NOM : on se souvient des slughorn pour l'un des membres qui fut un des professeurs de potions à poudlard. horace slughorn, réputé comme maître de la métamorphose et doué en magie, il fut très proche du maître des ténèbres à une certaine époque. pourtant, au fur et à mesure du temps, son opinion sur lui changea ainsi que celui du reste de la famille. depuis, les avis ont divergé, entre ceux qui revendiquaient le fait que leur ancêtre avait aidé Lord V. et ceux qui tentaient par tous les moyens d'oublier ce sombre souvenir. aujourd'hui, on connait la famille slughorn surtout pour les grands bals qu'elle organise, pour sa puissance mais aussi pour la plus jeune des femmes de la lignée qui fait partie des aurors. si celle ci prône la magie blanche et le règne de l'ordre du phoenix, son mari, le père d'hélène, est un fervent admirateur de Lord V. ils n'étaient pas destinés à s'aimer et pourtant, l'amour naquit bien plus tard quand ils furent obligés de se marier afin de faire perdurer les sangs-purs qui logeaient en france. PRÉNOMS : hélène, un prénom si jolie et pleins de poésie. on pourrait croire que ce prénom lui va à merveille mais sous ses airs d'enfant sage et de petite princesse au sourire radieux se cache un tempérament de feu et un caractère qui en ferait pâlir plus d'un. d'origine française, sa mère à toujours souhaité transmettre sa culture à ses enfants et a donc décidé de le faire via le prénom hélène qu'elle donna à sa plus jeune fille. AGE : vingt ans.  ANNÉE : septième année ÉTAT CIVIL : jeune célibataire au futur compromis par ses parents à cause d'un fiancé qui ne veut pas d'elle. il y a eu la petite princesse qui pouvait avoir tout ce qu'elle voulait. le bijou de la famille, la préférence, l'évidence. elle était à protéger, ne surtout pas toucher, comme un diamant rare que l'on enferme dans un coffre pour qu'il soit à l’abri des regards. pourtant, quelque chose à changer, les pensées de son père ont évolué. une marchandise que l'on troc, elle n'était plus la petite poupée de porcelaine qu'il fallait manier avec précaution. vendu à une autre famille en échange d'un mariage arrangé, elle se retrouvait esclave d'un futur fiancé qu'elle n'a pas choisit et pourtant, que son cœur commençait à apprécier. PURETÉ DU SANG : sang-pur MAISON SOUHAITÉE : l'esprit brouillé par le stresse, elle n'a jamais réellement su où était sa place. elle était brave, ambitieuse. son coeur balançait entre deux maisons et pourtant, si tout semblait flou, le regard du choixpeau était clair. si son ambition était très forte, son courage l'était bien plus. elle ne retiendra qu'une chose, une phrase qui lui a dit. "pour toi ce sera.. GRYFFONDOR. mais n'oublie pas, la barrière entre la folie et le courage est maigre. fais attention à ne pas la franchir." ORIENTATION SEXUELLE : les courbes généreuses, la chevelure importante, la poitrine dominante sur un corps qui inspire la fragilité. les femmes sont des êtres pures et qu'elle comprend, pourtant, ça a toujours été une évidence pour elle. les hommes. elle les désirent tout le temps, les apprécie quelques fois et ne les aime que très rarement mais elle ne peut se passer de cette sécurité qu'elle ressent quand elle est dans leurs bras, leur parfum qui ne la laisse pas de marbre et la force qu'elle ressent en elle quand elle est à leurs côtés. PARTICULARITÉ : aucune.
   

