NOM : La noble et très ancienne maison des Black PRÉNOMS : Faye Cora. AGE : 19 ans.  ANNÉE : 6ème année. ÉTAT CIVIL : fiancée, contre son gré. PURETÉ DU SANG : qu'on en doute pas, c'est une sang pur et elle tente désespéremment de s'en montrer le plus digne possible. MAISON SOUHAITÉE : Gryffondor, ce qui est perçu comme une trahison pour sa famille ORIENTATION SEXUELLE : est-ce réellement important de le préciser de toute façon ? Elle est hétérosexuelle. PARTICULARITÉ : aucune malheureusement.

✎ Votre personnage trouve par hasard dans un couloir les réponses du prochain devoir de potions, que fait-il ?
Peut-être qu’elle passerait tout simplement à côté du papier sans même y prêter attention parce qu’on ne marche pas en regardant ses pieds quand on est une jeune femme bien élevée. Peut-être, également, qu’elle l’aurait remarqué et que la curiosité l’emportant, elle l’aurait ramassé pour voir de quoi il s’agit. C’était tentant d’avoir une note excellente en potions pour prouver sa valeur mais elle n’avait pas besoin d’avoir les réponses. Tricher n’était pas digne d’une Black et elle aurait affreusement honte d’en arriver là. Comment remonter dans l’estime de sa famille si elle se sentait coupable de ses agissements. Pire, si cela se savait, elle pouvait être sur que cela lui retomberait violemment dessus. Non, de toute façon, elle était bien trop fière pour utiliser ce morceau de pied et préfèrerait le laisser là. Qu’importe si d’autres tombent dessus et décident de s’en servir ou non.

   ✎ Votre personnage tombe sur une première année malmenée par des septième année au détour d'un couloir, que fait-il ?
Elle préfèrera fermer les yeux, non pas parce qu’elle est insensible à la souffrance de cette première année mais plutôt par égoïsme, afin de ne pas s’attirer plus d’ennuis que possible. Si on l’avait envoyé à Gryffondor parce qu’elle était censée être une jeune femme courageuse et brave, c’était raté. Elle refusait de réellement faire partie de cette maisonnée qui l’avait disgraciée encore plus et se contentait de continuer à se voiler la face. Il suffirait qu’elle prête main forte à UNE seule personne pour qu’elle fissure alors la frêle carapace de froideur qui persuadait les autres qu’elle n’était qu’une peste. Elle accordait tellement d’importance au paraître qu’il ne fallait pas tout gâcher. Quant à l’idée de soutenir les attaquants, elle n’en avait pas la moindre intention évidemment.

   ✎ Le professeur de métamorphose a injustement punit votre personnage à la place d'un autre élève qui se moque de lui, comment réagit votre personnage ?
N’ayant pas envie de s’attirer les foudres des professeurs, elle ne dirait rien de plus. Elle se sentirait déjà légèrement gênée de se voir punie alors qu’elle faisait en sorte de se tenir le plus correctement possible. Par contre, elle n’était pas aussi clémente envers le véritable fautif car au fond, elle lui en voudrait profondément d’avoir esquivé la punition et de l’avoir laissée se faire accuser à sa place. Il n’y a aucun doute sur le fait qu’elle lui en toucherait deux mots : qui osait faire porter la faute sur ses épaules ?  Elle n’était pas bonne poire et ne comptait pas se retrouver dans la même position une seconde fois alors autant régler les choses aussitôt avec le concerné. Oui, elle était une jeune femme bien souvent calme et réservée mais ça ne l’empêchait pas d’avoir un mauvais caractère. Sans doute avait-elle au moins hérité d’un brin de dédain de la part des Black.

   ✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ?
Ce n’était pas tellement les mots qu’elle aurait employé pour qualifier ce qui faisait partie de ses priorités ou non mais ceux qui s’en rapprochaient un minimum étaient l’amour et la célébrité. Le premier parce qu’elle ne cherchait qu’à se faire aimer, à trouver sa place dans sa famille. Le second pour les mêmes raisons pratiquement : elle voulait avoir sa part de « gloire » même si le mot était mal choisi en fin de compte. Tout ce Faye désirait, tout ce qui l’intéressait, c’était d’avoir de la reconnaissance, de ne plus être vu comme une plaie. La richesse n’avait pour elle aucun intérêt, pas dans l’immédiat en tout cas. Quant à la sagesse, elle n’avait jamais réfléchit à cette question. Preuve qu’elle n’y portait pas de crédit.
   

PSEUDO : Leandra AGE : 25 ans. PRÉSENCE : 4/7, ça dépend. AVATAR : Lily Collins COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : PRD UN PETIT MOT POUR LA FIN :

|* Il fallait que je trouve un exutoire à la rancœur que je tente désespérément de taire au fond de moi mais que la colère menace de faire ressurgir. A qui aurais-je pu me confier en toute franchise sans craindre de retour de flammes ? Je n’ai trouvé que ce moyen comme catharsis. Mes mains tremblent tant j’ai de peine à contenir tout ce que je refoule et il m’est délicat de coucher les mots sur le papier. Les mots se bousculent dans mon esprit et je ne sais pas par où commencer. Sans doute devrais-je énumérer les douleurs qui ont jalonné mon enfance et qui empoisonne encore mon cœur. Cela me semble soudain horriblement puéril comme le fait de me plaindre mais ça m’est nécessaire. J’aurais aimé que tout soit différent, que les événements s’enchaînent d’une autre manière.

Je fais partie de la noble famille des Black. Une branche qui a souffert d’une mise à l’écart pendant un certain temps à cause d’un homme du nom de Marius Black. C’est une disgrâce qui n’avait pas lieu d’être mais qui malheureusement a fragilisé toute la famille. J’aurais pu laver cette erreur puisque je suis l’aînée de ma fratrie… Je m’appelle Faye. Un prénom qui signifie, apparemment, « digne de confiance ». Sans doute me l’a-t-on donné à ma naissance dans l’espoir que je l’honore en grandissant. C’est le rôle des aînés d’être un parfait modèle obéissant qui fera la fierté de ses parents. A croire que ce fardeau pesait bien trop lourd pour mes petites épaules d’enfant car je n’ai jamais trouvé grâce aux yeux de mon père. Je ne me souviens pas d’un seul jour où il m’ai réellement témoigné la moindre affection. Est-ce parce qu’entre ma mère et mon père l’entente n’était pas tellement au beau fixe et que l’affection de l’un avait dissuadé celle de l’autre. Je ne sais pas ce qui m’a valu ce rejet, qu’ai-je donc fait de travers pour mériter si peu d’amour alors que j’ai toujours cherché l’approbation, l’amour de Père. Je sais que Mère et lui ont été volontairement mis ensemble par leurs familles respectives et je doute qu’ils aient ressentis des sentiments positifs un jour alors j’en viens parfois à me questionner sur le fait qu’il soit possible que je ressemble trop à ma mère pour trouver grâce à ses yeux. J’étais une enfant de tempérament assez effacé et plutôt calme, avide d’affection. Une affection qui ne me semblait jamais assez grande pour remplir mon cœur. La faute à ce vide laissé par un père qui était manifestement déçu, qui reporta son attention  sur une autre.

