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 [Avril 81] Rising up to the challenge of our rival And the last known survivor Stalks his prey in the night. Ft Elias Keynes

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Calixte M. Webster
Calixte M. Webster
LE CLAIR OBSCUR

LE CLAIR OBSCUR
+ SORCIER DEPUIS LE : 08/04/2013
+ PARCHEMINS : 824
+ LOCALISATION : Dans l'enceinte de Poudlard, peut-être dans un coin solitaire à boire pour oublier, ou avec ses amis pour faire bonne figure !

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Message Sujet: [Avril 81] Rising up to the challenge of our rival And the last known survivor Stalks his prey in the night. Ft Elias Keynes   [Avril 81] Rising up to the challenge of our rival And the last known survivor Stalks his prey in the night. Ft Elias Keynes Icon_minitimeMar 5 Jan - 19:30


Rising up to the challenge of our rival And the last known survivor Stalks his prey in the night
Calixte Webster feat Elias Keynes.

 





Je claque littéralement la porte de mon dortoir. Je suis furieux de ce qu’il vient se passer ! Mon professeur m’a sortie de cours avant la fin sous prétexte que je perturbais mes camarades. Est-ce ma faute si certains d’entre eux sont tellement débiles qu’ils devraient retourner en première année ? J’ai juste eu le courage de verbaliser tout haut ce que tout le monde pensait tout bas ! Garry Berclaw est un idiot de première, un mou du bulbe, il fait à peine concurrence aux géants et franchement ce n’est pas un compliment vu comment ces derniers sont de vrais demeurés ! C’est à se demander comment il a réussi à suivre une scolarité normale ! Il est quand même parvenu à l’exploit de faire exploser le bocal qu’il utilisait en métamorphose, en essayant d’éviter les bouts de verre qu’il s’est bien évidemment pris dans la figure, après s’être jeté en arrière et dans sa tentative malhabile de protection il m’a envoyé son poing dans l’œil ! L’empoté c’est lui, l’agressé c’est moi, et pourtant lui il finit à l’infirmerie et moi je me prends une colle car je l’ai traité de triple buse incompétente. C’est lui qui fou la merde et c’est moi qui me fait sortir de cours, c’est le monde à l’envers ! Pédagogie, accompagnement, il faut aider les plus démunis, la grosse blague ! Il faut surtout leur faire comprendre qu’ils ne réussiront jamais dans la vie, à un moment il faut arrêter de se voiler la face !

Je jette ma sacoche sur mon lit avec humeur, l’injustice encore trop présente en moi. Les cours vont se terminer d’ici une demi-heure, j’ai donc un peu de temps devant moi avant de rejoindre le terrain de quidditch. Je passe par la salle de bain pour voir à quoi je ressemble. Je pose mes deux poings serrés autour de la vasque et regarde droit devant moi dans le miroir. La rougeur est déjà bien présente et je sens déjà un cocard se former d’ici demain au coin de mon œil gauche. Je réprime un nouvel accès de colère, il faut que je me calme, sinon je serais capable d’aller lui démonter la tête à l’infirmerie, après tout comme ça il sera déjà au bon endroit pour se faire soigner, pas besoin de se déplacer ! Je prends une grande inspiration histoire de me calmer deux minutes. Je passe mes mains sous le jet du robinet et m’asperge le visage. La fraicheur me fait un bien fou et gomme les quelques traces de tension que je sens palpiter dans les muscles de ma figure. Après m’être séché, je ressors de la salle de bain et commence à me changer. J’endosse ma tenue d’entrainement de quidditch. On a rendez-vous avec l’équipe après les cours et vu mon humeur, ça ne me fera pas de mal de sortir un peu avant tout le monde. Je vais pouvoir faire quelques tours au grand air ! Mon balais dans une main et mes gants dans l’autre, je descends de mon dortoir, traverse la salle commune de gryffondor et passe le tableau de la grosse dame, gardienne de notre maison. Je dévale d’un pas rapide les marches quand un courant d’air me fait frissonner et que je sens mes gants m’échapper. Je m’arrête dans la cage d’escalier au niveau du 5ème étage et rapidement mon regard est attiré par une forme translucide qui plane au-dessus de moi. Je suis le seul dans les parages, et si je me fie à son sourire bravache, à ses grands yeux noirs et moqueurs, je sens que je vais en prendre pour mon grade. On se regarde un instant, on se jauge, je le sens. Cette journée est de pire en pire, du vrai délire. Et tout ça à cause de Berclaw !