✎ Votre personnage trouve par hasard dans un couloir les réponses du prochain devoir de potions, que fait-il ? Elle n'a pas rejoint ses copines aujourd'hui. Trop préoccupée par son union futur avec l'imbécile qui lui sert de fiancé, elle marche sans savoir où elle met les pieds. Elle glisse. Son premier reflex est de se retourner pour voir si quelqu'un l'a vu. Qu'elle cruche. Elle marmonne dans sa barde en maudissant celui qui a laisser trainer des papiers sur le sol. Elle balaye le tout avec son pieds et continue sa route avant que ses yeux ne se pose de nouveau sur l'une des feuille immaculé d'encre noir. Elle ne peut s'empêcher de la ramasser. Qui sait, c'est peut être un journal intime, une lettre d'amour. Comme c'est pathétique. Encore une pauvre fille en mal d'amour qui avoue le sien à un garçon qui ne l'a surement jamais regardé. Ses prunelles analysent l'écriture, les mots, les phrases. Elle réalise très vite qu'il s'agit de notes, de réponses posées de manière brouillon. Elle se dit qu'elle doit rendre le tout au professeur concerné puis elle repense à ses notes peu glorieuse dans la matière de celui ci et des remarques de son père à son égard en voyant les notes qui ne dépassent pas la moyenne. Elle hésite. Quelques secondes, pas plus. Puis finalement, elle met le tout dans son sac avant de continuer sa route jusqu'à sa chambre.
   ✎ Votre personnage tombe sur une première année malmenée par des septième année au détour d'un couloir, que fait-il ? Camélia à tendance à la mettre hors d'elle des fois. Elle et là et elle parle sans être capable de s'arrêter. Hélène, quant à elle, se contente de l'écouter sans vraiment faire attention à ce qu'elle dit. Elle n'a pas la fibre de l'amie à l'écoute, prête à passer des heures au chevet de sa copine afin qu'elle aille mieux en déversant ses déboires en paroles. Elle allait nous raconter -enfin- la grande chute de son histoire qui la fait tant rire. Elle n'avait juste pas prévu d'être interrompue par des cris un peu plus loin. Comme d'habitude, elle s'arrête, souffle et continue son histoire. Pourtant, la jeune femme trouva une échappatoire à son amie trop bavarde alors elle ne s'excusa pas auprès d'elle, et marcha en direction des cris. C'était une première année -on les reconnait avec leurs airs innocents, ce sont des proies faciles- qui semblait se débattre face à deux septième année. Elle les connaissait bien, elle avait passé sept ans de sa vie à leurs côtés. Deux petits emmerdeurs de première qui avaient décidé de s'amuser un peu. Au début, elle resta spectatrice de la scène, les regardant la taquiner en se moquant de ses cheveux, de la couleur de sa peau un peu trop blanche mais aussi de son sang. Elle décida finalement de s'interposer. « Ok les gars c'est bon, vous la laissez tranquille maintenant. » « Qu'est-t'as Slughorn, t'as un problème? » « Oh commence pas à te la jouer gros dur. Ca y t'es en dernière année tu te sens pousser des ailes? Redescend sur terre. » « Vas y c'est bon viens. » « Non mais tu rigoles, je vais pas la laisser indemne celle là. » Il tenta de sortir sa baguette mais elle fut bien plus rapide que lui. « Bloclang ! » En quelques secondes, sa langue se retrouva collée à son palais. « Tu sais que c'est mal de jeter un sort sur les élèves, c'est interdit. » Dépité, il courra jusqu'à l'infirmerie. Finalement, la jeune première année se tourna vers elle et la remercia. Un long silence plana autour d'elle, installant un malaise facilement remarquable. « Ouais ouais. Tu devrais pas trainer ici. Vas rejoindre tes semblables et ne traine plus seule. » Tes semblables, les tiens, les sang de bourbes. Bien qu'elle ne soit pas aussi fermée d'esprit que son père, il lui arrivait parfois, maladroitement, de parler comme lui, car malgré tout, elle avait été élevé avec l'idéal d'un monde sans sang impurs.
   ✎ Le professeur de métamorphose a injustement punit votre personnage à la place d'un autre élève qui se moque de lui, comment réagit votre personnage ? « Non mais Monsieur, j'suis pas d'accord là. J'ai rien fais. » Il lui tourne le dos et s'occupe de ranger ses affaires qui se trouve sur son bureau. Il attrape un mouchoir et essuie l'encre qui se trouve sur son crâne. Il est furieuse. Elle peut sentir que tout son corps tremble de colère. Elle se sent piégée face à un professeur qui ne la croit pas et un élève qui ne la défend pas et qui préfère s’épargner de longues heures en retenu. Elle se lève et tape dans la table. « J'irais pas en retenue. C'est pas moi. » Il se met à lui hurler dessus, ne lui laissant aucun choix. Il finit par se retourner de nouveau et se prépare à l'emmener de force dans la salle qui l'abritera toute la soirée. Elle allait rendre les armes, elle n'avait pas le choix, jusqu'à ce qu'elle se dise qu'il était temps d'appliquer l'enseignement que ce cher professeur leur a transmit. Elle saisit sa baguette magique et se transforme en un autre élève qui venait juste de sortir de la classe. Étonnant changement, même sa voix n'est plus reconnaissable. « Monsieur, je peux y aller? J'ai un tas de devoir à faire. » Il laisse la main et l'agite comme pour dire "vas y vas y, plus vite vous êtes partit, plus tôt je pourrais me reposer" sans même jeter un coup d’œil en arrière. Le sourire aux lèvres, on lit dans son regard, la satisfaction d'un travail bien accomplit et finit par quitter la pièce sans se soucier des conséquences.
   ✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? L'argent, ses parents en ont abusé. Son père a toujours été considéré comme quelqu'un exhibitionniste, il n'a jamais caché le fait qu'il procédait des millions. Organisant de grands bals, Hélène était comme une petite princesse dans un grand manoir au fin fond de la France. Un terrain reculé mais qui offrait à la jeune fille des tonnes de possibilité. Elle demandait et elle avait. Un cheval, une piscine, et même, plus tard, une énorme pièce, pas loin de la maison, qui lui servait à organiser de grande soirée pyjama avec ses copines, excuse plutôt bien trouvé pour pouvoir aussi inviter quelques garçons qu'elle aimait bien, à l’abri du jugement de son père qui n'a jamais accepté que sa fille puisse être assez mûre pour ce genre de chose. La célébrité, elle l'a partiellement connut. Il y avait ces gens qui se souvenait de ce nom et de celui de son ancêtre, Horace, le traître du peuple. Une bien triste renommée, camouflée par celle de son père, travaillant au Ministère, étant un très grand homme, respecté et craint de tous. Alors le choix se poserait surtout entre la sagesse et l'amour. C'était comme imposer une direction entre la tête et le cœur, la raison et la folie. Car quand on aime, on ne tourne plus vraiment rond, ça se chamboule, ça remue, ça fait rire, parfois pleurer. Mais à quoi sert la sagesse si l'on ne profite pas de la vie. A quoi bon à son âge. Sans hésiter, elle choisirait l'amour. Ce sentiment bien trop fort, qui fait mal un peu partout mais surtout au cœur.
   

