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 Lycoris A. Rowle Ϟ I can't drown my demons, they know how to swim

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Message Sujet: Lycoris A. Rowle Ϟ I can't drown my demons, they know how to swim   Lycoris A. Rowle Ϟ I can't drown my demons, they know how to swim Icon_minitimeJeu 3 Déc - 17:04


DOSSIER DU MINISTÈRE DE
Lycoris A. Rowle



NOM : Rowle, c’est l’un de ces noms qui font trembler, qui évoquent la noirceur et l’ambition. PRÉNOMS : Lycoris, comme plusieurs de ses ancêtres, honorant ainsi les plus réputés des Rowle que le monde ait connu. Suivi d’Avila, comme pour se donner un genre, pour espérer que la porteuse de ce nom fasse honneur à sa signification. AGE : 20 ans, depuis quelques mois, et une échéance qui se rapproche de plus en plus. ANNÉE : Septième Année, pour le meilleur et pour le pire, après six années d’études intensives au sein du château, six années à se faire des amis, des ennemis, des chagrins, des joies, des peines et des rires. ÉTAT CIVIL : Officiellement fiancée, presque mariée. Mais les deux protagonistes -qui ne savent pas encore à qui ils sont promis- ne sont peut-être pas du même avis que leurs aînés. Auront-ils le courage de se dresser contre les traditions, ou feront-ils contre mauvaise fortune bon cœur ? Peut-être d’ailleurs que cette fortune ne sera pas aussi mauvaise qu’ils le pensent… PURETÉ DU SANG : Sang-pur, depuis plusieurs générations déjà. Et la fierté que cette famille en retire n’est rien comparée à l’influence qu’ils exercent de ce fait dans ce bas-monde. MAISON SOUHAITÉE Serpentard, pour suivre la tradition et perpétuer les bonnes relations. Serpentard, pour la ruse et l’ambition qui caractérise cette famille. ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle, confirmée par quelques expériences. Elle n’a pas eu le choix, de toute façon. Mais même si elle l’avait eu, elle ne ressent aucune attirance pour ses congénères féminines. PARTICULARITÉ : Voyante, depuis sa naissance, elle fait des rêves prémonitoires parfois, apercevant ce que pourrait être l’avenir. Elle voit aussi le passé, parfois. Elle ne veut pas y croire, mais récemment, son don a subi une autre évolution. A présent, elle a des flashs parfois, quand elle touche des gens. Elle ne sait pas ce qu’il lui arrive, et elle a décidé de prendre le cours de Divination en option, pour en apprendre plus.

Votre personnage trouve par hasard dans un couloir les réponses du prochain devoir de potions, que fait-il ?

Ϟ Les réponses du prochain devoir de potion… A quoi cela servirait-il pour Lycoris ? Elle est déjà certaine de réussir ce devoir haut-la-baguette. Bosseuse, elle n’a pas besoin de tricher pour obtenir des résultats excellents. Par contre, il est pratiquement certain qu’elle gardera ces réponses si ça peut se monnayer avec ses camarades. Non seulement elle est ambitieuse, la petite, mais elle a les pieds sur terre, et si elle peut se faire de l’argent par la même occasion, elle n’hésitera pas à profiter de ses camarades moins doués et plus facilement tentés par la facilité. Après tout, c’est ainsi que marche le monde, sorcier ou moldu. Le profit, l’argent et le pouvoir sont les maîtres mots pour qui veut réussir dans la vie. Pour qui veut avoir une place importante dans la société, et une influence certaine sur ses pairs. Elle ne voit pas où est le mal là-dedans, et elle se complaît dans son égoïsme.

Votre personnage tombe sur une première année malmenée par des septième année au détour d'un couloir, que fait-il ?

Ϟ Honnêtement, Lycoris pèserait le pour et le contre avant d’intervenir. Si ces septième année sont des camarades de sa maison, avec une certaine influence, et que la première année est une née-moldue, elle n’interviendra pas. Peut-être même se joindrait-elle à ses compagnons. Mais si ce sont des septième année quelconques, et que la première année est une élève de sa maison, elle interviendra sûrement. Il faut avant tout qu’elle y trouve son avantage, car elle agit rarement sur l’instinct. S’il s’agit de défendre un né-moldu face à des sang-pur, c’est inutile. L’inverse, par contre, est plus gratifiant, autant au niveau de la réputation que pour l’estime de soi. Par ailleurs, si les intervenants sont tous du même statut de sang, la Rowle évaluera soigneusement la situation pour y trouver son avantage. Il faut toujours veiller à ses intérêts dans la vie, et cela, elle l’a bien compris et assimilé.

Le professeur de métamorphose a injustement punit votre personnage à la place d'un autre élève qui se moque de lui, comment réagit votre personnage ?

Ϟ Il est rare que Lycoris agisse sous le coup de l’émotion. Elle n’est pas impulsive par nature, ou elle se réfrène très bien. Elle ne dira rien, sur le coup, acceptant sans broncher la punition. Mais si, d’apparence, elle reste neutre, ce n’est pas la même chose sous sa belle petite crinière brune. Ses neurones vont se mettre en branle pour trouver la meilleure façon de se venger. Très rancunière, et très cruelle dans ces cas-là, la brunette n’hésitera pas à trouver le point faible de ce misérable petit vermisseau qui a l’audace de se foutre d’elle en plus. Elle n’hésitera pas à frapper là où ça fait vraiment mal, et sans se soucier des conséquences. De toute façon, elle sait prendre ses précautions. Et si l’élève en question saura de qui vient l’attaque, il n’aura en revanche aucun moyen de le prouver. L’éducation stricte d’un sang-pur a ça de bien qu’elle permet d’évoluer rapidement et d’apprendre comment marche le monde, d’apprendre ce qu’il faut faire pour agir impunément.

Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ?

Ϟ Elevée depuis toute petite dans un environnement strict, Lycoris a appris dès toute petite comment fonctionnait le monde. Le pouvoir et la richesse vont de pair, de même que le savoir. Savoir, c’est pouvoir, selon le dicton. Pour être quelqu’un d’important, d’influent, il faut connaître ses ennemis, et même ses amis. Il faut être d’une lignée irréprochable, et avoir un compte en banque blindé. Il ne faut pas hésiter à marcher sur les autres pour atteindre ses buts. Tout cela a modelé la brunette qui, aujourd’hui, n’espère qu’une chose. Faire honneur à sa famille. Devenir quelqu’un d’important, d’influent et de renommé. Qu’on l’aime ou qu’on la méprise, elle s’en fiche un peu. Ou du moins, elle en donne l’air. Il faut souffrir, pour être belle, dit-on. Elle présume qu’il en est de même pour être quelqu’un en vue et bien placé. Alors elle souffre en silence de cette solitude, rejetant le plus souvent l’amour pour n’être concentrée que sur ses intérêts. Quand ses relations, en plus de lui être sympathiques, peuvent lui permettre de se hisser plus haut, elle n’hésite pas à cultiver ses liens avec ces personnes. Egoïste avant tout, elle ne veut que le meilleur, ainsi qu’on le lui a appris. Tout comme on lui a appris, avant tout, à honorer sa famille…

PSEUDO : Lycoris. AGE : 22 ans. PRÉSENCE : Au moins un à deux jours par semaine, peut-être plus. AVATAR :
Code:
[b]CRYSTAL REED[/b] [color=#c24132]◊[/color] Lycoris A. Rowle
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Message Sujet: Re: Lycoris A. Rowle Ϟ I can't drown my demons, they know how to swim   Lycoris A. Rowle Ϟ I can't drown my demons, they know how to swim Icon_minitimeJeu 3 Déc - 17:05


Tell me your Story
The road so far

Naître Rowle, c’est naître fier. C’est naître riche et influent. Naître Rowle, c’est aussi naître entre les machinations, le racisme et la magie noire. C’est naître dans une famille très fortement orientée vers les arts obscurs. C’est naître dans l’élite du monde sorcier, dans un univers où le moindre faux pas est sévèrement et douloureusement réprimé. Et pourtant, c’est bien en tant que Rowle qu’elle est née, la petite Lycoris. Fille unique, elle a provoqué l’admiration de ses parents, et de l’ensemble du monde sorcier, avant qu’il ne s’avère que Mme Rowle ne pouvait pas avoir d’autres enfants et que l’héritier mâle tant attendu ne pointerait pas le bout de son nez. C’est donc l’histoire de Lycoris Avila Rowle dont il va être question ici. Alors soyez attentif.




Juin 1967, Manoir Rowle.

« Lycoris, tiens-toi droite ! » L’ordre claqua dans l’air, sec et cinglant. La fillette, avachie sur sa chaise, se redressa immédiatement, tel un ressort, malgré la fatigue qui alourdissait chacun de ses muscles. Quand Trevor Rowle donnait un ordre, il ne fallait pas lambiner pour l’exécuter. Elle le savait fort bien, la petite. Elle avait déjà goûté à la fureur de son père quand il trouvait que ses ordres n’étaient pas exécutés assez rapidement. Quand elle lui désobéissait aussi. Elle en gardait un souvenir très net, clair et précis. Elle revoyait la baguette pointée sur elle, et la douleur qui parcourait chacun de ses muscles, chacune de ses cellules. Cet élancement tenace qui faisait frémir chaque parcelle de sa peau. Qui obscurcissait chaque once de ses pensées. Elle ne voulait pas, de nouveau, se retrouver la cible de la fureur de son père. « J’ose espérer que tu te tiendras bien, au dîner… » La menace était implicite. La brunette hocha la tête, timidement, et braqua son regard sur la table qui était déjà mise. Les convives ne devraient pas tarder à arriver. Après un dernier regard sévère, son père se détourna et rejoignit son épouse dans le hall d’entrée pour accueillir les premiers arrivants.


Muette, figée, la fillette s’ennuyait fermement. Après s’être préparée pour cette soirée en compagnie de sa mère, elle avait été sommée de s’asseoir à table et de n’en pas bouger jusqu’à ce qu’on le lui ordonne. Les invités arrivaient au compte-goutte. Bien entendu, ceux qui venaient sans leurs enfants arrivaient en avance. La gamine, qui n’avait pas encore fêté ses sept ans, se sentait seule. Ses prunelles noisette parcouraient la grande salle de réception sans parvenir à se fixer sur un détail ou sur un autre. Machinalement, la petite jouait avec ses doigts contre la nappe immaculée, triturant les couverts d’argent à sa disposition. Il lui semblait avoir déjà vécu cette scène. Cette attente interminable, à peine rompue par les conversations monotones des adultes. Elle serait prête à parier que d’un instant à l’autre, elle allait voir arriver son amie, la jeune Wilbert. Elle l’avait rêvé. Elle ne s’en souvenait plus, évidemment, mais son esprit avait gardé une trace de ce songe, et l’interprétait aujourd’hui comme l’une de ces fugaces ecmnésies qui la saisissait parfois.


