NOM : Macmillan PRÉNOMS : Clarence Anaxagore AGE : 20 ans.  ANNÉE : Septième ÉTAT CIVIL : Célibataire PURETÉ DU SANG : Sang-pur MAISON SOUHAITÉE : Serdaigle ORIENTATION SEXUELLE : Bibliophile ?  Plus sérieusement, vu qu'on attend de lui qu'il fonde une famille à son tour, il nourrit à cet égard une attitude qui mêle immaturité et distance.

Clarence est en passe de devenir un animagus. Il peut ainsi prendre l'apparence d'un faucon émerillon, les fameux faucons « Merlin ». Il s'agit d'un petit oiseau de proie. Son bec est court est recourbé à sa base. Il se reconnaît à ses fines moustaches peu marquées, à ses parties supérieures gris-bleu, et à sa poitrine et son ventre tachetés de roux. Sa silhouette en vol est typique, petite et compacte avec des ailes courtes extrêmement pointues. Le faucon d'ailleurs portera au coin des yeux les stigmates rieurs qu'on retrouve aux yeux de Clarence.

Le patronus du jeune homme représente un faucon émerillon aux yeux rieurs ; c'est un sortilège qu'il n'a su maîtriser qu'aux pris de longs efforts tant son principe lui a longtemps paru insaisissable, voire complexe – tout le volet « concentrez-vous sur un souvenir heureux ».

L'épouvantard de Clarence représente un bancs de strangulots. Il n'y a là rien d'étonnant : quand il n'était encore qu'un bambin d'à peine sept ans, il croisa la route d'une escadrille de ces sales bêtes, lors d'une baignade impromptue. Je voudrais bien vous y voir, vous aussi, avec des tentacules partout aux entournures ! Oh, nulle besoin de psychologiser tout ça, certains médicomages y ont vu la crainte du petit garçon de se voir entraîner par les forces incontrôlables du destin dans les profondeurs de l'oubli, entraînant par là-même sa famille dans la ruine... mais non, je vous assure, le baiser d'une horde de strangulots, c'est suffisant pour vous terroriser à tout jamais.

Pour sa dernière année à Poudlard, il a été nommé préfet de Serdaigle, aux côtés de Phèdre E. Montgomery. (Je compte faire la demande dans le sujet approprié et au pire, je rayerai cette mention de la fiche !)

Il est membre du Club de duel depuis plusieurs années et y a fait quelques prestations remarquées. Il a par ailleurs intégré depuis peu le Club d'échecs.
   

✎ Votre personnage trouve par hasard dans un couloir les réponses du prochain devoir de potions, que fait-il ?

      S'il trouve un tel document, il me paraît clair que le jeune Clarence adoptera une attitude qui en surprendrait plus d'un. D'abord, soyons honnêtes, vu la carrière qu'il envisage, s'il ne connaît pas les réponses à ce devoir, au moins pour une grande partie d'entre elles, c'est qu'il mérite une bonne claque de la part de ses professeurs. Alors ces réponses trouvées au débotté, il ne les détruira pas, il ne les jettera pas, il ne les rapportera pas à son professeur : il les conservera et s'en servira pour aider certains de ses camarades, ceux qui ont des difficultés, à préparer ce devoir, de sorte qu'ils puissent espérer une note correcte. Car c'est ainsi qu'il est le brave Clarence : toute la fraternité dont il déborde et qu'il ne peut exprimer pour ses sœurs, il la manifeste pour les membres de sa maison, Serdaigle. Cela dit, il n'est pas stupide et s'assurera de ne courir aucun risque, en sélectionnant ceux qui profiteront de la « tricherie » : il évitera ainsi de mettre dans la combine des élèves dont il doute de la fiabilité. On pourrait alors se demander s'il n'est pas chafouin, comme garçon, mais en vérité, s'il agit de la sorte, c'est qu'il croit que le savoir se partage et surtout se travaille. Les devoirs sanctionnent les dispositions d'un élève à répondre aux questions, mais pas à formuler les plus pertinentes.

