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 ALISSON A.WHELAN - CALIXTE M.WEBSTER : De l´approche à la discorde. [partie I]

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Message Sujet: ALISSON A.WHELAN - CALIXTE M.WEBSTER : De l´approche à la discorde. [partie I]   ALISSON A.WHELAN - CALIXTE M.WEBSTER : De l´approche à la discorde. [partie I] Icon_minitimeJeu 25 Avr - 11:34

De l´approche à la discorde.
Calixte M. Webster - Alisson A. Whelan.


« I´ve heard that seing is believing. »
Beth Crowley - Warrior.



Cela avait tout de meme ses avantages d´avoir des mangemorts en connaissances - meme si je ne les voyais que lors des rassemblements ou lors de petites réunions. De une, j´étais constamment au courant de tous leur plans, actions, et tout ce qui s´en suit. C´était une position idéale pour pouvoir les réduire en miettes et cela, définitivement. Certes, je pouvais me faire remarquer à chaque instant. Je devais redoubler d´efforts afin de me faire discrète et créer un soupçon de fidélité à leur égard, de sorte à ce qu´ils aient confiance en moi. Et puis, pour aider le ministère et le monde de la magie, je serai capable de faire tout ce qui est en mon possible pour aider. Oh, je me doute que Papa - s´il était toujours de ce monde - me dirait que je suis totalement inconsciente, que je ne me rend pas compte du danger que j´encours à chacun de mes pas dans ce métier. Mais à quoi bon faire autre chose? Je n´ai plus personne maintenant qu´Aron est partis et que Maman a rejoint Papa il y a quelques mois. Alors, autant me dévouer à l´avenir du monde des sorciers. Mais qu´importe ce que mon père - et meme tous ceux qui me critiquent - pense de moi et de ce que j´entreprends. Avec ce que j´ai pu apprendre aujourd´hui, je ne regrette pas d´avoir accepté cette mission d´infiltration. Certes, ce n´était pas une "nouvelle" que j´appréciait entendre. Ce n´était absolument pas une nouvelle. Hier, tard dans la soirée, les mangemorts avaient organisé une réunion, une sorte de rassemblement pour faire encore une fois l´éloge de vous-savez-qui. Lorsque cette mascarade prit fin - l´horloge affichait vingt et une heure trente, à peine - chacun se leva et se mit à discuter par ci par là, de ci et de là. J´écoutais, évidemment. Les choses intéressantes qui pourraient m´aider à les faire couler plus rapidement m´aideraient volontiers. Un mangemort - dont je n´arrivais pas à me souvenir le nom - tenta de me raccompagner chez moi. Les hommes, ils sont vraiment malins. Sans trop comprendre pourquoi, je jetais un coup d´oeil à Styx qui étaient en train de discuter avec Noah. Je répondis donc au jeune homme que j´étais occupée, ce soir et que je risquai de rester ici un petit moment. Son expression sur le visage me fis comprendre qu´il avait remarqué mon regard pour mon initiateur. Il sortit - seul. Moi non plus, je n´allais pas tarder. En me dirigeant vers Noah et Styx - afin de les saluer avant de quitter l´endroit - je surpris quelqu´un murmurait : « On parle encore de la mort d´Alexius dans les jour... » Alexius était donc mort. Mon premier amour de jeunesse était donc... mort. Je m´étais alors dirigé en grande hate vers Noah et Styx. Ce que je venais d´entendre provoquait des bonds au niveau de la poitrine. J´en avais presque les larmes aux yeux. J´étais totalement sous le choc. « Noah, je.. je ne peux pas rester plus longtemps. Crois-moi, j´en suis désolée. J´ai un rendez-vous avec un membre de ma famille. Merci pour cette belle réunion. Bonne soirée. Au revoir, Styx. A demain. »


De retour chez moi, je me mis au travail. Je devais comprendre pour Alexius. Je voulais comprendre. J´avais besoin de comprendre. Je n´en avais pas dormir de la nuit. Apprendre - par hasard, en plus - la mort d´Alexius lors d´un rassemblement avec les mangemorts me pertubait. Quand était-il mort exactement? De quelle façon? Cela me faisait vraiment mal. Je sortis alors tous les journaux afin d´y recueillir le plus de renseignements possibles à son égard. Je n´appris cependant rien d´autre que la date de son décés. Rien d´autre. Son corps n´avait pas été retrouvé. Aucunes blessures n´étaient décrites et précisées. C´était tout de meme étrange qu´il n´y ait aucun autre informations. C´état comme si sa mort était... banale. Or, j´avais ce mauvais présentiment qui me disait le contraire. Je réfléchis alors encore. Puis, je me mis à penser à Poudlard en faisant le tour de mon appartement, totalement frustrée. Poudlard. C´est là-bas que je l´ai connu. Alors, pourquoi n´y aurait-il pas de quoi m´aider dans mes affaires d´élèves pour rassembler un maximum de détails concernant Alexius et de résoudre alors le mystère de sa mort étrange? Je courus jusque ma chambre et passais la plupart de la matinée à regarder photos, carnets, cahiers de cours et extraits de journaux gardés. J´avais bien fait. Le bel Alexius était l´ami de proche d´Aziliz, une très jolie fille. Hum... Et si j´allais à la rencontre de la famille Webster en me faisant passer pour Aziliz? Ils n´y verraient que du feu, après tout. Alexius n´était pas le genre à amener des filles chez lui. Ses parents et meme son petit frère ou sa petite soeur ne connaissaient surement pas cette jeune fille de vue. Je pris alors une photo afin d´essayer de lui ressembler tout de meme un peu. Et je me mis en route. Je ne savais pas à quel endroit j´allais. Je ne savais absolument pas à quel endroit trouver un membre de sa famille et - à nouveau - jouer un autre pesonnage. Mais je sortis de mon appartement. Direction Pré-au-lard. Qui sait? Je pourrai y rencontrer un Webster. Un jeune Webster qui ressemble étrangement à Alexius... Tout droit devant moi. Il marchait. Le visage similaire... Je le surpris en m´arretant devant lui. Je ne savais plus quoi dire. Il avaient son éclat...
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Calixte M. Webster
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Message Sujet: Re: ALISSON A.WHELAN - CALIXTE M.WEBSTER : De l´approche à la discorde. [partie I]   ALISSON A.WHELAN - CALIXTE M.WEBSTER : De l´approche à la discorde. [partie I] Icon_minitimeJeu 2 Mai - 19:22