Je ne me souviens pas forcément de ma toute jeunesse, ni vraiment du moment où mon père a commencé à me dénigrer mais j’ai l’impression que j’ai toujours connu cette sensation comme si c’était une part de moi. Nika est née deux ans après moi et à cet âge, je ne savais pas encore qu’elle serait une épine dans mon pied, un pieu en plein cœur. Un poignard dans le dos. On se tirait déjà les cheveux à l’époque mais ce n’était que des chamailleries sauf que la cadette avait plus facilement le dessus et que Père lui accordait toute son attention, la croyait, l’aimait… Il n’a jamais passé autant de temps avec moi qu’il ne l’a fait avec elle et quand je demandais inlassablement à ma mère « pourquoi ? » de ma petite voix penaude, elle se contentait de me sourire doucement, de me caresser la tête mais elle ne répondait pas. Je l’ai vu de nombreuses fois avec un regard empli de tristesse tandis qu’elle observait son mari et sa seconde fille. Je suppose que j’ai longtemps espéré de la part de ma cadette, une compagne de jeu mais je me trouvais de nouveau seule dans ce si grand manoir. Je passais pas mal de temps à griffonner, à dessiner. Un souvenir a marqué mon esprit… Je m’étais appliquée, j’avais pris un certain temps à faire un magnifique dessin qu’innocemment j’avais décidé d’offrir à mon paternel avec l’espoir fou qu’à tout enfant de gagner le cœur d’un parent en ayant l’impression d’offrir toute son âme dans un morceau de papier. Les mots avaient été froids, sans pitié mais du haut de mes 5 ans, je n’ai sans doute pas accordé de crédit au sens des paroles mais plutôt à ce geste froissant la feuille de papier, la jetant dans une corbeille. Il m’avait attrapé sans ménagement par le bras, me mettant à la porte de son bureau pour continuer de s’occuper de l’éducation de sa petite princesse, cette peste arrogante ! J’ai beaucoup pleuré devant la porte de bois cirée sans comprendre. Je voulais juste qu’il s’occupe un peu de moi. Comme je ne parvenais pas à me faire aimer, j’ai reporté mon amour sur mon petit frère Caïn. Il avait beau être le seul descendant masculin de  la famille Black, Père lui préférait Nika mais sans doute est-ce qu’il possédait plus d’importance que moi cependant. *|


La sorcière posa la plume dans l’encrier qui lui était réservée et souffla comme s’il était éprouvant de soudainement se remémorer tant de détails et de dire les choses comme elle lui venait. Faye bougea les doigts, histoire de décrisper ces muscles tendus car elle se crispait sur son instrument d’écriture qui aurait pu se casser mais ce n’était heureusement pas le cas. Elle s’était installée dans une aile peu fréquentée du château, au calme et s’était assise avec ses affaires dans un coin d’une pièce délaissée. Un petit carnet de cuir brun sur les genoux, la brunette s’était attelée à la réaction d’un journal intime. Elle le gardait en permanence sur elle et bien évidemment elle l’avait enchantée pour que personne ne puisse le lire. Elle s’était beaucoup renseignée sur le sujet en lisant des livres et elle se débrouillait en enchantements, contrairement aux potions où elle avait des lacunes. Elle aurait bien aimé excellé dans ce domaine mais même en s’instruisant au mieux, elle parvenait toujours à faire une petite bourde qui remettait en cause tout son chaudron…  La gryffondor avait trouvé les mots qui scellaient parfaitement le « récit » de sa vie, cette biographie plaintive. In cauda venenum. Autrement dit : dans la queue le venin. Cela faisait référence au scorpion mais surtout cela désignait un récit qui pouvait paraître neutre voire positif mais qui se terminait par des propos négatifs à la fin. C’était un peu ainsi que défilait ses pensées : pleine d’espoir au départ et qui finissait par se ternir au fil du temps. Soucieuse, Faye referma finalement le carnet. Elle n’arriverait pas à en écrire plus pour le moment. Elle se leva et épousseta sa robe avec lenteur et un soin particulier. Elle passa une main dans ses cheveux, se redressa et prenant une grande inspiration, elle sortit de la pièce. Elle avança dans les couloirs, croisant de nouveau les élèves auxquels elle ne prêtait pas trop d’attention, suivant ses pas d’une démarche droite. Elle était là depuis 6 ans, six années dans la peau d’une Gryffondor à faire semblant… Elle aurait du aller à Serpentard mais le Choixpeau, ce vieux morceau de tissu rapiécé, avait dit « C’est toujours difficile entre les deux mais tu as bien plus ta place là-bas… ton caractère l’emporte… GRYFFONDOR ! ». Elle était restée sans voix en entendant le verdict, comprenant soudainement avec angoisse qu’il s’agissait là d’une erreur monumentale pour la famille Black. Le choixpeau avait sonné le glas pour l’aînée des Black et cette fois, elle devenait incontestablement le vilain petit canard. Sa gorge s’était nouée et elle n’avait pas mangé de la soirée, ayant la sensation terrible d’avoir échoué à une importante étape de sa vie. Quand elle regagna alors le dortoir où dormaient les 4 autres lionnes, les autres semblaient surexcitée, elle voulait toutes faire gentiment connaissance mais Faye était amère et sa voix froide et hautaine résonna dans la pièce et y jeta un froid. «Foutez moi la paix avec vos futilités, vous n’arrêtez pas de piailler mais vos petites personnes n’ont aucun intérêt à mes yeux ! ». Elle avait regretté ces propos aussitôt mais avait pourtant conservé son air hautain et puisqu’elle était condamnée à rester dans cette maison, il fallait au moins leur prouver qu’elle n’avait pas sa place ici : qu’elle était une Serpentard dans l’âme.

