NOM : ROWLE, patronyme ô combien craint dans le monde sorciers, dans les fins fonds de l’Angleterre et partout ailleurs… Il se murmure, dans les abysses des ténèbres, que même les plus purs des purs ne se gaussent guère devant les membres de cette famille, par crainte de représailles virulentes, par peur de ne plus faire parties des dignes élus de leur entourage. La cruauté sur le visage de chacun, le sadisme au fond de la pupille. Il sont les fidèles chien de l’horreur, la garde personnelle des Ténèbres. PRÉNOMS : LÜHVNA dont l’origine se veut inconnue, quand ce ne sont que les bribes de l’imagination qui en sont les réelles instigatrices. NHŸX en honneur à la nuit, les ténèbres. Une nuit sans étoiles, une nuit profonde et oppressante.. AGE : DIX-NEUF années, la majorité dépassée, le quart de siècle en chemin. La vingtaine pas encore dépassée, mais déjà désabusée. ANNÉE : SIXIÈME année, pas loin de la fin de la scolarité. ÉTAT CIVIL : CÉLIBATAIRE c’est bien par manque d’envie et de temps que la créature rejette tous ses prétendants. On raconte pourtant sous cape que la belle serait à marier. Des prétendants pour ravir la créature ? PURETÉ DU SANG : PUR à l’évidence. Par le nom qu’elle porte, malavisé serait celui qui oserait le remettre en question. On ne doute jamais d’un Rowle. Une fierté, par les temps qui courent, un simple détail au regard de la jeune femme. MAISON SOUHAITÉE : SERDAIGLE, la maison des érudits, le mystère sous chaque détail, sous chaque page d'un livre entrouvert… Car appartenir à cette maison n'est certes pas une tare au regard de l'illustre famille, mais une fierté intellectuelle. ORIENTATION SEXUELLE : HÉTÉROSEXUELLE sans jamais avoir voulu tenter du même côté de la barrière. Des baisers à droite à gauche pour échapper aux maraudeurs, mais rien de plus. PARTICULARITÉ : blabla
   

✎ Votre personnage trouve par hasard dans un couloir les réponses du prochain devoir de potions, que fait-il ? Un coup d’œil et voilà qu’elle bout, trépigne, s’apprête à sortir les griffes. Un simple regard pour connaître la première réponse, et c’est toute une fureur qui s’empare d’elle, orgueil et fierté de Serdaigle blessés. Un cancre y verrait une chance inespérée de pouvoir avoir une note destinée à remonter sa propre moyenne, mais elle, c’est le désespoir qui l’envahit, la honte de même car jamais, ô grand jamais elle n’aurait désiré voir ce parchemin, ni même le trouver. Mais qu’en faire désormais qu’il se trouve entre ses mains ? Damn jure t’elle intérieurement, jusqu’à finir par aviser une poubelle non loin d’elle : voilà qui sera parfait, et sitôt pensé, sitôt jeté, aux oubliettes, et s’éloigne promptement. Elle n’a vu que la première réponse après tout, néanmoins, sa propre réponse aurait été identique à celle malencontreusement lue.

   ✎ Votre personnage tombe sur une première année malmenée par des septième année au détour d'un couloir, que fait-il ? Pensive, son regard s’attarde sur la scène qui se déroule devant elle : des protestations, des rires, et elle pour témoin. Bizutage en cours, la loi du plus fort, l’instinct de domination face au plus faible. Elle n’esquisse aucun geste, aucune remarque, se tait et observe, suit le déroulement du spectacle. D’autres sont arrivés, attirés par le bruit, mais pas un qui ne lève le petit doigt pour aider la victime. Celui-là devra se faire les dents, se montrer un peu plus habile la prochaine fois, ou restera une cible tout au long de sa vie. Finalement, l’ennui la gagne, tout cela a assez duré : habilement, sa baguette gagne sa main, et silencieusement, le sort en est jeté, informulé et qui attire momentanément l’attention des assaillants, et si l’autre n’est pas stupide, profitera de cette occasion pour s’enfuir, quand elle-même s’évade habilement, désintéressée par la suite des évènements.

   ✎ Le professeur de métamorphose a injustement punit votre personnage à la place d'un autre élève qui se moque de lui, comment réagit votre personnage ? Silencieuse, la serdaigle bouillonne, et son regard n’est plus que ténèbres orageuses, prêt à envoyer des éclairs à quiconque osera ne serait-ce que lui adresser la parole ou même la regarder. L’injustice est de mise, et pourtant, elle ne pipe mot, ne réplique face à la punition qui lui est infligée, seule la vengeance se fomente dans son esprit, à l’encontre de celui qui est responsable de cette situation qui la révolte. Une vengeance aussi amère que virulente et qu’elle prend le temps de mettre au point, dont chaque détail est soigneusement analyser, au dépend du cours qui se poursuit sans elle. Aucune importance, il lui suffira de lire les notes prises au vol pour comprendre. Mais foi de Rowle, l’autre paiera cher son entreprise.

   ✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? La célébrité et la richesse ? Idée saugrenue, son patronyme lui apportant déjà ces deux points, le tout saupoudré d’une crainte dissimulée sous le respect et les bonnes manières. À quoi servirait dès lors de rechercher l’un et l’autre si ce n’est que pour améliorer la grandeur de sa famille ? Quant à l’amour, faut-il encore croire aux contes de fées pour oser se pencher sur la question, et être désireuse de rechercher le grand amour, ce qui ne semble guère être le cas de la cadette Rowle qui n’a que faire d’éveiller sentiments houleux et de badiner pour mettre un homme à ses pieds. Ne reste dès lors que la sagesse, recherche suprême qui saurait ouvrir bien des portes, et pousse la jeune femme à se faire curieuse, à s’enfermer des heures dans la bibliothèque, se consume pour comprendre le monde, pour décortiquer les légendes et autres parasites du monde.
   

PSEUDO : o.dream ou Tiphe AGE : majeure et vaccinée PRÉSENCE : ça va dépendre de beaucoup de paramètres AVATAR : Kristina BazanCOMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : bazzart UN PETIT MOT POUR LA FIN : PROUT   

« ORPHELIN : enfant qui a perdu l'un de ses parents, ou les deux »

Assise sur la balancelle, la jeune enfant avait le visage rivé sur l’horizon, les larmes s’étaient taries depuis longtemps, à force de compréhension : pleurer ne ramènerait pas ses parents, et ne changerait certainement pas le passé. Désormais, il fallait avancer, grandir peut-être un peu plus rapidement que d’ordinaire, et cesser de ruminer quelque chose qui ne changerait jamais. C’était là ses propres pensées, son propre choix, son frère avait fait le sien, et à ne rien cacher, elle ne s’y intéressait que très peu : la famille, voilà bien une notion fragile, qui peut se briser aussi vite, telle une fleur de pissenlit dès que le vent rôde. Étrange paradoxe pourtant, car n’était-ce pas cette même lignée qui en était arrivé à prendre sous l’aile les deux orphelins ? Soudés jusqu’au bout des serres. Rien de moins étrange, puisque les frères Rowle s’étaient avérés proches aussi bien dans l’enfance que durant l’âge adulte, quoi de plus normal aujourd’hui que l’oncle prenne soin de ses neveux, veillant à ce qu’ils reçoivent la même éducation que sa propre progéniture ? De cela, les deux orphelins pouvaient se montrer reconnaissants, se faisant discrets dans les premiers temps, puis s’infiltrant plus encore dans le lignage. Ils faisaient parti de la famille et il s’avérait plus que certain qu’ils feraient tout pour conserver la prestance de cette dernière. En l’instant pourtant, l’enfant aux cheveux couleur des blés ne pensait nullement à cette dette, se balançant lentement quand le temps se permettait de poursuivre sa folle course. Son frère devait se trouver quelque part, à se gausser de l’ennui, ou en quête de leur cousine du même âge que lui, quant à elle, le besoin de s’isoler avait été trop fort, sans doute parce qu’elle ne se sentait pas encore à l’aise dans ce nouvel environnement, encore moins en compagnie des siens. Une solitude pourtant vite brisée par l’arrivée de l’héritier mâle et son sermon. Fin de la quiétude, début des hostilités.

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« DOUBLE, DOUBLE, TOIL AND TROUBLE, SOMETHING WICKED THIS WAY COMES » 

Si le doute était banni de l’esprit de la jeune pré-adolescente, n’en demeurait pas moins que la cadette Rowle peinait vraisemblablement à croire tout ce que pouvait raconter les livres. Et pourtant, force lui était de croire ce qui était écrit dans le livre de Poudlard, en dénotant néanmoins que l’auteur avait hautement minimisé les merveilles du château. Le plafond magique en lui-même donnait l’envie de percer son secret, ses mystères ! Oui, tout en ce château donnait l’envie d’être comprit, analysé, décortiqué… sans doute fut-ce pour cela que le Choixpeau l’envoya chez les bleus et bronze, à l’image de sa cousine. Une nouvelle particularité chez les Rowle, que de préférer le savoir au pouvoir. Les deux jeunes femmes pourtant ? Bien différentes l’une de l’autre : l’ainée s’avérant être bien douce, quand la seconde se faisait beauté froide, au sourire à peine perceptible et au regard vairon froid, calculateur, ne recherchant visiblement pas la même chose que la première. Qu’importe au fond ? Nulle compétition entre les deux étudiantes, seulement deux objectifs différents, la cadette Rowle en quête de savoir, celui qui se voulait ancien, à peine perceptible, pas loin d’être introuvable. Les années passant, l’intérêt grandissant, les notes suivant l’avancée, la soif de la créature, lui conférant une place parmi les meilleurs, pas la première, car les projecteurs, bien peu pour elle, et cela n’a guère d’importance. Sa propre évolution la mène à se moquer de ce que les autres pensent, et son regard, à l’image des Rowle, ne se pose que sur ceux qu’elle juge digne d’intérêt, sans pour autant ne se fier qu’au sang, cette nature bien peu perspicace, car n’est-elle pas peu fière de compter parmi ses amis, quelques uns dont les paroles mènent parfois dans des débats à réflexion ? Ceux-là sont bien plus intéressants que ceux qui se proclament purs mais n’ont d’autre intérêt… Et comble à l’honneur, c’est certainement avec l’un de ces énergumènes que la beauté glaciale devra tôt ou tard s’unir, tradition familiale oblige, quand elle-même se garderait bien d’une telle contrainte : loin d’elle l’idée de devenir épouse puis mère, quand une carrière au département des mystères lui paraît être une bien meilleure opportunité. Ambition quand tu la tiens…