”Alisson Whelan ☋ Calixte Webster

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De l'approche à la discorde. [partie I]
- Aziliz -


« Calixte Maverick Adriel Webster, si tu passes cette porte tu sais ce que tu récolteras en rentrant. On veut bien être gentil avec ton père, mais si tu ne nous obéis pas, nous devrons sévir ! Maverick ! Reviens-ici tout de suite. Maverick… ». Plus je cours vers la porte d’entrée, moins je perçois les propos de ma mère qui me hurle dessus depuis déjà un bon moment. Les vacances de noël ont été un vrai désastre, depuis mon retour au manoir, mes parents m’ont tout de suite fait comprendre que ce qu’ils me disaient dans la lettre suivant la mort d’Alexius ne serait que pur vérité. Je devenais ainsi leur petit joujou : je dois rester à ma place, endosser le rôle d’héritier, même si je ne suis toujours pas assez bien pour leurs critères idéalisés, je n’ai pas mon mot à dire, sur quoi que ce soit de ma vie d’ailleurs. Ils veulent m’interdire de jouer au quiddtich, ils veulent m’empêcher de voir ma meilleure amie qui selon eux n’est pas assez bien pour que je sois vu avec elle, je dois selon eux faire un vide et un sacré tri dans mes connaissances afin de ne garder que le sommet, l’élite des sang-pur, je dois aussi redevenir sérieux, ne plus me faire remarquer, éviter les retenus, c’est à la limite si j’ai le droit d’ouvrir la bouche pour autre chose que des politesses à un diner, je ne dois plus manquer de respect à un professeur, en gros je dois redevenir inexistant et simplement faire ce que l’on me demande. Mais et ce que moi je ai envie, personne ne s’en soucis ! Je ne veux pas être un pantin entre leurs mains, je ne veux pas que ma vie soit dictée par des faux semblants, des alliances de convenances, des sacrifices pour au final rester triste toute ma vie. Je ne veux pas devenir comme eux, je ne veux pas être froid, distant et ne rien aimer de la vie !
J’ouvre la porte du manoir et m’apprête à sortir quand un mouvement m’arrête, une ombre attire mon regard, je tourne rapidement la tête et aperçois la silhouette de ma sœur qui disparait déjà du hall d’entrée. « C’est ça, fait comme si tu n’avais rien vu une fois de plus. » Ma relation avec ma sœur est relativement étrange, d’un point de vu extérieur, n’importe qui pourrait juste croire qu’on ne se parle pas beaucoup, qu’on n’est pas vraiment proche, que cela peut-être du à la différence d’âge, mais au final moi j’ai l’impression que Celeste me déteste. Du coup de mon côté je me suis mis à éprouver de la colère envers elle, elle entend tout ce qu’il se passe dans ce manoir, elle sait quand notre père me roue de coup pour me faire rentrer dans la tête telle ou telle chose, elle sait quand je suis une fois de plus punie, quand on m’engueule pour une bêtise, quand je pleure dans mon lit de l’autre côté de son lit à elle, quand je panse mes blessures qui saignent souvent abondamment avant de guérir rapidement. En effet, mon père est médicomage et malgré son aversion pour moi, j’ai toujours les bons remèdes pour soigner mes plaies, cela ne ferait pas bon genre de me voir couvert de lésions/ecchymoses et autres marques corporelles.
Une main s’abat sur mon bras, me retourne violemment et une main claque l’air jusqu’à ma joue, ma mère, je l’avais presque oublié ! « Si tu t’avises de sortir, ton père sera immédiatement mis au courant et n’espère pas d’indulgence de notre part à ton retour ! » Si ses yeux pouvaient lancer des éclairs, je pense que là, tout de suite, je serais déjà soumis à un haut voltage qui hérisserait tous mes poils me donnant un air complètement fou. Mais ce regard je le connais par cœur, et avec le temps j’ais appris à ne plus m’abaisser à avoir peur même si je suis toujours troublé de voir tant de haine s’afficher dans ses prunelles si similaires aux miennes. « Si seulement tu n’avais pas le même regard que ton frère, je pourrais te punir plus facilement… » Cette insulte est de trop pour moi, comme si j’avais été piqué par un serpent, je fronce les sourcils, il faut que je sorte de cette maison, il faut que… Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais je me sens oppressé, il faut que je réfléchisse, loin de toutes ces tensions ! Je me libère de la poigne de ma mère, contrairement à moi elle est restée la petite femme frêle de mon enfance, elle n’a donc aucune force, contre moi. Je passe la porte, le vent froid assaille mes joues mais je m’en fiche, je cours à toute jambe devant moi sans m’arrêter : « Magicobus, magicobus, magicobus… » J’espère qu’en le pensant très fort il apparaitra rapidement ! En même pas une minute, un pop sonore retenti auprès de moi, je m’arrête dans ma course effrénée me conduisant de plus en plus loin de ce lieu qui devrait être mon chez moi. Je monte rapidement dans le magicobus, ce transport en commun cent pour cent sorcier, qui me permettra de m’échapper un peu, ne sachant pas encore transplanner c’est la seule solution qui m’est venu en tête. Je ne prends pas vraiment le temps de discuter avec le chauffeur que je sais très bavard. Ça m’est arrivé plusieurs fois d’utiliser ce bus pour aller voir Milicàh en cachette, Lena ne l’a jamais dit à son père, au cas où cela reviendrait aux oreilles de mes parents, ils ne savent donc pas que je peux être ici en ce moment. Quelques pops plus tard, me voila enfin arrivé à destination : Pré-au-lard. C’est le seul endroit auquel j’ai tout de suite pensé pour me réfugier. Je n’ai personne à aller voir, mais le fait de me retrouver dans un lieu familier, près de Poudlard où je me sens plus à l’aise que chez moi, me rassure quelque part. La neige n’a pas disparu depuis le début des vacances et je suis presque heureux de retrouver ce paysage si familier. Je peux maintenant marcher tranquillement, repenser à toute cette scène, je sais que je n’aurais certainement pas du m’enfuir de la sorte, les conséquences seront bien plus terribles que l’altercation en elle-même, mais j’ai de plus en plus de mal à encaisser leur rejet masqué derrière cette nouvelle lubie de me voir en grand « héritier ». Mes blessures psychologiques sont bien plus profondes et douloureuses que toutes les marques laissées sur ma peau. Je ne dois pas me laisser aller à pleurer, pas maintenant, mais mon cœur se ressert tout de même imperceptiblement. Ma respiration se fait bientôt plus calme et mon cœur cesse de battre la chamade. Je récupère rapidement de ma course en flânant dans les rues de ce petit village que je connais par cœur. Mon regard tombe ensuite dans celui d’une jeune femme qui se poste juste devant moi et que je manque de renverser tellement je suis surpris de sa présence. D’où est-elle apparue ? Elle me fixe intensément comme si j’étais Godric Gryffondor en personne. Souvent à Poudlard des jeunes filles me fixent et sont intimidées par moi, mais c’est la première fois qu’une femme adulte se statufie en ma présence. Peut-être ai-je quelque chose sur le visage ? La gifle de ma mère aurait-elle laissé des traces ? Je ne laisse pourtant rien paraitre, je ne sais pas qui est cette jeune femme mais je reste troublé par son regard si intense. « Vous avez un problème ? »


