NOM : Black, un nom qu'elle aurait aimé porter avec fierté mais qui au fil du temps, est devenu un lourd fardeau. PRÉNOMS : Perséphone, en l'honneur d'un personnage de la mythologie grecque. Perséphone est devenue déesse des enfers, prisonnière de Hadès à cause de sa grande beauté. En second prénom, Perséphone porte celui d'Heléna. AGE : Agée de dix-neuf ans, la jeune femme est l'aînée de la femme Black.  ANNÉE :  Sixième année. ÉTAT CIVIL : Célibataire, ne connait pas l'amour. PURETÉ DU SANG : Sang-pur bien évidemment. MAISON SOUHAITÉE : Gryffondor, pour son plus grand malheur. ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuelle, Perséphone est autant attirée par les femmes que par les hommes. PARTICULARITÉ : Aucune.
   

✎ Votre personnage trouve par hasard dans un couloir les réponses du prochain devoir de potions, que fait-il ? Il y a cinq ans, Perséphone aurait certainement pris les réponses sans réfléchir, sans même se demander comment ces réponses étaient arrivées là. Mais depuis qu'elle essaye de changer, tout est différent. Perséphone se serait bien évidemment arrêtée pour regarder, intriguée par ce qu'il y aurait d'écris mais au lieu de prendre les réponses, elle aurait finalement décidé de les laisser au sol pour que d'autres élèves puissent en profiter. Depuis sa transformation, elle essaye d'être plus généreuse et moins égoïste. Mais tout ceci est encore très flou dans la tête de la jeune femme.
   ✎ Votre personnage tombe sur une première année malmenée par des septième année au détour d'un couloir, que fait-il ? Encore une fois, Perséphone peut vous donner deux réponses bien distinctes l'une de l'autre. Il y a plusieurs années, elle aurait bien sûr pris part à cela, voulant se faire une place et montrer qu'elle n'est pas une personne commode, qu'elle a du pouvoir. Mais maintenant qu'elle n'essaye plus d'impressionner son père, la jeune femme voit les choses différemment. Si jamais une première année se fait malmener, elle ne prendra pas part à cela mais ne l'aidera pas non plus. Perséphone n'est pas encore prête à s'affirmer comme une "bonne" personne, elle passera son chemin comme si elle n'avait rien vu.
   ✎ Le professeur de métamorphose a injustement punit votre personnage à la place d'un autre élève qui se moque de lui, comment réagit votre personnage ? Là par contre, Perséphone n'a certainement pas changé. Elle n'aurait rien dis au professeur car elle a toujours cherché à se faire bien voir par eux et ne contre-dit donc jamais leurs choix. Par contre, si le véritable fautif se moque d'elle, Perséphone l'attendra à la sortie pour régler son compte, quitte à se faire punir une nouvelle fois. La jeune femme n'a pas froid aux yeux et elle est d'une grande fierté, elle ne laissera jamais quelqu'un se moquer d'elle s'en sortir sans aucun dommage. C'est un morceau de son caractère qui sera toujours présent, le côté impulsif, fière qui lui vient de la valeur de son sang et de l'éducation qu'elle a reçue.
   ✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? Rien de tout cela n'a vraiment d'importance pour Perséphone ou peut-être l'amour mais dans un sens spécial. Elle a toujours cherché l'amour de son père et n'a eu que sa déception d'avoir Perséphone en fille. Malgré le fait qu'elle cri haut et fort qu'elle ne veut plus plaire à son père et qu'elle n'en a plus rien à faire de lui, ce n'est pas vrai. Perséphone gardera toujours la blessure d'un père qui n'a jamais voulu d'elle et pire, qui ne l'a jamais cru digne de la famille. Après, la richesse, la célébrité et la sagesse n'ont pas vraiment d'importance à côté de l'amour de son père, elle n'en a que faire.
   

PSEUDO : BLACK.TEAR. AGE : Dix-neuf ans. PRÉSENCE : Tous les jours. AVATAR : Amber Heard. COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : J'ai suivi le projet de loin. UN PETIT MOT POUR LA FIN : //.

