Il y a quelque jour, j’avais fait la rencontre d’une jeune femme, une personne qui était venu au mauvais moment me poser des questions sur ce qui s’était passé. Mais je n’avais rien à lui dire, ou di moins ne voulait parler à ce qui semblait être une journaliste. J’avais été alors plus que désagréable, la remballant sur un ton sec. Je n’avais aucune envie d’avoir un quelqu’un dans les pieds, alors qu’un moldu s’était fait agresser, je n’avais aucune envie de subir les questionnements de cette fille… Alisson. Alors j’avais été des plus désagréable quand elle m’avait adressé la parole. Ce n’est qu’après quelques paroles échanger qu’un collègue était venu me voir, me disant que je n’avais pas été des plus sympathique envers elle, alors que je regardais derrière moi si elle était toujours là à me regarde avec un regard furieux.
Et je ne sais pourquoi, j’avais cherché l’endroit ou elle travaillait, peut-être pour me faire pardonner de ma mauvaise conduite. Mais je pris le temps de trouver cette adresse, et le lendemain de m’y rendre avec un café. Allez savoir pourquoi, d’habitude j’aurais juste tiré un trait sur cette anecdote, mais cette fois pour une obscure raison je ne pouvais rester ainsi. Peut-être était-ce dû au fait qu’elle soit la confidence de Lumen et dont qu’intérieurement je ne voulais pas la blesser. Elle avait été là pour ma cousine, elle lui avait apporté ce soutien que moi je ne lui avais apporté durant toutes ces années, même si parfois je l’avais vu débarquer devant ma porte et que maintenant elle vivait chez moi.
Mais quoi qu’il en soit j’étais là devant l’immeuble où elle habitait, attendant qu’elle sorte de chez elle avec un café à la main. J’avais été dans un de ses cafés moldu, avait demandé un café pour moi, un café noir dans lequel j’avais rajouté du sucre beaucoup de sucre et pour elle j’avais pris 3 cafés ne sachant pas ce qu’elle préférai, si ça tombe elle n’aimait pas non plus le café et préférait sans doute un thé. Je me disais que j’aurais peut être du demandé à Lumen, elle qui avait l’air de bien la connaître. Je donnais de l’argent moldu au serveur et partis en direction de ce fameux appartement. Et quand j’arrivais à destination, j’attendis dehors qu’elle montre le bout de son nez.
J’attendis quelques minutes, puis la vis sortir de cet immeuble. Alors je lui tendis les cafés « Un café ? » les désignai une à un « Je ne sais pas trop lequel, vous prenez alors, j’ai pris un capucino, un noir, et un avec du lait, et un thé. Faites votre choix » puis j’attendis un peu, attendant de voir si elle allait en prendre un, avant de dire simplement « Je suis désolé pour l’autre jour. J’étais quelque peu énervé. »
« Le pardon est plus qu'un sentiment, c'est une force qui déclenche d'admirables effets. » Marcelle Auclair.
Aujourd'hui allait être une journée plutôt banale, comme d'habitude. Je m'étais levée assez tôt pour pouvoir travailler mes derniers articles. Je ne voulais pas prendre de retard, on ne sait jamais ce qu'il peut arriver. Je pouvais être appelée par quelqu'un à n'importe quel moment de la journée pour je ne sais quoi alors je devais être disponible. Si je ne me m'étais pas à jour tout de suite dans mon travail, je ne serai jamais tranquille. Nous sommes Samedi. Je pense que ça devrait être calme. Enfin, je l’espère, parce que pour travailler, c'est ce qu'il y a de mieux.
Je m'étais réveillée vers sept heure trente, avec une petite migraine. J'ai du prendre de quoi me soulager et je dois avouer que ça joue un peu sur mon humeur. Mon meilleur ami dormait encore dans sa chambre alors je restais le plus longtemps possible dans la salle de bain, sous le douche, pour me détendre un peu. J'étais peut-être encore stressée à cause d'hier. Le jeune homme blond m'avait presque blessée, alors que je ne faisais que mon travail et que j'étais réputée pour aider les gens, au lieu de les enfoncer, comme le faisait certains journalistes – ou devrais-je dire presque tous les autres journalistes. Bon, il était énervé et ça je peux très bien le comprendre. Je ne suis pas allée le voir au meilleur moment ni dans les meilleures circonstances mais bon. En fait, je crois que j'ai été surprise de le voir réagir comme ça puisque j'ai cru comprendre qui connaissait assez bien Lumen. Je crois que je lui parlerais de ça dans mon prochain hibou ou quand elle viendra à la maison pour les vacances.
Je sortais de la douche et m'habillais avant de prendre mon sac pour aller m'acheter un café dehors. Je n'avais pas envie de le préparer moi-même et en plus Marcus venait de se réveiller, je n'avais pas envie de parler ce matin.
« Salut Ali' ! Tu veux manger un truc ? »
« Salut, non non je vais chercher un café au bar en bas et je reviens, j'ai beaucoup de boulot, à plus tard. »
Quand je rentrerais, Marcus sera déjà partis ou alors il ira se remettre au lit. Il n'avait rien de prévu pour la journée. Je fermais la porte à clé derrière moi et les rangeais dans mon sac.
J'étais en fin dehors et là, boum.
