NOM: Jekyll. PRÉNOMS: Ellipsis Disturbia Jacob. AGE: Trente-et-un ans. PARTICULARITÉ: Ellipsis est atteint de schizophrénie et d’amnésies partielles suite aux expériences que les Oubliators du Ministère ont effectué sur sa mémoire. Il s’est créé un alter-ego imaginaire qu’il a appelé Archimède ( « Archi » pour les intimes ) . Ce dernier croit dur comme fer être un joncheruine coincé dans le cerveau d’Elli. STATUT: Célibataire. PURETÉ DU SANG: Cracmol. ANCIENNE MAISON: //. POSTE: Concierge à Poudlard.
✎ Votre personnage trouve par hasard la pierre de résurrection, l'une des reliques de la mort ! Que décide t-il de faire ? Ellipsis n’est pas du genre à profiter des choses – bonnes ou mauvaises – et il est même de ceux qui rapporteraient naïvement des affaires égarés aux objets retrouvés. Dans ce cas précis, il penserait d’abord que l’acquisition de la Pierre relève du Ministère de la Magie. Toutefois, depuis les récents évènements qui l’ont touché, Elli répugne à se rendre au Ministère. De plus, il s’est rapidement intégré parmi le personnel de Poudlard et n’hésite pas à affirmer avoir trouvé une nouvelle famille dans le corps professoral, c’est pourquoi il irait donc voir Dumbledore pour lui confier la Relique, se reposant sur la sagesse et le jugement du vieil homme. ✎ Votre personnage tombe sur un moldu malmenée par des sorciers au détour d'une rue, que fait-il ? Derechef, voilà une nouvelle occasion d’affirmer qu’Elli a le cœur sur la main. Même s’il hésiterait quelque instant avant de s’interposer, il finirait par voler au secours de la personne en danger. Cependant, étant cracmol, son aide ne serait que très peu efficace et il serait rapidement maîtrisé par les agresseurs.
✎ Le Ministre de la magie propose à votre personnage de tout quitter pour devenir son conseiller personnel. Accepteriez-vous la proposition ? Certainement pas. D’une part, comme dit précédemment, Elli ne souhaite en aucun cas pénétrer au Ministère et encore moins approcher le Ministre. D’autre part, Ellipsis ne connaît presque rien à la politique et n’éprouve aucun engouement envers la direction de la communauté magique. Il ne suit l’actualité politique que d’une seule oreille distraite et, étant donné la situation actuelle, il ne souhaite pas se retrouver sous le feu des projecteurs aux côtés du ministre. ✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? Elli na que faire des biens matériels. Même s’il lui est parfois difficile de vivre, il a finalement été engagé comme Concierge à Poudlard, position qui lui octroie rémunération et logement toute l’année, il n’est donc pas excessivement intéressé par la richesse. Il fait toujours de son mieux pour rester discret et pour ne pas se mettre en avant, la célébrité serait donc un piètre choix pour quelqu’un d’aussi timide. Pour ce qui est de la sagesse, bien qu’il se considère, à juste titre, assez ignorant sur la plupart des sujets généralement connu de tous, cela n’est pas dans son ambition de tout savoir et de tout connaître. Il s’estime heureux de son savoir actuel et préfère cultiver son esprit à son rythme. Ce qu’il manque à notre schizophrène de service serait peut-être une dose d’amortentia. En effet, il désespère de trouver un jour le grand amour et ne rêve que d’avoir quelqu’un à chérir.
DAILY PROPHET'S REDACTOR
AVATAR: Zachary Quinto. AGE: 907 ans. PRÉSENCE SUR LE FORUM: 7/7. COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM: Grâce à mon clone. TES IMPRESSIONS: Je suis vraiment obligé de remplir une seconde fois cette case simplement pour dire que ce forum et les membres qui y sont inscrits vendent du rêve ? . ▻ UN PETIT MOT POUR LA FIN: petit mot.