   ✎ Votre personnage tombe sur une première année malmenée par des septième année au détour d'un couloir, que fait-il ?

      Clarence interviendra. Il a à cœur de faire respecter les règles de bonne conduite au sein de l'école, en temps que préfet de Serdaigle – et ancien parmi la flopée des plus jeunes. Notons cependant que selon son humeur, il y mettra plus ou moins de bonne volonté – il lui arrive parfois d'être las et songeur, ce qui le déconnecte un peu de la réalité. Si toutefois c'est une jeune Serdaigle qui subit les assauts et les affronts de malotrus, il ne réfléchira pas longtemps et interviendra rapidement pour y mettre bon ordre. Quitte à faire usage de la magie ? Je ne sais pas... c'est compliqué, à vrai dire... techniquement, en tant que préfet, quelques belles paroles dont il a le secret devraient suffire... et si d'aventure il fallait aller plus loin, me direz-vous ? En voilà une colle ! Je suppose qu'il n'hésitera pas s'il a face à lui quelqu'un qui peut facilement maîtriser ; encore que dans l'absolu, je suis convaincu qu'il saurait convaincre n'importe qui de cesser ces enfantillages : quand il s'y met, c'est un véritable torrent de bons mots qu'il peut servir froids comme chauds, le Clarence ! Reste aussi la possibilité de faire intervenir un professeur... ce n'est pas tout à fait la manœuvre la plus honorable mais Clarence n'est pas du genre à se priver d'options pour réussir ; et s'il a pour but de sauver la demoiselle en détresse, croyez bien qu'il ira bien jusqu'à faire usage de la carte PROF s'il le faut. Poudlard est une école, non une jungle, mille boursoufs !

   ✎ Le professeur de métamorphose a injustement punit votre personnage à la place d'un autre élève qui se moque de lui, comment réagit votre personnage ?

      Je ne comprends pas la question. Insinuez-vous donc qu'il serait possible que Clarence pût être légitimement considéré par le professeur de métamorphose comme le potentiel coupable d'un méfait que ce même professeur pourrait lui imputer sans être pour autant victime d'un des deux sortilèges impardonnables non-létaux ? En d'autres termes, il est a priori impossible pour Clarence de se retrouver dans pareille situation. Il est trop bien élevé et trop bien éduqué. Vous souvenez-vous du parfait petit sorcier de première année qui n'a pas réponse à tout mais fait tous les efforts possibles pour s'attirer la sympathie des professeurs ? Celui qui accepte contre toute logique de rester à la fin du cours de botanique pour ranger les mandragores et arroser les  Tentacula vénéneuses ? Pour nettoyer les boules de cristal après le cours de divination ? C'était Clarence en première, deuxième et troisième année. Il est l'ami des professeurs, et jouit donc auprès d'eux d'une perpétuelle présomption d'innocence – en tout cas il se plaît à le croire. Et il a toujours su leur parler et se faire bien voir d'eux... Ce qui ne l'empêche pas d'avoir des amis turbulents, et les turbulences de ces derniers le placent toujours dans l'embarras. Cependant... s'il advenait une situation telle que vous la décrivez... probablement qu'il la vivrait comme un traumatisme qui le plongerait, sur le moment, dans un mutisme dangereux. Et dans sa petite tête mûrirait alors de bien sombres idées contre le moqueur responsable... et voilà comment l'élève le plus ennuyeux de l'école se transforme en psychopathe potentiel, j'imagine. Enfin n'exagérons rien. Un peu de musique et quelques pages du Bestiaire du monde magique à lire le soir... et voilà notre jeune Clarence redevenu le parfait petit premier de classe.

   ✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ?

      Clarence a été éduqué dans une perspective bien précise : servir sa famille, être moins l'héritier d'un nom que le tributaire servile d'une réputation. On ne naît pas Macmillan, on le devient en embrassant la nécessaire ambition de dorer toujours un peu plus l'ancien blason. Moira y a veillé, elle a planté dans la tête de son premier et unique fils la graine de la passion filiale. Car la famille, c'est le plus important – et chez nous, peut-être plus que chez les autres, ce qui a justifié, justifie encore et justifiera sans doute à tout jamais bien des actes que d'aucuns jugeraient incompréhensibles, et qui pourtant possèdent leur cohérence au sein de notre famille. Discrets, les Macmillan, mais anciens et respectés, car tout le monde se demande : quand donc quitteront-ils leur branche pour s'élancer ans le ciel de la vie ? Schématiquement, bien sûr. Clarence veut l'amour des siens, il souhaite que ses parents le regardent avec fierté et acceptent un beau jour de lui céder la barre du navire familial. Pour le reste... la richesse n'est sur le gâteau de la vie qu'une cerise, une meringue, un glaçage. Il n'a jamais connu l'éhontée opulence des sorciers pesant leurs milliards de galions, mais il n'a jamais trempé dans la crasse miséreuse. Sa famille ne s'inscrit pas dans la tradition des vieilles familles appauvries par des décennies de mauvaise gestion, le jeune Clarence a donc toujours ignoré ce qu'était le besoin – mais le goût du confort motive en lui le désir d'accomplir mieux que ses parents. La célébrité n'est à ses yeux qu'un moyen en vue d'une fin, il saura s'en accommoder plus tard, pour l'heure en tout cas elle lui semble bien trop intimidante pour qu'il accueille l'idée d'être célèbre avec quiétude. Quant à la sagesse, il est sans doute trop jeune encore pour prétendre appréhender le concept avec sérénité. Alors, des quatre choix, lequel Clarence convoite-t-il avec le plus de foi ? Vous devinez sans doute qu'aucune réponse ne serait gravée dans le marbre...
   

PSEUDO : Trichelin AGE : 26 ans. PRÉSENCE : Hors périodes difficiles qui justifieront une absence et qui seront d'une rareté d'orfèvre, je serai  présent tous les jours avec assiduité. AVATAR :

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[b]FRANCISCO LACHOWSKI[/b] [color=#c24132]◊[/color] Clarence Macmillan

COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : Après une longue recherche à écumer les forums HP pour choisir le lieu où faire mon retour à cet univers chéri, j'ai finalement opté pour celui-ci : il me paraissait être, de tous, celui qui offrait tout à la fois le plus de possibilités d'épanouissement et le cadre le plus intéressant. UN PETIT MOT POUR LA FIN : J'aime les dragons et j'aime Lumen. Merci à elle pour ses réponses rapides et à Dawn pour ses suggestions géniales.

   

      Quiconque connaît aujourd'hui Moira Macmillan aura peine à croire au souvenir de la naissance du jeune Clarence, où l'on vit l'épouse de Bartémius heureuse et rayonnante comme le soleil. Elle était alors si loin de la femme austère et déterminée qu'elle est devenue ! Mais le temps passe et charrie son cortège d'événements qui vous détruisent et vous reforment à sa façon. Il y a près de vingt ans, un petit gringalet jaillissait hors des entrailles maternelles, expulsé après plusieurs heures d'un intense travail – je n'ai pas résisté au cliché de ces fiches de présentation qui débutent la biographie par l'accouchement du personnage, car il y a fort longtemps que je n'ai point rédigé de fiches, et parce qu'il me paraissait important de commencer par là. En effet, cette naissance sera la seule à porter un fruit mâle aux branches de la généalogie Macmillan. Ne naîtront plus tard qu'une poignée de sœurs, et ce détail me paraît indispensable à la compréhension de ce qu'était déjà dans l’œuf la personnalité du nourrisson sale et braillard.