« A bas Webster ! » Dans un rire tonitruant qui résonne dans le silence ambiant, il me lance un morceau de pain que j’évite en m’élançant sur un côté et il en profite pour chaparder mes gants. Des fois je me dis que le quidditch, en plus de m’apporter bonheur et liberté, m’aura au moins permis d’acquérir des réflexes bien pratiques. Je ne le lâche pas une seconde du regard au risque de me prendre un coup par derrière. « Rends-moi mes gants ! » Le petit fantôme se met à rire après ma phrase, au même moment la sonnerie de fin du cours retentie et une foule d’élèves se dégorge dans le couloir auparavant désert. « Webster se balade dans les couloirs, d’habitude il se cache plutôt dans le noir, le prof l’a mis à la porte, il se comporte maintenant comme un cloporte ! » Peeves se met à chantonner à tu tête de sa voix criarde et qui ne passe pas franchement inaperçue. Il s’envole à travers le couloir du 5ème étage tout en agitant ma paire de gants toujours présente dans sa main. « Cloporte ! Cloporte à la porte ! Le petit bébé Webster n’a pas été sage ! » Je m’élance à sa suite tout en marmonnant dans ma barbe : « Quelle journée de merde ! » Toujours mes gants en sa possession, Peeves ne se prive pas pour envoyer d’autres miches de pains rassis qu’il a dû chiper dans les cuisines, sur tous les élèves insouciants de ce qu’il se tramait de l’autre côté du mur pendant qu’ils étudiaient et surtout très contents de terminer leur journée. Ma course se retrouvant entravée par mes camarades, je me mets à en pousser certains pour me frayer un chemin et réduire la distance qui me sépare de l’autre guignol, et surtout je sens que je donne des coups de balais à droite à gauche sans vraiment m’en formaliser. « ATTAQUE ! ATTAQUE ! NOUVELLE ATTAQUE ! SAUVE QUI PEUT ! ATTAAAAAQUE ! » Il bombarde sans distinction toutes les têtes qui passent à sa portée. Je suis sa voix à l’autre bout du couloir, traversant en bousculant tout le monde se trouvant sur mon passage. Bien sûr, il a bien choisi son moment l’animal. Surtout qu’avec ses projectiles il sème une panique générale à un moment de forte affluence, toujours là pour emmerder le monde ! Je le vois ensuite bifurquer sur la droite, et je repère au même moment que la porte des toilettes est ouverte, surement un élève qui essaie d’y trouver un refuge. Peeves se dirige vers la porte et lance mes gants à l’intérieur avant de passer à travers le mur. Il doit avoir trouvé une autre occupation plus intéressante que de m’embêter. Après tout avec tous les élèves paniqués, il s’est déjà bien assez amusé à semer la zizanie. J’entre à mon tour dans les toilettes du 5ème étage, j’arrête ma course, pose mon balais contre le mur adjacent à l’entrée et me dirige vers mes gants, qui sont en train de s’imbiber de l’eau de la flaque dans laquelle ils sont tombés. « Merde ! » Je les attrape du bout des doigts, sort ma baguette et leurs jette un sort pour les sécher. Avec ces conneries je vais finir par être en retard à mon entrainement. Je repars vers la porte, quand celle-ci se claque juste sous mon nez et qu’un CLIC résonne comme une sentence irrévocable. Je ne pensais pas pouvoir accumuler autant de poisse en une journée : je suis enfermé dans les chiottes ! Le rire de l’esprit frappeur fait de nouveau écho autour de moi, rendant la situation bien plus réaliste et plus farfelue qu’elle ne l’est déjà. Impossible n’est pas Poudlard... Finalement, j’ai été bien naïf de croire qu’il en avait fini avec moi… Je fourre mes gants dans une des poches de ma cape et passe ensuite ma main sur mon visage. Qu’est-ce qu’il se passe encore ? Ça ne va pas s’arrêter un jour ? La terre a arrêté de tourner ? Les planètes se sont toutes alignées ? La nature tente de reprendre ses droits ? C’est quoi le délire aujourd’hui ?

