Voilà à présent des mois que tu ne savais plus que faire. Une situation des plus dérangeante quand on y réfléchie, toi, pauvre jeune fille, perdue dans des souvenirs invisibles. Tu n'arrivais plus à dormir, voilà des jours que tu n'avais pas eus une nuit complète et cela commençait à se lire sur ton visage. C'était catastrophique, tentant par tous les moyens de retrouver une simple bride de souvenir. Pourtant rien.. Le désespoir s'installa soudain, soupirant fortement tu te tournas dans ton lit, laissant ton regard vagabonder sur les jeunes femmes autours de toi. Pas un bruit. Elles en avaient de la chance, elles avaient pu trouver le sommeil sans devoir se battre. Malheureusement tu le savais rester ainsi à observer des corps inertes ne t’offrirais aucunement le sommeil. Ainsi tu te levas bien décider à trouver un moyen de dormir : l’infirmerie. Enfilant une cape chaude et des chaussons assortit tu pris alors la direction de la sortit. Passant l'entrée de la salle commune tu te faufilas entre les couloirs espérant ne pas te faire attraper par un surveillant ou un préfet passant par là. Heureusement pour toi, personne à l'horizon, comme si tout le château te narguer de sa douces capacité à rêver, que tu ne savais trouver ! Grimpant marche après marche tu te pointas enfin devant la porte fermée de la dite infirmerie. Soupirant tu espérais secrètement que l'infirmière était de garde, sinon tu devrais encore passé une nuit à tourner sous tes draps. Heureusement pour toi la main trouvant le bois de la porte, celle-ci décida de s'ouvrir pour ton plus grand bonheur. Le silence régné en maitre dans la salle pratiquement vide, oui, un élève était allongé là et dormait à point fermé alors que l'un de ses bras recouvert d'une substance violacé tentait de bouger. N'y faisant pas plus attention que cela tu t'approchas alors de l'unique lueur de lumière de la pièce, le bureau de l'infirmière. Toquant alors avec discrétion à la porte, pour éviter de réveiller le moche endormi. Aucun bruit n'en sortit, alors avec un certain culot tu poussas cette autre porte en espérant ne pas tomber devant un bureau vide, encore une fois la chance te souriais puisque la femme était là assise à son bureau le visage coller à celui-ci dormant à point fermé. Cette seule vision te donnas envie de vomir, même elle te mettait sous le nez cette chance de pouvoir se reposer. Alors sans aucun scrupule et désirant uniquement pouvoir dormir tu te raclas fortement la gorge faisant alors sursauter ta compagne. Surprise et comme réveillé d'un doue rêve, elle passa ses mains devant ses yeux avant de les faire cligner de manière à te faire comprendre sa surprise. « Mademoiselle Croupton.. Que fait vous ici à une heure pareille ?! » tu eus alors un petit sourire désolé avant de t'approcher de son bureau avec un air beaucoup plus désespéré « Il faut que je dorme.. Je vous en supplie donner moi quelques choses ! » Lisant sur ton visage comme un message de supplice ultime, elle soupira avant de se lever pour sortir de son placard une fiole d'un bleu éclatant qu'elle te tendit rapidement. « Pas plus de deux gouttes chaque soirs. Maintenant retourner vous coucher ! » Tu fis oui de la tête afin de la remercier avant de fuir rapidement en direction de la salle commune. Arrivée en bas des escaliers des dortoirs tu décidas de faire couler sur ta langue deux gouttes de cette mixture, qui malheureusement eu un effet immédiat. A peine le flacon fermé et un pied posé sur la première marche que tu tombas à la renverse dans un sommeil lourd.

C'est un bruit de pas dans les dortoirs au-dessus de toi qui te firent ouvrir les yeux. Tu t'étais endormie comme une masse, là en bas des escaliers. Génial ! Heureusement que personne n'était tombé sur toi durant la nuit. Te relevant avec difficultés d'une nuit passée allongée à terre tu décidas de prendre la direction de ta chambre pour te changer ! Après tout une journée de cours s’annonçait ! Grimpant les escaliers tu trouvais alors ta chambre, passant la porte avec discrétion s'approchant alors de ton armoire pour te changer et rejoindre la grande salle ou le petit déjeuner serait alors servie ! Puis tout s'enchaina assez rapidement, première heure de cours, une autre et encore une autre jusqu'au repas du midi qui fut des plus appétissants, même si tu ne mangeas pas grand-chose. La dite potion t'avais certes fait dormir, mais tu étais à présent nauséeuse.. Tu te dirigeas ensuite au cours de botanique. L'heure passa puis tu pris alors la direction du parc ou tu décidas de te pose un moment. Malheureusement en approchant de celui-ci tu te retrouvas nez à nez avec le lac noir. Là devant toi l'étendu d'eau caressait le paysage avec tendresse et fluidité. Pourtant debout, les cheveux voletant doucement dans la brise tu te sentais prisonnière. Pétrifier, apeurée, totalement paniqué par cette simple vision et pourtant n'en comprenant aucunement le sens. Perdant alors doucement pied tu te mis à reculer et c'est à ce moment-là que tu trébuchas et que tu te retrouvas alors à terre.