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 Sing me to sleep [Winter]

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Message Sujet: Sing me to sleep [Winter]   Sing me to sleep [Winter] Icon_minitimeDim 24 Aoû - 10:40

Leave me alone.Don't try to wake me in the morning 'cause I will be gone
Lullaby et Winter
Lullaby dort. Lullaby rêve. Tranquillement. Doucement. Elle rêve d’une étreinte chaleureuse et d’un sourire éclatant. Elle rêve de mains tendres et de gestes réconfortant. D’un rire à faire trembler les murs. D’un visage si lumineux que personne ne pouvait éviter de se retourner quand elle souriait. Elle rêve d’Althéa. Tout simplement. Et pour la première fois depuis longtemps Lullaby est heureuse. Heureuse comme quelqu’un qui revoit une amie depuis trop longtemps perdue et se remémore chaque instant passé en sa compagnie. Dans son sommeil Lullaby se délecte. Lullaby sourit et étends ses bras une expression douce et reposée sur son visage comme on n’en avait pas vu depuis longtemps. Le rêve est diffus. Des morceaux d’images sans queue-ni-tête ajoutées les unes aux autres pour former un patchwork d’émotions. Rien de précis. Rien de concret. Mais quelque chose d’infiniment merveilleux domine la scène. Même morte la présence d’Althéa dans ses rêves suffit à combler Lullaby. Et elle aimerait rester ainsi pour l’éternité.

Rêver jusqu'à en mourir.


Parce qu’une vie sans Althéa n’est pas une vie. Mais une éternité avec elle n’est pas une mort non plus. Parfois elle se dit que ce serait plus simple Lullaby. Ne plus exister. Rejoindre Althéa. Elle mentirait si elle disait qu’elle n’y avait jamais pensé. Mais elle ne peut pas Lullaby. Sa mission, son serment c’est de garder Althéa vivante. Et comment le pourrait-elle si elle n’existait plus ? Tout le monde finirait par oublier Althéa. Et elle ne peut pas le permettre Lullaby. Alors elle trouve de la force jusque dans sa faiblesse pour continuer à avancer. Pas à pas. Ironique pas vrai ? La mort de sa sœur la détruit mais la mort de sa sœur l’a fait avancer. C’est tout Lullaby ça. Pleine de contrastes. Un paradoxe vivant. Incompréhensible finalement. Lullaby. Aussi belle que sombre. Aussi frêle que forte. Aussi invisible qu’inoubliable. Mais Lullaby veut oublier. Oublier et continuer à rêver. Seulement voila on ne fait pas toujours ce qu’on veut pas vrai ?

Et soudain quelque chose fait voler le rêve en éclat. Un mouvement qui éloigne et détruit le tissus du rêve. Mais Lullaby ne veut pas partir. Alors elle s’accroche de son mieux aux lambeaux en espérant pouvoir reconstituer la trame. Peine perdue bien sûr. Et elle se réveille Lullaby. La rage au cœur et les larmes aux yeux. Comme tout les matins. Car c’est encore la même main qui la secoue. La même voix qui la réveille. L’inconnue qu’elle ne regarde jamais. Qui part avant même qu’elle est pu le faire. Comme un rituel. Une constance dans un monde qui ne tient plus debout. Et Lullaby se lève toujours après de longues secondes avec ses yeux plongés dans le vide. Mais aujourd’hui elle ne veut pas ouvrir les yeux pour signifier qu’elle est réveillée. Que l’ombre peut disparaitre. Parce que Lullaby veut se rendormir. Et retrouver Althéa. Juste pendant quelques minutes. Quelques secondes. Juste encore un peu. Elle à comportement de junkie finalement Lullaby. Mais c’est ce qu’elle à toujours été.

Droguée. Droguée à sa sœur. A son sourire. Sa personnalité si lumineuse et addictive. C’était l’effet qu’elle avait sur les autres Althéa. Inoubliable. On la haïssait ou l’adorait. Pas de demi-mesure pour le cœur de feu d’Althéa. Jamais. Althéa était sa dépendance et maintenant Lullaby n’a personne à qui se raccrocher. A peine un souvenir à embrasser. Et soudain la main et de nouveau. Plus ferme. Comme étonnée que Lullaby n’est pas encore ouvert les yeux. Et Lullaby est en colère. Un peu. Beaucoup. Pourquoi vouloir la torturer ? Pourquoi vouloir la sortir de ce monde de langueur ou elle retrouve tout ce qu’elle a aimé ? Elle n’a rien fait de mal Lullaby. Elle veut juste disparaitre. Mais on ne la laisse pas. On ne la laisse jamais. Alors soudainement Lullaby ouvre grands les yeux et se tourne vers la droite. Pour affronter son sauveur et son tourmenteur. Pour la première fois. Mais au moment ou ses yeux se posent sur la silhouette ils s’écarquillent.

