Le hall ressemblait à un vrai spectacle son et lumière digne des plus grands cirques du monde. Là, des acrobates volants pas vraiment habiles rataient leurs atterrissages, percutant murs et autres surfaces contondantes avec fracas cependant que d’autres avaient visiblement décidé de se lancer dans la pyrotechnie en se transformant en torches humaines, sans toutefois prendre les précautions d’usage pour pratiquer cet art. Ce n’était d’ailleurs pas une coïncidence si la plupart d’entre eux se retrouvaient à plat ventre sur le sol comme tant d’autres de ces acteurs qui semblaient simuler la mort avec plus de brio que Marion Cotillard. Qu’ils simulent ou pas n’avait d’ailleurs aucune importance tant qu’il n’en faisait pas partie, et Jaina non plus. Il éprouva même une certaine satisfaction à voir un certain nombre de gobelins passer l’arme à gauche, sachant qu’une grande partie avait sans doute été, à un moment ou à un autre, mobilisée pour lui envoyer une des nombreuses lettres de rappel qu’il recevait chaque mois.

A peine réfugiés derrière les vestiges de ce qui fut sans doute autrefois un fier bureau d’où une de ces créatures du démon faisait régner une terreur administrative, tout s’enchaina encore plus rapidement. Une main gantée de noir attrapa la rouquine qui avait jusque là servit de bouclier humain à Jaina et il reconnut dans la voix ferme et autoritaire qui en émanait celle de Cailean. Ne prêtant qu’une attention distraite à son discours, comprenant surtout que son initiative allait leur laisser les mains libres, il fit un geste rapide de la main pour que le brun débarrasse le plancher en espérant qu’il ne répète pas une fois de plus son intention de couvrir leur fuite tout haut. Si l’offre avait de quoi titiller sa curiosité, il n’en montra cependant rien et ne prêta surtout pas attention à l’échange qui s’en suivit entre la rouquine et son tout nouveau geôlier.

Déjà qu’il ne voyait presque rien, alors entendre quelque chose dans ce capharnaüm relèverait, contrairement à la louve, littéralement du miracle. Ou d’un bon d’une dizaine d’années en arrière.

-Alors, on fait quoi maintenant ? Tu sais où est cette clef ?!

Le ton empressé et irrité de la jeune femme lui fit un instant froncer les sourcils. Man, was that this time of the month again ? Shit. Bien que la perspective de charmantes nuits à venir était –très, très très très trèèèèèèèès- loin de le contrarier, devoir canaliser les pulsions d’une louve en pleine opération ne le réjouissait guère. Posant impérieusement sa main sur sa nuque et y exerçant une pression en espérant que cela suffise pour la calmer – et n’ayant par ailleurs aucune foutue idée de si cela n’allait pas produire l’effet exactement inverse-, il hocha sèchement la tête avant de lui désigner silencieusement la porte menant aux sous sols qu’un jeune homme à la gueule d’ange avait eu la gentillesse d’ouvrir avec sa tête en étant littéralement projeté dedans.

Jeune homme qui était d’ailleurs secouru par une gamine qui ne devait pas avoir l’âge légal pour rentrer au casino et …un binoclard au visage étrangement familier. Avec un peu de chance, ils seraient bien trop occupés pour remarquer le passage de la mangemorte qui aurait la lourde tâche de nettoyer le passage alors qu'il chercherait ce fichu gobelin. Alors que les deux mangemorts se faufilaient aussitôt vers la porte, le brun en profitant pour abattre de sang froid quelques silhouettes agonisantes sur leur chemin. Ceux-ci avaient presque atteint leur but lorsqu’un rayon lumineux les dépassa.

1- le sort rate les deux mangemorts et tue un gobelin qui essayait de s’enfuir du sous sol
2- le sort touche le dessus de la porte dont un morceau s’écroule sur Jaina et la blesse, la mangemorte arrive tout de même à passer
3- le sort détruit presque entièrement la porte, les empêchant de passer jusqu’à un contresort réussi

Et m*rde. Se retournant promptement alors que leur espoir de finir plus ou moins rapidement cette mission s'écroulait devant leurs yeux, il crû apercevoir une lueur de fierté dans le regard du responsable. Une lueur qu'ils se feraient un plaisir d'effacer lorsqu'ils en auraient l'occasion. Mais l'heure n'était pas à cela et il tira de nouveau la brune à l'abris avant de murmurer avec une réticence palpable.

