NOM : Dixton PRÉNOMS : Jeremiah Dunca AGE : 19 ans ANNÉE : sixième ÉTAT CIVIL : en couple PURETÉ DU SANG : Né-MolduMAISON SOUHAITÉE : SerdaigleORIENTATION SEXUELLE : HétérosexuelPARTICULARITÉ : Nada
   

✎ Votre personnage trouve par hasard dans un couloir les réponses du prochain devoir de potions, que fait-il ? Il n’en aurait pas besoin. Jeh l’a déjà fait et si cela se trouve, il y trouverait même quelques incohérences. Du genre travaillant, du genre à faire ce qu’il a à faire sans trop poser de questions. Les devoirs sont loin d’être un obstacle pour lui, toujours ponctuel, toujours à vouloir faire plus que demander par le biais de ses ambitions personnels. Loin de la vanterie, loin de vouloir paraître meilleur, il s’agit tout simplement d’une réussite personnelle qu’il lui ait nécessaire et que personne ne comprend. Pas même Eve. Il ne souhaite pas la mêler à cela, il ne souhaite pas la négliger avec ça – même si pour tout cela il est déjà bien trop tard. À ne voir que des livres, à ne faisant que ce « qu’il a à faire », il empile ses bouquins jusqu’à en perdre de vue l’extérieur, se donnant à travers sa fenêtre.  Une peur à en devenir une phobie, tout cela ne regarde que lui et rien que lui. Un fantôme le hante, un fantôme le guette, quelque chose l’embête. Même si à travers ses actions solitaires, il n’en reste pas moins du besoin d’avoir Eve avec lui. Eve, cette douce. Eve, cette merveille, cette veilleuse qui reste là, à briller à travers cette peur, à le ramener lui, Jeremiah, sur Terre. Jamais ne sera-t-il assez reconnaissant de sa présence à ses côtés. Jamais ne sera-t-il assez conciliant pour lui avouer, culpabilisant à travers le malheur qu’il peut lui causer. Elle mérite mieux. Bien mieux. Mais il l’aime. Aucune encre ne s’ajustera au mieux à la plume de ses lèvres et de son cœur que cette ancre, celle qui lui permet de rester les deux pieds sur Terre, celle qui s’appelle Evangeline.


   ✎ Votre personnage tombe sur une première année malmenée par des septième année au détour d'un couloir, que fait-il ? Un justicier sans son masque, un justicier sans sa cape, un justicier sans costume, un justicier qui n’a pas besoin de se cacher pour s’imposer. Sans même broncher, sans même se proclamer haut et fort – de toute façon il n’en trouverait pas l’utilité – il se glisserait à travers la discussion pour connaître et savoir le motif de leur réaction. Frapper sans réfléchir n’aurait pas été mieux, connaître avant d’agir toutefois semblait un choix plus judicieux, un choix qui n’échappe jamais à Jeremiah. Loin de vouloir sa tête à l’affiche, il s’enroule à travers sa propre morale et à ce qu’il juge être juste ainsi que l’inverse.  Ne voir que la scène, un idiot s’élancera directement sur les attaquants sans même se préoccuper de leur avis. Jeh se fiche bien de ce que les autres auraient fait, au final, il n’y pense même pas, il fait ce qui est se doit de s’être fait et à sa manière sans se fermer à celle des autres – sans négliger.


   ✎ Le professeur de métamorphose a injustement punit votre personnage à la place d'un autre élève qui se moque de lui, comment réagit votre personnage ?Il ne dira rien, attendant le résonnement du professeur, en attendant ce qu’il a, à dire sur ce qu’il s’est produit et pourquoi l’accuse-t-il. Si cette raison se trouve raisonnable, il ne dira rien, autrement dit, il y mettra du sien. Sans violence, sans coup, en douceur de façon verbale et poli. Il appuiera de manière solide son argument pour prouver qu’il n’a rien fait et tout dépendamment s’il s’agit d’une bataille qui vaut la peine d’amener les armes ou bien l’inverse. Il ne s’offusquera à rien et ne sera pas piquer au vif par les accusations, plutôt très ouvert à connaître ses torts pour soit déclarer son innocence ou soit en prendre conscience et améliorer le tout. Ni plus, ni moins, après tout cela il se taira.  


   ✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? La richesse ainsi que la célébrité ne lui sert à rien et ne lui apporte en rien ce pourquoi il fait profil bas ou bien même, il ne répond pas à la mention de ces mots. Loin d’être un homme matériel, loin d’être un homme aux ambitions économiques ou bien socialement élever, il ne sera pas celui non plus se déclarant sage. La sagesse lui est inconnu, la sagesse n’est pas un but mais pour lui un acquit qui ne lui est guère inconnu.  Elle se pointe au quotidien faisant de Jeremiah un homme de jour en jour plus mature, plus apte à en devenir un gentleman, un homme – un vrai. Puis l’amour, oui l’amour ça l’intéresse, car Evangeline l’intéresse. Il ne sera pas le mec marrant à vouloir à tout coup faire rire à travers ses plaisanteries sa compagne, il n’est pas celui non plus qui se retrouvera au bas de son balcon cherchant sa fenêtre et un minimum de romantisme. Plutôt charmant, plutôt galant, il se fera bien imposant de son regard de son sourire charismatique, n’ayant qu’une seule personne en vue, n’ayant qu’une seule personne à qui il le fera jour et nuit. Il s’intéresse à elle, il s’intéresse à ce qu’elle fait, ce qu’elle dit, il s’intéresse à l’amour – à Evangeline.
   

PSEUDO : Granky AGE : 20 ansPRÉSENCE : 4/7 ou du moins j’avertirai avec l’Université mais je vais faire de mon mieux évidemment !AVATAR : Gaspard Ulliel COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM :  Eve (Walle)UN PETIT MOT POUR LA FIN : Eve doit me vénérer retenez bien tous !

PART I

« Maman elle est morte.» Il lâcha un soupir faisant de son exaspération un alexandrin, faisant de ce souffle une parole qui en disait long sur ce qu’il pensait – de lui. L’homme lui tourne le dos, enlève sa cravate couverte de désespoir et de tristesse, la déposant sur un meuble et alla s’asseoir sur une chaise – devant lui. Une main passa à travers sa chevelure de manière monotone prenant un cadre – prenant ce cadre – pour le fracasser contre le sol. « C’est parce que t’as pas été foutu de nous écouter. C’est parce que t’as pas été foutu d’être droit et de penser un peu plus à tes études au lieu de jouer au garçon irrésistible. Tu vois cette lettre. » Il l’a prend et la montre – à lui. « TU VOIS CETTE LETTRE. TA MÈRE A TOUT FAIT POUR QUE TU AIES LÀ. TOUT JUSQU’À EN PERDRE LA VIE ET TOI COMME UN CON TU T’ÉLANCES DANS TES CONNERIES DE PACOTILLE. ALORS MON GRAND, TU FAIS TES BAGAGES, TU PRENDS TES CLICS ET TES CLACS ET TU Y VAS. SINON CROIS MOI QUE CE TOIT NE T’ACCUEILLERA PLUS JAMAIS. » Il prend la lettre, la lance – devant lui – marche d’un pas déséquilibré jusqu’à sa chambre, jusqu’à ce que ses larmes ne puissent se contenir davantage. Puis il s’écroule de machinalement. Il s’effondra littéralement – loin de lui. Lui qui s’accroupit, lui qui prit cette lettre et la froissa entre ses mains pour finalement la couvrir de ses larmes, la couvrir de culpabilité. Au manque d’honneur que tout cela lui porte droit au cœur, au manque de considération et de finition et au manque de sa maman qu’il aimait tant. Quelle fierté pouvait-elle avoir de son fils ? De celui qui lui a craché au visage qu’il ne croyait plus au Père Noël, que la magie n’était qu’enfantillage indigne de mériter son apprentissage, que tout cela n’était que peine perdu et qu’il ne lui en donnera point. Cette lettre n’avait pas bougé, elle était resté là, sur ce même meuble à côté de ce cadre – maintenant en mille morceaux. De lui, de cet homme et d’elle. Il s’adossa, la lettre en main, contre un mur, fixant le vide, fixant les remords qui l’obnubilait sans arrêt. Puis, après s’être apitoyé sur son sort, il se leva et se dirigea vers sa chambre. Il prit le nécessaire pour se diriger vers la plateforme inscrite sur la lettre. Avant de franchir le seuil de son lieu de naissance, il laissa un mot pour cet homme qui le reniait au plus profond de son être : « J’y vais. » Quand il allait revenir ? Lorsqu’il sera à court du fil de sa culpabilité.

PART II

Il ne se permettait de rien, niet, nada. Pour sa défunte mère, pour elle a qui à travers son bien lui a fait du mal avant de reposer maintenant en paix. Son esprit errant à travers culpabilité et remords, à travers ce qu’il aurait dû et n’a pas fait et à travers ce qui maintenant le suivra comme son ombre. Une ombre gigantesque, une ombre qui s’élève de honte et de crainte, d’envie et de haine – envers lui. À la lumière de ses ambitions biens précises à vouloir performer, son ombre se fit tout petite, assez pour qu’il ne reste miette de ce dégoût de lui-même sous le Choixpeau Magique – assez pour qu’il rejoigne les Serdaigle. Les autres ? Il n’en avait rien à faire. Les maisons ? Non plus. Les enseignants ? La clef qui lui permettra de pouvoir peu à peu relever les yeux sur son reflet ou du moins. Sans oublier les efforts, sans oublier la peur, la phobie qui le pousse sans arrêt vers cette nécessité de toujours et encore performer, de toujours et encore avoir la tête plonger entre les bouquins. Pourtant, il a échoué – parce qu’elle est arrivée. Alors qu’il se remémore ses promesses, alors qu’il ne pense qu’à se rendre après le buffet à la bibliothèque, la voilà, son pêché. Il ne l’avait pas remarqué, pas avant qu’elle entre d’un contact physique avec lui pour le sortir de ses rêveries. « Oh, pardon » la voyait-il mimer de ses lèvres suivit du son de ses paroles. Il ne comprenait pas. Pourquoi était-elle là, pourquoi fallait-il qu’il tombe sur l’arrière de ses promesses afin de revenir dessus ? Jeh sourit, Jeh la regarda appuyant son regard attendrit sur elle en dessinant sur ses lèvres un sourire en coin partageant à la fois la surprise et le non-regret de cet accrochement. Enchaînant avant que le malaise ne s’installe à table, il haussa des épaules. « Non, t’en fais pas, j’avoue que dans toute cette pièce, les tables sont vraiment fascinantes ! » Elle ne répondit pas ce qui lui valut un léger rictus intérieur pour ensuite lui tendre la main. « Jeremiah mais appelle-moi Jeh ! » Puis, sans gêne elle fit de même « Eve. Evangeline. » S’il avait su dans quoi il s’embarquait. S’il avait su le mal qui la méprenait. Celle à qui il ne pouvait s’empêcher de dire non et toujours lui dire oui, toujours être tendre et toujours être doux, il la heurtait de plein fouet. À force de vivre dans la peur de ses remords, à force d’être entre ses promesses et ses caresses – à elle sa douce. Puis un jour, il espéra qu’en lui demandant, quand lui disant les tendres mots qu’elle attendait peut-être, sûrement, que tout cela change et tout cela empira. Au fond, il le sait, il le fait, il lui tourne le dos de peur que les mêmes malheurs s’abat sur elle. À s’en vouloir à jamais qu’elle ne soit plus là, que son regard ne s’élève plus au travers du sien pour ensuite quémander un doux baiser à ses tendres lèvres mielleuses, laissant cette douce effluve d’elle. Evangeline.