Par cette saison froide et pluvieuse, l'enceinte de pierre de Poudlard n'arrangeait rien à la bonne humeur ambiante. Si Dumbledore avait décidé d'organiser un bal, c'est que même le directeur avait dû sentir qu'un peu de peps ne nuirait à personne bien au contraire.
Toujours est-il que la tension montait ici et là, à devenir qui irait avec qui, et les ragots se nourrissaient des petites piques, des coups bas et autres vacheries en tout genre. Tout cela ennuyait Hélios et quand il ne révisait pas, ou terminait ses devoirs, il préférait prendre l'air, quitte à se retrouver seul.
Si la Cabane hantée était un peu trop solitaire même pour son caractère, Pré au Lard était un bon compromis entre calme, et civilisation. Il n'était pas loin de Poudlard, et il n'y trouverait pas trop d'élèves susceptibles de mettre sa patience à rude épreuve. Car à force d'encaisser les remarques à tout va, Hélios avait besoin de souffler.
Chaudement couvert, il arpentait les ruelles dont les lumières des réverbères commençaient à remplacer celle naturelle et timide du soleil déclinant. De la buée sortait de son écharpe nouée autour du cou et de sa bouche, et Hélios se perdait dans ses pensées.
Il n'avait pu éviter Dawn dans la salle commune des Serpentards, et le regard glacial et haineux qu'elle lui lança lui tira en cet instant un soupir, mal interprété de surcroît. Il s'était résigné à ne plus rien dire, ou le strict minimum, car la cause semblait entendue. Jusqu'à la fin de ses études à Poudlard, et même après il en était sûr, le calumet de la paix ne serait jamais fumé entre ces deux là. La haine était bien plus facile à nourrir et à resurgir que l'amour, ou la simple compréhension.
Sa vie sociale était réduite à son strict minimum, mais à dessein. Son introversion était volontaire, et il choisissait son cercle relationnel avec beaucoup de minutie. Rien que son expérience passée avec Dawn lui prouvait qu'il avait raison. A réfléchir autrement qu'avec le cerveau, on ne récoltait que des ennuis.
Une chaleur accueillante se posa sur la partie de son visage découvert, et en tournant la tête vers l'origine, il vit la porte de la taverne des 3 Balais qu'un client venait d'ouvrir. Il y vit le foyer dans l'âtre crépitant, et quelques clients adossés au comptoir. Si elle avait été bondée, Hélios aurait passé son chemin. Mais à cette heure encore précoce, la taverne était au bas mot à moitié vide, aussi Hélios pivota sur lui-même, et rattrapa de justesse, la porte qui allait se fermer devant lui.
La chaleur l'enveloppa, et il desserra son écharpe en en profitant pour balayer la pièce du regard. il y avait visiblement quelques habitués, riant à gorge déployée sur une anecdote graveleuse ou comique de l'un des leurs, quelques élèves ici et là qui avaient du avoir la même idée que lui, et des clients de passage, à voir leur discrétion ou leur propension à capter toutes les discussions et aucune à la fois qui se déroulaient à côté d'eux.
Hélios se dirigea vers celui qui tenait le bar, et commanda un jus de citrouille agrémenté d'orange. Il avait trouvé ce mélange original, et depuis aimait en boire quand l'occasion se présentait. Il posa le compte exact sur le comptoir, et se dirigea vers une table vide quand quelques élèves le tancèrent alors qu'Hélios venait de les dépasser.
- Bah alors le petit Serpentard, on boit son petit jus de fruits, on a peur de la bière au beurre, c'est trop fort pour son petit estomac ? Pauvre choupinou, le serpent veut pas être pompette ...