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Message Sujet: Re: ALISSON A.WHELAN - CALIXTE M.WEBSTER : De l´approche à la discorde. [partie I]   ALISSON A.WHELAN - CALIXTE M.WEBSTER : De l´approche à la discorde. [partie I] Icon_minitimeJeu 18 Juil - 11:48

DE L´APPROCHE A LA DISCORDE.
Calixte M. Webster - Alisson A. Whelan.



« Un jour, je me suis inspirée de ton visage, pour rever. »
Alisson A. Whelan.

Il avait réellement son éclat. C´était totalement incroyable. J´ignorais à quel point il pouvait y avoir autant de ressemblances entre frères et soeurs. Mon frère et moi-meme sommes donc si différents aux cotés d´Alexius et de son frère. Oui, j´étais certaine que le jeune homme dont j´avais stoppé net la marche en plein milieu du chemin de Pré au Lard était le frère de mon premier amour de jeunesse. Le jeune frère d´Alexius. Voir ce jeune homme devant moi, avec son regard interrogateur, me faisait tellement penser à la fois où Alexius m´avait regardé ainsi, à Poudlard, quelques temps avant le bal de je ne sais plus quelle année, où j´avais tenté - en vain - de lui expliqué à quel point il était important pour moi. Je n´ai jamais vraiment su s´il avait compris ce que je disais. Je bafouillais tellement lorsque je me tenais devant lui qu´une de mon petit groupe d´amis a du m´emmenner loin de lui pour que je retrouve mes esprits. Quand je pense à ce moment, j´en ris. J´en ris car je devais avoir l´air si ridicule devant lui comme ça!

« Vous avez un problème ? »

Je mis du temps avant de lui répondre, tant j´étais fascinée par les ressemblances qu´il avait avec son frère. Leur visage était parfaitement similaire. La forme de leur visage paraissait si identique que j´avais cette forte impression d´avoir Alexius devant moi. Cependant, mon métier de journaliste m´offrait un don pour la précision. Leur éclat était, certes, semblable mais la différence de leur teint n´était pas à négliger. La couleur de cheveux noir ébène d´Alexius lui était personnelle puisque Calixte, son jeune frère, avait plutot une chevelure chatain foncé que noire. Il en était ainsi pour les yeux : Calixte ne possédait pas les yeux bleux d´acier de son grand frère que j´admirais tant chez lui. Pourtant, ses yeux marrons profonds ne me laissaient pas indifférente. Je ne saurais vous dire s´il avait le sourire qu´avait Alexius, étant donné que celui-ci le regardait avec une si grande froideur que j´en fus légérement surprise. Mais il était beau. Il était aussi beau qe son grand frère. Calixte avait quelque chose qu´Alexius n´avait pas. Et Alexius avait quelque chose que Calixte n´avait pas non plus. Bien qu´ils aient pas mal de ressemblances, ils étaient - selon moi - différents et tout aussi attirant l´un que l´autre.

Encore une fois, ma précision me joua des tours. En observant le visage de Calixte, je remarquais une trace - de main, je pense - sur une de ses joues. Je me demandais alors qui avait bien pu lever la main sur un aussi beau jeune homme. Et tout en me présentant, je posais la question, en espèrant que le bel homme me réponderait. Je posais ma main gauche sur sa joue marquée de coups.

« Calixte ? Pardonne-moi si je t´ai fait peur. Mon nom est Aziliz. Je ne sais pas si tu me connais.. Ton frère m´était proche.. Dis moi, qui a bien pu te faire ça? »

Je laissais mon pouce glisser sur sa joue, comme une maman le ferait à son enfant pour soulager sa douleur. Je continuais de l´observer, comme si je ne le croyais pas réel. Celui-ci avait le regard si profond et pourtant si sombre et triste, que je désirais en savoir plus sur lui. C´était à croire que je me détachais de peu de ma mission initiale : Alexius..