Le bruit d’une porte qui s’ouvre, et la tonalité chantante d’une voix enfantine, fort sérieuse au demeurant, tira la gamine de ses pensées et de la lassitude qui la tiraillait. Elle se redressa, son regard brillant d’intérêt, alors que sa mère arrivait dans la salle de réception. « Lycoris. Tiens donc compagnie à Lorelei Eilee, ma fille. Vous pouvez aller dans la bibliothèque toutes les deux. » Descendant de son siège avec une impatience presque palpable, Lycoris opina. « Oui, mère. » Puis, esquissant une petite révérence comme on le lui avait enseigné, la brunette salua son amie. En présence de ses parents, elle suivait l’étiquette à la lettre. Elle ne voulait pas tâter encore de l’adresse de son père dans la maîtrise du Doloris. « Bonsoir, Lorelei. Je suis ravie de te voir ce soir. » Si jeune, et déjà si formelle… Masquant soigneusement son sourire mutin, l’héritière des Rowle entraîna son amie avec elle dans la bibliothèque. Heureusement que la Wilbert était là, ce soir. Lycoris n’aurait pas supporté d’être encore une fois la seule enfant dans les réceptions données par ses parents. Elle n’aimait rien de moins que de faire partie des meubles, d’être invisible aux yeux des adultes qui prenaient à peine le temps de la saluer quand ils arrivaient. « Attention, Lorelei, le tapis fait un pli à cet endroit, prévint la fillette, à temps, en voyant son amie approcher de l’endroit désigné. » Là encore, elle l’avait rêvé, mais ce souvenir de ce songe ne ressortait que comme un instinct, une sorte de sixième sens. Elle avait vu la brunette se prendre le pied dans le tapis et se rattraper aux étagères. Elle avait vu la bibliothèque chanceler, dans son rêve. Elle avait vu les grimoires anciens et précieux tomber et assommer son amie. Alors elle l’avait prévenue. Parce qu’elle ne voulait pas qu’il arrive le moindre mal à Lorelei. Parce qu’elle ne voulait pas revoir cet air renfrogné sur le visage de son père, et ce sermon qu’il leur infligerait.


Le dîner touchait à sa fin. Les adultes discutaient, autour d’un verre de vin. Assise face à son amie, Lycoris réprima cette envie de loucher pour faire rire Lorelei. Elle porta plutôt son regard sur les adultes qui l’entouraient. A sa droite, un homme voûté. Sa grande silhouette était repliée sur elle-même, comme s’il portait le poids des ans sur ses épaules. Peut-être était-ce cela, d’ailleurs, car il n’était pas tout jeune. La brunette le voyait aussi bien à sa peau parcheminée qu’à ses cheveux immaculés. Ses prunelles d’azur, par contre, étaient encore alertes et naviguaient entre chacun des convives à table. Il semblait étudier les réactions des gens à ses paroles. « Je crois, au contraire, qu’il faudrait entraîner une répression des unions avec les moldus. Diabolisons-les. Nous n’aurons pas grand-chose à faire, à vrai dire, puisqu’il y a déjà un certain passif entre les moldus et nos semblables… » « Mais il y a toujours ces abrutis obtus qui pensent que chacun mérite une seconde chance. Des mesures répressives n’y changeront rien. Je continue à penser qu’il faut agir et frapper un grand coup. Emprisonner les sorciers qui se rendent coupable de traîtrise face à leur sang, parquer les sang-de-bourbe dans une partie du pays, contrôlée par nos gardiens, par les Détraqueurs, et agir activement à la moindre fraude des règles visant à perpétuer notre sang. » Le dernier intervenant était jeune, et fougueux. A peine sorti de Poudlard, il était pourtant fermement engagé dans les sujets dont discutaient ses aînés. L’œil vif, la langue agile, il déployait tout son charme pour convaincre, et ses arguments semblaient se tenir quand il en parlait. Il passa une main dans sa courte crinière blonde en terminant son discours, narguant son aîné en vrillant ses prunelles émeraude dans les siennes. « Je suis d’accord avec toi, Nikolaï, mais il ne faut pas oublier que le peuple n’est plus tel qu’il l’était à l’époque où notre caste gouvernait. Agir aussi radicalement, aussi impulsivement, ce serait pousser les gens à la révolte. Je suis plutôt de l’avis d’Heinrich. Des mesures répressives, pour commencer, serait un point de départ correct. Il serait facile, en plus, de dégoûter les nôtres de ces moldus primitifs. Ne nous ont-ils pas chassés pendant des siècles sous le prétexte de leur religion ? Ils ont peur de ce qu’ils ne connaissent pas, et ils détruisent ce dont ils ont peur. C’est le propre de l’homme. Utilisons cette peur primale comme nous le pouvons. » Le patriarche Rowle gratifia chacun des sorciers attablés d’un regard interrogateur. Même s’il ne le formulait pas ainsi, il quêtait l’approbation de ses pairs. Mis à part Nikolaï qui arborait une mine renfrogné, refroidi par les arguments d’un membre influent de la société des sang-pur, tous avaient l’air relativement d’accord. Tous n’étaient pas ouvertement impliqué, bien entendu. Certains, comme la famille Wilbert, arborait une certaine neutralité, sans toutefois renier leurs origines. D’autres, au contraire, était plus actifs, plus engagés dans cette lutte des classes. Les Rowle en étaient le parfait exemple. L’on disait d’eux qu’ils baignaient dans la magie noire, qu’ils étaient tous nés avec le mal ancré en eux.


Un bâillement échappa à Lycoris, alors qu’elle montait se coucher. Tout le monde était parti, sans exception. Ses parents discutaient encore entre eux, à voix basse, de l’influence qu’il fallait exercer sur le Ministre de la Magie. Mais ces affaires d’adultes n’intéressaient pas la brunette. Pas encore. Elle voulait rester une enfant, elle voulait continuer à profiter de la vie avec insouciance. Malheureusement pour elle, elle n’était pas née dans la bonne famille pour cela. Elle devait se conformer aux ordres et à l’éducation stricte qu’elle recevait. Si sa mère était plutôt affectueuse, quand son père n’était pas dans les parages, Lycoris manquait malgré tout de cette liberté qu’ont les jeunes pour grandir et s’épanouir. Prisonnière de sa cage dorée, elle s’ennuyait. Elle enviait la liberté des autres enfants, nés dans des familles plus modestes.