Hélios s'arrêta, son verre en main, l'autre se crispant après la volée d'insultes qu'il venait de subir. Il assumait parfaitement de ne pas boire d'alcool. On lui reprochait de ne pas savoir s'amuser, qu'il fallait lâcher du lest parfois, mais Hélios savait s'amuser - certes à sa façon peu conventionnelle - sans se sentir obligé d'être bourré et vomir dans les toilettes à la fin de la soirée. En général, il se fichait royalement de ce qu'on pensait de lui, il valait mieux ignorer les abrutis plutôt que leur laisser croire qu'ils aient suffisamment d'importance pour qu'on leur réponde. Sauf qu'en cet instant précis, Hélios n'était pas calme, réfléchi, distant, presque dédaigneux. Il était sur les nerfs, et on mettait du sel sur sa plaie là où il voulait un endroit calme pour se ressourcer.
Il aurait dû rester dans l'allée principale du Pré au Lard, il n'aurait jamais dû rentrer dans cet établissement, mais il était là, à porter les rires d'autres élèves comme un poids supplémentaire à sa rage grandissante. Il se retourna alors lentement, fixant ces élèves qui se moquaient ouvertement de lui. Celui qui avait proféré les insultes se sentit l'âme d'un courageux pour en rajouter une louche.
- Ooooooooooooh, attention, le Serpentard montre les crocs, il va nous man...........
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase, écarquillant les yeux alors que d'un geste rapide Hélios fit voler en pleine tête sa boisson, le verre se fracassant sur son visage, le liquide se répandant sur ses voisins proches.
Le groupe se leva et furent prêt à l'attaquer, quand le serveur rugit :
- PERSONNE NE COMBAT ICI, OU JE M'EN MÊLE ET CA VA BARDER !!
La plupart dont Hélios sursautèrent, mais l'un des élèves parla à Hélios :
- On va s'occuper de toi plus tard sale batard, jette un oeil dans ton dos à chaque seconde, car on va pas te louper !!
- Hélios, Hélios Oldwood, vous avez mon nom pour me retrouver plus vite, bande de dégénérés. Foutez moi la paix maintenant, vous avez gâché ma boisson.
Il avança vers eux, les fixant d'un air de pur dédain, et se dirigea de nouveau vers le comptoir. Il avait quand même posé sa main sur sa baguette, car le zèle de ses détracteurs résidaient surtout dans leur nombre. Le combat s'il s'engageait était perdu d'avance, mais il espérait au moins en faire baver un ou deux. Rien ne se passa autre qu'un échange de regards noirs. S'adressant au serveur, Hélios lui dit d'une voix calme :
- La même chose, avec le verre cassé en plus à régler. Désolé.
Où qu'il aille, visiblement ça n'allait pas être sa journée.
Dernière édition par Hélios Oldwood le Dim 16 Nov - 19:47, édité 2 fois
« Tout ce qui passe n'est que symbole. » Johann Wolfgang von Goethe
Je m'étais levée tôt ce matin, parce que j'avais très mal dormis. Cela faisait quelques nuits que je passais mon temps à bouger, à me lever, à boire un peu d'eau et à me regarder dans le miroir de la salle de bain. Cela faisait quelques semaines que j'étais ainsi sur les nerfs, complètement perdue. Oui, c'était exactement ça. J'étais totalement perdue.. Je ne savais plus quoi penser. Je n'arrivais même plus à travailler correctement et j'avais une pile d'articles à terminer. J'avais laissé Marcus tout seul hier dans la cuisine parce que j'avais un mal de tête insupportable alors qu'en fait, j'étais simplement en train de me poser des tonnes de questions et que ça me rongeait sans cesse. Le pauvre Marcus.. Et je l'avais encore réveillé ce matin. Il devait être encore plus fatigué que moi. Voilà un des inconvénients de la colocation – même avec son meilleur ami, ce n'est pas facile mais je suis rassurée de l'avoir près de moi parce que depuis que Maman est partie, je ne suis plus aussi forte qu'avant. Et merde.. J'étais vraiment naze en fait. Je m'en voulais vraiment. Il ne méritait pas ça et pourtant il ne m'en voulait pas, c'est ce qu'il me confirma ce matin, au petit déjeuner, bien que je n'ai rien pu avaler.
