NOM : Macmillan ; un patronyme que le jeune homme porte avec fierté et prestance. Autrefois peu connu, le nom des Macmillan commence à se forger une certaine réputation auprès de l'élite sorcière. Malgré tout, demeure encore et toujours cette neutralité qui les caractérise, et qui fait d'eux ce qu'ils sont. PRÉNOMS : Caleb ; un prénom hébreux, hérité de son grand-père, sorcier égocentrique et quelque peu impétueux; grand génie de son époque. Un prénom d'ange, qui le caractérise plutôt bien. Theodorus ; prénom de son père, à la sonorité plutôt guttural et autoritaire, mais tout de même nappé d'un certain mystère et d'une certaine beauté.  AGE : Le jeune homme est né lors d'une chaude journée d'été, à la fin du mois d'août. Il vient donc de fêter ses vingt ans. ANNÉE : Caleb entre tout juste en dernière année; et bien qu'il soit ravi d'entamer une nouvelle page de sa vie, une partie de lui est triste de quitter ce château qu'il considère un peu comme son second foyer.  ÉTAT CIVIL : célibataire. Caleb enchaîne les relations sans vraiment se fixer. Pour lui, l'amour c'est superflu et surjoué. Rien que des sornettes pour adolescents boutonneux, qui croient encore aux contes de fées et aux princes charmants. Ses parents essaient bien évidemment de le pousser dans la direction de jeunes demoiselles, mais le bougre préfère rester bien sagement derrière ses bouquins. A croire qu'il va finir par les épouser, ces maudits livres ! PURETÉ DU SANG : Caleb est un sang-pur. A ses yeux, la valeur du sang est un sujet quelque peu désuet et n'ayant plus vraiment lieu d'être de nos jours, mais il s'accomode parfaitement de son rang et de sa classe sociale, allant jusqu'à porter avec fierté cette pureté de sang, bien que cela lui passe légèrement au-dessus de la tête. Et ce n'est qu'un malheureux hasard si la plupart, voire la grande majorité de ses amis et proches sont de sang-pur. Enfin, ce n'est peut-être pas un si grand hasard que ça, finalement. MAISON SOUHAITÉE : Caleb a toutes les qualités requises pour être accepté dans la noble maison de Serdaigle, bien que le Choixpeau hésita longuement avec Serpentard. Finalement, chacune des deux maisons semblent convenir à son caractère distant, renfermé et studieux. Qui sait laquelle des deux maisons aura eu le privilège de l’accueillir en son sein. ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuel. Il aime les femmes, bien que le terme d'amour lui soit inconnu. Le corps des femmes lui est bien plus agréable à regarder que celui des hommes. Et puis, il est tout de même friand des relations charnelles avec ces gentes dames, si vous voyez ce que je veux dire PARTICULARITÉ : hormis un niveau plus que douteux et catastrophique en botanique, et la particularité de se voiler la face mieux que personne ? Aucune. Et ça lui va très bien comme ça. Inutile d'attirer l'attention sur lui. Plus il reste dans l'ombre, et mieux il se porte.
    

✎ Votre personnage trouve par hasard dans un couloir les réponses du prochain devoir de potions, que fait-il ? Caleb n'est pas le genre de personne à profiter de ce genre de situation. En noble élève studieux qu'il est, la tricherie ne fait certainement pas partie de ses traits de personnalité. Et bien que certains petits vantards s'amusent à clamer sur tous les toits que son rang de premier élève n'est dû qu'à ses yeux un tant soit peu baladeurs sur la copie du voisin, il n'en est rien. Elève modèle, Caleb considère la tricherie comme un affront à sa propre intelligence , ainsi qu'un blasphème pur et dur à la sagesse et au travail. Loin de la vanité de ses camarades, Caleb n'est pas du tout le genre profiteur, et s'en défend bec et ongles. Par conséquent, si jamais il tombait sur les réponses du prochain devoir, il n'hésiterait pas une seule seconde quant à sa décision : il déchirerait le parchemin fautif, et le brûlerait sans scrupules. Hors d'un question qu'un élève aux arrières pensées douteuses le trouve lui aussi, dans le simple but de se la couler douce au coin du feu, alors que d'autres se tuent à la tâche pour réviser. S'ils veulent une bonne note, ils n'ont qu'à faire tout le monde et bouger leurs petites fesses pour s'en donner les moyens !
    
