Je n'étais pas le genre de fille à donner des retenues à tout vent. Au contraire, j'étais plutôt le genre d'enseignante à prôner la discussion au lieu de leur taper sur la tête. Je sais que certains de mes collègues ne seraient pas d'accord avec cette approche, mais bon, leur avis n'a aucune influence sur ce qui se passe dans mes cours alors tant pis pour eux. Par contre, il y a toujours des moments où nous devons oublier ce en quoi nous croyons pour essayer de creuser plus loin. Il y a des circonstances où nous ne pouvons faire autrement et ce soir-là, c'était exactement le cas. Je n'ai pas encore beaucoup d'années d'enseignement de vécu, mais j'ose quand même croire que ce qui s'est passé dans mon cours la veille était rudement rare et difficile à comprendre. Quelque chose s'est passé sans que je le vois, des étincelles ont fait leur travail et Calixte a décidé de se jeter sur le jeune Harwicks. Certes, ce dernier avait utilisé des propos qui n'étaient pas à leurs places, mais ça ne valait un coup de poing au visage. Du moins, à mon époque ça n'en valait pas le coup. C'était le genre de comportement que je ne pouvais pas du tout tolérer en classe et c'est pourquoi je me retrouvais à marcher dans le noir du parc ce soir-là. Je m'inquiétais de plus en plus de mes élèves avec l'ambiance qui commençait à régner au château. Il y avait une tension qui n'était pas présente avant entre les élèves. Cette bataille était, selon moi, le résultat de cette tension. Avais-je raison ? Je ne le savais pas et je ne le saurais probablement que plus tard je présume.
Je marchais donc d'un bon pas sur un sentier de neige tapé, plutôt rapidement pour éviter la morsure du froid de l'hiver sur mon visage. J'étais bien habillée pour les circonstances, certes, mais nous étions tout de même en hiver. Je portais un long manteau bien doublé, un bonnet en laine couleur crème et des mitaines agencé tout comme mon foulard. Coquette et au chaud, c'est ce que j'aime. Une période sombre peut bien s'annoncer, mais je peux aussi rester coquette. Bref, peu importait mon look de retenue, je devais réfléchir à ce qui allait se produire dans les minutes à venir. J'avais prévu faire travailler le jeune Gryffondor dans mon enclos pour y ramasser les fientes des licornes qui étaient passées par là la veille. La mère et son petit ne s'y trouvait plus, mais il y avait un nouveau locataire dans l'enclos, pour le cours du lendemain. Un bel hippogriffe bien fier de sa personne s'y trouvait, du moins il s'y trouvait encore si tout c'était bien passé depuis que je l'avais quitté quelques heures plus tôt. J'avais prévu arriver un peu à l'avance pour travailler un peu autour pour accoutumer la créature à la présence humaine. Certes, j'avais passé un peu de temps avec elle plus tôt dans la journée, mais quand même. Avec les hippogriffes, vaut mieux en faire trop que pas assez. Je me dirigeais donc, les mains dans les poches de mon manteau, vers mon enclos emménagé près de la forêt interdite.
