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 A. Freinsteed // My blood. My flesh. My curse.

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Message Sujet: A. Freinsteed // My blood. My flesh. My curse.   A. Freinsteed // My blood. My flesh. My curse. Icon_minitimeLun 18 Aoû - 0:38


DOSSIER DU MINISTÈRE DE
Ambroise C. Freinsteed


       

       
       
NOM : Freinsteed PRÉNOMS : Ambroise Charles AGE : Vingt ans  ANNÉE : Septième année ÉTAT CIVIL : Célibataire PURETÉ DU SANG : Pur MAISON SOUHAITÉE : Serdaigle ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel PARTICULARITÉ : Mis à part celle d'être un vulgaire bâtard, il n'en possède aucune.
       

       
Votre personnage trouve par hasard dans un couloir les réponses du prochain devoir de potions, que fait-il ?

Intelligent. Peut être trop pour son bien, il avait vite comprit que la destinée qu'on entrevoyait pour lui n'avait strictement rien à voir avec l'idée qu'il se faisait de son futur. Sans qu'il ne puisse le voir arriver, le sentier tracé par la pensée experte de son père s'était ouverte sous ses pieds, et sans être un pleutre il pensait sans cesse à fuir cet avenir qui ne lui convenait en aucun point, mais il finissait toujours par baisser les bras à l'idée de quitter patrie, maison, mais surtout un certain confort de vie. Il savait au fond de lui que fuir la demeure Freinsteed était une voie où il fallait s'engager sans regret, car une fois la porte claquée elle ne se rouvrirait que pour laisser passer le bourreau, et la figure du bourreau n'était autre que celle d'un effrayant paternel.
Soupirant assis sur le rebord d'une large fenêtre froide, il passait le temps en regardant la pluie tomber sans discontinuer. Les couloirs étaient encore vide, les autres élèves se trouvaient à cette heure-ci en train de manger dans la grande salle, lui avait l'estomac noué depuis quelques jours. Les examens finaux approchaient, et on l'attendait de nouveau au tournant, souhaitant de lui rien d'autre que l'excellence. Il n'avait, aux yeux des la famille paternelle, que ça de bon : son intelligence ; le reste de son existence était d'une insignifiance des plus tristes. A cette simple pensée il poussait un long soupir plein de désespoir et se mettait à dessiner sur les vitraux froids de la fenêtre contre laquelle il était assis.
La vie était drôlement plus simple du temps où il vivait avec sa mère, beaucoup moins stressante du temps où son père le laissait faire ce qu'il souhaitait en gardant une certaine distance avec le fruit de ces entrailles. Seulement tout cela n'avait plus la moindre importance depuis qu'il avait découvert que son unique héritier mâle, celui qui garderait et ferait perdurer le nom des Freinsteed, n'avait pas totalement embrassé les idéaux de ses parents. On le disait trop lent, trop pleutre, pas assez enclin à agir pour leur cause, pas assez attaché à la pureté du sang... Une honte. La honte de la famille avait-on dit, et cela avait suffit à faire changer d'avis Arthur Freinsteed au sujet de son fils.
Un livre tomba à plat sur les tomettes du couloir, et dans un sursaut qui fit battre son cœur à tout rompre, Ambroise sorti de ses pensées pour mieux chercher la cause de ce bruit sourd. Dans le couloir sombre se découpait la silhouette élancée du professeur de potions qui venait par mégarde de faire tomber un lourd livre de potion sur le sol, et de nombreuses feuilles de parchemin s'en étaient envolées. L'un d'entre eux avaient glissé jusque sous sa chaussure dans un bruit de froissement de papier. Ambroise avait alors pensé un instant se faire tout petit, espérant qu'il passerait inaperçu aux yeux de ce professeur, et puis finalement, comme dans une ultime décision, il s'était décidé à bouger.
Il était sorti de cette alcôve où il avait trouvé refuge, attrapant au passage la feuille qui avait échoué tout contre son pied. Avec une innocence certaine il en avait vaguement lu le contenu avant de se rendre compte qu'il s'agissait des questions du prochain examen, rien de bien folichon pour lui, il avait de toute façon passé les trois semaines qui s'étaient écoulées à réviser les dernières potions vues lors du cours et certaines d'entre elles s'étaient révélées aussi difficiles qu'improbables. Pourtant, l'espace d'un instant il s'était demandé s'il ne valait pas mieux enfoncer le parchemin au fond de sa poche, faire comme si de rien n'était pendant que le professeur s'affairer à tout ramasser, et apprendre toutes les réponses par cœur pour tenter de contenter son père une fois pour toute.
Seulement tout ça, toutes ces cachotteries et ces manigances, ce n'était pas lui. Il n'était pas comme ça, pas naturellement, on le poussait juste à l'être. Alors, s'assurant qu'il n'y aurait personne pour aller annoncer à sa sœur qu'il avait osé refusé une occasion de se montrer vil et de saisir à bras le corps un moyen de monnayer cette information, il s'était rapproché du professeur pour lui tendre la feuille. D'un regard mauvais il avait jugé Ambroise, et d'un geste vif il s'était emparé de la feuille avant de claquer les talons pour mieux s'en aller à vive allure laissant Ambroise au milieu du couloir, seul. Seul avec ses démons et sans un merci auquel se raccrocher.

