Sur le chemin de traverse brillait un soleil splendide. Un calme tout relatif semblait y régner, mais un événement se préparait et risquait fort de bouleverser cette tranquillité apparente. Non loin de Gringotts, des sorciers masqués et encapuchonnés se glissaient dans la foule, furtivement, profitant des coins plus sombres pour gagner du terrain discrètement. A mesure qu'ils approchaient du comptoir principal situé au centre du magnifique hall de la banque, ils commençaient à créer un vent de panique, effrayant les quelques clients ici et là. Armé, le groupe était prêt à passer par n'importe quel moyen et ce même par la force, vous imaginez bien. Ils avaient des ordres bien précis et ce n'était pas de vulgaires gobelins qui allaient les empêcher de les mener à bien. L'objectif était de récupérer un vieux livre de magie noire qui, selon la légende, serait écrit de la main de Morgane la fée elle-même, la célèbre ennemie de Merlin. Le Seigneur des ténèbres voulait, en prenant possession de cet ouvrage, asseoir son pouvoir et prouver que rien ne pouvait les arrêter lui et ses soldats. L'un des mangemorts scanda d'une voix tellement froide, austère et pleine de menaces que rapidement un silence pensant s'installa dans toute la bâtisse, chacun s'arrêtant de respirer dans l'attente de ce qui allait se produire.
- Laisse nous passer, stupide créature. - Non, sans la clef, vous ne...
Mais le pauvre gobelin ne put terminer sa phrase qu'un autre encapuchonné pointa sa baguette sur lui, tout en le menaçant d'un destin dont l'issue serait indéniablement irrévocable. Le banquier appuya discrètement sur un bouton et insista avec toute la diplomatie dont il était capable en de pareilles circonstances. Une fois l'alerte silencieuse enclenchée, il suffisait d'attendre quelques secondes pour que la procédure de sécurité se mette en place. Les membres de la sécurité comptaient parmi eux un sorcier de l'Ordre du Phénix qui prévint ses acolytes via un sortilège de patronus. Et quelques secondes plus tard, des bruits se firent entendre jusqu'à l'extérieur de la banque. Un affrontement était sur le point de commencer et la mission des mangemorts ne se révéla pas aussi simple que prévue...
→ Cette intrigue se déroule le jeudi 14 mai 1981. → Les mangemorts ont pour mission de récupérer le grimoire de Morgane, objet de légende sensé renfermer une magie colossale. Pour atteindre le coffre où est le grimoire, les mangemorts doivent d'abord en récupérer la clé : c'est leur objectif premier. → Seuls les mangemorts sont au courant de leur objectif, les membres de l'Ordre et les neutres ignorent leur but final. → Vos personnages peuvent se trouver dans la banque lors du début de l'attaque ou avoir été attiré par le bruit des sortilèges et les cris.
→ Vu le nombre restreint de mangemorts sur le forum nous vous invitons à utiliser des PNJ pour vos actions. → Nous vous demanderons également d'utiliser le dé du hasard lorsque votre personnage tentera une action importante. Vous devrez proposer trois alternatives, puis il vous suffit d'activer le lancer de dé au moment de poster votre rp, cela vous dira quelle alternative se réalise. Vous pourrez ensuite éditer votre message pour prendre en compte le résultat. Par exemple : Untel tente de lancer un expulso sur un mangemort. Alternative 1 = le sort rate. Alternative 2 = le sort marche. Alternative 3 = le sort marche mais il y a un retour de flamme et Untel tombe au sol.
→ Merci de privilégier les rps courts et dynamiques, 600 mots maximum. → Afin que personne ne soit perdu dans toutes les réponses, vous pouvez résumer en quelques points les actions de votre personnage et sa situation à la fin de votre rp. → Il n'y a pas d'ordre prédéfini, vous pouvez poster comme bon vous semble. → Nous utiliserons le PNJ pour faire évoluer le rp. Merci de bien prendre en compte ses posts. → Nous vous conseillons de poster au moins une fois par semaine afin de garder la dynamique du sujet. → Si vous avez des questions vous pouvez les poser dans ce topic.
Willem Pearson
PLUME A PAPOTE
+ SORCIER DEPUIS LE : 05/12/2015 + PARCHEMINS : 246 + LOCALISATION : Un pupitre de la Gazette du Sorcier.
« Faire parler un gobelin? Really? Attendez, Anderson ne réalise pas ce qu’il demande là… »
Bien plus résigné que réellement curieux par rapport au contenu, Willem avait néanmoins tendu le bras pour se saisir du dossier jaunit qui lui était présenté. Aussitôt et sans même attendre de confirmation de sa part sur les consignes ou le travail attendu, la secrétaire particulière de son patron avait pris congé de son pupitre en le saluant d’un de ces sourire mortellement condescendant dont elle avait le secret. Bit*h.