Il y avait le jeune homme d'hier, devant chez moi, les mains remplies de café. Je me demandais ce qu'il faisait là, et ça se voyait clairement sur mon visage. Il avait l'air d'être gêné.
Il me dit bonjour et je m'approchais un peu de lui, il avait peut-être quelque chose à me dire. Il me proposa un de ses cafés et je souris. Puis il s'excusa pour son comportement d'hier.
« Bonjour, ce n'est rien vraiment, j'ai déjà oublié et je ne vous en veux pas ! J'allais justement me chercher un café, c'est gentil de votre part, il ne fallait pas vous donner autant de mal. Je peux vous inviter à monter ? On pourrait discuter calmement dans mon petit bureau ? Venez. »
Je sortis mes clés et ouvrit la porte, faisait signe à Aiden de me suivre.
Elle acceptait mes excuses, ce dont j'étais content, au moins je n'allais pas me faire agresser par ma chère et tendre cousine. Lumen m'avait prévenue, si je faisais du mal à son adorable Alison, j'allais subir les foudres de ma cousine et pour cela, je pouvais compter sur elle. Elle ne prit aucun café, elle m'invita juste à monter chez elle, me faisant un signé tout en ouvrant la porte. Et au risque de me faire crier dessus, je faisais une réflexion juste pour la taquiner.
« J'en avais envie.... C'est un peu rapide, on vient juste de se rencontrer. »
J'étais ainsi, taquiner les gens, même si je venais à peine de rencontrer ces personnes. Lumen m'avait dit que je m'entendrais bien avec elle, et j'étais prêt à la croire, elle m'avait quelque peu parlé de la jolie rousse me disant que c'était une fille en or. Mais je la suivais, restant derrière elle, toujours avec les cafés en main. Alors on montant les marches.
« Alisson, vous ne voulez vraiment pas un de ces cafés ? J'ai l'air un peu bête avec ces cafés dans les mains. »
Et nous arrivions à la porte de son appartement, je devais avouer que cela était un peu étrange rentrer dans l'appartement d'une fille, alors qu'on venait à peine de se rencontrer. Oh bien sûr, il n'y avait rien, ce n'était pas comme s'il y avait quelque chose entre nous, loin de là, je ne la connaissais pas du tout. Alors qui sait, peut-être était-ce le temps de connaitre celle qui avait le droit de tout savoir de la vie de Lumen, celle qui avait sa confiance totale et pour qui elle plaidait sa cause avec tant de ferveur.
Elle ouvrit cette porte, qui allait me faire rentrer dans son univers, dans ce monde qui n'appartenait qu'à elle. La première chose que je regarde était la décoration de son appartement, celui-ci avait un goût de 19e siècle avec son canapé et sa petite table. Il y avait cette touche féminine qui ne laissait pas entre voir la présence d'un homme dans ces lieux, si ce n'est ce désordre qui régnait par quelques chemises d'homme.
« Tu vis seule ici ? Enfin, je peux dire tu ? »
Puis on se dirigeait vers son bureau, laissant derrière nous ce monde ancien, dérangé par la présence de quelques vêtements qui ne semblaient pas être les siens. Cette fois, on rentrait dans un monde plus moderne contrastant avec la décoration de ce salon. Je regardais chaque recoin, chaque livre qu'elle possédait dans sa bibliothèque et admirait l'ordre qui y régnait contrairement au salon. Puis je me retournais vers elle, avec un sourire sur les lèvres, montrant les cafés
« Bon alors, un café ? Alors celui, c'est le noir. » Je le posais sur le bureau, puis celui, au lait « au lait. » Et un à un, je posais les gobelets, sur son bureau où il y avait une machine à écrire « Le cappuccino. Et enfin le thé. » Je regardais par la fenêtre, les gens qui passaient. « Au fait, si Lumen pouvait ne pas être au courant que je n'ai pas été des plus sympa ça serait gentil. J'adore ma cousine, mais elle me fait assez peur quand elle est fâchée » [/color]
« Le pardon est plus qu'un sentiment, c'est une force qui déclenche d'admirables effets. » Marcelle Auclair.
Aiden avait accepté mon invitation. Il me suivait dans les escaliers. Je sais, cela pouvait paraître bizarre voire ambiguë d'inviter quelqu'un qu'on ne connaissait pas chez soi, surtout quelqu'un du sexe opposé. Mais ça n'avait absolument rien à voir avec le sexe. Au contraire, je travaillais – même si ça ne se voyait pas forcement. Et puis, j'avais toujours été aussi sociable avec les gens et Aiden avait l'air gentil. Il connaissait Lumen en plus, ma petite Lumy. Elle m'avait légèrement parlé de lui dans son dernier hibou. Aiden était le cousine de ma protégée, il ne pourrait pas me faire de mal et je n'allais pas le blesser non plus. Il était tout de même venu jusqu'à chez moi pour se faire pardonner – avec du café en plus – alors je n'allais pas le laisser dehors, surtout qu'il ne faisait pas très chaud ce matin.
Et puis, il était drôle. Je dis ça parce qu'il s'était autorisé à faire une blague ambiguë sur la situation, justement, que j'expliquais un peu plus haut. Ça m'avait fait rire, après tout, il n'y avait rien de mal à ça.
