TELL ME EVERYTHING. Ara V. Runcorn - Alisson A. Whelan.
« Il ne suffit pas de parler, il faut parler juste. » William Shakespeare.
Crayons? C'est bon. Feuilles de papier? J'en ai plus que ce qu'il en faut. Appareil photo? Prêt. Tout est prêt. Je peux me mettre en route pour mon interview. Je suppose que mes accessoires - on va dire ça comme ça - vous étonne en ce monde magique. Je n'utilises pas de plumes à papote lors des interviews que j'organise. Mon principal but est de mettre la personne en face de moi à l'aise afin que tout ce passe dans les meilleurs conditions possibles. Une plume à papote pourrait déstabiliser, embrouiller une personne face à moi et mes questions. Mettre en confiance, c'était le plus important. Ensuite, en tant que journaliste engagée, je me dois d'expliquer le contrat de confidentialité qui lie les témoignages anonymes et mes articles publiés sous un faux nom. Ce contrat est primordial si je ne veux pas risquer ma vie. Il m'arrive de traiter de sujet 'délicat' concernant la société et, parfois, je risque réellement de me faire attraper. Mais c'est mon choix de métier qui veut ça, je n'ai aucun regret. Et enfin, je commence le dialogue avec la personne que je souhaite interviewer, calmement, quite à ce que le dialogue dure longtemps. Le principal, c'est de montrer que l'article est important et que le témoignage est anonyme - la personne se doit donc de respecter la confidentialité et de ne rien dire ni même confier cette demande d'interview à qui que ce soit, de un, pour la personne elle-même et de deux, pour mon identité.
« C'est parti. En route. »
Mais cette-fois ci, je ne vais pas vraiment parler du contrat. Le sujet de l'article concernant l'interview d'aujourd'hui n'est pas un sujet à risque : le gala des élèves de Poudlard. En somme, j'aimerai juste retracer cet évènement - auquel j'ai participé. Ce fut un bon moment pour les élèves et ce que le mien lorsque j’étudiais à Poudlard. Alors, pourquoi ne pas écrire un article chaque année sur cet évènement en guise de souvenirs écrit?
Pour ça, j'ai demandé à un adulte qui également assisté au gala de me donner son point de vue, de me raconter un peu tout ce qui s'est passé afin de retracer l'évènement de tous les points de vues - adultes et enfants. Cette jeune femme est agée de 32 ans. Elle m'avait l'air très distante lors du gala - oui, j'ai observé tout le monde. Et ce comportement m'intrigue. J'espère que tout se passera bien.
J'arrive enfin à Amala's pub. Un endroit discret à la fois pour les sorciers et pour les moldus. Comme ça, nous serons à l'abri des regards.
Je pris place à une table éloignée de la porte d'entrée du pub, pose mes affaires sur celle-ci et attendis que la jeune femme arrive.
Lorsqu’Ara avait reçu le hibou la semaine dernière, elle avait failli s’étouffer sur son déjeuner. Comme bien souvent, elle était en train de manger a son bureau, trop occupée par ses papiers et dossiers pour avoir le temps de prendre une pause. Elle avait donc demandé a son secrétaire, qu’elle avait depuis peu mais qu’elle commençait a apprécier un peu trop a tel point il lui facilitait un peu la tache herculéenne que lui fournissait, chaque jour, son travail ; d’aller lui chercher de quoi pouvoir manger a son bureau sans faire trop de dégâts sur les parchemins. Il était revenu avec un sandwich, pas forcément bon mais qui était tout de même parfaitement mangeable, et un hibou inattendu. Une journaliste, Alisson A. Whelan, lui avait écrit afin de savoir si elle accepterait de répondre a quelques questions au sujet du dernier gala des élèves de Poudlard. Ara n’avait pas vraiment comprit pourquoi ; à vrai dire, elle ne savait toujours pas pourquoi elle avait été invitée ni pourquoi elle y avait été. Peut-être était-ce en raison de son succès, ainsi que celui de son fiancé, dans leur vie post-Poudlard, afin de montrer aux élèves que tout espoir n’était pas perdu et que tout pouvait finir pour le mieux. Quelle ironie…. En faisant ca, ils avaient autorisés deux mangemorts, et pas des moindres, a pénétrer dans l’enceinte de l’endroit le plus sécurisé