Après avoir rapidement feuilleté la maigre chemise, le jeune anglais se leva donc lentement pour enfiler un léger trench beige et faire glisser sur son épaule un sac bandoulière usé. Toutefois, avant de quitter les quartiers généraux Gazette pour se rendre sur la place de la bourse sorcière, l’aîné Pearson prit le temps d’ajuster ses lunettes puis de griffonner une note à l’intention d’Oliver, à qui il avait promis une visite pendant sa pause déjeuner.
Désolé, on m’a embusqué. Je fais un crochet rapide – car j’ai l’assurance de parvenir à battre le record pour l’entrevue la plus brève jamais accordé à un stagiaire – par Gringotts et je fonce à la boutique. Garde-moi une fiole d’eau du fleuve Léthé et un dard de Billywig je te prie. See you!
Il fallut ensuite plusieurs minutes à l’apprenti billettiste pour parvenir à réquisitionner un hibou qui ne rechigne pas trop, bien plus qu’il ne lui en fallu d’ailleurs pour se rendre sur le parvis de l’établissement bancaire sorcier le plus connu du Royaume-Uni et franchir l’immense portail de bronze qui en garde l’entrée. À l’intérieur, l’ambiance était à peu près celle attendue à la lecture du dossier dont il venait d’hérité ; lourde. Depuis quelques semaines – depuis l’agitation causé par l’attaque du marché nocturne pour tout dire – le délais moyen d’attente pour accéder à l’ensemble des coffres inférieurs était grimpé à près de trois heures en moyenne, ce qui gênait notamment bien des commerçants. Faute de fonds rapidement accessibles pour les clients, ceux-ci se plaignaient de rater bon nombre de vente depuis avril et s’apprêtaient à exiger réparation aux Gobelins eux-même sous la forme d’un recours auprès du Ministère de la Magie. Déjà, vu la filé de sorciers de tout acabit qui s’agglutinaient au comptoir de répartition du hall principal, l’après-midi s’annonçait pour le moins éprouvant.
Comme il n’avait heureusement pas besoin d’atteindre son coffre personnel – et préférant d’ailleurs ignorer le plus longtemps possible le vide intersidéral qui l’attendait à son prochain retrait – Willem se contenta de poser ses affaires au sol avant de déposer son avant-bras replier sur la surface de travail en marbre devant lui, tout juste face à un gobelin en plein ouvrage.
« Excuse me Sir, j’aimerais pouvoir m’adresse à un responsable de l’établissement, j’ai simplement quelques petites questions sur les mécanismes de sécurité mis en place récemment afin de contrer la montée des… » puis Willem marqua une pause. Non pas qu’il était incertain d’être écouté – car le petit humanoïde n’avait même pas relevé la tête, se moquant déjà ostensiblement sa requête – mais bien plutôt car il ne voulait pas risquer de choquer un de ces grands mages encapuchonnés qui venaient d’entrer à leur tour et qui ne semblait pas particulièrement déborder de compassion à l’égard de leur prochain. « … let’s say, pour mieux rassurer le peuple sorcier tout simplement ? »
Sans même lui adresser un regard, son minuscule interlocuteur quitta son tabouret d’un bond, lui tournant ainsi le dos pour mieux disparaître derrière une porte de chêne. Hum, dix-huit secondes à peine ; voilà qui établissait certainement un record pour le plus gros revers journalistique jamais essuyé en carrière. Récupérant déjà son cartable à ses pieds, l’aîné Pearson fut toutefois surpris de se relever pour tomber nez à nez avec avec un sorcier accoutré aux couleurs de l'institution.
« Oh, howdy! » Tâtonnant un moment la poche de sa veste à la recherche d’un calepin, Willem cherchait surtout à se ressaisir, guettant d’un oeil distrait si le gobelin auquel il s’était adressé n’était pas de retour. « Pardon, je passais en vitesse pour une colonne à la Gazette et… » mais avant qu’il ne parvienne à poursuivre, le ton colérique d’un autre usager résonna à travers le hall, attirant bien des regards et ajoutant à la tension déjà palpable de l’atmosphère. Il était connu qu’aucune diplomatie, aussi mielleuse soit-elle, ne venait à bout de la haine et de la méfiance des gobelins envers les sorciers. Sachant cela, celui qui croyait parvenir à ses fins en les insultant ne risquait pas de revoir la couleur d'une mornille de si tôt.