       ✎ Votre personnage tombe sur une première année malmenée par des septième année au détour d'un couloir, que fait-il ?

Des cris raisonnaient dans le couloir. Pas de ces hurlements que l'on entendait dans les films quand les héros avançaient à pas feutrer dans un corridor exiguë, destinés à effrayer celui qui observait la scène d'un point de vu extérieur. Non , c'était autre chose, plus discret et bien plus empreint d'une souffrance que l'on tentait vainement de faire étouffer. C'était lugubre sans sembler vraiment dangereux jusqu'à ce que le fantôme qui était attaché à la maison des Gryffondor ne passe en trombe au travers d'un mur épais. Sa tâte dodelinait sur son cou, et le lambeau de chair fantomatique qui maintenait le tout encore accroché menaçait de céder à tout instant dans cette précipitation. Il criait au travers du mur à des assaillants invisibles un tas de menaces qui ne pouvaient être compréhensibles que par les intéressés. Puis sans faire attention à l'ombre qui se détachait de l'obscurité des couloirs désert, il prit le parti du disparaître aussi vite et de façon aussi surprenante qu'il était apparu.
Le silence était retombé, à peine troublé par ces mêmes gémissements douloureux qui continuaient à se faire entendre, à peine troublé par les bruissements de la robe de sorcier d'Ambroise. Il manquait de courage vis à vis de la situation, il ne se considérait pas comme un guerrier pas plus que comme un grand sorcier capable de prodige. Tout ce qu'il avait pour lui c'était un cerveau, et un nom qui pouvait faire naître quelques frissons d'angoisses au bas de certaines colonnes vertébrales, mais il n'était pas très sportif pas plus qu'il n'avait l'âme d'un bagarreur. Sa logique aurait alors voulu qu'il prenne ses jambes à son cou, qu'il disparaisse pour mieux faire comme si de rien n'était, pourtant il y avait autre chose, une toute petite chose qui l'empêchait de tourner les talons. La curiosité.
Elle était chez lui maladive. Il y avait toujours quelque chose pour attirer son attention, toujours un « pourquoi » qui venait ponctuer ses phrases pour toujours en savoir plus, pour en découvrir plus, et surtout pour s'attirer encore plus de problèmes qu'il n'en n'avait déjà. C'était cette curiosité qui le poussait à faire quelque pas silencieux, à arriver au bout d'un couloir pour mieux passer la tête et voir ce qui se passait de l'autre coté aussi discret qu'il lui était possible de l'être.
Il découvrait alors un groupe d'élèves, des cinquièmes ou sixième année dont la couleur de leurs cravates offraient à Ambroise des renseignements qui ne faisaient que renforcer son opinion sur la maison vipérine. Ils étaient ainsi trois verts contre un autre qu'ils avaient à moitié dépouillé de ses artifices. Cravate arrachée, robe de sorciers tout aussi abîmée et une baguette de sorciers qui semblait avoir été envoyer à l'autre bout du sombre corridor. Deux des assaillant retenait la victime, la bâillonnant de leurs mains tandis que le dernier frappait encore et encore en l'accusant de leur avoir fait perdre la face devant la moitié de l'école.
A l'évidence, Ambroise faisait parti de la moitié de l'école qui n'avait pas été témoin de la scène qui avait conduit à tant d'émois, et il se disait avec autant de justesse que possible que ce n'était pas une raison d'agir aussi violemment... Après tout, s'il avait dû agir ainsi à chaque fois que ça sœur l'avis mis en boîte, il aurait été déjà maintes fois envoyé à Azkaban pour violence, ou même pire, meurtre.  Cela dépassait quelque peu les bornes, même ses limites à lui qui, pourtant, était d'un naturel plutôt conciliant. S'il pouvait fermer les yeux sur beaucoup de choses, il trouvait tout de même qu'il ne fallait pas exagérer et cette justice pas si aveugle que ça qu'il appliquait autant à lui même qu'aux autres devait pour une fois faire ses preuves.
Cela se manifesta en une longue prise d'air, inspirant et expirant longuement avant de se lancer. Il n'était bien sûr pas question de se battre, juste de faire un peu peur, de les surprendre la main dans le sac. Il était alors sorti de sa cachette comme un diable, ses mains dans les poches de sa robe de sorcier tenaient sa baguette fermement au cas où les choses tourneraient mal. Seulement avant qu'il ai pu dire quoi que ce soit, les trois autres avaient lâché leur victime pour mieux le regarder lui avec cet air incrédule qu'il voyait beaucoup trop souvent ses derniers temps. « Cassez vous ! » avait-il alors dit avec détermination sans pour autant qu'ils n'amorcent un quelconque mouvement de recul. « Je ne vous veux pas de mal, je ne veux pas même vous dénoncer, mais il en a assez prit pour son grade. », l'adrénaline de l'instant se déversait dans son sang comme un savant poison qui lui permettait de rester debout face à cette menace et qui le portait presque vers cet autre qui tremblait sur ses jambes.
Sans un regard pour les élèves de serpentard, il passait un bras sous ceux de cet autre élève qu'il ne connaissait pas et l'aidait à se remettre sur ses pieds avant d'amorcer une fuite maîtrisée. On le laissait faire, c'était déjà mieux que ce qu'il aurait pu imaginer, mais soudain rompant le silence l'un d'entre eux l'interpella d'une voix hargneuse. « Si tu n'avais pas ta sœur chez nous Freinsteed, je te referais le portrait aussi ! ». C'était donc ça, l'ombre du serpent était partout même quand il tentait de s'en extraire. Poussant un soupir, il ne se retournait pourtant pas malgré l'ennui de cette situation, faisait abstraction de tout cela, et continuait son chemin tout en soutenant ce camarade inconnu.