Elle n’avait eu qu’une envie quand on avait annoncé l’arrivée des vacances de Toussaint cette première année, celle de s’enterrer six pieds sous terre tant elle avait honte de se présenter devant sa famille et leur annoncer la sentence. On aurait dit une condamnée à mort quand elle entama le chemin du retour. Et cela ne loupa pas : son père ne dit rien, il l’avait définitivement rayé de sa vie…Le plus dur fut sans doute d’affronter le regard empreint de haine de Nika qui semblait la mépriser au plus haut point comme si Faye lui faisait l’affront de l’humilier devant un public. Elle ne se souvenait pas exactement des mots employés mais cela ressemblait à un « comment oses-tu remettre les pieds ici en nous annonçant ça ! Tu es une plaie pour cette famille ! » et peut-être avait-elle-même suggéré qu’elle aurait du mourir plutôt que d’entacher la précieuse réputation de sa famille. L’ainée des Black sentit toute la colère la submerger, elle aurait voulu faire fermer son clapet à la petite marionnette mais la présence de Père l’en dissuadait. Elle se mordait l’intérieur des joues. Elles n’en parlèrent plus jusqu’à ce que la malchanceuse retourne seule dans sa chambre pour s’isoler un peu. Un seul jour d’affronter et déjà, elle sentait que sa situation familiale n’était pas prête de s’améliorer, elle s’était à peine installée sur son lit que la porte s’ouvrit et qu’une Nika débarqua dans sa chambre avec la ferme intention de bien lui faire comprendre quel indésirable fardeau la Gryffondor pouvait être. Faye s’était précipitamment levée comme surprise en train de commettre une erreur, brutalement sortie de son intimité. « Sors de ma chambre » mais la plus jeune ne l’écoutait jamais, la bousculant pour bien la faire se rasseoir tandis qu’elle se positionnait en face d’elle debout. Si elle se souvenait des règles ? La poupée les lui énuméra à la perfection. « Tu n’es donc qu’un perroquet pour répéter si méticuleusement tes leçons ! Ne t’en fais pas, au moins je ne te ferais pas d’ombre. » Elle ne poussa pas le bouchon plus loin n’étant pas d’humeur à pousser la petite princesse plus loin car celle-ci serait bien capable de croire qu’effectivement Faye avait envie de tout faire foirer. Alors qu’au fond, elle aimait être une Black. Elle était juste… maudite ? Sa plus jeune sœur qui lui faisait un sermon ! C’était le monde à l’envers, et ce depuis le début. Fatiguée, Faye s’arrangea pour se redresser et pousser sa sœur hors de sa chambre. Elle poussa la porte et s’affala contre avant de laisser un grondement de rage sortir du fond de sa gorge. Si jamais un jour, Nika osait faire un seul faux pas, si elle trébuchait … alors l’aînée lui rendrait la monnaie de sa pièce. Elle s’en persuadait au mieux. La colère passée, elle sentit toute la douleur remonter et tendit l’oreille vers le couloir s’assurant d’être enfin seule. Elle n’eut alors qu’une envie, courir retrouver son frère Caïn car lui la comprendrait peut-être même si elle avait peur qu’il ait été déçu également par sa répartition à Poudlard. C’était de lui qu’elle se sentait le plus proche et il semblait être le seul lien valable dans cette famille. Elle alla toquer à sa porte et alors elle ne put retenir les larmes quand elle eut franchit la porte. Il était son réconfort et ils avaient un peu plus grandi ensemble qu’avec Nika.

Ainsi ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. La relation qu’elle avait avec son petit frère commença à s’étioler petit à petit par la suite et les choses n’allèrent pas en s’arrangeant. Elle travaillait dur mais elle ne savait plus vraiment comment faire pour remonter son image dans l’estime des siens. Elle avait même la dérangeante sensation que si elle avait de bons résultats, on pourrait lui reprocher qu’elle le fasse pour sa maison alors qu’il n’en était rien évidemment. La preuve était que les autres élèves de Gryffondor devaient sans doute tous la haïr car elle était une véritable peste avec eux. Elle avait eu tellement envie de venir ici à Poudlard, de devenir une sorcière appliquée, de trouver enfin sa place. Son père ne l’avait pas accompagné jusqu’à la gare évidemment, elle y était allée avec sa mère. Sa mère dont le regard semblait se ternir encore plus avec le temps et qui devait maintenant, comme tous les autres, avoir honte de sa fille. Etre chez les lions, c’était presque un crime équivalent à celui d’épouser un moldu ou de soutenir ces derniers, du point de vue des sang-purs. Elle n’eut plus aucun répit à partir du moment où sa sœur intégra Serpentard : parfaite jusqu’au bout des ongles. Jamais un pas de travers, à croire qu’elle n’était pas humaine pour être aussi modelée. Faye devait se tenir à carreau car Nika était les yeux et les oreilles de père. Caïn entra à l’école un an après la cadette et le lien qui les unissait avant semblait avoir changé irrémédiablement. Elle en était blessée mais elle retenait ses larmes désormais.Elle ne comprit pas pourquoi le seul à jamais avoir partagé son enfance lui tournait désormais le dos sans le moindre remord. Il avait 14 ans et il allait devenir un étranger pour elle autant que sa sœur l’était. Elle se sentit tellement délaissée, désormais sans aucun allié. Le pire était encore de voir que Nika et Caïn semblaient se rapprocher alors qu’eux s’étaient éloignés. Cela envenima encore plus la jalousie croissante de Faye pour la Serpentard, qui lui dérobait même les personnes qu’elle appréciait…
Elle s’acharnait à vouloir devenir digne de sa famille mais tout cela commençait de plus en plus à la détruire. Elle marchait comme un automate, elle avait bientôt cours. Cours de potion et elle entra dans la salle, s’y installa sans vraiment suivre le cours. Elle était normalement assidue surtout quand elle ne maîtrisait pas mais les temps changeaient et cette année n’arrangeait rien à la vie qu’elle menait. Elle ouvrit son livre et fit mine d’écouter mais son regard se perdait dans le vide : elle n’aurait jamais sa place, pas celle qui aurait du lui revenir et pas même une parcelle de considération. Elle était lasse de se montrer aussi froide avec tout le monde. Eux continuaient de partager leur scolarité ensemble et elle, elle se retrouvait seule. Sans amis et pratiquement sans famille. Elle était en train de griffonner sur son parchemin. Dernièrement les choses avaient empirées alors qu’elle pensait que ça ne pouvait être pire. Sa mère avait pris une décision qui était un peu restée en travers de la gorge de sa fille. C’est vrai que cela se faisait souvent d’unir deux familles de sang pur mais à l’origine, il s’agissait souvent d’une manœuvre destinée à redorer le blason de la famille pas le contraire. On ne l’avait pas consultée et Erel Black avait choisi de la fiancer à l’héritier des Webster. Un Gryffondor… un héritier par défaut. Faye ne comprenait plus rien à toutes ces manigances, elle était perdue et quelque peu frustrée. Jusque là sa mère n’avait jamais paru avoir eu de quelconques rancœurs envers elle, cette femme aimait chacun de ses enfants même s’ils étaient le fruit d’une union dénuée d’amour. La cause en était un mariage arrangé et puisqu’elle en était tellement malheureuse, Faye n’aurait jamais imaginé qu’elle puisse lui faire subir un sort similaire. Elle avait beau retourner la question sous tous les angles, elle ne comprenait pas ce que sa mère mijotait. Elle perdait peut-être la raison ou peut-être bien que toute cette tristesse avait fini par déborder et qu’elle se vengeait pour exprimer son chagrin au chef de famille son mari, … au dépend de sa fille.
Le pire fut sans doute la fracassante réaction de Nika… si elle avait espéré un jour arriver au niveau de la brune insupportable, c’était loupé car celle-ci lui reprochait très clairement le fait de salir le nom des Black mais elle, … elle n’avait rien demandé ! Elle revint au cours quand la plume se brisa entre ses doigts et qu’elle s’en piqua les doigts. On s’adressait à elle. « Mademoiselle Black, comptez-vous suivre ce cours ou devrais-je trouver un moyen d’éveiller votre attention ? » Elle leva ses yeux teintés de colère mais décrispa sa mâchoire et redevint la docile élève qu’elle se devait d’être. « Cela ne se reproduira plus je vous l'assure. » Elle fusilla du regard une camarade qui ricanait non loin  et se concentra un peu plus sur le cours. Voilà qu’elle se faisait remarquer désormais. Elle se promettait d’être attentive mais la voix pleine de reproches de sa petite sœur sonnait dans sa tête. Une plaisanterie… bien sûr que non, on ne plaisante pas chez les Black ! L’humour n’a pas sa place, pas celui là en tout cas.  
   