Dernière édition par Ellipsis D. Jekyll le Dim 30 Déc - 12:08, édité 11 fois
Cela faisait maintenant cinq minutes que nous nous regardions dans le blanc des yeux sans piper mots. L’horloge accrochée au mur émettait un incessant tic-tac qui comblait le silence pesant. Les globes lumineux qui lévitaient au-dessus de nous dispensaient leur lumière crue dans toute la pièce. La lumière se réfléchissait contre la surface polie de la table de métal qui me séparait du psychomage. Le crâne de ce dernier, rongé par une calvitie naissante, luisait sous le vif éclairage. Les ombres projetaient sur son visage rond lui donnaient un air menaçant et impersonnel. Derrière les verres de ses lunettes à monture d’écailles, le docteur Grisham me dardait d’un regard neutre. J’avais cependant l’impression que ses yeux me transperçaient de part en part. Il finit par expirer profondément, son souffle rauque agitant les poils de sa moustache. De son imposante moustache, insiste là-dessus.Qu’est-ce que tu viens faire dans mon récit toi ? Dans la mesure où je suis dans ta tête, j’ai bien le droit de faire mes propres commentaires de temps-en-temps, non ? Je n’aimerais mieux pas. Rabat-joie. De toute façon, je suis là pour divertir les lecteurs en animant ta narration monotone alors bon … De quels lecteurs tu parles ? Et pourquoi je devrais insister sur la moustache du docteur Grisham ? Parce que les moustaches, c’est cool. Et laisse tomber cette histoire de lecteurs, tu comprendras un jour peut-être. … Bref. Ainsi donc, le docteur Grisham expira profondément, son souffle profond agitant son imposante moustache. « Bon… Vous vous sentez prêt ? » « Oui. » « Bien, alors commençons. » Le psychomage ouvrit le dossier qu’il avait devant lui et y jeta un bref coup d’œil avant de reporter son attention sur moi. « Comment vous appelez-vous ? » Non mais il déconne ?! Tout comme mon homologue imaginaire Hé ! Je ne suis pas imaginaire ! Je suis un joncheruine coincé dans ta tête ! Et j’ai un nom je te rappelle. Oui, comme tu veux … Je disais donc, comme Archi, je restais surpris face à cette question quelque peu déroutante. « Elli. Ils m’appellent Elli. » T’applique la méthode ‘Question con, réponse con’ ou tu es aussi crétin que lui ? Derrière ce ‘ils’ se cachaient l’ensemble de l’équipe médical qui nous encadrait. Le psychomage ne sembla pas satisfait de ma réponse. « Votre nom entier, Elli. » Je fus de nouveau perplexe. Je tentais de me concentrer mais la réponse à sa question à la simplicité pourtant enfantine ne me revint pas. Dans les méandres de mes souvenirs, j’essayais d’arracher mon nom au fond des abîmes de l’oubli. Bah dis donc, t’en fais tout un pataquès pour un nom … le docteur s’apprêta à réitérer sa question, mais à peine avait-il entre-ouvert les lèvres que la réponse me vint subitement. « Ellipsis Jekyll ! » Le psychomage ne sembla pas prêter attention à l’intonation presque exagéré de ma voix et il se contenta de griffonner quelque chose sur son calepin. « Quel âge avez-vous ? » « J’ai … » Je restais figé dans une posture ridicule, la bouche ouverte et les yeux perdu dans le vague, tandis que je tentais de me rappeler mon âge. Essaye cinq ans. Vu le comportement que tu adoptes, ça doit être la bonne réponse, héhéhé. « Trente ans, Elli. Vous avez trente ans. » « Trente ans, oui … Bien sûr. » « Quel est votre souvenir le plus récent ? » je fronçais les sourcils. Non pas par mécontentement, mais comme pour faciliter ma concentration. Cependant, quelque chose semblait empêcher mon cerveau de fonctionner correctement. Ou alors c’est simplement naturel … Ma mémoire était nimbé de brouillard et imprécise. Je me souvenais de l’odeur lourde d’une apothicairerie, l’odeur de l’encre encore humide d’une édition de la Gazette, la froideur d’une grande pièce sombre … « Je… Je me souviens que je n’arrivais pas à trouver du travail. » Le docteur Grisham