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  a little touch of heavenly light - moalena

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Message Sujet: a little touch of heavenly light - moalena    a little touch of heavenly light - moalena Icon_minitimeMar 2 Sep - 6:04



     “ To get a dream of life again, a little vision of the sun in the end. ”

Tu n'aurais jamais cru que le peu de chaleur que tu aurais, gratuitement et inconditionnellement dans ta vie, résiderait dans une si petite chose, si fragile et naïve. Quelque part, ce bonheur qu'elle insufflait en toi à chaque secondes te fichait la trouille. Pourquoi détenait-elle ce pouvoir que ni le soleil mordant gentiment ta peau, ni les baisers brûlants de quelques amants choisis au hasard ne pouvait égaler. Lorsque Lysander se dérobais comme si tu tirais sur la corde autour de son cou, lorsque Magnus visait ses yeux en formes de dards et que tu prenais la forme de sa cible préférée, lorsque Seraphina revêtais ses habits d'Écho pour se faire veuve noire encore plus amoureuse de la cruauté que toi, que te restait-il ? Moa. Moa et ses bras grands comme le ciel, chaud comme le feu et tu la laissais brûler ta peau sans retenue, calcinée d'amour. Ivre de sa tendresse et son touché, même si ce n'était jamais assez. Personne ne pouvait comprendre comme sa douceur te donnais envie de pleurer. Tu te serais sacrifiée pour elle simplement pour qu'elle soit moins naïve, réaliste, adulte prête à se défendre de toutes les attaques. En attendant ce jour, tu étais là. Prête à traverser un volcan pour arracher la flèche qu'on lui avait enfoncée en la prenant pour une biche sans défense. Prête à sortir tes dents de louves et tes griffes d'harpie, tes yeux de basilic. Prête à faire la guerre noblement pour la soeur que tu n'avais jamais pu avoir. Tu la protégeais avec un amour unique, cette partie de toi. Si elle brûlait, vous brûleriez ensemble, sur le bûcher pour vos crimes. Ensembles, l'une contre l'autre. Parce que mourir avec Moa te laisserais au moins croire que tu n'avais pas vécu toute ta vie sans que personne ne t'aime sincèrement. Avec la poufsouffle, tu savais que c'était vrai, que vous ne vous oublieriez jamais. Que vous ne vous enflammeriez jamais les ailes dans la colère ou la jalousie. Tu voulais la voir heureuse, souriante, épanouie, même si c'était affreusement dur a assumer. Tu avais l'impression que lorsque quelqu'un remarquait ce regard transi d'un amour inexplicable pour elle, il tenait une arme contre toi. Un arme qui pourrait t'être fatale. Parce que tu préfères te prendre la dague empoisonnée en plein coeur plutôt que la jeune femme ne risque quoi que ce soit par ta faute.

Ses mots, tracés à l'encre par son écriture fragile te faisaient sourire sans relâche. Un sourire innocent et délicat de sincérité. Un éclat d'espoir en la vie dans tes prunelles sombres alors que tu renvoyais ton invitation de la nuit. Parce que les secrets ne pouvaient se dire autrement que dans le noir. Ton ventre papillonnait déjà à l'idée de lui raconter. Tu te permettais de voler voluptueusement au dessus du sol tellement tu te sentais légère du bonheur insufflé en toi par le lion, vivifier par ta petite soeur et votre rencontre prochaine. Tu attendais patiemment la mort du jour et la naissance des étoiles. Tu ne levais ton regard vers une fenêtre que pour t'assurer qu'elles étaient bien là, que personne ne les avait volés pour les mettre dans les yeux de la poufsouffle. Elles y étaient, de toutes façons, dans un magnifique reflet que son sourire rendait encore plus touchant. Une petite déesse piégé dans le corps d'une séduisante jeune femme, mais Majkalena ne la voyait pas de cette façon. Les caresses qu'elles s'échangeaient à outrance n'étaient pas de ses effluves carnassière. Elles étaient d'une fusion encore plus grande et que les autres dédaignaient de ne pas goûter. Tu montais rapidement jusqu'à votre tour, espérant que personne n'y était déjà. Et tu l'attendais, impatiente, comblée d'une bonheur que pourtant, tu ne te sentais pas digne de recevoir.  Quelque chose de beau et triste bouillait en toi. Tu étais fébrile, tes longues jambes se balançant devant toi, des larmes en réserve, un coeur si chétif qu'il en faisait pitié. Tu étais impuissante comme tu ne l'avais jamais été. Assise près du rebord de la balustrade, tu regardais tes pieds, enroulée dans ton manteaux, une couverture sur tes genoux. Entre le bonheur et la mélancolie d'être redevenue une petite fille manquant de confiance en elle malgré cet ego énorme qu'on lui faisait porter comme couronne. Minuscule petite chose sur laquelle on pouvait marcher alors qu'elle était déjà secouée par ses propres tempêtes. Tu frémissais en entendant le cliquetis de la porte, sautant sur tes pieds, persuadée que c'était elle. Tu lui sautais dessus dans les cascades de vos cheveux volant partout dans les airs. Tu la serrais fort contre ton coeur, tes bras dans son dos, tes mains s'accrochant à ses vêtements, ton nez dans son épaule pour cacher ton sourire incontrôlable. La joie se mélange encore au cafard dans ton estomac, t'en donnant mal au coeur alors que tu te sépares d'elle, simplement pour tenir son visage dans tes mains. Tu colles ton front au sien, tes doigts glissant dans tes cheveux.