« Je suis une femme pressée, que voulez-vous? » , dis-je en riant.
On arriva enfin à l'étage et je lui ouvris la porte, vu qu'il avait tous les cafés en mains – et ça aussi, ça m'avait fait rire. Aiden semblait être le genre d'homme un peu maladroit mais mignon. Vous savez, les gens qui font des bêtises sans le faire exprès mais à qui on ne peut pas en vouloir parce qu'ils sont si attachants. C'était vraiment gentil de sa part d'être venu me voir, avec des cafés en plus, parce que vraiment, il n'était pas obligé. Je ne lui en voulais pas, même si sa réaction m'avait surprise. J'étais journaliste depuis un bon moment maintenant et j'avais appris à gérer mes émotions dans ce genre de conflit. C'était la première fois que quelqu'un venait s'excuser pour ça.
Je me dirigeais vers le bureau, parce que dans le salon, il y avait les chemises de Marcus qui traînaient un peu partout et j'étais gênée. J'espérais qu'Aiden ne remarque pas le désordre mais vu qu'il s'était arrêté pour me parler des cafés, j'en avais déduis qu'il avait pu voir tout le bazar dans le pièce.
« Bien sûr que j'accepte un de vos cafés. C'est vraiment gentil de votre part d'ailleurs, merci beaucoup, ça me fait plaisir ! Venez dans mon bureau. On sera mieux installés. »
Bon, il l'avait remarqué de toute façon. Des chemises d'hommes dans un salon, ça, c'était ambiguë. Quand on a emménagé ici avec Marcus, les voisins ont d'abord pensé que nous étions un jeune couple. Alors qu'il est mon meilleur ami et que jamais il n'y avait eu de gestes qui pouvaient porter à confusion. Puis la rumeur a finit par se tasser. Mais c'était gênant d'inviter un homme ici alors qu'il y avait Marcus. J'avais souvent le droit à des questions comme Aiden venait de me poser. En plus, il commençait à me tutoyer.
« Non, je ne vis pas seule. Je suis en colocation avec mon meilleur ami, Marcus. Et je tiens à préciser qu'il se ne passe rien entre lui et moi. C'est un ami de longue date, depuis Poudlard. On travaille ensemble dans le journalisme. Comme on a pas les moyens d'avoir notre propre logement, on s'est installé ensemble pour l'instant. Mais je pense que ça ne va pas durer, Marcus a une petite amie en ce moment! Bref, sinon oui on peut se tutoyer, installe toi là, c'est mon bureau. »
On étaient enfin dans mon bureau, là où tout était correctement rangé. Je m'installais à ma place habituelle et Aiden se trouvait face à moi. En fait, c'était très professionnel d'inviter les gens dans mon bureau pour discuter. Je n'y avais jamais pensé. Mais en même temps, cela impliqué qu'ils pénétraient dans mon intimité – et les chemises de Marcus pourraient provoquer des dégats.
« Alors, je veux bien un cappucino, merci Aiden. Oh et ne t'en fais pas, je ne dirai rien à Lumy. Lumen est vraiment adorable ! De toute façon, je lui ai déjà dit que je t'appréciais, sans parler de ta première réaction ! Sinon, tu es venu juste pour me parler de ça ou bien il y a autre chose que tu aimerais me dire ? »
Automatiquement, mon crayon se trouvait dans mes mains et je jouais avec. Mais je ne comptais pas écrire. J'avais juste envie de passer du temps avec Aiden, d'essayer de cerner ce personnage maladroit et attachant.
Parler, non pas vraiment. J’étais venu pour lui apporter des cafés, ainsi que de m’excuser pour mon attitude. Mais puisque j’étais là dans son bureau pourquoi ne pas parler et faire connaissance ? Le seul hic, c’était que je n’aimais pas vraiment parler, j’étais malgré tout resté au fond de moi assez secret, et ce, depuis mon enfant. Je n’avais jamais aimé exprimer ce que je ressentais ou encore parler de mon passé… Mais nous pouvions parler d’autre chose que mon passé ou du siens, après tout, mais même pour ça, je n’étais pas vraiment doué, même si j’étais quelqu’un de relativement sociable.
« Pas vraiment, j’étais surtout venu pour apporter un café afin de m’excuser. Je ne suis pas du style bavard.»