pris rapidement note de ce que je disait et la vitesse à laquelle son crayon parcourut la feuille m’étonna et me déconcentra quelque peu. C’est peut-être pour ça qu’on ne comprends jamais rien à l’écriture des médecins … « Continuez. » « Je me souviens avoir parcouru les journaux afin de trouver différents petits boulot et… J’en avais trouvé un. Je crois que ça avait un rapport avec le Département des Mystères. » une lueur de curiosité illumina les yeux du docteur Grisham. « Oui ? » Il n’avait pas levé la tête de son calepin, mais je sentais une sorte d’excitation dans sa voix. « Je ne me souviens pas vraiment de quoi il était question mais … » J’eu soudainement la nausée et un frisson incontrôlable parcouru mon échine. Une boule glacée se format dans mon ventre et ma gorge se noua. C’était comme si mon corps se souvenait de ce que mon esprit avait oublié et, quelque soit ce souvenir, mon être entier semblait révulsé à l’idée de se remémorer. Je fis inconsciemment une grimace de dégout qui n’échappa pas à l’observation du docteur Grisham. Il se contenta de pousser un ‘hum hum’ entendu, comme s’il avait lu dans mon esprit. Alors qu’il terminait de prendre des notes, je ne pu résister à jeter un coup d’y jeter un coup curieux. Bien que la feuille fût à l’envers, pour moi, je parvins à lire les dernières lettres, écrient en majuscules. ‘OUBLIATOR’. Le psychomage surpris mon regard et cacha aussitôt son calepin. « Savez-vous depuis combien de temps vous êtes ici, Elli ? » Il me lorgna d’un regard énigmatique mais je ne parvenais pas à trouver de réponse. Devant mon air interdit, il me gratifia d’un sourire qui se voulait réconfortant. « Cela ne fait rien. Nous jetterons un coup d’œil à ce qu’il y a à l’intérieur à la prochaine séance. » dit-il en pointant son index vers mon front. Qui sait, peut-être qu’il réussira à m’extirper de ta boîte crânienne. « Oui, peut-être bien. » Je n’eu pas le temps de me demander pourquoi j’avais dis cela à voix haute que le docteur Grisham me regardait d’un air interloqué. « Pardon ? » « Ce n’est rien, je parlais simplement à Archi. » « Qui ça ? » Le boulet … Les yeux du psychomage s’écarquillèrent alors avec surprise et je sus que je n’allais pas quitter Sainte-Mangouste de ci-tôt.
The Leaky Cauldron, Mai 1980.
Je ne pouvais détacher le regard des chiffres de fer qui avaient été vissés sur la porte d’ébène. Un doute s’immisça dans mon esprit et je ne pu m’empêcher de regarder pour la énième fois le bout de papier sur lequel j’avais inscrit l’adresse supposée de la femme qui devait être ma mère. Les numéros concordaient. Ils concordaient déjà les dix premières fois où tu as regardé ce foutu bout de papier. Bon, on entre ou on continu à se geler les miches ? Archi, ce n’est pas si simple que ça. Je ne sais pas comment ça marche chez les joncheruines, mais chez les sorciers - et les humains en général- c’est délicat de renouer contact avec des personnes chères que l’on n’a pas vu depuis un certain temps. Ouais, dis surtout que tu as les pétoches d’aller frapper à la porte de celle qui ne t’a rendue aucune visite en un an. Et puis d’abord, qu’est-ce qui te dis que c’est vraiment elle ta mère ? Les séances avec le docteur Grisham avaient fait ressurgir de nombreux souvenirs enfouis au plus profond de ma mémoire. Ainsi donc, j’avais appris à me connaître moi-même. Quelques bribes de souvenirs provenant de mon enfance émergeaient alors que j’étais dans un état second. En quelques semaines j’avais été capable d’établir un portrait robot assez convainquant de mes parents. Des recherches ultérieures dans les registres de Sainte-Mangouste m’avaient appris que j’étais le fils de Scipion et Cassandra Jekyll, né le 7 janvier 1949 – à onze heures huit du soir pour être exact. Le docteur Grisham m’encourageait dans mes recherches et m’exhortait même à les effectués. Il ne cessait de répéter que