« Mais si vous n'avez pas le temps, je n'insiste pas... inutile d'en venir aux mesures disciplinaire je vous assure. » insista t-il en voyant finalement l'homme tirer soudainement sa baguette de sa poche, levant par réflexe les mains devant lui.
Ce responsable n'allait quand même pas l'escorter à la sortir pour une demande aussi banalement polie alors qu'il y avait des clients qui se permettait de s'époumoner à l'avant? Tournant quelques fois la tête comme pour faire l’allé-retour entre le branle-bas au comptoir principal dont il se tenait à bonne distance et le regard alerte de son homologue, Willem en vint à empoigné lui aussi sa baguette, inquiet de l’absence de commentaire formulé dans le contexte.
« What’s happening? »
C'est parti !:
Hop, c'est le coup d'envoi! Du coup, si je me suis gouré quelque part dans les indications, dites le moi et j'éditerais! Ce message est un peu plus long que la limite, mais c'était simplement pour bien planter ( justifié! ) le perso dans le contexte, promis, ce sera plus court une fois dans le feu de l'action! Bon jeu les gens!
Dernière édition par Willem Pearson le Lun 16 Mai - 1:31, édité 4 fois
Jaina L. Greyback
LA LOUVE DOMINANTE
+ SORCIER DEPUIS LE : 24/12/2015 + PARCHEMINS : 93 + LOCALISATION : Bureau des Aurors
L’adrénaline était comme une drogue. Une drogue insidieuse, perverse et maligne. Une drogue dont la jeune femme était accro depuis toujours. Déjà petite, Jaina ne cessait d’être en recherche, comme la louve affamée qui dormait en elle. Une louve difficile à satisfaire, notamment lorsque les pleines lunes approchaient… Comme aujourd’hui. D’ici quelques jours Lupa se déchainerait. Déjà elle la sentait à la lissière de sa conscience, agitée et désireuse de briser les chaînes que formait l’humanité de la sorcière et qui la bridait. Mais Jaina avait le contrôle, tout du moins en temps normal. L’excitation du combat était chose dangereuse et il serait facile de s’y perdre si l’on n’y prenait pas garde. Peu importe. Son regard s’éleva en direction de la bâtisse vers laquelle elle se dirigeait, encapuchonnée et tout de noir vêtue. La banque Gringotts, cet antre à la gloire des gardiens des trésors des sorciers de Grande-Bretagne. Un établissement entièrement géré par ces roublards de Gobelins. Ces derniers n’étaient pas à prendre à la légère et il serait malvenu de les sous-estimer. Les enchantements de cette race étaient redoutables et leur ténacité lorsqu’il était question de garder les trésors légendaire. Malgré cela, ce jour serait celui de leur défaite. Le Lord voulait un Grimoire. Un Grimoire très spécial censé être écrit par nul autre que la grande Morgane. Un livre qui devait receler des savoirs interdits et disparus. Des savoirs utiles à la cause. Sortir ainsi en plein jour était risqué. Il suffisait d’un sortilège, d’une erreur et vous pouviez être tués ou capturés. Pour elle, la capture signifiait perdre sa couverture au Bureau des Aurors et affronté les foudres du Ministère. En tant que Greyback elle ne se faisait pas d’illusion sur son sort dans un tel cas de figure. Au mieux jeté à Azkaban… Au pire… Le Baiser du Détraqueur. Jaina n’était pas une couarde, mais l’idée de cette sentence la faisait frémir d’épouvante. Autant mourir durant une glorieuse bataille que de rester un zombie sans âme. Non, hors de question. Si le Seigneur des Ténèbres lui avait demandé de participer à cette opération, elle n’avait qu’à obéir. En cas d’affrontements, elle avait soigneusement préparé son alibi quant à la raison de son absence dans les rangs des chasseurs de mages noirs. En effet dès demain, une trentaine de personnes jureraient l’avoir aperçu à l’heure de l’attaque à une réception : en fait un complice qui avait prit son apparence grâce à du polynectar. Non, personne ne la soupçonnerait. Encore à l’abri dans l’Allée des Embrumes, elle le fit apparaitre un masque de mort pour masquer ses traits. Fin prête elle s’avança, baissant les yeux pour ne pas attirer l’attention. Elle marcha ainsi plusieurs minutes, le cœur battant la chamade. La Mangemort passa l’entrée pour se retrouver dans le grand hall. Beaucoup de clients et de gobelins s’affairaient. Jaina perçut plusieurs de ses « collègues » arrivé derrière elle. L’horloge indiqua l’heure fatidique de la révélation. Jaina releva la tête, pour croiser le regard de quelques sorciers qui allaient sortir de la banque, et s’avança en direction du comptoir principal. Un minuscule gobelin lui faisait face. Froide et déterminée, la demoiselle lâcha :
« Laisse nous passer stupide créature… »
Elle ne s’attendait pas vraiment à ce qu’ils rencontrent une grande résistance de ces petits êtres.
