NOM : Yeats ; l'Irlande y résonnant de son âme. PRÉNOMS : Dillawn ; ne cherchez pas un sens, il n'y en a pas. AGE : Dix-neuf années ; la majorité a vraiment du bon. ANNÉE : Sixième année ; elle ne sait pas si elle est ravie que ce soit bientôt la fin... ÉTAT CIVIL : Célibataire ; libre comme l'air, juste un jumeau comme bagage. PURETÉ DU SANG : Mêlé ; qu'est-ce qu'elle s'en fiche du degré de pureté de son sang... MAISON SOUHAITÉE : Gryffondor ; le courage, le côté rentre-dedans, l'action avant la réflexion, toussa toussa. ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuelle ; parce que franchement, se fermer des possibilités... PARTICULARITÉ : Plus intelligente que la moyenne ? Oui, ceci est narcissique, et elle s'en moque. Oh, et le manque flagrant de concentration. Pas sûre que ce soit considéré comme des particularités importantes.
   

✎ Votre personnage trouve par hasard dans un couloir les réponses du prochain devoir de potions, que fait-il ? Sans se poser de questions, Dillawn les ramasse… et s’en va les monnayer au plus offrant. Les réponses au prochain devoir de potions ? Aucun intérêt pour elle, évidemment. Ce serait l’insulter que croire qu’elle en a besoin. Elle a peut-être du mal à rester concentrée trop longtemps, parce que cela l’ennuie et qu’elle a besoin de bouger, mais cela n’empêche qu’elle a une mémoire photographique et orale excellente. Sa curiosité est sans limites, et elle lit tous les livres qui lui passent sous la main, habitude familiale. Elle n’y passe, certes, pas des heures comme Caelan, mais tout de même. Par contre, se faire de l’argent avec, c’est toujours plus intéressant. Pas qu’elle soit en réel besoin de gallions, mais les affaires sont les affaires. On commence par les réponses à un devoir, on finit par savoir tout marchander. Et vu son ambition, sa volonté de s’imposer comme femme forte et indépendante, nul doute qu’elle emprunte ce chemin.
  ✎ Votre personnage tombe sur une première année malmenée par des septième année au détour d'un couloir, que fait-il ? Tout dépend du première année, évidemment. Non, en toute vérité, elle va l’aider. Elle trouve cela toujours détestable quand des plus âgés utilisent leur force pour s’en prendre à des plus jeunes. Elle leur dit de déguerpir, vite fait, bien fait, avec ce ton mi-sarcastique, mi-méprisant, qu'elle a tellement l'habitude d'utiliser. S’ils ne lui obéissent pas, et elle a du mal avec ce fait quand elle est vraiment énervée, elle en vient à la baguette. On ne rigole pas avec une Dillawn déterminée. Ensuite, si c’est un première année énervant, elle lui explique que c’est son comportement qui a mené à ce fait et lui conseille, très fortement, de changer de caractère, avant de lui dire de partir. Si c’en est un qu’elle apprécie, elle vérifie qu’il va bien, quitte à l’accompagner jusqu’à son cours ou sa salle commune.
  ✎ Le professeur de métamorphose a injustement punit votre personnage à la place d'un autre élève qui se moque de lui, comment réagit votre personnage ? Cela va mal se passer, très mal se passer. Elle attend que la fin du cours passe, ne voulant pas causer plus de troubles au milieu de la classe. Cependant, la connaissant, elle en est bouillante pendant tout le cours. A la fin, elle sort et choppe celui, ou celle, qui ose se moquer d'elle. Elle lui explique les choses simplement, mais justement, la baguette à la main. S’il ne coopère pas, de drôles de choses risquent de lui arriver. Et une visite à l’infirmerie deviendra rapidement nécessaire pour le concerné. Ensuite, une fois que l’information a été saisie, elle entraîne le fautif avec elle pour aller voir le professeur, et lui explique clairement la situation. Elle ne s’énerve pas, même si tout son esprit hurle au scandale – ne voulant pas tomber au niveau de Caelan – mais attend la résolution du souci. Et elle insiste jusqu’à ce que celui-ci soit résolu, ni plus, ni moins.
  ✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? La célébrité, ou dit en un autre mot, la notoriété. La sagesse, elle la laisse à son frère, c’est lui l’aigle bleu. La richesse, elle n’en a pas besoin, ce n’est pas comme si sa famille manquait de moyens. Et l’amour ? Pfff, l’amour est une chose qui ne lui paraît pas nécessaire. L’amour fraternel, l’amour parental, oui. Elle reconnaît l’amour que se portent ses parents, également. Mais elle-même n’en ressent pas le besoin. La notoriété, d’un autre côté, elle la recherche depuis longtemps. Fille indépendante et fonceuse depuis qu’elle est en âge de marcher, elle veut être reconnue comme femme autonome et forte. Elle veut prouver que les femmes peuvent se débrouiller seules, sans avoir besoin d’un mari pour les assister et les commander. C’est son ambition, sa manière de vivre. Et elle est déterminée à accomplir cet objectif. Elle prouvera à tous, comme elle prouve depuis déjà des années, qu’elle est une femme accomplie et aussi forte qu’un homme.
   