      Clarence Anaxagore Macmillan. Deux noms choisis parce qu'ils évoquaient la lumière que les heureux parents souhaitaient voir éclairer leur famille que la Chance gratifiait d'un fils. Clarence pour la clarté, Anaxagore pour... eh bien, à vrai dire, l'histoire ne le dit pas vraiment, et peut-être que Bartémius, ivre de la joie de son tout nouveau statut de père, n'a pas tout à fait opter pour le choix le plus évident à expliquer. Mais quelle importance ? Dans le monde sorcier, plus le prénom est complexe, plus il semble approprié, c'est une constante impérissable ! Déjà fort de ce petit bagage à l'aube de sa vie, le petit homme en devenir démarrait comme s'il avait reçu des fées de la légende, penchées sur son berceau, tous les dons dont un enfant peut rêver : des parents très tôt énamourés de lui, une famille confortablement installé sur les doux rivages de Cornouailles, et toute liberté de brailler en temps de faim, en temps de fatige, en temps de loisir, bref ! La vie rêvée d'un poupon déroulait pour lui des jours heureux, tantôt entre les bras de sa mère, tantôt entre les bras de son père, tantôt entre les bras de telle tante ou de tel oncle, de tel voisin ou de telle voisine.

      C'est qu'ils étaient fiers, les Macmillan. Ils l'ont toujours été. Aussi loin que je m'en souvienne – et croyez-moi, je les connais depuis longtemps, ils ont toujours été pétri de cette petite vanité qui s'attache comme un cancer à la certitude d'être « bien-né ». Comptant parmi les rares familles au sang pur et sans taches depuis son apparition, que dire de plus ? On ne questionne pas la qualité de la race Macmillan. Non que ce soit chose vraiment importante, bien sûr ! Bartémius n'est pas du genre à se vanter de la valeur de son sang, non, monsieur n'est pas si fanfaron et à vrai dire, il suffit de constater qu'il en a bien peu versé pour son pays pour se persuader qu'il connaît la valeur de son sang, le Bartémius ! Les Macmillan ne sont pas militants, ils n'ont pas à cœur de prêcher la supériorité du sang sorcier sur le sang... mêlé, d'où que vienne le mélange. Ils sont même plutôt discrets à ce sujet, les Macmillan, en tout cas ils l'ont toujours été et n'ont jamais vraiment ni pris position en faveur du métissage, ni pris position en faveur de la ségrégation.  Pour autant, par goût et respect de la tradition, les Macmillan ont su maintenir la pureté de leur sang et la naissance de leur fils vint conforter leur opinion – et combler de joie un père et une mère que l'avenir allait sévèrement bouleverser n peu plu d'une décennie plus tard.

      Car à peine deux ans plus tard, Clarence voyait naître une sœur... une sœur ? Deux, en vérité ! Des jumelles, ni plus ni moins ! L'événement fut encore l'occasion d'une grande joie. Qui d'ailleurs, ce jour-là, aurait pu prédire à Bartémius et Moira qu'avec la naissance de ces deux filles, ils pavaient devant eux le chemin qui les mènerait  l'épreuve de leur vie ? Et qui aurait pu les prévenir qu'ils échoueraient lamentablement à réussir, à se montrer digne du titre et du rôle de parents quand le jour viendrait où leur fille Lumen aurait peut-être le plus besoin d'eux ? N'anticipons poins, Clarence n'était alors qu'un bambin d'à peine deux ans qui babillait à peine ses premiers mots – autant dire que de sa bouche n'aurait pu jaillir aucune prophétie pour avertir le père ou la mère de l'impact qu'aurait, dix ans plus tard, cette naissance gémellaire. Alors ne nous attardons plus sur l'enfance au manoir Macmillan, car d'ailleurs Clarence n'y demeura pas cloîtré tel un lapin dans son clapier. On lui trouva vite un parrain, en la personne d'Achille Icarius Macmillan, un cousin de Bartémius – au degré non-identifié – qui n'eut ni femmes, ni enfants, mena la vie d'aventure, mais dont on pardonna les frasques parce qu'il avait d'abord une moralité irréprochable, et parce qu'il avait acquis, par sa petite notoriété l'oreille de l'épouse du ministre de la Magie – l'oreille de papier, bien sûr, puisqu'il entretenait avec une correspondance étoffée sans jamais la rencontrer, sinon lors des cérémonies officielles au Ministère.