« Ali, mais non, je ne suis pas en colère contre toi. Je ne sais pas ce qui se passe dans ta vie mais je sais que ça doit être important parce que sinon, tu ne te laisserais pas abattre comme ça.. Si ce sont tes articles qui t'angoissent, fais un pause ! C'est pas urgent, on est patrons ! Allez, mange un peu au moins ou là, je vais vraiment m'énerver.. »
Je regardais Marcus me parlait. Plutôt, me faire la moral et il avait bien raison, parce que je ne pouvais pas rester comme ça toute ma vie, sous prétexte que je suis perdue.. Mais, pourquoi est-ce que le bal de la Saint Valentin à Poudlard me restait autant dans la tête ? Pourquoi je n'arrêtais pas de penser à Nathan et à tout ce que l'on avait pu se dire ce soir là ? Et notre petite danse ensemble ? Non, je ne comprenais absolument rien et pourtant j'allais devoir me forcer à comprendre parce que c'était réellement en train de me détruire. Je suis dans une mauvaise passe, vraiment. Je ne sais pas.. C'est comme si j'étais redevenue celle que j'étais à Poudlard, celle que j'étais à la période où j'étais en couple avec Nathan. C'est si étrange et si fort à la fois, comme si je ne pouvais pas me débarrasser de toutes ces images et qu'il fallait absolument que j'en parle à Nathan, que je le retrouve.
Comme avant.
Il était peut-être le temps que je me confie à quelqu'un. Marcus pourrait m'aider à comprendre, à faire le vide, à m'éloigner de cette folie passagère. Ou pas.. C'était Nathan dont j'avais besoin, mais je devais rêver. Comment pourrais-je lui parler de tout ça alors qu'il est mon ex ? Mon ex.. Oh mon dieu, mes articles ! C'était ça la solution. J'allais me noyer dans l'article pour le bal et écrire tout ça me changera sûrement les idées et pourquoi ne pas relâcher tout ce que je ressens dans mon journal intime aussi ? Oh, mais c'était une réelle révélation ! Heureusement que Marcus était là, sinon qui aurait pu me parler de ma pile d'articles sur mon bureau.
J'avalais mes céréales en souriant à Marcus. C'était à mon tour de le rassurer et c'était ça que je trouvais vraiment beau dans une relation amicale comme la notre : la simultanéité des échanges. C'était comme si il était le frère jumeau que j'avais toujours rêvé d'avoir – et dire que j'ai un petit frère et que je ne l'ai jamais rencontré (ce qui m'arrange en fin de compte) mais ceci prouve bien que je suis instable et indécise..
« T'inquiète. Je vais bien, ce que tu viens de dire me fait réfléchir. Je suis juste à l'ouest mais je vais aller travailler mes articles au Trois Balais. Celui du bal, je pense, ça fait un moment que je dois l'écrire et mes notes sont toutes prêtes. Allez, je file, à tout à l'heure! »
Je me levais et je rangeais ce que j'avais sortie. Je posais un bisou sur la joue de Marcus et je courus jusqu'à mon bureau pour prendre mes dossiers et tout ce dont j'allais avoir besoin pour rédiger un article que j'enverrai à Dumbledore et aux élèves que j'ai interrogé en priorité avant la publication officielle. J'allais avoir du boulot pour la journée mais cela allait me faire un grand bien. J'avais de la chance d'avoir un métier aussi réconfortant.
Je pris mon manteau et je sortis de chez moi, ne répondant pas à Marcus qui me dit quelque chose que je n'ai pas compris, en rapport avec Nathan.
[...]
