Tout avait été vite, bien trop vite et avant que Willem n’ait le temps de crier « Earl Grey », le long corridor avait pris des allures de véritable champ de bataille.

De chaque côté de la pièce, les longs comptoirs de marbre – désertés par les gobelins, tous disparus dès le premier sortilège – servaient désormais de tranchées improvisées, offrant un abri solide aux pauvres âmes (incluant la sienne) qui, sans appartenir à aucun camp, s’étaient simplement trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Les mangemorts, de leur côté, semblaient avoir une préférence pour le no man's land, occupant désormais tout les recoins du plancher principal, ne ménageant aucun sortilège qui puisse favoriser leur progression vers l’accès principal aux coffres des étages inférieurs.

Baguette en main, Willem hésitait encore à ramper vers la sortie, suivant ainsi le petit mouvement de foule qui s’organisait en ce sens. Les efforts conjugués de plusieurs briseurs de sorts et autres aurors permettaient de maintenir ouvert le portail d’entrée de l’édifice, mais pour combien de temps encore? Cela dit, s’il n’avait ni le courage ni l’intention de prendre part à l’action, il n’en demeurait pas moins que l’opportunité journalistique que représentait sa seule présence à titre de témoin semblait l’empêcher de prendre ses jambes à son cou. Son patron l’y envoyait pour déterminer si les défenses de l’institution bancaire étaient à la hauteur après tout, non? Du reste, les disciples du Seigneur des ténèbres ne répliquaient qu’à ceux qui se plaçaient en travers de leur chemin et ne désirait probablement que l’or gardé en lieu sûr et profondément sous terre, à n’en point douter. Ainsi, s’il maitrisait bien son souffle et qu’il demeurait bien caché, il n’avait rien à craindre, n’est-ce pas ? Tout au loin, il pouvait d’ailleurs apercevoir Charlie qui semblait du même avis, préférant s’adosser à la surface de pierre froide plutôt que suivre la file de clients à quatre pattes par terre. Ou alors, peut-être bien craignait-elle tout simplement de bouger?

N’empêche, son cœur battait très – trop ? – fort dans sa poitrine et il ne pouvait s’empêcher de jeter occasionnellement un œil furtif par-dessus son rempart de fortune. Comme s’il lui avait été possible d’apaiser physiquement le mouvement du moteur de sa circulation sanguine, l’aîné Pearson porta une main tremblante sur la gauche de son thorax, se cognant toutefois à quelques fioles d’ingrédients qu’il gardait dans la poche intérieure de sa veste. Blimey, avec un peu de chance, il avait peut-être le nécessaire pour assembler une potion dont les dégâts suffiraient à ralentir un mangemort ? Le temps de faire état de son inventaire improbable, l’intonation agacée d’une voix familière lui chatouilla désagréablement ses tympans.

Belize ?
Ici ?

Ni une ni deux, voilà que le stagiaire avait à nouveau le museau par-dessus le comptoir, cherchant du regard cette voluptueuse cascade de cheveux blond qu’il reconnaitrait sans doute entre mille.
Bloody Hell, mais à quoi pensait donc la jeune femme en se plantant comme ça devant un type encapuchonné? N’avait t-elle absolument rien écouté de ses recommandations? Au même moment, un épais brouillard se leva, rompant ainsi tout contact visuel avec la demoiselle et avec… well, avec absolument tout à vrai dire.  Willem ne distinguait plus que l’extrémité de sa baguette, mais le décor au complet semblait s’être effacé. Quelques sons distincts ne lui inspirait toutefois pas confiance, quelques chose comme des bruits de verres cassé ou de cris étouffés. Good grief, Belle!
Tenant sa baguette avec fermeté, le jeune anglais acheva de se relever complètement pour la pointer devant lui en espérant qu’un simple « Ventus »  imprononcé suffirait à disperser cet écran humide qui offrait une couverture presque parfaite aux attaquants masqués.

Lequel ce sera?:

Sa volonté de retrouver la représentante féminine de la fratrie Scodelario devait avoir joué sur la réussite du sortilège, car un tourbillon presqu’aussi haut que le plafond parcouru aussitôt la pièce pour en éliminer toute trace de brouillard, rétablissant aussitôt la visibilité pour tout le monde… en révélant bien sûr sa position et l'origine du contre-sort. Oups ?