Et j’orientais la conversation sur lumen, sachant que ma très chère cousine aimait cette personne. Elle m’avait parlé d’elle comme était une personne en or, une perle rare. Elle m’avait fait comprendre que j’aurai été bien idiot de ne pas connaître cette personne, et que j’allais manquer beaucoup de choses si je ne m’intéressais guère à elle. Rien que cette attitude, m’avait convaincu à connaître la jeune femme, elle qui avait réussi à s’attirer les faveurs de Lumen. « Oui, elle m’a beaucoup parlé de toi. J’ai pu voir qu’elle était très attachée à toi. » Mais ce qui faisait le plus plaisir était de voir qu’elle avait trouvé une personne à qui se confier, une personne sur qui elle pouvait compter et qui serait là pour elle. « Je dois dire que je suis assez content qu’elle ait quelqu’un avec qui parler. En fait, je dirai plutôt que ça me rassure qu’elle a quelqu’un avec qui parler. »
Je regardais Alisson, qui s’occupait avec un crayon, alors que pendant ce temps, je bus une gorgée d’un des cafés que j’avais pris. J’avais jeté mon dévolu sur le café noir, le thé… Disons que je lui laissais volontiers, je n’aimais pas cette boisson et n’avais jamais trouver pourquoi notre pays était si friand de cette boisson. « Au fait si ton colocataire vu, le dernier café ou le thé. Il peut le ou les prendre. ». Puis à nouveau, je regardais par la fenêtre, sans but précis. « Désolé, je ne suis pas très bavard, enfin si je peux l’être, mais ce n’est pas trop mon fort les conversations… Un peu comme une certaine personne que je connais. » Oui, je visais Lumen dans cette fin de phrase. Mais aujourd’hui, j’allais faire un effort, après tout, j’avais promis à Lumen d’apprendre à la connaître. « Enfin, puisque je suis là autant apprendre à se connaître en plus j’ai promis à Lumen de faire ta connaissance. Donc miss Whelan, qui est-vous »
Cela avait été dit avec un sourire, alors qu’une nouvelle fois, je portais à ma bouche mon gobelet pour prendre à nouveau une gorgée de mon café. Mais, en lui demandant cela, j’allais devoir parler de moi et mis à part Caroline et Erza, peu de personnes me connaissaient vraiment. « Je sais déjà que tu ne manques pas d’humour, que tu es une perle d’après Lumen, que tu sembles aimer le cappuccino et que tu aimes avoir quelque chose dans les mains pour t’occuper quand tu es à ton bureau » je montrais du doigt sa main qui tenait son crayon.
« Le pardon est plus qu'un sentiment, c'est une force qui déclenche d'admirables effets. » Marcelle Auclair.
Alors comme ça, notre cher Aiden n'était pas du genre bavard ? Hm, dommage. J'avais toujours adoré parler et je parlais tout le temps. C'était comme une façon de m'extérioriser et de m'ouvrir à la société, et ça marchait plutôt bien. J'étais à l'aise dans mes baskets à agir de la sorte et c'était vraiment agréable comme sensation. Etre bien dans sa peau, il n'y avait rien de mieux après tout pour aborder la vie du bon côtés. Si on se laisse marcher sur les pieds par nos complexes, nous n'avons pas finit. Et puis, ce n'était pas un soucis qu'Aiden ne soit pas du genre à discuter. Nous étions tous différents et c'était plutôt cool. J'aimais bien son petit côté d'homme calme et silencieux, ça ajouté quelque chose de spécial à sa personnalité. De toute façon, j'étais capable de faire la conversation à moi toute seule alors il finira par me parler et à être plus à l'aise avec moi. Oui, je le sentais un peu en retrait, peut-être une certaine gêne par rapport à ce qu'il s'était passé, mais il ne fallait pas. Je n'étais pas du genre à en vouloir à quelqu'un comme ça.
« Tu n'aime pas parler ou tu ne sais pas quoi dire ? Parce que ça ne signifie pas la même chose du tout ! Vois-tu, mon coloc, qui s'appelle Marcus, autant que tu le sache, il n'aime pas parler. Il trouve ça embêtant, surtout quand on travaille. Alors que moi, non, je trouve ça beaucoup mieux de communiquer, surtout dans le travail. Après, il y a d'autres personnes qui ne savent pas toujours quoi raconter, un peu comme mon père, vu qu'avec lui je n'avais aucun sujet de conversation. Tu vois ce que je veux dire ? Alors ne t'en fais pas, je vais parler assez pour nous deux, tu ne vas pas t'ennuyer avec moi! »
Et voilà, j'étais partie dans une petite délire incompréhensible. Bon, tanpis, j'étais en forme aujourd'hui et ça se voyait. Et puis, Aiden était charmant et le cappucino était parfait, je me sentais bien. Je bus une gorgée et il me parla de Lumen. C'était donc notre premier point commun, alors. C'était chouette, parce que Lumen comptait énormément pour moi alors je savais que j'allais bien m'entendre avec lui, puisqu'il était son cousin. D'ailleurs, je trouvais ça surprenant de n'avoir jamais entendu parlé de lui avant. Peut-être n'en avais-je pas le souvenir, ce qui m'étonnerait vraiment.
« Je suis vraiment très attachée à Lumen aussi, je l'adore. C'est une jeune fille adorable. C'était comme si je la connaissais depuis toujours. Elle est comme ma petite sœur, ma petite fille même. Je suis peut-être trop protectrice mais je ne peux pas m'empêcher. Je ne supporterai pas qu'il lui arrive quelque chose. Tu sais, moi aussi je suis contente de la savoir protégée et je suis que tu es là aussi pour elle, ça me rassure. Tu t'entends bien avec elle ? Parce que Lumen, elle est vraiment géniale et je n'ai pas envie qu'elle aille mal, elle ne mérite pas ça du tout. J'aime me confier à elle parce que je lui fais confiance et je sais qu'elle me fait confiance aussi. »
Parler de Lumen nous a aidé à nous découvrir tous les deux et c'était plus sympa. Ce garçon m'intriguait dans le bon sens, il dégageait quelque chose de vraiment très spécial. Lumen avait apparemment demandé à Aiden à ce qu'il fasse connaissance avec moi et je n'étais pas contre du tout, bien au contraire. Alors qui j'étais ? Oh, ce n'était pas difficile comme question.