Erel s'assit sur le canapé, elle était fatiguée. Elle avait passé la majeure partie de la journée à préparer des festivités pour inviter ses amis au manoir. Elle aimait cela, elle aimait s'occuper de son manoir et se sentait fière de tout ce qu'elle avait fait. Âgée de tout juste vingt ans, elle était mariée à Caïn depuis un petit moment déjà par un mariage arrangé et l'amour n'avait jamais vu le jour.  « Erel, tu es là ? » La voix de Caïn la fit sursauter, elle ne l'avait pas entendu rentrer. Elle se hâte de le rejoindre et lui fit la bise de manière courtoise quand soudain, elle ressentit une violente douleur au niveau du ventre. Elle pose instinctivement ses mains sur ce ventre arrondit et leva les yeux vers Caïn.  « Erel, que t'arrive t-il ? Tu as mal ? » « Je... Je crois que je vais accoucher... » Dit-elle d'une voix tremblante. Erel était paniquée à l'idée d'accoucher mais elle était tout de même heureuse de mettre au monde un enfant, son enfant. Caïn resta un moment sans bouger, puis il commença soudainement à courir dans tous les sens, criant aux domestiques de préparer les affaires et appela le médecin. Erel, elle, ressentait de plus en plus les contractions. Après plus de vingt heures de travail, le médecin commença à s'inquiéter pour la survie du bébé et amena doucement l'idée de procéder à une césarienne. Erel se sentit blanchir en comprenant qu'elle devrait être opérée et malgré toute la confiance qu'elle portait au docteur, elle ne pouvait pas s'empêcher d'avoir peur.  «  Nom de dieu Erel arrête un peu de pleurer oui ! Tu m'énerves à la fin, sois forte ! » hurla son mari. Au fil des heures, Erel commença à se sentir de plus en plus mal, sentant la souffrance de son propre enfant et alors que le médecin était prêt à faire la césarienne, le bébé décida finalement de se montrer. Après vingt-huit heures de travail, l'enfant vu le jour mais ce fut une naissance délicate. Il descendit dans une mauvaise position et sortit avec le cordon autour du cou.  « C'est une fille. » dit le médecin et avant qu'Erel ne puisse relever la tête pour voir son enfant, le médecin était déjà parti à toute vitesse dans une autre pièce pour s'occuper de lui, afin de vérifier que tout allait bien. Son mari partit à toute vitesse suivre le médecin sans vraiment s'occuper de la santé de sa femme. Elle resta un moment seule dans la chambre, ce qui lui sembla une éternité et petit à petit, elle sentit la fatigue l'envahir et ne put lutter longtemps, elle ferma les yeux pour se reposer en attendant le retour de sa fille, sans se douter qu'elle souffrait d'une hémorragie et qu'elle n'était pas simplement en train de s'endormir. 
 « Madame Black, Madame Black, réveillez-vous ! » Elle entendit des voix, elle se sentit secouée et après un grand effort, elle ouvrit finalement les yeux. Elle aperçut le médecin penché sur elle « Mon bébé... Comment va ma fille? » Elle vit une domestique entrer dans la chambre, tenant l'enfant dans ses bras. Elle tendit les siens pour accueillir le nouveau né et le serra contre elle.  « Mon bébé... mon tout petit bébé. Bienvenue dans ce monde Perséphone. »


La petite fille passa en courant dans le salon, ne remarquant même pas ses parents parler avec d'autres personnes. Perséphone se retourna tout en continua de courir et remarqua que le petit garçon ne la poursuivait plus. « Nolan? Nolan ? » Chuchota-t-elle. Soudain, alors qu'elle ne s'y attendait pas, elle sentit des bras l'entourer et la soulever du sol. Elle lâcha un petit cris de surprise mais très vite, elle envoya un coup de pied au jeune garçon qui la laissa partir en étouffa un cris de douleur. Perséphone, elle, partit en riant aux éclats.  « Arrête Perséphone, c'est pas drôle ! Tu me fais tout le temps mal ! » La petite fille se retourna.  « Mais arrête de te plaindre, on dirait un bébé ! Moi je trouve ça très drôle et comme tu es chez moi, c'est moi qui décide ! » Le jeune garçon n'eut pas le temps de répliquer, qu'ils entendirent la voix du père de Perséphone.  « Les enfants venaient ici, on a quelque chose à vous annoncer. Voilà, avec Richard, nous avons décidé de conclure un pacte de fiançailles. Quand tu seras en âge de te marier Perséphone, à dix-huit ans, tu épouseras Nolan. » En entendant cette nouvelle, Perséphone fronça les sourcils. Elle aimait beaucoup s'amuser avec Nolan certes, mais elle trouvait cet enfant trop docile, trop... gentil. Déjà à l'âge de huit ans, Perséphone exprimait un intérêt profond pour la méchanceté et le sadisme. Il ne se passait pas une journée sans qu'elle martyrise un autre enfant et déjà dans la cour de récréation, elle avait su s'imposer comme un leader qui ne fallait surtout pas embêter. Sa mère était fière d'elle, et même si elle recevait souvent des plaintes des autres parents par rapport au comportement de sa fille, elle ne la punissait jamais. Perséphone était à ses yeux, une battante, une dirigeante et elle n'aurait pas pu espérer mieux. Pourtant, à cause de cela, Perséphone n'avait plus aucune limite, même avec ses parents.  « Je ne me marierai pas avec lui, je n'en ai pas envie . De toute façon, je fais ce que je veux, tu n'as pas ton mot à dire. » Et avant qu'elle ne puisse réagir, elle sentit une brûlure au niveau de la joue. Son père l'avait frappé. Peut-être n'avait-il pas supporté que Perséphone défit son autorité en public ou peut-être qu'il n'acceptait tout simplement pas le comportement de la jeune fille. Perséphone cligna des yeux plusieurs fois sans réagir, son père n'avait jamais levé la main sur elle, personne n'avait jamais osé la main sur elle. Et plutôt que te ressentir une grande triste, la haine prit place dans son cœur. A partir de ce moment-là, elle se mise à haïr son père de tout son être. Pourtant, il fallait tout de même savoir que la nature profonde de Perséphone était plutôt bienveillante mais très jeune, elle avait compris que son père ne porterait jamais un intérêt pour elle, pire, il l'avait toujours trouvé indigne des Black. Alors, elle avait tout fait pour se forger un esprit noir pour lui plaire, sans succès. Sa jeune sœur Nika était la petite fille parfaite à ses yeux et surtout, l'héritière digne de la famille.