dans le monde magique britannique. Enfin bon… Même si elle avait râlé en y allant, Ara avait apprécié cette soirée ; revenir dans un endroit qui était remplis de souvenirs, retourner sur les lieux ou, pour la première fois, elle avait posé les yeux sur Arthur, et revoir d’anciens professeurs, qui s’apparentaient maintenant un peu plus a des reliques, était agréable. Et puis… Ca lui avait permis d’avoir un aperçu direct sur la future génération de sorciers. C’est pour cela qu’elle avait accepté de faire cette interview. En temps normal, et comme bien souvent, elle se serait contentée de froisser le bout de parchemin et de le faire devenir cendres. Mais pas cette fois. Il fallait aussi dire que son supérieur l’avait un peu obligé a être positive dans sa réponse. Elle avait quelques minutes de retard, et elle n’en était pas le moins du monde gênée. Ce n’était pas elle qui avait demandé a voir ; elle avait été demandé a être vue. La journaliste attendrait, ca lui ferait très surement comprendre a quoi il fallait s’attendre avec elle. Ara n’était pas vraiment du genre chaleureuse ; elle était même plutôt reine des glaces et pas vraiment facile ; mais elle apparaissait toujours comme franche et directe, ce qui lui mettait, bien souvent, des gens dans la poche. Enfin, elle arriva devant la porte de l’amala’s pub… L’endroit puait le moldu et Ara fronça le nez pendant quelques secondes avant de pousser la porte du bout des doigts. Une fois a l’intérieure, elle retira sa cape, et secoua légèrement la tête afin de remettre ses cheveux en place. Elle aperçue deux trois hommes lui lancer des regards, elle y répondit par un immense sourire avant de chercher des yeux la personne qui devait sûrement l’attendre. Elle savait qu’elles s’étaient déjà vues, mais elle ne s’intéressait pas vraiment aux gens sans importance, autant dire qu’elle avait parfaitement oublié sa tête. Et pourtant, au fond de la salle, quelqu’un lui sembla, plus ou moins familier. Vu ce qui trainait sur la table, il y avait de très forte chance pour que ce soit effectivement la bonne personne. Ara se dirigea donc dans sa direction et s’assit sur la chaise vide en face de « l’inconnue ».
TELL ME EVERYTHING. Ara V. Runcorn - Alisson A. Whelan.
« Il ne suffit pas de parler, il faut parler juste. » William Shakespeare.
Alors que je regardais l'heure tout en jouant avec mon stylo à encre bleue, je remarquais que la jeune femme était en retard. D'un côté, je commençais vraiment à me demander si elle allait venir. Elle était si froide, si glaciale lors du bal que je ne serai pas étonné si elle n'acceptait pas ce 'rendez-vous'. J'angoissais un peu puisque le témoignage d'un adulté était tout de même important. Mais d'un autre côté, je ne pouvais pas lui en vouloir ni même me plaindre de son léger retard. Après tout, il était tout à fait normal d'avoir des imprévus de dernières minutes. Elle avait donc le droit d'être en retard. Mais tout de même, je ne pouvais m'empêcher d'angoisser un peu.. Et si cet interview n'avait pas lieu? Et si elle ne voulait pas participer à ce sujet?
En attendant donc la jeune femme, je préparais une feuille pour l'interview et la mit de côté. Je commandais deux boissons, afin que l'interview soit plus convivial. Je pris ensuite une autre feuille et fis un tableau récapitulatif de tout ce que je possédais déjà concernant le sujet de mon article, pour m'occuper un peu le temps qu'elle soit là. Il ne me manquait plus que le témoignage d'Ara.
L'angoisse commençait sérieusement en s'éprendre de moi. Je me posais beaucoup de questions concernant cette jeune femme, sur sa personnalité, son caractère, sa façon d'être face à un inconnu, comme moi. Mais je n'eux pas le temps d'y réfléchir plus longtemps. Une jolie femme brune, assez grande et fine, se tenait près de la table où je m'étais posée. Lorsqu'elle s'adressa à moi, je levais la tête et posais mon crayon à liserés roses. Je me levais et lui sourit avant de serrer ma main dans la sienne. Elle était un peu froide, comme je m'y étais attendue, mais je faisais avec et n'y prêta pas vraiment attention.