« Ça devrait pas être permis de me manque autant, Lämpösyömmi. »

Lui souffles-tu, encrée à elle pour le reste de la soirée, la nuit s'il le fallait. Tu n'aurais pas froid avec son coeur bouillant pour te réchauffer. Aucuns démons ne viendraient perturber vos doux rêves d'un bonheur qui ne t'étais pas possible, d'un bonheur que tu te promettais éphémère, même si tu le voulais éternel comme le dragon en ton ventre qui retrouvait celui de Moa, ton improbable amie, ton insanguine soeur.  
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Message Sujet: Re: a little touch of heavenly light - moalena    a little touch of heavenly light - moalena Icon_minitimeMar 2 Sep - 19:36

Pour une fois dans ta vie, tu ne te laisses pas distraire, Moa. Tu trépignes d’impatience à l’idée de revoir Majkalena et les minutes semblent ne pas vouloir passer. Une relation si forte avec une personne qui, au fond, te ressembles si peu n’était pas tant prévisible, et pourtant… Elle t’a bel et bien envoyé un hibou en te proposant un rendez-vous ce soir et tu lui as bien dit qu’elle te manquait, à ta vipère. Elle est la lune et tu es le soleil, le jour et la nuit et, ensemble, vous savez briller. La journée a été belle et ce soir, tu rayonnes. C’est toujours comme ça quand tu sais que tu vas voir une amie. L’amitié est importante pour toi, et la sienne bien plus encore. L’hiver encore ne s’en est pas allé et, d’un certain côté, tu as peur d’avoir froid. Alors, malgré les couvertures que ton amie t’a promises, tu revêts un pullover en laine et un bas de pantalon de pyjama : c’est plus confortable. Après tout, tu n’as jamais été de celles qui misaient sur leur garde-robe pour faire ton charme. Le tien est plus naturel ; il est plus fragile. Innocence. Elle te suit comme une ombre, comme celle d’une chimère derrière chacun de tes pas. L’innocence d’une enfant qui a grandi trop vite et qui reste figée dans l’entre-deux. Femme-enfant. Insouciance meurtrière. Crève-cœur. Et ce n’est pas pour rien que même les plus durs devant toi ne savent rester fermes ; tu es pure et tu es belle, Moa. Belle comme ça. Les minutes sont figées sur ton bras, sur cette montre que tu scrutes. Finalement, tu croises une camarade dans le dortoir et tu commences à lui parler. Tu parles pendant de longues minutes et enfin, le temps passe. Sauf que malheureusement, tu ne le vois plus. Tu ne le vois pas. Il passe et s’envole et toi, tu le laisses filer. Une fois que tu te souviens qu’elle t’attend ; tu regardes ta montre pour réaliser qu’au final, tu as déjà quelques minutes de retard et de nombreux étages à monter. Maladroitement, tu t’excuses et tu commences à courir. Tu cours vite, enfin, tu essaies. Les marches se succèdent et, si tu manques de t’écrouler plus d’une fois, tu arrives dans la tour d’Astronomie en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. « Majkaraaaambar !! Dis moi que t’es encore là. Majkaaaaa. » Et sans t’en rendre vraiment compte ; tu cries. Un peu fort. Fort à ce que quelqu’un t’entende mais tu t’en fiches, à cet instant, tu espères juste qu’elle soit encore là et qu’elle ne soit pas encore partie. Personne ne répond et, même si tu connais la nature joueuse de ta belle amie, tu as peur d’être arrivée trop tard et d’avoir, par maladresse tout gâché. Inconsciemment, tu sais bien qu’elle ne saurait te faire la tête bien longtemps car quelque chose de plus fort que la rancune vous lie. Elle est cette sœur que tu n’as jamais eue et, souvent, tu te surprends à penser que c’est très certainement pour ça que vous êtes si proches malgré vos différences. Et si l’on sait comment pour toi la famille compte, Moa, alors on comprend que pour Majkalena, tu saurais déplacer des montagnes. Certes ; tu as peur. Peur qu’elle se lasse un jour de ta candide compagnie. Tu n’es pas volcanique comme elle sait l’être. Bien plus calme, là où elle est le feu, toi tu es l’eau. Et pour éteindre ses brasiers parfois tu souhaiterais être plus douée. Car souvent elle souffre, Majkalena, souvent elle intériorise ; elle se cache. Mais toi tu la connais bien et même si elle garde certains secrets, tu sais qu’elle entretient de nombreux regrets. Tous les doutes qu’un instant tu as pu avoir disparaissent lorsqu’avec fougue ; elle te saute au cou. Naïvement ; tu souris. Un sourire sincère et fier. Fier à en crever. Parce que oui, tu es fière d’avoir su toucher cette princesse des glaces là où tout le monde s’est brisé les dents sur les rochers de son animosité. Parce qu’elle est froide ; parce qu’elle est forte. Mais pas avec toi. Avec toi, elle redevient enfant, et ensemble, vous êtes ces petites filles qui encore ne connaissent rien à la vie ; celles qui se content leurs secrets lors de longues soirées de confidences. Celles qui ne savent plus aimer, qui aiment trop fort. Qui aiment à en crever. « Ça devrait pas être permis de me manque autant, Lämpösyömmi. » Tu lui sautes dessus et t’accroches à elle comme un koala à sa mère. Elle pourrait tomber –et toi avec- mais tu t’en fiches. Si vous devez tomber, vous tomberez ensemble : toutes les deux. De toute manière, ça ne serait certainement pas la première fois – ni la dernière. Trop impulsive, Moa, spontanée. Makjalena est plutôt frêle, mais tu n’es pas lourde, Moa, tu es même plutôt chêtive ; tu fais beaucoup de sport et t’as été même plutôt douée -dans ton passé- en athlétisme. Tu la serres fort dans tes bras et places ton visage dans le creux de son cou. Tu y restes un instant et tu t’éloignes avec un sourire grand comme le monde collé sur ton visage. « T’es encore plus belle que la dernière fois que je t’ai vu. Tu vas faire craquer tout le château si ça continues. » Et tu rigoles, légère. Elle est belle, la Ljungström, et ce, comme toute sa famille. Tout comme tu trouves sa sœur envoutante et son frère renversant. Tu connais son cousin aussi, et il n’a rien à envier à personne, lui non plus. C’est dans les gênes, que tu te répètes. Mais tu te ravises bien vite : tu ne te trouves pas forcément jolie alors que tu juges Marcus à tomber et pourtant, vous êtes jumeaux. A croire que parfois, la vie fait étrangement les choses. « Comment tu vas ? Raconte moi tout, princesse. » Et le surnom que tu utilises n’a rien de péjoratif ; elle le sait bien. Elle porte une couronne ; celle de ta plus sincère amitié.
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Message Sujet: Re: a little touch of heavenly light - moalena    a little touch of heavenly light - moalena Icon_minitimeMer 3 Sep - 18:00