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De l'approche à la discorde. [partie I]
- Aziliz -


Si j’avais su que ma tranquillité serait de courte durée, je pense que j’aurais choisi un autre endroit pour me balader. Mais en pleines vacances hivernales, la plupart des gens ne sortent pas de chez eux, le froid et la neige les persuadant que tout foyer était plus chaleureux, je me pensais ainsi à l’abri de toute rencontre. Seul la présence de ma meilleure amie m’aurait été d’un grand secours et m’aurait permis d’oublier mes problèmes, au moins pour un temps. Malheureusement, même pas cinq minutes après mon arrivée ici, une femme se plante devant moi, m’empêchant de continuer mon chemin comme bon me semble. Même là, quelqu’un vient me déranger et me dicter ma conduite. Le pire c’est qu’elle m’interrompt dans mes pensées et dans ma fuite… pour rien ! Elle se contente d’être là en face de moi, le visage tourné dans ma direction. Je ne peux alors m’empêcher de lui demander son problème. Ma question est courte, acérée, incisive, et je sais ma voix froide et n’admettant une réponse rapide et en aucun cas des mensonges. Mais elle ne dit rien et se contente de continuer à me fixer comme si j’étais la neuvième merveille du monde magique en compétition avec le centaure doré retrouvé en Bulgarie. Je fixe ses yeux que je vois bondir de gauche à droite, de haut en bas, passant sur moi, me transperçant presque tant ses yeux exprimaient de l’admiration et à la fois de la surprise. Cette fille doit être folle. Je regarde autour de moi dans la rue, espérant apercevoir un psychomage qui rechercherait une patiente qui se serait évadée, j’aurais presque pu, dans un élan de bonté, la maintenir, le temps qu’il la rattrape et l’interne à nouveau. Mais rien, la regardant à nouveau je la vois passer de mes cheveux à mon visage, suivant le contour de mon menton, nos regards se croisent un instant et je distingue une légère surprise passer la barrière de ses yeux. Je ne souris pas, j’ai revêtu mon masque de froideur, mais ce n’est pas le jour pour moi de faire dans le social. Je lui repose alors la question, mais elle ne semble même pas m’écouter, savait-elle au moins parler ? Elle n’était peut-être pas folle, mais juste idiote. Je sens ma patiente s’amenuiser petit à petit. Je pense sérieusement à m’écarter et poursuivre mon chemin dans la rue, la plantant là sur place et espérer trouver un peu de sérénité, quand j’aperçois une impulsion dans son corps, ce qui m’interpelle et recadre mon attention un instant. Elle fixe toujours mon visage et dans un même mouvement, sa bouche s’ouvre laissant échapper des mots me permettant de savoir qu’elle ne semble pas bête et sa main gauche se pose sur ma joue : « Calixte ? Pardonne-moi si je t’ai fait peur. Mon nom est Aziliz. Je ne sais pas si tu me connais.. Ton frère m’était proche.. Dis-moi, qui a bien pu te faire ça ? ». Elle laisse son pouce glisser sur ma joue, je devine qu’elle essaie de faire s’évanouir la marque qu’a du laisser ma mère en me giflant. Ma première réaction ne se fait pas attendre, je repousse sa main d’un coup sec, je n’accepterais pas qu’une femme porte à nouveau la main sur moi aujourd’hui. Puis mon cerveau se met en route, je reconnecte mes neurones et me rend compte que dans la même phrase, cette inconnue qui semble me connaitre, aborde les deux sujets sensibles à l’heure actuelle : mon frère et ma mère ! Et puis, un élément me fait tiquer, ce n’est pas comme si Al’ et moi étions en bon terme, quand aurait-il pu avoir l’obligeance de prononcer mon prénom ! « Je ne vous crois pas. » est la seule phrase que je réussi à sortir à cet instant, mon ton reste froid et je sais mes yeux durs et distants. Je la vois d’abord hésiter, j’espère lui faire peur comme ça, ça sera plus facile, puis je la coupe dans son élan, je tente un coup de bluff, recadrant ses pensées, ses paroles et sa façon de faire, espérant ainsi me débarrasser d’elle. « Je ne connais pas d’Aziliz, je ne suis pas Calixte et je n’ai pas de frère. Et si vous aviez l’obligeance de laisser ma joue tranquille, je pourrais continuer mon chemin et me rendre à mon rendez-vous.  ». Je ne lui laisse pas le temps de répondre, me dégage et commence à marcher, mais elle est rapide et je sens une pression de faire su mon bras. Je m’arrête, mon regard se pose sur cette petite main accrochée à la manche de ma cape d’hiver. Je réfléchis un instant, elle doit avoir une bonne raison pour m’interpeler de la sorte et ne pas lâcher prise, ou alors son rentre dedans est vraiment minable. J’attrape à nouveau sa main, elle est fine et douce dans la mienne, comme une main de fille, enfin de femme pour son cas. Je la repousse à nouveau, me retournant pour lui faire face. Je pose mon regard sur elle et pour la première fois, je tente vraiment de l’observer. Elle n’est pas très grande, elle a les cheveux auburn et des grands yeux doux et pétillants, elle porte une robe de sorcière dernier cris, mais je doute que cela lui appartienne, tant elle semble mal à l’aise. Vous allez me dire que je suis un homme et que je ne devrais pas savoir cela, j’ai juste l’impression de me voir lorsque je suis endimanché et que je passe mon temps à triturer mes manches. Je ne pense pas qu’elle soit sang-pur, elle essaie certainement de me le faire croire afin de m’approcher, attisant ma curiosité, je sens juste dans son attitude qu’elle n’est pas aussi froide et calculatrice que toutes ces riches aristocrates.  Son comportement reste étrange. J’ai attrapé sa main et l’ai repoussé presque violemment, deux fois, pourtant elle n’a jamais eu de mouvement de recul, son regard est resté planté dans le mien et maintenant je la vois arborer un sourire que je pourrais presque qualifier de « resplendissant » si j’étais en train de draguer et pas de décrypter son attitude. Mais je ne peux que rester sec avec elle, l’altercation avec ma mère étant encore trop présente dans mon esprit : « Qu’est-ce que vous me voulez ?  »


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DE L´APPROCHE A LA DISCORDE.
Calixte M. Webster - Alisson A. Whelan.



« Un jour, je me suis inspirée de ton visage, pour rever. »
Alisson A. Whelan.

Je continuais de le regarder, de l'observer, de l'admirer presque. Je n'y croyais pas mes yeux. Le frère de mon premier amour était là, devant moi, pétrifié et en colère que je sois en train de le fixer et de le toucher de la sorte. Alors que je faisais glisser ma main le long de sa joue marquée, il me la retira assez violemment et me sortit donc de mes rêveries. Je lisais dans ses yeux qu'il ne voulait pas discuter, que ce n'était absolument pas le moment de le déranger. C'était pourtant plus fort que moi. J'étais focalisée à la fois sur sa voix et sur la marque de coups qui colorait son visage.


La réaction de Calixte me blessa énormément, certes. Je revoyais Alexius, quand lui aussi, me rejetait lorsque je tentais de lui parler de mon amour pour lui. Mais je continuais de le regarder. Je n'avais pas vraiment les mots qu'il fallait pour m'expliquer davantage sur mon comportement. Alors oui, je comprenais de une, sa réaction, de deux son explication et de trois, son envie de partir en me bousculant.


« Je ne vous crois pas. »


Première insulte non explicite de ce jeune homme. Menteuse. Je détestais par dessus tout mentir mais cette fois-ci, je n'avais pas vraiment le choix. Je devais savoir pourquoi et comment Alexius était mort. Je voulais savoir - et c'était à titre personnel. Je n'étais pas là en tant que journaliste. J'étais là pour mon premier amour, tout simplement. Et par amour, ne sommes nous donc pas capables de réaliser l'impossible?..


« Je ne connais pas d’Aziliz, je ne suis pas Calixte et je n’ai pas de frère. Et si vous aviez l’obligeance de laisser ma joue tranquille, je pourrais continuer mon chemin et me rendre à mon rendez-vous.  »


Cette nouvelle intervention me fit légèrement sourire. J'étais non seulement persuadée qu'il connaissait - au moins de nom - Aziliz et cette réaction agressive me le prouva. Lorsqu'il tenta de partir, je lui attrapais le poignet. Je souriais un peu, c'était incontrôlable. La situation n'était pourtant pas comique et les personnes qui regardaient la scène pouvait penser à une dispute de couple - quoi que Calixte paraisse un peu plus jeune que moi mais ce n'est pas l'âge qui pose problèmes de nos jours. Alors oui, ça me faisait sourire. Mais je repris mon sérieux quand il dégagea à nouveau ma main de son poignet avec rage. Je le regardais à nouveau dans les yeux, la marque sur son visage s'était un peu effacée.


« Qu’est-ce que vous me voulez ?  »


« Calixte.. Ecoute-moi une petite seconde. Je sais très bien que tu es son frère. Je te reconnais. J'ai vu de nombreuses photos de toi. Et je ne veux ni te faire de mal, ni te déranger, ni te poser des questions indiscrètes. Je te le promets. J'aimerai juste discuter un peu avec toi. Sois gentil, j'en ai vraiment besoin.. Cela fait un long moment que je te cherche. Calixte, tu me comprends? »


J'avais donc décidé de jouer la carte de la sensibilité - qui était tout de même très sincère. Je pensais aux souvenirs que je partageais avec Alexius. La nostalgie de ce passé encore très présent dans mon esprit m'aidait à me défendre et à persuader Calixte de répondre à mes questions concernant la mort de son grand frère.
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De l'approche à la discorde. [partie I]
- Aziliz -


Ses sourcils se sont froncés quand je l’ai insulté de menteuse à mots couverts, et quand elle a posé sa main sur mon bras afin de m’arrêté dans mon mouvement de fuite, s’est un sourire immense que j’ai vu d’afficher sur son visage. En fait, je retire mes pensées de tout à l’heure, elle n’est ni folle, ni idiote, quoi que ce dernier point n’est pas encore vérifié, mais je suis sur d’une chose : elle est bipolaire ! Un coup « surprise », un coup « sur d’elle », un coup « énervé », un coup « heureuse », c’est quoi son problème ! Ou alors elle a souri car elle sait que mon coup de bluff se rapproche plus d’un mensonge mal camouflé. Elle doit être le genre de personne à ne pas se laisser impression par des mots bien sentis, un ton sans équivoque et une prestance qui n’admet pas d’interruption, c’est rare, mais ça existe, elle m’intrigue. Je l’ai longuement dévisagé : sa main, sa grandeur, son visage, de ses yeux pétillants à ses pieds a moitié caché par sa robe qui ne semblait pas à sa taille… Quelconque, se fut ma première pensée. Et puis d’un coup, du sérieux l’enveloppa tout entière et quand la phrase qui me démangeait depuis le début franchit enfin la barrière de mes lèvres, je sentis dans son regard que je saurais enfin ce qui l’amenait à moi… « Calixte.. Ecoute-moi une petite seconde. Je sais très bien que tu es son frère. Je te reconnais. J’ai vu de nombreuses photos de toi. Et je ne veux ni te faire du mal, ni te déranger, ni te poser des questions indiscrètes. Je te le promets. J’aimerais juste discuter un peu avec toi. Sois gentil, j’en ai vraiment besoin.. Cela fait un long moment que je te cherche. Calixte, tu me comprends ? » … Ou pas. Si elle connaissait si bien ma famille comme elle le prétend, elle n’aurait pas fait ce genre d’erreur, Al’ avec des photos de moi. Avant sa mort je ne représentait rien pour lui, alors l’imaginer en train de s’extasier sur son jeune frère et le montrer à tous, est si peu crédible que s’en est risible ! Quelque chose me dit que toute sa tirade n’est qu’un prétexte pour m’aborder, mais son air est si naturel, ses mots et son attitude paraissent si sincères que je reste un peu perdu, il doit y avoir une part de vérité quelque part. Je veux la pousser un peu à bout et ainsi connaitre la vérité sur ses intentions. J’ouvre la bouche pour lui parler, je veux me faire dur, mais quelque chose me dit qu’en étant plus « modéré » ce sera plus facile de la faire parler. Je modifie donc mon attitude et passe au tutoiement, histoire de la mettre un peu en déroute et d’exercer une sorte d’emprise sur elle. Le vouvoiement serait trop respectueux, le « tu » me permettras de la discrédité. Je commence alors laissant chaque mot prendre bien sa place et insinuer qu’elle me cache beaucoup trop de chose : en d’autre terme, la déconsidérer gentiment.
« Je sais que tu n’es pas Aziliz. Aziliz Burgard est plus grande que toi, blonde et non rouquine, et surtout je le sais pour l’avoir déjà vu à de nombreuses reprises lors de soirées mondaines, contrairement à toi. Tu connaissais peut-être Alexius, , une camarade de Poudlard très certainement, c’est sans doute la seule chose que je ne peux pas te retirer, tu as surement son âge, peut-être même que tu étais une admiratrice, une ex éconduite ou que sais-je encore, je connais sa réputation, mais tu n’étais certainement pas une de ses amies. Tu n’es pas sang-pur, tu ne fais pas partie de l’aristocratie, tu ne te comporte, ni ne parle comme tous ces sorciers supérieurs, et surtout tu semble terriblement mal à l’aise dans cette robe trop chic pour ton rang. Ah ! Et tu ne rentres pas dans ses critères d’amitiés, tu n’es ni hautaine, ni froide, ni mangemort, tu n’avais donc aucun intérêt à ses yeux. Je me trompe ? ». Je la laisse digérer un peu toute la description que je viens de lui jeter à la figure. Je sais que j’ai raison, je le sens, maintenant reste à savoir pourquoi elle m’a interpellé, pourquoi elle tient à me rencontrer et surtout ce qu’elle veut. « Maintenant, je veux la vérité, sinon tu n’obtiendras rien de moi. ». Je l’observe attentivement, essayant d’y déceler des réponses, je sens bien qu’elle se tâte à me raconter la vraie vérité, pas celle qu’elle s’était créée pour m’aborder. Elle triture ses mains, jouant avec la petite bague qu’elle porte, et son regard circule autour de nous. Je regarde autour de moi à mon tour, quelques passants se promènent, la plupart nous observe du coin de l’œil, notre altercation ne semble pas être passé inaperçu. Je reporte mon attention sur la jeune femme en fasse de moi, il y a un éclat nouveau dans son regard et je sens émaner d’elle tout un flot de tristesse et de nostalgie. Je me rends compte que c’est donnant-donnant, si je veux des informations, il va falloir que j’y mette du mien, surtout que j’ai l’impression qu’elle me cache encore beaucoup de choses. J’attrape une de ses mains, ce qui semble la ramener sur terre à mes côtés, son regard est indescriptible. Je commence à marcher et l’emmène avec moi dans les rues de Pré-au-Lard. Je connais parfaitement ce petit village sorcier, je sais donc où l’emmener pour être tranquilles et loin des oreilles indiscrètes. J’arrive enfin là où je veux, à la bordure de la ville, dans un petit pré où j’aime me reposer au printemps, je peux ainsi réfléchir en toute tranquillité, personne ne vient jamais ici, le pré borde une maison dite hantée. Je me retourne pour lui faire à nouveau face, je sens une pression, sa main se ressert sur la mienne, nos yeux se rencontrent, elle est belle… Je secoue la tête pour chasser cette pensée de ma tête et en revient à mes interrogations. « Alors ? ».



