NOM : MacNair. Un nom au doux parfum de terreur. Un nom qui se prononce d'un air mauvais par leurs porteurs, et avec force de tremblements par les autres.  PRÉNOMS : Agrippine. Certes peu moderne, mais porteur de tant de choses. AGE : vingt années d'errance.  ANNÉE : sixième année. Six années de trop, pourrais-tu même dire. ÉTAT CIVIL : fiancée, comme c'est souvent le cas dans les familles comme la tienne. Mais étaient-ils vraiment obligés de choisir un gamin ? PURETÉ DU SANG : pur. La réponse claque, sèchement. Comment peut-on oser en douter ? MAISON SOUHAITÉE : Serpentard. Tradition familiale oblige. ORIENTATION SEXUELLE : Pourquoi choisir quand tu peux t'offrir les deux sexes ? Certes, ta préférence va en tes homonymes mais tu ne dis pas non au genre masculin. PARTICULARITÉ : membre de l'Alliance.
       

✎ Votre personnage trouve par hasard dans un couloir les réponses du prochain devoir de potions, que fait-il ? Voyons, n'est-ce pas plus qu'évident ? Tu n'es pas reconnue pour ton extrême application dans tes études, ton ambition n'étant pas de devenir première de classe. Tu te contentes du minimum requis et tu fais de temps à autre un minuscule effort si vraiment le sujet t'intéresse.
Mais pour en revenir au devoir... sans hésiter, tu t'empares des réponses. Oh, tu aurais pu te contenter de recopier vite-vite mais ça demande un effort et tu n'as pas envie d'en faire, là maintenant. Et puis, ne pas s'emparer du document signifie le laisser libre pour quelqu'un d'autre et ça, ça ne te plait pas plus que ça. Que les autres enfouissent donc leur nez dans leurs bouquins, toi tu ne vas pas te fouler et récolter un Optimum.
Et éventuellement, tu négocieras le partage des infos avec quelques élus.

       ✎ Votre personnage tombe sur une première année malmenée par des septième année au détour d'un couloir, que fait-il ? Hé bien, que dire ? La loi de la jungle est éternelle et universelle, nul ne diras le contraire. Mais face à ce spectacle, il est certain que tu t'arrêteras, les mains dans les poches, un air désintéressé collé au visage. Tu commenceras par observer les assaillants. A coup sûr, ce seront des Serpentards. Après tout, les Serdaigles sont bien trop coincés que pour livrer une "bataille" autre part que sur un échiquier, les Griffondors sont bien trop "bons" que pour s'en prendre à plus petit que soi et les Poufsouffles... hé bien, c'est encore un cas à part.
Si ce sont effectivement des Serpentards, tu tourneras ton regard vers cette misérable victime. Qu'il soit un Serpentard lui aussi serait étonnant, mais pas impossible. Vous n'êtes pas toujours tendres entre vous. Tu jugeras le rapport de force, le sang de l'assaillant et de la victime. Éventuellement tu aideras l'un ou l'autre, selon le bénéfice que tu auras à en retirer.
Si la victime est un de ces agaçants Lionceaux, tu te joindras avec plaisir aux septièmes. Et si il s'agit d'un poupons issu d'une des deux autres Maisons, tu te désintéresseras probablement de la chose et continueras ton chemin.
Tu ne t'occupes pas du menu fretin.

       ✎ Le professeur de métamorphose a injustement punit votre personnage à la place d'un autre élève qui se moque de lui, comment réagit votre personnage ?Te punir injustement ? Mais quel professeur serait donc assez fou que pour oser ne serais-je qu'y songer ? Tu es une MacNair, nom d'un sortilège ! Et puis, ton frère fait lui-même partie du corps enseignant, ce serait donc doublement suicidaire que de te coller ou punir, même si tu es bien trop fière que pour aller quémander à ton aîné du soutien ou de l'aide. De toute manière, qui a dit que tu faisait tes heures de colle ?
Quoi qu'il en soit, celui qui osera te punir par inadvertance le sentira passer, de même que celui qui se moquerait de toi.

       ✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? L'amour ? Tu n'es pas assez stupide que pour y croire. C'est bon pour les idiotes, ces sottises de prince charmant, c'est bon pour les familles au sang vicié. Eux peuvent se permettre de tomber amoureux et de choisir leur compagnon de vie. Toi, tu sais que tu es déjà liée et que jamais tu ne parviendras à aimer ton futur compagnon. Alors non, l'amour, tu n'y crois pas. Du moins pas dans le sens "immatériel" du terme.
La richesse ? Tch. Ne l'es-tu pas déjà, riche, de par ta famille ? Certes, l'argent est puissant, l'argent est utile, mais jamais tu ne parviendras à entamer le coffre familial même si tu passais ta vie à faire du shopping... bon tu exagères peut-être sur ce point mais c'est presque vrai. Presque.
La célébrité ? Mmh, ça aurait pu te tenter. Oui, si tu devais choisir, ce serait probablement ce que tu préfèrerais, parce que la sagesse... bof. Tu imagines tous les sages comme de vieux croutons à longue barbe penchés à longueur de journée sur leurs bouquins poussiéreux.
Tiens, ça irait bien à Néron, ça.
       

PSEUDO : Sweetie, Lama, Peacock. AGE : 19. PRÉSENCE : régulière, je dirais. AVATAR : Erika Linder. COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : Uh. Recherches intensives sur Google. UN PETIT MOT POUR LA FIN :

Tu n'es pas encore née. Officiellement, tu n'existes pas encore. Tu n'es qu'une hypothèse, un fœtus, une question. Tu es là, lovée dans le giron de ta mère, tes petits poing s'ouvrant et se refermant au rythme de tes battements de cœur. Ce n'est plus qu'une question de jours, maintenant. Toi, tu n'as encore conscience de rien, si ce n'est le prudent effleurement de la main paternelle sur le ventre gonflé de ta mère. Tu n'as pas encore de nom, parce que te donner un nom serait te donner une existence. Mais il ne reste que quelques jours, et tout peut encore basculer. Tu pourrais suivre le chemin de tant d'autres avant toi. Alors pour le moment, tu n'es que le « bébé ».

Ils ont déjoué le sort. Tu as vaincu cette soi-disant malédiction qui prive les tiens de descendance féminine depuis tant de générations. Ton cri a ravi les oreilles de ton père et tu as enfin un nom. Agrippine. Agrippine MacNair. La première donzelle à porter ce prénom depuis plusieurs génération.
Ça y est, encore un peu et ton père te brandira comme un trophée.

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Si des psychologues Moldus se penchaient sur ton cas, ils déduiraient certainement que ta « masculinisation », comme le dit si bien ton père, est due à une overdose de robes durant ton enfance. Visiblement, tout fier d'avoir eu une fille qu'il l'était, ton père avait toujours tout fait pour que ce soit bien visible. Et au diable si la petite robe rose à volants te faisait ressembler à un gros bonbon et pas du tout à la fière sang-pur que tu étais. Peut-être qu'il restait tout de même des résidus de cette fameuse malédiction : un corps de femme pour un esprit d'homme.

Agrippine, tu es la première fille, mais pas la première-née. Tu as un frère ainé, issu d'une autre femme. Ta mère, on ne te l'a jamais caché, avait été la maîtresse de ton paternel. Heureusement que tu es née après la mort de l'autre, sinon tu n'aurais été qu'une bâtarde, une illégitime.
Depuis toujours, ton frère était ton modèle. Mais lui ne semblait pas t'aimer. Il te repoussait quand tu demandais un câlin, il t'ignorait quand tu voulais jouer et quittait même parfois la pièce quand tu arrivais. Mais tu n'étais qu'une enfant et tu ne comprenais pas.
En grandissant, tu te heurtas plus d'une fois à la haine qu'il entretenait envers toi. Quand finalement tu compris, tu redoublas d'efforts. Si tu devais âtre haïe par quelqu'un, ce ne serait pas lui.
Ce fut également à partir de ce moment que tu commenças à changer, dans ta manière d'être, dans ta manière de t'habiller. Tes vêtements finirent tous dans la cheminée et tu "empruntas" des affaires de ton frère pour aller écumer d'autres boutiques que celles où on t'amenait d'habitude et refis intégralement ta garde-robe. Bien entendu, ça ne plut guère à ton paternel. Mais tu ne voulais pas t'arrêter là, tu voulais gommer toute trace de la fifille qu'on avait voulu faire de toi.