Plusieurs n'y croyait pas, cherchaient le piège, la fissure dans la mascarade. Majkalena ne pouvait pas être aussi tendre, aussi agréable et aussi sincère avec une amie si douce. Quand te ferais-tu fauve ? Quand la happerais-tu a mort dans la folie sans lui laisser la moindre des chances de s'en sortir ? Tu le pouvais, tu savais le faire, ayant fait tanguer avec plaisir ta soeur dans la putain de démence où son cerveau malade était partagée entre deux voix en constant combat. Pas Moa. Elle ne méritait pas le moindre mal. Elle était naïve et d'une pureté que tu trouvais magnifique, que tu admirais, tentant de la préserver tout en lui laissant pourtant sa liberté. C'est pourquoi jamais tes lèvres n'iraient lui cueillir un baiser, aussi magnifique se faisait-elle. Elle était cette femme statue, dépourvue du pêché, admiré, priée, figée dans sa perfection. Adulenfant, prise entre deux âge, comme un soeur qu'on ne voulait jamais voir grandir, rester toujours petite et adorable plutôt. Adorable, elle l'est. Arrivant à la course, sur un pied, alors que tu ne comprend même pas pourquoi tu l'aimes autant. Pourtant c'est bien là, au centre de toi, comme un feu apaisant. Tu n'as pas envie d'avaler son coeur comme une veuve noire et de tuer ses chéris pour l'avoir rien que pour toi. T'as envie de la rendre heureuse, tu lui donnerait ton frère s'il était pas aussi con et ton cousin s'il n'était pas si violent. Tu lui donnerait toutes les étoiles, le volant du bureau du concierge juste pour elle, pour la voir sourire un peu plus fort, si seulement c'est possible. « Majkaraaaambar !! Dis moi que t’es encore là. Majkaaaaa. » Oh, pauvre amour. Elle est en retard et tu détestes les retardataires, mais pour elle, tu attendrais bien une bonne heure, une éternité. Si tous les autres, ou presque, tu ne les attend pas un quart de secondes de plus, elle oui. Moa te fait faire toutes ses choses illogiques de l'amour, mais au moins, elle ne fout pas le feu à ton ventre comme un certain gryffondor. Elle brûle tranquillement, comme le feu apaisant dans les salles communes, les matins d'hiver. Elle te fait crépiter et sourire comme tu souris rarement. Elle ne se fait pas démon sous ta peau, mais petite ange gardien, te rendant un peu meilleure à chaque secondes.