Un bruit retenti derrière moi, je me retourne et tombe nez-à-nez avec la personne que j’exècre certainement le plus sur cette terre. Même Damian ne lui arrive pas à la cheville et c’est dire le niveau. La terre entière se ligue contre moi, un véritable combo gagnant ! Je lâche d’une voie irritable la première pensée qui me vient : « Non mais c’est quoi cette blague ! » Sérieusement ? Peeves m’enferme dans les toilettes avec Elias Keynes ? La blague est de très mauvais goût mais j’imagine d’ici son sourire narquois à l’idée de nous savoir là, tous les deux, seuls, sans témoins… Rien de bon ne peut arriver de cette entrevue. A vrai dire rien de bon n’arrive jamais quand il est question de Keynes et moi : Keynes + Webster = toujours des emmerdes. C’est une longue histoire entre nous, on n’arrive déjà à peine à se supporter lors de nos cours communs, alors de là à nous imaginer pisser ensemble, côté à côté ou partageant le même urinoir, dans la joie et la camaraderie comme si nous prenions le thé tous les dimanches ensemble pour sceller cette amitié qui nous relie depuis tout ce temps, plutôt crever que d’entendre ça !



@destiny.




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Dernière édition par Calixte M. Webster le Lun 18 Avr - 0:49, édité 1 fois
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Message Sujet: Re: [Avril 81] Rising up to the challenge of our rival And the last known survivor Stalks his prey in the night. Ft Elias Keynes   [Avril 81] Rising up to the challenge of our rival And the last known survivor Stalks his prey in the night. Ft Elias Keynes Icon_minitimeMar 5 Avr - 23:38


Elias & Calixte



    Il y a des journées plus difficiles que d'autres. Celle-ci en faisait partis. Aujourd'hui, le jeune Serpentard Elias Keynes avait bien failli craquer et faire tomber son masque impassible. Il était fatigué, lasse, et même un peu déprimé. Tout semblait lui filer entre les mains ces derniers temps. Il ne savait plus où il en était, ne savait plus quoi faire, comment réagir. On lui demandait beaucoup, et quand je dis on, je parle bien entendu de son père, mais aussi de ses camarades de l'Alliance.

    Oh bien sur Elias était ravi d'avoir enfin pu intégrer ce cercle très fermé. C'était signe que les autres familles de sang pur commençaient à lui faire de nouveau confiance et à ne plus le considérer comme un moins que rien. Malheureusement, la conséquence directe était qu'Elias était encore plus vigilant que d'habitude : il guettait le moindre de ses gestes, de ses paroles, il faisait attention à ne pas faire le moindre faux pas au risque de tout faire capoter alors qu'il était si proche de la rédemption. Il en faisait des cauchemars et avait bien du mal à s'endormir le soir. Allongé dans son lit, alors que tout le monde était déjà perdu au pays des rêves, le jeune serpentard, lui, réfléchissait aux discussions qu'il allait avoir le lendemain, aux actions qu'il pouvait se permettre sans risquer de le regretter plus tard. Bref... il faisait ce qu'il avait toujours fait et cela depuis des années. La différence était qu'aujourd'hui, il n'en pouvait plus. Il avait beaucoup trop accumulé au fur et à mesure.

    Au point que lors de sa dernière heure de cours, en Astronomie, son professeur lui avait trouvé l'air palot et s'était inquiété de sa santé. Un coup d'oeil dans le reflet de la vitre lui avait appris qu'effectivement, il était quasiment blanc. Ses traits étaient tirés, et ses lèvres incolores. Surement une baisse de tension. Un manque de sommeil. D'habitude, il aurait tenu tête, aurait joué au fort, et serait resté. Mais lorsque le professeur lui proposa de sortir prendre l'air et éventuellement aller à l'infirmerie, il attrapa cette perche comme une bouée de sauvetage, et s'éclipsa.

    Dans les couloirs, il ne prit pourtant pas la direction de l'infirmerie. Il détestait cet endroit et l'évitait comme la peste. Lors de sa première année, il y avait passé beaucoup trop de temps à son goût. Martyrisé par ses petits camarades, il finissait souvent sur un lit médical à la suite d'une altercation un peu trop...Salée. Aujourd'hui, moins il y allait, mieux il se portait... De toute façon, ce n'était rien de grave. Juste un peu de fatigue, ni plus ni moins. Il n’était pas une chochotte. Il n'allait pas s'effondrer. Même si les murs du couloir lui paraissaient tout à coup beaucoup moins verticaux qu'à l'accoutumé...