 « Maman dépêche-toi, on va être en retard ! J'en ai marre de toujours t'attendre. » « Oui, oui j'arrive Perséphone. Ne t'énerve pas comme ça voyons, tu vas devenir toute rouge. » Perséphone se contenta de pousser un soupire de désespoir, elle avait tellement peu de patience envers sa mère. Elle trouvait que c'était une femme faible, juste bonne à faire ce qu'on lui demandait, elle fuyait constamment les conflits et elle ne tenait jamais tête à son mari. Perséphone ne supportait pas ce genre de caractère, à chaque fois qu'elle voyait sa mère, elle avait envie de la secouer pour la réveiller ou de tout simplement lui mettre des claques pour qu'elle réagisse. De plus, Madame Black était une femme très coquette et à cause cela, elle était tout le temps en retard mais aujourd'hui, Perséphone ne pouvait se le permettre. Pour la première fois, elle allait à l'école de Poudlard et elle en était très heureuse. Depuis des années, elle attendait ce moment pour apprendre la magie et pouvoir enfin voler de ses propos ailes.  « Bon, tu te souviens ma chérie, tu ne parles pas aux sangs impures, reste avec ceux de notre rang. » Perséphone leva les yeux au ciel. Depuis aussi loin qu'elle s'en souvenait, elle éprouvait un profond dégoût pour ce genre de personnes et en aucun cas elle perdrait son temps à les fréquenter, ou peut-être juste pour s'amuser. Elle ne s'en rappelait pas mais en réalité, cette haine envers les né-moldus lui avait été insufflé par ses parents depuis sa naissance. Tout au long de son enfance, on lui avait appris que ces êtres n'étaient pas comme elle et qu'ils ne méritaient même pas de vivre.  « On est arrivé. »  Perséphone se retourna brusquement vers sa mère.  « C'est bon tu peux partir maintenant. » Et Perséphone continua son chemin sans attendre de réponse.  ...  « Mmhh...une Black... Je me demande bien où je vais t'envoyer... »  « Choisis bien Choipeaux sinon tu ne feras pas long feu... » Murmura Perséphone, elle avait tellement peur que le choixpeau se trompe de maison.  « Je vois une nature profonde refoulée, tu es faite pour être chez les Gryffondors et pourtant... ton seul souhait est d'être à Serpentard... »  Perséphone se mise à trembler, elle avait tellement peur du choix du choixpeau.  «  Généralement j'écoute les envies des enfants... mais pour toi, je sens qui si je t'envoie à Serpentard, cela te détruira petit à petit... Ça sera... GRYFFONDOR ! » Perséphone ne réagit pas pendant un moment... Elle avait échoué, son père n'accepterait jamais cela... Perséphone avait peur de rentrer chez elle et de tout dire à ses parents...


Perséphone eut beaucoup de mal à accepter le choix du choixpeau. Pendant plusieurs années, elle continua à être une vraie teigne auprès des autres élèves, à un tel point qu'elle se retrouva vite seule. Rejetée par les Gryffondor pour sa méchanceté et par les Serpentard pour sa maison, elle se retrouva obligée de se remettre en question et de trouver une solution. Les cinq premières années, elle ne changea pas, voulant garder sa protection. Malgré sa maison, elle fit tout pour être la meilleure dans toutes les matières afin de devenir la fierté de son père mais comme à son habitude, il continua de rejeter sa fille. Brisée, Perséphone décida finalement, après de nombreuses batailles, que tout était perdu avec son père et qu'elle devait se sauver elle-même avant de sombrer. Après avoir ouvert les yeux sur ce fait, elle se mise en tête de lâcher sa carapace et de montrer sa vraie nature. Cela fait seulement quelques mois qu'elle travaille sur elle et les vieilles habitudes sont tenaces. De plus, la plupart des élèves la fuit comme la peste et Perséphone se sent rejetée, seule, incomprise. Pourtant, elle n'est pas du genre à se laisser abattre et elle fait tout pour montrer aux autres gryffondors qu'elle n'est plus la même et peut-être finira-t-elle par se faire accepter.