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Message Sujet: Re: ALISSON A.WHELAN - CALIXTE M.WEBSTER : De l´approche à la discorde. [partie I]   ALISSON A.WHELAN - CALIXTE M.WEBSTER : De l´approche à la discorde. [partie I] Icon_minitimeSam 14 Sep - 14:26

DE L´APPROCHE A LA DISCORDE.
Calixte M. Webster - Alisson A. Whelan.



« Un jour, je me suis inspirée de ton visage, pour rêver. »
Alisson A. Whelan.

La réaction de Calixte ne m'étonnait au plus au point. Vouloir fuir de la sorte me rappelait toutes les nombreuses fois où j'ai essayé d'aborder Alexius - en vain. Était-ce donc de là que venait mon soucis de communication avec certains hommes? Peut-être. Mais ce n'était pas le moment de penser à ça. Je devais me concentrer de nouveau. Il avait comprit que je n'étais pas Aziliz. Evidemment. J'avais omis quelques détails concernant le physique. Ma chevelure rousse me plaisait. Je n'étais pas capable de m'en séparer pour Alexius - même si ça paraît de la méchanceté. Et aussi, je n'étais pas du tout le genre de filles qu'Alexius aimait avoir dans son lit. Trop simple? Oui. Trop modeste? Aussi. Aucune aristocratie? Forcement. Les deux frères avaient beau se ressembler physiquement, je sentais que Calixte était assez différent - au niveau du caractère et du tempérament comme au niveau de sa façon d'être. Alexius avait toujours été un être hautain. La seule chose que je n'appréciais pas chez lui. Mais j'étais amoureuse, alors j'acceptais qu'il me rejette. Mais Calixte, lui, semblait beaucoup plus simple, plus sentimental, je dirais. Peut-être timide en général. Son 'discours' me fit sourire.


« Je sais que tu n’es pas Aziliz. Aziliz Burgard est plus grande que toi, blonde et non rouquine, et surtout je le sais pour l’avoir déjà vu à de nombreuses reprises lors de soirées mondaines, contrairement à toi. Tu connaissais peut-être Alexius, , une camarade de Poudlard très certainement, c’est sans doute la seule chose que je ne peux pas te retirer, tu as surement son âge, peut-être même que tu étais une admiratrice, une ex éconduite ou que sais-je encore, je connais sa réputation, mais tu n’étais certainement pas une de ses amies. Tu n’es pas sang-pur, tu ne fais pas partie de l’aristocratie, tu ne te comporte, ni ne parle comme tous ces sorciers supérieurs, et surtout tu semble terriblement mal à l’aise dans cette robe trop chic pour ton rang. Ah ! Et tu ne rentres pas dans ses critères d’amitiés, tu n’es ni hautaine, ni froide, ni mangemort, tu n’avais donc aucun intérêt à ses yeux. Je me trompe ? »


Peut-être que je ne savais vraiment pas mentir. Après tout, ce n'était pas mon genre mais c'était la seule solution que j'avais trouvé pour comprendre la mort récente de mon premier amour. Mentir à son jeune frère. Jeune frère que je commençais à apprécier sincèrement.. Je me surpris à jouer avec la bague que je portais à la main droite. Elle m'avait été offerte par mon jeune frère, Aron, avec qui je possédais une relation si fusionnelle que je n'arrivais pas à comprendre pourquoi Calixte s'énervait autant en parlant de son frère. Comme s'il était en colère contre lui. Plein de haine et d'amertume. Cette situation me faisait de la peine. Mon sourire s'effaça de mon visage et mon regard était noyé de tristesse..