Tu lui as sauté au coup, t’unissant à elle comme le yin retrouvant son yang. Ton âme soeur platonique. Ton corps se serrant contre le sien sans aucune luxure. De l'amour, à doses si pur qu'il peut en être mortel, étouffant, dangereux. Elle l'acceptes, elle en redemande et tu lui en redonnes. Elle s'accroche à toi et tu l'attrapes comme si c'était une danse où chaque mouvement était scrupuleusement planifié. Tu ne préfères crouler sous son poids plutôt que de la voir tomber parce que tu ne l'as pas attrapée. Tu préfères te noyer avec elle plutôt que de rester impuissante sur le bord de la rive sans pouvoir l'aider. Elle te serres contre sa poitrine qui bat sa respiration enthousiaste. Son nez dans ton cou, incomparable à celui de ta réelle soeur qui ne t'offres que cette souffrance que tu aimes malgré la noirceur et le risque de tes penchants masochistes. Ta soeur pourrait te tuer que tu apprécierais encore le sang s'écoulant de ton corps. Moa ne te ferait jamais mal et toi non plus. Tu serais incapable de seulement la gifler, tu pourrais la briser. Même si elle se décidait à s'enticher de Lysander, tu n'arriverais pas à la détruire. Elle était ton horcruxe, te donnant la vie éternelle tant qu'elle vivait elle-même. Elle s'éloigne en souriant magnifiquement, réchauffant tout ton thorax. « T’es encore plus belle que la dernière fois que je t’ai vu. Tu vas faire craquer tout le château si ça continues. » Tu l'accompagnes dans son rire. Même si tu es narcissique à souhaits et qu'habituellement, tu ne remercie pas lorsqu'on te fait part de ta beauté que tu connais déjà, avec elle, c'est différent. Chacun de ses compliments est précieux car sincère. Comme marque de ta gratitude, tu déposes un petit baiser sur sa joue, tes lèvres contre sa peau délicate avec une tendresse que tu tentes parfois d'imiter avec Gale, mais qui n'est jamais aussi vraie et aussi facile qu'avec ta poufsouffle. « Comment tu vas ? Raconte moi tout, princesse. » Dit-elle finalement, te ramenant à la réalité, tes angoisses et le dragon dans ton ventre reprenant vie. Elle t'avais fait oublier tout. Ta peur, tes questions, ta vie, pendant quelques secondes. Maintenant, les filets noirs et étouffants de tes craintes se glissaient de nouveau à travers des lèvres entrouvertes et muettes. Tout se tendait en toi, mais ce n'était pas la faute de ton amie, tu étais la seule responsable de ton cruel sort. Tu tentais de lui tendre un sourire malgré l'inquiétude désormais installée sur ton visage. Elle savait que quelque chose n'allait pas, tu n'avais pas besoin de lui dire, ton regard se laissais lire par le sien sans la moindre gêne. Tes mains glissent de sa nuque vers ses bras, les caressants suavement avant de n'étreindre vos mains. Tu éloignes lentement ton corps du sien pour que le choc de sa chaleur te quittant ne marque pas la fin de ta vie. Tu l'entraînes à ta suite sans la forcer, formant un affectueux « Viens... » sur tes lèvres alors que tu la traînes à ta suite un peu plus loin, près de la palissade de la tour. Tu l'invites à s'asseoir sur la longue couverture étendue sur le sol, la suivant dans l'installation. Tu entoures vos corps de l'autre couverture, te serrant contre elle, gardant tes mains sur les siennes, que tu viens embrasser paisiblement avant de les enfouir sous la couverture de nouveau.

« Toi d'abord, tout vas bien ? Pas de soucis hein ? »

Lui demandes-tu, inquiètes, chassant l'attention de sur toi comme tu le fais rarement. Habituellement, tu aimes parler de toi, qu'on te regarde et te questionne, être le centre de l'attention, mais là, c'est différent. Tu as peur du verdict de Moa sur ta maladie. Tu as peur de sa réaction, de ta réaction, de ce que l'avenir te réserve. La fin ou le début de ta vie, tu n'en as aucune idée et c'est bien ce qui fait le plus peur.
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Message Sujet: Re: a little touch of heavenly light - moalena    a little touch of heavenly light - moalena Icon_minitimeJeu 4 Sep - 16:47