cela m’aiderait à combler les vides laissés par les amnésies qui rongeaient ma mémoire. Après de nombreuses explorations dans les dossiers et les registres de l’hôpital, j’avais finalement appris que mon père était décédé il y a deux ans de cela maintenant et j’avais supputé que c’était peut-être la raison pour laquelle je tentais désespérément de trouver du travail, afin d’assurer un apport de gallions journalier à ma mère et à moi, avant de me retrouver dans l’aile psychiatrique de Sainte-Mangouste. Les jours, les semaines et les mois s’étaient écoulés sans aucune visite de ma mère bien que l’on m’ai assuré qu’elle avait été prévenue de mon admission à l’hôpital. Je tentais de me convaincre moi-même en me disant qu’elle n’avait peut-être pas pu se déplacer, trop prise par des charges de travail accablante, ou qu’elle répugnait à voir son fils dans un tel état. On m’avait finalement laissé sortir de Sainte-Mangouste, le docteur Grisham estimant que mon état c’était amélioré et que j’étais apte à retourner dans le système. Ma première pensé avait été de retrouver ma mère et de découvrir la raison pour laquelle elle n’était pas venue me voir, mais maintenant que je me trouvais sur le seuil de la porte de la maison qui avait été la mienne, toutes les hypothèses et conjectures que je m’étais forcé d’établir durant mon internement étaient obscurcies par l’ombre naissance d’un doute amer. Je craignais que par la nature de mon sang et par ma condition nouvelle de détraqué, ma mère m’ait finalement abandonné. Bon, finis donc de jouer les Rémi sans famille et décide toi ! Je ne pouvais bouger et je respirait avec difficulté. Du coin de l’œil, je vis le rideau de la fenêtre adjacente à la porte remuer. Je pris soudainement peur pour une raison inexplicable. Mon cœur commença à marteler ma poitrine avec force et mes jambes se mirent à bouger de leur propre chef. Je m’éloignais à grandes enjambées de la maison de ma mère sans jeter un regard en arrière, comme si je tentais de fuir une inéluctable et douloureuse vérité. Ben faut croire que les toubibs de Sainte-Mangouste se sont trompés… Tu es complètement taré mon vieux.Je ne sus combien de temps je courus. Je voyais défilé autour de moi le décor miséreux de l’Allée des Embrumes. Je faillis glisser sur des pavés sales et humides mais je réussis à retrouver l’équilibre au bon moment avant de reprendre ma course. J’arrivais alors dans l’artère bondée qu’était le Chemin de Traverse. La clarté du soleil qui avait été auparavant obstruée par les hauts et sinistres bâtiments de l’Allée des Embrumes assaillis mon visage et agressa mes yeux à tel point que je du battre plusieurs fois des paupières pour retrouver une visibilité correcte. La chaleur du soleil se diffusa lentement en moi, éradiquant la peur aussi soudaine et incontrôlable que glacée qui s’était emparée de moi. Un peu confus, j’avançais sans réel but parmi la foule nombreuse. Mon cheminement hasardeux m’amena finalement au Chaudron Baveur et je pris la décision d’entrer dans le bar, espérant que la chaleur de la taverne parviendrait à réchauffer mon cœur. Enfin on va pouvoir se poser ! Ce n’est pas trop tôt ! Le bar était presque désert. Je zigzaguais entre les tables afin d’atteindre le bout de la salle. Lorsque j’eu trouvé une table libre près de la sortie, je m’y installais en retombant sur la chaise d’un air dépité. Je posais mon coude sur la table et je calais mon front dans la paume de ma main et je poussais un profond soupir. Je ne prêtais aucune attention au barman car je n’avais pas l’intention de boire. J’avais juste besoin d’un endroit où je pouvais réfléchir calmement. Et voilà où j’en étais.Assis dans un bar, me lamentant tacitement du détour désastreux que prenait ma vie. Hé ! Ca ne va pas recommencer ! Depuis que je suis dans ta tête je n’ai le droit qu’a cela ! Des gémissements sans arrêts. Si tu tiens