- Ok, on abandonne la porte pour le moment. Le Gobelin qu'il faut chercher, il a le numéro 372.

Fallait dire que malgré l'indéniable fierté de s'être vu confier cette information hautement secrète par le Seigneur des Ténèbres lui même, il ne tenait pas non plus à attirer les jalousies en le criant sur les toits. Ceci dit, d'entre tous leurs collègues, Jaina étant sans doute celle à laquelle il accordait le plus de confiance et ses habiletés particulières ne seraient pas de trop pour retrouver la clé.

Résumé:

Thelma était toujours cachée derrière son comptoir, quand elle sentit quelqu’un s’approcher et se laisser tomber près d’elle. Belize. Les yeux de la brune s’écarquillèrent de peur : après Willem, c’était Belize qu’elle ne voulait absolument pas croiser. A croire que le fait que Lizzy et Willy apprennent qu’elle avait intégré l’ordre lui faisait plus peur que les Mangemorts qui étaient à quelques mètres d’elle. Mais il ne fallait rien laisser paraître. Thelma serra celle qu'elle considérait comme sa grande soeur dans ses bras. « Lizzy ! Et toi, qu’est-ce que tu fais là ? » Détourner le sujet. « Ta main, ça va ? » Thelma venait de remarquer la main blessée de Belize, qui venait certainement d’être juste soignée.

Alors que les jeunes filles échangeaient des banalités presque déplacées pour le contexte, elles entendirent une sorte de cri, qu’elles reconnurent immédiatement. Elles se levèrent en même temps, pour voir Ezra s’écraser lourdement contre la porte menant aux sous-sols. Thelma resta interdite quelques secondes, fixant l’endroit où il était tombé. La bataille faisait rage, mais rien d'autre ne comptait : son frère de coeur était blessé, et plutôt sévèrement. Reprenant soudain conscience du combat qui se déroulait dans le Hall de la banque, Thelma se jeta au sol, entraînant Belize avec elle, pour éviter un sortilège lancé dans leur direction. La brune avait une terrible envie de courir vers Ezra, voir s’il allait bien. Mais elles étaient trop loin. Elle attrapa le bras de Belize et la retint avec sa maigre force : « On peut pas y aller comme ça ! Il est trop loin, et à découvert. Willy et Ebony sont plus près, je suis sûre qu’ils vont aller l’aider. » murmura-t-elle. Et pourtant, le besoin d’aller voir Ezra, savoir s’il allait bien, était plus important que le reste. Il serait toujours temps de trouver des excuses pour se justifier auprès de Willem plus tard. Mais il ne fallait pas foncer tête baissée. Et il était sûr que Belize voudrait aller voir son frère. Après tout, si ç'avait été Willem, Thelma aurait aussi foncé rejoindre son frère.

« Bon, on y va mais on fait attention. On se met pas à découvert, et on reste ensemble. » La petite brune avait failli rajoute « Ne cherche pas à me protéger. », mais elle savait que peu importe ce qu’elle aurait pu dire, Belize tenterait d’éviter qu’elle soit blessée. Les deux jeunes filles progressaient le plus rapidement possible derrière les comptoirs, jusqu’à ce qu’une silhouette noire se dresse devant elles. Thelma et Belize sortirent leur baguette, mais le Mangemort fut plus rapide. Un éclair rouge jaillit de la baguette du Mangemort et frappa l'épaule de Thelma, ce qui la fit rouler en arrière. Elle ressentit une douleur cuisante là où le sort l'avait percuté. Elle tenta pourtant de se relever, mais sa baguette était trop loin pour qu'elle puisse aider Belize, qui était maintenant seule face au Mangemort. Si seulement quelqu'un pouvait venir les aider...

Choix:

Résumé :

Intrigue
Tout le monde

Tout allait si vite, j’étais arrivée, j’avais lancé mon sort sans difficulté et soudain, sans même savoir comment… Ou plutôt si je savais comment. J’avais été attirée par le plafond. Alors j’avais poussé un long soupire tout en disant « ce n'est pas vrai ». Eliot n’allait pas arrêter de me charrier avec ça, je le voyais déjà.