PSEUDO : clémence. AGE : 20 ans. PRÉSENCE : tous les jours sauf exception. AVATAR : magdalena zalejska. COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : bazzart. UN PETIT MOT POUR LA FIN : aucun.

Cher papa,

il arrive un jour où l'on ouvre les yeux sur les gens qui nous entoure. On se souvient des sourires, des fous rires, des pleures, de nos déceptions, de nos victoires. Parfois je repense à ma première année à Poudlard. Comme tu étais fier de m'accompagner faire mes achats. Tu m'achetais ce qui se fait de mieux, ce que je voulais, peu importe le prix. Je me souviens de notre étreinte à mon départ. Nous n'avions jamais été séparé aussi longtemps. Ca m'a fait mal. J'ai pleuré le premier soir. Je me suis mise sus la couette, la main sur la bouche pour que personne ne m'entende. C'était un cri étouffé par le rire des autres qui s'amusaient avec leurs nouvelles baguettes. La mienne, je lui avais donné le nom de Rose, en hommage à mamie. Je me souviendrais toujours de ce qu'elle me disait. Le soir, très tard, quand tu t’éclipsais de ma chambre en pensant que j'étais endormie, elle venait me rejoindre et me conseillais de ne jamais me laisser faire, de toujours dire ce que je pense, de m'affirmer et de toujours suivre mes envies. Pendant un moment j'ai gardé ses paroles en mémoire, puis, peu à peu, tout s'est envolé, effacé, comme la craie sur un tableau noir. J'ai finis par suivre le mouvement, comme un poisson perdu dans cet océan de magie, un univers dans lequel j'ai grandis mais dont je n'ai jamais vraiment fait partie. Enfermée dans le cocon qui nous servait de maison, j'avais l'impression d'être à l’abri de tout. Invincible, je me sentais puissante, une princesse aux caprices démesurés.

Puis un jour je suis tombée amoureuse. Je ne te l'ai jamais avoué. J'avais trop peur de ta réaction, de ce que tu pourrais bien lui faire. Je sais que tu n'aurais jamais osé m'infliger de la souffrance, pourtant, inconsciemment, en essayant de l'atteindre lui, c'est moi qui allait prendre. Il n'était pas comme nous, loin de faire partie de l'élite. Il était simple, c'était un né moldu. On s'est caché, pendant plusieurs mois, vivant notre idylle en secret. Nous étions comme des fugitifs en fuite. On avait peur de tout et de tout le monde. Puis vint le moment où tu entras dans nos têtes. Il se mit à dénigrer ta façon de m'éduquer. Il critiquait tout. Il était presque devenu comme toi, n'acceptant personne de notre rang, m'ajoutant dans la masse. Alors, face à ses critiques, l'entendant me dire que tu allais gâcher ma vie, que tu allais te servir de moi comme un trophée, une gentille poupée, nous avons tout arrêté. J'ai eu mal. Pour moi tu étais le meilleur, un exemple. Le mien.