Ma prédécesseur avait fait emménager une cabane en annexe à cet enclos, histoire que je puisse avoir le nécessaire pour prendre soins des créatures qui y restent quelques temps. Je ne pouvais croire que personne avant n'avait fait attention à ça. Peu importait maintenant, mon ancienne collègue avait pris soin de nous procurer le matériel nécessaire pour réellement pouvoir bien notre travail. Je suis donc arrivée à mon enclos et j'ai vu la superbe créature couchée sur le côté de la clôture, paisible. Elle leva simplement la tête à mon arrivé et après avoir baissé la tête pour la saluer, je suis entrée dans mon cabanon pour jeter un œil au matériel dont nous aurions besoin dans cette soirée de retenue. J'ai allumé une simple lanterne pour m'éclairer pour ne pas déranger l'hippogriffe qui n'était pas loin. Alors que je repérais une pelle et une chaudière, je vis une ombre passer par la fenêtre. Serait-ce Calixte qui était déjà là ? Je me suis avancée silencieusement vers la petite fenêtre pour voir ce qui se passait à l'extérieur, cela semblait bien être le jeune homme qui arrivait. Cependant, au lieu de se diriger vers le cabanon, comme j'avais pensé qu'il le ferait, il s'est plutôt dirigé vers l'hippogriffe. Le jeune homme était un intelligent, il devrait être en mesure de se débrouiller avec cette créature. Certes, j'aurais dû aller le rejoindre, mais je voulais voir quelles étaient capacités. Je ne croyais pas que quoi que ce soit de mal puisse arriver, mais j'étais prête à agir si je me trompais. Je suis sortie le plus doucement possible du cabanon le plus silencieusement possible pour que le Gryffondor ne m'entende pas et continue les procédures qu'il semblait vouloir entamer avec la créature. Baguette en main, mais détendue, j'étais face au dos du jeune homme, observant ses moindres faits et gestes, évaluant ce qui se cachait derrière ce visage souvent froid et tendu.
+ SORCIER DEPUIS LE : 08/04/2013 + PARCHEMINS : 824 + LOCALISATION : Dans l'enceinte de Poudlard, peut-être dans un coin solitaire à boire pour oublier, ou avec ses amis pour faire bonne figure !
To change you like a remix, I’ll raise you like a phoenix
Ce qui est bien et ce qui est facile sont rarement la même chose. ⊹ Cela fait déjà plusieurs minutes que je reste fixé sur l’heure, le temps, comme à son habitude, s’écoule lentement. Mon esprit est embrumé par des pensées parasites qui vont et viennent depuis que j’ai reçu la lettre de mes parents m’annonçant la mort d’Alexius et cela m’a repris de façon intense depuis hier, le cours de soins aux créatures magiques en a été l’élément déclencheur. Je ne fais même plus semblant de m’intéresser à ce que mon professeur tente de nous enseigner, ma plume s’agite dans l’air au rythme de mon impatience, les doigts de mon autre main tapote mon pupitre traduisant ainsi mon agacement et énervant un peu plus à chaque minute mon voisin de table. Déjà de base, l’histoire de la magie ne m’a jamais intéressé, à dix ans tous les livres portant sur l’histoire de mon univers étaient mes livres de chevet, je connais déjà tout sur le sujet et mon professeur n’a même pas le mérite de rendre cela intéressant, après il n’est là que pendant sa convalescence. J’ai vaguement entendu mon paternel parlé de la non évolution de sa blessure, je me suis même posé la question de savoir, si le grand médicomage Webster ne faisait pas exprès de retarder sa guérison. Enfin, pour en revenir à notre remplaçant, il essaie certainement de rendre ses cours attractifs et passionnants, mais il est clairement évident qu’il n’est pas à sa place à Poudlard avec nous, c’est un homme de combat, sa blessure l’atteste d’ailleurs, il n’est pas voué à rester sa vie derrière un bureau, à tenter d’enseigner à des élèves non motivés. Que j’aimerais pouvoir me battre pour de nobles causes moi aussi un jour et ne pas avoir l’impression d’être toujours enfermé comme un hippogriffe d’élevage. Tout cela pour dire qu’une fois de plus je m’ennui ferme à ce cours et entendre les soupirs de certaines de mes camarades qui bavent littéralement devant notre nouveau formateur n’arrangent en rien mon irritation. Un nouveau regard vers la pendule, un sourire sur mon visage, un regain d’énergie, je prends parchemins, plumes et encre, les enfourne sans