     « Hey, ça va mon garçon ? » lui demanda le vieil homme du tableau juste à sa droite. S'appuyant un instant contre le mur, Elias ferma les yeux et respira profondément. Par Merlin ! Ce n'était pas le moment de tomber dans les pommes comme une gonzesse.
     « Ca va... une fatigue passagère... je vais... rentrer me reposer. »

    Son ton était un peu hésitant, peu sur de lui, ce qui ne lui ressemblait pas. Mais il fallait se rendre à l'évidence. Il fallait qu'il aille dormir et se reposer. Malheureusement pour lui, sa lenteur ne l'emmena guère loin. Lorsque vint la fin de l'heure, un troupeau d'élève apparut dans le couloir, et il se retrouva bien vite malmené à droite et à gauche. Dès le premier camarade en vue, Elias avait serré les dents et s'était redressé : hors de question de montrer le moindre signe de faiblesse. Bien vite, il avait réalisé qu'il n'allait pas pouvoir arriver jusqu'à destination. Il avait l'impression d'étouffer, tout le monde se bousculait. C'était un cauchemars.

    A la vue des toilettes, il poussa un soupire de soulagement. Tant bien que mal, il réussit à se frayer un chemin jusqu'à la porte, et pénétra dans cet endroit peu glamour du château où les gens n'allaient que pour se soulager de temps en temps. Les lieux étaient vides. Il n'y avait pas un chat, aussi Elias en profita pour se diriger vers les lavabos et se rafraîchir un peu. Le silence des toilettes offrait un contraste saisissant avec le brouhaha des couloirs. La fraicheur de la faïence était également agréable alors qu'il prenait appuis un instant sur le rebord du lavabo. Son reflet était peu rassurant, il fallait qu'il se reprenne. Il ouvrit le robinet d'eau froide et s'aspergea plusieurs fois le visage.

    Au même moment, la porte des toilettes s'ouvrait derrière lui. Un grognement lui échappa. Adieu la tranquillité. Elle n'aura pas duré longtemps....

    « Merde! »

    La voix qui se fit entendre un peu plus tard le figea totalement. Il l'aurait reconnu entre milles, tant il la détestait. Calixte. Calixte Webster, ce gryffondor exécrable et imbu de lui même qu'il ne pouvait pas voir en photo ! Sur toutes les personnes du château, il avait fallu qu'il tombe sur lui, dans un moment où il était vraiment au plus bas de sa forme. Heureusement pour lui, Calixte ne l'avait pas encore vu. Il avait donc un peu de temps pour reprendre conscience et confiance. Un dernier coup d'eau sur le visage, quelque tapes sur ses joues pour se redonner des couleurs et il se retournait.

    Il comptait bien sortir d'ici au plus vite et ne plus voir cette énergumène qui se vantait d'être un sang pur et d'avoir tout pour lui... tout ça, sans lever le petit doigt...

    « Non mais c’est quoi cette blague ! »

    Nez à nez avec son pire ennemi, Elias ne trouva rien de mieux que cette réplique pathétique :

    « Aucune idée, mais je doute qu'elle soit très drôle...surtout venant de toi. »

    Il ne voyait évidement pas de quoi Calixte voulait parler. Il n'avait pas entendu le « Clic » sonnant la situation désespérée dans laquelle il n'allait pas tarder à se trouver.Aussi, après avoir jeté un regard glacial au gryffondor, il le dépassa pour se rendre vers la sortie. Main sur la poignée, il tira. Une fois. Deux fois.

    « Merde ! »

    C'était à son tour de jurer. Il comprenait à présent la réaction de sa Némésis quelques secondes plus tôt. Par Merlin, dans quel guêpier était-il tombé ? Il n'était pas assez en forme pour affronter une nouvelle fois Calixte.

    « Non mais qu'est-ce que t'as foutu ? »

    Demanda t-il en se tournant vers l'autre. Pour lui, aucun doute, tout était de sa faute. Tout allait très bien avant qu'il ne débarque ici et sème la zizanie.

    « T'as fermé la porte à clé ? »

    Ok, c'était une question bête, il s'en rendit compte dès qu'elle franchit ses lèvres. Si c'était vraiment Calixte qui avait fermé la porte, il n'aurait pas réagis ainsi en le voyant. Mais Elias était de mauvaise foi alors tant pis pour lui.  
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Calixte M. Webster
Calixte M. Webster
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Rising up to the challenge of our rival And the last known survivor Stalks his prey in the night
Calixte Webster feat Elias Keynes.