« Alisson ? Je suis Ara. »
« Bonjour, Ara. Enchantée de vous rencontrer. Je vous remercie d'avoir accepté cet interview. Je vous en pris, asseyez-vous. »
Je lui fis signe de s'assoier face à moi, le sourire aux lèvres. Je lui offris également la boisson que je lui avais commandé afin de la mettre à l'aise. Elle était froide, je le voyais sur son visage. Je l'observais tout en lui parlant, j'avais envie de comprendre pourquoi elle se comportait ainsi.
« Ara, je ne sais pas si vous avez déjà participé à ce genre d'interview. Je dois vous dire que les témoignages que j'utilise dans mes articles sont toujours anonymes, si ça peut vous rassurer. Et si vous avez des questions, des inquiètudes ou autre, n'hésitez pas à m'en parler. Le principal, c'est que vous vous sentez à l'aise pour ressasser vos souvenirs concernant le bal. »
Je souris à nouveau. J'étais tout de même inquiète. J'avais peur de sa réaction.. Je pris mon stylo dans les mains en attendant sa réponse.
Elle avait posé la question, si l’on pouvait réellement appeler ca une question, alors qu’elle se doutait parfaitement de la réponse. Mais la politesse et les bonnes manières voulaient qu’on se présente avant de s’assoir comme un rustre a la table d’un inconnu. En temps normal, c’est surement ce qu’Ara aurait fait, attrapant au passage le verre qui était posé à sa place. Mais pas cette fois, il fallait qu’elle fasse un effort, même s’il devait être minime, il fallait quand même qu’il soit présent. Elle commença tout de moins a faire comme a son habitude, se redresser pour se faire plus grande qu’elle ne l’était déjà avant de prendre un air glacial qu’elle imposait a tout le monde. Et puis elle réalisa qu’il ne fallait pas qu’elle agisse comme d’habitude. Son supérieur attendait un bon article qui puisse leur faire une bonne publicité, et son maitre, celui pour qui elle vivait plus ou moins, lui avait ordonné de faire profil bas. Il ne fallait pas qu’on se doute de quoi que soit, elle était trop importante, trop bien placé, pour tout laisser tomber a cause d’une question de caractère et de fierté l’espace d’une simple interview. Alors elle se détendit et se força à afficher un semblant de sourire sur ses lèvres tout en décrispant ses épaules. Elle n’avait l’air ni naturelle, ni a l’aise, mais c’était toujours mieux que rien, et tout début était bon a prendre.
Bonjour, Ara. Enchantée de vous rencontrer. Je vous remercie d'avoir accepté cette interview. Je vous en pris, asseyez-vous.
Sachant parfaitement qu’elle devait avoir l’air d’une gourdasse a se forcer a se sourire de la sorte sans pour autant bouger, elle se décida a s’assoir face a la journaliste comme elle venait de lui demander. Ca ne la rendait pas moins stupide a sourire comme ca, mais au moins, elle pouvait se donner une sorte de contenance en s’installant. Elle remarqua même, réellement cette fois, qu’il y avait effectivement un verre installé à sa place. L’attention était honnête et quelque peu chaleureuse. Ara releva la tête et afficha, cette fois-ci, un réel sourire de remerciement sur ses lèvres avant qu’elle n’attrape le verre et boive une demi gorgée du liquide.