ménagement dans mon sac, pas besoin d’être délicat, pour ce que ce cours m’a apporté. Je me lève d’un bond. -DRIIIIIING – La sonnerie retentis dans tout le château, je suis libre… jusqu’à demain. Je file hors de la classe en écoutant d’une oreille distraite la teneur du devoir que nous donne Mr Grayson. La journée est enfin terminée, je vais pouvoir m’aérer l’esprit. Je dévale rapidement les escaliers menant à l’entrée du château. Les élèves commencent à s’amasser dans les couloirs, mais j’arrive à esquiver le gros du flot ce qui me permet d’arriver rapidement dehors. Une fois sur le perron, je ressers un peu les pans de mon écharpe autour de mon cou et glisse mes mains dans mes gants en peau de dragon. Une brise glaciale vient s’abattre sur mes joues qui doivent déjà rougir du changement de température, mais je me sens enfin à mon aise. Je prends une grande inspiration, amenant le froid titiller mes poumons. Que j’aime cette sensation, seul, libre, avec le vent qui caresse mon visage. J’essaie de faire le vide mais des flashs se succèdent dans ma tête et je ne peux arrêter le flot de mes pensées. « Maverick, » Je déteste quand mes parents m’appellent par mon second prénom, c’est leur façon de me montrer qu’ils ont le pouvoir sur moi. «Ton frère est mort, l’information est passée. » Tout en délicatesse, je m’étonne pourquoi mon cœur ne saigne pas plus devant tant de méchanceté et de non considération. « Décédé en héros, fierté apportée. » Je secoue ma tête essayant de chasser ces mots qui me blessent et me tuent petit à petit. Alexius brille toujours même après sa mort et moi je ne reste que le second fils inutile dont il va falloir mâter le comportement pour en faire ce que l’ont souhaite. Je m’avance dans le parc de Poudlard, il faut que j’arrive à passer à autre chose. La neige est épaisse, le vent est froid, si seulement le temps pouvait geler mes pensées et ma torture en même temps. « Plus fier d’elle que de toi. Faire des concessions. Pas avec plaisir. » Ma sœur sait tellement jouer de son statut, une vraie manipulatrice quand elle le désire, mais en quelque sorte je la comprends, elle se protège à sa manière certainement. Nos rapports sont tellement loin de l’entente fraternel que j’aurais aimé avoir, je suis seul avec moi-même, aucun soutien, seule ma meilleure amie me connait réellement tel que je suis, elle incarne tout pour moi. J’arrive dans un coin de l’enceinte du château, un endroit isolé où je me sais en toute tranquillité, quand me revient un terme en mémoire : « Tare de la famille… » Un pincement au cœur, je ne devrais plus me sentir blessé depuis le temps que je suis affublé de ce titre dans leur esprit et surtout ce n’est pas comme si je n’en avais pas conscience, mais le voir écrire fait toujours plus de mal que de simplement l’imaginer. Qu’ai-je fait pour être rejeté ainsi en n’étant que moi ? « .. Tu vas devoir endosser le rôle d’héritier… » Me voila maintenant devenu quelqu’un d’important à leurs yeux. Il aura fallu que je prenne la place de mon frère et qu’il ait perdu la vie pour qu’enfin j’existe. Cette idée me donne un nouveau frisson et ce n’est certainement pas le froid qui en est la cause, mes parents n’ont vraiment pas de cœur, je me demande comment j’arrive encore à avoir des pensées agréables. Peut-être n’ont-ils pas réussi à me convertir complètement. Je m’assois contre un arbre et continue à ressasser mes tourments. « … Nous ne te lâcherons sous aucun prétexte. A la hauteur de notre prestige… Chavirer notre famille. » C’est toujours agréable de se sentir soutenu et rien ne vaut une bonne pression pour réaliser qu’une baguette ensorcelée plane au dessus de ma tête. « Tu n’auras pas ton mot à dire. » Comme si je l’avais eu à un moment donné. « Tient toi bien, sinon tu connais les conséquences. » Ce qu’ils n’ont pas compris, c’est qu’avant je n’étais qu’un enfant désireux d’être aimé par eux, maintenant je suis presque un homme, un homme qui semble avoir ses propres pensées, qui sont bien loin de leurs idéaux, et surtout leurs sévices, aussi cruels soient-ils, ne me font plus peur et je ne plierais certainement pas sous leur joug. Malheureusement, tout n’est pas encore bien défini dans mon esprit, je suis à mi-chemin entre ce petit garçon malheureux et cet homme aguerri.