Peu à peu, tes relations avec Hannibal s'améliorèrent. Et toi, tu avais radicalement changé. Sans vraiment t'en rendre compte, tu t'étais calquée sur ton frangin, pour quelques points. Tout ce que tu avais gardé de ta petite enfance, c'était tes cheveux longs. Et ce fut Hannibal qui les coupa en coupe garçonne, à ta demande. Tu avais seize ans. Tu étais devenue rebelle, indomptable. Vulgaire, aussi. Au diable le phrasé archaïque et pompeux, au diable les bonnes manières, la bienséance et le savoir-vivre. Tu craches ton cynisme et ta haine, et cogner ne te fais pas peur. Et contrairement à la plupart des autres filles, tu aimes ton petit bonnet, que tu peux dissimuler sous des chemises.
Tu es heureuse ainsi. Parce que tu es toi, et que tu fais ce que bon te semble. De toute manière, ce n'est pas toi l'héritière MacNair, alors qui se soucie de ce que tu peux bien faire ?
Ah, ton frère... vous êtes proches, tous les deux. peut-être trop au goût de certains. Toujours collés l'un à l'autre, toujours fourrés l'un avec l'autre. Dans votre dos, les langues se délient, les ragots courent. Mais toi, tu t'en fous. Tu es bien avec ton frère. Vous êtes liés par une complicité malsaine mais tellement plaisante. Il y a déjà eu des baisers, il y a déjà eu des caresses, des lits partagés. Toujours discrets, toutefois. Tu t'en foutais qu'il ait d'autres amants et amantes, tant qu'il revenait vers toi, tant qu'il continuait à s'occuper de toi. Il est vrai que jamais tu n'avais imaginé finir un jour dans les bras de ton frère. Comme quoi, un verre de FireWhisky de trop, parfois, ça fait de bonnes choses.

Et puis il y eu ce fameux Noël.
Habituellement, Noël se fêtait entouré de toute la famille et rien qu'elle. Les jours suivants étaient réservés à l'échange de bons vœux entre les famille. Quelle ne fut donc pas ta surprise lorsqu'on t'annonça qu'un couple et leur fils avaient été invités, cette année-ci. Tu avais alors haussé les épaules, te désintéressant complètement de la chose. Du moment que ledit fils n'était pas un gamin haut de trois pommes, ça passait. Tu avais autre chose à faire que t'occuper d'un mioche. Et sur ces pensées, tu étais retournée dans ta chambre sans plus te préoccuper de la soirée à venir.
Ta surprise quand Hannibal ouvrit la porte sur Néron Lestrange et ses parents fut grande. Nom d'une baguette, mais que venaient-ils faire ici ? Ils n'étaient tout de même pas les invités surprise de cette soirée de Noël ?! Tu te souvenais bien de Néron. Lors de sa première année, tu l'avais pris pour une fille, de dos, et tu n'avais pas hésité à lui mettre la main aux fesses. Ce qui avait passablement déplu au jeune garçon. Aujourd'hui encore tu avais l'impression qu'il avait développé une certaine phobie à ton égard. Ce qui ne l'avait toutefois pas empêcher de se taper ton frangin à maintes reprises. D'ailleurs, ça t'avais fortement déplu, qu'Hannibal entretienne une liaison avec Néron car pendant près de deux mois, il s'était complètement désintéressé de toi. Et ça, c'était insupportable.
Enfin soit, qu'il soit l'ex de ton frangin et l'indésirable invité de Noêl ne t'empêcherait pas de te montrer telle que tu étais habituellement. Une pique par-ci, une pique par-là, une pincée de cynisme, un soupçon de provocation.
Puis ton père se leva, pour prononcer son traditionnel et barbant discours de Noël. Où il annonça tes fiançailles avec Néron. A peine avait-il prononcé ces mots que tu t'étais levée, irradiant de fureur, baguette dégainée. « C'est une blague ?! » Bien évidemment que c'en était une, il n'y avait pas d'autres explications. Il était impensable que tu te maries; et encore moins avec quelqu'un comme Néron Lestrange. Vous êtes aussi assortis qu'un chat avec un chien.

Mais tu es une MacNair. Alors tu vas te battre. Tu vas le faire fuir, le Lestrange. Et la queue entre les jambes si possible.