PSEUDO : Eriam. AGE : 20 ans, depuis peu ! PRÉSENCE : En général, 7/7. AVATAR : Sophie Turner (s'il était possible de me la réserver d'ailleurs, svp ? ) COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : Vous voyez la bande de fous qui débarque à quarante mille ? J'en fais partie.   . UN PETIT MOT POUR LA FIN : Chapeau pour le forum, parce qu'on a peiné à en trouver qui nous convienne à neuf ! Et franchement, DP nous a fait craquer !  

« Dillawn Yeats, reviens ici immédiatement ! Mais la petite fille ignore sa mère et continue de filer tel le dernier des balais sortis, à toute vitesse sur ses jambes blanches. Comme si elle allait l’écouter alors que devant elle s’étend une plaise désertique immense, un point d’eau tout aussi grand un peu plus loin. Comme si Dillawn avait déjà écouté. Six ans, et elle a ses idées, sa façon de vivre, son esprit têtu. Contrairement à son jumeau, elle adore courir, se dépenser, foncer, elle n’a peur de rien et ne redoute personne. Courageuse petite fille, on lui dit que son sang est aussi chaud que ses cheveux sont de feu. Mais elle sait, elle, Dillawn, qu’elle n’est pas que flamme brûlante. Eux, ils ne s’en rendent pas compte, enfin ils commencent, mais elle est rusée également. Elle les trompe, file sous leur attention, se fait perdre de vue avant de revenir comme une fleur, un sourire innocent aux lèvres, mais des yeux rieurs et presque moqueurs. Il n’y a que Caelan pour la voir, mais il a compris que s’il ne voulait pas être embêté, il valait mieux se taire. Parfois, il parle, parce que c’est comme ça, ils adorent se chamailler, s’embêter, mais malgré tout, malgré ce qu’ils disent, elle adore son frère. Et puis, Dillawn a toujours été comme ça, filante comme une étoile, et depuis que papa a décidé de les emmener avec lui autour du monde, c’est encore pire. Elle a des espaces et des espaces pour s’amuser, pour courir et rire. Et elle ne s’en prive évidemment pas. Pourquoi le ferait-elle ? Elle a toujours été un électron libre, une étincelle de magie en mouvement, et elle le sera toujours.

« Jiùshì shuō, tā zài nǐ de yóuxì zěnme wán ? /Dis, comment on y joue à ton jeu ?/ » Passionnée par un jeu de mahjong qui se trouvait sous ses yeux, la petite Dillawn de neuf ans – « la grande » dirait-elle elle-même – posa la question, avec un naturel déconcertant et une langue fluide au possible, au petit garçon assis juste en face d’elle. Pas surpris pour le moins du monde, étant habitué à entendre son amie parler ainsi depuis un mois qu’elle était ici, le jeune Chinois lui fit signe de s’assoir elle aussi. « Nǐ huì kàn dào, tā hěn róngyì ! /Tu vas voir, c’est tout simple !/ » Le papa de Dillawn, installé à côté, avec le propre père du jeune garçon, parlant affaires et artefacts, sourit en secouant la tête. S’il y avait bien une chose qui avait immédiatement passionné Dillawn – en plus de son propre métier de briseur de sorts, auquel elle portait un intérêt grandissant – c’était bien les différentes langues des pays dans lesquels ils passaient. Crapahutant sans cesse, passant plus de temps avec les habitants des pays qu’avec ses propres congénères anglophones, hormis sa famille évidemment, elle apprenait les langues avec une facilité déconcertante depuis qu’elle avait six ans. Il était dit que les enfants apprenaient à parler d’autres langues plus rapidement que les adultes, et les retenaient plus facilement, Dillawn en était l’exemple même. Son frère également, même si lui c’était plus parce qu’il passait son temps le nez plongé dans les livres. Au moins, ils pouvaient communiquer entre eux, Dillawn ayant pris l’habitude de glisser des phrases en langues étrangères dès qu’elle ouvrait la bouche, étant certaine que Caelan la comprendrait. Son père était certain qu’elle deviendrait une jeune femme redoutable en grandissant, au vu de l’esprit tordu qu’elle avait, et il fut presque impatient d’observer cela. Presque.

« Sonyeoneun, uliwa hamkke jaesaenghal su eobs-seubnida man sonyeon-eun hal su issseubnida. Dangsin-eun neomu yaghan, dangsin yeoja ibnida. /Les filles ne peuvent pas jouer avec nous, seuls les garçons peuvent. Vous êtes trop faibles, vous les filles./ » Cela faisait désormais cinq ans que Dillawn faisait le tour du monde avec sa famille, vivant tels des nomades, revenant parfois en Irlande et repartant aussitôt. Ils suivaient son père briseur de sorts, et connaissaient alors les recherches d’artefacts rares, les aventures dangereuses, les rencontres avec des peuples différents. En cinq ans, elle avait entendu murmurer sur elle, parler sur son comportement ‘inapproprié’ en tant que fille. Elle qui courait, qui sautait, qui s’amusait, qui était bien plus portée aventure que son jumeau plutôt calme… Ce comportement n’était pas bien vu partout, dans tous les peuples, mais elle s’en moquait. Seulement, c’était la première fois qu’on le lui disait en face. C’était la première fois que de jeunes garçons, tout juste adolescents, lui parlaient de cette manière, refusant qu’elle vienne sauter avec eux du haut falaises, ou même qu’elle dispute une simple partie de foot. Actuellement dans une province reculée de Corée du Sud, Dillawn ne pensait pas que ce serait dans cette Asie du Sud-Est qu’on lui ferait de telles remarques. Remarquant son air interdit, ayant entendu la discussion, son père vient poser ses mains sur les épaules de sa fille, la retenant de faire un geste inconsidéré. « Ne t’occupes pas d’eux mon cœur, ils n’en valent pas la peine. » Relevant le menton, le regard moqueur, Dillawn encra ses yeux dans ceux de l’adolescent qui venait de prononcer ces mots, choisissant bien de déclarer les siens également en Coréen. « Naneun geuleul jal isang, i isang ibnida. /Je suis bien au-dessus de cela, bien au-dessus de lui./ » Ne se souciant pas le moins du monde de l’air offusqué du jeune garçon, elle partit sans regarder derrière elle, rejoignant son frère assis, en train de lire un nouveau livre. S’asseyant en tailleur à côté de lui, posant sa tête sur son épaule, il releva le regard un instant sur elle, se demandant surement pourquoi elle était encore là. « Qu’est-ce qu’il y a ? » Dillawn secoua la tête, le regard perdu au loin. « Rien. » Sans un mot, Caelan retourna à sa lecture, mais se saisit de la main de sa sœur qu’il serra dans la sienne, sans un mot de plus. Il n’y avait pas besoin de mots, car lui l’avait vu, le regard brûlant de sa jumelle. Ce regard brûlant de détermination qu’elle avait toujours quand une idée bien précise émergeait dans son esprit. Mais ce regard-ci, il était bien plus brûlant, bien plus puissant que tous les autres. Et il se douta qu’à onze ans, sa jumelle avait été marquée, même si sa fierté refusait de la faire parler. A onze ans, Dillawn décida que plus jamais elle ne serait rabaissée parce qu’elle était une fille. Elle leur montrerait à tous, oh oui elle leur montrerait, qu’une fille était tout à fait capable de se débrouiller seule et d’être aussi forte que les garçons.

