Pour une fois que j’essayais de ne pas faire de grabuge et que je me tenais plus ou moins à carreaux, il fallait que je me prenne une heure de colle. Il fallait dire que celle-ci je l’avais mérité, vu ce que j’avais fait. D’ailleurs j’ai été assez surpris que ce soit elle qui m’avait attrapé et punis. Je m’étais fait attrapé et pas par n’importe qui. Non, non, non. La grande concierge Cordelia Avery. Une jeune femme aussi belle que sympathique. Mais pas aux premiers abords. Au début elle et moi on se détestait. Bon déjà vu le nombre d’heure de colles et de problèmes que j’avais eu durant mes deux premières années à Poudlard, c’était normal qu’elle me connaissait. Mais elle ne m’aimait pas du tout. Elle en avait probablement marre de me voir désobéir au règlement je supposais. Mais au fur et à mesure que je continuais à récolter des heures de colles, un lien amical c’était formé. Je ne la trouvais plus énervante mais sympathique me permettant même de rigoler avec elle.
Depuis lors elle ne cessait de me trouver des punitions de plus en plus farfelues. Essayant d’innover à chaque fois. Et moi à l’inverse je cherchais toujours à enfreindre le règlement mais de manière beaucoup plus innovante. Aujourd’hui je n’avais pas fait dans la dentelle. J’avais légèrement boxé ce maudit Dolohov. Bien que sur le coup cela m’avait donné grande satisfaction, mais j’avais commis une erreur. Je me demandais bien ce qu’elle me réservait cette fois-ci. Bien que je n’aie pas vraiment la tête à rigoler je ferai quand même un effort, car elle était sympathique et je ne voulais pas lui faire part de mes problèmes. Surtout que c’était les miens et je ne voulais pas partager. Je continuais à marcher jusqu’à la salle où j’allais devoir faire ma punition spéciale. La P.C. comme j’aimais la surnommer. Ben oui vu qu’elle s’appelait Cordelia et bien je lui mettais son nom dedans. Ce qui donnait la Punition Cordelienne. J’espérai au moins qu’elle ne me ferait pas un sermon sur le fait qu’il ne faut pas taper sur ses camarades. J’étais connu pour être un fauteur de troubles, mais pas un qui tapait ses camarades. Donc au moins je ne risquais pas l’expulsion. J’étais bientôt arrivé devant la salle sur demande et voyait que Cordelia était déjà là à m’attendre. J’étais en retard, comme d’habitude. Je me dirigeais vers elle en la saluant d’un signe de bras :
- Hé Cordelia. Ça va ?
Je continuais ma route pour être devant elle. Cette femme était assez jolie et s’amusait à punir ceux qui désobéissaient au règlement. Une fois à sa hauteur je commençais à lui demander :
- Bon qu’est-ce que tu m’as réservé cette fois-ci ? Car avoue ce n’était pas grand-chose ce que j’ai fais. Je dirai que tu m’as punis exprès car tu t’ennuyais de moi, n’est-ce pas ?
Ça faisait bien un mois qu’elle ne m’avait pas puni et que je n’avais pas était pris la main dans le sac. Elle devait être rouillée ou je ne sais quoi encore.