Enfin soit, me voilà donc collé au plafond pour un sale petit mangemort qui ne perdait à attendre. J’allais lui renvoyer l’ascenseur, du moins quand j’aurais réussi à me descendre de là. Alors dans un premier temps, je regardais quand même l’étendue des dégâts. Soudain, j’entendis quelqu’un prononcer un formulé, je regardais en bas et ce n’était autre qu’Ebony. Elle avait essayé de me décoller de là, mais sans succès, puis je pouvais la voir en train d’essayer, d’attraper ma main et me tirer aussi fort qu’elle le pouvait. Mais il fallait reconnaître qu’avec sa petite taille ce n’était pas gagné, la scène qui devait avoir des allures de Looney Toon. « Ebo… c’est gentil, mais tu es un peu petite. » Et pour finir ma gentille infirmière, décida enfin de s’arrêter de sautiller pour partir. Elle était surement en quête d’une personne pour venir m’aider, alors que moi, j’attendais toujours coller au plafond réfléchissant à la suite des évènements qui commençait à s’accélère de plus en plus vite.

Mais Ebony revient avec une personne que je ne connaissais pas et heureusement celui-ci était plus grand que lui. Mais pendant ce temps, un lustre tombait, et par réflexe, je protégeais ma tête comme je le pouvais. Il attrapa ma main que je lui tendais et une fois saisis, il tira de toutes ses forces. Pour le reste, disons que l’atterrissage n’avait pas été de toute beauté. Mais cela n’avait aucune importance, tout ce qui comptait, c’était que je n’étais plus avec les deux pieds en l’air. Ebony venait m’aider à me relever, je la remerciais, ainsi que son ami pour m’avoir aidée." Merci à vous deux."
Puis mon sauveur du plafond, émis l’idée de sortir de la banque, je le regardais en coin, me demandant s’il était sérieux, puis parlais d’une sortie de secours… Me proposait-il vraiment de prendre la fuite, alors que tout le monde faisait de son mieux pour repousser ses encapuchonnés ? Ebony prit la parole, avant que je dise qu’il était hors de question que je prenne la fuite. Mais les choses s’aggravaient soudainement quand on pouvait sentir une chaleur, Bony me poussa assez fort pour m’éloigner du danger.

Du feu, ils avaient vraiment voulu déclencher un feu ici, avec tout le monde. Ces personnes étaient vraiment malades. Mon infirmier préféré avait eu la bonne idée de répliquer et de lancer un contre sort, qui fit disparaître le feu. Il ne reculait devant rien et n’hésitait à blesser des innocents ainsi que les leurs. Ebony revenait avec une personne ne parlait de faire sortir les gens, une idée qui me convenait parfaitement. « Ebo, occupe-toi de ça avec ton ami. Pour ma part, je vais contenir les mangemorts. Faite attention à vous deux. » Et je repartais à la poursuite des assaillants. Je me précipitais donc vers les mangemot qui arrivaient vers la porte du fond. Un des mangemorts lançait un sort qui fit en sorte que la porte s’écroulait et sans attendre, je pointais ma baguette « Incarcerem ». Je ne faisais plus vraiment attention à ce qui se passait désormais derrière moi. Je ne voyais même pas Ezra se prendre un sort à son tour et Ebony partir vers lui.

Résumer:

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Spoiler:

Intrigue
Tout le monde

Tout cela commençait vraiment à m’exaspérer. Le chaos régnait dans ce lieu qui habituellement était si calme. Normalement, on pouvait entendre les mouches voler et là, c’était à peine si on les remarquait. Il y avait eu cette tornade que j’avais réussie à arrêté, puis ce lustre qui était tombé. Je ne savais plus où donner de la tête, ni même ce que je devais faire. À dire vrai, cela était bien différent de mes activités habituelles, d’habitude, j’arrivais à m’en sortir à trouver la solution au dilemme qui m’était proposé.Mais là, ça n’avait rien avoir, des morts jonchaient le sol, et pas rien que des sorciers, il y avait des gobelins parmi les victimes. J’arrivais à peine à reconnaitre le gens, avait même perdu Ebony de vue. Mais j’avais cru voir Bel quelque part, et je me demandais ce qu’elle faisait là pendant un instant.
Un court laps de temps qui me rendit distraite alors un mangemort venait à ma rencontre et heureusement pour moi, il venait de rater son sort. Alors je lui lançais une contre-attaque envoyant le mangemort un peu plus loin. Puis je tournais autour de moi et vit Bel se rendant derrière un comptoir.