« Maintenant, je veux la vérité, sinon tu n’obtiendras rien de moi. »


Il était impatient. Et très froid - comme Alexius l'était avec moi à Poudlard. J'avais l'habitude maintenant. Peu de monde m'appréciait - sûrement à cause de mon métier qui me faisait faire des choses que je n'aurai jamais pensé faire.. Maman serait si étonnée de me voir mentir ainsi à un si joli garçon juste pour comprendre la mort d'un homme que j'avais pu aimé pour je ne sais quelles raisons aujourd'hui. Et si je lui disais la vérité sans pour autant lui révéler mon identité? Il ne m'avait pas encore demandé mon nom ni même ma profession. Alors? Autant lui expliquer la situation sans pour autant me dévoiler entièrement. Je ne lâchais pas pour autant la bague de mes doigts..


« Alors ? »


« Calixte, tu as raison. Je ne suis pas Aziliz. Elle est effectivement blonde et moi, rousse. Cette robe ne me va absolument pas. Je ne me sens pas du tout à l'aise dedans.. Je ne fais pas partie d'une famille d'une richesse phénoménale. Je n'étais rien au yeux de ton grand frère, c'est vrai. Comme tu le penses certainement, je n'étais pas son genre de filles. Trop simple à son goût. Mais j'ai une raison d'avoir fait tout ce cinéma pour simplement t'aborder. J'étais amoureuse de ton frère lorsque j'étais jeune, à Poudlard. Il me fascinait, je ne sais pas en quoi mais j'étais réellement hypnotisée par lui. Et il m'ignorait constamment. Je n'ai jamais pu lui dire ce que je ressentais pour lui. Ce matin, en lisant les journaux, j'ai appris sa mort et.. Et j'avais besoin de te voir. Pour comprendre. Apprendre sa mort de cette manière m'a totalement bouleversée.. Je me suis dis que pour que tu me parles de lui en détails, je devais me faire passer pour Aziliz - même si ma chevelure n'est pas adéquate. Il fallait absolument que je te vois.. »

Maintenant qu'il savait tout, je me sentais soulagée. Mais l'émotion me submergeait. Je regardais mes mains, serrant ma bague plus fort entre mes doigts. Je tremblais..

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Calixte M. Webster
Calixte M. Webster
LE CLAIR OBSCUR

LE CLAIR OBSCUR
+ SORCIER DEPUIS LE : 08/04/2013
+ PARCHEMINS : 824
+ LOCALISATION : Dans l'enceinte de Poudlard, peut-être dans un coin solitaire à boire pour oublier, ou avec ses amis pour faire bonne figure !

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Message Sujet: Re: ALISSON A.WHELAN - CALIXTE M.WEBSTER : De l´approche à la discorde. [partie I]   ALISSON A.WHELAN - CALIXTE M.WEBSTER : De l´approche à la discorde. [partie I] Icon_minitimeMer 16 Oct - 13:00







”Alisson Whelan ☋ Calixte Webster

☊ Le mensonge donne des fleurs mais pas de fruits. Proverbe africain.






De l'approche à la discorde. [partie I]
- Aziliz -


Face à elle, dans ce pré que j’affectionne pour sa tranquillité, je la sens resserrer sa main sur la mienne, comme si elle essayait de me faire passer un message. L’instant d’après, elle la lâche et se remet à faire tourner la bague à son doigt. Légèrement impatient, j’émets un « Alors ? » ni trop sec, ni trop insistant, enfin je l’espère, mais certainement un peu trop vif pour la mettre à en confiance et parler. Pourtant, elle n’hésite pas longtemps et finit par se livrer entièrement, c’est en tout cas la sensation que j’ai eu en l’écoutant. « Calixte, tu as raison. Je ne suis pas Aziliz. Elle est effectivement blonde et moi, rousse. Cette robe ne me va absolument pas. Je ne me sens pas du tout à l’aise dedans.. Je ne fais pas partie d’une famille d’une richesse phénoménale. Je n’étais rien aux yeux de ton grand frère, c’est vrai. Comme tu le penses certainement, je n’étais pas son genre de fille. Trop simple à son goût. Mais j’ai une raison d’avoir fait tout ce cinéma pour simplement t’aborder. J’étais amoureuse de ton frère lorsque j’étais jeune, à Poudlard. Il me fascinait, je ne sais pas en quoi mais j’étais réellement hypnotisée par lui. Ce matin, en lisant les journaux, j’ai appris sa mort et.. Et j’avais besoin de te voir. Pour comprendre. Apprendre sa mort de cette manière m’a totalement bouleversée.. Je me suis dis que pour que tu me parles de lui en détails. Je devais me faire passer pour Aziliz – même si ma chevelure n’est pas adéquate. Il fallait absolument que je te vois. » Une fois sa tirade finit, je peux sentir du soulagement dans son attitude, avec une pointe d’émotion dans la voix, elle ne pouvait pas feindre ces propos, elle ne pouvait pas être si bonne actrice. De nombreuses questions se bousculent maintenant dans ma tête, qui est-elle ? Pourquoi a-t-elle choisi de venir me voir plutôt que mes parents ou ma sœur ? Pourquoi avait-elle envie de discuter de lui avec moi, alors qu’elle n’avait certainement pas du le revoir depuis leur sortie de Poudlard ? Si elle voulait exorciser ses souvenirs et à la fois assouvir sa curiosité malsaine quant à la disparition d’Alexius, elle avait misé sur le mauvais cheval. Il y avait de nombreuses choses dont je n’avais pas envie de parler, et « Alexius » en faisait partie. « Qui est-tu ? ». Ma question est banale, je veux savoir qui elle est, son identité, mais par-dessus tout, j’ai envie de savoir qui l’envoi. Je ne suis pas certain de croire que simplement en mémoire de son amour pour Al’ elle vient m’aborder, comme ça, sur un coup de tête. Peut-être que mon frère s’est foutu dans des histoires louches et que sa mort n’est pas si anodine que cela. S’il arrive à me pourrir la vie même après sa mort, je jure que si on retrouve son corps, je fais de ses os de la poudre de perlimpinpin ! Et pas questions que je rembourse ses dettes ou quoi que ce soit qu’il a laissé derrière lui. Je l’attrape par les épaules et la secoue un peu pour qu’elle me réponde, et rapidement. « Ton nom… ». Elle sait qui je suis, connait mon prénom et me cache le sien. Je suis bien loin de ma grande tirade de tout à l’heure, ou de bienséance qui sied à mon rang. Mais elle me l’a avoué elle-même tout à l’heure, elle n’est pas de mon monde, donc qu’importe ce qu’elle pensera de moi. N’ayant que peu d’information et comme pour répondre à une question plus profonde, viscéral, mes mains descendent de ses épaules pour attraper son bras gauche. Je soulève la manche d’un geste rapide, mon cœur s’emballe dans ma poitrine à l’idée de découvrir ce que je redoute, et sans pause dans mon mouvement le vêtement se relève, il faut que je sache… Gauche : Rien ! Avant bras droit... Rien non plus ! Je la regarde, l’éclat de ses yeux ne trompe pas, elle sait. Cette femme sait pour la marque, mais n’en porte pas. Elle connait le signe ! J’ai alors un mouvement de recul, se pourrait-il qu’elle soit des leurs ? Le tatouage que j’ai fréquemment vu sur le bras de mon frère, lorsqu’il était au manoir et qu’il ne tarissait pas de fanfaronner sur son appartenance au « seigneur des ténèbres » me revient au visage. « Tu sais mais tu n’as pas… ». Les mots sont sortis de ma bouche avant même que je réagisse à ce que je faisais. Des mots dits sans préparation, sans assurance, juste laissant percer de l’intérêt, de l’interrogation et un peu de crainte. J’en ai trop dit je le sais. Mon mouvement de recul n’est pas passé inaperçu, et inconsciemment mon corps a eu peur de se retrouver face à un mangemort. Je sais que mes parents veulent et essaieront certainement de m’obliger à prendre cette voix là, mais je ne partage pas leurs idéaux, malgré ce que je peux laisser véhiculer autour de moi, en apparence, à Poudlard, ou au manoir. Tuer des innocents pour purifier un sang, quelle bien bête idée, ce n’est pas le sang qui fait l’homme, mais le cœur et l’esprit. Mon frère était un sombre crétin, doublé d’un mouton de panurge qui ne faisait que suivre ce qui semblait être le plus intéressant afin d’optimiser sa popularité. Il était hautain et imbu de lui-même, seule la notoriété avait de l’importance à ses yeux. Il était sombre et cruel et pourtant une femme comme elle est tombée sous son charme. Je la regarde toujours dans les yeux, nos regards ne se sont pas quittés, je ne sais pas ce qu’elle pense, une seule chose est sur dans ma tête à l’heure actuelle. Cette femme, quelque soit son vrai nom, semble en savoir un peu trop que ce qu’elle devrait. Je ne peux pas lui faire confiance. Je ne peux pas me laisser avoir, se serait laisser la porte ouverte à un doloris en plein cœur. « Tu n’obtiendras rien de moi. Je ne parlerais pas de mon frère. » Cette fois je ne m’enfuis pas, j’ai besoin de connaitre sa réaction, de la voir traverser ses jolies yeux qui semblent attendre tellement de moi. Cette femme reste fascinante.