tellement à améliorer ta vie, prends toi en main et va de l’avant. Des sorciers et des sorcières sont dans de pires situations que la tienne mais ils ne baissent pas les bras pour autant ! Les imberbes par exemple, la génétique ne leur a pas fait de cadeau, pourtant ils vivent leur vie et ne se laisse pas abattre ! Je rêve ou tu me rabats encore ton histoire de moustache ? Là n’est pas la question. Oui, tu as raison… Tu dis ça sincèrement au moins ? Absolument pas. J’ai juste envie que tu arrêtes de te plaindre, ça donne une mauvaise image de nous. … Mais il faut voir la réalité en face. Je n’ai nulle part où aller, j’ai l’impression d’être un étranger pour tout le monde comme pour moi-même, je n’arrive pas à prendre contact avec ma mère et je dois encore m’adresser au Département des Mystères pour savoir ce qu’ils ont bien pu me faire mais j’ai trop peur. Je suis un lâche et un incapable. Et voilà, c’est reparti … Ecoute, s’il y a un problème, il y a forcément une solution. Commençons par le moindre de tes tracas. Où vivre ? Je te signale que tu es au Chaudron Baveur. Ils ont des chambres. Tu pourrais crécher ici, pour un temps du moins. Mais je n’ai rien pour payer. Pourquoi faut-il toujours que tu me compliques la tâche … Je redressais le chef et je jetais un regard bref autour de moi. J’aperçus un journal à moitié plié sur la table à côté de moi. Je le saisis et je commençais à le feuilleter. Qu’est-ce que tu fais ? Je prends ma vie en main. Et pour commencer, je vais essayer de trouver un travail qui pourra subvenir à mes besoins. Oh, et c’est vrai que regarder les petites-annonces dans le journal va t’aider. Cela avais si parfaitement fonctionner la dernière fois … Je n’ai pas besoin de tes sarcasmes mais plutôt de gallions. Mes yeux parcouraient les petites-annonces. Parmi les cadres qui vantaient les horaires et les salaires de divers boulots, un seul retint mon attention. Non. Nous ne sommes tout de même pas tombé aussi bas ... La solution à mes problèmes – ou du moins à une grande parti de mes problèmes – était là, sous mes yeux. L’annonce proposait un poste de concierge à l’école de magie Poudlard.
Hogwarts, Septembre 1980.
Un vrai havre de paix qu’y disais ! Cesse un peu de te plaindre. Ca te va bien de dire ça … Ecoute, c’est parfaitement normal. Après tout, tous les jeunes sorciers de leur âge font ça… je crois … ‘Parfaitement normal’ mon œil oui ! Pour ce que j’en dis, tu devrais être plus ferme avec eux. M’enfin, on ne m’écoute jamais alors bon. Ce n’est pas si grave que ça. Après tout, ce ne sont que quelques graffitis … Et puis ce n’est pas à moi d’établir les punitions. Ben mon vieux, si tu appliques cette politique, on est mal barré. Je soupirais, légèrement exaspéré par les commentaires d’Archi, puis je reprenais ma besogne. Je trempais la serpillère dans le sceau d’eau glacée disposais au sol avant de frotter les graffitis qui avaient été peint sur le mur. La peinture rouge était tenace mais finissait par lentement disparaître. Cependant, malgré le fait que je tentais d’effacer les graffitis depuis maintenant une demi-heure, l’on pouvait encore lire : JEKYLL LOOSER ou encore LE CRACMOL, TU SENS LE TROLL. Les élèves ne devaient apparemment pas être très heureux de ma nomination au poste de concierge ou ils profitaient tout simplement de mon statut pour me tourner en ridicule. Je ne comprends pas ta réaction. Ces messages te sont quand même adresser, pourquoi ne fais-tu rien pour en réprimander les auteurs ? Ce n’est pas si important. Cela t’indiffère tant que ça ou alors tu as juste peur de t’imposer et de réagir ? Depuis quand est-ce que tu assures le rôle de conscience moralisatrice ? Greuh. Je vois … Je me stoppais un instant, tergiversant sur les paroles d’Archi. Bien évidemment, les messages me touchaient et me blessaient un peu, mais j’ai honte d’avouer qu’Archi avait raison, je ne voulais