Oh, it's so hot, and I need some air - And boy, don't stop 'cause I'm halfway there - It's not complicated, we're just syncopated - We can read each other's minds. - One love united - Two bodies synchronising - Don't even need to touch me - Baby, just - Monogamy is the way to go -Just put your lips together and blow - Breathe, breathe, oh
Seth & Rose
Le week-end touchait à sa fin, et sous une pluie battante qui cognait contre les carreaux, je ne cessais de relire une copie qui me semblait plus qu'alarmante. En effet de nombreuses réponses semblables à celle de son voisin, avait-il eu recours à une plume ensorcelé ou bien tout simplement à quelques chuchotements durant le contrôle. De quoi me mettre en colère, j'aimais qu'on soit assidus en cours, surement dû à mon tempérament de Serdaigle pendant mes années collège. Je soufflais légèrement posant ma plume à mon tour : j'avais besoin d'une pause. Je me préparai un petit thé que j'appréciais tellement, provenant du sud de la France. Je le buvais à la vitesse au quelle je corrigeais mes copies de métamorphoses c'est-à-dire goutte par goutte. Je me décide d'arrêter par là et d'aller chercher ces deux élèves en question : ils devaient être dans leur dortoir. Et a ma grande surprise ou non c'était deux serpentards (a).
Je me levai et enfilai une petite laine pour cacher ma robe que je portais (oui j'adore les vêtements des moldus mais voire une professeur avec un accoutrement pareil ne pouvait que déplaire. Mes chaussures à talons résonnaient dans les couloirs, alors que je descendais le premier escalier, je ne croisais aucun élève, ils devaient être dans leur dortoir avant le repas de ce soir. Arrivé dans un long couloir sombre, je me perds, il me semblait pourtant que l'escalier vers les cachots se situait par ici. Je m'arrête un instant avant de me décider de prendre la prochaine à gauche. L'angle était seulement éclairé par deux faibles torches allumées. Alors que je vais pour tourner, je me retrouve en face de quelqu'un première réflexe un court cri aigu en sursautant « Mon dieu, vous m'avez fait peur ! » Je relève la tête sentant mon cœur battre à cause du tour de sang que je viens de subir et reconnais mon collègue de sortilège.
Toujours aussi appréciable, après de nombreux échanges en salle des professeurs ou encore pendant les repas dans la grande salle, nous n'avions jamais pris le temps de mieux se connaître du moins en privé (a). Mon visage effrayé s'efface pour laisser apparaître un léger sourire sur mon visage. Je plante mes yeux dans les siens avant d'entrouvrir ma bouche pour y laisser échapper quelques mots « Que faites-vous à vous promener dans les couloirs ? Vous ne devriez plutôt pas relire votre interview dans Sorcière Hebdo » sur une pointe d'ironie, je venais d'avouer avoir lu son dernier entretien dans mon magazine préféré, la photo de couverture utilisée pour l'article avec ce sourire en direction de l'appareil, je le vois encore dans ma tête et je ne me rends pas compte, mais je suis en train de me mordre la lèvre inférieure.
Seth venait de renvoyer dans leur dortoir deux Serdaigles un peu trop entreprenants qui exploraient les cahots. Les voir aussi gêné, aussi intimidé le remplissait toujours de la même satisfaction. Ça lui rappelait presque ses jeunes années chez les verts et argents en tant que préfet. Déjà à l’époque sa stature et son charisme en avaient effrayé plus d’un. Un était ce qu’on était et Seth en était le meilleur exemple. Soupirant, le Sorcier décida de lui aussi rejoindre son bureau. Quelques remarques acerbes sur ses cornichons d’élèves lui feraient du bien. Peut-être même croiserait-il quelques hardis Gryffondors ? Des bruits de pas lui firent tendre l’oreille. Des talons. Seth s’immobilisa. Qui cela pouvait-il être ? Le dortoir des Serpentards ne se trouvaient pas dans ce secteur… L’idée qu’une jeune fille s’était mise en tête de retrouver son amoureux dans un endroit discret lui effleura l’esprit. Lorsque l’inconnue tourna à l’angle juste avant lui, elle poussa un petit cri qu’il reconnut rapidement. Rose Berry. Sa collègue de métamorphose. Une fois remise de sa frayeur, elle articula : « Mon dieu, vous m'avez fait peur ! » Seth déploya son sourire charmeur en répondant, faussement désolé : « Je ne savais pas être si repoussant ». La jeune femme en face de d’elle portait une sorte de chemisier, cachant su nul doute une de ces robes moldus dont elle raffolait déjà à l’époque de leur scolarité. Ses yeux plongés dans les siens, elle ajouta : « Que faites-vous à vous promener dans les couloirs ? Vous ne devriez plutôt pas relire votre interview dans Sorcière Hebdo ». Le sorcier fronça les sourcils. Interview ? Ah ! Seth ricana, amusé par la tournure des évènements. Il avait bien noté dans le ton de son interlocutrice une légère moquerie. Mais malheureusement pour elle, elle avait commit une erreur qu’il comptait bien exploiter. « Vous l’avez donc lu ? Qu’est-ce que vous en avez pensé ? », minauda-t-il en se rapprochant un peu de sa collègue, l’air charmeur. La blonde en face de lui avait adopté, sans doute inconsciemment, un petit air mutin qu’il ne pouvait qu’apprécier. « Se serait plutôt à moi de vous poser cette question ? ». Il la dévisagea de haut en bas. « Ainsi vêtue ». Sans gêne, il écarta légèrement la petite laine qu’elle portait pour dévoiler ce qu’il y avait en-dessous. « Déjà à l’époque vous aimiez vous habiller ainsi, pas vrai ? D’ailleurs je me suis toujours demandé si vous ne portiez que ce genre de vêtement ? Les habits Sorciers ne vous conviennent-ils pas ? ». A-t-elle comprit l’allusion un peu osé du Sorcier ? Un timide sourire aux lèvres, il attendit sa réponse.
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Sam 1 Nov - 15:57