Le temps figé entre vos deux regards qui se lient et se délient se languit d’une trêve. Il n’en est pas si évident. La relation qui te lie à Majkalena a toujours été spéciale. Elle est cette personne qu’inconsciemment tu veux sauver de la folie meurtrière qui la dévore ; celle à qui tu aimerais ôter la rancune pour ne laisser qu’un soulagement volatile. Tu caresserais alors ses cheveux noirs en murmurant à son oreille quelques paroles apaisantes ; celles d’une mère, celles que tu n’as jamais reçues. Tu as beau ne pas l’avoir connue Moa, être orpheline, parfois, tu sais ce que c’est d’aimer quelqu’un si fort que pour lui tu donnerais ta vie. Et tu te dis que c’est ça, d’être mère. Aimer inconditionnellement. Aimer à en crever. Bruler quelques plaies abîmés par l’acide de piètres paroles rassurantes. Elle est cette sœur que tu n’as jamais eue. Celle dont le sang jure avec le tien, celle dont le sang lutte pour ne pas s’assimiler au tien alors qu’au final, ils sauraient si bien se mélanger. Quelques fissures dans ces liaisons chimiques ne sauraient endommager votre profonde amitié. Tu as la chance de connaître son vrai visage, Moa, celui qu’elle cache, celui qu’elle chasse. Telle la chasseuse enragée qu’elle a su être par le passé, elle fait fuir l’enfant qu’elle ne veut pas montrer : cette gamine apeurée qui le soir serre son oreiller en aspirant à une vie un peu plus douce, plus clémente. Et c’est à cette enfant que tu aimerais tendre la main ; lui prouver qu’au final, elle n’est pas seule : qu’elle ne le sera jamais, ne l’a jamais été, que dans tout les cas, même si il ne lui reste plus rien, elle t’aura, toi. Ne jamais dire jamais. Mais tu sais qu’avec elle tu le peux et c’est étrange mais tu sais bien que jamais elle ne te trahira – ou tout du moins tu veux le croire. Car il n’est pas évident de faire confiance à Majkalena Ljunstörm mais tu te rends également compte que le jeu en vaut la chandelle. Parce que là où elle sait être plus que cruelle, elle sait également être douce et attentionnée, attentive et, parfois, à l’écoute. Avec toi, elle ne parle pas seulement d’elle, mais elle parle de vous, surtout de toi. Dans l’ombre, tu sais qu’elle te protège, qu’elle ne laisserait jamais personne te faire du mal et tu aimerais de ton côté que ce soit la même chose pour elle. Mais elle a tant d’ennemis, Majkalena. Elle est de celles qui savent être si tranchantes qu’elles ne s’en font pas que des amis. Que certains les maudissent. Un instant, tu profites de l’étreinte de vos deux corps ; tu as toujours été très tactile, Moa, toujours eu besoin de beaucoup d’amour, d’affection et ces moments te font un bien fou. Généralement, c’est vers Marcus que tu vas quémander cette affection qu’il te manque, c’est vers lui que tu te tournes quand tu as besoin de réconfort ; d’amour. Non pas que tu n’apprécies pas tout autant celui qui vient des autres mais avec ton jumeau, c’est différent. Il est cette partie de toi qu’il te manque dès lors qu’il n’est pas là. Il est le sang dans tes artères, les connexions dans ton cerveau. Il est ton tout. Il est ce frère que tu t’es juré de ne jamais abandonner ; ce frère qui te l’a juré, lui aussi. Mais celle de Majka ce soir te réconforte, te rassure. Et, impuissante, tu laisses ce sourire comblé s’emparer de ton visage de porcelaine et tu te convaincs que jamais plus il ne le quittera. Tu te jures qu’elle a su te rendre ce soir tout ce qu’un jour tu n’as pas eu. Quand tu lui demandes de te raconter ce que précédemment elle t’a mentionné par hibou, tu remarques que quelque chose change sur son visage ; son air devient plus grave, elle paraît plus fatiguée. En une seconde, son sourire enfantin prend quelques années : ses traits se raidissent. Elle ne revêt pas pourtant le masque de sa cruauté mais tu vois qu’elle essaie de te cacher des histoires qui peut-être sauraient te faire grandir, te faire peur. Son sourire se fait plus difficile et le rictus qu’elle affiche bien malhabile. « Viens... » Et à cet instant, elle devient sirène. Elle chante sa mélopée d’une voix enchanteresse alors que de ton côté tu serais prête à la suivre à l’autre bout du monde. Marcher avec elle sur les terres désertes des Amériques, frôler de ton pas frêle les quelques résidus de lave d’une explosion volcanique, meurtrière. Machinalement, tu déposes tes pieds dans ses pas et la suis jusqu’au bout de la tour. Ensembles, vous vous asseyiez sur cette couverture qui ce soir vous fait office de toit. « Toi d'abord, tout vas bien ? Pas de soucis hein ? » Un sourire rassurant vient se loger sur ton visage pour lui faire du bien. « Te soucies pas de moi va, j’ai pas de grands tracas qui vaudraient la peine d’être racontés. » Tu marques une pause et pour ne pas la décevoir –parce que d’un côté tu sais qu’elle aimerait que tu lui racontes ta vie dans les moindres détails- tu reprends. « J’ai acheté des dragées surprises ce matin, je crois que jamais un goût ne m’avait autant dégouté que celui de saucisse. J’adore les saucisse, mais en bonbon, t’imagines ? On s’y attend pas et puis… c’est vraiment pas le goût que je choisirais pour un bonbon quoi. Sinon, mon hibou a attrapé un refroidissement je crois, il arrête pas de faire ses besoins n’importe où et après… je dois nettoyer. » A la mine quelque peu dégoutée de ton amie, tu éclates de rire et reprends de plus belle : « Dégueulasse, pas vrai ? » Un instant, tu te tais. Tu regardes le ciel, les étoiles légèrement voilées par quelques nébuleux capricieux. Tu imagines que le temps puisse se figer et que dans un battement d’aile, vous ne vous quittiez plus pendant des semaines. Qu’enfin vous puissiez profiter de ce monde si grand, découvrir, voyager. « Le ciel est dégagé ce soir, il fera beau demain. Je suis contente de pouvoir en profiter avec toi. » Tu serres sa main contre ton cœur afin qu’elle n’ait plus peur, qu’elle se rende compte de toute la confiance que tu places en elle. Tu aimerais qu’elle te parle de ses tracas ; mais tu ne la forceras pas. Tu ne la brusqueras pas. Un jour sûrement, elle sera prête. En attendant, tu te contentes d’être une bonne amie. Tout vient à point à qui sait attendre.
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Message Sujet: Re: a little touch of heavenly light - moalena    a little touch of heavenly light - moalena Icon_minitimeMer 10 Sep - 18:45

