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 Néron&Agrippine ♛ « Us. » {Rp flashback}

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Message Sujet: Néron&Agrippine ♛ « Us. » {Rp flashback}   Néron&Agrippine ♛ « Us. » {Rp flashback} Icon_minitimeMer 29 Juil - 12:53





Néron & Agrippine
« Us. »


I'm not a great fan of puppeteers, but I have a nagging fear; someone else is pulling on the strings. Something terrible is going down through the entire town!. Wreaking anarchy and all it brings. I can't sit idly, no I can't move at all! I curse the name, the one behind it all. Discord, I'm howling at the moon, and sleeping in the middle of a summer afternoon. Discord, whatever did we do to make you take our world away? Discord, are we your prey alone? Or are we just a stepping stone for taking back the throne? Discord, we won't take it any more, so take your tyranny away! DISCORD △ Eurobeat Brony

Flashback.

Cette journée ne pouvait pas aller plus mal. À croire qu'à la loterie de la poisse, j'avais tiré le gros lot aujourd'hui... sans savoir que j'y participais et sans que les lots ne soient annoncés avant. D'accord, c'était samedi. Ô bonheur, ô merveille des merveilles. Enfin le week-end. Sans vraiment réfléchir plus loin, je m'étais lascivement étirée avant de retourner me blottir sous la couette. Mais même si c'était samedi, la journée avait mal commencé.
Déjà, je m'étais réveillée seule dans mon lit, à onze heures du matin. Je n'aimais pas être seule au réveil mais c'était malheureusement devenu encore plus fréquent qu'avant, depuis les fiançailles. Tu me le paieras, Lestrange de mes deux ! Et sur ces agréables pensées, je m'étais rendormie, telle une reine offensée. L'annonce des fiançailles -plutôt inattendues il fallait l'avouer- me causaient pas mal de soucis, notamment le fait que la plupart de mes amants et amantes potentielles refusaient maintenant poliment mes avances. Genre, parce maintenant que j'étais liée à un autre, je devais me montrer fidèle ? La meilleure blague du siècle. Même mariée -enfin, si on arrivait à me sortir autre chose qu'un non devant celui qui serait assez suicidaire que pour vouloir officialiser notre union- je ne comptais pas devenir fidèle à Lestrange. J.A.M.A.I.S. Plutôt manger ma baguette que de me soumettre aux stupides lois du mariage.

A peine avais-je refermé mes paupières vierges de tout khôl que quelqu'un se mit à me secouer comme un prunier pour me réveiller. Ni une ni deux, je l'envoyais bouler loin de mon baldaquin d'un coup de baguette, avant de me redresser en grommelant un tas d'insanités à l'encontre de l'autre. Ce qui était passablement méchant de ma part étant donné que c'était moi-même qui lui avait demandé, la veille, d'être réveillée. D'ailleurs, pourquoi avais-je fait une demande donné un ordre aussi absurde, déjà ?
Ah oui. Néron. Rien qu'à cette pensée, un gémissement s'échappa de mes lèvres tandis que je me fourrais la tête sous l'oreiller. La poisse avait commencé hier soir, lors du repas. Comme toujours, l'ambiance était au beau fixe, les conversation bruyantes et le repas délicieux. Alors que les plats bien entamés disparaissaient peu à peu pour laisser place aux desserts, j'avais senti quelqu'un s'arrêter derrière moi et les gens autour s'étaient arrêtés de parler. J'avais tourné la tête, lancé un regard froid à ce perturbateur. Mes lèvres s'étaient finalement pincées à la vue de mon cher et tendre fiancé. « Oui ? » D'habitude, je l'aurais bien envoyé balader avec un très sec Dégage Lestrange mais malheureusement, face au monde sorcier, nous devions faire bonne figure et ça, toute rebelle que j'étais, même moi je le comprenais et je l'appliquais. Parce qu'il était question de ma famille et de mon nom.
Bon, avouons-le, j'avais eu du mal à ne pas l'envoyer sur les branchiflores en l'entendant me donner rendez-vous le lendemain, vers treize heure, à Pré-au-Lard pour une petite sortie de couple. Et bien entendu, je n'avais pas pu refuser. Pas devant tout le monde. Et je n'étais pas suffisamment studieuse que pour invoquer un gros devoir à faire ce jour-là.
Une sortie de couple ! Comme si j'avais besoin de ça, franchement. Ça m'avait pourri toute ma soirée, je n'avais fait que ressasser dans ma tête tout mon dépit. En soi, j'aurais pu apprécier l'initiative. S'il n'avait été que Néron Lestrange et moi Agrippine MacNair, et non la future madame Lestrange.
Agrippine MacNair-Lestrange. Ça sonnait bien, certes, mais je ne me voyais ni mariée ni mère. Juste libre.

Râlant avec la plus pure mauvaise foi contre cette journée qui s'annonçait, selon moi, complètement perdue et pourrie, je finis pas quitter mon baldaquin tiède, me rendant jusqu'à la salle de bain enroulée dans un drap. Je ne m'embarrassais que rarement d'un vêtement de nuit.
À cette heure-ci, la salle de bain était vide, la plupart des filles étant soit encore dans leur lit, soit en train de déjeuner. Et moi, je privatisais les douches. Aussi peu féminine que je l'étais, j'aimais tout de même prendre soin de ma peau et entretenir sa douceur. Ça plaisait beaucoup à mes compagnons de galipettes.
Une heure plus tard, j'étais avachie sur la table des Verts, dans la Grande Salle, dardant un regard assassin sur le table des Serdaigles, que je considérais toute entière comme responsable du mauvais samedi que je m'apprêtais à passer. Me forçant à manger un peu, histoire de ne pas avoir le ventre vide et de risquer de gargouiller, je réfléchis aux intentions de Néron. Certes, nous étions fiancés et nous devions nous montrer aux yeux des autres sang-purs, mais ne pouvons-nous pas nous contenter d'apparaître durant des évènements bien précis, genre Noël/bal débile/fête débile/autres évènements débiles ? Visiblement non. Ou alors il avait eu une soudaine envie de me faire chier. Ce qui était d'ailleurs une grande réussite.