« Je suis Alisson, je suis une amie de Lumen, j'aime le cappucino, j'ai de l'humour – ça, ça reste à prouver – et j'aime jouer avec un crayon quand je suis assise au bureau. Bravo, tu t'en sors plutôt bien, dis moi ! Je suis journaliste aussi, je vis en colocation avec mon ami, je suis irlandaise, et je suis contente de faire ta connaissance ! Et toi, parles-moi un peu de toi ! »
Je bus une nouvelle gorgée et je souriais. C'était un très bon moment.
Qui j’étais, oh, je pense que je suis beaucoup de choses. Mais il fallait reconnaître une chose, cette fille savait me tirer un léger sourire. Je devais avouer qu‘elle avait beaucoup de charmer, un charme naturel qui ne laissait pas indifférent les personnes qui l’entouraient. Je pouvais comprendre pourquoi lumen s’était attaché à elle, elle avait un certain don pour attirer les gens, pour faire en sorte qu’elle intriguer chaque personne qu’elle pouvait rencontre.
Je l’écoutais donc parler, me dire toutes ses choses, et encore une fois, je devais avouer que je la laisserai volontiers parler. Alors pendant qu’elle me parlait de son colocataire, son meilleur ami, je pris place dans le fauteuil qui lui faisait face tout en lui répondant à sa question « Je préfère t’entendre parler. Ma voix est moins agréable à entendre que la tienne » puis je la laissais continué sur ça lancer, la regardant avec un petit sourire sur les lèvres.
« Je m’entends bien avec elle, on n’a pas vraiment besoin de parler pour se comprendre elle et moi, et ce, depuis qu’elle est tout petit. Et je comprends, je suis moi-même très protecteur avec elle. J’ai même demandé à une amie, qui est professeur, de garder un œil sur elle à poudlard. »
Je pris une nouvelle gorgée à mon café, écoutant à nouveau la douce voix d’Alisson. Elle me parla un peu d’elle confirmant ce que je lui avais dit, puis me demanda de parler de moi. Mais qu’est-ce que j’allais lui dire, je n’aimais guère parler de mon enfance, parler du fait que ce soit mes grands-parents qui m’avaient élevé, et que mes parents étaient morts dans un stupide accident de voiture.
« Moi… Je n’aime pas parler de moi, je ne suis pas du genre à m’empêcher sur ma vie. Alors tout ce que je dirai, c’est que je suis un simple Auror, qui aime apporter des cafés aux femmes. Auprès desquelles je dois me faire pardonner d’une conduite quelque peu désagréable ? Je vis seul…Enfin, je ne vivais seul pas vraiment, car j’ai quelque peu force Lumen à emménager avec moi, dans la maison de mon enfance. »
Je pris un autre gorgé à mon café, laissant quelques instants le silence s’installer, regardant Alisson droit dans les yeux. J’appréciais déjà cette fille, aux yeux verts, continuant à sourire. J’aimais la couleur de ses yeux, avec ce reflet noisette, c’était la première chose que je regardais, les yeux, ils pouvaient tellement dire, sans qu’un mot ne soit prononcé, et chez cette femme, je pouvais y voir de la douceur.
« Et j’aime parler avec de jeunes journalistes, qui ont pour amie, ma chère et tendre cousine. Mais sinon il n’y a pas grand-chose à raconter sur moi. »
Cette fille avait quelques choses, qui me poussaient à vouloir la connaître et je savais que lumen avait vu juste en disant que je pourrais que l’apprécier.
« En fait, je pense que c’est aussi pour ça qu’on s’entend très bien Lumen et moi. Parfois, ma grand-mère désespérait en nous voyant toutes les deux dans le plus grand silence, chacun lisant un livre de notre côté… Et quand on commençait à rentrer dans nos conversations qui n’avaient ni queue ni tête. Mais passons, alors quels sont tes sujets de prédilection ? »
« Le pardon est plus qu'un sentiment, c'est une force qui déclenche d'admirables effets. » Marcelle Auclair.
Aiden semblait quand même timide, enfin réservé plutôt. C'était pourtant une occasion de se dévoiler un peu plus à l'autre, d'apprendre à se connaître pour sympathiser au maximum. Moi non plus je n'aimais pas particulièrement parler de moi mais c'était un des meilleurs moyens pour se découvrir l'un à l'autre. Je ne lui demandais pas un roman depuis sa naissance jusqu'à aujourd'hui, avec tous les petits détails, même les moins importants. Je voulais juste découvrir qui il était, ce qu'il faisait dans la vie, les petites choses qu'on veut tous savoir sur une personne. En fait, il m'intriguait vraiment. Il avait une sacrée personnalité unique qui lui allait bien. Je me posais des tas de question sur lui, il était super intéressant. Lumen avait donc un chouette cousin.
