« ▬ Les premiers pas dans la vie. »

La famille Yaxley, grande famille de l'aristocratie sorcière parmi d'autres, connue à sa façon comme les autres. La seule chose qui les différenciait dans l'instant était la venue imminente d'un nouveau né. En espérant, par ailleurs, un potentiel héritier à la famille. Il avait déjà une fille dont il attendait avec impatience l'apparition de pouvoir, qui a deux ans, n'était pas encore apparut. Peut-être un peu normal, mais l'espoir est là. La peur de la voir cracmolle est impensable pour le patriarche de la famille. D'ailleurs il a décidé de ne mêler ses enfants aux mondes que lorsqu'il sera sûr qu'il n'y aurait aucune honte. Il se doit d'éviter tout scandale. Il en allait de son honneur. C'est ainsi que le patriarche avait pris congé alors qu'un elfe du manoir était venu sur son lieu de travail lui prévenir que sa femme était en préparation. Préparation à quoi ? Le bébé n'allait pas tarder. L'homme, Hecktor Harès, se tenait droit devant la cheminée de son bureau attendant avec impatience des nouvelles de son épouse, Athénaïs Adélaïde, ou plutôt de son enfant à naître. Cela dure depuis maintenant quatre heures et l'homme commence à faire les cent pas lorsque l'on frappe à la porte. Il se replace devant l'âtre et dispose la personne à entrer. C'est le médicomage, il vient donner les nouvelles. Le patriarche attend, le médecin annonce. Une petite fille, 2kg750, en bonne santé. Déception, encore une fille. Tant pis, il refera un enfant à sa femme. Jusqu'à ce qu'un héritier naisse enfin. Hecktor donne alors le nom qu'il veut donner à sa fille, sa femme n'aura qu'à apprécier. Sky-Wednesday en l'honneur de ses deux grands-mères. Opale pour son arrière-grand-mère paternelle, celui qui deviendra son préféré. Hecktor devras attendre ses premiers pas pour être une sorcière avant de l'annoncer officiellement afin qu'elle soit utile à une alliance pure.

« ▬ Les premiers pas pour être prodigue. »

Opale, Opy, Opou, Opa, ect. Tant de petits surnoms ... Lisbeth, Lilou, Lily, Lisa, ect. Tant de petits surnoms qui unissent les sœurs Yaxley. Proche, joyeuse, sereine et fière. L'éducation des petites est un atout. Et puis, elles aiment taquiner leur petit frère, fierté de la famille, fierté du père, un joyau à lui seul. Le frère aimé, l'enfant fierté. Ils grandirent alors ainsi. Il est d'un an plus jeune qu'Opale, de trois ans plus jeune de Lisbeth, il se nomme Gideon. Gigi, Gid', Ninon, lui aussi à droit à ses surnoms. Il se sent plus proche d'Opale, comme il se sent protéger par Lisbeth. Opale devient sa camarade de farce, alors que Lisbeth se veut grande, petit à petit, elle veut devenir leur modèle de vie. Alors que Gideon et Opale tente une farce à leur grande sœur, cette dernière lit un livre dans le salon. Gideon prépare un sceau d'eau au-dessus des escaliers, il a 5 ans. Opale est allée chercher du savon liquide dans la salle de bain, elle a 6 ans. Elle grimpe sur le rebord de la baignoire et attrape son trésor. Elle redescend et cours retrouver son frère. Il se cache et attend sa sœur qui arrive, il rigole, elle sourit de façon espiègle. Ils attendent leur sœur, elle tarde, ils commencent à s'ennuyer. Elle doit être prise dans son livre. Opale s'étire et fait tomber le flacon de savon dans le seau. Son frère lui dit que c'est le but, elle retire la bouteille (vide) d'un air boudeur. Elle aimait bien ce savon-là et voilà qu'elle n'en a plus une goutte. Cela lui apprendra à oublier de fermer la bouteille. Elle entend alors des bruits de pas, elle jubile, elle regarde son frère qui sourit. Son frère et elle commence à verser l'eau savonneuse dans les escaliers. C'est une farce de gamin, c'est marrant pour eux. Ils se recachent correctement sans penser au bulle sur l'escalier alors qu'une voix rauque s'élève. « Sky-Wednesday et Gideon Yaxley. Venez me voir tout de suite. ». Ce ton, cette voix, c'est leur père. Gideon se raidit un peu terrifié. Opale se relève et prend la main de son frère et le tire avec elle devant les escaliers et baisse les yeux. Elle regarde alors son père de façon timide. Ce dernier leur demande ce que des bulles font dans les escaliers. Opale lui dit que c'est une farce en souriant. Son père la rappelle à l'ordre en lui disant que ce n'est pas drôle. Elle fait un pas devant elle pour descendre d'une marche, mais finit par glisser. Son père attrape sa baguette, mais la rabaisse très vite. Son frère recule d'un pas avec des yeux ronds comme des soucoupes. Opale vient de rebondir dans l'escalier. Elle atterrit alors au pied de son père qui la regarde d'un air sévère. Elle baisse les yeux puis les relèvent doucement. Son père lui sourit, il a un regard fier. Sa seconde n'est pas une cracmolle. Il en est fier, il se retourne et voit sa femme et son aînée qui regardent Opale. La mère jubile, la gamine est étonnée. Elle regarde son père, mais ne croise que déception dans son regard. Elle regarde à nouveau Opale. Opale est plus douée qu'elle alors ? Elle ne le sait pas, elle ignore, elle n'a peut-être pas ce pouvoir en elle. Elle a déçu son père aujourd'hui à cause d'Opale. Opale est la fautive. Mais qui sait, elle aussi à peut-être ce pouvoir enfui ... Elle deviendra aussi une prodigue.