Oups. L'horloge de Poudlard venait de sonner treize heure. Quel dommage, j'allais être en retard. Mais mine de rien, ce fut d'un pas vif queje m'en allais en direction de Pré-au-Lard. Repérant Néron, je me mis à hésiter, prête à tourner les talons.
Mais moins de deux minutes plus tard, j'étais derrière lui, le visage complètement neutre. « Essaie au moins de ne pas gâcher le reste de ma journée, marmonnais-je en guise de bonjour. » Fourrant mes mains dans mes poches, histoire de ne pas pousser le bouchon à se tenir la main, je reculais d'un pas, observant le village. Je n'y allais pas souvent et je me savais capable de me perdre dans un si petit patelin. « Alors, qu'as-tu prévu pour cette magnifique journée ? » Bon, j'allais devoir y aller mollo avec le sarcasme, surtout s'il y avait du monde autour de vous.

© Agrippine aka Sweetie





Dernière édition par Agrippine MacNair le Lun 11 Avr - 10:35, édité 1 fois
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Message Sujet: Re: Néron&Agrippine ♛ « Us. » {Rp flashback}   Néron&Agrippine ♛ « Us. » {Rp flashback} Icon_minitimeJeu 30 Juil - 0:28



 
« Us. »My heart is broke but I have some glue. Help me inhale and mend it with you. We'll float around and hang out on clouds. Then we'll come down and have a hangover ( Nirvana → Dumb )
Aggripine. Tout le monde sait que nous sommes fiancés. Du moins, tous les autres gosses au sang aussi pur que le nôtre le savent. Ce genre de nouvelle va vite, les mères parlent entre elles de l’avenir de leurs enfants, et la mienne n’aura surement pas omis de préciser que son unique fils était enfin fiancé à un bon parti. Bon parti ? Tout dépend des points de vue. Les MacNair ont des valeurs similaires aux nôtres, bien que je trouve leur besoin d’étaler leur richesse d’une vulgarité sans nom. Le coffre des Lestrange est fort bien rempli. Plus qu’il ne le faut, si bien que nous avons même un dragon pour le garder. Et tout ça ? C’est grâce à moi. Simplement parce que je suis né. Feu mon grand-père Oswald avait en effet décidé que son héritage reviendrait au premier de ses trois fils qui aurait un enfant de sexe masculin. Je suis l’unique héritier de cette lignée, le seul à pouvoir transmettre le patronyme des Lestrange à une descendance future.

Si ma famille n’était pas séparée en deux clans bien distincts, c’est-à-dire mes deux oncles contre mon père, j’aurais certainement fini marié à l’une de mes deux cousines. Nous n’avons jamais vraiment apprécié mêler notre sang à celui d’autres lignées, aussi pures soient elles. Mais face au manque de prétendantes à l’intérieur de la famille plus ou moins proche, mes parents ont décidé de chercher en priorité la famille de sang pure qui s’était liée à la nôtre le plus récemment possible. Sans doute dans l’espoir qu’il reste quelques gênes de folie en commun avec ces sorciers. Autant dire que mon père a dû remonter jusque dans les années 1700. Les autres lignées aux quelles ma famille avait daigné se lier avaient soit disparues, ou étaient devenues impures, ou n’avaient pas d’héritières à marier. Les MacNair étaient donc les premiers sur la liste. Et quelle chance… Ils avaient enfin réussi à avoir une fille, comme les Lestrange avaient enfin réussi à avoir un fils.

Une fois le choc des fiançailles passées, j’avais pris soin de me pencher sur cette fameuse branche me reliant aux MacNair. Aux ancêtres d’Hannibal et d’Aggripine. Mrs Temperance MacNair s’était mariée à Mr Ramsay Lestrange en 1768. Ils eurent ensuite cinq enfants. Visiblement, tous les deux s’étaient mariés l’un à l’autre par amour. Pure invention romanesque pour bien paraitre aux yeux d’une descende future ou réalité ? L’on n’en saura sans doute jamais rien. Bien entendu, comme par hasard c’est avec leurs enfants que les choses ont commencé à se gâter. Athelstan était schizophrène. Et comme ce n’était pas déjà assez handicapant pour ses futurs enfants, il avait fallu qu’il épouse sa sœur cadette Léonie qui elle était maniacodépressive. C’est à partir de ce moment-là, après qu’elle ait assassiné son mari avant de s’ôter la vie, que les ennuis ont commencé pour ma famille. Mauvaise réputation, sang souillé par les tares de leurs ancêtres… Et voilà que trois siècles plus tard, l’histoire semble se répéter. Toujours aussi purs, mais toujours aussi dérangés.

A part ces deux ancêtres communs il y a plus de trois siècles, nos familles n’ont plus grand-chose à voir l’une avec l’autre. Au moins, tout comme nous, les MacNair prônent fièrement la suprématie des sangs purs. S’il y a eu quelques écarts dans leur arbre généalogique par le passé, la branche de ma chère fiancée semble être bel et bien saine. J’ai cru que mon père et Mr MacNair allaient finir par s’étrangler lors du repas de Noël, quand mon père a osé demander si le sang de ma fiancée était aussi pur que le mien. Si l’on pouvait être certain que les erreurs de certains de leurs cousins n’avaient pas atteint leurs veines. Depuis qu’elle et moi sommes donc liés l’un à l’autre par cette obligation, j’ai beaucoup observé le visage de la vipère. Hannibal et elle ne se ressemblent pas plus que ça. Je ne leur ressemble pas forcément non plus. Disons qu’Hannibal ressemble vraisemblablement à sa mère s’étant jetée par la fenêtre lorsqu’il était enfant. Les mêmes cheveux châtains qu’elle. Il a fini par tout m’expliquer, lorsque j’ai fini par le questionner en privé. Aggripine elle, ressemble bien plus à son père que son frère. A n’en pas douter, il y a certaines similitudes physiques entre nous trois, je dirais même nous quatre en incluant ma sœur aînée. Des yeux bleus, une peau plutôt pale. Ce même air noble sur le visage, les traits communs que tous les gens bien nés semblent partager. En allant plus loin, le fait qu’Apprine et moi semblions être tous deux du sexe opposé au notre, aide à trouver une certaine ressemblance. Elle ressemble à un garçon. Et moi, j’ai indéniablement pris les traits féminins de ma mère.