      Ce choix-là parut tout d'abord incongru ; qu'est-ce qui justifiait que les époux Macmillan confiassent ainsi leur unique fils à ce fantasque personnage, dont on ignorait à peu près tout ? De nombreuses rumeurs circulaient sur Achille, voyez-vous, je peux vous en donner quelques-unes, et ce seront les moins farfelues, car je veux préserver la réputation d'un vieil homme : on lui prêtait plusieurs aventures aux Indes, où il fit une part de sa fortune personnelle ; on le supposait à l'origine de la très éphémère Compagnie des Sept furets, ce rassemblement d'ahuris qui, à la fin des années 1950, se proposa de recréer au Mexique le culte d'anciennes divinités et qui n'exista que trois jours à peine ; on lui prêtait également, comme anonyme, la création de la recette d'un cocktail magique malheureusement bien connu de la jeunesse en perdition du début des années 1960 – vous avez sûrement entendu parler de la liqueur Debout-les-inferis... Je laisse à votre imagination et à votre scepticisme le soin de vous faire une opinion. Quand Bartémius confia à son cousin Achille le parrainage de son fils, il savait ce dernier devenu trop vieux pour voyager comme il le faisait avant à travers le monde... et comme le vieil aventurier vivait dans un petit cottage non loin du manoir Macmillan, c'était tout à la fois s'assurer, pour Clarence, d'une figure tutélaire honorable et se garantir, pour les parents, de garder un œil sur leur cher héritier.

      Ainsi grandit le bambin, entre les plages de Cornouailles, les chaudes pièces du manoir familial et la plus froide et plus calme maison de son parrain – où il demeura, où il végéta ferme aussi, car le pauvre Achille, revenu un beau jour blessé d'une expédition en Afrique, n'avait plus la force ou l'ambition de voyager. Le parrain et le filleul demeurèrent donc longtemps seuls à se regarder dans le blanc des yeux... ou pas. Croyez-vous vraiment qu'un jeune garçon aurait de bonne grâce accepté de se rendre quotidiennement auprès d'un vieillard inerte et silencieux ? Achille n'était peut-être plus, physiquement, que l'ombre de lui-même, mais il avait encore assez d'esprit et de verve pour divertir le petit garçon du récit de ses nombreuses aventures. Ce qui fut d'ailleurs déterminant dans la construction du jeune Clarence, qui peut-être d'ailleurs doit à ce lointain cousin d'avoir développé moins de dispositions pour le sport que pour l'étude. Comme il aimait à entendre Achille lui raconter la Chevauchée de Pékin ou l'évasion de Callixte VII, reine du faux royaume de Siam ! Je suis sûr que vous-mêmes adoreriez que je vous détaille les récits de ces aventures formidables, mais cette biographie est celle de Clarence non celle d'Achille. Clarence doit beaucoup à ce parrain hors du commun dont les histoires lui ouvrirent tout à la fois les yeux, l'esprit et le cœur sur les merveilles de ce monde.