En résumé...:

Intrigue
Tout le monde

Chacun de mes membres était engourdi, alors que les combats fusaient de partout. Ebony était venue m’offrir son aide, m’éloignant ainsi des combats. Mais je ne pouvais nullement rester là sans rien faire à attendre que les choses passent. Même si je n’aimais pas les Gobelins, malgré le fait que je travaillais pour eux, je ne pouvais pas non plus laisser ces personnes s’en prendre à mon lieu de travail.Et puis j’avais une réputation à tenir, même si je n’étais pas d’accord sur bon nombre de choses avec ma famille, j’avais la fierté des Shafiq et je n’allais nullement me laisser, avoir ainsi, ni même m’arrêter parce que je venais recevoir un sort. Non, il en était hors de question. Ebony m’avait mise à l’écart tout en se défendant d’un sort qu’un assaillant lui avait lancé. Je restais là quelque seconde, le temps de voir que tout s’enchaînait et de reprendre un peu mes esprits.

Les sorts fusaient, des doloris par-ci des difindo par là. Et tout le monde faisait au mieux pour se défendre. Cela était devenu une vraie cacophonie plus n’allait. J’étais même étonnée de voir que les gens savaient encore sur qui ils lançaient leur sort. Soudain, je pouvais voir Maureen l’ancienne joueuse de quidditch, que j’avais rencontre dans un bar, voler contre un mur. Et bien que mes membres fussent encore engourdis, je me relevais, pour repartir dans la bataille.En moi-même, je me disais que j’étais vraiment inconsciente de faire ça. « Ebony, occupe-toi des blessés, si te plaît. » Et sans attendre les remontrances de mon amie, je repartis dans la bataille.

Je ne m’étais jamais laissé arrêter par un trésor difficile à atteindre, alors je n’allais nullement reculer face à tout ceci. Je partis donc tout en grommelant « Franchement, ils font chier ces gens. » Je regardais un peu autour de moi et vis que Bélize plus loin aux prises avec un mangemort. Je voulais aller, l’aider, m’assurer que tout allait bien pour elle. Quand soudain une de ces encapuchonnées montant sur un comptoir, un autre qui prenait Maureen en otage. J'en soupirait, car je me disais que les choses allaient de pire en pire.Et voilà que pour rajouter une couche celui qui était monté sur le comptoir faisait sortir un épais brouillant de sa baguette. Alors dans un réflexe, je levais la main, prête à lancer un finite quand soudain apparut une tornade en plein dans le hall. Un vent incroyable soufflait les chaises prenait la direction de ce gigantesque tourbillon ainsi que le brouillant et les papiers. Pour lutter contre la force, cela n’était pas chose aisée dans un premier temps, j’ai simplement le réflexe de me dire « Bon sang ! » Puis sans réfléchir, je pointais ma baguette vers la tornade lancée haut et fort « Finite Incantatem »

Mon sort partit, et un instant après la tornade se calma petit à petit pour finir par disparaître, avec le brouillard qui avait été lancé. Maintenant fallait s’occuper de celui qui avait pris Maureen en otage. « Après ça, j’espère que j’aurais droit à une semaine congé voir 1 mois »

Résumer:

ACIDBRAIN

Intrigue
Tout le monde

Bon sang, j’avais oublié à quel point j’aimais cela, me retrouver dans le feu de l’action. Pouvoir affronter d’autre mage et ne comptant que sur mes réflexes et ma rapidité à exécuter mes sorts, ainsi que de réfléchir. La moindre erreur d’inattention et cela était fini, comme cela avait été le cas pour mon mari, et pour mon bras. Et le fait d’avoir eu cette simple pensée me déconcentra un petit moment, un court moment, mais juste assez pour qu’une personne veuille. Heureusement, Eliot était rentré en scène, me sauvant la mise ce qui ne manqua pas de me dire, je lui accordais un léger sourire tout en lui disant « On verra ça plus tard. D’abord, occupons-nous de ça. S’ils sont ici, c’est qu’ils veulent un quelques dans un coffret. Sinon pourquoi attaquer une banque ? » Puis je me reconcentrais sur ce qui se passait ici et tout s’enchaînait à une vitesse ahurissante. Une fille se fit prendre en otage, pendant que des personnes étaient près des comptoirs.

Alors j’avançais regardant un peu partout et voyais deux filles que j’avais vues à une réunion de l’ordre, elles étaient plantées là. Alors sans attendre, je m’approchais d’elle, pendant que je me dirigeais vers le comptoir et d’une voix sans appel et de mon plus bel accent d’Américaine, je leur disais « bouger vos culs de petite Anglaise ! Ce n’est pas le moment de rester planté là ! » Puis j’étais repartie. Mais j’étais loin d’être au bout de mes surprises, car à peine avais-je repris que soudain un épais brouillard commençait à remplir tout le hall.Je me disais soudain que cela allait être compliqué désormais, que ça soit pour nous et les mangemorts, mais je comprenais pourquoi avoir fait ça et je trouvais d’ailleurs ça très malin. Mais encore une fois, quelques choses d’encore plus énorme. Un tourbillon se formait, ce qui m’arrêta nette « Et merde » je me disais que les gens étaient complètement fous de lancer un tel truc ici. Car même si cela n’était pas exactement une tornade, elle avait assez de force pour tout balayer ici. J’allais m’en occuper, quand j’entendis quelqu’un crier une formule et voir la tornade et le brouillard se dissiper.