« Winter ? ». Sa voix n’est qu’un murmure encore rauque et essoufflé d’avoir trop dormi. Et la silhouette de Winter s’éloigne soudain. Mais Lullaby ne lui en laisse pas le temps. Avec une rapidité née de sa surprise Lullaby se lève et attrape la jeune fille par le poignet. Elle ne comprend pas pourquoi Winter est là. Elle qui se montre toujours indifférente voir parfois mesquine à son égard. Elle est à moitié assise sur son lit Lullaby mais elle se relève en chemise de nuit et affronte Winter du regard. Pourquoi ? Pourquoi ? Quelles sont les raisons qui poussent Winter à lui venir en aide d’une quelconque manière ? Il ne devrait pas y en avoir ! Pas même une. Alors Lullaby demande. Parce que c’est tout ce qu’elle peut faire de toute façon. « Winter ? Que fait-tu ici ? » Elle se rend compte des paroles stupides qu’elle prononce Lullaby. Mais la surprise lui a coupé toute remarque cinglante. « C’est toi qui me réveille tous les matins ? Pourquoi ? ». Elle veut savoir Lullaby. Tellement. Elle penche la tête sur le côté et ses longs cheveux bruns tombent sur le côté de son épaule. Winter ne l’aime pas. Ne l’a jamais fait. Et elle sait bien qu’elle veut partir Lullaby. Que Winter ne veut pas vraiment lui parler. Mais elle s’en moque. Lullaby ne la laissera pas fuir. De la détermination lui soudain dans ses yeux. La faisant soudain ressembler à Althéa. Elle veut des réponses Lullaby. Et elle les auras.
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Message Sujet: Re: Sing me to sleep [Winter]   Sing me to sleep [Winter] Icon_minitimeMer 27 Aoû - 19:45














SING ME TO SLEEP
LULLA & WINTER
@ buttercup



Les promesses sont dangereuses parce qu'elles obligent leurs sujets à être ce qu'ils ne sont pas. Si l'objet de la promesse résultait d'une démarche naturelle, il n'y aurait pas lieu de promettre. De plus, les limites du serment sont parfois difficiles à définir, et bien souvent on se demande : qu'ai-je promis ? Rares sont les personnes à pouvoir répondre à cette question avec précision, et elles oublient. Elles oublient bien trop souvent que les promesses données à des gens qu'elles aiment.
« Promets-moi que tu ne lui feras jamais de mal ! »

Est-ce bien cela qui avait été dit ? Peut-être était-ce : « Promets-moi qu'il ne lui sera jamais fait de mal ! ». Qu'importe.
« Je te le promets, Althéa. »


Aujourd'hui Winter regrette. Elle regarde Brume et regrette. Quels étaient les termes du contrat ? Plus jamais elle ne le saurait. Mais cette promesse, c'était tout ce qui lui restait d'Althéa, la seule façon qu'elle avait de faire vivre son souvenir, impossible de se résoudre à la briser. Alors Winter restait là, tous les matins au pied du lit de Brume à se poser ces mêmes questions, à se demander pourquoi ne pas simplement oublier, comme elle l'a toujours fait pour tout ce qu'elle a perdu. Et les minutes défilent. Il n'en reste plus que trente avant la première heure de classe, Brume dormait encore, agitée par ses rêves. Agacée par tant de laisser-aller Winter tapait du pied sur le parquet vieilli, espérant que cela lui fasse ouvrir les yeux. Elle n'avait rien en commun avec sa soeur jumelle, à part le physique. Et encore, ces quelques petites différences, imperceptibles, aussi ridicule qu'un grain de beauté sur l'épaule, Winter les connaissait. C'était une fillette, fragile et à son sens, sans tempérament. Mais à force de le vouloir, il était facile de l'imaginer, Althéa, à cette même place, de se laisser prendre au jeu de la nostalgie, de ne plus pouvoir détourner le regard de tant de beauté. Alors, elle se persuadait que c'était elle, parce que cela rendait la tâche plus commode. Winter passait sa main dans les cheveux de Brume.
« Réveille-toi. »