Perdu dans mes pensées je ne vois pas le temps défiler. Ni le jour décliner à une vitesse folle, en ce mois de janvier. Sombre. Morose. Amer. Affligeant. Petit résumé de mon humeur aujourd’hui. Hier, l’énervement primais, les propos d’Harwicks m’ont échauffé, un peu trop rapidement d’ailleurs. D’habitude je suis plus pondéré et je fais attention à ce que je fais, je maitrise et j’agis après avoir analysé tout ce qui découlera de mes actions. Et là, bam ! J’ai juste agi. Je ne connais pas vraiment ce type en personne, juste ce que j’en sais de sa famille et ce qu’il a raconté m’a insupporté. J’ai tellement eu l‘impression de l’entendre parler comme mon père, un peu plus et j’aurais eu l’impression de me voir à la place de notre professeur lorsque j’étais enfant, me faisant acculé et réprimandé. Sauf que moi je ne disais rien de peur de subir un énième sévice alors que Mlle Rosebury est largement capable de se défendre seule. Je reste persuadé que c’est à cause de cette altercation que la lettre de mes parents m’aient revenu en mémoire aussi claire que si je venais de la lire à l’instant. Je me lève pour me dégourdir un peu les jambes. Harwicks parlait comme un mage noir, pour qui se prend-t-il pour exprimer sa connaissance de la valeur des choses ? Ce n’est qu’un adolescent, rien de plus qu’un bête et vulgaire adolescent qui se retrouve happé par des actions et des pensées qui le dépassent largement. Et pourtant, il se permet de fanfaronner devant une classe entière, devant un professeur, lui manquant de respect. Bientôt, il jugera lui-même de la valeur d’un sorcier, il déterminera qui a un meilleur sang qu’un autre ? Je frappe un coup dans le tronc qui m’a servi de dossier un long moment. De la neige me tombe dessus et une douleur fulgurante me saisit au poignet, le coup porté au poufsouffle a laissé quelques séquelles mais il était hors de question que je me rende à l’infirmerie, je relève les yeux, une branche a bougé, libérant le poids qui s’était accumulé. Je remarque à cet instant que la nuit est bien tombée. Harwicks - Mlle Rosebury – Ma retenue – Je suis en retard certainement. Je n’ai pas dîné, je suis gelé et je vais passer ma soirée en retenu. Je m’élance à travers le parc pour gagner l’enclos qui sert pour les cours de soins aux créatures magiques, lieu convenu de rendez-vous pour ma punition. Une fois près du cabanon, je ralenti l’allure, pas de professeur en vue, je ne suis peut-être pas si en retard finalement. J’aurais pu rester tranquillement près de la bâtisse, attendant patiemment mon enseignante, mais c’était sans compter la créature qui attira mon attention. Droit devant moi, fier, dans l’enclos, où se tenaient encore hier les deux licornes, se trouve un hippogriffe. Beau représentant de son espèce, ses ailes lustrées sont repliées sur son flan, la tête haute, je distingue grâce à la lune ses yeux rivés aux miens. Je suis dans son périmètre, il ne laissera pas passer mon arrivée, je sais quoi faire. Je m’avance doucement, évitant tout mouvement brusque. J’ai toujours eu un don avec les créatures magiques ou dénués de magie, je sais comment mon comporter, à tout moment, et en toutes occasions. Me jugeant assez prêt de la bête et à la fois assez éloigné pour m’échapper en cas de besoin, je m’incline, offrant mon cou en pâture, et ma bonne foi sur un plateau. J’attends un peu, je suis confiant, même s’il subsiste toujours un risque. La créature finit par s’incliner à son tour, je me redresse lentement, elle s’avance, je lève la main, elle vient y glisser son bec. Je flatte un peu son encolure. Je ne saurais dire combien de temps s’est écoulé quand j’entends un bruit derrière moi. Je me retourne brusquement, l’hippogriffe s’affole de mon mouvement rapide, déploie ses ailes autour de moi et j’aperçois la silhouette. Je suis voué à une double punition : « Mlle Rosebury… Je suis désolé, je ne devrais pas être ici…».