Personne n’est dupe à l’école. Même si certains nous ont félicité et nous adressent un sourire poli quand nous nous affichons ensemble à de rares occasions, tous savent que nos parents sont derrière tout ça. Un mariage d’intérêts. Les MacNair ne voulaient pas un garçon venant d’une famille de seconde zone pour leur fille, les Lestrange voulaient quelqu’un qui soit idéalement le plus proche possible d’eux d’un point de vue généalogique. Finalement, en y repensant, je n’aurais pas dû être si surpris. L’étiquette, cette fameuse étiquette qu’on s’est entêté à m’apprendre lorsque j’étais encore enfant. Toujours ouvrir la porte à une femme. Toujours se montrer poli avec le sexe faible. Mépriser les personnes ayant un sang impur. Sourire quoi qu’il arrive en présence de gens du même rang que le mien. Alors, même si ce n’était peut-être pas le sourire le plus naturel du monde, j’y ai tout de même mit l’effort en demandant à Aggripine de se joindre à moi pour une sortie à pré-au-lard durant l’après-midi. Devant les autres, elle n’a pas pu refuser. Elle aussi, connaît les règles. Et même si ces dites règles ne nous plaisent pas plus que ça, nous sommes pourtant bien obligés de nous y plier.

J’avais dans un premier temps pensé à l’amener prendre le thé chez Madame Pieddodu… Mais sachant à quel point elle pouvait être féminine, j’ai rapidement écarté cette possibilité. Les trois balais ? Bien trop bruyants pour un rendez-vous censé paraître romantique aux yeux des autres. La tête de sanglier ?... Tout le monde irait tout de suite penser que nous préparons un mauvais coup. Il ne nous restait guerre que le salon de thé de Lucas pour nous asseoir autour d’une table. . « Essaie au moins de ne pas gâcher le reste de ma journée. Alors, qu'as-tu prévu pour cette magnifique journée ? » Haussant un sourcil dubitatif devant son accoutrement tout aussi masculin que le mien, je constatais une fois de plus à quel point nous pouvions être différents. A n’en pas douter, j’avais passé bien plus de temps à me maquiller, à me coiffer et à choisir mes vêtements qu’elle.

« J’ai besoin d’une nouvelle plume, de parchemin et d’encre. Tu ne sais pas ce que c’est, quand on est bon élève on utilise la papeterie plus rapidement. Après… On ira boire un thé si tu veux, pour faire semblant d’avoir une discussion intéressante. » Premier pic lancé. Je m’abstiens de tout commentaire sur sa dégaine. Faire semblant de s’apprécier… Autant s’y faire tout de suite, puis que nous allons devoir jouer la comédie en publique pour le reste de notre existence.    

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Message Sujet: Re: Néron&Agrippine ♛ « Us. » {Rp flashback}   Néron&Agrippine ♛ « Us. » {Rp flashback} Icon_minitimeSam 1 Aoû - 0:24





Néron & Agrippine
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I'm not a great fan of puppeteers, but I have a nagging fear; someone else is pulling on the strings. Something terrible is going down through the entire town!. Wreaking anarchy and all it brings. I can't sit idly, no I can't move at all! I curse the name, the one behind it all. Discord, I'm howling at the moon, and sleeping in the middle of a summer afternoon. Discord, whatever did we do to make you take our world away? Discord, are we your prey alone? Or are we just a stepping stone for taking back the throne? Discord, we won't take it any more, so take your tyranny away! DISCORD △ Eurobeat Brony

Je tirais légèrement sur le col de ma veste, la replaçant correctement. Le vent à Pré-au-Lard était frisquet et j'avais déjà le nez qui picotait. D'ici une demi-heure il serait rouge comme si j'avais bu un tonneau d'hydromel. Chose que j'aimerais éviter si possible. Ce n'était pas forcément très seyant et je en voulais donner aucune occasion à Néron de me lancer une vanne sur ma face de clown.
Enfin, si je ne craquais pas avant lui sur ce sujet-là vu que, entre lui et moi, c'était certainement lui qui avait le plus de couches de maquillage sur la face. Je m'étais contentée, comme à mon habitude, d'eyeliner et de khôl charbonneux. Les derniers vestiges de ma féminité, dirons-nous. « J’ai besoin d’une nouvelle plume, de parchemin et d’encre. Tu ne sais pas ce que c’est, quand on est bon élève on utilise la papeterie plus rapidement. Après… On ira boire un thé si tu veux, pour faire semblant d’avoir une discussion intéressante. » Je lui lançais un regard en coin, réprimant difficilement mon sourire passablement ironique.  « Oh, excuse-moi de savoir faire autre chose que passez ma vie le nez dans un bouquin. » Toutefois, s'il avait besoin de paperasse, soit. Même si l'envie de l'empêcher d'aller se ravitailler était forte, je savais que c'était inutile puisqu'il finirait tout de même par aller acheter ses trucs. Et puis, ça ferait passer le temps. C'était toujours ça de pris. « Après… On ira boire un thé si tu veux, pour faire semblant d’avoir une discussion intéressante. » Ah, ça, c'était plus intéressant. Un thé, quelle délicieuse idée. C'était déjà un bon point pour lui, même si ça me tuerait de l'avouer à haute voix. Bon, un thé, ce ne serait jamais aussi bien qu'un bon verre de Fire' ou une bonne Bière au Beurre mais je voyais mal Néron m'emmener dans un endroit en servant, du moins pour un rendez-vous. A moins qu'il ait décidé d'enterrer nos deux réputations en nous faisant passer pour un couple définitivement infréquentable.