Moa, si petite et fragile, mais pourtant si brave, si vide de peurs. Tu l'admirais avec une flamme qu'elle ne pouvait même pas imaginer. Convaincue que sa vie valait bien plus que la tienne. Tu aurais donné ta place pour la sienne n'importe quand. Où elle était douce et attendrissante, on te croyait bonne menteuse ou arnaqueuse. Comme si ta cruauté dans la vengeance pouvait t'empêcher de te montrer tout aussi cruellement tendre, le moment venu. Les gens ne pouvaient pas voir de gris, que du blanc ou du noir, aucuns mélanges possible ni de dualité. Comme si ton goût pour ce qui était jugé mal pouvait retirer de toi tout l'amour que tu pouvais porter aux gens, parce que les méchants ne pouvaient pas aimer, pas vrai ? Mais toi, tu aimais. Tu aimais Moa plus que tu ne t'aimais toi-même. Tu aimais chacune des pulsations du sang sous sa chaire qui la gardait bien en vie. Tu aimais sa simplicité et comment elle t'enroulais dedans pour te faire oublier tes propres blessures. Moa, ton petit sac d'espoir. Ta précieuse boîte de chocolat, te réservant pourtant toujours des surprises. Ses sourires sont du baume sur ton coeur flétris, ton coeur qu'on devrait amputer pour éviter que la rouille ne s'y répandre et le dévore. « Te soucies pas de moi va, j’ai pas de grands tracas qui vaudraient la peine d’être racontés. » Mais tu t'en soucis, inévitablement. Même lorsqu'elle dit que tout vas bien. Tu as peur que son innocence la fasse mentir. Qu'elle pense que tout vas bien, alors qu'en fait, non. Qu'elle soit danger, mais qu'elle ne le voit aucunement. Tu restes silencieux, la suppliant te te dire malgré tout, de te laisser le temps de rassembler tout ton courage pour lui murmurer tes propres angoisees. « J’ai acheté des dragées surprises ce matin, je crois que jamais un goût ne m’avait autant dégouté que celui de saucisse. J’adore les saucisse, mais en bonbon, t’imagines ? On s’y attend pas et puis… c’est vraiment pas le goût que je choisirais pour un bonbon quoi. Sinon, mon hibou a attrapé un refroidissement je crois, il arrête pas de faire ses besoins n’importe où et après… je dois nettoyer. » Un petit air dégoûté viens retrouver ton visage, avant que son rire ne t'invites avec elle, riant de bon coeur de ses simplicités de la vie. Ça te rassure que son oiseau soit son plus gros problème du moment. Surtout avec Magnus qui tourne autour d'elle, lui et son cerveau digne de celui d'un chèvre. Il pourrait lui faire plus de mal qu'il ne le croit. « Dégueulasse, pas vrai ? » Rajoute-t-elle alors que tu hoche de ta tête positivement tout en souriant. Tu suis le regard de la belle vers la voie lactée. Tu penses à lui. Lui et toi, ici, sous ses mêmes étoiles et ton coeur s’emmêle les pattes pour trébucher et se retrouver à plat ventre.  « Le ciel est dégagé ce soir, il fera beau demain. Je suis contente de pouvoir en profiter avec toi. » Ton regard se repose sur elle, tes yeux retrouvant les siens. Ses douces prunelles qui ne montrent aucune monstruosité, qui te jurent que tu peux tout leurs dire. Elle serre ta main tout contre sa poitrine, ton bras libre l'entourant, se posant sur sa hanche, protectrice. Tu ne sais pas comment aborder les choses, alors que tu ne peux pas, toi-même mettre de mots sur ses choses qui brûlent de flammes qui te semblent éternelles, forment un trou en toi lorsqu'il est trop loin et que tu crains de ne pas être dans ses pensées, de ne pas être aussi importe que tu aimerais l'être. Ta tête se dépose sur l'épaule de Moa, ton regard s'embrumant doucement, ta gorge se coinçant par la peur que tu n'as pas exprimée jusqu'à maintenant.

« Mo... » Commence-tu dans un murmure étranglé éclairant pourtant ta gorge. Tu prend une longue bouffée d'air que tu recraches pour te donner piètrement de la constance. Pas avec elle, ça ne marche pas. Tu n'arrives pas à lui faire croire que tout vas bien alors que tu es incendiée de l'intérieure. « T'as déjà été amoureuse ? » La questionnes-tu vaguement. Qui n'as jamais été amoureux à vos âges ? Amoureux d'un balais qu'on désire pour pouvoir battre l'équipe des gryffondors ou amoureux d'une jolie filles aux yeux bleus. Tu ne la laisses pas répondre, tu n'as pas terminé. Tu reprend rapidement la parole alors que tu réalises comme ta question est vague. « Je veux dire, vraiment, amoureuse. » Ajoutes-tu, sans pour autant la regarder. Tes yeux ses perdent dans ses étoiles, les quelques unes que tu as vues refléter dans ses yeux ce soir là alors que tu te demandais sans cesse, pourquoi lui ? Tu as peur, peur de le dire, peur de ne rendre tout cela trop vrai par des mots que tu ne pourras pas reprendre. Tu ne pourras plus mentir après l'avoir dit et quand tu tomberas, tu tomberas de haut, plus haut qu'un phare, plus haut que cette tour. Ton coeur bat la chamade comme ses tambours annonçant l'arrivée de la guerre, tes pensées se désordonnent tandis que tu laisses ses mots pèles-mêles sortirent de ta bouche. « Tellement que t'as peur de te rompre le cou, tellement que ça te brûle le ventre, ça t'empêche de dormir, que t'y penses tout le temps, que tu pleures sans savoir pourquoi, que t'es  incapable de l'avouer, à qui que ce soit. » Oh et les larmes coulent sur tes joues à ce moment, silencieuse, mais bien présentes, et chaudes. Tu pleures de l'eau bouillante qui rougis tes yeux et tes joues. Tu n'émets aucuns sanglots, elle pourrait ne pas savoir que tu pleures, peut-être même que tu le préférerais. Lorsque quelqu'un pleure, on demande toujours pourquoi, mais souvent, il n'y a pas d'explication. C'est comme saigner du nez, horrifiant et mystérieux.
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Message Sujet: Re: a little touch of heavenly light - moalena    a little touch of heavenly light - moalena Icon_minitimeSam 20 Sep - 0:00

