSQUE TU ES LOIN.


Le destin pouvait être un vrai comique quand il s'y mettait. Ou alors c'était parce que Seth était quelqu'un qui me surprenais toujours. Imprévisible, il l'était et il le restera toujours. Une facette de sa personnalité qui m'avait séduite. Ça plus son charisme quand j'avais entré pour la première fois dans son cours ainsi que ses nombreuses facettes que j'avais découverte depuis qu'on avait pris un nouveau virage dans notre relation. Il n'y avait que lui pour me surprendre tout le temps. Ce qui avait été le cas quand il m'avait posé dans la paume de ma main un écrin contenant une bague de fiançailles. Une demande muette. Un futur avenir envisagé. Et de ce fait encore plus de questions en suspens. Raison pour laquelle, j'avais besoin de temps pour réfléchir encore plus quand j'étais paumée dans mes sentiments. Une décision que comprenait Seth. « Nous avons encore le temps ma douce… Prends ton temps… » Le temps n'était pas compté mais j'avais comme l'infime impression qu'il l'était. Il ne me restait plus longtemps avant ma sortie de Poudlard et mon entrée dans la vie active. Surtout qu'étant l'unique héritière d'une famille de sang pur, j'avais des responsabilités. Et l'une d'elle était de perpétuer la lignée de sang pur de la famille en me mariant avec un bon partit et donner des héritiers. Une chose qui devait être encore plus à l'ordre du jour de Seth. Il avait bientôt 31 ans et même si on n'avait jamais abordé de ce futur-là, je savais que ce n'était pas une bonne chose dans sa famille d'être encore célibataire à son âge. Les vielles traditions ne se perdraient jamais surtout quand vous êtes héritier d'une vielle famille comme celle des Avery.  Peut-être était-ce une des raisons qui l'avait aussi poussé à accélérer notre relation. Même si j'en doutais. « Je ferai tout pour que tu n'attendes pas trop longtemps ma décision. »  La patience était certes une vertu mais l'attente pouvait être insupportable. Surtout pour la personne qui attendait une réponse qui pouvait changer sa vie. Notre vie.

Je me fis la promesse silencieuse de tout faire pour qu'il n'attende pas trop longtemps. Ce qui était plutôt compliqué dans le sens où je n'avais pas encore éclairci ce que je ressentais pour Seth. Comme je lui avais dit dans sa salle de classe, je n'étais qu'une débutante dans les relations. On ne m'avait jamais appris à mettre un nom aussi simple sur un sentiment. Ce que je lui avais dit après mes explications sur mon comportement. « Le pire dans tous ça c'est que je ne sais même pas pourquoi ça m'a autant blessée. »  Paumée je l'étais et je resterais surement longtemps dans cet état. Mes prunelles fixèrent un instant, l'écrin posé sur ma paume qui me cachait la fameuse bague. L'écrin n'était dans un sens pas lourd mais ce qui était renfermé à l'intérieur était lourd de promesse. Dans ma contemplation, j'entendis le rire non moqueur de Seth. Un rire agréable au son qui me fit revenir mes prunelles dans celle de Seth. « Je pense savoir… Car j’éprouve en cet instant ce même sentiment encore nouveau. » Comment le savait-il ? Il avait du certainement déjà passé par là vu son expérience. Si je lui demandais, il pourrait me révéler ce que je souhaitais savoir. Pourtant, quelque chose en moi m'hurla de ne pas lui demander. De ne pas mettre un nom sur ses sentiments que j'éprouvais pour mon professeur. Une émotion bien connue : la peur. Une peur qui me brûlait de l'intérieur tandis que je me mordillais ma lèvre inférieure. Gênée. Apeurée. En parfait contraste avec une autre émotion : la curiosité. Je n'avais pas fini chez les bleus et bronzes pour rien. J'étais en quête de savoir, de connaissances et j'avais la parfaite occasion de satisfaire ma curiosité personnelle. Un débat se fit en silence. Est-ce que je voulais qu'il me dise ce que j'éprouvais pour lui ou est-ce que je voulais le savoir par moi-même ? Le débat jongla tandis que je regardais Seth. Je voulais vraiment savoir ce qu'il pensait savoir. La curiosité avait repris le dessus. « Tu penses que tu me faire partager ton savoir ? »  Une curiosité mal placée qui me faisait peur. La peur reprenait le dessus et me paralysa de l'intérieur. Peut-être n'étais-je pas si prête que ça à mettre un nom sur mes sentiments que j'avais pour lui.