« ▬ Les premiers pas pour oublier et devenir une princesse. »

Lilou, Lisa, Lily autant de surnom, autant de souvenir d’enfance qui se voit envolé telle une brume qui disparaît au beau matin. Lisbeth n’est plus là désormais. Il ne reste plus qu’Opale, Gideon et leur petite sœur, qui est née par erreur. Son père ne voulait plus d’enfant, et sa femme est tombée enceinte, tant pis, elle pourra servir aussi. Et lorsque Lisbeth s’est révélée être une cracmolle, elle n’a fait que la remplacer. Opale est devenue la nouvelle princesse de la famille, avec une rancœur d’avoir perdu de bon souvenir, d’avoir perdu une sœur, une confidente. Elle se sent seule, elle se sentira encore plus seule si elle n’avait pas Gideon, mais Gid’ n’est pas une fille, il a démontré sa nature de sorcier cela a rendu encore plus fier son père que lorsque ce fut elle. Ils ont vécu dans un monde d’aristocratie, de tradition et devront le perpétré ils en sont certains. Ils ne sont pas très proches de leur dernière sœur, bien que pour Opale, c’est la seule sœur qui lui reste et sait que c’est à son tour de la protégée, elle et son frère. Alors elle se rapproche d’elle. En lui dictant les récits que l’on lui a enseigné, en lui expliquant la pureté du sang et surtout en lui parlant de des cracmolle dont leur pouvoir a été volé par les né moldus. Ils se doivent de les haïr. Ceux qui ont rendu leur sœur aînée « malade », ceux qui lui ont volé sa vie. Sa sœur est de quatre ans sa cadette. Bientôt Opale rentrera à Poudard, elle a reçut sa lettre, sa sœur Lisbeth n’est plus qu’un souvenir du passé à enterré pour le bien de la famille. Elle sait qu’à Poudlard elle doit perpétrer les traditions familiales et se tenir en bonne fille. Elle ne sait pas encore ce qui va arrivé exactement juste qu’elle a 14 ans.

« ▬ Les premiers pas pour ne plus savoir toucher terre. »

Un cinéma voilà en quoi se résume sa vie, un triste mécanisme de mouvement. Elle joue un rôle dont elle n’est pas la maîtresse, elle n’est qu’une pièce sur le grand échiquier de son père. Elle l’a appris alors qu’elle avait surpris une conversation entre sa mère et son père. Il était question de fiançailles. Apparemment, sa famille avait reçu pas mal de demande. Devait-elle s’en sentir fière ? Être si populaire, si demandée … Au contraire, elle découvrit que son futur allait être dicté par son père et plus tard par son potentiel époux peut-être. Au moins, elle ne finira pas vieille fille, cela ne la rassure guère, elle ne pourra choisir l’homme qu’elle veut et au pire son père aurait pu faire une sélection et lui présenté mais non. Elle n’aurait même pas cette infime petite chance. Elle se voyait déjà dans une maison attaché, enchaîné, juste bonne a enfanté … au même titre que sa mère. Elle n’est peut-être pas si loin de la vérité. Alors pour oublier, elle fait ce qu’elle peut, dans la mesure à ne pas déshonorer sa famille. Tyranniser les autres élèves des maisons adverses ou encore les premières années c’est marrant, alors elle agit, mais mademoiselle se lasse vite. Ils se laissent trop faire à son goûts ou bien ne sont que mauvais joueurs. Alors elle tente de trouver réconfort autre part lorsqu’un Gryffondor à la langue tenace arrive à lui tenir tête. Il devint alors son passe temps favori pour … tuer le temps et passer de bons moments selon elle. Et puis les petites fêtes dortoirs et autres sont tellement passionnante, on apprend toujours des choses qui peuvent nous servir. Tyranniser les autres n’est alors qu’un bienfait personnel pour Opale alors que pour d’autres cela aurait un sens précis. Opale ne se montre qu’au naturel face à des personnes en qui elle a réellement confiance. Des amis, enfin … des vrais amis pas des amis de convenance. Opale ne veut pas devenir mangemorte, mais entre vouloir et devoir il y a une marge. Pour elle cela ne lui apportera rien de personnel. Elle ne peut en faire profit. Elle ne sait pas vraiment s’en positionner et puis si elle se devait d’arrêté de « le » voir …