Puis, lorsqu'elle retrouvait sa lucidité, la rigidité caractéristique de son personnage, Winter se trouvait prise de nausées. Elle ne pouvait pas, elle ne pouvait plus se forcer à lui maintenir la tête hors de l’eau. Brume incarnait tout ce qu’elle fuit chez un individu, tout ce qu’elle refuse catégoriquement de supporter. Une Sheperd se valorise par sa force de caractère, son rationalisme et ne s’entoure que de semblables, non pas parce que c’est une obligation, et non pour nourrir sa fierté, son égo, mais parce que les autres ne l’intéressent pas autant. Brume faisait partie des autres. Ceux qu’elle prenait plaisir à torturer dans le but d’étudier leurs comportements, parce qu’ils sont différents, ils sont sujet de curiosité, mais aussi de rejet, en tout cas tant qu’il lui est impossible de discerner une quelconque similitude avec son propre caractère. En conséquence Winter ne se reconnaissait pas dans ce rôle de bienfaitrice, il n'y avait pas une seule de ses cellules qui se trouvait à sa place dans tant d'altruisme et de bienveillance, particulièrement à l’égard de cette personne. Alors, plongeant sa main souillée par la tâche qu’elle venait d’exécuter dans une poche de sa robe de serdaigle elle tournait les talons, afin de ne pas avoir à se confronter à cet « autre » qui ne mérite en aucun cas tant de prévenance.
Et ce rituel se reproduisait presque tous les matins.
« Winter ? »

Brume s'était réveillée plus tôt qu'à l'habitude, n'ayant pas eu le temps de s'éloigner assez pour disparaître, Winter voulut presser le pas, mais trop tard, la main de l'endormie se refermait sur son poignet et tentait de la retenir.
« Winter que fais-tu ici ? C'est toi qui me réveille tous les matins ? Pourquoi ?»

Les nausées ressurgirent, comme une vague de honte. Ce flot d'indignité envahissait la gorge de Winter, qui  s'en emplissait jusqu'à lui rendre la respiration difficile. Elle aurait aimé lui répondre que non, ce n'était pas elle, mais le fantôme de sa soeur qui lui ordonnait de prendre soin de sa jumelle. Hors, ce serait avouer des sentiments, une faiblesse, qu'elle n'a même pas eu l'occasion de délivrer à la principale intéressée de son vivant. Alors Winter revêt son masque de dureté, parce que c'est ce qu'elle sait faire le mieux, se cacher derrière la rigueur, l'impassibilité. Parce que les émotions sont irrationnelles, que tout peut se contrôler, elle doit les faire taire, sans cela, elle n'aurait certainement pas la force de soutenir le regard de Brume. Parce qu'elle lui ressemble trop. Parce que ses yeux sont aussi déstabilisants que ceux d'Althéa, et que c'est aussi ce qui leur donne tant de charme.
« Tais-toi et va t'habiller, le cours de sortilège commence dans trente minutes. »

Winter dégage son bras de l'étreinte et s'approche impétueusement de sa camarade de chambre. Ses yeux dévorent son visage avec séduction.
« Et ne vas pas t'imaginer des choses. »

Elles ne sont plus qu'à quelques centimètres l'une de l'autre. Winter arque un sourcil et guette la réaction de Brume. C'est fascinant cette ressemblance, s'en est presque désarmant. Il devient délicat de savoir à qui on s'adresse lorsqu'on se trouve si près de la copie.
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Message Sujet: Re: Sing me to sleep [Winter]   Sing me to sleep [Winter] Icon_minitimeLun 1 Sep - 12:25

Leave me alone.Don't try to wake me in the morning 'cause I will be gone
Lullaby et Winter
Il y a de l’interrogation dans les grands yeux bleu de Lullaby. De l’incompréhension. Une petite touche de regret également d’ailleurs. Car en pensant à la personne qui tous les matins venait la réveiller avec un mélange d’indifférence et pourtant de tendresse palpable Lullaby ne pensait pas à Winter. La froide et solitaire Winter. Presque agressive en sa présence. Toujours glaciale. Non dans son réveil encore embrumé par les rêves Lullaby ne pensait pas à Winter. Etrange chose que l’espoir finalement … à faire danser des mirages devant des yeux déjà trop fatigués. Miroiter la lumière quand elle n’existe déjà plus. Mais elle a toujours été du genre à rêver Lullaby. Althéa était la guerrière, lui apportant force et protection. Lullaby était la rêveuse. Portant avec elle douceur et espoir.