« Je suis sûre et certaine que ta voix est tout aussi agréable, d'ailleurs ça m'intrigue tiens. »
Je lui souris et je bus une gorgée de mon café. C'était sympathique de rencontrer de nouvelles personnes, de voir de nouvelles têtes, d'en apprendre un peu plus sur eux. J'avais toujours adoré rencontrer du monde et j'avais choisis un métier qui me donnait l'opportunité de découvrir de nouvelles personnes à chacun de mes articles. C'était génial de pouvoir créer de nouveaux liens comme ça, comme avec Aiden aujourd'hui. C'était même plutôt motivant de voir du monde comme ça, ça m'était un peu de piment dans une journée et ça m'évitait la routine – vu que je détestais ça depuis mon plus jeune âge.
Aiden n'était peut-être pas le genre de personne à parler de lui ou de s'ouvrir facilement aux autres, mais quand il parlait de Lumen, je ressentais quelque chose chez lui. Il était passionné, altruiste même. Je sentais que c'était un homme sincère et honnête, c'était encore un très bon point. Il m'expliquait qu'il était toujours proche de Lumen depuis leur tendre enfance. C'était mignon mais je me sentais gênée parce que j'avais un frère et que je ne m'étais jamais occupée de lui mais ça n'avait rien à voir, il y avait des circonstances pour justifier mon comportement et après tout il n'est jamais venu me voir non plus, alors c'était comme si j'étais fille unique. Mais c'était touchant de voir que des cousins pouvaient être aussi proches, aussi complices. Quand j'y pense, je n'ai plus aucun contact avec ma famille.
« C'est vrai que Lumen est adorable et elle est très intelligente aussi. On peut parler de beaucoup de choses avec elle, même des sujets très sérieux. Elle est très mature, très adulte même et c'est vraiment bien d'avoir une amie comme Lumen. »
Aiden finit quand même par me parler un peu de lui et je l'écoutais tout en cherchant la boite dans laquelle j'avais mis tous les hiboux que Lumen m'avait envoyé. Il était Auror – c'était top, vraiment, ça lui correspondait plutôt bien. Il me faisait rire à parler de lui comme ça. C'était mignon, encore une fois.
« Hmm, tu es un personnage très intéressant mon cher Aiden. Tu apportes souvent des cafés à des femmes différentes ? Et Lumen vit avec toi maintenant ? C'est génial, au moins je suis sûre qu'elle est en sécurité avec toi. C'est touchant la relation que tu as avec Lumen, je t'envie vraiment. »
Mes sujets de prédilection ? Quelle bonne question.. J'avais toujours été un peu complexe pour tout ça, me lançant dans des tas d'activités et de domaines différents. Aujourd'hui, je savais que je ne pouvais pas me passer de livres ou de papier pour écrire. A part ça, je me rendais compte que ma vie était plate.
« Euh.. A part écrire et lire, rien de bien intéressant. Mais je suis très curieuse. Je ne fais pas grand-chose dans ma vie au final, à vrai dire mon métier me prend beaucoup de temps, c'est pour te dire je n'ai même pas de relation amoureuse sérieuse, c'est vraiment compliqué. Enfin, ne parlons pas de tout ça. Tu aimes faire quoi toi ? »
J'avais retrouvé la boite et je la posais sur le bureau, cherchant quelques lettres pour les regarder à nouveau. J'étais tombée par hasard sur une autre boite où il était inscrit « Poudlard » mais je ne l'ouvris pas, la laissant sur le côté du bureau, par peur de retrouver des souvenirs de Nathan.
Je retombais dans mes travers, celui de garder tout pour moi, je n’aimais pas parler de ma personne, n’aimait pas qu’on découvre qui je suis. Peut-être, était-ce là une protection, pour moi ou mes proches, un désir qu’on ne s’apitoie pas sur mon pauvre petit passé d’orphelin ou encore juste une déformation de mon métier. Car là était tout le problème, j’avais appris à dire vraiment le minimum, savoir à qui je pouvais réellement me confier. J’avais toujours faire un tri sélectif durant mon adolescence, me confiant qu’à très peu de personnes seules Erza et Caro savaient tout de ma personne, seuls eux pouvaient me comprendre, ainsi que Lumen, mais elle s’était autre chose.
Mais en attendant, je passais un agréable moment avec cette nouvelle rencontre, on parlait avec un ton simple et léger. Cela faisait du bien, de pouvoir parler ainsi, sans avoir à chercher si on me cachait quelque chose, sans devoir analyser chaque parole pour en tirer le moindre indice. Alors quand elle parla de ma voix, disant que cela l’intriguait, je lui sortais encore une de mes phrases, la regardant avec un sourire en coin « Ma voix t’intrigue. Attention si tu continues ainsi, je vais croire que tu me dragues. » Jusqu’à présent, elle avait habillement ignorer toutes mes phrases qui se voulaient quelque peu charmeuse.