« Non, sans la clef vous ne… »
Un des camarades de la jeune femme pointa son interlocuteur de sa baguette, menaçant. Le temps jouait contre eux, aussi il était vital d’en terminer au plus vite. « Je ne me répéterait pas Gobelin… Laisse nous passer… Où… »
Jaina perçut des cris au dehors et une grande agitation entrain de naître. L’alarme avait été donnée plus tôt qu’elle ne le pensait. Posant son regard sur le banquier, la Greyback dit :
« Ceci met sans doute fin aux négociations… Stupéfix ! » lâcha la brune en dégainant son arme pour viser un des clients dont elle perçut la menace.
Résultat du dé: 2 - Le sort marche - Jaina toucha de plein fouet sa cible.
Dernière édition par Jaina L. Greyback le Jeu 5 Mai - 14:58, édité 1 fois
Daily Prophet
LE MAITRE DU JEU
+ SORCIER DEPUIS LE : 13/11/2009 + PARCHEMINS : 1569
La journée n’avait pas trop mal commencé, j’avais suivi mon petit rituel du matin. Puis j’étais partie travailler comme tous les jours de la semaine. D’habitude, je suis assez contente d’aller travailler, mais aujourd’hui, je n’avais aucune mission. Mais j’avais comblé ça par le fait que j’allais aider Ebony pour une affaire d’héritage. Elle m’avait envoyé un hibou dans la semaine me demandant mon aide ce à quoi je lui avais répondu que ça serait avec plaisir. Je l’avais rencontré une fois aux Prés au Lard et on avait sympathisé. Elle m’avait même donné un surnom qui m’allait très bien Makeda, elle avait un petit côté excentrique que j’aimais bien. Mais en apprenant plus tard qu’elle était la meilleure amie de June, ce côté excentrique ne m’étonnait moins. En fin de compte, c’était deux personnalités que j’aimais beaucoup et que je trouvais très rafraichissante.
Mais avant qu’elle n’arrive, je devais m’occuper un peu de paperasse, allant dans le Hall pour voir un de ces gobelins qui allait surement encore me tirer la tronche. Oui, car les gobelins font toujours la tête et tirer leur un sourire, c’est encore pire, cela faisait même peur.Alors je préférais quand ils faisaient la tronche des mauvais jours, c’était plus habituel et moins effrayant. De toute manière pour qu’ils sourient, il faudrait qu’ils rigolent et ça, ce n’était nullement gagné. Oui, un gobelin n’a pas d’humour, il est né sans, c’est pour cela qui il a toujours une mauvaise tête.
Puis soudain, alors que j’allais retourner quelques secondes à mon bureau pour y mettre quelques papiers, voilà que des personnes arrivèrent, des encapuchonnés. On avait déjà vu cela, aux marches nocturnes, donc on savait pertinemment qui se trouvait sous ses capuches et que d’un seul coup, cette journée qui avait commencé de manière si banale, allait se transformer en véritable combat acharné. On pouvait entendre une « Laisse nous passer » JE murmurai à l’oreille d’un gobelin de renforcer la sécurité autour des coffrets forts, justes au cas où pour être sûr. Un autre déclenchait l’alarme, alors que je pouvais voir Ebony arriver. Sans attendre, je me précipitais vers elle, et quand j’arrivais à une distance suffisante pour qu’elle m’entende « Mets-toi à l’abri quelques parts ». CE fut à ces mots précis qu’on pût entendre des cris à l’extérieur, et derrière moi j’entendis quelqu’un lancer un sort.
Je fis donc volte-face, voyant le sort atteindre un client, et sans trop réfléchir je sortis à mon tour ma baguette lançant mon sort sans dire à mot sur celui qui avait déclenché les hostilités. Le sort qui fut lancé était celui Incarcerem, et il toucha l’encapuchonner. Alors des cordes s’enroulèrent autour de l’agresseur
Avant de transplaner, Zacharius sourit face à un miroir qui ne lui renvoya pas son visage. Il se voyait, encapuchonné d’une longue cape noire et calfeutré derrière une tête de mort. Pareille tenue qui effaçait son identité, son individualité, pour l’offrir à la grande cause, celle de la Justice, aux ordres du Seigneur des ténèbres. Ce jeudi 14 mai 1981 serait une étape vers le salut. Il n’avait pas peur, il n’avait rien à perdre. Transporté par l’importance de la tâche qui l’incombait, l’ancien Serdaigle se sentait grandi. Derrière son masque, l’homme abaissa ses paupières. Un crochet lui tirailla désagréablement l’intérieur de l’estomac. L’instant d’après, lorsque Zacharius ouvrit ses yeux, il se trouvait dans une ruelle poussiéreuse aux abords de l’allée des Embrumes. Le mangemort s’engouffra dans une ruelle étroite qui débouchait sur le chemin de Traverse. En débarquant dans la rue lumineuse et bruyante, l’homme plissa les yeux et serra les dents. L’excitation le réveillait, tous ses sens étaient en ébullition. Il baissa la tête et se glissa dans la foule comme un serpent.
