Je ne veux pas arrêter le sport, c'est ma passion" disait-elle d'un ton las à son adorée de mère. Elle n'avait que quatre ans et avait une vraie bouille d'ange. Son frère jumeau suivit de la plus petite, Castiel et Maxwell-Deli, arrivèrent par derrière et firent un gros bisou à sa sœur, sourirent à sa mère et montèrent les escaliers pour rejoindre leurs chambres. La maman sourit. "Ma puce, t'es bien la fille de ta maman." Le papa sortit la tête de la cuisine. "A table petits morveux". Dans tout cela, comment croire que les enfants étaient sorciers ? Et pourtant... Hellisandre, Alexandra étudiaient déjà dans la prestigieuse école de magie Poudlard. Les enfants Emerson sont tous sang-mêlé, car oui, ils tiennent ça de la maman, qui a l'air pourtant d'une simple moldue, elle travaille comme tout le monde. Elle aime cette vie même si elle veut voir ses enfants devenir de grands magiciens, ce qu'elle a refusé d'être pour vivre au près de son époux, un australien moldu, elle avait tout quitté pour lui, quittant l'Ecosse, mais surtout sa pure famille Black. Avant, elle était professeur de sortilèges, tout le monde l'aimait, même avec un nom qui effrayait d'autres, sa famille la détestais, la déteste et la détesteras. Elle aurait pu devenir l'une des meilleurs dans le domaine de la magie noire, mais toute cette horreur, c'était trop pour elle, elle voulait juste une vie simple, une vie...moldue.

Voilà l'ambiance que régnait chez les Emerson : une famille heureuse, la maman professeur de sport, le papa professeur d'université, les enfants rêveur et casse-cou, très doués, et à part, Rosario-Kala, une fillette drôle et intelligente, très maligne, la mère savait qu'elle deviendrait une femme importante dans le domaine de la magie. Ils habitaient avec le vieux chat Poupette dans une villa adelaïdienne. La petite Rosario était une fille pleine de joie, un peu précoce, sûre d'elle. Elle aimait bien la vie, seule ou pas, avec des tas d'amis. Elle n'en avait pas forcement besoin pour exister. Et le papa dans tout ça ? Il assumait le fait que sa famille n'était pas ordinaire, de toute façon, il était très fantaisiste.


"Rosa , tu me laisses jouer avec la balle ?" demanda sa petite sœur Maxwell. Rosario-Kala avait maintenant quatorze ans, elle était toujours la même, une fille spéciale. Quatorze ans et vachement intelligente. De plus, elle était très douée, dans le domaine de la magie. Rosario Kala faisait parti de Poudlard, elle cohabite avec la meilleure amie de sa mère en Ecosse avec Hellisandre et Alexandra pendant les petites vacances, en Ecosse. Elle assumait plus que jamais d'être sorcière, et le conflit alliance-phénix la dévastait, elle prônait la paix, et voir une telle méchanceté gratuite et injuste la rendait furieuse. Elle tenait des discours interminables devant ses amis qui ne comprenaient pas grand-chose. Elle rêvait de liberté, de voyage. Et surtout, elle était toujours passionnée de sport, elle faisait même parti de l'équipe de quidditch des poufsouffle, où elle est poursuiveuse. Rosario se souvient encore du jour de la répartition, elle n'avait jamais été aussi heureuse d'avoir rejoint les jaunes, c'était ce qu'elle voulait, et cela depuis toujours. On l'aime beaucoup ici, la petite Rosario, elle est gentille, humble, serviable, beaucoup de personnes aiment rester avec elle, de plus, elle n'a pas beaucoup d'ennui, vu qu'elle n'est pas une moldue, et quelque part, on la respecte car même si sa mère est une Black déchu, une Black reste une Black. Elle écrivait, dessiner, faisait du sport, au fond, c'était une vraie artiste, mais elle ne se l'avoue pas. Elle soutenait tous pleins de causes, des tas de trucs politiques, elle rêve de devenir préfète en chef. Dans ses mots on pouvait entendre des paroles communistes, comme son frère jumeau adoré. Plus tard, elle ne sera pas politicienne par contre, mais auror, elle deviendra l'ennemi de ceux qui ont renié sa mère. Mais c'est beaucoup d'études, et Rosario n'aime pas trop ça, même si elle aime beaucoup les cours, elle ne rêve pas de ça, elle est plutôt intrépide, entreprenante, pas très sérieuse. Elle aime ce qu'elle est, où elle vit dès a présent, Poudlard est sa maison et elle s'y plait. "Oué une seconde, je vais mettre la table, vu que Hellisandre n'est pas rentrée" répondit t'elle, tirant dans la balle. Elle se leva, prit les assiettes dans le placard. "Je viens de faire la vaisselle, prends les propres, et n'oublie pas de revoir ta liste pour la rentrée, ta baguette est toujours opérationnel ?" demanda sa mère, arrivant par derrière.


Abraxas, je sais que c'est toi.. Elle était très en colère, le brun s'assis en face d'elle, tentant même de l'embrasser, elle tourna vivement la tête. Je crois qu'il faut qu'on parle, c'est important. Et tu n'auras pas droit de mentir, de nier, parce que je sais que tout est vrai. T'es un con, je le sais et même toi tu le sais. Je te dis que je t'aime, mais tu t'en fous, tu préfères aller voir d'autres filles ? C'est ton problème. Plus le mien d'ailleurs. Je te quitte et ne me demande pas pourquoi parce que tu t'en doutes fortement. Je t'ai dis que je t'aimais et tu as osé me répondre merci. Laisse moi te donner un conseil, va prendre d'autres filles pour des connes, j'en ai marre. Elle sortit, claqua la porte et s'effondra. Elle ne voulait plus de Abraxas, il lui avait brisé le cœur, elle avait été si naïve. Elle se coucha ensuite, mais ne trouvant pas le sommeil, elle pleura, des heures et des heures. Les semaines qui passèrent furent douloureuses et triste. Beaucoup de monde en voulait à Abraxas, qui avait détruit le cœur d'une fille si gentille, loyale. Son frère avait eu énormément de mal pour se retenir. Se retenir de quoi ? De fracasser Abraxas. Au début, les notes de Rosario-Kala chutèrent, mais la blonde voulut se reprendre en main, elle se remit à sourire, ses amis étaient alors heureux pour elle, mais au fond, elle était toujours dévastée. Et depuis, quand elle croise Abraxas, elle baisse les yeux, sa George se noue, elle passe son chemin, et ne dit rien.