Alors que nous marchions vers la papeterie sans nous dire un mot, je me creusais les méninges, quelque chose me chiffonnant légèrement. Toutefois, je ne parvenais pas à poser le doigt dessus et cela m'énervait. Quelque chose clochait et je sentais le traquenard. Seulement, impossible pour moi de me résoudre à tomber gentiment dedans les deux pieds joints.
Tandis qu'il farfouillait dans la boutique à la recherche de ce qu'il avait besoin, je jetais un œil aux plumes vendues, pensant fugacement que ces plumes de paons encore brutes étaient suffisamment acérées que pour crever un œil.
Mmh. Une baguette pouvait tout aussi bien faire l'affaire. Et un sortilège, bien maîtrisé, pouvait être encore efficace. L'œil ne serait pas le seul touché. Bah, qu'importe. Quitte à blesser quelqu'un, autant le faire correctement.
Je reposais donc les plumes et rejoignais Néron qui finissait ses emplettes. Me rendant compte de quelque chose, un petit sourire effleura mes lèvres. « N'aurait-il pas été plus intelligent de faire tes achats plus tard ? Maintenant tu vas devoir trimballer ton sac partout... » Et dire que c'était à Serdaigle...

Une fois sortis de là, je m'étirais légèrement. Et maintenant un bon thé.
Un thé. Dans un salon de thé, je supposais.
Oh non. Non non non non non. Je ne connaissais qu'un seul salon de thé à Pré-au-Lard. Celui de Pieddodu. Une espèce d'ode au rose et aux trucs mignons. Tout ce dont j'avais horreur depuis ma plus tendre enfance. Mon poing se serra sur ma baguette et j'accélérais le pas pour le rattraper. Posant ma main sur sa hanche pour le faire s'arrêter, je me penchais vers lui pour pouvoir lui chuchoter à l'oreille d'un air un poil menaçant : « Tu ne comptes tout de même pas m'emmener chez la vieille gâteuse ? » Je ne voyais vraiment pas à quel autre endroit il pouvait m'emmener. Le Trois Balais ne servait pas de thé, aux dernières nouvelles, pas plus que la Tête de Sanglier. Et si jamais il s'avérait que ma crainte était fondée, je le plantais là et m'en irais boire une bonne Bière au Beurre.

Me rendant compte que j'avais toujours ma main sur sa hanche, je la retirais vivement et desserrais les doigts de sur ma baguette. Même si elle était solide, je n'avais aucune envie de la briser en deux sous le coup de la colère. On disait qu'il n'existait qu'une seule baguette pour chaque sorcier et je n'avais pas envie de bêtement perdre la mienne. Une baguette brisée était bien souvent associée à un sorcier renié, un criminel. Et il était hors de question que mon nom soit associé à ces déchets du monde sorcier.

Replongeant mes mains dans mes poches comme si de rien n'était, je l'observais attentivement, cherchant à deviner sa réponse avant qu'il ne l'énonce. Je me rendais compte de mon impulsivité : il y avait quelques temps que je n'avais plus mit les pieds à Pré-au-Lard et quand bien même j'y serais allé dernièrement, mes pas se dirigeaient presque toujours vers les Trois Balais. Et parfois je faisais un bref arrêt chez Scribenpenne quand, par je ne sais quel miracle, j'arrivais à mes dernières feuilles de parchemin -il fallait avouer que j'utilisais plus souvent mes parchemins pour autre chose que des notes de cours, genre boulettes de papier ensorcelées ou graffitis témoignant de mon ennui intense que je ne prenais même pas la peine de cacher aux yeux de l'enseignant. Du coup, si une nouvelle boutique s'était ouverte, je l'ignorais. Bah. Peu importe. Au moins, si Néron avait eu un seul instant la brillante idée d'aller chez Pieddodu, maintenant il savait que c'était un très mauvais plan.


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Message Sujet: Re: Néron&Agrippine ♛ « Us. » {Rp flashback}   Néron&Agrippine ♛ « Us. » {Rp flashback} Icon_minitimeLun 3 Aoû - 1:42



 
« Us. »My heart is broke but I have some glue. Help me inhale and mend it with you. We'll float around and hang out on clouds. Then we'll come down and have a hangover  ( Nirvana → Dumb )
Les remarques d’Aggripine me font rire. Oh que si, c’est une décision intelligente. Mais sans rien dire, me contentant d’esquisser un sourire narquois je me dirige d’un pas tranquille vers Scribenpenne. Immédiatement, je sais vers quel rayon aller. Celui du parchemin de qualité supérieur. Je peux me le permettre, tous les mois, j’ai le droit à 60 gallions d’argent de poche. C’est-à-dire, environ 300 livres Anglaises moldues. C’est beau, d’être un fils de riche ! Aggripine n’est sans doute pas à plaindre non plus. Même si j’ignore combien contient le coffre de la famille MacNair, même si eux n’ont sans doute pas autant que nous, cette famille est riche. A moins qu’une catastrophe majeure ne survienne, elle et moi ne manquerons jamais de rien d’un point de vue financier. Et nos futurs enfants non plus. Ni même leurs petits-enfants… Seulement, contrairement aux MacNair nous n’affichons pas notre richesse. Certes, mon uniforme est toujours flambant neuf. Même quand en pleine poussée de croissance il m’arrivait de prendre une vingtaine de centimètres en trois mois, ma mère s’arrangeait pour le faire renouveler lors de toutes les vacances scolaires au long de l’année. Mes livres aussi sont toujours neufs. Contrairement à certains élèves, mes parents n’ont pas besoin de se serrer la ceinture pour les frais de scolarité relativement élevés. Même si l’enseignement est gratuit, les fournitures sont quant à elles coûteuses.