Un groupe de mangemort devait déjà être présent dans la banque, et n’allait pas tarder à faire du bruit. Resté en queue de peloton, Zacharius avait pour rôle de couvrir l'arrière du groupe. L'homme avait d'abord été vexé par la décision du Seigneur des ténèbres qu'il savait pourtant juste : jamais il n'avait été une brute, son mode opératoire était plus subtile et délicat. Le mangemort entra dans la banque alors qu’il entendait déjà les premiers éclats de voix. Il s’effaça près de la porte, dans un coin de mur, et observa attentivement tous les visages.
Son regard, calme et attentif, virevoltait d’un visage à l’autre. Il analysait l’atmosphère d’angoisse croissante, cherchait les sources d’animosité et les départs de haine. Comme d’habitude, les gobelins ne dégageaient rien, à part un mépris indissoluble aux humains. Un rictus dédaigneux agita la lèvre supérieure de Zacharius. Son regard s’accrocha à une silhouette filiforme dans un coin de la salle et son cœur rata un battement. Il aura reconnu ce geste même dans le pénombre, celui qu’il avait de réajuster ses lunettes du bout de ses doigts. L’homme retint un juron, en se demande que diable faisait Willem ici, il n’avait pas à se trouver au milieu de ce qui menaçait d’être un carnage. Zacharius inspira un grand coup en se promettant de le mettre sous stupefix au plus vite, avant qu’il puisse intervenir dans la bataille.
Avant qu’il ne puisse esquisser un mouvement, le coup d’envoie était lancé. Jaina – du moins il supposait qu’il s’agissait d’elle – venait d’assommer un sorcier. Une réplique fusa aussitôt et la surprise s’accrue de nouveau lorsque Zacharius aperçu Alexia Shafiq. Une agréable surprise cette fois. Le mangemort s’élança dans sa direction. Elle avait pris un malin plaisir à le tourmenter quelques années auparavant, il lui tardait de voir comment elle réagirait quand il la tourmentera.
Le mangemort se glissa discrètement entre deux sorciers et murmura un empoisonné « Doloris. » du bout de ses lèvres, la baguette pointée vers son ancienne petite amie.
Résultat du dé : 1. Le sort rate.
Alexia ne frémit même pas. Zacharius jura silencieusement, son sort n'avait pas fonctionné. Peut-être n'avait-il pas voulu la souffrance d'Alexia assez fort. Il se fondit de nouveau dans la foule, avant d'être repéré.
Résumé:
◊ Zacharius est détaché du groupe, il se cache dans la foule. ◊ Il tente un Doloris sur Alexia mais rate. ◊ Il est toujours caché dans la foule.
Dernière édition par Zacharius Hamilton le Jeu 5 Mai - 18:06, édité 1 fois
Daily Prophet
LE MAITRE DU JEU
+ SORCIER DEPUIS LE : 13/11/2009 + PARCHEMINS : 1569
Je l’avais surement échappé belle, car je pouvais sentir qu’une personne avait essayé de me lancer un sort. Alors je me retournais pour voir qui avait bien pu vouloir m’attaquer, mais avec toute cette foule cela était impossible. Qui plus est, il se ressemblait tous donc il était difficile, il n’était pas facile de les distinguer.
Alors que je demandais à Ebony. Je n’aimais vraiment pas tout ceci… Vous allez me dire que c’était normal au vu de ce qui se passait pour le moment. Des mangemorts était rentrée dans gringotts et faisait l’impensable, ils attaquaient la banque. Mais l’urgence n’était pas de penser au pourquoi du comment, non, il fallait faire sortir un maximum de personne de ce lieu qui risquait fortement de devenir un champ de bataille.Je me tournais vers Ebony « Fait sortir un maximum de personne Ebo, si tu p… » Je n’avais même pas eu le temps de finir ma phrase que soudain, je me sentis décoller du sol pour être projetée plus loin, tombant lourdement sur le sol.