Ta fiche est parfaite ! Tu as vraiment bien cerné l'ambiguité de Faye et j'ai hâte de la voir jouée sur le forum

Gryffondor, c'est la maison du courage et de la force. Mais c'est également là que se trouvent ceux qui sont trop téméraires et fiers. Cette maison sera ta seconde famille à Poudlard.
Mais avant de t'engager dans un combat sans merci contre les autres élèves pour faire gagner des points à ta maison, saches que le membre est qui tu es jumelé est Nika E. Black. Il/elle prendra contact avec toi prochainement.

/!\ Le récapitulatif de personnage est obligatoire, ce devra même être l'un de tes premiers posts sur le forum. Tu le feras dans ce sujet, à la suite des autres. N'oublies pas que ce dernier devra être régulièrement mis à jour pour faciliter l'aperçu de ton personnage. Enfin penses à voter aux tops sites du forum ;)
Afin de t'aider dans tes premiers pas, voici une liste des portoloins utiles :
Tu te trouveras des amis et des ennemis dans la partie relations. Pour commencer à écrire ton histoire, tu peux aller voir la liste des rps. Tu peux également devenir préfet, joueur de Quidditch ou rejoindre un club. Bien sûr tu peux aussi faire gagner des points à ta maison, pour voir de quelle manière il te suffit d'aller là, et pour les signaler c'est ici.