pas intervenir, m’imposer, car j’avais trop peur. Peur que mon autorité soit bafouée et que je m’en retrouve avec un sentiment d’inutilité et d’impuissance. Bon, arrête de pleurnicher, il parait que ça arrive à tous les hommes alors ressaisis toi et va mater ses petits veracrasses ! J’avais notamment faillit ne pas avoir le poste de concierge par se manque de confiance en moi. Et voilà. Encore une fois, on ne m’écoute pas. Mû. En effet, quelqu’un d’autre avait été intéressé par le poste. Qui l’eut-cru … Il avait obtenu un entretien d’embauche précédent le mien et je me souviens que, ce jour-ci, j’avais tout fait pour ne pas me mettre en avant, mû par une peur irrationnel de faire perdre le poste à mon ‘opposant’. Si ça ce n’est pas de l’imbécillité …[color] Toutefois, malgré mon manque de confiance en moi, ma modestie semblait avoir primé aux yeux de mon employeur et il m’avait choisis pour le poste. Je ne puis décrire mon arrivé à Poudlard tellement cela était extraordinaire. Tant mieux, parce qu’on s’en fout ! Archi.[/color=grey] Bon, d’accord, je la mets en veilleuse. Du fait que je suis cracmol, je n’avais jamais intégré Poudlard, et c’était peut-être ça également qui m’avait pénalisé dans ma vie professionnelle. Si mes souvenirs sont exacts, j’avais étudié pendant une dizaine d’année dans l’Institut Oswin Pour Elèves Inapte à la Magie. Rien que le nom faisait sentir à l’élève à quel point il était mis à l’écart de la société. De nombreuses rumeurs circulaient parmi mes camarades. Certains racontaient avec émerveillement des histoires fantasques sur le château, d’autres amenaient et lisaient d’une voix exaltée les lettres envoyées par leurs frères ou leurs sœurs, mais personne ne pouvait imaginer avec exactitude la magnificence de Poudlard. J’avais été subjugué dès le premier regard. L’éclatante pierre qui lui donnait une allure majestueuse, les milliers de tableaux accroché au mur, les innombrables escaliers mouvants, … J’en avais encore le souffle coupé. Le lieu me paraissait si grand que je me perdais sans arrêt. Toutefois, j’avais appris qu’une sombre menace ternissait l’éclat du château et assombrissait les esprits de ses occupants. Des rumeurs circulaient entre les professeurs et les élèves comme quoi une grande agitation touchait la population magique. Un bruit étouffé derrière moi m’arracha de ma rêverie. Je fis volte-face pour voir un couple d’élève de quatrième année pouffer de rire derrière le tournant d’un couloir. Lorsqu’ils se rendirent compte que je les observais, ils se turent et détalèrent aussitôt, laissant les pans de leurs robes virevolter derrière eux. Mon petit doigt me dit qu’ils ont surement quelque chose à voir avec les graffitis. Ouin, surement. Bah alors, qu’est-ce que tu attends pour les attraper ? Je … Mes jambes restèrent immobiles, comme si elles étaient scellé sur le sol carrelé. Je fixais le couloir par lequel les élèves s’étaient enfuis sans bouger.[i]Allez ![i] « Hé ho ! Vous ! Arrêtez ! »
Dernière édition par Ellipsis D. Jekyll le Ven 4 Jan - 9:08, édité 11 fois
Dawn R. Blackwood
LA PRINCESSE DES GLACES
+ SORCIER DEPUIS LE : 18/08/2012 + PARCHEMINS : 6731 + LOCALISATION : Poudlard, la tanière des verts ou le terrain de quidditch
Ellipsis est atteint de schizophrénie et d’amnésies partielles suite aux expériences que les Oubliators du Ministère ont effectué sur sa mémoire. Il s’est créé un alter-ego imaginaire qu’il a appelé Archimède ( « Archi » pour les intimes ) . Ce dernier croit dur comme fer être un joncheruine coincé dans le cerveau d’Elli.
HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA (pardon mais...) J'éxige (..) déjà des liens (même si moi, l'avatar me fait peur à cause de Heroes ) Ha oui et rebiienvenue
REBIENVENUE Ce personnage de dingue que tu nous fait là encore une fois Alala, j'ai hâte de le voir en jeu aussi ce petit Courage pour terminer ta fiche.