C’est donc sans attendre que je reprenne ma route vers le comptoir et une fois arriver, je pointais ma baguette vers l’otage, et ce, mangemort. Lançant mon sort sans dire un mots et un brouillard étranger s ‘échappa de ma baguette allant droit vers le preneur d’otages et son otage. Et à leur contact celui-ci allait leur donner cette sale impression que le bas et le haut son inversé me permettant par la même occasion de le désorienter.

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© ACIDBRAIN

Il était là. Juste devant lui. Quelques pas de plus et le prédateur fondrait sur sa proie, ne lui laissant aucun échappatoire, aucun espoir de retraite. La silhouette du brun se brouilla cependant sous ses yeux, les couleurs se fondant les unes dans les autres. Croyant au départ à une nouvelle crise de non presbytie – puisqu’il en niait encore et toujours les premières manifestations-, il dût se rendre à l’évidence alors qu’un rideau de fumée s’opacifiait, tombant sur la salle comme une chape de plomb.  Avant que celui ci ne le rende totalement aveugle, il eut juste le temps de tourner la tête en direction du comptoir où se dressait une silhouette si puante et prétentieuse qu’il ne put qu’y reconnaître son meilleur ennemi Hamilton. Pauvre crétin. Déjà qu’ils rataient la moitié de leurs sorts, il fallait en plus qu’il les rende aveugle, histoire que le peu qui réussissaient touchent les autres encapuchonnés par erreur.

Give that man a fucking Nobel Prize.

Tout à son mépris, il ne sentit qu’au dernier moment une poigne de fer familière se poser son épaule, le tirant de ses velléités de revanche contre le monde entier. Fallait dire qu’entre l’autre abruti, le beau gosse des bac à sable et la blondasse insupportable, cette opération ressemblait plus à un festival des pètes-couilles qu’à un braquage en bonnes et dûes formes.

« Laisse tomber, tu t’amuseras plus tard ! Le livre ! Il faut trouver le livre ! C’est notre priorité ! Suis-moi ! »

Après un hochement sec de la tête et un grognement primaire, il se détourna en abandonnant sa traque, se jurant de la reprendre plus tard avant d’être de nouveau brièvement interrompu par l’intervention de la blonde qui ne désirait manifestement pas à rentrer en un seul morceau chez elle. Il ne lui suffit que de quelques secondes pour graver dans son esprit de chasseur les traits de celle-ci alors que la brume se dissipait. Un long regard plein de promesses funèbres, et il reprit son chemin sur les talons de la louve qui avait attrapé un otage au passage. Sacrifier la vitesse sur l’autel de l’efficience n’était pas de trop vu le désordre régnant indubitablement dans leur rang et commençant à mettre en péril le succès de leur mission.

Avant même qu’il n’ait eu le temps de la rejoindre tout à fait, une épaisse brume dorée s’éleva dans les airs en direction de la mangemorte et de son otage qui semblèrent tout à coup aux prises avec une sévère gueule de bois. Grognant d’agacement devant ce sortilège qui, s’il n’était pas mortel se révélait particulièrement handicapant en l’espèce, il dégaina de nouveau brusquement sa baguette histoire de donner l’opportunité à leur opposant de vivre ses rêves en la collant par les pieds au plafond.

1- Le sortilège échoue mais projette Cameron un peu plus loin
2- Le sortilège réussit et Cameron se retrouve collée par les pieds au plafond
3- Le sortilège échoue complètement et ne fait que tomber un des comptoirs aux pieds de Cameron

Une fois débarrassé de la femelle dont l’accent fleurait bon l’outre atlantique, il saisit la preneuse d’otage au bras pour la pousser derrière le comptoir sans douceur et surtout, sans la délivrer de ses entraves. Il fallait dire que la jeune femme n’avait franchement rien d’une demoiselle en détresse – voir parfois rien d’une demoiselle tout court-, aussi ne lui ferait il pas l’outrage de l’en croire incapable. Et puis merde, ils avaient une clé à trouver.