Mars 1972, Manoir Rowle.

Elle finit cependant par s’y faire, la petite Rowle, à cette cage dorée. A douze ans, elle s’est résignée à devenir la bonne petite fille que ses parents attendaient d’elle. Elle passe le plus clair de son temps avec un livre à la main, quand elle n’est pas sollicitée par un professeur particulier. Les parents Rowle prennent soin de l’éducation de leur fille unique. Ils la veulent irréprochable. Ils veulent qu’elle fasse honneur à son nom, et surtout, ils ne veulent pas qu’elle en vienne à trahir son sang. Alors ils insistent particulièrement sur tous ces récits qui content le sadisme et la méchanceté des moldus. Ils pervertissent l’image de ces moins-que-rien pour que la petite brune n’ait aucune envie de les aimer, de les fréquenter. Au moindre écart, elle sait ce qui l’attend. Le Doloris, quand son père est fatiguée, ou la ceinture en cuir, quand il est en forme. Elle se tient à carreau. Elle a goûté aux deux, et elle n’en apprécie aucun. Heureusement que sa mère, une fois la punition finie, vient prendre soin d’elle avec ses baumes guérisseurs.


La nuit s’était achevée de façon délicate. Plongée dans son rêve, Lycoris s’était soudain éveillée en sursaut. Un bruit l’avait tirée de ses songes. A petits pas silencieux, elle s’approcha de la porte de sa chambre. Du haut de ses douze années de vie, elle n’avait jamais eu à affronter une intrusion au Manoir. Elle ignorait même qu’elle puisse ne pas être en sécurité ici. Poussant la porte, mue par une curiosité impromptue mais irrépressible, la jeune fille traversa le long corridor, le bruit de ses pas étant étouffé par la moquette qui couvrait le sol. Méticuleusement, elle descendit les escaliers de marbre, ses pieds nus faisant à peine plus de bruit que sur la moquette. Une marche. Deux marches. Quinze marches. Vingt marches. Trente marches. Et enfin, la quarante-cinquième marche. Arrivée en bas, elle tourna la tête de tous les côtés. Elle n’avait plus entendu le bruit, depuis qu’elle était sortie de sa chambre, mais elle était certaine que qui, ou quoi, que ce soit qui en était à l’origine, se trouvait toujours là. A petits pas discrets, elle parcourut chacune des pièces du rez-de-chaussée. Elle arrivait enfin au bureau de son père quand le bruit a recommencé. Puis des chuchotements ont pris le relais. Pétrifiée, la petite se tenait dans l’encadrement de la porte du bureau. En face d’elle, deux hommes habillés tout en noir. Leur baguette à la main, ils examinaient chacun des papiers de son père. Ils parlaient de magie noire et de procès. Impossible de bouger, pour la gamine qu’elle était. Elle n’entendit pas non plus les bruits de pas de son père qui, silencieux, venait d’arriver derrière elle. Elle sursauta quand sa voix forte lança un maléfice, et se cogna contre le chambranle de la porte quand il l’écarta sans ménagements. Tombant à genou, elle ne put qu’observer le sort que réservait son père à ces deux intrus. Muette, elle ne pouvait qu’entendre les cris de douleurs et les imprécations de son paternel.


Un long moment passa. La fillette s’était recroquevillée près du mur, les genoux entre ses bras, et ne regardait que d’un œil. Trop effrayée pour bouger. Trop curieuse pour partir. Elle ne pleurait pas. Elle ne faisait pas un bruit. Puis, les deux hommes cessèrent de crier lorsqu’un éclair vert les frappa en plein cœur. A cet instant, sa mère arriva et l’aida à se redresser. Prise dans le brouillard d’avoir vu la mort pour la première fois, d’avoir vu son père torturer et tuer ces deux hommes, elle n’écouta que distraitement les remontrances que chuchotaient sa mère à ce dernier. « Tu aurais pu fermer la porte, elle va être traumatisée… » « Il faut bien qu’elle grandisse un peu. Qu’elle apprenne que tout n’est pas rose dans la vie. Va la remettre au lit. On en parlera demain. » La mère obtempéra, et elle ramena sa fille dans sa chambre. Elle la borda, et lui chanta une comptine pour l’aider à se rendormir. Lycoris ferma les yeux, et joua le jeu. Quand sa mère fut certaine qu’elle dormait, alors qu’elle faisait semblant du mieux qu’elle pouvait, elle gratifia la joue de la brunette d’une caresse tendre et maternelle, et quitta la chambre silencieusement.


Une fois seule, Lycoris resta éveillée longtemps. Elle rejouait la scène dans son esprit, encore et encore, le regard braqué vers le plafond. Elle finit par s’endormir aux premières lueurs de l’aube et, à cet instant, elle fit un rêve étrange. Elle était dans une pièce, semblable au bureau de son père. Face à elle, son grand-père paternel, aussi jeune que l’était son père en 1972. Et un petit garçon, recroquevillé sur le sol. « J’ose espérer que tu as bien compris la leçon cette fois, Balthazar. Les moldus, et toute leur engeance, ne sont pas pour nous. Ce sont des ennemis. Des traîtres et des meurtriers. Que je ne te revois plus en train de bécoter cette fille au sang impur. » « Oui père, prononça le jeune garçon en se redressant lentement. » C’était son père. Balthazar Rowle. Lycoris voulut s’avancer, pour le réconforter, mais elle n’était qu’une présence fantomatique dans cette scène. Elle frémit quand la main de son grand-père s’abattit sur la joue de son père, et se réveilla en sursaut.


Les jours suivants passèrent comme si la brunette était dans le brouillard. Elle tentait toujours de comprendre ce qu’elle avait vu, autant dans le bureau de son père que dans son rêve. Elle ne pouvait pas croire que l’homme si fort qui avait torturé et tué ces deux intrus était le même que ce garçon frêle qui se faisait punir par son père. Elle ne pouvait pas imaginer qu’un jour, Balthazar Rowle ait put transgresser les interdits de leur société. A force d’y penser, elle finit par se persuader que la scène à laquelle elle avait assisté dans le bureau avait influencé son rêve, et que son désir de voir son père comme un sorcier normal plutôt que comme un meurtrier lui avait fait voir son père, au même âge qu’elle, aussi vulnérable qu’elle l’était face à lui.


Au cours de cette année, elle refit des rêves semblables. Elle ne s’y attardait pas, feignant de n’y voir là qu’un tour de son esprit. Elle voulait croire, fermement, que rien de ce dont elle rêvait n’était réel. Elle s’en persuadait, et elle finit par y croire.






Avril 1975, Poudlard.

La salle commune des verts et argent était vide, à une exception prêt. Lycoris Rowle, âgée de quatorze ans, travaillait sur ses devoirs. Elle était à la fin de sa première année. Les examens approchaient, et elle ne voulait pas décevoir ses parents. Malgré l’heure tardive, elle restait éveillée pour réviser ses cours et finir ses devoirs. Elle n’avait jamais été spécialement flemmarde. Elle faisait toujours ses devoirs en temps et en heure. Ses notes était bonne. Elle n’était pas la première de sa promotion, mais elle était dans la tête de la liste. A Noël, ses parents lui avaient dit être fiers d’elle. Sa répartition à Serpentard, tout d’abord, puis ses bonnes notes. Et ses fréquentations. La gamine se liait avec des enfants de son rang, comme ils le lui avaient enseigné. Elle avait retrouvé Lorelei, même si elles n’étaient pas dans la même maison. Elle faisait attention à ne pas se montrer trop proche des nés-moldus. Le rêve de son père se faisant tirer les oreilles par son grand-père hantait encore son esprit. Si elle n’y accordait pas particulièrement de crédit, persuadée que son esprit la mettait en garde, elle ne s’avisait plus de transgresser les ordres.


La fin de l’année était là. Avec ses grosses valises, Lycoris cherchait un compartiment de libre dans le Poudlard Express. Elle était triste de quitter le château, et en même temps, elle était heureuse de retrouver le manoir pour les vacances. Surtout qu’elle ne manquerait pas d’envoyer des hiboux à Lorelei et de s’arranger pour la voir souvent. Elle sourit à un garçon d’un an son aîné quand ce dernier l’aida à ranger ses valises dans un compartiment. Elle ne le connaissait pas. Mais il avait l’air gentil. Il se présenta, et elle fit de même. Dans son esprit, une alerte se mettait en place. Nom inconnu. Forte probabilité que ce ne soit pas un sang noble. Que ce soit un sang impur. Mais en cette fin d’année, en ce début d’été, la fillette passa outre et réduisit l’alarme à un murmure. Elle passa le trajet à parler avec lui. Elle apprit qu’il était fan de Quidditch, qu’il n’aimait pas particulièrement les potions mais qu’il adorait les enchantements. Il lui racontait ses frasques avec le concierge, et ses expéditions dans les Cuisines. Se sentant un peu plus proche de lui qu’au départ, elle parla brièvement d’elle, sans s’y attarder. Elle finit par s’endormir, après que la dame aux bonbons soit passée, et un autre rêve bouleversa son sommeil. Elle était dans un jardin. Un grand jardin, entouré de champs. En faisant quelques pas, elle observait les plantes qui grimpaient le long des grillages, ou des jouets qui étaient éparpillés dans le bac à sable. Un éclat de voix attira son attention. Non loin d’elle, un garçon jouait sur un balai. Il ne devait pas avoir plus de dix ou onze ans. Il s’amusait à faire des looping. Un peu plus loin, un adulte, également sur un balai. Ils faisaient la course. Ils riaient aux éclats. Le jeune garçon s’amusait comme un fou avec son père. Quand ils descendirent finalement de leur balais, elle put distinguer les traits du jeune homme. Elle eut un frisson en le reconnaissant. C’était le garçon du train. Il était plus jeune, mais tout aussi rieur. Un pincement de jalousie serra le cœur de Lycoris quand elle compris qu’il venait de jouer avec son père. Elle n’avait pas autant de chance avec le sien. Il restait sérieux, et autoritaire. Jamais elle ne l’imaginait voleter dans les airs avec elle pour le simple plaisir de s’amuser. Elle allait se détourner quand l’adulte fut pris d’un spasme. Il tomba au sol. Le garçon se précipita vers lui en pleurant de détresse. Lycoris se rapprocha. L’homme au sol se tenait la poitrine. Son fils hurlait, et partit chercher sa mère pour venir à son secours. La brunette resta près de l’homme. Peu à peu, elle vit un voile opaque recouvrir ses yeux alors que ses lèvres étaient pincées en une grimace de douleur. Elle sut qu’il serait trop tard quand la mère rappliquerait. Quand des larmes piquèrent ses grands yeux noisette, elle se réveilla. En face d’elle, le garçon s’était rapproché. « Hey, ça va ? » Elle hocha la tête. Essuyant d’un geste de la main les larmes qu’elle sentait perler au bord de ses paupières, la jeune fille sourit timidement. « Oui. Juste un cauchemar. Ce n’est rien. » Elle passa le reste du trajet en silence, fixant le garçon sans qu’il ne la remarque. Elle faisait tourner et retourner son rêve dans sa tête. Elle avait tout imaginé, essayait-elle de se persuader. Elle avait toujours eu une grande imagination. Il avait dû lui parler de son père qui était mort, et elle avait imaginé tout un scénario. Oui, c’était ça. Ce ne pouvait être que ça. Rassurée, elle finit par le saluer quand il partit après l’avoir aidée à descendre ses bagages. Elle les traîna jusque sur le quai, prête à rentrer chez elle.






Décembre 1978, Poudlard.

Le château prenait lentement l’ambiance d’un Noël joyeux. Lycoris était devenu une très belle jeune femme. Sa crinière brune, délicatement bouclée, cascadait dans son dos, soulignant presque la cambrure de ses reins. Jouant avec sa cravate verte et argent, la brunette était assise à la table de sa maison. C’était le soir. C’était le dîner. Elle riait, et papotait avec ses camarades. Bien des choses avaient changé pour la petite gamine qu’elle avait été. De réservée, elle s’était ouverte aux autres. Elle avait appris à ne pas trop se fier au sang ou aux maisons de ses condisciples, même si elle faisait croire le contraire à ses parents. Elle ne voulait pas se mettre les gens à dos. Elle ne voulait pas qu’on ne l’aime pas. Bien entendu, elle faisait ça discrètement. Elle ne s’affichait pas non plus dans la Grande Salle avec un ou une né/e-moldu/e. Elle était actuellement en quatrième année. Comme toujours, ses notes étaient exemplaires. Pas excellents, mais très bonnes quand même. Elle se maintenait en haut du classement, sans toutefois être catégorisée en tant qu’intello. Elle s’amusait, et paraissait réussir sans beaucoup travailler. Mais c’était sans compter toutes ces nuits où elle se relevait pour finir ses devoirs, pour réviser un cour ou deux ou pour s’entraîner à lancer un sortilège. Elle cachait son jeu, mais elle s’en sortait bien. Ses doigts effleurèrent ceux de sa voisine de table, comme souvent quand elles se passaient les plats. La blonde à ses côtés était une bonne amie. Elle la connaissait bien, mais elle ne s’attendait pas à voir une partie de son intimité. Elle était près d’elle, dans le dortoir. Sauf que ce n’était pas le dortoir des filles. Le désordre, et les posters de Quidditch un peu partout indiquait nettement qu’il s’agissait de celui des hommes. Elle vit son amie s’approcher de l’un de ses camarades, et l’embrasser. Elle vit les vêtements voler, et elle revint au présent. Les joues rougies par ce qu’elle venait de voir, Lycoris faillit s’étouffer avec sa gorgée de jus de citrouille. Qu’est-ce qu’il venait de se passer ? Personne ne semblait avoir rien remarqué. Confuse, elle termina son dîner en silence.


Après quelques jours à tourner et retourner ce qu’elle avait vu dans sa tête, la brunette avait interrogé son amie. Oui, celle-ci était bien sortie avec untel. Mais si, elle le lui avait raconté. Est-ce qu’elle avait sauté le pas ? Eh bien, c’était gênant d’en parler ainsi, mais oui. Lycoris était perdue. Elle passa beaucoup de temps à la bibliothèque. Elle finit par mettre en relation ses rêves étranges, cette paramnésie, et ce flash qu’elle avait eu. Elle trouva quelques réponses dans les rayonnages consacrés à la divination. Mais ça ne lui suffisait pas. La brunette voulait en savoir plus. Elle prit rendez-vous avec son directeur de maison, et inventa une excuse pour expliquer son intérêt soudain pour la divination. Au terme de cet entretien, elle obtint l’assurance de pouvoir prendre cette matière l’année suivante. Mais il faudrait qu’elle soit assidue, parce que l’année suivante était celle des BUSEs.


Noël approchait quand Lycoris eut un second flash éveillé. Elle révisait, avec quelques camarades, pour le cours de Sortilèges. S’étant appuyée sur l’épaule d’un condisciple, elle retrouva cette même sensation qu’au début du mois. Elle était près de son camarade. Ils étaient devant la salle de cours. Le jeune homme murmurait les sortilèges qu’ils avaient révisés, pour être certain de ne pas en oublier. Des pas retentirent dans le couloir. Le concierge. Sa démarche claudicante était reconnaissable de loin. Il bougonnait, mais les élèves entendaient fort bien ses paroles. Examen annulé, le professeur étant en déplacement au Ministère. Ses camarades étaient heureux, et se dispersaient dans les couloirs. Lycoris ne savait pas quoi faire. Quand soudain, ce jeune homme à côté de qui elle était se cogna contre un autre. Un duel s’engagea alors que le concierge était reparti aussi vite qu’il était venu. Les éclairs volaient dans le couloir. Les autres élèves s’étaient réunis en cercle autour des deux belligérants. Lycoris ne savait toujours pas quoi faire. Quand un sortilège arriva sur elle, elle revint à l’instant présent. Quelques secondes à peine étaient passées. Personne n’avait remarqué quoi que ce soit. Prétextant un mal de crâne, la jeune fille s’isola. Elle réfléchit à ce qu’elle venait de voir. L’examen n’était prévu que dans deux jours. Pourquoi avait-elle eu un aperçu de cette scène ? Elle était perdue. Elle finit par regagner sa salle commune, la tête pleine de questions.