Ara, je ne sais pas si vous avez déjà participé à ce genre d'interview. Je dois vous dire que les témoignages que j'utilise dans mes articles sont toujours anonymes, si ça peut vous rassurer. Et si vous avez des questions, des inquiétudes ou autre, n'hésitez pas à m'en parler. Le principal, c'est que vous vous sentez à l'aise pour ressasser vos souvenirs concernant le bal. Non c’est pas la première fois… Je ne suis pas du genre à faire bonne image pour l’extérieur en temps normal… Je suis un peu trop franche et pas du tout du genre a ravaler mes mots… Si tu espères des réponses bordées de roses, je suis navrée de t’apprendre que tu n’as pas demandé à la bonne personne. Elle avait mis un point d’honneur a insisté sur le tutoiement. Elle considérait que très peu de gens étaient supérieurs a elle, et que eux seuls méritaient qu’elle les vouvoie. Je ne serai jamais plus à l’aise que maintenant, donc on commence quand tu le veux. Pour l’anonymat, je n’en ai un peu rien à faire. J’ai accepté de faire cette interview en sachant très bien dans quoi je m’embarquais… Les seuls personnes sur qui l’article pourrait avoir un impact son déjà au courant donc… Ce n’est plus a moi de choisir.
TELL ME EVERYTHING. Ara V. Runcorn - Alisson A. Whelan.
« Il ne suffit pas de parler, il faut parler juste. » William Shakespeare.
Il régnait une atmosphère assez calme aujourd´hui, au Amala´s pub. Cela était un point point pour le déroulement de l´interview. Je sentais qu´Ara n´était pas une personne facile à convaincre. J´étais donc légérement angoissée. Mais cet endroit me rassurait un peu. Il n´y avait presque personne, si ce n´est que quelques habitués du coin que je croisais assez souvent lorsque je viens ici. Discret, sobre, convivial. Voilà trois jolis petits mots pour décrire ce pub.
Tandis qu´Ara prit enfin place face à moi pour me répondre, je l´observais avec attention sans pour autant lui faire part du regard que je lui lançais. J´avais besoin de cette étape d´observation dans mon métier de journaliste, surtout lors d´un interview comme celui-ci. Il était important de bien connaitre le personnage avant d´écrire je ne sais quelle absurdité. Ara était donc une jeune femme, une jolie brune, assez grande - je pense, plus grand que moi. Je ne doutais pas de son fort caractère, ce qui était un point positif. Cela faisait d´elle une personne forte et, par ce biais, unique. J´avais devant moi un personnage très intéressant. J´étais satifsfaite de mon choix de témoignages. Cet article allait etre l´un de mes plus beaux.
Pourtant, sa réponse à mes premières questions me faisait un peu peur pour la suite. Elle était aussi imprévisible. J´allais devoir me montrer tout aussi forte qu´elle pour ne pas perdre le fil. Et pour commencer, j´allais la tutoyer comme elle le faisait avec moi.
" Non c’est pas la première fois… Je ne suis pas du genre à faire bonne image pour l’extérieur en temps normal… Je suis un peu trop franche et pas du tout du genre a ravaler mes mots… Si tu espères des réponses bordées de roses, je suis navrée de t’apprendre que tu n’as pas demandé à la bonne personne. Elle avait mis un point d’honneur a insisté sur le tutoiement. Elle considérait que très peu de gens étaient supérieurs a elle, et que eux seuls méritaient qu’elle les vouvoie. Je ne serai jamais plus à l’aise que maintenant, donc on commence quand tu le veux. Pour l’anonymat, je n’en ai un peu rien à faire. J’ai accepté de faire cette interview en sachant très bien dans quoi je m’embarquais… Les seuls personnes sur qui l’article pourrait avoir un impact son déjà au courant donc… Ce n’est plus a moi de choisir. "
" Parfait, je n´aurais pas à t´expliquer les formalités donc. J´attends de toi une franchise complète, tu n´as pas à t´inquiéter sur cette qualité. Des réponses bordées de roses? Non, merci. Pas pour ce genre d´article. Je veux la vérité, telle qu´elle est. Bien si tu ne vois aucun soucis, nous allons pouvoir commencer. Par contre, je tiens à te dire que pour l´anonymat, je ne reviendrais pas là dessus. C´est une de mes règles. Mais si, pour une raison particulière, tu tiens à inscrire ton nom dans l´article, fais-le moi parvenir dans une letter avec ta signature. "
Je lui souris. J´avais retrouvé une totale confiance en moi. Le tutoyement? Je pense. L´interview pouvait réellement commencer.
" Tout d´abord, j´aimerai savoir ce que tu as retenus du bal. Des moments particuliers en mémoire? "
Je crois que ce métier me donnait envie d´avancer. Je me sentais de mieux en mieux avec l´activité complète de ces derniers temps. J´avais hate d´avoir les réponses d´Ara pour conclure ce merveilleux article..
Oui vraiment… Elle n’avait pas vraiment l’habitude de sourire de cette façon a des gens qu’elle n’aimait pas. Et pourtant, il y avait beaucoup de gens qu’elle n’aimai pas a qui elle aurait du sourire. Mais elle ne le faisait pas. Elle se contentait de les regarder sans afficher le dégout ou le manque de respect qu’elle avait pour eux. Dans le cas présent, les choses étaient bien plus différentes. Elle n’appréciait pas des masses Alisson, principalement parce qu’elle ne la connaissait pas, et a vrai dire elle n’en avait absolument pas envie, mais elle se devait de se montrer, aimable, vu que l’option amiable était hors de question. Alors elle souriait. Voir Ara sourire sincèrement était quelque chose d’assez unique et particulier. Elle ne souriait qu’en de rares occasions, et généralement, on préférait ne pas la voir sourire : quand elle était amusée et quand elle s’apprêtait a tuer quelqu’un, ou tout du moins le faire souffrir. Mais son sourire était faux ici ; elle n’était ni amusée, ni sur le point de tuer quelqu’un. A son plus grand désarroi. Elle rattrapa le verre qu’elle venait a peine de poser et bu une nouvelle gorgée. Sa réponse avait été plus longue que prévu, mais il était toujours mieux de poser les choses comme elles l’étaient avant d’aller plus loin. Elle ne savait d’ailleurs pas trop sur quel pied danser, elle ne savait pas quelle direction l’interview allait prendre. En règle générale, les rares fois ou on lui avait demander de dire le fond de sa pensée sur un évènement, c’était lorsque quelque chose de catastrophique c’était passé. Elle n’avait pas la langue dans sa poche et disait les choses, plus ou moins, comme elles l’étaient. Ce qui en soit, passait plutôt pas mal pour des questions du genre « Nous avons entendus que Machin Truc a fait exploser le bureau du troisième niveau. Un commentaire ? » Vu qu’elle détestait les trois quart de ses collègues, elle n’avait aucun mal a dire la vérité. La…. On allait lui demander des choses sur un évènement durant lequel… Il ne s’était rien passé de spécial. Alors certes oui… Une élève avait été retrouvée inanimée, mais ce genre de chose arrivait bien souvent lors de ce genre de soirée… Il n’y avait qu’une seule chose à faire… Attendre et voir.
Parfait, je n´aurais pas à t´expliquer les formalités donc. Voila, elles étaient toutes les deux passes au tutoiement. Les choses étaient a plat maintenant. [...]Mais si, pour une raison particulière, tu tiens à inscrire ton nom dans l´article, fais-le moi parvenir dans une lettre avec ta signature. [/color] Anonymat il y aura alors! Ce petit détail ne la dérangeait absolument pas. Anonyme ou pas, elle n’avait rien a cacher dans ce qu’elle allait dire. Tout d´abord, j´aimerai savoir ce que tu as retenus du bal. Des moments particuliers en mémoire?
Ara laissa un coin de ses lèvres se soulever en un pseudo souvenir. Il y avait la réponse toute tracée, celle qui la présenterait sous un angle de générosité, d’amour, de bonté, et de tout ce qu’elle pouvait détester. Et il y avait la vraie réponse, celle qui faisait réellement partie d’elle. Avant de répondre, elle bu une nouvelle gorge et reposa le verre sur la table avant de croiser ses mains devant.
Deux moments a vrai dire… Le premier je pense sera la même réponse pour tout le monde. Ce cri… Il avait de quoi vous figer sur place…. Mensonges mensonge mensonges! Mais surement ce qui me marqua le plus, et a jamais, c’est d’avoir refranchi, après tant d’années, la porte menant a la grande Salle et de regarder ce plafond… Mais ca c’est mon petit coté nostalgique. J’ai beau avoir trente-deux ans, avoir un job que j’adore, un fiancé que j’aime plus que tout et tout ce dont un sorcier pourrait rêver, Poudlard me manque! Je n’y avais pas remis les pieds depuis mes ASPIC…