✎ Votre personnage tombe sur une première année malmenée par des septième année au détour d'un couloir, que fait-il ? En général, Caleb évite ce genre de situations. Il fuit les ennuis comme la peste, et plus il s'en tient éloigné, mieux il se porte. Sa famille prône la neutralité, et dans ce genre de situations, il préfère jouer à l'autruche. Ce n'est, certes, pas très brillant comme geste, mais il préfère ses livres au monde extérieur. Quelque peu aveugle aux problèmes des autres, il ne soucie guère des guerres de clan qui opposent actuellement les élèves du château. Nonobstant, nul doute qu'il viendrait en aide au plus faible si jamais la situation l'exigeait. Malgré son indifférence, il n'en demeure pas moins un garçon à la moralité bien plus importante que ces vils Serpentard.
    
✎ Le professeur de métamorphose a injustement punit votre personnage à la place d'un autre élève qui se moque de lui, comment réagit votre personnage ?  Loin de vouloir attirer l'attention sur lui, Caleb n'est pas de ceux à user des poings pour régler ses comptes. Dans toute la tranquillité et la nonchalance dont il est capable, Caleb irait tout simplement s'expliquer avec le professeur à la fin du cours, en lu expliquant de a à z les raisons d'une telle injustice. Et nul doute qu'avec son charisme et son calme olympien, le sujet serait vite clos. Quant à l'élève s'étant payé sa tête pour une raison tout aussi stupide que déplacée, Caleb laisserait couler.  Jusqu'à se venger un jour, quand personne ne s'y attend, en lui envoyant le plus subtil, et néanmoins puissant, sortilège servant à lui clouer le bec une bonne fois pour toute !
    
✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? L'amour, quel bien grand mot pour quelque chose d'aussi inutile qu'inexistant. L'amour n'existe pas, ou bien s'il existe, on ne le distribue clairement pas sous forme de paquets cadeaux que l'on distribue aux gosses de cinq ans à qui il manque les dents de devant. Ce genre de conneries, c'est beau pour les adolescentes mièvres et complètements niaises, attendant fièrement le chevalier sur son destrier, qui a déjà du certainement se casser la gueule plusieurs fois en chemin.
La richesse. Quel doux pêché que la vanité. L'homme qui vous dit que l'argent ne l'intéresse pas est un menteur doublé d'un abruti. La richesse intéresse tout le monde, même le plus rustre des ermites en devenir. Mais loin de s'accrocher à ses trésors comme un arrogant gobelin, Caleb aime tout de même savoir qu'il a les moyens de s'acheter ce qu'il désire, sans pour autant que cela lui monte à la tête.
La célébrité. Qui n'a jamais rêvé de voir son nom scandé aux quatre coins du monde ? Pour quelque raison que ce soit. Noble ou pas, toute personne a eu ce rêve là de connaître son heure de gloire, juste pour avoir le plaisir de le balancer à la tête des autres moins bien lotis. Juste pour se sentir puissant et important. Acclamé ou hué, la célébrité n'a jamais connu que la débauche et ses mauvais côtés n'ont d'égale que sa beauté apparente. Mais comme tous les membres de sa famille, Caleb cherche avant tout la reconnaissance et le respect de ses pairs, quitte à récolter le revers de la médaille.
La sagesse. Comme tout bon élève érudit qui se respecte, Caleb aime la sagesse et la recherche. C'est même le crédo qu'il s'est imposé, et il déteste les personnes qui foncent tête baissée sans même prendre la peine de réfléchir.

Mais s'il fallait choisir entre ces quatre choix, Caleb choisirait la sagesse, sans hésiter une seule seconde. C'est le plus exquis des parfums, sans la menace qu'une épine perdue vienne vous piquer au doigt. C'est le plus précieux des cadeaux, et lorsqu'on sait l'acquérir par ses propres moyens, plus rien ne peut vous arrêter, pas même le plus fourbe des serpents ou le plus téméraires des lions.
    

PSEUDO : Stéphanie / Foolish Mishaps AGE : 19 ans dans deux jours !    PRÉSENCE : normalement, tous les jours AVATAR : Ansel Elgort COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : Par un top-site, si je me souviens bien UN PETIT MOT POUR LA FIN : POTATOES !