Si différentes … et pourtant faites pour n’être qu’une …

Un soupir tremblant franchit la barrière des lèvres roses de Lullaby. Si sensuellement enfantine. Elle voulait en la personne qui la réveillait une sauveuse. Quelqu’un pour l’aider à se relever. Pour la pousser à revêtir l’armure et à se lancer à l’attaque. Pour lui apprendre la saveur douce-amère de l’oubli. Comme une caresse lors d’un matin hivernal. Mais elle n’aura rien de tout cela Lullaby. Personne pour la protéger de l’enfer qui l’entoure. Pour allumer une minuscule flamme dans les ténèbres. Parce qu’il n’y avait qu’Althéa pour faire ça. Lullaby se rappelle parfaitement de ce qu’elle lui disait. « Tout le monde doit apprendre à se sauver seul … parce que peu importe combien on espère personne ne viendra dans les ténèbres pour quelqu’un d’autre. Elles sont bien trop sombres. Mais tu es l’exception Lullaby … ma Lullaby. Tu ne seras jamais seule parce que je suis là. Et avec moi-même la plus terrifiante obscurité n’osera t’approcher. ». Elle avait eu raison. Du temps de son vivant son seul sourire suffisait à vaincre la noirceur.

Alors Lullaby avait appris à compter sur elle. A dépendre d’elle. Sinistre idée puisqu’Althéa était partie, engloutie par la tendre étreinte de la mort. Et maintenant elle était bien seule Lullaby. Et bien sotte d’avoir cru ne serait-ce que l’espace d’un instant que jamais … jamais Althéa ne pourrait lui être arraché. Jusqu'à maintenant Lullaby avait possédé en ce monde la même confiance aveugle que les plus jeunes êtres. Mais il lui avait suffit d’apercevoir ce visage torturé et sans vie si semblable au sien pour se rendre compte que tout ce qu’elle avait cru était faux.

Et tombe … tombe petit oiseau …

Aujourd’hui la réalité est aussi cruelle en la personne de Winter. Un rappel cinglant du fait que désormais elle doit compter uniquement sur elle-même. Les yeux de Lullaby se ferment sous la douleur de ce choc. Mais presque aussitôt elle les rouvre une lueur de détermination au milieu de l’azur de ses iris. Elle veut savoir. Après tout Winter ne peut faire ça par bienveillance. C’est tout simplement impossible. Alors au lieu de se lever pour se préparer comme ordonné, Lullaby se redresse lentement. Presque félinement. Copie conforme des mouvements d’Althéa. Toujours plus souples et moins saccadés que ceux de Lullaby. » Je ne crois pas non … d’abord je veux savoir ce que tu fais ici ». Bien sûr Lullaby sait que ce n’est pas en se montrant aussi gentille qu’elle obtiendra des réponses. Winter à toujours été le genre de personne que Lullaby évitait parce que trop faible pour les confronter.

Mais pas aujourd’hui. Elle peut être forte Lullaby. Simplement pas en tant que Lullaby. Mais en tant qu’Althéa. Depuis sa mort Lullaby est persuadée que pour la maintenir en vie Althéa doit devenir une part d’elle. Alors bien sûr … bien sûr qu’elle peut devenir sa jumelle. Subrepticement. Ses expressions changent doucement. Tranquillement. Comme un masque qui ondoie soudain sur son visage. Pour transformer la douceur de ses yeux en quelque de moqueur et de lumineux. Le coin de sa bouche s’étire lentement en une moue bien trop sensuelle pour appartenir à Lullaby. Même sa voix change un peu. Un peu plus basse. Un peu plus rauque. « Après tout je parie que tu détesterais que tout le monde soit au courant de ta bonne action de la journée. » Joueuse Lullaby … ou plutôt Althéa. « Détruire une telle réputation … tellement dommage. » Sa posture change soudainement. Ses jambes se croisent et ses yeux se plantent avec insolence dans ceux de Winter.

Difficile de ne pas remarquer le changement. Envolé la frêle et tendre Lullaby. Mais alors qu’en pense Winter hein ? Quand elle s’approche d’elle Lullaby ne bouge d’abord pas. Puis s’écarte un tout petit. Mélange de jeu et de réminiscence de la douce Lullaby qui n’aime guère le contact des autres. « Je ne m’imagine absolument rien … je me contente de prendre des fait en compte … et c’est bien toi qui m’a réveillé non ? ». La voix de Lullaby s’adoucit en fin de phrase. De nouveau elle. Parce qu’elle à moins peur ? Ou parce qu’Althéa n’est là que pour l’aider à travers ses coups d’éclats ? Difficile à dire. Mais au fond Lullaby ne sait plus grand-chose. Elle ne sait même plus si elle devient Althéa pour la maintenir en vie ou parce qu’elle n’est pas capable de vivre sans elle. Elle ne sait plus Lullaby. Si elle maintient Althéa en vie par amour. Ou bien si c’est de la folie …
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