Ce qu'il devait sans doute le savoir vu qu'il ne préféra pas me répondre. Ma main glissa sur sa joue pour venir sur celle qui avait blessé par mes soins. La honte et la gêne m'avait gagnée. Un constat qui ne fut pas laissé inaperçu par Seth. Au contraire. « Ne dit pas ça… En un sens… Et ce malgré la gifle… Je trouve ça plutôt flatteur… » Un sourire gagna peu à peu mes lèvres tandis que je rapprochais mon corps du sien. Ma main n'avait pas quitté sa joue. Je n'avais pas envie de rompre notre contact. Sous cette pluie froide, sa joue contre ma main était grisante. Comme son corps qui m'appelait tel le chant des sirènes qui appelait les marins pour les faire succomber à leur beauté. Seth était ma sirène et je n'étais que faible face à son appel. Mon corps se colla au sien tandis que ma main finissait par se poser sur son épaule. Une mini grimace se dessina sur mon visage tandis que je continuer de le regarder. «Tu trouveras cela moins flatteur quand tu te réveilleras avec ma marque de ma main sur ta joue. »  Car vu la légère rougeur qui commençait à apparaître sur la joue de Seth, je ne l'avais pas loupée. Je n'avais certes pas la force d'un troll mais sous le coup de la colère je pouvais faire mal. Très mal. Colère qui vu des révélations de Seth avait été injustifiée. Il n'y avait que moi pour me rendre jalouse de moi-même. Tournant ma tête de côté, je posais mes lèvres sur sa joue blessée. Comme si par un simple baiser la marque qui allait apparaître disparaîtrait.  Des personnes appelaient ça le baiser magique. Une douce illusion qui ne marchait pas dans mon cas. Il allait bien avoir ma marque sur sa joue et vu les curieux qui se trouvaient à Poudlard, ça n'allait pas passer inaperçu. Heureusement, que la magie existait et pouvait alléger ce genre de problème. «Tu dois bien connaître deux trois sortilèges pour la camoufler. A moins, que tu préfère t'appliquer du fond teint mais je te vois mal te maquiller. »  Un léger rire sortit de ma bouche suite à mes paroles. Ça c'était plutôt mon genre quand j'avais des traces de nos ébats sur des parties de mon corps que je ne pouvais pas camoufler avec mes vêtements.

Habits qui en ce moment même étaient trempés vu que la pluie qui ne voulait pas s'arrêter de tomber. Tout à l'heure, je n'avais pas ressenti le froid de la pluie tellement j'étais mal. Mais avec la colère et la tristesse retombée, la pluie me glaça. Un détail qu'avait dû s'apercevoir Seth quand je m'étais collée à lui, le trempant au passage, pour me réchauffer et être dans ses bras. Dans ses bras, j'étais bien. A ma place. Ainsi, quand son corps se sépara une nouvelle fois de moi, je poussais un soupire de frustration. Vite enlever quand je sentis le contact de sa veste sur mes épaules. Un geste qu'il avait déjà fait quand il m'avait retrouvé dehors sous la pluie mais que j'avais refusé vu mon état chaotique. Idiotie que je ne refis pas, soulagée d'avoir trouvé une source de chaleur et de sentir le parfum envoutant du professeur de sortilège.  « On devrait rentrer… Si le concierge nous voit on va dire que je t’ai retrouvé dans le parc… Malheureusement pour ça je vais devoir t’envoyer en retenue. Il faut bien que ça soit crédible… » Une bonne idée dans le sens où malgré la veste de Seth que j'avais enfilée, je commençais à avoir froid. Et ce n'était pas dans mes projets de finir clouer dans un lit à l'infirmerie car j'avais eu la brillante idée de me rafraichir mes idées sous la pluie. Le seul souci qui posait problème était que le couvre-feu était passé depuis belle lurette. Et comme l'avait bien dit Seth, il y a de grandes possibilités qu'on tombe sur le concierge qui était de patrouille. Comme tous les soirs. Au souvenir du concierge, une grimace s'installa sur mes lèvres.   « Ce n'est pas comme si j'en avais jamais eu. Au pire, tu trouveras bien de quoi m'occuper pendant la retenue. »  La dernière fois que j'avais eu affaire au cracmol c'était en compagnie de Lorenzo et on avait fini dans un placard à balai pour l'en échapper. Douce illusion quand j'avais eu la mauvaise surprise que la personne qui nous avait trouvé cacher dans cette pièce fut Seth. A cet instant, j'aurais préféré voir le visage du concierge qui d'après ce que j'avais entendu partait enfin en retraite, que voir le visage colérique de mon amant. J'avais eu la chance qu'il ne me mette pas de retenue cette fois-là mais si on tombait encore sur le concierge, Seth ne pouvait pas faire l'impasse cette fois. Une fois d'accord mais deux fois, ça risquait de faire mouche aux yeux du concierge. Et mieux ne vaut pas lui donner des idées.