J'étais assise à une table au fond de la pièce principale et je bus une gorgée de ma bière au beurre. L'ambiance était encore calme au Trois Balais pour le moment et c'était très agréable de travailler en dehors de chez soi. Nathan n'était pas là, ou alors il arrivera en retard, ou plus tard, mais cela ne me dérangeait pas. J'étais totalement concentrée sur mon article. J'avais retravaillé assez rapidement mes notes que je connaissais presque par coeur. Mais je fus interrompu par un début de conversation bruyante et violente entre de jeunes gens – des élèves de Poudlard, à mon avis. Je ne compris pas tout ce qu'ils se disaient mais j'optais pour une mini guerre entre maisons différentes. Ah, la concurrence.. Quel dommage. Je crus même entendre un verre se briser. Enfin.. Je voulus continuer à écrire mais lorsque le jeune homme se mit à hurler qu'il s’appelait « Hélios Olwood », je crus faire une crise cardiaque et mon dossier glissa de mes mains. Je le fixais, bien qu'il ne le remarque pas.
Olwood.. Olwood. Ce nom me disait quelque chose.. Mais oui ! Monsieur Oldwood, un Auror. Il était décedé et je me souviens avoir écrit un article sur ce personnage remarquable. Il était quelqu'un de bien et je me souviens avoir entendu dire qu'il avait des enfants. Peut-être que ce garçon était son fils.. Qui sait ? Le monde est si petit..
Il fallait que j'aille voir ce garçon. C'était plus fort que moi. Il s'était dirigé vers le bar et j'avais terminé ma bière au beurre alors je ramassais mon dossier et j'allais vers le bar, me plaçant juste à côté du garçon qui attendait sa commande.
« Je vais reprendre la même chose, s'il vous plait. Euh.. Excusez-moi, Hélios Olwood, c'est bien ça ? Dites, ils vous en veulent ces jeunes gens, non ? »
Hélios en apparence, attendait sagement sa nouvelle boisson, même s'il était intérieurement tendu comme une arbalète. Les jointures de ses doigts qu'il serrait entr'eux étaient blanchis, mais sa mine laissait presque penser à quelqu'un de serein. De toute façon, seul le barman pouvait voir son visage, car il n'avait pas eu d'autres choix que de tourner le dos à la bande de rigolos.
De surcroît, Hélios n'était pas riche, et deux verres, plus le contenant cassé, n'était pas prévu dans le budget. Non qu'il allait finir à la rue, mais couper les ponts avec son passé n'avait pas que des avantages, et ce même si sa mère, pour se donner bonne conscience probablement, donnait toujours un petit quelque chose pour les dates charnières : son anniversaire, Noël, et la rentrée. ce devait être à peu près tout ....
Il ne prêta même pas attention à la femme qui s'installait à côté de lui, et se contenta d'un hochement de tête vers le barman qui se garda également tout commentaire sur son dernier geste malheureux. Une fois la transaction passée, il but une gorgée, qu'il n'eut même pas goût à boire. Il n'avait rien à faire ici, quelle idée d'aller dans un tel endroit quand on recherche finalement un peu de calme et de solitude.
Il mit quelques secondes avant de réaliser que son nom complet venait d'être mentionné. La voix féminine lui indiqua qu'il ne s'agissait pas du groupe de tout à l'heure, et le timbre qu'elle était un peu plus âgée que lui. Il tourna la tête et avisa enfin sa nouvelle voisine. Bière au beurre en main, elle lui demandait s'il était bien Hélios Oldwood. En général, ce dernier était assez physionomiste, mais il était bien incapable de savoir où il aurait déjà pu la voir. Elle n'était pas professeur à Poudlard, ni commerçante au chemin de Traverse, non, son cercle d'adultes étant assez limité, il séchait pour le coup.
Finissant de la détailler de haut en bas, dans l'hypothèse où sa tenue vestimentaire lui donnerait un indice, il finit par lui répondre, le ton de la voix trahissant son scepticisme.
- En effet, je suis bien Hélios Oldwood, nous nous connaissons ?
Question purement rhétorique, car il avait une excellente mémoire des visages - peut-être un peu moins des noms - et ce faciès là ne lui disait rien, c'était une certitude. Aussi reprit-il avant même de lui laisser le temps de lui répondre.