       ✎ Le professeur de métamorphose a injustement punit votre personnage à la place d'un autre élève qui se moque de lui, comment réagit votre personnage ?

Les mots avaient été durs, tranchant et blessant même. Il n'avait pas tellement mal vécu la punition, il avait déjà vécu bien pire dans sa vie dans le genre punitif et expéditif de la part de son propre sang, mais là c'était autre chose. La douleur était plus profonde, la blessure mortelle, et l'orgueil s'écoulait déjà dans un poison poisseux. Son cœur battait à tout rompre, son regard s'assombrissait davantage alors que le professeur énoncer le nombre de ses supposés griefs. Bien sûr, il avait tenté de se rebiffer, d'expliquer qu'il n'y était pour rien et que ce n'était qu'un problème de compréhension, mais le professeur l'avait fait taire en haussant la voix. Plus fort toujours plus fort. Il avait alors serré les dents, ravalant sa colère, enfermant sa fureur et s'était contenté de pincer les lèvres pincé d'un ego contrarié.
Il écoutait sans vraiment entendre les mots que le professeur de métamorphose. Il n'entendait rien d'autre que les battements accélérés de son cœur qui faisait vrombir le sang de ses tempes. C'était un vacarme assourdissant qui l'aidait pourtant à réfléchir. Il se perdait dans ses réflexions, se disant que cet autre qui avait osé le mettre dans cette situation le paierait un jour où l'autre, qu'il prendrait tout son temps pour construire briques par brique la prison de désespoir qui contiendrait ce pauvre garçon qui ne se doutait de rien.
Et les faits étaient là, on ne doutait jamais de Ambroise Freinsteed car il faisait figure de saint face à sa demi-sœur, et on se disait qu'avec sa grosse tête il ne pouvait véritablement rien faire de mal. Seulement, on oubliait souvent que Ara et lui partageaient une moitié de quotient génétique, on en oubliait aussi que la famille Freinsteed était réputée pour la dureté de ses membres. Alors certes, Ambroise n'était pas le plus solide d'entre eux, mais il était d'une endurance assez remarquable, et d'une mémoire éléphantesque. Une mémoire et une endurance qui ne rendait sa rancune que plus tenace, ainsi il n'oubliait que trop rarement qui l'avait blessé et surtout de qui il devrait un jour se venger.
Taisant sa fureur, il acceptait la punition et serrait les dents face à cette blessure qu'on lui infligeait. Il attendit un instant que le professeur se calme, qu'il finisse de déverser sa bile sur l'innocent qu'il était avant de se retourner vers son assaillant. Un sourire à couper au couteau s'était dessiné sur ses lèvres, de ces sourires qui font naître un frisson au bas de l’échine pour mieux remonter le long du dos et mourir à la base de la nuque. Ça n'annonçait rien de bon, ce n'était qu'une mise en garde silencieuse que l'autre ne se remémorerait certainement qu'au moment final.

       ✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ?

La paix. Le calme. La tranquillité. Il avait l'impression que sa vie en était dépourvu depuis qu'il avait dû aller vivre chez son père. Il n'y avait dès lors plus eu un seul instant où il avait pu quémander un peu de paix, toujours on se mettait sur son dos pour le houspiller ou le pousser à se défaire de son naturel passif. Il devait aussi subir les regards mauvais de sa belle-mère, et surtout les ennuis que lui apportaient Ara. Alors quand tous les facteurs étaient réunis, il lui fallait faire preuve d'une patience quasi divine pour ne pas sortir de ses gonds, parfois, innocemment, il se disait que c'était peut être ça qu'ils attendaient, le voir exploser avant même d'avoir décoller. En ce concerner Ara, la question à ce sujet ne se posait même pas, elle n'avait qu'un souhait, lui faire payer d'une façon ou d'une autre le fait qu'il lui avait voler le rôle qui lui incombait.
Tout cela était trop fatigant, trop stressant, trop pour lui. Il n'aimait pas sa nouvelle vie, et pourtant il ne pouvait pas s'échapper de ce cauchemar dantesque dans lequel on avait prit un malin plaisir de l'enfermer. Il ne souhaitait qu'un peu de répit, presque un retour en arrière qui lui permettrait de convaincre sa mère que c'était le plus mauvais choix qu'elle pouvait faire en ce qui concernait l'avenir de son fils. Seulement, il savait que ce n'était pas possible, bien sûr on pouvait remonter le temps mais ce n'était l'histoire que de quelques heures, un jour tout au plus, impossible de revenir sept année plus tôt. Impossible de changer ce lointain passer, et pourtant il n'avait jamais cessé d'y penser, se disant qu'il finirait certainement par trouver une solution.
Oui, une solution viendrait certainement un jour, seulement, il commençait sérieusement à manquer de temps. Il pouvait le sentir ce vent du changement qui commençait à se lever, et puis le temps s’égrainait plus il se sentait pris à la gorge. Il ne voulait pas les laisser les changer, il ne souhaitait pas se laisser faire mais les habitudes qu'il commençait à prendre le plaçait sur une pente descendante. Douloureusement, il en prenait conscience et ça ne faisait qu'augmenter son désespoir, il se renfermait davantage, se rendait malheureux.
Un peu de paix. Un peu de calme et de tranquillité. Oui, tout cela lui ferait du bien, tout lui permettrait de faire un break et de s'éloigner de ce monde qui l'avalait goulûment, ne lui donnant jamais assez de temps pour qu'il profite d'un quelconque répit.

       

       
PSEUDO : Tchapalow. AGE : 24ans. PRÉSENCE : 5/7. AVATAR : Josh Hutcherson. COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : J'étais déjà là avant. UN PETIT MOT POUR LA FIN : Hola hola holaaaaaaaaaaaa.

       



Dernière édition par Ambroise C. Freinsteed le Jeu 21 Aoû - 12:11, édité 11 fois
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Message Sujet: Re: A. Freinsteed // My blood. My flesh. My curse.   A. Freinsteed // My blood. My flesh. My curse. Icon_minitimeLun 18 Aoû - 0:39


Tell me your Story
Mother used to say. If you want you'll find a way but mother never danced through fire shower

       
       