Ça m’apprendra à ne plus faire attention à ce qui m’entourait. Franchement, j’aime l’action, mais là, je n’étais pas vraiment d’humeur à me battre avec de sombres crétins. Et voilà que cet encapuchonné revenait à la charge me lançait un deuxième sort. C’est instinctivement que j’avais lancé un protégo, puis je lançais un nouveau sort.Et un duel acharné commençait entre cet homme en noir et moi les sorts s’entrent choquais, d’autres nous frôlaient. Et moi, j’essayais un maximum de rester concentre, même si je me disais que j’aurais mieux fait de reste dans mon lit. Cela durait encore quelques secondes à croire qu’il commençait à se fatiguer, car ses sorts se faisaient de moins en moins précis et mon dernier stupéfix , lui tomba dessus.
Mais je n’étais nullement au bout de mes peines, car un autre venait directement vers moi alors dans un souffle « Bon sang, ils n’en ont pas marre » je bloquais un premier sort, puis un seconde et un troisième. Je ne voyais même pas que pendant ce temps, un acolyte venait se placer derrière moi pour tenter une manœuvre complètement déloyale.
Je n’aimais guère ce genre d’action, seuls les lâches les utilisaient et d’ailleurs, il devait en être un. Car sans hésiter, j’entendis dans mon dos un Doloris mal exécuté. Mais même s’il n’était pas de toute beauté, je pouvais sentir une grande douleur dans chacun de mes membres, m’écroulant au sol à cause de la douleur. Je me retrouvais recroquevillée sur moi-même espérant que la douleur s’arrête bientôt, puis elle s’arrêta enfin alors que mon souffle était devenu rapide et mon corps essayait de se remettre de ce traumatisme
En cette après-midi, Ebony se rendait à Gringotts, la banque des sorciers, pour régler des affaires d'héritage. Elle avait reçu très récemment une bien étrange lettre lui annonçant la mort de son oncle excentrique – bien plus que sa famille et elle oui, oui ! - qu'elle ne connaissait que par les récits fantasques de ses parents. Quelle chance avait-elle eu en rencontrant à la même période une personne travaillant pour les gobelins. Aller dans leur antre ne la ravissait pas tant que ça. Elle n'aimait pas ces créatures qui lui hérissaient purement et simplement le poil. Depuis toute petite, elle éprouvait en leur présence un profond sentiment de gêne. Elle quitta son infirmerie pour transplaner sur le chemin de traverse. Elle ne s’attarda pas sur les différentes boutiques, souhaitant en finir avec cette curieuse histoire. Elle ne réalisait pas encore réellement à ce moment ce qui l’attendait et ce que ça allait changer pour elle. Mais là n’était pas la question. Il se passait quelque chose de bizarre à l’intérieur de la banque. Alors qu’elle en franchissait seulement le seuil, elle entendit comme des voix fortes et menaçantes. De toute évidence, une dispute venait d’éclater. Mais ce ne fut que lorsque Alexia arriva à sa haute qu’elle comprit toute l’ampleur de la situation. Il ne s’agissait pas d’une banale entrevue. Une bataille faisait rage. De loin, elle voyait des sorciers encapuchonnés, comme lors du marché nocturne de Pré au Lard… des mangemorts ! Encore une. Combien de fois les affronterait-elle ? Combien de fois le monde magique aurait à subir ce genre d’attaque ? Une demi-centaine de fois. Elle se le répétait sans cesse depuis des semaines. Mais elle essayait de garder un certain enthousiasme et de ne pas sombrer dans une sorte de folie qui caractérisait tant les personnes qui flanchaient et faiblissaient devant tant de terreur. Elle n’eut guère le temps de répondre à la belle Makeda. Rêvait-elle ou sa nouvelle amie venait sérieusement de lui ordonner de se cacher ? Se cacher ? Que penserait June en la voyant comme pétrifiée ? Sûrement pas grand-chose. Pas de la fierté en tout cas. Elle ouvrit toutefois la bouche, mais aucun son n’en sortit.