Deux jours après, Lycoris était toujours dans le flou. Elle n’avait pas pu réviser correctement, ses pensées étant accaparées par ce qu’elle avait vu. Anxieuse, elle attendait dans le couloir avec ses condisciples. Nerveuse, elle se tordait les mains. Ses camarades pensaient que c’était parce qu’elle ne se sentait pas prête pour l’examen. Ils n’avaient aucune raison de supposer autre chose. Elle sursauta brusquement à l’entente du pas claudicant du concierge. Celui-ci, sa chatte aux yeux rouge dans les bras, leur annonça d’une voix bougonne que le professeur avait été appelé au Ministère. L’examen serait reporté après les vacances de Noël. Le cœur de la jeune Rowle manqua un battement pendant que ses camarades se félicitaient de ce report de l’examen. Elle sursauta de nouveau quand son camarade le plus proche, celui avec qui elle s’était entraîné quelques jours auparavant, se fit bousculer. Dans sa tête, le flash qu’elle avait eu refaisait surface. Non, ce n’était pas possible. Elle trembla, alors que les deux protagonistes sortaient leur baguettes. Puis, une froide résolution s’empara d’elle. « Et si on profitait de cette après-midi de libre pour aller à Pré-Au-Lard ? Lança-t-elle à la cantonade. » Le conflit se désamorça de lui-même à la perspective d’aller boire une bierreaubeurre. Un discret soupir de soulagement lui échappa tandis qu’elle était entraînée par ses camarades vers la sortie du château. Mais son esprit était toujours aussi furieusement agité, et elle ne parvenait pas à croire ce qui venait de se passer.






Novembre 1980, Poudlard.

Les évènements du 31 octobre étaient encore frais dans la mémoire des élèves. Les tensions étaient élevées. Plus question de manifester ouvertement son affection à certains sang impur. Lycoris se rongeait les sangs. Elle se sentait coupable. Elle avait « vu » à l’avance ce qui allait se passer à cette soirée. Et elle n’avait rien dit. Elle s’en voulait énormément, et ces derniers jours, elle avait été assez renfermée. Même la présence de Lorelei ne parvenait pas à la tirer de ses sombres pensées. Pourquoi n’avait-elle rien dit ? Parce que c’était débile. Qui aurait pu croire une gamine de vingt ans ? Qui aurait pris au sérieux cet avertissement ? Il y avait très peu de vrais voyants. Lycoris l’avait appris, en suivant le cours de divination. Elle avait compris ce qui lui arrivait. Elle avait compris aussi que garder cette aptitude secrète était le meilleur moyen de rester en sécurité. Surtout avec les derniers évènements.






Février 1981, Poudlard.

L’héritière Rowle était toujours aussi morose depuis les évènements de la soirée d’Halloween. La culpabilité s’était un peu atténuée, mais elle ne parvenait pas à chasser ces images qu’elle avait vu, et qui s’étaient produites. A plusieurs autres reprises, la brunette avait eu d’autres flashs. D’autres rêves. Parfois, elle avait pu changer la donne. Parfois, elle n’avait rien pu faire. Elle voyait de plus en plus souvent des extraits du passé de ses proches. Plus rarement, leur avenir. Elle était perdue. Elle ne savait que faire avec ces visions. Elle ne voulait en parler à personne. Et en même temps, l’idée de soulager son cœur était de plus en plus tentante. Aurait-elle le courage d’en parler à Lorelei ? Peut-être. Et à ses parents ? A sa mère, peut-être. Mais à son père… Même si elle l’aimait, il lui faisait toujours un peu peur. Si sévère, et si autoritaire… Elle savait qu’il l’aimait, mais il ne le montrait que rarement. Et puis, dernièrement, il passait beaucoup de temps avec d’autres sorciers du même rang, et parlait de plus en plus souvent de Voldemort. Les potins n’étaient d’ailleurs pas en faveur des Rowle. On les disait plongés jusqu’au cou dans la magie noire. On les disait maléfiques. Si Lycoris souffrait de cette réputation, elle ne le montrait pas malgré tout. Le pic de souffrance était intervenu quand les parents de Lorelei lui avaient envoyé un hibou en lui demandant de ne plus traîner ouvertement avec elle. Lorelei avait eu le même avertissement, mais elle s’en fichait. Et cela rassurait la brunette. Au moins, se disait-elle, sa meilleure amie restait à ses côtés. Et ça avait atténué la souffrance de cette défiance.






Avril 1981, Poudlard.

La peur la tenait éveillée. Depuis des semaines, elle avait rêvé d’une catastrophe au marché nocturne de Pré-Au-Lard. Pourtant, elle n’avait rien dit. Elle n’avait rien fait. Et cela s’était produit. Le bilan des blessés avait été élevé. Celui des morts aussi. Et la culpabilité était revenu au galop. Lycoris n’en laissait rien paraître, mais elle se sentait très mal. Et la certitude que ses parents avaient fait partie des agresseurs était encore pire. Elle le savait, parce qu’ils en avaient parlé pendant les vacances de Février. Elle les avait entendu. Et elle était encore plus effrayée par la suite de leur discussion. Ils voulaient qu’elle rejoigne aussi les rangs du mage noir, après ses études. Après son mariage. Elle ignorait d’ailleurs encore tout de son fiancé. Elle ne le saurait qu’après avoir passé ses ASPICs. Elle ne voulait pas se marier ainsi, mais elle ne mouftait pas. Elle était la parfaite petite sang-pur qui rendait ses parents fiers après tout. Là où son don aurait pu s’avérer utile, il restait muet. Pourquoi pouvait-elle voir l’intimité du passé des autres, ou leur futur, quand le sien restait obscur et nébuleux ? C’était injuste. Elle avait peur, et rien pour se rassurer. Elle se demandait quelle catastrophe allait encore se produire à l’avenir…



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Lorelei E. Wilbert
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Message Sujet: Re: Lycoris A. Rowle Ϟ I can't drown my demons, they know how to swim   Lycoris A. Rowle Ϟ I can't drown my demons, they know how to swim Icon_minitimeJeu 3 Déc - 17:58

Lycoris :love: comme je te l'ai déjà dis j'adore ton choix d'avatar et le prénom aussi qui est sublime :bave: Comme le Lorelei/Lycoris d'ailleurs :huhu:
Bienvenue sur DP & tu verras tu ne regretteras pas de t'être inscrite :*o*:
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CHAT DU CHESHIRE