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Message Sujet: Re: ALISSON A.WHELAN - CALIXTE M.WEBSTER : De l´approche à la discorde. [partie I]   ALISSON A.WHELAN - CALIXTE M.WEBSTER : De l´approche à la discorde. [partie I] Icon_minitimeMar 22 Oct - 20:41

DE L´APPROCHE A LA DISCORDE.
Calixte M. Webster - Alisson A. Whelan.



« Un jour, je me suis inspirée de ton visage, pour rêver. »
Alisson A. Whelan.

Maintenant que j´avais tout dit à Calixte, je me sentas mieux. Bizarrement. J´étais prete à mentir pour arriver à mes objectifs - et mon métier de journaliste me l´accordait tout à fait. Pourtant, cette fois-ci, ça ne me plaisait absolument pas. Au contraire. Mentir pour connaitre les raisons de la mort de mon premier amour m´était.. insoutenable. J´étais tout de meme totalement bouleversée et, je dois l´admettre malgré la souffrance qu´il m´a fait subir, triste. J´avais perdu beaucoup de personnes par le passé à cause de la mort. J´étais donc chaque fois mal en point à la perte d´un proche.. Je n´ose imaginer la tristesse que j´éprouverai à la mort de mon mari - si mariage il y a. Alors oui, j´étais rassurée de n´avoir plus à mentir à Calixte concernant les raisons de mon approche envers lui.

J´appréhendais cependant sa réaction.. Il commença d´abord par me demander qui j´étais. Question beaucoup trop large.. Que répondre à ça? Je le regardais dans les yeux, le regard un peu perdu et, pour une fois, destabilisée. J´avais l´habitude de poser les questions, pas d´y répondre. C´était frustrant comme situation. Je n´eus pas le temps de répondre puisqu´il me demanda mon nom de façon directe. Il attrapa ensuite mes bras et les observa avec nervosité. Jecompris alors où il voulait en venir. Je devais donc à nouveau lui donner des explications.

" Je.. Laisse-moi du temps pour répondre à toutes tes questions, s´il te plait. Je m´appelle Alisson. Alisson Whelan. J´ai vingt-six ans. Je suis journaliste indépendante engagée. Je ne travaille donc pour personne. Personne ne m´a envoyé pour te parler. Je te rassure de suite, je ne suis pas là non plus à titre professionnel. Je cherche simplement à comprendre pour ton frère. Tu ne dois pas me croire. Je le vois dans tes yeux et je le sens dans tes paroles froides. Mais c´est pourtant la vérité. Tu dois me croire. Je ne fais pas non plus partie de ce groupe.. Comme tu peux le voir. Certes, ton frère en faisait partis et je le sais puisque j´ai des informations du ministère - bref, compliqué à expliquer. Mais pas moi. Je te le répéte, je suis là puisque la mort de ton frère me surprend et m´attriste. "

Je stoppais mon discours assez brutalement. Un vertige s´empara de moi. Je posais donc ma main sur mon visage pour me calmer. Cette conversation - en plus de ma faim, ayant oublié de prendre un petit-déjeuner - me donnait mal au coeur. Calixte m´impressionnait tellement..
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