Mais une idée toute bête lui traversa l’esprit. Et si elle aidait les victimes de ces lâches qui dissimulaient leur visage derrière un masque aussi terrifiant ? Ça lui semblait à la fois courageux, nécessaire et utile. Elle se sentait capable de faire ça, d’essayer de constater les dégâts des sorts – perdus ou non d’ailleurs. Elle baissa donc la tête afin de rendre plus discrète et surtout d’éviter de se prendre un maléfice dans la tête. Elle prenait sûrement quelques risques, mais se résoudre à prendre la fuite et laisser sa nouvelle amie se battre seule lui paraissait tout sauf louable. Bony n’était pas spécialement courageuse, et encore moins téméraire. Mais elle savait quand réagir et faire preuve d’audace. Elle arriva à la hauteur d’un homme stupéfixié. Sûrement, le client de toute à l’heure qui était tombé dès le début. Elle le secoua un peu, désirant voir à dan quel état le pauvre homme était. Elle sortit sa baguette pour faire le contre sort enervatum. Rien de plus basique. E ilt fonctionna. L’homme sortit de sa léthargie et elle l’accompagna à l’extérieur tout valsant entre les sorts perdus. En revenant sur à l'intérieur, Alexia arriva brusquement vers lui pour lui demander de sortir le plus de gens à l'extérieur. « Mais et toi ? » Ni une ni deux, la sang pur était une nouvelle fois partie en plein dans la bataille. Ebony soupira profondément. Si la jeune femme s'en était sorti une fois puis deux. L'infirmière le sentit très mal cette fois-ci. Les sortilèges se faisaient de plus en plus puissant. Ils frappaient les gens de plein fouet. La sécurité n'était plus toute seule face aux mangemorts.. Ce qui en soit n'était pas plus mal. Un véritable champ de guerre. Alors Ebony n'obéit pas. Elle la suivit simplement tout en essayant d'éviter le maximum de sorts, elle lança bien quelques protego pour se protéger elle ou les autres. Rien de très offensif en fait. Elle tomba finalement sur son ancienne camarade de Poudlard à terre. « Je crois que ça va suffire. Il faut que tu sortes de là. Ce n'est pas ton travail Makeda. » Elle n'attendit aucune réponse, aucune réaction. Elle lui attrapa le bras pour l'aider à se lever. Mais à ce moment un mangemort pointa sa baguette sur elles.
1. Le mangemort lance un sort qui entaille profondément l'épaule de Bony avant de s'occuper définitivement d'Alexia. 2. Bony contre le sort à temps et il est renvoyé sur le mangemort. 3. Le mangemort les rate de près et fait exploser une dalle du sol. Ce qui sert de diversion et les deux sorcières ont le temps de prendre la fuite.
Le mangemort se para alors à attaquer, lança un sortilège de découpe - ou d'entaille, enfin quelque chose dans ce goût-là, mais par chance Bony eut le temps de se défendre. Le sort du sorcier masqué rebondit sur le protego et se retourna contre l'agresseur. Ebony et Alex - dans la mesure de ses moyens - ne mirent guère longtemps avant de s'éloigner du cœur du combat.
Quand il faut y aller, il faut y aller. Ce n’est clairement pas mon genre de me rendre dans des lieux aussi somptueux et écrasant que la banque de Gringotts. Si elle est réputée pour être bien gardée, elle n’en reste pas moins une banque gérée par des petits êtres tout aussi charmants que nos banquiers humains. Je ne suis pas né dans ce monde et j’ai beau tenter de le comprendre, je ne me ferais jamais à ces coffres qu’eux seuls peuvent ouvrir et gardent bien sagement ou non. Car l’or et les gobelins c’est une histoire d’amour que tout le monde connait, moldus compris. Je n’ai pas peur de la marche, ni même des sorts et autres joyeusetés pour parvenir aux pieds de la bâtisse, non, j’ai juste une sainte horreur de me sentir trimballé comme dans une balade à cheval.
Une main passée dans ma tignasse, j’étais bien décidé à affronter ces bestioles, le plus calmement du monde et d’une humeur plutôt joyeuse, autant qu’on peut l’être quand on traine la patte depuis une semaine par flemme et parce qu’on n’a pas envie de s’y rendre. Faire la queue pendant des heures et patienter, ce n’est pas pour moi. Une fois à l’intérieur, je n’ai pas le temps de demander mon dû, j’admire, une petite chose se penche dans son immense chaise pour voir ma tête dépasser de son comptoir immense et… des capes noires et des masques débarquent pour faire de la pièce un festival de lumières. Ça part très rapidement dans tous les sens. Il n’y a pas énormément de monde, mais malheureusement suffisamment pour faire quelque chose contre ces mages. Certains ont perdus des membres de leurs familles, d’autres des amis, moi, j’ai été épargné ainsi que ma boutique pour une raison que j’ignore, bien qu’il y ait eu de la casse, ce qui me semble logique…
Est-ce que j’ai peur ? Un peu, est-ce que je suis inconscient ? Sans doute, parce que je n’ai pas peur de la mort, elle me guette assez souvent quand je suis dans la forêt interdite de Poudlard, comme quand je ne prends pas de potion Tue-Loup. Est-ce que je vais pour autant me jeter dans la mêlé ? Pas sûr. Mes yeux dévient très légèrement, je vois Ebony plus loin qui elle aussi se trouve au mauvais moment, au mauvais endroit. J’ai beau avoir une baguette, je la tiens sur le côté de ma jambe, je ne m’en sers pas, ce serait sans doute pire pour moi que pour eux, ce qui serait regrettable pour la pauvre doctoresse. Mes lèvres remuent légèrement, secouant une barbe de trois jours tandis que j’essaie d’atteindre la jeune femme. J’arriverais peut-être à lui prêter main forte.