La neige, tu n'en avais encore jamais vu de ta vie. Et alors que tu t'enfonces dans l'épais manteau de neige qui recouvre actuellement ton jardin, tu t'émerveilles devant une telle splendeur. La neige; simple flocons d'eau gelée, dont le froid te mord les les joues et les lèvres. Tu trembles mais tu ne peux t'empêcher de rester là, debout et la tête levée vers les cieux, à contempler la neige tomber de plus belle. A force, tu risques bien d'attraper un torticolis doublé d'une bonne pneumonie. Tu entends déjà maman te remonter les bretelles pour une telle stupidité de ta part. Surtout que tu as oublié ton manteau à la maison, et que sortir dehors aussi peu vêtu relève de l'inconscience et du suicide. Mais tu n'en as cure : la beauté du paysage devant toi vaut bien toutes les remontrances du monde. Si seulement tu pouvais figer ce moment pour y vivre à tout jamais, tu n'hésiterais pas un seul instant et le ferait derechef. Des bruits de pas derrière toi te font tourner la tête, et un énorme sourire prend place sur ton visage quand tu aperçois tes soeurs, Lumen et Aileen surgir de derrière un buisson pour te balancer une boule de neige en pleine tête. Tu tombes sur les fesses et rit aux éclats avant de préparer ta vengeance et de leur envoyer, toi aussi, une boule de neige. L'enfance est un monde que l'on dit merveilleux et innocent. Un rien amuse et tout paraît beaucoup plus simple, plus beau. Et en tant que grand frère, il est de ton devoir de protéger tes soeurs, que tu chéris du plus profond de ton coeur. Freya, la benjamine de toute la fratrie, est encore bien trop jeune pour participer à vos jeux, bien qu'elle en rêve souvent. Mais tu lui accordes toute l'attention dont tu es capable. Et alors qu'une épée de Damoclès plane sur vos têtes, vous ne vous en souciez guère, étant à des années lumières de vous douter de ce genre de choses, et du traumatisme que cela va engendrer dans votre vie à tous.

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Le verdict est tombé. Aileen est mourante. Une maladie moldue dont le nom t'écorche le palais. Tu ignores même comment cela a pu l'affecter. Ta soeur se meurt et il n'y a rien que tu puisses faire pour empêcher ce destin funeste, cette fatalité tragique, qui t'arrache le coeur et le piétine sans ménagement. En tant que grand frère, tu te dois de protéger tes soeurs, plus fragiles, plus innocentes. Alors pourquoi te sens-tu si impuissant face à une telle situation ? Pourquoi ne peux-tu rien faire pour changer la donne ? A cet instant, tu maudis la vie et une quelconque forme supérieure car tu refuses de voir la vérité en face. Elle te fait peur et te ronge de l'intérieur. Alors tu adoptes ce stratagème, qui deviendra ta marque de fabrique dans quelques années. Tu te voiles la face, refusant d'assumer ce qui, toutefois, est inévitable. La Mort guette ta soeur de plus en plus chaque jour; vile tentatrice. Et rien, pas même toute ta bonne volonté, ne pourront l'extirper de ses griffes. Le compte à rebours à commencer, et il ne cesse d’accélérer sa cadence mortelle chaque seconde. Cesse de respirer, et peut-être alors parviendras-tu à oublier la douleur qui t'habite.

Aileen n'est pas morte dans son sommeil. Cela aurait semblé si poétique, si empreint  d'une beauté tragiquement morbide. Mais il n'en est rien. Ta soeur a expiré son dernier souffle sur une plage tout aussi maussade que banale. Lumen était là quand ta soeur est décédée. Et toi tu n'y étais pas. Tu ne pourras jamais l'accepter. Tes parents blâment ta soeur, et leur coeur se ferme à elle.  Ils ne peuvent pas lui pardonner, bien qu'elle demeure leur fille. Tu sais qu'elle n'est en rien responsable, mais une part de toi ne peut s'empêcher de la haïr d'être toujours là, alors qu'Aileen n'est plus que poussière et rires envolés. Le destin a ce sens de l'humour si cruel qu'il a décidé d'affubler ta soeur du même visage angélique qu'Aileen. Et à chaque fois que tu regardes dans ses yeux, tu revois l'impuissance qui te possédait, et la douleur revient au galop. Tu n'as jamais voulu faire de favoritisme, mais Aileen était sans doute celle avec qui tu t'entendais le mieux. Et Lumen est là pour te rappeler tous les jours la douloureuse vérité qu'elle n'est plus de ce monde. Tu sais que tu ne devrais pas lui en vouloir. Mais c'est plus fort que toi. Alors tu te renfermes sur toi-même, restant sourd à ses supplications, et aveugles aux châtiments que lui font subir tes parents. Tu te voiles la face, encore une fois. La vérité t'effraie, alors tu la fuis le plus possible, quitte à faire souffrir tes proches par un tel processus. Tu n'es plus ce grand-frère protecteur et souriant. Tu n'es plus que l'ombre de toi-même, une coquille vide, préférant la compagnie des livres à ceux des êtres humains. Tu es brisé, tu n'es plus rien.

Le temps de l'innocence s'en est envolé, pour le pire. Seulement le pire.