- Vous ne semblez pas être élève à Poudlard, et ça me surprend qu'une adulte me vouvoie pour ne rien vous cacher. Enfin, ça ne me dérange pas plus que le tutoiement, c'est plus l'état d'esprit qu'on y met qui m'importe.
Il but une longue gorgée de bière au beurre, lui laissant le temps le cas échéant de lui répondre. Il réalisa soudain qu'il n'avait par contre pas répondu à la deuxième partie de son introduction.
- Je suis venu à Pré au Lard pour rechercher un peu de quiétude, m'éloigner un peu de ce genre de gamineries à Poudlard, mais chassez le naturel comme on dit ... Visiblement, ils n'apprécient pas que je sois Serpentard, à moins que pour rajouter une louche, j'ai sanctionné un élève de leur maison, vu que je suis préfet. Toujours est-il que ça semble les amuser de tomber sur quelqu'un à plusieurs contre un.
Il haussa les épaules, autant par lassitude que dépit. Ce genre de comportement n'était pas rare, et on ne peut plus humain. Les arriérés palliaient leur intelligence par leur nombre, et d'autres moutons les suivaient, encore, et encore. Les individus n'aiment pas ne pas appartenir à la majorité, le moule type de là ils doivent évoluer. Certains sont même prêts à renier leurs principes pour ne pas être exclus. Hélios n'était pas comme cela.
- Ça me fait penser que vous connaissez mon nom, mais moi pas. Vous êtes ?...
Après l'incident "Karis", il avait appris que reconnaître les gens était aussi important que ce que l'on disait ensuite. Instaurer un climat favorable, que ce soit dans une optique relationnelle ou manipulatrice.
Baissant son regard vers le comptoir, il aperçut un dossier assez bien fourni, d'où quelques coins de feuilles dépassaient ici et là. Apparemment elle semblait faire une recherche sur un sujet, mais impossible de savoir lequel.
- Vous vous intéressez à un sujet en particulier, si ce n'est pas indiscret ? Apparemment, vous avez de la matière à compulser.
Il montra du menton ledit dossier, avant de boire une autre gorgée de son mélange fruité. Pour le moment, le groupe derrière lui semblait silencieux, mais il sentait, comme un sixième sens du danger, qu'on l'observait discrètement, et Hélios aurait mis sa main à couper qu'ils attendraient qu'il quitte la taverne pour continuer leur petite "discussion". Il soupira, comment tout cela allait-il finir.
Il prit conscience qu'il n'avait pas entendu la dernière phrase de sa voisine, et leva sa main en signe d'excuse.
- Désolé, j'étais perdu dans mes pensées, et à l'idée de trouver un échappatoire qui m'évite de vomir des limaces, ou être couvert de furoncles quand je quitterai l'établissement, si vous voyez de quoi je parle. Vous disiez donc ?...
Il y avait le couvre feu de Pouldard au pire, et en tant que préfet, il pouvait allègrement dépasser cette restriction en prétextant une ronde, que les autres non. De là à devoir passer plusieurs heures ici, le temps serait long.... Il passa une main négligemment dans sa chevelure, et fixa la femme à côté de lui.
- Je doute que des problèmes mineurs d'un élève de Poudlard soit digne d'intérêt, alors dites moi, pourquoi mon nom vous a interpellé. Je suis de nature assez discrète généralement, et je dois dire qu'une inconnue qui connaît mon nom attise ma curiosité !
Sa méfiance en vérité, mais il se garda bien de le lui dire. Elle n'avait pas l'air de prime abord hostile, mais Hélios était ainsi. Prévoir, anticiper et jauger le négatif pour ne pas avoir de mauvaises surprises. A sa décharge, il s'agissait d'un bar, et les discussions sur la pluie et le beau temps étaient monnaie courante. Mais ce genre de discussions entre inconnus avait une règle de base : ils étaient inconnus. Et vu comme sa journée se déroulait, cette femme allait-elle poser sa pierre sur l'édifice de poisses qu'Hélios construisait minute après minute ?
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Mar 11 Nov - 19:22