Il y avait chez Alisson, un petit côté naïf que j’aimais chez elle, cette impression que pour elle le monde était encore à découvrir et qu’elle n’avait pas encore côtoyé le pire chez l’être humain. En quelque sorte, je l’enviais, car pour nous, lumen et moi cela était autre chose. Peut-être était-ce cela, qui avait fait que nous étions si secrets, peut être que cela était le fait que nous savions que l’être humain était capable du pire, peut être était-ce pour ça que nous avions tous les deux du mal à faire confiance aux autres, ou du moins, moi. Je ne pouvais pas parler pour Lumen, loin de là et elle avait souffert plus que moi. « Oui, elle a grandi trop vite. Je crois que ma mère n’aurait pas laissé faire, si elle avait été encore parmi nous. J’aurais voulu qu’elle puisse grandir comme n’importe quelle fille de son âge.» Je buvais mon café, pensant à tout ce que j’avais vu, tout toute cette horreur qui s’était ouverte à moi, dont parfois, j’avais envie de tournée le dos. Et pendant quelques secondes, mon regard était devenu plus sérieux, plus sombre, alors que je fixais ma tasse de café. Ce qui me tira de mes pensées, une phrase d’Alisson, me tirant un sourire charmeur, avec un ton quelque peu charmeur. « Seulement quand elles sont jolies et qui ont l’air intéressant. » Et elle revenait sur ma relation avec Lumen, trouvant cela touchante, encore une fois, j’eus un sourire , puis juste avant de prendre une gorgée à mon café « mm touchante… ». Pour moi, cela n’avait rien de touchant, ou pas vraiment, c’était juste naturel, je la protégeais comme si elle était ma sœur, donc pour moi cela était juste une relation tout ce qui avait de plus normale.
Allisson enchaina, me parlant de ce qu’elle aimait faire, de sa vie sentimentale que je ne comprenais trop. Moi aussi, je n’attachais à aucune personne, même avec Letha, à vrai dire même elle ne voulait pas s’ennuyer avec des sentiments. Elle n’avait aucune envie de refaire sa vie, et moi pour le moment, je ne me voyais pas être avec un quelqu’un. « Je connais ça, ma vie est pareille. Trop complique pour avoir une relation stable, ou encore penser à un avenir avec quelqu’un. » Mais ce genre de sujet était bien trop démoralisant pour continu sur cette voie, alors autant changer de sujet, parlant d’autre chose pour mieux se connaître. « Bon parlons d’autre chose, que nos relations inexistantes. Quels genres d’articles tu écris ? Chroniques, ou des articles sur la politique, le fait divers ? »
« Le pardon est plus qu'un sentiment, c'est une force qui déclenche d'admirables effets. » Marcelle Auclair.
Aiden était un garçon charmant. Il avait le sourire, même si je sentais qu'il gardait pour lui des secrets profonds. Je me demandais pourquoi il parlait si peu. C'était comme si il réfléchissait à tout ce que je disais, qu'il analysait tout ce que je faisais. Mes gestes, mes mots… J'étais à la fois perturbée et intriguée face à ce nouveau personnage qui se tenait assis dans mon bureau. Aiden était très différent de Lumen, ou tout du moins à cet instant il était, parce qu'il restait vague sur tout ce qu'il disait. J'étais gênée de parler autant et bien qu'il fasse une allusion sur le fait que j'étais soit disant en train de le draguer, j'avais plutôt le sentiment que lui était en train d'essayer de me séduire. Je me trompais peut-être, après tout je ne connaissais pas grand-chose sur lui au final. Il avait ce sourire en coin qui me déstabilisait alors je détournais le regard vers mes papiers, faisant mine de les ranger à leur place et je me déplaçais dans la pièce, l'air de rien.
« Te draguer ? Aiden, n'exagères rien ! Tu m'intrigues peut-être mais je ne te connais pas assez pour ça. »
Je continuais de boire ma boisson, le temps que c'était encore chaud. J'espérais qu'il se livre un peu à moi avant de partir, je ne voulais pas rester à me poser des questions sur sa personne. Je n'avais pas non plus envie d'en parler à Lumen, c'était embarrassant de lui dire que son cousin m'avait quelque peu déstabilisé dans mon bureau, chez moi en plus. Et puis ce n'était pas le moment de me prendre la tête avec des questions en tout genre. Pour le moment, Lumen restait notre sujet de conversation principal, et ce n'était pas plus mal. Les choses étaient moins ambiguë comme ça. C'est vrai que Lumen avait vite grandie et elle était devenue une belle jeune femme. Cette petite m'avait toujours impressionnée, elle était si courageuse que j'en étais admirative. Mais elle restait tout de même notre petite Lumen, c'était tout.
« Oui elle a bien grandi. C'est une femme maintenant, il faut la considérer comme telle, même si elle reste une petite fille dans nos coeurs. Elle est courageuse, il faut lui faire confiance maintenant. »
J'étais toujours là pour Lumen et je l'aiderai toujours, je ferai n'importe quoi pour qu'elle s'en sorte au cours de sa vie. Maintenant, elle était grande et elle savait prendre les bonnes décisions, c'est surtout ça qui faisait sa force. Et j'ai confiance en elle. Tout ce qu'elle entreprendra, elle le fera bien.
Aiden recommençait avec ses phrases charmeuses et je n'ai pas pu m'empêcher de sourire, même si c'était gênant sur le coup. J'espérais que je n'étais pas en train de rougir mais les mouvements que je faisais à travers la pièce trahissaient sûrement ma gêne.
« Tu vois, c'est surtout toi qui est en train de me draguer. »
Je lui souris et continuais de ranger des papiers sur l'étagère. J'espérais qu'il ne le prenne pas mal, je l'écoutais après tout, c'était juste embêtant que le bureau soit mal rangé alors que j'avais un invité et puis ça m'évitait de rougir juste devant lui.