Frémissant à nouveau, je décalais des mèches de cheveux trempés qui s'étaient collés sur mon cou. Vivement que j'enlève mes vêtements pour en remettre d'autres et être au chaud. Une idée partagée par Seth vu sa proposition innocente. « Mais si on ne croise personne… Tu peux aussi venir dans mes appartements te réchauffer… Je peux faire une bonne flambée de cheminée où tu pourras te sécher un peu et enlever ces vêtements trempés avant que tu n’attrapes quelque chose… En tout bien, tout honneur… » Qui sous-entendait bien autre chose. Un sourire innocent s'installa sur mes lèvres quand je jetais un regard sur mes vêtements. A cause de la pluie, ils moulaient mes courbes et étaient transparents. Merci le haut blanc que j'avais enfilé à la hâte ce matin pour prodiguer ce constat. Et ma tenue n'avait pas laissé inaperçu aux prunelles de Seth. D'où l'innocence de ses propos. « J'espère qu'on croisera personne alors, j'ai vraiment besoin de les enlever le plus rapidement possible. »  Comme des miennes. Tirant un peu sur mes vêtements qui ne se décalaient pas, mon sourire se fit plus innocent. « Vu leur état, j'aurais bien besoin que tu m'aides à les enlever. »  Finissant ses quelques paroles innocentes, je me décalais pour commencer à partir en direction du château. Après quelques pas, je me retournais pour lancer quelques paroles à Seth « Tu viens ? Je vais me faire pardonner. » vite suivi par un clin d'œil et ses propos enjambés.

La distance entre le parc et le château se fit toujours sur la pluie. Sans qu'aucun de nos deux s'aperçoit que quelqu'un avait été témoin de nos échanges en regardant par l'une des fenêtres de Poudlard. C'est avec soulagement que je ne sentis plus les gouttes d'eau coulées quand je pénétrais à l'intérieur de l'établissement. Il faisait chaud dans le château. Par ce même fait, on reprit notre rôle de professeur et d'élève. Au cas où si le concierge ou un autre professeur nous tombera dessus. Mieux valait être prudent. Les pas se suivirent sous le signe de notre belle étoile. On ne croisa personne même quand on monta les escaliers pour aller en direction du deuxième étage, là où se trouvait l'appartement de Seth. Ni même quand on arriva devant le tableau qui gardait son appartement. Le mot de passe fut murmuré. La porte s'ouvrit comme par magie et on s'engouffra à l'intérieur. C'est à cet instant même, loin des regards qu'on reprit notre véritable relation. La porte de son appartement se referma tout doucement sur nos deux corps collés à l'autre qui commençais à se dénuder et de nos lèvres qui se retrouvèrent. A nouveau. Enfin. Loin du mauvais temps. Inconscients ce qui se passait dehors.

Dehors, la pluie commençait tout doucement à s'éteindre laissant apparaître petit à petit, quand le soleil se lèvera, un arc-en-ciel. Ne se doutant pas un seul instant qu'une tempête se préparait.


© Pando
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


SETH ✘ no woman no cry  Empty
Message Sujet: Re: SETH ✘ no woman no cry    SETH ✘ no woman no cry  Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

SETH ✘ no woman no cry

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Connaissances de Seth - Seth Avery Liens
» Oops I dit it again feat Seth Avery
» [ Seth/Teruki ] What are you doing?
» And now I know who you are ... ✟ Seth & Lorelei
» guilty ~ SETH

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Daily Prophet :: Paroles des Moldus :: Pensine :: Pensine des rps-