   

ft. tout le monde

   

Attaque à Gringotts

   
   

   

Tout se passa tellement vite. Après avoir sauvé Alexia, Bony l'emmena à l'écart de la bataille au plus près de la sortie. Elle ne voulait plus voir son amie souffrir et combattre seule face à tous ces tarés. Elle avait pris un doloris, rien que ça ! Alors qu'elles voyaient déjà l'extérieur, la sang pur se mit à gesticuler et à se rebeller. Elle semblait une nouvelle fois animée d'une profonde envie de se battre et ce malgré la douleur. Ebony n'eut même pas le temps de dire Merlin qu'elle se détachait d'elle et lui ordonnait de s'occuper des blessés... comme si elle ne savait faire que ça ! Quoique en toute logique... Elle se mordit la lèvre inférieure rageuse. Elle en avait marre de tout ce cirque et que Alex la ramène toujours au même point. Ça faisait déjà trois fois.

Elle la perdit rapidement de vue. Surtout à cause d'une sorte de brume. Heureusement, étant tout prêt du seuil de la porte, elle ne se retrouva pas complètement désorientée. Elle leva sa baguette, prête à faire quelque chose, mais sentit une bourrasque de vent. Comme une petite tornade. Elle dut s'accrocher pour ne pas perdre l'équilibre. Mais quelle bande d'idiots, vraiment ! Heureusement tout prit rapidement fin. Sûrement une personne avait eu la bonne idée d'arranger tout ça. Et elle la remercia intérieurement qu'elle quelle soit. Elle ré avança pour voir tous les dégâts, sentant le danger croître à chaque fois.

Surtout que dans le hall, il n'y avait pas beaucoup de combattants. Un auror, et une ancienne auror ! Elle reconnaîtrait Cameron entre milles, sa belle chevelure blonde et son accent originaire de l'ouest. Ainsi que son franc parlé. Elle vit cette charmante américaine s'adresser à deux filles qui ne bougeaient pas d'un millimètre. La connaissant, elle ne pouvait qu'imaginer les propos. La voix de sa collègue raisonnait déjà dans sa tête "bougez vous espèce d'idiotes". Et dans le fond, elle ne pouvait que l'approuver. Tout le monde se battait et elles, bah elles se demandaient quoi faire. En tant que ancienne serdaigle, Bony était quelqu'un de réfléchi, plus posé et rusé que l'était Alexia en tant que représentante de Gryffondor. Mais là, elle n'avait pas hésité trente six ans. Elle se contenta seulement de lever les yeux au ciel et de suivre le même chemin que ses deux amies.

Gringotts se transformait petit à petit en un véritable champ de bataille. Les sorts fusaient en tout sens. Des doloris. Des diffindo ! Tout et n'importe quoi. Certains peinaient à se protéger parce qu'ils étaient pris d'assaut rapidement. Elle vit au loin une pauvre gamine prise entre les mains d'un mangemort. Elle courut bien entendu en rasant les murs... Ce n'était pas vraiment la meilleure idée en fait. Mais lorsqu'elle arriva à destination, Cameron était alors collée au plafond. Elle pointa sa baguette vers la professeur de défense contre les forces du mal, la main tremblante « Finite incantatem. »

Réussite - Cameron retrouve alors la terre ferme. Elle peut combattre à nouveau.
Echec - Bah, ce n'est pas le bon sort et Cameron reste collée au plafond.

Mais ce fut un véritable échec. Etait-ce le mauvais sort ? Possible. Ou alors c'était le stress qui l'empêchait de se concentrer correctement. Allez savoir. Dans tous les cas, elle prit son courage à deux mains au risque de se prendre un sortilège et fit de l'escalade. Habituée à monter dans les arbres depuis son enfance, grimper sur un comptoir ne pouvait qu'être un parcours de santé... enfin dans des conditions disons plus tranquilles. Un sort la manqua de peu dans sa montée, mais elle ne perdit pas espoir. Non ! Hors de question d'abandonner. Elle leva les bras pour essayer d'atteindre son amie... mais rien à faire. Elle était trop petite. Son mètre cinquante sept ne suffisait pas. Elle qui complexait déjà pour ça. « Je reviens, promis.  » Elle se baissa, glissa rapidement sur le sol sans manquer de se faire mal aux genoux. Elle repéra Willem... Lui serait peut-être assez grand ! Il faisait bien deux têtes de plus qu'elle ! Toujours prudente - dans le domaine du possible- elle parvint jusqu'à lui et lui attrapa le poignet. « Faut l'aider ! » S'exclama t-elle en pointant de l'index gauche la pauvre Cameron toujours pendue au plafond. « J'arrive pas à euh... enfin, je suis trop petite pour l'atteindre. Et Finite incantatem ne fonctionne pas. Viens. » Ni une ni deux, elle le tira jusqu'au comptoir principal.


   

- Adrenalean 2016 pour Bazzart.
   

Résumé :