Lui aussi avait l'air d'avoir des histoires d'amours difficiles mais encore une fois, il était vague et je devins perplexe. Je ne savais pas trop quoi penser de tout ça et poser des questions – bien que ce soit mon métier – me rendait mal à l'aise, parce que ça devenait trop personnel.
« Trop compliqué pour avoir une vie stable ? Parce que tu n'as pas une vie stable ? Tiens donc, c'est.. Surprenant. Moi, c'est surtout que j'ai vécu une très belle histoire il y a quelqu'un temps et depuis j'ai du mal à me poser dans le temps avec quelqu'un. Enfin, je devrais comme toi, c'est compliqué... »
Parler d'autre chose ? Facile à dire. Il avait le don d'éviter les choses, comme si c'était son objectif d'ailleurs. Je n'étais pas rassurée, il semblait vraiment avoir la tête ailleurs et pourtant je ne pouvais pas lui reprocher, puisque je ne savais rien de lui.
« J'écris des articles d'actualité surtout, je fais aussi pas mal d'interviews quand j'ai un sujet qui m'intéresse. »
Je devais avouer que j’aimais mettre parfois les gens un peu mal à l’aise, d’ailleurs Ezra avait toujours dit que j’avais un petit côté chieur comme il aimait à le dire. Et je devais avouer qu’il avait tout à fait raison. Et en cet instant Alisson avait détourné son regard, le rapportant sur papier commençant à ranger des papiers. Ce qui me tira un léger sourire, alors que je portais mon café à mes lèvres. La jeune journaliste me répondit sur ma réflexion que je venais de lui faire, me disant qu’elle ne me connaissait pas assez pour me draguer. Ce qui était assez étrange, car pour moi, il n’y avait pas besoin de se connaître pour forcement dragué, une fille que l’on trouvait jolie. C’est donc naturellement et sur un ton provocateur que je lui répondais « Je ne savais pas qu’il fallait se connaître assez pour draguer quelqu’un. »
Et la conversation se recentrait sur Lumen, à croire qu’il n’y avait que sur elle que nous pouvions parler. Peut-être était-ce simplement dû au fait que je n’aimais pas parler de mois que je prenais toujours plus de temps à écouter les autres. Mais il était sûr que ma charmante cousine prenait beaucoup de place dans notre conversation. Puis elle me parla du fait que je lui avais apporté un café me demandant si je le faisais avec toutes les filles, je lui avais juste dit que je le faisais quand je rencontrai une jolie fille ou du moins qui me semblait intéressant. Du coup, elle me dit cette remarque comme quoi cela était non elle qui me draguait, mais moi « Je ne vois pas pourquoi tu dis ça.» Je l’avais regardé dans les yeux, avec une voix qui se voulait l’innocence même, dans un sourire.
Et nous avions enfin changé de sujet, arrêtant ainsi de parler de Lumen, parlant plutôt de nos vies si vides de toute activité. Moi qui n’avais pas assez temps donnant ainsi des cheveux blancs à ma grand-mère qui déplore de ne pas avoir d’arrière-petit-fils « Disons que pour chasser les mages noirs à longueur de journée prend du temps et de longues heures au bureau. Donc dans ce cadre oui, c’est plutôt difficile d’avoir une relation stable. ». Alors qu’Ali, elle utilisait comme excuse une belle histoire d’amour. Depuis, il semblait que la belle journaliste avait du mal à se fixer, peut être était-ce le signe que leur histoire n’était pas terminée « Alors peut être que cette histoire n’est pas finie, ou que c’est encore trop tôt pour trouver une autre personne avec qui tu pourras avoir une deuxième histoire. » Je prenais une gorgée à nouveau au café arrivant doucement à la fin « Pourquoi cette histoire c’est finis ? » Et sans lui laisser le temps de répondre, je rajoutais à la suite « Ne répond pas si tu n’as pas envie, je le comprendrai »
Mais ils sembleraient que je n’allais pas échapper au passage où je parlais de moi, ou j’allais devoir, me dévoiler et parler d’une partie de ma vie. Elle voulait me connaître, malgré mes réticences. Je soupirais un peu, car mon passée n’était pas ce que j’aimais raconter, mais parfois fallait bien faire l’effort « Que veux-tu savoir ? Tu connais déjà l’essentiel. Je suis un homme bien trop occupé par son travail qui recueille sa jeune cousine et passe son temps à drague de jolie journaliste. » Avais-je dit dans un sourire pour détourner l’attention. Mais cela n’était nullement suffisant, alors un petit rictus se fit sur mon visage et ce fut à mon tour de regarder ailleurs, regardant dehors. « Je pourrais dire que c’est ma grand-mère qui m’a élevé que pour moi ma famille est composée de mes amis. Donc, dis-moi ce que tu veux savoir et cette fois peut être que je n’éluderai pas la question où que je ne la noie pas dans autres questions ou toute autre diversion.» Puis d’une, je finissais ma tasse de café « Mais en somme, je n’ai rien d’extraordinaire à raconter, ma vie est plutôt simple et sans chichi. Elle est agréable, comme moins agréable par moment. Bref, il y a des hauts et des bas, comme tout le monde. » Je la regardais à nouveau Alisson, haussant les épaules.