 





Moi qui pensais que la journée ne pouvait pas être pire que ce qu’elle était déjà, que rien ne pourrait supplanter la débilité et maladresse profonde de mon camarade Berclaw qui m’a enfoncé littéralement son poing dans l’œil, au point que je sens déjà poindre le coquard sous ma paupière. Et bien à croire que tout est toujours possible à Poudlard, Nothing is impossible comme on dit. Parce que se faire enfermer par Peeves dans les toilettes du 5ème étage - qui n’ont jamais été le lieu le plus glamour du siècle, avouons-le - et pour seule compagnie Crétin Keynes - le type qui m’a valu ma première cicatrice, celui qui a marqué à jamais ma peau, celui que je ne pourrais jamais oublier, celui que j’ai envie de tuer à chaque fois qu’il se trouve dans mon champ de vision et je peux vous dire que j’ai beaucoup d’imagination dans ce domaine quand je m’y mets – c’est vraiment du gros n’importe quoi ! Là, toute cette situation-là, on peut dire qu’il y a du niveau dans ce merdier. C’est tellement absurde et improbable que la situation pourrait presque faire partie des dix meilleures façons de faire crever à petit feu deux personnes susceptibles d’y arriver déjà très bien toutes seules en temps normal. Si j’écrivais mes mémoires, je pourrais presque donner en titre à ce chapitre : la désolation de Calixte ou comment continuer à creuser sa tombe en utilisant le théâtre de l’éprouvé. Le clic sonore résonne d’ailleurs encore à mes oreilles et le rire machiavélique de l’esprit frappeur se dégage toujours dans l’air autour de moi, maintenant une certaine musique d’ambiance malsaine. Et c’est un bruit attirant mon attention vers le centre de la pièce qui me fait réaliser l’ampleur du désastre : sa présence à lui. Ma voix, plus qu’irritée, ne laisse place à aucun doute quant au bonheur qui m’envahi en cet instant de me retrouver nez-à-nez avec lui. Quel merdier ! Je ne sais pas ce qu’il se passe par moment dans la tête floconneuse de Peeves mais il n’a jamais dû être un enfant cœur de son vivant, il est bien trop maléfique pour cela. Et sérieusement ? Keynes ? La blague est vraiment de mauvais goût.

« Aucune idée, mais je doute qu’elle soit très drôle… surtout venant de toi. » Sa douce voix mélodieuse se répand comme un venin sorti tout droit de sa bouche de vil serpentard. « Ah, ah ah… Mais quel humour ! Monsieur comique est de sorti à ce que je vois… » Je grogne de mécontentement en réponse au regard qu’il me jette. « Et ce n’est pas la peine de me faire les yeux doux tu sais… » Je prends mon ton le plus sarcastique, celui que j’ai toujours quand je veux me faire cassant et surtout celui qui m’aide à prendre une distance telle que rien ne peut m’atteindre. S’il croit que sa manière de me dire merde m’a déjà intimidé, il devrait revoir son attitude. Je m’adosse au mur près de mon balai et me laisse glisser au sol, gardant un œil sur les déplacements du vert et argent, toujours garder un œil sur son ennemi, c’est la base, c’est bien connu. Une jambe repliée pour soutenir mon coude et l’autre nonchalamment allongée, j’arbore mon attitude la plus décontractée possible vu l’état d’énervement grandissant qui bouillonne en moi. La situation ne pouvait pas être pire, me retrouver avec ce débile dans les pattes… Alors autant éviter la retenue en attendant sagement que Peeves daigne nous ouvrir ou qu’un être humain finisse par nous trouver avant de finir en poussière, ce n’est pas comme s’il y avait foule dans ces toilettes. Je le regarde s’escrimer plusieurs fois sur la poignée de porte, affichant un sourire amusé, s’il croit que ça sera si simple…