Tellement de choses pouvaient se produire dans une école comme la nôtre. Nous devions toujours être prêts à réagir si un sort s'avérait à mal tourner ou si une créature n'était pas coopérative avec un élève. En même temps, je considérais que nous devions laisser les élèves agir par eux-mêmes un minimum, pour qu'ils apprennent à se débrouiller avec leurs propres moyens pour éventuellement pouvoir se débrouiller dans la vie. J'encadrais mes élèves en classe, bien sûr comme n'importe quel enseignement se doit de le faire. Par contre, je leur laisse beaucoup de jeu pour prendre leurs propres décisions, n'intervenant qu'en cas d'extrême nécessité. C'est donc pour cela que je me tenais en retrait ce soir-là, observant mon élève interagir avec mon hippogriffe solitaire dans son enclos. Je connaissais ses capacités, il pouvait être avec la créature sans soucis, il savait comment faire. Cependant, une créature comme l'hippogriffe est un animal avant tout. Il faut apprendre rapidement qu'ils sont imprévisibles et même s'ils sont généralement affectueux ou à tout le moins réceptifs à notre personne, ils peuvent agir comme bon leur semble sans prévenir. J'ai donc regardé le jeune gryffondor se débrouiller avec la superbe créature et je ne pus que sourire de fierté devant la réussite accomplie quand le jeune homme se fit montrer le mec de l'animal quand il fut d'accord. J'avais bien éduqué l'élève et je n'en étais pas peu fière.
J'ai pu ranger ma baguette sagement dans mon manteau pour regarder mon jeune élève agir avec l'hippogriffe. Je me suis appuyée sur la cabane, qui se retrouvait maintenant dans mon dos, faisant craquer le bois gelé par l'hiver. Calixte vu surpris par le son et se retourna rapidement pour voir quel en était la source. La créature dans l'enclos ne sembla pas apprécier le réflexe du jeune homme. Elle se mit sur ses deux pattes arrières tout en battant des ailes, prêtes à attaquer. J'ai rapidement ressorti ma baguette de ma poche et j'ai lâché un sortilège, n'entendant pas du tout ce que Calixte me disait.
« LEVICORPUS !»
Le corps du jeune étudiant s'est élevé dans les airs, se plaçant hors de portée de la créature magique affolée. Il avait agis avec une bonne base avec la créature, mais pour la finale, le jeune homme s'était complètement planté. On avait croire ce qu'on voulait, il faut toujours être prudent avec les créatures magiques et surtout ne jamais tourner le dos à un hippogriffe...jamais. J'ai déplacé le jeune homme loin de l'enclos et l'ai laissé poireauter un peu dans les airs, le regardant, les sourcils un minimum froncés pour jouer les dames en colère. Tant qu'à l'avoir perché comme ça en hauteur, autant faire la morale au jeune homme et lui faire apprendre quelque chose de cette expédition relativement houleuse.
« Selon vous monsieur Webster, pourquoi l'hippogriffe a réagi ainsi ? »
Le jeune gryffondor connaissait parfaitement la réponse, mais était passé outre mes leçons et laissé son corps le guider au lieu de sa tête. Cela arrivait à tout le monde, certes. Par contre, si je n'avais pas été présente, le jeune homme aurait pu mourir piétiné par la créature. Je ne l'aurais retrouvé que le lendemain matin, commençant la journée avec une bonne crise cardiaque. Comme je le disais au début, il faut toujours que nous soyons en alerte, prêts à réagir au moindre signe de défaillance pour que rien ne puissent arriver à nos élèves. C'est donc aussi pour ça que je gardais le grand brun dans les airs, ma baguette pointée sur lui et un sourcil arqué en attendant une réponse. Il ne descendrait pas de là avant que j'ai une bonne réponse. Il était en retenu après tout.
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Mar 24 Sep - 4:43