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CHILDHOOD: LIFE IS NOT LIKE A BOX OF CHOCOLATE


Naître pour n'être qu'un substitut. Rien de plus qu'une pièce rapportée pour en remplacer une autre qui semblait imparfaite. C'était tout ce qu'il était, et on ne s'était jamais donné la peine de le lui cacher, ruinant son innocence par des mots trop durs et des regards trop froids. Le seul réconfort qu'il avait alors pu trouver se trouvait entre les bras de sa mère, elle qui l'avait toujours protégé de cette figure lointaine et pourtant paternelle qui venait troubler ses rêves encore enfantin. Inexorablement, il le voyait se rapprocher de lui, toujours trop près sentant jusqu'à la froideur de l'être que pouvait être Arthur Freinsteed, la sentant malgré la chaleur qu'aurait dû dégager le corps humain.
Pourtant malgré ses cris, ses pleurs, et ses supplications, toujours on le laissait aller entre les bras de cet homme. Par dessus l'épaule de son père il pouvait voir le regard désolé de sa mère, elle-même ne semblait pas avoir une once de pouvoir face à cet homme, elle-même ne pouvait lui résister. Il lançait un dernier appel, tendant une main qui ne demandait qu'à être attrapée à cette silhouette qui déjà s'était effacée dans le flou de l'horizon. Seul à seul avec son père il ne pouvait que ravaler son chagrin car les larmes étaient à proscrire quand on était un Freinsteed. Il reniflait, refusant ce mouchoir blanc qu'on lui tendait et se renfermait d'avantage sur lui-même pour ne se rouvrir qu'au contacte de sa sœur.
Elle était à l'époque ce que l'on faisait de plus réconfortant dans la grande demeure froide et sans joie qu'étais la maison de famille des Freinsteed. Petite princesse choyée elle ne vivait pas cette situation de la même façon que lui, elle était là chez elle où là lui n'était qu'un pitoyable invité. Pourtant elle arrivait à le faire se sentir davantage chez lui, elle arrivait parfois à le faire rire aux éclats mais tout cela n'était jamais que de courte durée car l'ombre rôdait.
Plus qu'une ombre, aux yeux de l'enfant qu'il était elle ressemblait d’avantage à un de ces spectres dont les histoires horrifiques que son grand-père racontait parlaient. Elle avait ce teint pâle, ses cheveux clairs, ses yeux opalins, et cette haine dans le regard quand elle osait le poser sur lui. Quand elle lui adressait la parole ce n'était jamais que pour le qualifier d'animal ou de monstre puisqu'il était certain qu'aux yeux de cette marâtre le bâtard Freinsteed était la cause de son plus grand malheur. Dans ses yeux il n'y avait pas même de pitié et si elle avait pu le jeter hors de sa maison pour mieux le voir souffrir de la morsure du froid puis mourir elle l'aurait fait. Mais jamais elle n'en fit rien, elle se contentait de lui faire mal, de le rendre davantage malheureux en creusant ce fossé qui existait entre lui et le reste de cette famille.
« Tu n'es qu'un petit bâtard. » fut la phrase qu'il entendit le plus de cette bouche écarlate étirée en une sourire cruel. Il n'était qu'un bâtard mais il serait celui qui porterait ce nom et l'honneur de cette famille, c'était ce qu'on avait décidé pour lui, c'était là son avenir.

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REVELATION: THE MASQUE OF THE RED DEATH

Des espoirs avaient été déçu, et les changements ne s'étaient fais que trop sentir. Comme un couperet qui s'abattait violemment sur la nuque du condamné, comme le fait d'éclater une bulle de savon, tout avait été rapide, sans sommation, terrible. Une prise de conscience tardive qui allait mettre à jamais en péril la relation qu'ils avaient jusqu'alors entretenu, pas tant de sa part à lui, lui il l'avait toujours su, mais de sa part à elle. Une révélation qui l'avait mise dans un état second, et du haut de ses neuf ans elle avait vu son existence basculée. De tout cela il en avait été le témoin désolé, et dans un sentiment de culpabilité il avait subit sa colère pensant qu'elle finirait par lui pardonner cette faute dont lui-même était la victime.
Seulement les choses n'avaient pas changé, elles avaient même empirer, et la seule amie qu'il avait eut au sein de cette maison c'était muré dans une colère intestine. Il n'y avait pas un seul jour où elle ne venait pas le rabaisser calquant son attitude sur celle de sa mère, devenant un véritable monstre de froideur et de violence à son encontre. La vengeance était normalement un plat que l'on mangeait froid, glacé mais elle n'avait pas attendu pour en prendre une bonne rasade brûlante.  Peu semblait lui importait la douleur qui accompagnée le geste seul lui plaisait la sensation de lui faire mal, de le blesser bien plus qu'il ne l'était déjà.
Frapper. Frapper encore et encore le corps qui se trouvait déjà terre. Toujours frapper en premier dans l'espoir qu'il lâche un dernier soupir et qu'il meurt. Voila ce que lui inspirait tous les gestes d'Ara à son égard, et il lui fallu du temps avant de commencer à la voir autrement que comme une petite fille blessée. Le temps fit son office, et lui aussi fut frappé par cette évidence : elle n'était pas comme lui. Ils ne partageaient rien si ce n'était un père, elle avait été élevé comme une véritable Freinsteed là ou lui avait été bien moins endoctriné par les valeurs familiales. Il y avait un fossé entre eux et lui, pourtant il prenait aussi conscience que s'il voulait survivre dans cet univers qui l'englobait il lui faudrait s'endurcir, devenir un peu plus comme eux. Seulement il n'était pas prêt pour ça, il n'avait pas envie de faire ce pas qui le mènerait dans le vide. Non. Il ne pouvait pas.


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LIFE: DON'T LOSE IT AGAIN

Ce temps là aurait dû sonner comme celui de la délivrance, celui où il aurait pu reprendre un peu d'air pour se sentir davantage vivant, et pourtant une nouvelle fois rien ne s'était déroulé comme il l'avait espéré. On avait posé un large chapeaux usé jusqu'à la corde sur sa tête et d'une voix tonitruante celui-ci avait hurlé quelque chose que les bourdonnements qu'il avait la tête l'avait empêché d'entendre. Revenant à la réalité, suivant les encouragements et les cris qui venait d'une tablée, il prit une bouffée d'air avant de venir poser son séant le banc. Levant la tête vers le plafond d'où descendait un étendard bleuté, il ne pu que se résigner à l'idée qu'il allait encore vivre de biens sombres tourments alors que sa sœur était appelée chez la maison qui lui aurait offert une certaine tranquillité.
La colère paternelle ne fut pas longue à attendre, et déjà le lendemain alors que sonnait l'heure du petit déjeuner était tombée entre son bol de lait et ses tartines une lettre signée de la main de l'effrayant paternel.


Ambroise,

Jugeant que ton éducation n'a été que trop laxiste, tu ne résideras plus durablement chez ta mère mais au manoir Freinsteed. Il est temps de t'inculquer le savoir et les manières de notre famille afin que tu puisses enfin être digne de la fonction qui t'incombera. Sache qu'il est inutile de te plaindre à ta mère, cette décision a été prise en parfait accord avec elle. 

Arthur C. Freinsteed


La douche avait été froide, glaciale, et impersonnelle, mais elle avait eu le don de le rendre furieux bien que défaitiste à l'idée qu'il ne pourrait rien n'y changer. Pas maintenant. Pas avant longtemps. Mais une chose était certaine, même s'il lui fallait encore attendre une moitié de vie avant d'obtenir une quelconque réparation pour cette vie gâchée, il finirait par obtenir vengeance. Il arriverait à se faire passer pour cet autre que l'on voulait qu'il soit, même si ça devait le rendre malade il deviendrait aussi terrible qu'eux, et un jour ou l'autre il le leur ferait payer dans les larmes, la sueur et le sang.

       

       



Dernière édition par Ambroise C. Freinsteed le Jeu 21 Aoû - 16:16, édité 7 fois
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Dawn R. Blackwood
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LA PRINCESSE DES GLACES

LA PRINCESSE DES GLACES
+ SORCIER DEPUIS LE : 18/08/2012
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Message Sujet: Re: A. Freinsteed // My blood. My flesh. My curse.   A. Freinsteed // My blood. My flesh. My curse. Icon_minitimeLun 18 Aoû - 0:41

Re-Bienvenuuuue! :heart:

Bon courage pour ta fiche j'ai hâte de découvrir votre duo de frère/sœur! :yes:
Si tu as des questions, tu as Nika, ton esclave attitré, que tu peux embêter (aa)
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Message Sujet: Re: A. Freinsteed // My blood. My flesh. My curse.   A. Freinsteed // My blood. My flesh. My curse. Icon_minitimeLun 18 Aoû - 0:43

Bienvenue maître :MG:
Je suis dévouée corps et âme à ta personne, n'hésites pas à me contacter !

Bon courage :heart:
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Message Sujet: Re: A. Freinsteed // My blood. My flesh. My curse.   A. Freinsteed // My blood. My flesh. My curse. Icon_minitimeLun 18 Aoû - 0:44

Re-bienvenue parmi nous :heart:
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Message Sujet: Re: A. Freinsteed // My blood. My flesh. My curse.   A. Freinsteed // My blood. My flesh. My curse. Icon_minitimeLun 18 Aoû - 10:55

rebienvenue apparemment :heart:
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Message Sujet: Re: A. Freinsteed // My blood. My flesh. My curse.   A. Freinsteed // My blood. My flesh. My curse. Icon_minitimeLun 18 Aoû - 16:20

Rebienvenue (apparemment, je me perds un peu dans toutes ces nouvelles fiches moi  :arrow: )  :heart: 
Josh est un choix d'enfer, j'adore  :héhé: 
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CŒUR DE LIONNE

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Message Sujet: Re: A. Freinsteed // My blood. My flesh. My curse.   A. Freinsteed // My blood. My flesh. My curse. Icon_minitimeLun 18 Aoû - 20:08

Josh.  :heart: En effet, super choix d'avatar !
Re-bienvenue.  :*o*: 
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Message Sujet: Re: A. Freinsteed // My blood. My flesh. My curse.   A. Freinsteed // My blood. My flesh. My curse. Icon_minitimeMar 19 Aoû - 19:20

Bienvenue Ambroise. :heart:

Courage pour ta fiche. :yes:
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Message Sujet: Re: A. Freinsteed // My blood. My flesh. My curse.   A. Freinsteed // My blood. My flesh. My curse. Icon_minitimeMer 20 Aoû - 12:24

 :morph:  :morph: Genre, ma curiosité va enfin être assouvie

Rebienvenuuue à la maison  :pornstache: :heart: :heart:
Josh est trop parfait, c'est un petit bébé d'amour :ow:


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Message Sujet: Re: A. Freinsteed // My blood. My flesh. My curse.   A. Freinsteed // My blood. My flesh. My curse. Icon_minitimeMer 20 Aoû - 21:07

(re)Bienvenue sur DP. :heart:
Bon courage pour ta fiche ! :*o*:
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Message Sujet: Re: A. Freinsteed // My blood. My flesh. My curse.   A. Freinsteed // My blood. My flesh. My curse. Icon_minitimeJeu 21 Aoû - 15:08

Ambroise :héhé:
Bienvenue & bon courage pour ta fiche :mdr:
Josh :bave:
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Message Sujet: Re: A. Freinsteed // My blood. My flesh. My curse.   A. Freinsteed // My blood. My flesh. My curse. Icon_minitimeJeu 21 Aoû - 16:13

Hey merci tout le monde!
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Message Sujet: Re: A. Freinsteed // My blood. My flesh. My curse.   A. Freinsteed // My blood. My flesh. My curse. Icon_minitimeJeu 21 Aoû - 16:53



   
Félicitations, tu intègres Serdaigle

 
Hanlala, j'ai adoré ton histoire :ow: Le pauvre chou quoi, Gus va devenir sa moman poule et le protéger de tout! Plus sérieusement, j'ai vraiment beaucoup aimé ta fiche, tu as toujours une aussi jolie plume, c'est fluide, facile à lire et je me réjouis tellement de voir comment tout ça va évoluer!  bref, c'est parfait :heart:

Serdaigle, c'est la maison de la sagesse et du savoir. Mais c'est également là que se trouvent ceux qui sont trop sérieux et prétentieux. Cette maison sera ta seconde famille à Poudlard.
Mais avant de t'engager dans un combat sans merci contre les autres élèves pour faire gagner des points à ta maison, saches que le membre est qui tu es jumelé est Gus Scamander. Il prendra contact avec toi prochainement.

/!\ Le récapitulatif de personnage est obligatoire, ce devra même être l'un de tes premiers posts sur le forum. Tu le feras dans ce sujet, à la suite des autres. N'oublies pas que ce dernier devra être régulièrement mis à jour pour faciliter l'aperçu de ton personnage. Enfin penses à voter aux tops sites du forum ;)
Afin de t'aider dans tes premiers pas, voici une liste des portoloins utiles :
Tu te trouveras des amis et des ennemis dans la partie relations. Pour commencer à écrire ton histoire, tu peux aller voir la liste des rps. Tu peux également devenir préfet, joueur de Quidditch ou rejoindre un club. Bien sûr tu peux aussi faire gagner des points à ta maison, pour voir de quelle manière il te suffit d'aller , et pour les signaler c'est ici.

 

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