« Merde ! » Il laisse échapper la même plainte que moi un peu plus tôt et je comprends alors : « Oh ça y est j’y suis ! Tu n’avais pas compris ! Tes deux neurones se sont connectés et la réalité a enfin fait jour en toi ? » Dans un élan, il se retourne et me fixe de ce regard qui en dit plus long que tous les bons discours. « Non mais qu’est-ce que t’as foutu ? » Je laisse passer un instant. « Ah non… Fausse joie… Finalement tu n’as pas été si rapide à comprendre, tu es peut-être plus bête que je ne le pensais… Je croyais que les serpentards se vantaient d’être intelligents, mais bon ça ne doit être pas toi qui relève le niveau… » Je passe une main dans mes cheveux, gratte mon cuir chevelu et laisse ensuite mes doigts se poser et frotter mes yeux. Une petite douleur me ramène à l’esprit la marque qui ne manque surement pas d'apparaître sur mon visage, c’était une mauvaise idée de passer ma main sur mon œil. Je me sens fatigué d’avance par la situation qui promet d’être explosive. J’imagine d’ici tous les pires scénarios possibles et pourtant je me suis promis de ne pas me retrouver de nouveau en retenus, mes parents ont été formels, un nouveau faux pas et ils s’en prennent à mes amis… Autant je me fiche pas mal depuis déjà plusieurs années de ce que mes parents peuvent bien inventer de nouveau pour me faire du mal, j’ai appris à gérer. Mais là, menacer mes amis sous prétextes qu’ils ne sont pas assez bien pour ma condition d’héritier sang-pur, me fait véritablement peur. Ils sont capables de tout. Malheureusement pour moi, je sais déjà ce qu’il va se passer, Keynes va me taper sur le système et si je ne me contrôle pas jusqu’au moment de notre libération, je suis foutu. Nous n’avons jamais réussi à rester cordiales Keynes et moi, alors même si c’est notre mode de communication habituel, me foutre ouvertement de lui ne risque pas de nous aider. « T’as fermé la porte à clé ? » Et la sienne à lui de me prendre de haut et de m’accuser comme si j’avais voulu tout ça ne va certainement pas arranger les choses. Quelle mauvaise fois quand même, un véritable enfant gâté. Pourtant, je ne peux m’empêcher de le tacler une nouvelle fois, levant mon doigt vers lui en appuyant mes mots : « OUI ! BONNE REPONSE ! » Je le pointe comme si je validais une réponse à un jeu débile et je lui lance un grand sourire faux et moqueur tout en levant mes deux mains en l'air. « Et, surprise, je l’ai même avalée pour pouvoir passer du temps avec toi ! Ton joli visage me manquait tellement que je n’ai rien inventé de plus bête que de m’enfermer avec toi dans les toilettes ! » Non mais comme si je m’amusais à m’enfermer dans des toilettes, franchement ! Je persiffle entre mes dents sans trop savoir s’il entendra mon « Crétin ! » bien senti.

Bla.bla.bla. Je ne fais même pas trop attention à ce qu’il peut bien faire. Je sors mes gants de ma poche et commence à jouer avec eux, histoire de m’occuper les mains, d’éviter de me faire mal volontairement en frottant de nouveau mon visage et tenter de me focaliser sur autre chose que cette conversation des plus inhabituelles. Triturer mes gants me fait immanquablement penser que je vais sans aucuns doutes rater mon entrainement. Mes camarades vont encore me tomber dessus. Génial ! Pour passer le temps, je continus de répondre à l’autre serpentard. « Tu me prends vraiment pour un débile ! Tu crois que j’aurais voulu volontairement cette situation ? Plutôt crever que de passer du temps avec toi ! » Je l’entends tourner et virer. Je le regarde toujours du coin de l’œil sans trop marquer mon intérêt car concrètement je me fiche pas mal de ses états d’âme ou de ce qu’il peut bien trafiquer pour essayer de sortir d’ici. Il peut même carrément se casser le poignet en tentant de faire sauter la porte de ses gonds, je m’en fiche comme de ma première paire de chaussette. Il ne faudrait juste pas qu’il me tombe dessus par surprise, tout est possible avec ce mec, je ne serais pas étonné qu’il soit du genre à balancer un sort par derrière, après tout, sa famille n’est pas réputée pour sa franchise et son honnêteté. Pourtant un geste attire complètement mon attention et je pose mes deux yeux sur lui, redressant ainsi ma tête et mon buste. Je l’observe attentivement et me rend compte de certains détails qui m’avaient échappé jusque-là. Keynes a l’air différent de d’habitudes, je mets quelques instants à mentaliser ce qui m’interpelle. Il a l’air tellement fatigué : ses traits sont tirés, son teint fait très maladif… Il ne manquerait plus qu’il s’écroule devant moi et si quelqu’un nous délivre de ce cauchemar maintenant je passerais pour l’agresseur et lui la victime. Concrètement je ne sais pas ce qu’il a, ni ce qu’il fait, et je le répète de nouveau, je m’en fiche royalement, mais je l’interpelle tout de même : « Et dis donc l’avorton, tu lances une nouvelle mode, c’est quoi cette gueule ? Un peu plus et tu pourrais concurrencer le Baron Sanglant ! Tes petits copains de l’Alliance te font des misères ? »

@destiny.




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