Parfois tu te dis à tord que, peut-être, il serait bon pour toi de prendre un peu plus exemple sur Majkalena. Oui, car où souvent tu es trop perméable, la vipère sait rester de marbre. Tu n’as jamais vraiment compris pourquoi elle faisait ça, pourquoi elle se cachait ainsi derrière un masque de froideur qui pourtant ne lui va pas et tu regrettes qu’elle ne montre pas au monde le même visage qu’elle te montre à toi. Parce que tu sais bien qu’au fond elle a un cœur grand comme la lune et toi, tu rigoles en te murmurant que tu es son soleil et que là où elle a froid ; tu t’amuses à la réchauffer. Tout ça pour dire que t’aimerais bien être un peu plus comme elle : sembler forte au lieu de laisser apparaître au grand jour le moindre de tes sentiments. Parce que quand t’es heureuse ça se voit, Moa, mais que le contraire est vrai également. Elle est cette grande sœur que tu n’as jamais eu, cette sœur tout court : parfois plus âgée mais souvent plus jeune. Cette autre partie que tu n’aurais su cacher au grand monde bien longtemps. Ensembles, vous formez une personne entière, une personne véritable. Que voies-tu donc chez elle que les autres ne voient pas, Moa ? Là où ils restent coincés dans leurs nombreux aprioris, dans leurs tumultueuses théories de ce qu’est le bien et ce qu’est le mal, toi tu passes à travers. Tu sais bien qu’il est impossible d’être totalement bon, tout comme il l’est également d’être intégralement mauvais. Les êtres humains –sorciers ou non- se trouvent dans ce cruel entre-deux, ce fatal entre-rien. Elle n’est pas noire, Majkalena, elle n’est rien de plus ni de moins que grise comme vous tous. Et toi ça tu le vois, mais ce n’est pas le cas de tout le monde. En effet, personne n’ignore les problèmes existants dans ses relations avec les membres de sa propre fratrie. En vérité, de ton côté, tu préfères jouer l’impasse. Effrayée quant à la réaction de Magnus s’il découvrait que tu es aussi proche de sa sœur, tu n’en restes pas moins terrorisée à l’idée de perdre Majkalena. Choisir entre la fraise et la framboise. C’est la même chose pour toi : le choix est impossible, le choix est infaisable. Alors, tu te tais. Tu espères en silence. Espères qu’ils auront la maturité de ne pas te demander de choisir et que jamais tu n’auras véritablement à te dresser entre eux. Tu sais bien que tout ne peut pas toujours être rose mais tu sais également que tu n’es pas à plaindre : loin de là. Beaucoup de gens sont derrière toi et te protège comme si tu étais la prunelle de leurs yeux et elle en fait partie, la belle Majka. Cependant, ce soir, tu n’as pas envie d’être la petite fille fragile qu’elle a envie de protéger, non, tu veux être cette amie qui la soutient et qui est là quoi qu’il arrive. Parce que tu sens que quelque chose ne va pas ce soir, quelque chose cloche sous les étoiles. Ton amie semble perturbée, timide. Tu sers sa main un peu plus fort dans la tienne pour lui donner du courage, sans pour autant la brusquer : tu n’es pas là pour ça. Vos regards se croisent mais un voile masque le sien. Un voile brumeux, brillant, pluvieux. Ses yeux sont humides et tu t’inquiètes un peu mais tu la connais par cœur : elle n’est pas de ceux que l’on peut forcer à se confier mais de ceux qui ont juste besoin de sentir que l’on est là pour eux. Et là pour elle ; tu l’es. Tu l’as toujours été. Cependant : tu es bien loin de te douter de ce qui la tracasse. Un hoquet traverse l’embrasure de tes lèvres lorsqu’elle te demande si tu as déjà été amoureuse. L’as-tu seulement déjà été ? Plusieurs fois, ton cœur s’est embrasé sous un timide baiser, mais jamais véritablement tu n’as ressenti cette connexion que l’on définit comme « fusionnelle ». Amoureuse… amoureuse de la vie, peut-être. Amoureuse d’un homme, tu n’en sais trop rien. Peut-être devrais-tu d’abord définir ce qu’est l’amour. Tu réfléchis un instant avant de donner une réponse aussi vague que sa question : « T’entends quoi, exactement, par amoureuse ? » Un ange passe et tu te rends compte que ta question est de trop, qu’elle s’empresse de te définir ce qu’est l’amour à ses yeux. Elle n’ose pas te regarder ; tu poses ta tête sur son épaule et regardes dans la même direction. Sa définition te fait peur : peut-être préférerais-tu ne jamais tomber amoureuse : tout serait tellement plus évident. Parfois ça te brule le ventre, à toi aussi : quand tu le vois, mais tu préfères ne pas en parler. Quelques sanglots étouffés se perdent sur le dessus de ton crâne et ton sang se glace. Majkalena ne va pas bien. Elle ne va vraiment pas bien. Un sourire se dessine sur ton visage ; tu ne veux pas enfoncer le couteau dans la plaie alors tu te contentes de répondre : « Non chaton, j’ai jamais été amoureuse. Du moins pas comme toi tu l’entends. » Ta main libre caresses son genou et tu te sers un peu plus conte elle : « Tu crois que tu saurais m’en dire un peu plus sur l’amour ? J’aimerais bien savoir ce que t’en penses… parce que-moi, j’ai l’impression que jamais personne pourra m’aimer comme ça. » T’as pas forcément peur de l’avenir, Moa, mais t’es une personne pleine de doutes. Tu doutes de tout ; particulièrement de toi. Parfois, tu te dis que c’est dommage de douter ainsi mais tu n’y peux rien, c’est comme ça. Peut-être parce que ta mère n’est pas là : qu’elle ne l’a jamais été et qu’elle te manque, qu’il te manque une partie de toi. Comment être sûre de quelque chose d’incomplet ? T’as toujours été inachevée au fond, Moa, mais ce soir avec Majkalena, tu te sens plus entière que jamais.
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Message Sujet: Re: a little touch of heavenly light - moalena    a little touch of heavenly light - moalena Icon_minitimeDim 5 Oct - 23:01