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Message Sujet: Re: Lycoris A. Rowle Ϟ I can't drown my demons, they know how to swim   Lycoris A. Rowle Ϟ I can't drown my demons, they know how to swim Icon_minitimeJeu 3 Déc - 17:59

Bienvenue parmi nous :heart:
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Message Sujet: Re: Lycoris A. Rowle Ϟ I can't drown my demons, they know how to swim   Lycoris A. Rowle Ϟ I can't drown my demons, they know how to swim Icon_minitimeJeu 3 Déc - 18:12

Merci vous deux :hugs:

On va bien s'amuser héhéhé :huhu: :morph:
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Message Sujet: Re: Lycoris A. Rowle Ϟ I can't drown my demons, they know how to swim   Lycoris A. Rowle Ϟ I can't drown my demons, they know how to swim Icon_minitimeJeu 3 Déc - 19:33

Bienvenue officiellement parmi nous ! :love:
Ta miss m'a l'air fascinante. :*o*:
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Message Sujet: Re: Lycoris A. Rowle Ϟ I can't drown my demons, they know how to swim   Lycoris A. Rowle Ϟ I can't drown my demons, they know how to swim Icon_minitimeJeu 3 Déc - 19:39

Merci beaucoup :cook:
Je suis contente que ça plaise :lamahug:
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Message Sujet: Re: Lycoris A. Rowle Ϟ I can't drown my demons, they know how to swim   Lycoris A. Rowle Ϟ I can't drown my demons, they know how to swim Icon_minitimeVen 4 Déc - 23:37

J'adoooore ton avatar :ow:
En tous les cas bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche :keur:
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Message Sujet: Re: Lycoris A. Rowle Ϟ I can't drown my demons, they know how to swim   Lycoris A. Rowle Ϟ I can't drown my demons, they know how to swim Icon_minitimeSam 5 Déc - 7:47

Merci beaucoup :nia:
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Message Sujet: Re: Lycoris A. Rowle Ϟ I can't drown my demons, they know how to swim   Lycoris A. Rowle Ϟ I can't drown my demons, they know how to swim Icon_minitimeSam 5 Déc - 18:42

Ouuuuh une nouvelle verte :huhu:

Officiellement bienvenue sur DP mon chou ! :love:

Je te dirais bien bon courage pour ta fiche mais tu as été une rapide alors on va venir te valider au plus vite :love::heart:
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Message Sujet: Re: Lycoris A. Rowle Ϟ I can't drown my demons, they know how to swim   Lycoris A. Rowle Ϟ I can't drown my demons, they know how to swim Icon_minitimeSam 5 Déc - 21:50

Merci héhé
Rapide, rapide, c'est vite dit xD
J'avais espéré la finir au plus tard samedi dernier, mais non o/
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Message Sujet: Re: Lycoris A. Rowle Ϟ I can't drown my demons, they know how to swim   Lycoris A. Rowle Ϟ I can't drown my demons, they know how to swim Icon_minitimeDim 6 Déc - 0:14



Félicitations, tu intègres Serpentard

J'ai beaucoup aimé lire ta fiche, ta petite n'a pas forcément eut une vie facile mais on sent bien son évolution dans sa fiche :ow: et puis j'ai adoré la manière dont tu introduit son don de voyance, c'est bien amené et ça promet beaucoup de choses ! J'ai hâte d'en voir plus :love:

Serpentard, c'est la maison de l'ambition de la ruse. Mais c'est également là que se trouvent ceux qui sont froids et sans pitié. Cette maison sera ta seconde famille à Poudlard.
Mais avant de t'engager dans un combat sans merci contre les autres élèves pour faire gagner des points à ta maison, saches que le membre est qui tu es jumelé est Agrippine MacNair. Elle prendra contact avec toi prochainement.

/!\ Le récapitulatif de personnage est obligatoire, ce devra même être l'un de tes premiers posts sur le forum. Tu le feras dans ce sujet, à la suite des autres. N'oublies pas que ce dernier devra être régulièrement mis à jour pour faciliter l'aperçu de ton personnage. Enfin penses à voter aux tops sites du forum ;)
Afin de t'aider dans tes premiers pas, voici une liste des portoloins utiles :
Tu te trouveras des amis et des ennemis dans la partie relations. Pour commencer à écrire ton histoire, tu peux aller voir la liste des rps. Tu peux également devenir préfet, joueur de Quidditch ou rejoindre un club. Bien sûr tu peux aussi faire gagner des points à ta maison, pour voir de quelle manière il te suffit d'aller , et pour les signaler c'est ici.


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Message Sujet: Re: Lycoris A. Rowle Ϟ I can't drown my demons, they know how to swim   Lycoris A. Rowle Ϟ I can't drown my demons, they know how to swim Icon_minitimeDim 6 Déc - 0:16

Youhou, merci <3
Jfais toutes les formalités demain héhé :ow: :yaho: :morph:
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Message Sujet: Re: Lycoris A. Rowle Ϟ I can't drown my demons, they know how to swim   Lycoris A. Rowle Ϟ I can't drown my demons, they know how to swim Icon_minitimeDim 6 Déc - 10:46

Hello toi :)
'paraît qu'on a été jumelées, du coup me voilà o/ Si je peux t'être une aide quelconque, n'hésite pas à siffler faire crachoter ta baguette.
Et pis, il nous faut un lien. Serpentardes et Pures, ça doit bien aboutir à quelque chose 8) oui j'ai pas encore lu ta fiche, mais j'vais le faire dès que j'aurai envoyé balader mon manuel sur les moines copistes.

Bref, bienvenue sur Dp.
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Message Sujet: Re: Lycoris A. Rowle Ϟ I can't drown my demons, they know how to swim   Lycoris A. Rowle Ϟ I can't drown my demons, they know how to swim Icon_minitime

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