« Dillawn, qu’est-ce que tu fais là ? » Haussant un sourcil inquisiteur face à la question de son amie, Dillawn s’installa à côté d’elle dans le parc de Poudlard. « Comme tu peux le constater, je m’installe tranquillement pour me reposer. » Son amie eut l’air encore plus troublée, et Dillawn se demanda sincèrement ce qu’il se passait dans sa tête. « Mais je croyais que tu faisais ton devoir de potions ? Tu as abandonné… ? » Haussant les épaules, la rousse s’allongea dans l’herbe, constatant que la discussion prenait une tournure inintéressante. « Non. Je l’ai fini. Je peux dormir maintenant, ou je vais avoir le droit à un interrogatoire en règles ? Tu veux le voir peut-être, maman, pour vérifier que le travail est bien fait ? » Son ton était sarcastique et moqueur, trouvant son amie presque lassante à l’instant même. Elle voulait qu’elle lui fiche la paix, et elle savait qu’en s’exprimant ainsi – ce qui était souvent le cas, malgré tout – elle serait tranquille. Comme s’il lui fallait des heures et des heures à la bibliothèque pour faire un devoir de potions. Elle en frissonna rien qu’à y penser. En première année à Poudlard, elle n’avait malgré tout pas changé ses habitudes, et ne pouvait toujours pas rester concentrée trop longtemps, s’ennuyant rapidement. Elle bénissait sa mémoire photographique et orale pour cela, celle-ci lui permettant de tout retenir rapidement et – presque – parfaitement. Ainsi, elle pouvait travailler peu de temps, et rendre des devoirs de bonne qualité. Même si, selon les matières, les résultats variaient. La théorie avait tendance à l’ennuyer, et elle préférait de loin la pratique. D’ailleurs, cela avait été sa grosse appréhension en rentrant à Poudlard. Elle n'avait pas été stressée sur ses capacités à s’y adapter, contrairement à Caelan, étant donné qu’elle avait toute confiance en l’enseignement magique et moldu que leur avait donné leur mère, complété par les aventures vécues avec leur père. Mais voilà, c’était bien cela qu’elle craignait. Les aventures, ou plutôt le manque. Depuis presque dix ans, elle vivait autour du monde, avait dormi à la belle étoile au milieu du Sahara, avait marché au bord du Grand Canyon, avait vécu parmi les nomades de Mongolie, et tant d’autres encore. Poudlard, à côté, paraissait si… renfermé. Un seul château, un seul parc, bien que tous deux immenses, une forêt interdite… Il avait fallu que son père lui parle en règles de sa vie étudiante pour qu’elle accepte de s’y rendre. Il lui avait parlé de la magie y résidant, de ses habitants hétéroclites, de la vie tout simplement, des autres étudiants et des découvertes à faire elle-même. Et le temps passant, Dillawn avait réussi à considérer cela comme une nouvelle aventure. L’aventure de la vie.

« Répètes donc voir ce que tu viens de dire ? » L’air menaçant, la baguette à la main, une Dillawn de dix-neuf ans se trouvait devant une petite deuxième année, la cachant de deux brutes plus âgées. Alors qu’elle marchait d’un pas pressé dans les couloirs, ayant passé bien plus de temps à faire un devoir que ce qu’elle avait souhaité, elle ne souhaitait qu’une chose, rentrer rapidement se reposer dans sa salle commune, un mal de crâne ayant pointé le bout de son nez. Cependant, elle s’était retrouvée face à une scène bien déplaisante, deux grands abrutis de son année s’amusant à embêter, voire harceler, une petite pas méchante pour un sous, connue comme étant née-moldue. Sentant la colère monter en elle encore plus, elle s’était interposée sans attendre, ne pouvant les laisser agir ainsi, en toute impunité. Et quand elle leur avait demandé pourquoi ils faisaient cela, quelle avait été leur réponse ? Cette insulte immonde, sang-de-bourbe. Dillawn avait vu noir et avait dégainé sa baguette. Conservant son air menaçant, ne perdant pas son calme – seulement apparent alors qu’elle bouillonnait intérieurement – elle s’était retrouvée dans sa situation actuelle. Elle abhorrait tous ces soi-disant ‘sorciers supérieurs’ qui s’en prenaient à ceux qu’ils considéraient comme ‘impurs’. Foutaises. Ces propos avaient tendance à la mettre hors d’elle, mais au fil des années, elle avait appris à se tenir, un minimum en tout cas. Et elle se savait bien plus menaçante alors qu’elle gardait cet air froid. On savait de quoi elle était capable, et ici elle était - de plus – celle qui n’était pas en tords. « Je vous donne une chance, vous déguerpissez immédiatement, et je ne vous refais pas le portrait. » Ils tentèrent un mouvement, et des étincelles sortirent de sa baguette. Ils n’attendirent pas un instant de plus et déguerpirent sans retour. Soupirant de colère, toujours bien remontée, Dillawn se tourna malgré tout vers l’adolescente de quinze ans et lui offrit un sourire rassurant. « Tu peux y aller, et s’ils reviennent t’embêter, viens me chercher. » La laissant partir à son tour, elle se passa une main lasse sur le visage, le regard encore énervé. Morgane qu’elle détestait ces idées que le mégalomane fou propageait dans la société magique anglaise. Comme s’ils avaient besoin de toujours plus d’inégalités, de toujours plus de problèmes. Elle qui luttait déjà pour sa place comme femme, voilà qu’elle se lançait à s’opposer aux sang-purs avec un complexe de supériorité. Constatant l’heure sur sa montre, tout ce qu’il y a de plus magique, elle fit demi-tour et repartit vers la bibliothèque. Pas pour y travailler évidemment, mais pour aller chercher Caelan, et l’embêter comme il le fallait. Cela la détendrait suffisamment pour qu’elle ne fasse pas un meurtre. Le monde devenait décidément complètement fou, et c’était beaucoup dire venant de Dillawn Yeats.