Elle est là. Toujours là. Ne part pas, ne prend pas peur. Elle serre ta main, t'encourage dans le confidence et la complicité. Ce n'est pas que tu ne veux pas lui dire, mais tout sera simplement plus dangereux lorsque tout aura prit la forme de mots. Donnant un sens irréversible à tout cela. Lorsqu'il te blessera, te brisera le coeur, tu ne pourras plus garder la tête froide et simplement passer ton chemin. Ta question n'est qu'une entrée en matière. Une façon de te certifié qu'elle est bien la bonne personne à qui tu peux te confier. Est-ce qu'elle comprendra ou bien sera-t-elle contente de ce début de guerre invisible se passant dans ton ventre ? Après un long silence, tes mots aussi apeurants que passionnés sur l'amour coulent sans que tu ne cherche à les retenir. Pourtant les images que tu évoques sont trop récentes, trop cruelles. Ça te possèdes toute entièrement, comme une crise d'épilepsie que tu tenterais de retenir. Tu assassines ses sanglots alors que tes larmes roulent sur tes joues pâles. Tu sais que tu es foutue d'avance. Ils t'ont tous brisé le coeur impunément, pourquoi serait-il différent. Il est trop tard pourtant. Calixte sera bien fier de lui lorsqu'il te fera mal, exactement comme lui. T'avais seulement voulu connaître le goût de l'amour, encore une fois, mais tu sentais déjà la flamme brûlant ta langue. Il ne pouvait pas te rendre ses torsions dans ton ventre. Si s'avait été le cas, n'aurait-il pas été différent avec toi ? Moa poses sa tête sur ton épaule, ta main la retrouve, se glissant dans ses longs cheveux doux. Tu avais mal et tu détestais cela. Tu aurais voulu tout effacé, juste partir avec Moa ce soir, insouciantes et sans peines.  Cette peine que tu ne pouvais désormais plus nier. Ta propre prise autour de la demoiselle se resserrait. Après un court silence où le vent de la nuit s'occupe de vous enrober. Tu tentes de te songer ailleurs, mais il est partout sur les murs de cette tour. Il est partout dans ce château, en toi. « Non chaton, j’ai jamais été amoureuse. Du moins pas comme toi tu l’entends. » T'avoue-t-elle dans toute son innocence. Sa main caresse doucement ton genou, renforçant votre étreinte. Elle ne pouvait donc pas comprendre. Pas plus qu'elle ne pourrait comprendre pourquoi tu aimais toujours de cette façon. Toujours trop, aveuglément sans réfléchir. Sans que ton coeur ne demande son avis à ta tête. « Tu crois que tu saurais m’en dire un peu plus sur l’amour ? J’aimerais bien savoir ce que t’en penses… parce que-moi, j’ai l’impression que jamais personne pourra m’aimer comme ça. » Un sourire triste envahit ton visage. Tu libérais ta main de ses longs cheveux doux pour effacer tes larmes. Faire comme si elles n'étaient jamais nées, tout comme cet amour trop dur à supporter.

« Moi non plus, Moa. Moi non plus, personne ne m'as jamais aimée comme ça. Jamais personne ne pourra m'aimer comme ça. »

Lui avoues-tu tristement, ton regard se posant un instant sur elle, croisant son regard inquiet que tu ne soulages pas. Quelque part, tu t'en veux de lui faire du mal, de l'inquiéter et l'embêter avec tes histoires. Tu t'en veux toujours. Pourtant, ça brûle à l'intérieur de toi. Ça bouillonne depuis déjà trop longtemps. Un peu brusquement, tu te sépares d'elle, tu te refermes sur toi-même. Tu te relèves rapidement, la laissant là, lui faisant dos. Tu chasses sauvagement tes cheveux d'un côté, ta tête dans tes mains alors que tu t'approches du bord, reculant tout aussi vivement que tu t'en étais approchée. Il est dans chaque parcelles de cette tour et ça te rend dingue. Tu peux presque sentir sa peau sous tes mains vides, glacées.

« J'en peux plus qu'on me prenne pour une conne. »

Rages-tu une nouvelle fois tandis que tu fais dos à cet endroit précis où tes mains étaient allées sur le jeune homme, lui volant son secret, tandis que de toute ton âme tu cherchais à te faire pardonner. Comment pourrais-tu avoir la moindre des chances après cette intrusion ? Et pourtant tu voulais y croire si fort.
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