Une fois le parchemin de première qualité acheté, voilà que je me dirige vers les plumes. Une bande de filles de Poufsouffle sont rassemblées autour des plumes fantaisies. Sans doute des plumes d’oiseau de paradis, ou de focifère ? Mes rétines sont bien trop sensibles pour supporter tant de couleurs. Tirant la moue, je me dirige donc comme à mon habitude vers une simple plume blanche. Après avoir réglé mes achats à la caisse, me voilà dehors. Et à ma grande surprise… La main de ma chère fiancée se pose sur ma hanche. L’emmener chez Pieddodu ?... Non, je ne suis pas suicidaire. Rapidement, elle semble se rendre compte de cette proximité plutôt inhabituelle entre nous.

Tout en levant les yeux au ciel, je pointe dans un premier temps l’écriteau sur la porte de la boutique « Ils ferment exceptionnellement à 15heures aujourd’hui. C’est pour ça, que je m’embarrasse de toutes ces courses avant de t’emmener prendre le thé, ma chérie. Sourire narquois de circonstance, et ma main s’aventure sur la joue de celle-ci.  Et puis non, on ne va pas chez Pieddodu. J’ai trouvé mieux et meilleur niveau pâtisseries. » En effet, c’est par le plus grand des hasards que j’avais découvert le salon de thé de Lucas il y a deux semaines lors de la dernière sortie à pré-au-lard. Même si ce jour-là un vieux sorcier édenté m’avait déconseillé d’y amener ma tendre moitié pour un rendez-vous galant, il ne connaissait visiblement pas cette chère Aggripine MacNair qui possède autant de délicatesse qu’un saule cogneur. Amener ma fiancée chez Pieddodu ?... C’était un coup de genoux bien placé en retour, me privant ainsi potentiellement de pourvoir un jour une descendance à ma lignée.

De nouveau, elle affiche son air boudeur en enfonçant ses poings tout au fond des poches de son blouson. Elle pourrait au moins faire un effort, non ? Moi, j’essaye d’être sympa avec elle depuis tout à l’heure. Si nous avions eu le choix, nous ne nous serions sans doute jamais fiancés l’un à l’autre. Parce que c’est bien trop compliqué avec Hannibal au milieu. Parce que nous n’avons pas vraiment d’intérêts communs, parce que nous ne nous aimons pas vraiment. Mais à cause de cette fichue tradition pour s’assurer que le sang d’une famille reste pure, nos destins sont liés. Nous allons devoir passer notre vie ensemble, que ça nous plaise ou non.

D’un pas tranquille, j’amène donc mon rendez-vous galant du jour à la pâtisserie de Nathan. Une petite table, un peu en retrait est libre dans le fond. Ni une ni deux nous voilà tous deux installés, une carte entre les mains. Adressant un sourire poli à la serveuse, je m’empresse de prendre l’un des fondants au chocolat ainsi qu’un thé au caramel. Payant l’addition pour nous deux une fois nos commandes sur la table, me voilà en train de la regarder droit dans les yeux, tout en cherchant un sujet de conversation. Pas facile, quand on ignore tout ou presque de l’autre. La situation est même plutôt gênante, quand l’on nous compare aux autres couples présents. Ils se donnent la main, échangent des regards et des sourires complices. Si j’étais avec son frère, j’aurais sur quoi dire. J’aurais sans doute eu un sourire sur le visage aussi. Mais là, à part une moue embarrassée …

« Et sinon… Tu comptes faire quoi plus tard après tes études ?... Moi je ne sais pas encore. Une carrière au ministère ça serait tout à fait envisageable vu mes résultats, mais la politique ce n’est pas trop mon truc. Pourquoi pas briseur de sorts… Il faut être bon en sortilèges, en métamorphose, en arithmancie et en runes… Seulement il y a des chances pour que j’aille travailler à l’étranger. Comme en Egypte par exemple. Ça te plairait de voyager là-bas ? » Autant lui demander son avis. Si nous nous marions à ma sortie de Poudlard, elle devra forcément me suivre dans mes projets professionnels. Une vie en Egypte, un pays lointain et… plutôt chaud. Pourquoi pas après tout. Ou même en Amérique, ou en Asie. Voyager n’est pas une chose qui me déplairait. « Je t’empêcherais pas de travailler si t’en as envie. On engagera une nourrice pour les enfants… » Ah. Notre future descendance. C’est la grande question que tout le monde se pause. A quoi vont ressembler nos enfants ? A quel point seront-ils atteints ? Engrosser Agrippine. Rien qu’à l’imaginer nue, j’ai des hauts le cœur. Mais il faudra bien que nous ayons au moins un garçon pour que le patronyme des Lestrange puisse perdurer. Avec un peu de chance, nous n’aurons pas à partager le même lit très longtemps.
   

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Message Sujet: Re: Néron&Agrippine ♛ « Us. » {Rp flashback}   Néron&Agrippine ♛ « Us. » {Rp flashback} Icon_minitimeMer 5 Aoû - 2:00





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Tandis qui me montrait l'écriteau, je haussais les épaules d'un air plus ou moins indifférent. La boutique fermait plus tôt ? Et alors ? Je m'en foutais un peu à vrai dire. Même s'il n'avait pas eu le choix concernant ses horaires de shopping, au final cela revenait au même : il allait devoir trimballer ses achats. Toutefois, je n'insistais pas. Inutile de nous chamailler sur quelque chose d'aussi idiot. D'ailleurs, je ne relevais même pas le ma chérie dont il me gratifia. Dans un sens, je savais pertinemment que cela faisait partie de la comédie. Par contre, je sentais que j'allais avoir du mal à lui rendre la pareille. Allez donc chuchotez des mots doux et des petits noms à quelqu'un que vous n'appréciez pas plus que ça ! À la limite, un Trésor quelque peu ironique ferait bien l'affaire.

Je ne pus m'empêcher de m'étonner de le voir effleurer ma joue. Je me souvenais encore de sa réaction la dernière fois que je m'étais laissée aller à un geste similaire : il avait pratiquement pris la poudre de cheminette ! Bon, d'accord, ce n'était pas tout à fait la même zone du corps et c'était il y avait... hum... quatre ans ? Oui, il me semblait que c'était bien ça. Evidemment, à l'époque, il devait être encore puceau mais j'avais bien rigolé devant son attitude de vierge effarouchée.
Mais aujourd'hui, petit Néron était devenu grand. Plus assuré, plus mature. Un peu plus provocateur, aussi. Dans un sens, ça me plaisait comme cela me déplaisait. Je n'aurais pas supporté d'être fiancée à une chiffe molle qui aurait sauté au plafond au moindre geste un brin osé de ma part. Néron avait au moins le mérite de s'être décoincé et sans doute devais-je remercier en partie Hannibal pour ça, même si je sentais que ce serait parfois la guerre entre lui et moi avec nos deux tempéraments si différents l'un de l'autre.

Je fus tout de suite encore plus intéressée par la suite du programme lorsqu'il m'assura qu'il avait trouvé meilleur niveau thé et pâtisserie. Et heureusement pour lui, parce qu'il aurait pu courir longtemps pour m'entraîner chez Pieddodu. Tout ce rose et ces mignonneries me donnaient un sacré mal au cœur, raison pour laquelle j'évitais autant que possible d'aller dans ce coin.
Au fond de moi, j'étais déçue qu'il n'ait pas eu la folle idée d'aller chez la vieille, ça m'aurait donné une très très très bonne raison pour lui en coller une. Et pas forcément sur la joue.

Je le laissais donc m'entraîner dans les ruelles de Pré-au-Lard. Le nez en l'air, je passais plus de temps à observer le ciel et les toitures biscornues du village qu'à vraiment tenter de voir où nous allions. Je lui rentrais donc pratiquement dedans quand il s'arrêta devant la porte d'une pâtisserie.
Installés à une table en retrait, je plongeais le nez dans la carte. Ici, au moins, le choix était varié et ils ne s'étaient pas amusés à foutre des intitulés suintants de mièvrerie, du genre Thé de l'Amour Eternel. Cela m'aurait définitivement achevée. Je portais finalement mon choix sur un thé à la cannelle et une part de tarte au citron vert. Dès que la serveuse fut partie, je reportais mon attention sur l'établissement. C'était nettement plus fréquentable que celui de Pieddodu. Un point pour Lestrange, donc. Enfin, je supposais qu'il devait être difficile de reprocher à un sang pur un manque de goût. Quoique. Nous devions probablement être les deux exceptions qui confirment la règle, au vu de nos styles respectifs.
Je laissais mes yeux errer dans la salle, se posant sur les couples réunis et un rictus étira quelque peu mes lèvres.
Je laissais Néron payer nos consommations et trempais mes lèvres dans mon thé brûlant. Je jetais un rapide coup d'œil aux choix de mon fiancé. Caramel et chocolat. Au moins, maintenant, si un jour on m'obligeait à lui acheter quelque chose, je savais que je pouvais tenter de miser sur un truc avec du chocolat ou du caramel... dans la mesure où on ne me forçait pas chercher quelque chose de "digne d'un sang pur". Genre une broche ou une gourmette. Bien que pour lui, j'aurais plutôt eu tendance à miser sur une pince à cheveux.

Je relevais quelque peu les yeux vers lui quand il se mit à parler. M'arrachant un sourire difficilement réprimé, je l'écoutais vaguement d'une oreille tout en goûtant ma pâtisserie. Et quand enfin le flot de mots cesse, je laissais échapper un petit rire incrédule. « Une vraie pipelette... » J'avalais une longue gorgée de thé avant de répondre. « Sincèrement, je n'ai jamais réfléchi à tout ça et je n'ai strictement aucune idée de ce que je pourrais faire plus tard. Mais toi, au vu de tes résultats, tu devrais pouvoir t'offrir le poste de tes rêves sans problème. » Je reposais ma tasse et la fis tourner entre mes mains, histoire de me concentrer sur quelque chose. J'étais étonnée qu'il prenne la peine de me demander mon avis quand à notre vie future. « J'aurais cru que tu aurais profité de ces voyages à l'étranger pour t'éloigner de ton indésirable épouse, murmurais-je en secouant légèrement la tête, incrédule. Ce que j'aurais parfaitement compris d'ailleurs. Mais... ça ne me déplairait pas de voyager. » Je me rendis compte que j'étais terriblement proche de la fin de mes études à Poudlard. Il était donc fort probable que notre mariage soit organisé dès la sortie de Néron. Soit dans... trois ans ? Par Merlin, je ne m'imaginais pas le moins du monde mariée dans si peu de temps.
Je cessais de jouer avec ma tasse, la porcelaine brûlante ayant rendu mes mains rouges et quelque peu douloureuses.

Finalement, il lança le sujet des enfants et ma relative bonne humeur provoquée par le thé et la gâterie sucrée s'envola instantanément. Néron venait de me rappeler qu'au fond, je n'étais là que pour enfanter. Conserver la pureté des lignées, voilà tout ce qui importait nos parents. Et sincèrement, je ne me sentais pas à ma place dans ce schéma. Je n'avais pas vraiment la fibre maternelle -du moins, si je l'avais, je l'ignorais- et je n'imaginais pas procréer s'il n'y avait pas d'amour entre nous. Je songeais un instant que notre nuit de noces s'apparenterait vraisemblablement plus à un viol qu'à un acte motivé par les sentiments amoureux. Non, définitivement, je ne m'imaginais pas porter la future génération des Lestrange.

Je détournais légèrement les yeux. Dans le fond, il devait être conscient qu'entre nous, ça n'irait jamais. J'en arrivais presque à espérer qu'il suffirait d'un seul passage par la case "lit" et que le premier-né serait un garçon. Comme ça, on me foutrait une paix royale. Un garçon, ce serait bien suffisant. Une fille, ça serait déjà plus embêtant. Dans le fond, il ne devait y avoir que les MacNair pour avoir été heureux d'avoir une fille. « Il faudra bien que je me trouve un travail. Je ne me vois pas dans le rôle d'une mère au foyer. Ni dans le rôle d'une mère tout court, d'ailleurs, lâchais-je dans un murmure que seul lui pouvait entendre. » Limite, ce rôle aura peut-être été plus seyant à Néron. Et, détournant ostensiblement la tête, je continuais à manger ma part de tarte et à siroter mon thé. Je ne voulais pas voir son expression. « Mais, tant qu'on en parle... tu as déjà des idées de prénom, peut-être ? demandais-je avec une pointe d'acidité dans la voix. »

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Message Sujet: Re: Néron&Agrippine ♛ « Us. » {Rp flashback}   Néron&Agrippine ♛ « Us. » {Rp flashback} Icon_minitimeDim 18 Oct - 0:01



 
« Us. »My heart is broke but I have some glue. Help me inhale and mend it with you. We'll float around and hang out on clouds. Then we'll come down and have a hangover  ( Nirvana → Dumb )
Tout comme son frère, elle trouve que je parle trop. C'est sans doute le cas, il est vrai que dans une conversation, j'ai tendance à meubler par mal les blancs. Bien vite, je suis le genre de personne qui va s'envoler dans de longues tirades et même des monologues quand l'autre ne sait pas forcément quoi répondre. C'est bien pour ça d'ailleurs que je déteste travailler en groupe. Premièrement, je déteste devoir collaborer avec des impurs. Secondo, certains de mes camarades ont peur de moi, sont trop timides ou n'osent simplement pas m'adresser la parole. Je sais que j'en intimide plus d'un, au château. Nombreux sont les élèves qui m'évitent. Parce que je suis un Lestrange, mais aussi parce que ma réputation de nerveux me précède.

Aggripine a raison. Avec mes résultats scolaires, si je continue comme ça jusqu'aux BUSE, je pourrais décrocher sans doute n'importe quel travail. Même celui de ministre de la magie, si ça se trouve. J'ai la présence nécessaire pour un tel poste, ma famille a l'argent pour les pots de vins, et je suis sans doute assez futé pour survivre au sein du milieu politique. Médicomage, aussi serait l'un de ces prestigieux métiers que je pourrais envisager, même si les potions ne sont pas forcément mon domaine de prédilection. Jusqu'à présent, mon père ne m'as encore rien imposer, nous n'avons même pas discuté de mon avenir professionnel. Et pourtant, ils m'ont déjà coller une fille dans les pattes. Voilà qu'elle aborde la question des prénoms. J'esquisse un large sourire à sa question. Je n'y ai jamais vraiment pensé. Mais puisque cet ou ces enfants seront des Lestrange, leur nom devra être prestigieux. Il y avait cette vieille tradition dans la famille consistant à donner en priorité des prénoms commençant pas la lettre R. Mes parents sont les deux premier à la briser délibérément pour ma sœur et moi. Haussant les épaules et touillant mon thé encore un peu trop chaud, j'observe Aggripine : « Très certainement un prénom romain, comme les nôtres. Un prénom antique, mais très noble et synonyme de prestance. César peut être. Ou Caligula... ou Maximus... Enfin, un nom d’empereur ce serait cool. Pour une fille par contre, je verrais bien quelque chose de plus doux. J'aime beaucoup Ophélia par exemple. Ou alors quelque chose de carrément mortel comme Cyanure. Cyanure Lestrange, ça sonne bien tu trouves pas ? »

Ce que j'espère, et c'est sans doute aussi le cas de ma chère et tendre fiancée, c'est que nous aurons tous les deux très rapidement un fils, un héritier. Un seul enfant, qui nous évitera de devoir accomplir ce fameux devoir conjugal quand il sera né. J'ai un mal fou à nous imaginer être intime tous les deux. J'ai beau savoir ce que c'est que d'être avec une demoiselle, quand c'est Aggripine c'est très différent. Elle est la sœur d’Hannibal. La sœur de l'homme que j'aime. Je crois que nos futurs diners de famille seront des plus étranges, surtout si d'ici là Hannibal s'est lui aussi marié pour faire bonne figure... Je plains sa pauvre future fiancée. Le connaissant, il ne sera sans doute pas le genre d'homme à lui faire tendrement l'amour. Elle aura surement le plus grand mal à supporter ces moments là, peut être même qu'elle y sera forcée. Tout le monde ne peut pas être masochiste... Ce serait bien trop simple pour les types comme lui sinon.

Soupirant longuement, voilà que je prends une bouchée de ma part de gâteau. « Ce serait bien d'avoir des jumeaux du premier coup. Un garçon, et une fille. Comme ça on aura les deux, et on aura plus besoin de... Enfin, tu vois. » Passant une longue mèche brune derrière mon oreille j'observe les tables alentours. Toutes sont vides, alors, personne n'entendra notre petite conversation. Me penchant tout de même vers elle pour plus d'intimité, voilà que je murmure « Je ne suis pas homosexuel. J'aime aussi les femmes. Mais je t'avoue que je suis pas très enthousiaste à l'idée de devoir te sauter un jour. »
   

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Message Sujet: Re: Néron&Agrippine ♛ « Us. » {Rp flashback}   Néron&Agrippine ♛ « Us. » {Rp flashback} Icon_minitimeJeu 22 Oct - 12:01





Néron & Agrippine
« Us. »


I'm not a great fan of puppeteers, but I have a nagging fear; someone else is pulling on the strings. Something terrible is going down through the entire town!. Wreaking anarchy and all it brings. I can't sit idly, no I can't move at all! I curse the name, the one behind it all. Discord, I'm howling at the moon, and sleeping in the middle of a summer afternoon. Discord, whatever did we do to make you take our world away? Discord, are we your prey alone? Or are we just a stepping stone for taking back the throne? Discord, we won't take it any more, so take your tyranny away! DISCORD △ Eurobeat Brony

Je continuais à déguster et savourer mon morceau de tarte, observant à la dérobée le reste des tablées; évitant consciencieusement de se poser sur Néron. C'était déjà assez pénible que d'avoir accepté son rendez-vous et d'être vue en train de prendre le thé en sa compagnie que pour qu'on pense en plus que j'étais intéressée par lui. Je connaissais suffisamment les sales habitudes des commères de Poudlard que pour savoir que si je faisais l'erreur de regarder Néron plus de deux minutes consécutives, la rumeur selon laquelle je fixais mon fiancé avec des yeux de merlan frits ferait le tour de l'école.
Et ça, c'était hors de question.

J'achevais lentement ma part de tarte en l'écoutant déblatérer au sujet des possibles prénoms de notre future descendance. Par Merlin, était-il sérieux ? Mon sarcasme glissait-il sur lui comme de la confiture sur un miroir ? Un jour, il aurait ma peau, j'en était intimement persuadée. Mais ce jour, j'allais le repousser le plus loin possible.
Dubitative, je me demandais s'il se rendait compte à quel point avoir un enfant serait une torture pour nous. Déjà, il nous faudrait passer par la case mariage -un enfant illégitime serait pire que tout. Puis par la nuit de noces et probablement quelques rounds supplémentaires. Ainsi que de bonnes potions. Merde, j'en arrivais presque à souhaiter devenir stérile. Là, maintenant tout de suite.

Le nez dans ma tasse de thé, je réfléchissais. Un prénom romain ? Ca se tenait. Hannibal, Néron, Agrippine. Que de grands noms antiques. César et Caligula ne m'inspiraient pas plus que ça. À la limite, pour un chien, mais mas pour un enfant. Quoique. Il y avait fort à parier que jamais je n'éprouverais d'affection pour ma propre descendance, alors pourquoi ne pas les affubler de noms aussi détestables qu'eux ? Et Maximus, j'aimais bien. Oui, définitivement, l'enfant serait appelé César ou Caligula et le chien Maximus. « Cyanure, répétais-je. » C'était définitivement un beau nom. Je le fis rouler sur ma langue. Cyanure. Mais mon visage s'assombrit. Cyanure Lestrange. J'avais presque réussi à oublier que moi aussi, je prendrai le nom de Néron. Et je ne souhaitais pour rien au monde cela. C'était déjà suffisamment pénible comme ça. « Merci, grâce à toi je me suis rappelée que je dois commander en urgence une bonne dose d'arsenic. » De préférence pour usage externe et, si besoin est, pour consommation personnelle. La mariée retrouvée empoisonnée juste avant son mariage, ce serait un bon gros coup de pied à nos deux familles, c'était certain.

Mes yeux se posèrent finalement sur Néron, le détaillant, le jaugeant. Si Hannibal se l'était fait et ce pendant près de deux mois, il devait bien y avoir une raison. Le Lestrange devait bien avoir quelque chose d'intéressant pour que mon frère ainé lui accorde autant de temps. Mais j'avais beau chercher, je ne trouvais pas.

J'ajoutais un énième sucre à mon thé, le regardant devenir transparent et tomber en morceaux avant de disparaître définitivement. Alors que je prenais une gorgée de mon thé sucré à l'excès, je manquais de tout recracher. À la place, je m'étouffais et toussotais pendant quelques minutes, vrillant un regard empreint de fureur sur Néron. « Des... des jumeaux ?! » Ah, on voyait bien que ce n'étaient pas les hommes qui se tapaient le sale boulot ! Et lui, en plus, il voulait que je m'en tape deux d'un coup ? Non non non. Pas question. « Tant que tu y es, tu ne veux pas une fratrie de sept, au cas où on en paume un ou deux ? grinçais-je, pince-sans-rire. »

Je reportais mon attention sur ma tasse presque vide et réprimais à grand peine un mouvement de recul quand il se pencha vers moi. « Je partage entièrement ton enthousiasme. » Comme si ce n'était pas une évidence. Comme si j'avais envie de me farcir un mec que mon frère s'était fait. J'appuyais le dos de ma cuillère sur ses lèvres, me penchant également vers lui. Nous étions trop proches, bien plus que je l'aurai supporté en temps normal. Pour les rares personnes encore présentes ici, nous donnions peut-être l'impression d'être sur le point de nous embrasser. Il aurait suffit que je lâche la cuillère. Ce que je ne ferais pas. L'illusion serait parfaite : les deux fiancés qui se tournent autour et se provoquent. « Mais crois-moi, tu vas pouvoir courir longtemps avant de me sauter. » Je reposais le couvert et m'étirais encore plus vers lui, jusqu'à pouvoir venir lui chuchoter à l'oreille. « Et crois-moi, le jour où cela arrivera, je ne serai pas en-dessous. Je suis une MacNair, comprends bien ça. »  Je savais comment se comportait mon frère dans l'intimité d'un lit. Néron aussi. Certes, je n'étais pas Hannibal, mais je ne me laisserais pas faire.

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