      Hélas, très rapidement, un événement familial devait aussi lui révéler la brutalité de ce monde qu'il idéalisait jusque-là. Très vite disparurent les plus belles sorcières de Chine et les lapins-dragons d'Anatolie – créatures dont l'existence demeure à prouver – cédèrent la place à de plus sombres... préoccupations. Car sur les plages de Cornouailles, Aileen la fille chérie périt, emportée par la maladie ; car sur les plages de Cornouailles, Moira ne vit pas seulement mourir sa fille adorée, elle condamna pour toujours son autre fille, Lumen, à ne plus jamais recevoir d'elle aucune once d'amour maternelle. On mesure assez peu l'impact qu'eut l'événement sur l'ensemble d'une maisonnée qui, jusque-là, se promettait un avenir radieux. Un peu de la nuit du monde s'abattit sur les Macmillan, et chacun dut s'en préserver comme il put. Clarence avait douze ans. Il était pour ses sœurs un grand frère comme on en fait peu, comme on en fait tant : tantôt le chamailleur, tantôt le protecteur, tantôt le compagnon de jeu, tantôt le chamailleur, etc. Tous ces enfants s'entendaient bien et faisaient la joie de leur fierté. On fait rarement tableau plus banal ! Encore qu'il faut écailler quelque peu le portrait béni de la famille. Déjà avant l'événement de la plage, on avait remarqué chez la petite Lumen quelques détails de nature à perturber la quiétude parentale... il y eut bien sûr l'épisode du placard à balais, dont Clarence délivra sa sœur, et la confirmation, par un médicomage averti, de la claustrophobie de la jeune fille...

      Il y eut ensuite cet événement, sur cette plage où Clarence refuse encore aujourd'hui d'aller – et s'il y retournait, qu'y trouverait-il, sinon autant de grains de sable que de raisons de maudire l'univers tout entier ? Par la barbe de Merlin, songez donc un peu ce que furent les mois qui suivirent pour le garçon, pour l'aîné des enfants Macmillan ! Il vit son père et sa mère adopter la pire des attitudes, comme parents, à l'égard de sa sœur Lumen, qu'il adorait et couvrait d'un amour fraternel inexpugnable. Il vit cette dernière se ratatiner sous la menace d'un Bartémius et d'une Moira que ce deuil précoce rendait méconnaissance... Il vit son autre sœur, Freya, peu à peu devenir, entre les mains de sa mère, une solution de secours pour revêtir les habits autrefois destinés à Aileen ou Lumen ; elle si douce, si jeune, dont le destin méritait mieux et surtout plus de chaleur comme de lumière ! Plus le temps passait, plus Clarence lui-même se sentait contraint et forcé par ses parents à monter et chevaucher à bride rabattue le cheval qu'ils avaient désigné pour lui : va, mon fils ! Tu seras le porte-drapeau de la famille, et tu dois nous faire honneur, nous combler de fierté, briller de mille feux pour nous faire oublier les sombres lueurs du chagrin et du deuil ! Clarence aurait voulu continuer la douce routine de l'enfance. Il aurait voulu entendre un peu plus des histoires d'Achille, mais c'en fut peu à peu fini, le voile de l'innocence se déchirait sous ses yeux à mesure que ses parents creusaient entre eux et Lumen un fossé toujours plus profond.


   

Ta fiche est impeccable. Je l'ai lue d'une traite. J'ai hâte de pouvoir rp avec toi. Et merciiii énormément d'avoir pris ce lien prédéfini.

Serdaigle, c'est la maison de la sagesse et du savoir. Mais c'est également là que se trouvent ceux qui sont trop sérieux et prétentieux. Cette maison sera ta seconde famille à Poudlard.
Mais avant de t'engager dans un combat sans merci contre les autres élèves pour faire gagner des points à ta maison, saches que le membre est qui tu es jumelé est Lumen Macmillan. Il/elle prendra contact avec toi prochainement.

/!\ Le récapitulatif de personnage est obligatoire, ce devra même être l'un de tes premiers posts sur le forum. Tu le feras dans ce sujet, à la suite des autres. N'oublies pas que ce dernier devra être régulièrement mis à jour pour faciliter l'aperçu de ton personnage. Enfin penses à voter aux tops sites du forum ;)
Afin de t'aider dans tes premiers pas, voici une liste des portoloins utiles :
Tu te trouveras des amis et des ennemis dans la partie relations. Pour commencer à écrire ton histoire, tu peux aller voir la liste des rps. Tu peux également devenir préfet, joueur de Quidditch ou rejoindre un club. Bien sûr tu peux aussi faire gagner des points à ta maison, pour voir de quelle manière il te suffit d'aller là, et pour les signaler c'est ici.