1. La main sur la baguette de Lucas est prise pour une menace direct 2. Lucas avait presque atteint Ebony, mais il a du marquer une pause pour ne pas se faire remarquer 3. Lucas arrive au niveau d'Ebony discrètement
Un mangemort à levé sa main au moment où j'ai fait un premier pas. Quelle idée de tenir ma baguette à ma hanche, elle ne m'est de toute façon d'aucune utilité ! Peu importe... c'est trop tard à présent, le seul réflexe que j'ai c'est de le foudroyer du regard en serrant ma main, prêt à la lever à mon tour.
Dernière édition par Lucas L. Grimm le Ven 6 Mai - 23:00, édité 1 fois
Daily Prophet
LE MAITRE DU JEU
+ SORCIER DEPUIS LE : 13/11/2009 + PARCHEMINS : 1569
C’était dans un sursaut que je m’étais réveillée, pour ne pas changer. Je ne sais plus depuis quand je n’avais eu une nuit sans cauchemar. C’était toujours le même qui revenait inlassablement que je n’arrivais pas à m’en défaire, malgré toutes les séances que j’avais eues avec psycho-mage. Cela devenait à la longue exaspérant voir même épuisant, alors je m’étais résolue à croire que cela ferait désormais de ma vie pour toujours.
Comme à chaque fois que je me réveillais de cette manière, j’étais allée voir ma fille dormir paisiblement, entre ouvrants la porte de sa chambre. Cela avait le don de m’apaiser et de me redonner un léger sourire. Mais quoi qu’il en soit je savais que je n’allais pas pouvoir me rendormir comme d’habitude. Alors, j’avais commencé à sortir les papiers pour faire mes comptes, autant en profiter pour mettre ce temps à profit.Cela me prit plusieurs heureux au point qu’à un moment, je pouvais entendre les appels de ma fille, et ses pas précipité. Il n’y avait décidément qu’une enfant pour être de si bonne humeur dés le matin. Elle me sautait dans les bras, et de là, un petit jeu avait commencé entre nous, mêlant chatouillis et plein de bisous. Alors j’avais laissé tomber mes papiers pour me consacrer à ma fille, lui préparer de quoi manger, puis reprendre notre jeu une fois habille. Tout se passait pour le mieux, du moins jusqu’à ce qu’on ait besoin des services de l’ordre.
De là tout allait très vite, j’avais eu à peine le temps de trouver quelqu’un pour s’occuper de Peyton. J’avais embrassé ma fille avant de partir lui promettant d’essayer de revenir le plus vite possible et un instant plus tard, j’étais partie.
J’avais transplané en face de la banque en question, j’y avais grimpé les marches 4 à 4 et rentrais dans le bâtiment. Cela faisait un petit temps que je n’avais pas pris part au combat, et que je n’avais pas affronté de mage noir depuis ce jour. Le tract, bien sûr que j’avais le trac, et une peur au ventre. Qu’adviendrait-il de ma fille si je venais à disparaître comme son père ? Il y avait bien sûr de l’argent, assez pour lui assurer une vie confortable. Mais si c’est, deux parents venaient à mourir…J’aurais bau me dire que son père était mort pour la bonne cause, et que je m’étais ma vie en périls pour les mêmes raisons. Cela ne l’aiderait pas. Mais, ce n’était pas le moment de penser à tout ceci, je devais me concentrer pour ne pas y passer et faire de ma fille une orpheline à part entière. Quand j’entrais dans la banque, le combat avait déjà commencé, les sorts fusaient de partout et mon regard fut attiré par une personne qui semblait pétrifier, tenant sa baguette le long de sa jambe. Intérieurement, je lui disais de bouger, de ne pas rester là, mais il ne semblait pas bouger. Alors sans attendre, je levais ma bague laissa échapper un « Expelliarmus »
1 le sort réussis 2 le sort manque le mangemort 3 le sort échoue.
Le sort partit de ma baguette, venant percuter de pleins fouets le mage noir. Et celui-ci fut projet plus loin dans la salle. Puis je me dirigeais vers le jeune garçon, lui attrapant le bras avec mon bras gauche, essayant de la serre plus forte, mais mon étreinte devait à peine se sentir. « Ne restez pas là, et remuez-vous ! »