Elle était donc bien là. Alors je voulais la rejoindre pour voir si elle allait bien, et que rien de grave ne lui était arrivé. Je ne sais pas ce que j’aurais fait s’il lui arrivait quelque chose, elle était pour moi comme une sœur, celle qui me comprenait le mieux et qui m’avait pardonne quelles que soient mes erreurs. Elle avait toujours été là pour moi, m’avait toujours soutenue, m’avais toujours écouté.Il était donc normal pour d’aller vers elle pour voir comment elle allait, pour pouvoir l’aider alors que le chaos régnait dans ces lieux. J’avais pris la direction de ma meilleure amie, quand soudain passant dans les airs une personne que je connaissais bien. C’était le frère de Bel, dans un souffle, je prononçais son nom « Ezra » le suivant des yeux, mon cœur lui se serrait en le voyant percuté les murs violemment, connaissant la fragilité du frère Scoderlario. JE regardais l’endroit où j’avais aperçu, Belize repris, la direction pour la rejoindre en courbant. Mais alors que j’arrivais enfin près d’elle et sa compagne qui venait de se prendre un sort, ce fut autour de Belize qui fut projet contre un mur. Je levais ma baguette en direction du magemort laissant échapper un « Expelliarmus. » Mais mon sort n’eux pas l’effet désirer. Il n’avait été projeter à peine quelques mètres plus loin.

J’en profitais pour aller vers Bel, lui demandant si tout allait bien « Bel ! Tu vas bien rien de cas… » Je n’eus même pas le temps de finir ma phrase que re voilà l’affreux jojo qui n’hésitait pas à me lancer un sort en réponse à mon attaque. J’eus à peine le temps d’entendre les mots « Sectumsempra ! » Puis je m’étais écroulée sur le sol, sentis que ma peau s’ouvrait à plusieurs endroits sur mon corps et poussait un hurlement de douleur alors que mon sang commençait à se rependre sur le sol.

© ACIDBRAIN

Dés 1:

Dés 2:

Sa vaine et fugace tentative d’ouvrir un champ d’action à ses collègues fut rapidement balayée par une violente bourrasque qui secoua le hall de Gringott. Accroupi sur le comptoir, Zacharius se baissa pour avoir une emprise face au vent, et releva la tête pour chercher la source, et son regard masqué croisa le visage plein de défi de Willem. Le mangemort hésita entre être l’agacement et la satisfaction. Avoir Willem face à lui était étrangement… Motivant. Bien que, évidemment, il n’était pas question qu’il se fasse abimé par qui que ce soit.

Le mangemort redescendit de son estrade et lança des stupefix aux sorciers qui semblait enfin tourner face à lui. Il tendit la tête, mais n’arrivait plus à apercevoir Willem. Celui-ci devait s’être éloigné du combat tant mieux. Un feu démarra pour aussitôt s’évaporer. Derrière son masque, l’ancien Serdaigle eut un rictus agacé, les non-adorateurs du Seigneur des ténèbres étaient bien téméraires en ce jour. Zacharius lèva sa baguette pour lancer un incendio sur un homme aux cheveux poivre et sel. Alors que l’homme s’effondra, il vit un éclair et Ezra retomber au sol. Son cœur loupa un battement, peut-être que son vieil ami n’était pas aussi éloigné du conflit qu’il le pensait. Du coin de l’œil, il vit que toute la clic rappliqua à son secours, alors il détacha son regard, certain qu’Ezra était à présent entre de bonne main.

Jurant entre ses dents, son objectif fut alors de permettre à ses collègues d’avancer à l’intérieur des couloirs sinueux de Gringott. S’ils parvenaient à s’enfoncer dans les méandres de la banque magique alors le danger s’éloignera du hall, et donc de Willem et Ezra.

Afin de créer un diversion, Zacharius lança une série de confringo dévastateurs face aux bureaux des gobelins. L’homme savait que la plupart des têtes brûlées seraient encore plus altruistes que téméraires, et chercheraient à protéger en priorité les innocents. (DÉ N°1) Le sort fonctionna à la perfection et une série d'explosions détruisit toute une rangée de bureaux des gobelins, blessant les personnes à proximité. Zacharius se redressa fièrement, puis jetta un regard rapide autour de lui, pour voir où en étaient ses collègues.