En cinquième année, j'ai finis par comprendre qu'il était essentiel pour la famille que je sois à la hauteur, que je devienne quelqu'un pour pouvoir porter toute la fierté que je lis dans vos yeux chaque été. Alors j'ai changé. De différentes manières. D'abord très bonne élève, je me suis laissée emporter par le besoin d'être meilleure que les autres, d'être toujours première. A cet instant, je pensais que le choixpeau avait mal choisit ma maison et que les Serpentards étaient ceux qui s'accordaient le plus avec mon caractère. Devenant amie avec quelques uns, j'ai pris la fâcheuse habitude de m'en prendre aux plus faibles, à rabaisser le monde pour me mettre en avant. Je me disais: papa va être fier de moi. Je me montrais forte. Pourtant, parfois, quand j'étais seule, au cachot, je tremblais. J'avais envie de hurler mais je me retenais de toutes mes forces. Il y a eu comme une révolte dans ma tête. Un combat avec moi même. Entre celle que j'étais et celle que je voulais devenir. Et tout ça je l'ai fais pour toi.

L'année dernière à vraiment été décisive sur ce que je suis aujourd'hui. J'ai arrêté de sortir avec mes amis d'avant. Me préparant à ma futur vie d'adulte, je me suis simplement transformée. En apparence souriante, rayonnante, les yeux qui pétillent, alors qu'à l'intérieur, j'étais terrifier à l'idée de te décevoir, qu'importe la manière. Dans ma tête, c'était comme un océan. Des vagues de peur se fracassant contre les rochers de mes certitudes. Alors j'ai déparé. Une fois. Deux fois. J'ai finis par dériver. Mes notes ont chuté, j'étais souvent envoyé au cachot, forcée à faire les corvées, passant des heures en retenue. J'avais besoin de me libérer, de m'enfuir. Je me sentais enfermée, même quand j'étais dehors, en plein air, j'avais l'impression de suffoquer et le seul moyen de respirer était de relâcher la pression alors je faisais tout ce qui me passait pas la tête, peu importe si c'était interdis ou non. Les filles me détestaient, les garçons me trouvaient charmante. A mes pieds, j'en faisais ce que je voulais. Je volais les copains de mes anciennes amies, je trahissais leur confiance en dévoilant leurs secrets les plus profonds. J'ai finis par ne voir le monde qu'à travers tes yeux, jugeant tout le monde par leur sang. Méprisant celles qui ont toujours été à mes côtés.

Mais tout ça, c'était avant cet été. Avant que tu ne me vendes comme un vulgaire objet à quelqu'un d'autre. Je me souviens du matin où tu es venue me chercher dans ma chambre pour m'annoncer la grande nouvelle. Tu semblais si heureux, comme si tout était normal, comme si mon destin était entre tes mains, que tu décidais pour le monde et qu'il t'obéissait. Je me suis sentis trahit, laissé pour compte. Mes envies, mes choix, mes plans, tout ça, ça n'a jamais compté pour toi finalement. Tout n'est qu'apparence. Alors tu sais, je l'épouserais. Je le ferais pour la famille, pour ce que ça représente pour maman, pour moi, pour notre ligné. Je le ferais dans le seul but de ne pas te décevoir. Mais je n'attendrais plus rien de toi. J'obéirais comme tu l'as toujours espéré, comme un de tes despotes. Mais n'attend pas de mes nouvelles. Cette lettre est la dernière que je t'envoie. Je te dis adieux. Je sais que tu fais ça aussi un peu pour moi, afin que j'ai un bon avenir, avec un bon parti, que je puisse vivre dans l'opulence et que je ne manque de rien, mais je ne pourrais jamais te pardonner, je ne pourrais jamais oublier la façon dont tu t'es comporté. Ce manque de respect, de considération. Je ne pourrais pas.

Je te remercie malgré tout pour tout ce que tu as fais pour moi. Embrasse maman pour moi.

PS: finalement, il avait raison. J'ai été actrice de ma chute. Tu m'as manié comme une poupée de porcelaine. A présent, je suis brisée, en un tas de morceaux qu'il est impossible de recoller.

Hélène.