Zacharius aperçut la silhouette du lourdaud de Murphy s’avancer droit sur un gobelin. L’attitude inhabituelle du mangemort raté attira son attention, étant plutôt habitué à le voir foncer dans le tas sans réfléchir. Soudain il aperçu une blonde lever la baguette vers Murphy et l’enserrer dans ses cordes. Bien que le voir se tortiller serait plutôt un spectacle agréable, Zacharius lèva à son tour sa baguette pour délivrer le semi-clochard. (DÉ N°2) Dans la précipitation, l'ancien Serdaigle loupa sa cible et échoua de délivrer le débile. Il serra les dents mais se détourna aussitôt. S'il n'avait pas réussi à l'aider, c'est bien parce que celui-ci ne le méritait pas.

Dé n°1 Confringos lancés sur les bureaux des gobelins:

Dé n°2 Délivrer Murphy de ses cordes:

Résumé:

Bien qu’il eut incliné la tête quelque fois comme pour signifier silencieusement à Cameron qu’il ne fallait surtout pas les remercier, Willem craignait désormais qu’ils ne se trouvent tous coincés derrière le comptoir principal, sans possibilité de fuite. Le gobelin qu’il avait précédemment repéré avait déjà disparu de son champ de vision il devenait évident que leur compagne d’infortune — a l’accent américain particulièrement marqué — avait tout d’une tête brûlé; préférant combattre les mangemorts au risque de se prendre un autre sortilège moins clément que le premier.

Enfin, Bony et lui était bien des Serdaigle non? Se dresser contre ses individus armés défiait toute logique élémentaire, bien que l’apprenti-billettiste comprenne parfaitement l’empathie et les motivations de son infirmière d’amie. Lui non plus n’avait pas envie d’abandonner tout ces gens à un destin qui pourrait leur être fatal, mais de quelle utilité leur serait-il si un Avada mal dirigé devait croiser sa route? Aucune. Un long frisson parcouru instantanément son échine tandis que son cerveau en plein état d’alerte lui rappelait la présence d’un autre être cher sur les lieux du carnage.

Belle.

Relevant furtivement la tête par-dessus le grand meuble de marbre en espérant apercevoir — ou ne surtout pas apercevoir, c’est selon — cette cascade de cheveux blond qu’il affectionnait tant, il fut confronté à un vision d’horreur tout autre; celle du vol plané de son meilleur ami.

« NO ! » s’exclama t-il après que son coeur ait raté un battement.

Toute le reste de la scène se déroula bien trop rapidement pour que quiconque — lui le premier, malgré qu’il soit éditorialiste en devenir — ne puisse s’en faire un résumé efficace. D’abord le feu. Puis les cris. Puis la flotte. Puis la fuite. Willem n’avait bien sûr opposé aucune résistance lorsque Ebony s’était saisi de son poignet à la façon d’un otage, le soumettant ainsi plus facilement à sa volonté silencieuse de rejoindre Ezra. Sur place, malgré qu’il fut temporairement tenté de secouer le jumeau Scodelario pour s’assurer que celui-ci était bien conscient, il fit plutôt confiance au savoir et aux doigts de fées de sa collègue infirmière, observant la baguette de celle-ci s’agiter dans les airs dans un ballet rassurant.


« T’inquiète Ez’, on s’occupe de toi… » souffla t-il finalement en soulevant le plus délicatement possible son ami, qu’il tenait à l’épaule.

Hélas, malgré les bons réflexes de Bony, il ne semblait y avoir aucun endroit ou tous parvienne à se réfugier pour être parfaitement à couvert. Ils optèrent pour un grand meuble un peu déconstruit, éloigné au possible de l’épicentre de la bataille, mais Willem se doutait bien que suivant le prochain souffle d’une quelconque explosion, leur abri de fortune risquant de voler en éclat et ils se retrouveraient ainsi tous à découvert. La sortie ne leur étant toujours pas accessible, Willem tenta de tirer profit de l’ensemble des débris qui jonchaient le sol à proximité en consolidant leur cachette au mieux.


« Couno supellex! » prononça t-il d’un ton hésitant.

Les choix du lancé de dé...:

Hélas, il semblait que le stress de la situation avait fait trébucher sa langue sur les syllabes latine, car le sortilège ne fit pas la moindre étincelle. Avisant une regard désolé de ses compagnons, Willem se surprit à prier mentalement pour qu'ils soient tous épargnés.

Résumé: