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 BELLAMY ✘ cicatrices au coeur

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Lorelei E. Wilbert
Lorelei E. Wilbert
LA PRINCESSE ADOPTÉE

LA PRINCESSE ADOPTÉE
+ SORCIER DEPUIS LE : 23/09/2014
+ PARCHEMINS : 5009
+ LOCALISATION : au pays de la débauche /pan/ non celui des livres, de la magie

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Message Sujet: BELLAMY ✘ cicatrices au coeur   BELLAMY ✘ cicatrices au coeur Icon_minitimeLun 18 Mai - 21:10



Cicatrices au cœur




J'AI FINI PAR REFERMER LES BLESSURES DE MON PASSÉ


FLASH BACK

&chapter1 ; première rencontre, premier coup de foudre

J'étais à Poudlard depuis une année déjà et je commençais tout doucement à poser ma marque dans l'école de magie. Certes, je n'étais qu'une élève de deuxième année mais je savais que j'allais faire de grandes choses. Prétentieuse vous dîtes ? Absolument pas, je suis juste sûre de moi et de mes atouts. Même mes parents, un ancien serdaigle et une ancienne serpentard, me disais que j'allais devenir quelqu'un d'important aux yeux de la société sorcière. J'étais déjà quelqu'un vu que j'endossais le rôle de l'unique héritière d'une famille de sang pur respectée mais je savais qu'en prenant de l'âge j'allais vraiment être quelqu'un. Mon but était simple prendre la place du ministre de la magie et je savais que ce n'était qu'une question d'année pour y arriver. Mais j'avais le temps pour ça, je n'avais que quinze ans. Quinze ans et déjà première de ma promotion chez les bleus et argents. On était une Wilbert ou on ne l'était pas. Mon regard fut attiré par un manuel qu'un garçon lisait. Vu de la où j'étais, il semblait plus âgé que moi. Mais ce n'était pas ça que je remarquais. Non. C'était le livre de sortilèges qu'il lisait. Un livre que j'avais déjà lu comme lecture du soir et qui m'avait laissé un goût amer au fond de la gorge. Si on pouvait appeler ça un livre. Si ce n'était que moi, je retirais ce livre de toutes les bibliothèques sorcières. Mais je ne pouvais pas. J'avais bien pourtant essayé en le demandant à mes parents et j'avais eu ma première défaite. Toujours est-il qu'il lisait un manuel qui faisait honte aux sortilèges surtout alors qu'il avait de meilleurs manuels posé sur sa table. Alors, pourquoi préférait-il prendre celui-ci nom de Merlin ? Parce qu'il était moins volumineux que les autres ? Lui ne devait pas être dans ma maison ça c'était certain.

C'est d'un pas certain que je me dirigeais vers lui et sans une once de moral de l'interrompre dans sa lecture, je l'informai de ma présence. Tout en classe et en finesse. « Tu devrais plutôt lire celui-ci. » en attrapant dans les manuels qu'il avait choisis, celui qui m'intéressait leplus. Un manuel que peu de personnes prêtaient de l'importance vue son épaisseur et sa complexité. Mais c'était la bible pour toutes personnes aimant et respectant les sortilèges. Ce qui devait être son cas même s'il afficha une expression ennuyée ou je m'en foutisme sur son visage qu'il avait levé suite à mon intrusion. Courageuse ou suicidaire ? Aucun des deux. « Et pourquoi je suivrais ton conseil ? » La question type que quiconque poserait si une inconnue venait troubler votre lecture. Surtout si l'inconnu en question était moins âgé que vous. Mais je n'étais pas n'importe qui. Ce n'était pas lui qui allait réduire à néant mon objectif qui était de le faire changer de manuel. Car celui qu'il lisait était à affront aux sortilèges eux-mêmes.  Dans un sourire amusé comme me l'avait appris ma mère pour dominer le monde, je lui répondis. Et quelle réponse, du made in Lorelei Wilbert.  « Vu la pile de manuel que tu as » en disant cela je pointais de la tête la pile de manuels qu'avais pris cet élève dans la bibliothèque. Et vu les titres des manuels, il n'y avait aucun doute sur le sujet qui l'intéressait. Sujet qui m'intéressait aussi. Il pouvait s'estimait chanceux que je sois passé par là et que par ce fait, que je lui est évité une lecture monotone. Et totalement ennuyeuse en passant. « je devine facilement que les sortilèges t'intéresses.  Et comme je l'ai déjà lu, je peux te garantir que tu n'apprendras rien d'extraordinaire dans celui que tu lis et tu n'aura qu'un acceptable à tes ASPICS. Alors, que celui-ci un optimal t'attends. » signalais-je en rejetant mes cheveux en arrière. Même si je n'étais qu'en deuxième année, ce qui ne devait pas être son cas il semblait plus âgé, j'avais de la ressource. Surtout quand ça concernait une matière qui me passionnait également. Un sourire amusé naquit sur mes lèvres tandis que mon regard se posa sur le blason de son uniforme. Un serpentard. «  Ou met ça simplement parce que je suis une jolie serdaigle. » Douce provocation. Une provocation qui du marcher vu je le regardais fermer d'un coup sec le manuel qu'il lisait avant que je ne mette mon grain de sel. Adieu mine ennuyée, bonjour regard qui en disait long. « Je prends note … »  il n'y avait aucun doute sur ce qu'il cherchait à me demander. Mon identité. Identité que je lui révélai en remettant correctement ma besace sur mon épaule. « Lorelei Wilbert et tu verras que tu ne seras pas déçu. » allusion autant pour le manuel que je lui avais conseillé et autant concernant ma personne. Et vu le sourire qu'affichait cet élève, j'avais gagné cette manche. Sorcier qui révéla également son identité. Un bon point. « Bellamy Carrow. » Son sourire était contagieux, je pouvais sentir mes lèvres se retrousser à un sourire. Je ne savais pas qu'en ayant croisé son regard pour la première fois, mon cœur s'était mis à battre un peu plus fort. Toujours plus quand je le revis plus tard et encore plus tard …

FIN FLASH-BACK


Devant la cabine téléphonique ;

Une voix me tira de mes pensées. Vu le ton de sa voix, il n'était pas content que je ne l'écoute pas. Vraiment pas. Il y avait de quoi. Il n'aimait pas parler dans le vide encore moins quand il y avait du monde autour, ce qui était le cas en ce moment. Mes yeux se posèrent enfin sur la provenance de cette voix qui me rappela à l'ordre une nouvelle fois. « Lorelei Eilee tu m'écoutes ? » Ses sourcils étaient froncés de mécontentement. Non. Il n'était pas du tout content. Vite, il fallait que je trouve quelque chose pour éviter que je me tape la honte ici. Surtout ici.  « Excusez-moi père, je réfléchissait à ce que vous m'avez dis avec mère l'autre fois. Au sujet qu'il ne faut pas que je traîne sinon les meilleurs partit seront déjà pris. » Bien sûr, je ne pensais pas un mot ce que je disais mais il n'avait pas besoin de le savoir. Et vu le regard de mon père, ce que je lui avais dit avait fait mouche. Dans le bon sens, bien évidemment. « Si c'est sur ce sujet, tu es totalement excusé. » Un sourire se dessina sur mon visage au même moment où il en apparaissait un sur le visage de mon père.  Je l'aimais mon père même si ses histoires de fiançailles commençaient tout doucement à me lasser. Mes yeux se posèrent quelques secondes à ma commissure de mon cou où une chaîne dépassait. Si mon père savait qu'au bout de mon collier pendait une bague de fiançailles donnée par Seth Avery, il changerait de discours. Encore un sujet où j'étais complètement perdu. Soupirant intérieurement, je releva bien vite ma tête quand les personnes devant nous s'effacèrent pour nous laisser la place. Enfin, c'était à notre tour de passer. Poussant la porte de la cabine téléphonique typique londonienne avec mon père, on composa rapidement le code pour nous permettre d'arriver au ministère de la magie. La cabine disparue, s'enfonçant dans le sol non qu'on est une énième fois maudit notre cheminée d'être en panne quand on avait le plus besoin. Sans cela, on ne saurait pas venu ou alors on aurait été directement au ministère de la magie avec la poudre de cheminette. Mais ce n'était pas le cas et on devait se contenter de cette solution.

Au moins, je m'estimais heureuse de n'être pas passé par les toilettes publiques pour accéder au gouvernement magique pensais-je quand mes yeux rentrèrent en contact avec le hall du ministère. Comme nous, de nombreux sorciers et de sorcières défilèrent dans l'atrium pour vaguer à leurs occupations. Une chose était sûre, le ministère de la magie était toujours remplit. Marchant aux côtés de mon père, je gardais un sourire plaqué sur mon visage quand des personnes s'approchèrent pour saluer mon père. Un Wilbert était populaire et reconnu surtout dans ce bâtiment. Je me demandais encore pourquoi mon père avait tant voulu que je l'accompagne ici. D'après ce qu'il m'avait dit, ma présence était indispensable et que je pourrais avoir de sacrés surprises ici. Surprise qui signifia en langage de mon paternel, qu'il pouvait avoir de bon partit et qu'il fallait que j'ouvre l'œil absolument. Mais j'avais surtout accepté de l'accompagner en lui faisant bien rappeler qu'un passage à Fleury et Bott était indispensable. C'était devenu notre rituel en bon serdaigle qui se respectait d'aller dans la librairie sorcière quand on allait au centre-ville de Londres. Une habitude qu'on ne se lassera jamais même si ma mère ne voyait pas l'intérêt de faire un tour dans cette boutique. Il y avait bien mieux de boutiques d'après elle. Elle ne nous comprendrait jamais.

Ma main rentra en contact avec un homme qui devait sans doute avoir l'âge de mon père pour lui serrer la main. Un membre du Magenmagot, une personne influente selon mon père. Je les laissai parler entre eux quelques minutes pour me focaliser sur l'atrium. Les employés du ministère de la magie avaient fait du bon travail concernant la décoration même s'il manquait beaucoup de références aux sangs purs. Un détail que je garderais précieusement dans ma tête et que je mettrais en application quand je rentrerais à mon tour dans le gouvernement magique. Car une Wilbert ne pouvait travailler que dans une organisation importante et de gravir les échelons jusqu'à la haute place. Mon regard se leva pour se poser sur l'ascenseur qui desservait les nombreux niveaux dont chacun portait un département. Peut-être que si je trouverais l'occasion, je pourrais me faufiler au bureau des aurors au deuxième niveau. Si Seth n'était pas à Poudlard il ne pouvait qu'être ici. Même si j'y allais, j'avais de fortes chances de tomber sur un auror moins sympathique qu'était Aiden Prewett. S'il me voyait, il s'amuserait encore une fois à me rappeler la mauvaise posture que je me trouvais quand on s'était vu pour la première fois. Et autant dire, je n'avais vraiment pas besoin qu'il me rappele qu'il m'avait tenu mes cheveux quand je vomissais mes trippes après que je l'ai dragué en étant totalement ivre. Me passant une main dans mes cheveux, je cru apercevoir quelqu'un que je connaissais et que je ne voulais absolument pas voir. Mais la vision était tellement rapide que je mit cela sur mon cerveau qui me jouait des tours. Comme si lui travaillait ici. C'était impossible. Je l'aurais su.

Une main s'abattu sur mes épaules me rappelant le pourquoi j'étais présente. Un sourire d'excuse au bout des lèvres, je suivis mon père jusqu'à l'ascenseur pour y entrer. Il était remplit de monde et de notes de services qui attendaient que leur étage arrive. Heureusement qu'on s'arrêtait qu'au troisième niveau sinon je n'aurais pas supporté plus longtemps le vieil homme, qui pouvait être mon grand-père, qui me reluquait. Fusillant du regard cet employé du ministère en posant ma main sur ma baguette magique, je poussais un soupire de soulagement quand l'ascenseur ouvrit ses portes sur le département des accidents et des catastrophes magiques. Notre niveau. Plusieurs notes de services volèrent dans les différents bureaux tandis qu'on pénétra dans le couloir. Un long couloir où différentes portes attendaient qu'on daigne les ouvrir. Certaines faisaient office de salle de repos tandis que d'autres étaient les bureaux des différentes brigades du département. Il y avait une salle que je connaissais plutôt bien d'ailleurs. Au fond, une d'elle attira mon attention. Le quartier général des oubliators. Etre payer pour lancer des sortilèges d'oubliette devait être un métier intéressant. Mais ce n'était pas aujourd'hui que j'allais voir ce quartier vu qu'on devait se rendre à la brigade des réparations des accidents de sorcellerie. Pour notre fameuse cheminé qui faisait encore que des siennes depuis un léger accident. Je savais d'ores et déjà comment cela allait se finir. Mon père allait pousser une beuglante, des employés se confondront en excuses une nouvelle fois, vu que ce n'était ni la première ni la dernière fois que notre cheminée magique ne marcherait pas et ils allaient nous envoyer quelqu'un pour régler le problème. A force, je connaissais ses méthodes même si je n'assistais jamais à leur discours.

Car le pire dans tout ça, c'était que j'accompagnais bien mon père au ministère mais je ne rentrais pas dans les bureaux. A quoi bon venir alors ? Une image de la boutique de Fleury et Bott s'alluma dans mon esprit qui me calma. Au moins, j'allais enfin avoir de nouveaux manuels. Faisant comme si ne rien n'était, qui ne tentait jamais n'a rien, j'amorçai un pas pour aller en direction du fameux bureau. Mais avant même que je ne pu faire quelques pas de plus, je sentis la main de mon père se poser sur mon épaule. Et les paroles ne tardèrent pas à suivre. « Non, toi tu m'attends à la salle de repos. Je viendrais te chercher quand cette histoire sera réglée. » Qu'est-ce que je vous avez dit ? Et vu le regard de mon père, il était hors de question que je lui désobéisse. Il devait encore se souvenir que je ne lui avais prêté peu d'écoute tout à l'heure avant d'entrer dans la cabine téléphonique. La rancune était un trait commun chez les Wilbert, trait que je portais fièrement d'ailleurs. Serrant les dents dans un sourire, j'hochais la tête en amorçant un pas vers la salle que je connaissais par cœur non sans lui avoir dit « Bien père. J'espère que cette fois-ci ils enverront quelqu'un de compétent. » avant de me diriger vers la salle de repos. Elle était normalement utilisé par les employés qui étaient en pause mais étant une Wilbert, je m'en fichais et la prenait comme salle d'attente. Quel bien m'en fasse. Si j'avais su que ce que j'allais trouver dans cette salle de repos, j'aurais vite changé mon fait. Mais on ne pouvait pas prévoir le futur et quel futur. Mon père m'avait dit que j'allais être surprise ? Il n'eu pas autant raison que ce jour-là.

Ministère de la magie ; salle de repos et atrium

Toujours est-il que ne sachant pas ce que j'allais trouver dans cette salle de repos, je poussais sa porte. Mais je n'y passai jamais la porte car je rencontrais un obstacle. Et un de taille. Perdu dans mes élaborations de stratégies pour descendre incognito au deuxième étage et revenir juste à temps pour que mon père me voit dans la salle de repos, j'étais entré tête baissée dans un corps de tout ce qu'il y avait de plus masculin. Corps masculin qui devait autant être surpris et qui grâce à de bons réflexes m'avait retenu le bras pour ne pas que je m'étale de tout mon corps sur le sol. M'apprêtant à le remercier, je me tus bien vite quand mes yeux trouvèrent ou plutôt retrouvèrent des yeux clairs que je connaissais par cœur. Par cœur au point que j'en étais tombé amoureux, cinq ans plus tôt à Poudlard. Mais qu'est-ce qu'il foutait là ? Bouche-bée, je le regardais fixement. Certes, des années étaient passées depuis qu'il avait quitté les bancs de Poudlard en ayant brisé mon cœur au passage mais c'était bien lui. Il n'y avait aucun doute possible là-dessus. C'était bel et bien lui. C'était bien « Bellamy ... » Si le destin pouvait parler, il aurait poussé un énorme "surprise". Car c'était bien une surprise de le revoir après tout ce temps. Et pas la bonne.  Mon cœur se serra en se passant aux déchirures à mon cœur que j'avais su cicatriser avec le temps.

Après la surprise, deux nouvelles émotions me gagnèrent. La colère. Mais surtout la rancune. Trait commun chez les Wilbert et que je savais très bien mettre en application. Surtout quand ça concernait Bellamy Carrow. Mon premier amour. Ma première déception amoureuse. M'arrachant de l'emprise de Bellamy qui ne m'avait pas lâché, il devait lui aussi être surpris de me revoir après tout ce temps, je lissai les pans de ma cape avec mes mains même si je savais qu'il n'y avait aucune poussière. Rester maître de mes émotions. Faire comme si sa présence ne me bouleversait absolument pas. Alors, que c'est tout le contraire. Et quoi de mieux que l'attaque pour se dépérir de ce merdier.« Je vois que le ministère embauche n'importe qui de nos jours. » lâchais-je en restant cloîtrer sur le seuil de la porte. Si des personnes me voyaient, ils penseraient surement que j'étais bête mais je m'en fichais. Je ne pouvais pas avancer et ce n'était pas Bellamy qui me gênait. Ou plutôt c'était tout ses souvenirs et ses douleurs qui me poussèrent à prendre la fuite. C'était indigne mais je n'avais pas du sang de serpentard pour rien dans mes veines. « Tu m'excuses, mais il faut que je parte. » Me retournant sans lui jeter un dernier coup, je pris largement mes jambes à mon cou. La chance me sourira quand l'ascenseur ouvrit avec nulle autre que des notes de services à l'intérieur. Mots qui s'envolèrent en direction de plusieurs bureaux de ce niveau. Rentrant à l'intérieur, je collai mon dos contre la paroi de l'élévateur. Respirant difficilement, je me remettais de mon entrevu avec Bellamy. Il m'avait troublé. Beaucoup. Mon regard trouva une nouvelle fois son regard, quelques secondes avant que les portes se refermèrent sur moi. Juste à temps. La descente entre le troisième niveau et le hall fut rapide. Les portes s'ouvrèrent à nouveau et je commençais à marcher dans l'atrium en direction de n'importe sortie. Je me fichais que mon père m'hurle dessus pour lui avoir désobéi. Il fallait que je sois loin de lui. Le plus loin possible. Mais quand on voulait vraiment quelque chose, ça ne passait jamais comme on le voulait. C'était connu. Et je l'appris à mes dépends.


© Pando
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Bellamy S. Carrow
Bellamy S. Carrow
MONSIEUR PILE OU FACE

MONSIEUR PILE OU FACE
+ SORCIER DEPUIS LE : 19/04/2015
+ PARCHEMINS : 258
+ LOCALISATION : londres.

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Message Sujet: Re: BELLAMY ✘ cicatrices au coeur   BELLAMY ✘ cicatrices au coeur Icon_minitimeLun 18 Mai - 23:08



S'il avait choisis cet endroit, c'était pour ne pas être dérangé. Parce qu'ici, il savait que Rose ne viendrait pas le trouver et l'embêter avec ses bêtises de sang mêlé au vision trop idéalistes pour êtres vrais. Il avait entassé un tas de livres portant ses les sortilèges (matières qu'il affectionnait sans plus, disons qu'il avait de bonnes notes et qu'il prenait plaisir à apprendre des sortilèges pouvant éventuellement blesser les gens) et en avait attrapé un à la va vite qu'il se mit à feuilleter. C'était un rituel, quand il lisait, il était dans sa bulle, tout seul, rien à qu'à lui. Personne pour venir le déranger.Il avait noté cela au fur et à mesure des années. Quand il lisait, Soeren ne venait jamais. Son esprit restait clame jusqu'au bout. Il ne faisait aucune irruption, comme si... Comme si ce moment de calme était le seul qu'il daignait respecter. Mais visiblement c'était trop demandé. Il regarda sa montre, une heure s'était déjà écoulé et déjà, on venait l'interrompre. Non, une heure de plus aurait été trop beau. « Tu devrais plutôt lire celui-ci. »  Il ravala un « de quoi j'me mêle » pour regarder le livre qu'elle lui tendait. Rien à faire, il faisait ce qui lui chantait. Il haussa les épaules. « Et pourquoi je suivrais ton conseil ? » « Vu la pile de manuel que tu as je devine facilement que les sortilèges t'intéresses.  Et comme je l'ai déjà lu, je peux te garantir que tu n'apprendras rien d'extraordinaire dans celui que tu lis et tu n'aura qu'un acceptable à tes ASPICS. Alors, que celui-ci un optimal t'attends. » Pas bête la guêpe. Elle était assez.. entreprenante. Il la laissa parler, hochant la tête de temps à autre. « Lorelei Wilbert et tu verras que tu ne seras pas déçu. »  Il leva un sourcil. Déçus de... ? C'était Bellamy, il cherchait des doubles sens dans toute les phrases qu'il entendait. C'était son truc, il aimait bien, se faire des films, comme ça. « Bellamy Carrow. » Il lui sourit. Wilbert, la fille unique, la précieuse fille Wilbert. C'était donc elle. Il s'étonnait de ne pas l’avoir croisé plus tôt dans les couloirs de Poudlard. Il regarda son blason, Serdaigle. Étant à Serpentard, il avait dont peu de chance de la croiser à un cours. De plus, elle lui paraissait plus jeune que lui. Elle avait l'air de faire partit de ses filles hautaines qu'il croisait de temps à autre dans les couloirs, qui passaient leur temps à rabaisser les gens pour le plaisir. « Un peu comme toi en fait... »  Mais en plus spéciale. Parce qu'elle faisait preuve d'une certaines assurance et qu'elle avait su le capter dès le départ. Et les gens qui intéressait Bellamy dès le premier coup se comptaient sur le doigt d'une seule main. Il posa son livre et prit donc le conseil du jour de mademoiselle Wilbert. « Et mademoiselle Wilbert me fera t-elle l'honneur de m'en dire un peu plus sur elle ? » Comment pouvait-il savoir à ce moment précis qu'il venait de rencontrer l'une des personne lus plus importante de sa vie ?



Le ministère était bondé. Quand Bellamy arriva dans le grand hall, il passa devant la statue majestueuse qui trônait là. C'était généralement ici qu'il retrouvait quelque collègues Oubliator avant de se rendre à son département spécifique. Il enfila la tenue spécifique à son travail, ou plutôt au ministère. Tout le monde était habillé pareil ici. C'était des milliers de petits clones, qui grouillaient partout, à tout les étages. On avait des hiboux voletant dans tout les coins, des petites sorcières pressés qui tentaient de se frayer un chemin jusqu'à ascenseur, des sorciers aux airs pas encore très réveillé. On le bouscula et le regard noir partit tout seul. Parfois, il se félicitait du fait que Soeren ne fasse jamais irruption lors du boulot. Il passerait pour un être adorable comme il y en avait trop dans ces bureaux.

« Monsieur Carrow, veuillez m'excuser, je n'avais pas vu où je mettais les pieds, je...»
« Oui oui c'est ça, bon vent.»

La gentillesse de Bellamy quasi inexistante dès le matin faisait peur à voir. Il fallait dire qu'il n'était pas dans ses bons jours. Hier encore il avait fait une crise, et c'était retrouvé à envoyer des lettres d'amitié à d'ancien camardes de Poudlard bref, quelque chose qui ne lui ressemblait pas mais qui ressemblait plutôt à du Soeren tout craché. Il monta dans l’ascenseur et attendit patiemment son arrivée au troisième niveau. C'était un moment sympa l’ascenseur. Les gens se regardait, se jaugeait. Bellamy lançait des regards noirs dans tout les coin ou des sourires tellement malsains que les gens chuchotaient qu'une fois de plus les enfants Carrow étaient tous des fous bon à enfermer. Oh, mais personne n'osait dire cela à voix haute. On savait tous que les pères Carrow étaient des hommes... Plus ou moins sensibles à ce que l'on disait de leur enfants, et qu'il avait les sortilèges de tortures toujours prêt. Niveau trois, il descendit calmement, les main dans les poches l'air parfaitement décontracté. Il adorait son job. Être payer pour faire oublier les gens, c'était le pied. Surtout si, comme Bellamy, on aimait particulièrement s'attaquer aux zones privées des gens. Pénétrer leur intimité pour ensuite effacer un bout de leur mémoire. Il adorait ça. Ironique quand on savait de quoi il souffrait depuis ses dix ans. Peut-être était ce pour cela qu'il avait d'ailleurs choisit de prendre cette voix ? Par vengeance ? Il avait peut-être besoin de se défouler, de faire ressentir à d'autres ce que lui ressentait périodiquement ? C'était sans doute ça. L'envie de faire payer. De ne pas être seul dans sa galère. On avait un long couloir, bordé de portes de chaque côté. Son quartier (si l'on pouvait nommer cela ainsi) était le premier. On y trouvait quelque rares bureaux, parce que les Oubliator étaient plus souvent en déplacement qu'ici, au ministère. Le ministère, c'était pour recevoir de nouvelle mission et tenir à jour le registre des gens à qui on avait pratiqué le sortilège de l'oubliette. Sympa non ?

« Monsieur Carrow, James vous a t-il donné votre liste du jour ? »
« Non, où est-il ? »

En langage Bellamy cela voulait dire « Où est-il donc que je l’engueule un grand coup pour en pas avoir fait son boulot ? ».

« En salle de repos alors, comme toujours. »

Comme toujours. Ce terme lui hérissait tout les poils du bras. C'était tellement nonchalamment, tellement peu énergique c'était... Agaçant. Il y descendit donc en rageant, les poings serrés. En effet il le trouva là, en train de discuter avec une de leur collègue du bureau juste en face. Encore une  de brigade des réparations des accidents de sorcellerie qui fuyait les clients mécontents. Ce ministère étaient plus d’impotents. Ce ministère était remplis de gens inutile. Oh, si cela ne tenait qu'à lui, il ferait passer des tests par millier pour supprimer le superflus. Il soupira et le collègue en question de retourna. La première expression à apparaître sur son visage fut la joie de voir un collègue. Mais on assista bientôt à un changement radical, la crainte, le malaise et enfin le pardon d'avoir oublier de te donner ta liste. C'est ça, il pouvait toujours sourire pour une attitude gentille de sa part et un sourire ne prime. Dans sa délicatesse et sa sympathie légendaire à l’égare des gens qui en partageaient pas la même valeur de sang que lui, il l'envoyer bouler, attrapa la liste et le jeta hors de la salle de repos. Non mais. Il s'apprêta à sortir à son tour quand on lui rentra dedans. Oh, il aurait pu faire toute une scène, pousser une bonne beuglante comme quoi sa journée commençait vraiment mal, que c'était insupportable tout ces gens qui venait ici pour se détende sauf que la personne en face de lui n'était pas n'importe qui.

Lorelei Wilbert en chaire et en os. Juste devant lui. Il serra les dents, tenta un sourire rapide, puis finalement un pincement des lèvres pour finir avec une expression à cheval entre la joie, la colère, la surprise, la gêne... bref. En dix secondes il avait dû changer vingt fois de tête. Il la lâcha pour de bon et intima aux autres gens présent dans la salle e sortir. Et puisque les gens avaient cru comprendre que ces deux là n'étaient pas des gens très sympathique dans leur mauvais jours, ils s’exécutèrent. Il l'attrapa par le bras, la fit enter et ferma la porte. Il se mangea une première pique qu'il ne digéra pas. Lui qui passait son temps à critiquer tout le monde tout le temps. Et avant même qu'il puisse lancer une insulte cinglante,elle prit les jambes à son coup. La lâche. Il la connaissait très bien cette petite, mais pas comme ça. Évidement, il la suivit. Faire une course poursuite dans le ministère n'était pas au programme ni dans ses habitudes et pourtant, il le fit. Parce que c'était elle t qu'ils avaient encre trop de chose à se dire, à se confier. Il fallait dire qu'il avait du briser, puis piétiner son petit deux cœur à deux reprises. Mais pour sa gouverne, pour une fois, Bellamy n'y était pour rien, c'était l'autre. Trop tard, les portes se fermèrent juste sous ses yeux. Il ne la quitta pas du regard, jusqu’à qu'elle soit hors de sa vue. Il s'engouffra dans le premier ascenseur venue. Oh, la connaissant bien, elle avait du descendre tout en bas. Étrangement, il aurait fait la même. Il débarqua dans le hall et ce fût le grand jeu de « Trouve le touriste » qui fut assez rapide. D'abord parce que Bellamy connaissait cet endroit comme sa poche, et ensuite, parce qu'elle en portait pas la tenue de tout les autres membres du ministère. Il hurla son prénom.

« Lorelei ! »

Quelques personne se retournèrent, mais sans trop y prêter d'attention. Il y avait tellement de bruit ici. C'était le hall près tout, tout le monde venait ici en premier lieu. Il aperçus sa longue chevelure brune qu'il avait autrefois tant aimé. Il se précipita vers elle et lui attrapa le bras, l’entraînant vers lui.

« Me fuis pas comme ça idiote, tu sais que très bien que... »

Que quoi ? Que ce n'était pas de sa faute ? Tout ce qui c'était passé entre eux ? Le pourquoi leur relation s'était terminé en crise de larme et en cœurs brisés ? Il le lui avait déjà dit que ce n'était pas de sa faute, que lui n'y était pour rien. Mais comment expliquer ça à.. Elle ne devait pas connaître cette part de lui, pas encore. Il y tenait trop pour ça. Il était un fier Carrow, une seule personne savait et c'était déjà trop. Même ses propres parents avaient fini par ne plus y croire à force de se voiler la face trop longtemps.

« Il faut qu'on parle d'accord ? Juste un peu. »

D'un côté il pouvait comprendre sa réaction. Il était difficile de se mettre à sa place, il ne se mettait rarement à la place des gens. Mais elle. C'était la première et dernière fille à l'avoir intrigué, attiré à ce point. Elle avait ce privilège là, la mademoiselle Wilbert.



Il avait fini par la retrouver à 'endroit prévis où ils s'étaient rencontrés la première fois. La bibliothèque là où tout avait commencé. Bellamy marchait vers sa table avec son assurance habituel. Ce matin Rose lui avait encore fait la leçon sur sa maladie et il l'avait brillamment rembarré, lui balançant un petit sortilège de rien du tout au passage. Elle trouvait qu'aller parler à une fille comme elle était une mauvaise idée mais il n'en avait strictement rien à faire. Elle l'intriguait, il voulait la connaître. De ce qu'il avait apprit sur elle, ils avaient les mêmes opinions, même éducation. Tout était fait pour coller. Il allait peut-être enfin parler avec d'autres gens que des Serpentard. Sans lui demander son avis il posa ses fesses sur un chaise en face de la sienne et abaissa le livre qu'elle était justement en train de lire. Il lui lança son petit sourire malicieux et la salua. « Mademoiselle Wilbert ! » Il jouait la carte du je ne t'ai absolument ps vu avant d'arriver et je ne savais pas du tout que tu étais là. « Tu te souviens de moi ? » Sûrement que oui, on se souvenait toujours de lui. Enfin, c'était comme ça qu'il voyait les choses. C'était ça et pas autre chose. « J'ai pensé qu'on pourrait faire un peu connaissance, non ? Nous avons été coupé la dernière fois il me semble - en effet la bibliothèque avait du fermer après une attaque d'un fantôme farceur, coupant net à leur discussion - Après tout, tu me donne bien des conseils de lecture, mais je ne sais même pas quel âge tu as, ta matière favorite... Bien que je pense que toi aussi tu ai un faible pour nos amis les sortilèges, j'me trompe ?» Il croisa les bras sur la table et passa une main dans ses cheveux encore blondis par les vacances précédentes qu'il avait passé au bord de la mer avec la famille Carrow au grand complet. Il se présenta en quelques mots, sa maison (bien que l'on pouvait déjà le déduire cela aux couleurs du col de son pull), son âge, ce qu'il aimait faire ou pas. D'aussi loin qu'il se souvenait, c'était bien la première fois qu'il abordait quelqu'un, et surtout une fille, comme ça. Jamais il ne l'avait fait. Certaines avait osé, les années précédentes venir vers lui mais c'était un échec foireux et total à chaque fois. Sortir avec Bellamy Carrow était devenu presque un défis depuis ce temps. « Dis, ça te dis que dès que les sorties soient autorisés on aille à près-Au-Lard tout les deux boire un truc ? » Ainsi Bellamy tenta une première approche.


Dernière édition par Bellamy S. Carrow le Jeu 22 Oct - 19:12, édité 1 fois
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Lorelei E. Wilbert
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LA PRINCESSE ADOPTÉE

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Message Sujet: Re: BELLAMY ✘ cicatrices au coeur   BELLAMY ✘ cicatrices au coeur Icon_minitimeMar 2 Juin - 18:19



Blessure au cœur




J'AI FINI PAR REFERMER LES BLESSURES DE MON PASSÉ


FLASH BACK

&chapter1 ; deuxième rencontre, premier coup de foudre


Notre deuxième rencontre fut le plus naturellement du monde à la bibliothéque de Poudlard. Moi qui l'avais coupé dans sa lecture des sortilèges, c'était à son tour de me couper dans mes recherches pour mon devoir de potion. Devoir à rendre à la fin du mois en passant. On n'était pas une serdaigle pour rien. Perdu dans mon manuel de potion de deuxième année, je ne l'avais pas vu entrer dans mon repaire. Et encore moins se diriger vers ma table reculée des autres comme s'il avait été victime d'un accio. Par contre, le bruit de la chaise d'en face qui racle m'avait sortit des ingrédients de potion. C'était d'ailleurs partit pour incendier la personne qui osait me déranger que j'avais lever la tête avec un visage tendu. « Mademoiselle Wilbert ! » Visage qui se radoucis quand mes yeux rentrèrent en contact avec deux prunelles claires. Raisonnable entre toutes. Les battements de cœur s'accéléraient face à son sourire que je ne laissais rien paraître. Merci éducation stricte des Wilbert. «Tu te souviens de moi ? » Gardant un "tu sais, je n'ai pas été victime d'un sort d'oubliette" pour moi, je ne pu m'empêcher ses quelques mots coulés du fond de ma gorge. « Tu me rappelles étrangement un élève qui était bien partit pour une lecture monotone et que j'ai heureusement pu lui éviter ça. » Un grand sourire amusé orna mes lèvres quand j'avais prononcé ses lèvres. Bien sur que je me souvenais de lui et le ton que j'avais employé lui faisant bien comprendre que je savais qu'il y était. Mais au cas où. « Monsieur Carrow, quel plaisir de te revoir. » Mon sourire fut plus sincère tandis que je fermai mon livre sur les potions. Comme il l'avait fait la première fois qu'on s'était rencontrer car on savait d'avance comment cela allait se finir. On allait discuter jusqu'à que la bibliothécaire nous jette dehors. Une petite pensée comme quoi ce n'était pas aujourd'hui que j'allais prendre de l'avance sur le devoir de potion s'insinua dans ma tête mais vite disparu quand Bellamy repris la parole. « J'ai pensé qu'on pourrait faire un peu connaissance, non ? Nous avons été coupé la dernière fois il me semble » Peeves, l'esprit farceur avait fait une nouvelle fois les siennes et on avait du quitter la bibliothèque, chacun de notre côté. Réprimant un rictus, je calai mon dos contre le dos de la chaise en bois de la bibliothèque. « J'espère que cette fois-si Peeves choisira un autre endroit pour faire ses victimes. » Si ce n'était pas le cas, j'irais passer mes nerfs sur le fantôme même si je savais d'avance que c'était peine perdu. Ah qu'est-ce que c'était dommage que les sorts ne marchaient pas sur eux sinon je me ferais une joie de le torturer. Il me fallait à résoudre à m'abaisser à demander au fantôme des serpentard, le seul fantôme qui faisais peur l'esprit farceur.

Mais si c'était pour parler à Bellamy, je pouvais bien faire cet effort. Sa voix me ramena sur Terre où plutôt dans la bibliothèque de Poudlard où peu étaient les courageux à s'y être rendu aujourd'hui. « Après tout, tu me donne bien des conseils de lecture, mais je ne sais même pas quel âge tu as, ta matière favorite... Bien que je pense que toi aussi tu ai un faible pour nos amis les sortilèges, j'me trompe ? » Touché. Un bon point pour Bellamy le fait qu'il était quelqu'un d'observateur. Il n'avait pas été répartit chez les verts et argent pour rien. « Je pense que tu as deviné que j'étais répartit chez les Serdaigle même si avec le sang des Rosiers dans mes veines, j'aurais pu finir dans ta maison. » Vu ma cravate aux couleurs des aigles, il ne fallait être qu'un idiot ou un aveugle pour ne pas savoir dans quel maison j'avais atterri. Ce qui était aussi le cas de Bellamy vu le vert qu'il dépassait sur son pull. Baissant la tête, je me mordis la lèvre inférieure. Il n'y avait aucun doute aussi sur le fait que Bellamy était plus âgé que moi. Il n'y avait qu'à le voir pour deviner qu'il devait être soit en sixième année ou en septième année. Un majeur quoi. Alors que j'étais qu'en deuxième année. Il allait soit le prendre ou non mais étant une Wilbert, je ne me laissais pas abattre pour autant. Jouant la franchise au maximum, un sourire en coin se dessina sur mes lèvres tandis que je lui lançais un « Tu as du t'en douter que j'étais plus jeune que toi. Je suis en deuxième année seulement ce qui est loin d'être ton cas, je me trompe ? » en arquant les sourcils interrogateurs. Mon regard s'affaissa quelques secondes sur l'un de mes manuels qui traînait sur la table. Celui des sortilèges. Il n'y avait aucun doute sur la matière favorite autant pour moi que pour lui. « Et tu as bien déduis, le cours de sortilège est mon cours favoris même si j'affectionne la métamorphose aussi. Et toi, les sortilèges t'intéressent ou c'était pour un devoir que tu te cultivais ? Même si je te vois plus t'extasier au cours de potion que celui des sortilèges. » Ne me demandez pas pourquoi, mais je le voyais plus heureux devant un chaudron que tourner sa baguette magique pour lancer un sort. Peut-être est-ce le fait qu'il avait des mains élégantes pour un homme qui me faisait penser cela. Un fait que je ne risquai pas d'aborder directement avec l'intéresser. Je n'étais pas une poufsouffle que diable. La journée continua ainsi. On parlait de tout et de rien. Je me sentais bien en la présence de l'héritier Carrow. Ainsi quand l'heure du dîner approcha et que la bibliothécaire leva son regard sur nous, il posa naturellement la question suivante. « Dis, ça te dis que dès que les sorties soient autorisés on aille à près-Au-Lard tout les deux boire un truc ? » Et que je lui répondu le plus simplement du monde « Avec plaisir. » tout en faisant mon sac. La question était venue naturellement. Comme mes sentiments pour lui s'étaient installé dans mon être.


FIN FLASH-BACK


Atrium ;

Courir. A toute allure. Pour ne plus être dans la même pièce que lui. Pour ne plus croiser ses yeux que j'avais tant aimés et qu'ils m'avaient fait tant souffrir dans le passé. Et qui m'avait fait ravivé ses souvenirs, cette douloureuse blessure quand mes prunelles avaient de nouveau croisé les siens. Non. Il fallait que je parte d'ici, que j'aille loin de lui sinon je savais que j'allais de nouveau souffrir. Et ça même si j'avais tourné la page qui portait le nom de Bellamy Carrow. Le sien. Dans les romans que j'avais lus, ils disaient tous la même chose. Le premier amour laissera à jamais une croix au fer rouge dans notre cœur même des années après l'avoir quitté. Et cela même si vous avez tiré une croix sur celui-ci et que vous êtes parfaitement heureuse avec quelqu'un d'autre. Je m'étais toujours dis que c'étaient des idioties. Que c'étaient des paroles bonnes à enlever l'espoir des petites filles qui rêvaient du prince charmant. Bonnes à faire souffrir quotidiennement jusqu'à que la mort l'emporte sur vous. Que c'étaient pure foutaises. Un rictus se forma sur mon visage à cette pensée tandis que l'ascenseur ouvrit ses portes me permettant de pénétrer à l'atrium du ministère de la magie. La seule naïve ou borné ici c'était moi. Les livres ne mentaient jamais ou du moins les miens ne mentaient jamais. Mais la n'était pas la question. Mon principal objectif était de quitter ses lieux maudits même si mon comportement était digne d'une lâche et même si mon père allait élever la voix pour être osé partit sans lui. C'était de sa faute de toute façon. Si je n'étais pas venu ou plutôt si je l'avais accompagné dans les bureaux du département des accidents magiques, je ne serais pas tombé sur lui. Sur Bellamy. Les risques auraient été moins nombreux si j'avais été au courant qu'il travaillait au ministère. Au moins si je l'avais su, j'aurais resté sur mes gardes au lieu de foncer tête baissé dans la salle de repos. Ou plutôt lui foncer dessus serait le terme le plus approprié. Une petite pensée m'indiqua qu'au moins je le savais maintenant et que je ne me ferais pas avoir deux fois. Surtout que vu l'heure il devait être resté dans la salle de repos ou partit en mission.

C'est dans cette optique là que je marchais dans la foule de sorciers et de sorcières qui partirent pour la majorité tous en direction des ascenseurs. Comme quoi même aux heures dites normales, le ministère grouillait de monde dont la plupart portaient l'uniforme emblématique de l'endroit. Jetant un regard autour de moi, j'aperçu bien vite que la tâche de partir d'ici était difficile. Au loin, de nombreux sorciers attendaient leur tour pour prendre le réseau des cheminettes. Et attendre dix minutes en sachant que ma cheminée était en panne ne faisait pas partit de mes préoccupations. Je barrais mentalement de ma liste la cheminée comme moyen de sortie. Et vu mon état je pourrais faire une croix pour le transplanage aussi car ce n'était pas dans mes projets de perdre un membre voir plusieurs pour n'avoir pas été concentré sur ma destination. Et vu que le bâtiment se trouvait sous le sol, sortir par la porte de sortie n'était pas possible. Quel autre moyen de sortie me restait donc ? Perdu dans mes réflexions, je continuais mon chemin de vive allure. Pas aussi vite sembla-t-il vu un « Lorelei ! » crié dans l'atrium et dont je mis directement un nom dessus. Il n'était pas rester sagement dans la salle de repos ou partit à ses missions comme je l'avais pensé. Il m'avait suivit. A ce constat, j'accélérai mon rythme ne me donnant pas la peine de lui répondre quelque chose. Après tout, c'était logique je fuyais l'héritier Carrow. Si j'avais voulu faire un brin de causette avec, je ne me serais pas enfui lâchement de sa salle de repos. Soyez logique.

Pensant l'avoir semé en me mêlant à la foule, un sourire franchisa mes lèvres. Pour aussi vite disparaître quand on m'attrapa par le bras pour me tirer vers lui. Je n'avais pas besoin de me retourner pour savoir qui était l'auteur de ce geste. Il n'y avait que lui pour fendre la foule et m'attirer à lui. Pourtant, je me retournais au même moment où Bellamy, car ça ne pouvait être que lui, parla. « Me fuis pas comme ça idiote, tu sais que très bien que... » Un frisson parcourait le long de mon dos au même temps que je serrais les dents. Comment avait-il osé me suivre ? Comment osait-il sortir cette phrase ? Après la douleur, la colère monta en flèche dans mon cœur. « Que l'idiot ici c'est toi, oui je suis au courant. » Et ça même si on faisait probablement une scène en étant en plein milieu de l'atrium. Même si j'étais persuader que personne nous remarquaient tellement les personnes présentes étaient pressé par leur occupations. Nul impressionné par ma réplique et par le ton cassant que j'avais employé, Bellamy ne lâcha pas l'affaire de si tôt. « Il faut qu'on parle d'accord ? Juste un peu. » C'était qu'il était déterminé à avoir cette discussion. Ce qui était loin d'être mon cas. Gardant sur moi qu'on parlait déjà, mon regard se posa sur l'une des mains de Bellamy, celle qui me tenait encerclé mon poignet. Il ne m'avait pas lâché. Comme avant. Un souvenir me transporta rouvrant peu à peu la cicatrice que m'avait laissée Bellamy Carrow au cœur.

FLASH BACK La salle sur demande s'était transformer pour le coup à un vrai cocon. Un canapé faisait face à une cheminée tandis que la décoration du lieu avait les couleurs bleus et vert. Un mélange des deux couleurs principales de nos maisons. On se retrouvait souvent ici avec Bellamy pour disparaitre un instant aux yeux de la population sorcière. On aimait être ici. J'aimais avoir ma tête sur sa cuisse, ma main jouant avec la sienne tandis qu'il s'amusait avec l'une de mes mèches de cheveux. « Tu sais pourquoi Merlin nous a fourni des mains ? » J'étais d'humeur taquine. Un fait que releva Bellamy en croisant ses doigts aux miens. « Non mais l'érudit serdaigle que tu es tu dois avoir la réponse. Je suis curieux de l'entendre. » Arquant un sourcil à son commentaire, je déclara de but en blanc ma plaisanterie. « C'était pour que nos deux mains se retrouvèrent et s'unissent ensemble. » déclarais-je avec un sourire pratiquement amusé aux lèvres. Plaisanterie qui eu le don de le faire ricaner avant de lancer un « Moi qui pensait que c'était pour tenir une baguette magique ou un balai me voila déçu. » Une tape lui répondit suivis de quelques paroles vexés. « Tu m'énerves Bel', pour une fois que je suis d'humeur poufsouffle tu casses tout. » dis-je en croisant mes frêles bras sur ma poitrine. Je boudais littéralement mais tout en classe et en finesse. Un fait que devina bien vite Bellamy vu le sourire amusé qu'il avait sur son visage. « Je sais mais je ne pouvais pas m'y empêcher. » Son rire mêlé au sien remplit la salle sur demande.

Avec le recul et ce qui nous ai arriver, je pouvais certifier une chose. Qu'est-ce que je pouvais être idiote à quinze ans. FIN DU FLASH BACK

A ce souvenir fugace, je me libérais de sa poignée. Rester maître de la situation. Reprenant sur moi, je me reculais pour garder un espace suffisamment éloigné pour lui parler. Ou plutôt l'assigner de répliques cassantes. « On s'est déjà tout dit il me semble, il y a cinq ans quand tu m'as ... » Les mots suivants étaient difficiles. Moi qui pensais avoir surmonté cette épreuve, j'étais moins sûr maintenant. Non. C'était faux. J'avais surmonté cette partie de mon passé et il allait le savoir. « Quand tu m'as brisé le cœur deux fois. » crachais-je en fourrant mes mains dans les poches de ma cape. Pas une il m'avait brisée mais deux fois. Et toujours la même excuse que ce n'était pas de sa faute. Quelle foutaise. Ce n'était pas comme si on l'avait forcé ou jeter un imperium pour quitter notre lit après qu'on est partager notre première nuit ensemble. Non ? « Tu ne t'en rappelles peut-être pas mais moi si. Et je me souviens même de t'avoir dis que je ne voulais plus te voir ni te parler. » Faisant référence à la fois où j'avais voulu tirer un trait sur Bellamy Carrow et ses magnifiques yeux. J'avais été certes amoureuse de lui mais j'étais loin d'être une masochiste pour me refaire briser le cœur une troisième fois. « Et je partage toujours ce même avis. » Repris-je en remettant correctement une de mes mèches rebelles derrière l'une de mes oreilles. Au moins j'étais claire nette et précis dans mes propos même si je doutais fortement que Bellamy me laissera partir. Il m'avait quand même couru après et tenait à son principe de me parler. Une détermination qui avait été l'une des premières qualités que j'avais aimées chez lui. Même si à cet instant précis c'était plus une qualité que je détestais. Me passant une main dans mes cheveux, je me réassignai à ne pas quitter le ministère de la magie. Ou du moins à mettre ce plan de côté.


FLASH BACK

&chapter2 ; premier rendez-vous


Aujourd'hui était enfin le jour de la sortie du week-end aux extérieurs de Poudlard. Ou plutôt le village sorcier qu'était Pré-au-lard. J'avais pris l'annonce de cette sortie avec un sourire en coin comme cela avait été encore le cas quand j'avais ferma ma cape qui cachais une robe, le jour de la sortie en vérifiant bien deux fois que j'avais dans ma poche l'autorisation de sortie signée par mes parents. Aujourd'hui ce n'était pas une simple sortie pour moi. Car avec la personne avec qui je m'y rendais, la sortie n'était qu'un euphémisme ce qu'elle était vraiment. Rejoignant d'un pas pressé les autres élèves de ma maison regroupée vers la directrice adjointe qui prenait les autorisations de sortie, j'attendis sagement mon tour. Un soupire de soulagement franchisa mes lèvres quand ce fut mon tour de lui passer mon autorisation. Un bref coup d'œil sur mon papier m'annonça que je pouvais m'en allez à ma sortie. Non sans lui adresser un sourire en coin, je dévalai les marches permettant d'être à l'extérieur de Poudlard. Maintenant il ne me restait plus qu'à le chercher. Mon regard visualisa le paysage devant moi. A moins qu'il ne m'a posé un lapin ce qui ne pouvait pas arriver, Bellamy Carrow n'était pas du genre à revenir sur sa parole mais si c'était le cas, il allait m'entendre parler. On ne me posait pas de lapin. Quelques minutes plus tard d'observations, mon regard se posa sur des cheveux en bataille reconnaissable en tous. Vu ce que je pouvais voir il était en pleine discussion avec deux autres élèves de sa maison. Vu le regard de la brune qui le colla au basque, l'héritière Carrow devait sans doute leur dire qu'ils n'allaient pas ensemble cette fois au village sorcier. Fait qui s'avéra encore plus fondé quand ses amis partirent en direction des calèches missent à disposition des élèves qui ne voulaient pas se rendre à pied à Pré-au-Lard, non sans que la brune me lança une œillade noir. Regard noir que je lui rendis bien évidemment.

Leurs silhouettes disparurent dans la foule d'élèves qui avait choisi ce moyen de transport pour leur sortie. C'était le départ. Je n'aimais particulièrement pas imposer ma présence d'où le fait que j'avais attendu que ses amis partent avant de me diriger vers Bellamy qui était dos à moi. M'avançant silencieusement vers lui, j'arrivai bien vite à destination et je lui fis savoir de ma présence. « On dirait que ta copine n'est pas très contente que tu la délaisse pour une autre. » La voix parfaitement neutre, je cachais non sans mal une pointe d'agacement dans ma voix. Certains diraient que c'était de la jalousie qui me consuma mais ne connaissant pas ce terme, je le chassais vite de mon esprit. Une question qui avait un autre but que celui de m'annoncer. J'allais être fixé si oui ou non la fille que j'avais vu était sa petite amie ou seulement une de ses amie collante. Au fond de moi, j'espérais que c'était la deuxième solution car vu ses vêtements que j'avais pu voir, il n'y avait aucun doute que la brune ne faisait pas partit de notre monde. Celui des sangs purs. Mais chacun ses goûts même si je doutais fortement qu'un Carrow comme lui s'abaisse à sortir avec une sang mêlé voir pire une sang de bourbe. Le voyant se retourner pour me faire face, je ne pu m'empêcher de sortir ses quelques mots à son adresse. « A moins que tu préfères annuler notre sortie pour les rejoindre, je comprendrais tu sais. » Bien sur que s'il me le demandait, je le ferais à regret non sans l'avoir fusilier du regard. Mais j'avais ce sentiment qui me poussait à croire que non, il n'allait pas annuler notre rendez-vous. Un sentiment nouveau que je ne connaissais pas. L'espoir. Ou alors c'était le fait que je ne voyais pas Bellamy revenir sur sa parole, même s'il était un serpentard, qui jouait sur la balance. A voir. Mais une chose était sûre, j'espérais vraiment qu'on allait avoir boire ce verre qu'il m'avait demandé à la bibliothèque.


FIN FLASH-BACK



© Pando

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Bellamy S. Carrow
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Message Sujet: Re: BELLAMY ✘ cicatrices au coeur   BELLAMY ✘ cicatrices au coeur Icon_minitimeMer 3 Juin - 16:14



Cette deuxième rencontre, il l'avait imaginé de trente six façon différentes. Ou elle allait le regarder de haut, le rembarrer, et lui allait très mal le prendre et lui répondre tout aussi sèchement. Ou, elle ferait comme si rien ne s'était passé. Ou bien... Il se passait ce qui était en train de se passer. La deuxième année engagea la conversation et Bellamy entra dans le jeu. En fait il ne savait pas vraiment pour il faisait tout ça. Peut-être parce qu’il avait trouvé cette fille sympa ? Non, sympa, ce n'était pas vraiment le bon mot. Intéressante plutôt. Bellamy Carrow ne trouvait pas les gens sympa, il les trouvaient intéressant. Il les jugeait sur tout. Famille, pureté de leur sang, leur niveau, leur objectif dans la vie. Si tout les critère se révélait être intéressant, alors il daignait y accorder un peu d'importance. Drôle d'éducation. Pourtant, si ces parents avaient quasiment été absent du côté affection pendant son enfance, ils avaient tenus à ce que leur fils soit un sang pur fier. En plus de tout ça, elle avait du sang Rosier dans les veines. Cette fille était juste parfaite. Comment une telle créature pouvait exister. « Effectivement, cinquième année pour ma part » Il la voyait un peu plus âgée. Première erreur de sa part. « Les potions ? Bien vu, j'adore ça aussi. Sortilèges et potions sont deux matières que j'affectionne plus que les autres » Et ils parlèrent, encor est encore. De tout et de rien. Jusqu'à qu'elle accepte sa demande. Il était comblé.

Il ne savait même pas pourquoi ils se retrouvaient ici tout les deux. Ce n'était pas comme si ils devaient se cacher de quoi que se soit, au fond, ils ne faisaient rien de mal. Non, ils avaient juste besoin de leur petits coins pour eux tout seul. Coin ou ils pouvaient critiquer à profusion l'équipe adverse de Quidditch, ou encore la coupe de cheveux la plus ignoble qu'ils avait tout eu vu le jour même en cours. La salle sur demande était devenu un refuge. Les deux couleurs de leur maison était là, le vert et le bleu se mêlaient à merveille. « Tu sais pourquoi Merlin nous a fourni des mains ? » Il la regarda, un haussement de sourcils et il lui demanda pourquoi. Parfois elle l'étonnait. « C'était pour que nos deux mains se retrouvèrent et s'unissent ensemble. »  « Moi qui pensait que c'était pour tenir une baguette magique ou un balai me voila déçu. » « Tu m'énerves Bel', pour une fois que je suis d'humeur poufsouffle tu casses tout. » C'était bien la seule qui se permettait de le nommer de la sorte depuis... Il secoua la tête. Non, pas lui. Pas l'ami d'enfance qui s'était transformé en cauchemars. Il avait toujours trouvé ce surnom étrange dans la bouche de son ami qu'il avait tant aimé. Mais dans la sienne c'était différent, plus doux. « Je sais mais je ne pouvais pas m'y empêcher. »  Il laissa échapper un petit rire. On aurait pu croire à un couple, il n'en était rien. Il lui passa une main dans les cheveux, s'emporta, les lui secoua dans tout les sens. Elle avait une tête marrantes quand elle était décoiffé. Et c'était aussi marrant de la voir comme ça. A ce moment la jeune Carrow n'avait aucune idée de tout ce qui allait se passer. Il la voyait comme la meilleure amie que tout sang pur qui se respecte rêvait d'avoir, comme la fille plus géniale au monde. Et l'avenir leur réservait tout autre chose.



« On s'est déjà tout dit il me semble, il y a cinq ans quand tu m'as ... »  

Il ferma les yeux et fronça les sourcils. D'accord, il avait été con. En, il. Non, l'autre. L'autre avait tout foutu en l'air. Il avait foutu en l'air la seule relation stable que Bellamy n'avait jamais eu. Il avait tout gâché, en quelque mots, quelques gestes. Deux fois. Elle avait bien appuyer sur « briser le cœur deux fois ». Elle n'avait pas tord. Il avait bel et bien fait ça deux fois. Soeren était venu, il avait tout piétiné sur son passage deux fois. Mais comment une telle chose était possible. « Tu ne le contrôle pas, voilà tout » Il le devait, un jour il allait apprendre se soigner ou faire un truc. Bien qu'au fond, le jeune Carrow se doutait que la chose soit légèrement impossible.

« Tu ne t'en rappelles peut-être pas mais moi si. Et je me souviens même de t'avoir dis que je ne voulais plus te voir ni te parler. »  
« Et moi je me souviens t'avoir dis que... Je n'avais jamais voulu tout ça »
« Et je partage toujours ce même avis. »

Il ravala des insultes cinglantes. Ce n'était ni le lieu, ni le moment de faire une scène. Pourtant, il en avait très, très, très envie. Un jour peut-être elle comprendrait. Quand il lui dirait tout. Hélas pour elle, hélas pour lui, ce jour n'était pas prêt d'arriver. Comment pouvait-il lui dire ? Être avec elle avait été une manière pour lui d'ouvrir les yeux sur pleins de choses. D'abord, il ne vivrait jamais heureux en couple. Jamais. Il n'était sûrement pas fait pour ça, ou les relations seraient trop compliqué. Il savait que son père avait pour projet de le fiancer à une Dolohov. Il la plaignait d'avance. A moins de tomber sur une perle comme Lorelei, ils allaient avoir du mal à s'entendre. Mais elle n'avait pas fait que ça. Elle lui avait prouvé une fois de plus qu'il n'aurait jamais l'entier contrôle sur son corps. Et que les filles, c'était terminé pour lui. Et ela, a pauvre Lorelei ne pouvait pas vraiment le savoir, elle le prendrait sans doute très mal si elle l'apprenait mais peu importe, c'était un des secrets de Bellamy les mieux gardés.




Le jour si attendu était finalement arrivé. Les sortie à Près Au Lard, il avait toujours aimé ça. En temps normal, il s'y rendrait en groupe. Plus on était bien entouré, mieux c'était pour se faire remarquer. Il était sortis des cachots avec la bande habituels de Serpentard qu'il fréquentait durant les repas, les matchs de Quidditch ou encore les sortie à Près Au lard. Mais pas cette fois ci, il allait devoir leur fausser compagnie. Une main lui ébouriffa les cheveux et il lâcha un juron. Pour une fois qu'il les avait coiffé, histoire de faire plaisir à Lorelei, voilà qu'une de ses camarades un peu trop collantes le lui décoiffait. En plus d'être collante, elle n'était pas comme lui. Parmi les gens de son groupe il n'accrochait qu'avec les sangs purs, les autres étaient là pour gonfler les rangs ou un beau jour espérait faire partie de leur sphère. Ils pouvaient toujours rêver. Ils avaient de l'avance. Ils s’installèrent tous près des calèches, qu'il prenait en temps normal pour se rendre dans le village sorcier. Pour une fois il allait faire entorse à une de ses règles. « Alors, tu ne viens vraiment pas avec nous ? » Elle tirait sa manche. « Non, pas cette fois » « Monsieur c'est trouvé quelqu'un de meilleur compagnie que nous, et de plus charmante aussi » rigola un des garçons présent dans le groupe. Il lui donna une tape dans le dos. « La Serdaigle là ? Mais, c'est une deuxième ou troisième année non ? Tu vas pas t'ennuyer ou... » « C'est une Wilbert surtout, laisse tomber Annie » répondit une des filles du groupe. Parfois Bellamy se félicitait d'avoir des gens un poil intelligent dans son groupe d'amis. Au moins ils comprenaient un peu ses choix. « Bon, ben, dans ce cas, à ce soir au repas » Il ne digéra pas vraiment le ton froid et sec que la jeune femme employa à son égard. Un petit mouvement d baguette et elle se prit les pieds dans ses lacets, s'écrasant par terre et faisant rigoler tout les gens présent autour d'eux. Honteuse et sale elle monta en vitesse dans l'une des calèche tandis que le Serpentard se demandait encore pourquoi, une fois de plus, il avait fallu qu'il embête cette fille. « On dirait que ta copine n'est pas très contente que tu la délaisse pour une autre. »  Il se tourna vers la jolie Serdaigle qui venait d'apparaitre sous ses yeux. Elle n'avait pas tout à fait tord. « Je n’emploierais pas le mot copine, plutôt... connaissance. Ou pot de colle, au choix »  « A moins que tu préfères annuler notre sortie pour les rejoindre, je comprendrais tu sais. »  « Tu rigole j'espère ? J'en ai pas la moindres envie, aller, vient là ! » Il la prit par les épaules, sous le regard meurtrier d'Annie et s’élança vers Près Au lard.



« On va discuter plus loin, d'accord ? S'il te plaît. »

Il ne disait pas souvent le mot magique, voire jamais en fait. Il ne savait pas vraiment quoi lui dire en réalité. S'excuser encore une fois, une millième fois, ça oui. Et puis après ? Trouver une énième excuse à son comportement passé, déplacé et franchement honteux ? Pourtant quand il la voyait ainsi, il revoyait tout ce qu’ils avaient vécus tout les deux. Des moments vraiment biens, inoubliable. Il ne voulait pas que tout s'efface. C’était égoïste, mais il ne voulait pas pas qu'elle l'oubli. Elle avait toujours une place dans son cœur, il était persuadé qu'au fond, elle le savait. Elle était la première femme, et la dernière. C'était quelque chose sur laquelle il ne pouvait pas revenir. Et c'est parce qu'elle avait tant d’importance pour lui qu’il refusait de la perdre, encore une fois. Après Soeren, elle était la seule personne à être devenu aussi proche lui. Du vrai lui, pas de l'autre. Alors c'était purement égoïste, mais cette relation qu'ils avaient eu, il ne voulait pas l'oublier et il voulait que la jeune femme se souvienne, à jamais. Il regarda les sorciers autour d'eux et lui indiqua l’ascenseur. Dans son bureau ils seraient mieux.

« Accorde moi quelques petites minutes dans mon bureau Lorelei... »



Tant qu'à faire, il évita de croiser la bande des verts et argent à Près-Au-Lard. Il avait comme projet d'éviter les regards noirs d'Annie et les remarques souvent puérils de certains. Il avait aussi noté qu'une fille dont il ne connaissait pas le nom le regardait étrangement. Comme s'ils se connaissaient, comme s'il s'était déjà vu. En tendant l'oriel près d'un stand où elle achetait une plante, il entendit alors son nom, Rose.  « Alors, des idées de ce que tu veux faire ? » Il connaissait le village par cœur. Il ne l'avait pas lâché depuis qu'ils s'étaient mis en route pour le village. A ce stade là, il était totalement incapable de définir ce qu'il était pour elle. « Ah, j'oubliais, je t'es promis, un verre ! Les Trois Balais, ça te va ? Après, tu me fera penser, il faut que je fasse un détour chez Gaichiffon » Il trouvait La tête de Sanglier trop sale et l'autre pub trop... Disons que Chez Madame Pieddodu, c'était un poil trop romantique et trop niais pour lui. Quand à la boutique de prêt à porté, il y venait systématiquement à chacune de ses visite au village. La vendeuse avait eu la joie de rencontrer le père de Bellamy quand elle venait de commencer, et ce dernier l'ayant marqué (en bien ou en mal, mystère) elle lui faisait toujours des réductions intéressantes sur ses retouches. Il entra dans le pub, s'assurant que ces camarades étaient bien loin au fond de la salle.  A chaque fois qu'il venait ici, il prenait la même chose. Sa boisson favorite étant Le Rhum Groseille. « Prend tout ce qui te fait plaisir Lorelei ! » Parce qu'évidement, il payait. C'était son rendez vous, son père lui avait bien apprit les choses. Il lui déposa un baiser sur la joue sans même sans rendre compte et alla s'asseoir à une table. La routine allait bien finir par le prendre au piège.


Dernière édition par Bellamy S. Carrow le Jeu 22 Oct - 19:13, édité 1 fois
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Lorelei E. Wilbert
Lorelei E. Wilbert
LA PRINCESSE ADOPTÉE

LA PRINCESSE ADOPTÉE
+ SORCIER DEPUIS LE : 23/09/2014
+ PARCHEMINS : 5009
+ LOCALISATION : au pays de la débauche /pan/ non celui des livres, de la magie

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Message Sujet: Re: BELLAMY ✘ cicatrices au coeur   BELLAMY ✘ cicatrices au coeur Icon_minitimeVen 7 Aoû - 18:43



Blessure au cœur




J'AI FINI PAR REFERMER LES BLESSURES DE MON PASSÉ


Atrium

Le ministère de la magie grouillait de monde. De sorcières comme de sorciers qui pour la plupart travaillaient ici ou qui avait rendez-vous avec l'un des départements qu'avait le bâtiment. Mais toutes ses personnes je ne les voyais pas. Je ne voyais que lui. Bellamy Carrow que j'avais heurté en salle de pause puis qui m'avait coursé jusqu'ici quand j'avais pris lâchement la fuite. Et vu le regard qu'il avait, il était déterminer à me parler. Ce que j'étais loin de lui donner. Ainsi, j'avais essayer la tactique basique du "je t'avais dis que je ne voulais plus te voir ni te parler" ce à quoi il avait répondu un minable « Et moi je me souviens t'avoir dis que... Je n'avais jamais voulu tout ça. » . Mes dents se serrèrent à ses propos. Je me souvenais que c'était hier de ses paroles qu'il m'avait jeté quand je lui avais dis que je ne voulais plus le voir. Rompant notre histoire. Ses paroles ne voulaient rien dire. On était maitre de son corps non ? Alors non, je ne comprenais pas ses paroles. Je me souvenais de la gifle que je lui avais mise après ses propos comme si ce n'était pas sa faute. Pourtant, c'était bien lui qui avait déserté notre chambre après avoir coucher ensemble. Et pas une mais deux fois. Ma main me démangeait pour lui en remettre une. Mais ce n'était ni le lieu ni le moment de faire ça. Comme dirait certain on avait une réputation à tenir et un sang pur ne se donne pas en spectacle devant des milliers de sorciers. Et ça même si l'envie ne me manquait pas. Au lieu de ça, je le fusillais du regard et j'amorçai un pas pour me retourner et partir. Tentative qui fut un échec quand sa voix me raisonna aux oreilles. « On va discuter plus loin, d'accord ? S'il te plaît » Du loin que je me souvenais, il utilisait les mots magiques comme qui diraient les moldus, que rarement. Voir jamais. Et bien sur, il le savait que je connaissais ce détail de sa personnalité.

Fermant un instant les yeux, je serrais les dents et les poings avec force. Une part de moi voulait lui parler, cette part qui autrefois avait été amoureux de Bellamy. Alors, qu'une autre refusait tout net ses paroles, celle qui était blessé quand il m'avait brisé le cœur deux fois. Un cruel dilemme. Et il n'aidait pas vu ses prochaines paroles. « Accorde moi quelques petites minutes dans mon bureau Lorelei... » Quelle part allait gagnée ? Devais-je accepté ou refuser net comme je l'avais fait en quittant précipitamment la salle de repos ? Je savais que si je refusais, Bellamy allait continuer à me poursuivre. C'était que l'entêtement et la détermination de ce Carrow pouvait être redoutable. Et dans un sens, mon passé, notre passé jouait un peu sur mon choix final. Ma décision était prise. Mes yeux s'ouvrirent et je soupirais longuement. D'exaspération. Car il avait gagné. Peut-être pas la guerre mais une bataille qui allait en créer une autre. « Très bien. » sifflais-je en m'avançant vers lui. « Je t'accompagnes dans ton bureau pour "parler". » Partant vers l'ascenseur, je soupirais quand je ne le vis pas me suivre. C'était lui non qui voulait aller dans son bureau ? Alors autant qu'il y mette du sien. Et pas dans cinq minutes ni dans deux mais maintenant ! Tournant la tête sur le côté pour le regarder, je le fusillais du regard. Une nouvelle fois. « Dépêche-toi avant que je ne change d'avis. » Il devait sans doute être surpris de me voir capituler si rapidement. Mais j'étais aussi comme ça imprévisible par moment. Une partie de moi sautait de joie tandis que l'autre me maudissait d'avoir craqué face au regard de Bellamy.

&chapter2 ; premier rendez-vous


Pré-au-Lard. Le village sorcier. D'après ce que j'avais lu la fondateur de ce village l'avait battit pour aucun moldu n'y vienne mettre les pieds. Un sourire s'étira à cette pensée. Cet homme avait toute ma sympathie pour ça. Par contre, on ne pouvait pas empêcher les nés-moldus d'y accéder. A ce fait, mon regard s'attarda sur deux élèves qui parlaient avec de grands gestes. D'après là où j'étais, le plus grand, un rouquin, s'extasia sur le nouveau téléphone portable dernier cri qui était sortit et qu'il devait vite acheter. Mais qu'est-ce que c'était cette chose ? Une chose était sûre cet élève là avait du sang moldu dans les veines. Faisant un pas de côté pour mettre une certaine limite entre eux et moi, mon corps rencontra un autre corps. Ou plutôt rencontrait le sien. Lui n'était pas comme eux. Bellamy. Depuis qu'on avait quitté Poudlard pour Pré-au-lard, il ne m'avait pas lâché. Mon cœur s'emballa à cette pensée. Phénomène que je ne prêtais pas attention, occupé à écouter ce qu'avait à me dire l'héritier Carrow. « Alors, des idées de ce que tu veux faire ?  » Une excellente question. Si on avait été au chemin de traverse, je lui aurais répondu tout de suite que je voulais aller à la librairie Fleury et Bott. Et aucune librairie n'était correcte à Pré-au-lard. Ce n'était pas la volonté qui me manquait pourtant. « Je ne dirais pas non pour aller faire un tour chez Honeydukes. Il faut que je refasse mes réserves. »  Gourmande, je l'étais certainement un peu. Mais qui ne l'était pas ? Personne ne pouvait passer devant la boutique de bonbon sans rien n'y acheter. C'était impossible. Elle attirait les regards et les estomacs. Surtout que la boutique faisait tout pour attirer la foule. Il y avait pour tous les goûts. Dragée surprises pour défier le hasard, les suçacides pour les plus téméraires en passant par les classiques chocogrenouilles pour les collectionneur de cartes. J'avais certainement un faible pour ces derniers même si c'était plus pour le chocolat que je les achetais. « Et toi ? Tu veux allez ou ? »  Gardant en moi le fait qu'on devait aller dans un pub pour qu'il m'offre un verre, car c'était bien lui qu'il me l'avait proposer, je n'attendis pas longtemps pour avoir ma réponse. « Ah, j'oubliais, je t'es promis, un verre ! Les Trois Balais, ça te va ? Après, tu me feras penser, il faut que je fasse un détour chez Gaichiffon. » Un sourire étira sur mes lèvres alors que je me décalais juste à temps d'un élève aux couleurs de poufsouffle partir en courant avec une paire d'oreilles à rallonge dans les mains. Il avait fait une visite chez Zanko à tous les coups. « Je n'oublierais pas te le faire rappeler, je ne dis jamais non pour aller dans cette boutique. » On était une fille ou on ne l'était pas. Le shopping était un gêne encré en chaque femme de ce monde. Ou du moins celles qui avaient un minimum de goût pour s'habiller. On passa d'abord au magasin de bonbon où je fis mon stock sous le regard amusé de Bellamy.

Puis, on arriva sans même m'en rendre compte devant les Trois Balais, un pub plutôt sympathique comparé aux autres qui garnissaient Pré-au-Lard. En entrant à l'intérieur, mon regard s'attarda sur la salle. Plusieurs élèves avaient eu la même idée que nous dont ceux que j'avais vu quitter Bellamy quelques minutes plus tôt. Un sourire amusé s'installa sur mon visage quand je vis le regard noire de celle que je pensais être la copine de Bellamy m'être destiné. Même pas peur. Mon regard revient sur le serpentard quand il s'adressa à moi. « Prend tout ce qui te fait plaisir Lorelei ! » Au moins, une chose était sur, les Carrow avait bien éduqué leur fils. Mon cœur manqua un battement quand ses lèvres se posèrent quelques secondes sur ma joue. Il m'avait embrassé. Et vu le regard noir que je sentais posé sur moi, ce n'était pas quelque chose de commun de la part de Bellamy de faire. Fermant un instant les yeux, je le rejoignis à la table qu'il avait choisie. Très éloigné de sa bande habituelle. Un bon point pour lui. Quelques secondes à peine que je m'installais, un serveur apparu à notre table nous demandant ce que nous voulions boire. « La même chose que toi. » lançais-je à Bellamy qui attendait certainement ma commande. Un regard amusé me répondit avant qu'il ne commande deux Rhum Groseille. Une boisson que je n'avais jamais bu de ma vie et que j'allais certainement regretter ou non plus tard. Mais je m'en fichais. La seule chose qui m'intéressait à ce moment se trouvait en face de moi. Qui n'avait de yeux que pour moi. Comme je n'avais de yeux que pour lui.


FIN FLASH-BACK

Ascenseur

La distance entre le hall d'entrée du Ministère de la Magie et l'étage où travaillai Bellamy, à savoir le département des accidents et catastrophes magiques, se fit dans un silence pesant. Presque électrique au point que certaines personnes présentes dans l'ascenseur se pressèrent contre les portes de celui-là, essayant par la de le faire grimper plus vite. D'autres devaient sans doute lancer une prière muette pour arriver sain et sauve à leur destination. Car le spectacle qu'on le donna faisait peur ou plutôt froid dans le dos. Déjà un Carrow passablement énervé c'était un Carrow qu'on devait absolument fuir. Au risque de se prendre un sortilège perdu dans la figure. Rajouté moi dans l'équation, ça faisais une catastrophe nucléaire. Ainsi, la montée de l'atrium au troisième étage se fit dans le silence et dans la peur. Ou plutôt pour moi dans la colère et des incertitudes plein la tête. Je n'avais pas envie d'aller dans son bureau pour discuter. C'était la dernière chose que j'avais envie de faire. Plutôt affronter un loup garou et je savais de quoi je parlais, que d'être dans la même pièce que Bellamy. Un moment de ma vie, j'aurais été la première à aller lui parler. A rester dans la même pièce que lui. À l'entendre parler et rire. A être dans ses bras. A l'embrasser. Mais c'était une époque résolu depuis qu'il avait tout gâché. Par deux fois. Je me retenais à grande peine de sortir ma baguette magique pour faire un trou dans l'ascenseur pour filer d'ici mais je me retenais. Déjà, parce que je n'avais pas de balai magique et que je ne voulais pas me suicider en sautant d'ici. Et de deux et surement la meilleure solution, je lui avais dis oui. Et je ne revenais jamais sur ma parole même si j'en avais grandement envie. Un soupire franchisa mes lèvres tandis que je me passais une main dans mes cheveux. Que quelqu'un m'aide. Mon regard s'arrêta sur le voyant de l'ascenseur. On était au premier étage. Il en restait deux pour arriver au quartier général des Oubliators. C'était moi ou cet escalator de malheur allait doucement pour encore plus m'énerver ? Calant mon dos à sa paroi, j'attendais. Mes prunelles ne purent s'empêcher de glisser sur l'héritier Carrow qui regardait le voyant de l'ascenseur. Il m'avait écouté. Ça lui allait tellement bien.

FLASH BACK


&chapter2 ; un cœur qui commence à battre un peu plus vite.

Je ne savais combien de temps on était assis là à notre table à siroter nos boissons. Deux heures si ce n'était quatre. Dans tous les cas, bon nombre de sorciers étaient rentré et repartit du pub tandis que nous on était là. Toujours là. J'étais bien assis en sa compagnie. Je m'étranglais avec ma boisson. Un rire cristallin raisonna aussitôt dans le pub tandis que je toussais en ayant avalé de travers. Il m'avait pourtant mis en garde que la boisson qu'il avait choisi n'était aimée de très peu de monde. Et par pur entêtement et aussi par fierté, il touchait mon égo, j'avais commandé la même chose que lui. Quel mal m'en fasse. Je lançais un faux regard noir à l'origine du rire. Bellamy. Ça le faisait marrer alors que moi, je m'étranglais avec ma boisson. Mais je m'en fichais. J'étais fasciné par la douce mélodie qui sortit de la bouche du serpentard. Mon cœur battit un peu plus fort que d'habitude. Il allait surement me faire la remarque classique du "je te l'avais dit" mais je lui coupais l'herbe sous le pied. [color:952c=00ccff] « Ce n'est pas drôle Bellamy et ne me sors pas un "je te l'avais dit" sinon je te plante là. » Il le savait que je ne m'en irais pas. Ou du moins je ne partirais pas des Trois Balai sans lui. On était venu ensemble, on repartira ensemble. Point. C'était une évidence. C'était notre promenade. C'était notre journée. Un cri surexcité surgit non loin de notre table. Mes prunelles se posèrent sur l'identité de la pousseuse de cri. Elle n'avait vu un éllébore ou quoi ? Ou elle voulait faire concurrence à une mandragore ce qui était loin d'être gagné. Et j'avais toujours cette sensation qu'une personne m'assassinait du regard. Ce qui n'était pas une sensation. Quelqu'un me fusillait bien du regard depuis que j'étais rentré en compagnie de Bellamy au Trois Balais. Et il n'était pas difficile de savoir qui était le propriétaire du dit regard. Ou plutôt de la propriétaire.

Mon regard se dirigea derrière le dos de Bellamy pour rencontrer ceux de l'une qui était dans la bande de Bellamy. Même si on était très loin d'eux, le serpentard n'avait pas choisi le bon avantage en s'installant à cette table. On était certes éloigné mais de ma place, je pouvais voir leur table contrairement au Carrow qui était de dos. Je retenais un soupire de lassitude. Elle m'énervait même si je l'avais superbement ignoré depuis mon entrée. Quelqu'un aurait certainement dit qu'une pointe de jalousie aidait à quelque chose mais je ne l'entendis pas. Un sourire malicieux se dessina sur ma bouche quand je reviens sur ses yeux à lui. Elle m'énervait et je me faisais un plaisir à l'énerver. Je  n'avais pas du sang de serpentard pour rien. Et que le spectacle commence. « Ne bouge pas Bellamy, tu as un cil sur ton visage. » Bien sur qu'il n'avait rien. Et il devait sans doute le savoir en se doutant de quelque chose même s'il ne me fit pas la remarque. Et je le remerciais dans un sens. Me penchant en avant, je levais ma main pour la poser sur son visage. Des frissons parcoururent mon dos à ce simple touché. Vite effacé par un sourire satisfait. « Je l'ai. » Même si je n'avais rien eu du tout à part du vide. Un coup d'œil vers la table des serpentards m'indiqua que mon coup avait marché. Désoler ma jolie, il n'a que faire de toi. Et vu tes fringues, tu n'avais aucune chance pour attirer son regard. Regard que je croisais à nouveau quand mes prunelles replongèrent dans les siennes. [color:952c=00ccff] « Tu devrais te faire pousser les cheveux, ça t'irais tellement bien. Et tu seras encore plus beau que maintenant.  » Mes doigts frôla une de ses mèches de cheveux avant de revenir se poser sur la bois de la table. Je n'avais ni empêcher mon geste ni mes paroles de sortir. Ce n'était pas mon genre de faire ça mais avec Bellamy c'était presque … naturel. Oui c'était le bon mot. Naturel. Mes ancêtres se retournèrent surement dans leur tombe s'ils me voyaient. Mais je n'avais que faire. Gênée, je changeai aussitôt de sujet de conversation. Il allait sans doute le voir mais tant pis. « On devrait aller chez Gaichiffon avant qu'ils ne ferment boutique. » Proposais-je en me calant correctement dans ma chaise et en jouant avec mon verre. Quelques gouttes tombèrent sur mes mains que je séchais vite en les apportant sur mes lèvres. Une grimace franchit mes lèvres à ce contact. Je n'aimerais jamais oh grand jamais cette boisson de malheur !

FIN FLASH BACK

Niveau 3, quartier général des oubliators, bureau de Bellamy Carrow

Les portes s'ouvrirent d'un bruit sec. Des soupires de soulagements se firent attendre aussitôt dans l'ascenseur. Le mien qui une seconde après l'ouverture m'engouffrais dans les couloirs en priant je ne sais quel dieu que mon père ai fini son rendez-vous pour me permettre de prendre la fuite. Encore une fois. Ou de Seth qu'il pourrait me sortir d'affaire. C'était indigne d'une Wilbert de prendre la fuite. Je l'avoue volontiers mais au point je n'aurais pas à faire à lui. Et ceux des occupants de l'escalator qui pouvaient respirer sans risquer de se faire jeter un sortilège par l'un de nous deux. Deux.  Mes prunelles se posèrent sur le dos de Bellamy qui marchait devant pour me montrer où était son bureau. Il devait avoir pleinement confiance en moi, ou me connaissait-il par cœur pour ne pas jeter un regard derrière son dos pour voir si je ne tentais pas de me sauver. Toujours est-il qu'on arriva dans son quartier. Je ne fis pas gaffe aux regards qui s'attardèrent sur moi quand j'entrais à la suite de Bellamy. Comme lui qui faisait des vents à l'un de ses collègues qui risquait de vouloir lui demander quelque chose d'important. Seul le silence lui répondit avec certainement un regard made in Carrow. Je le vis pousser une porte m'invitant par ce geste d'y entrer. Me gorgeant de courage, j'entrais dans la pièce. Ou plutôt dans son bureau. Mes prunelles s'attardaient sur celui-ci un instant. Tout indiquait que "Bellamy Carrow était le propriétaire de ce bureau". De la décoration au daily prophet qui était posé sur sa table et qui attendait d'être lu par son acheteur.

Du coin de l'œil, je le vis prendre place tel un roi ou le dominant de la situation en m'invitant d'un geste à m'asseoir sur la chaise en face de lui. Invitation que j'ignorais royalement. J'avais accepté de venir dans son bureau pour lui parler. Mais je n'avais jamais accepté d'y prendre place pour longtemps. Nul doute que ma réaction le fit soit lever les yeux au ciel ou poussé un soupire d'exaspération. Je ne fis rien pour confirmer mes pensées. Brisant le silence, je croisais les bras comme si mes bras me protégeaient de lui. « C'est très toi ta décoration. » Autant dire classe, élégant et sobre à la fois. Même si je ne l'avais pas dit clairement, je lui avais fait un compliment. Quel merdier. Me maudissant à l'intérieur, je soufflais sur une mes mèches rebelles qui me barrait la vue. Plus tôt j'écoutais à ce qu'il avait à me dire, plus tôt je serais partit d'ici. Et je n'allais pas m'en priver de le lui faire rappeler. « Je n'ai pas que ça à faire alors parlons. » Clair, net et précis. Du made in moi. Et plus tôt soit le mieux et même si je ne lui avais pas dit ma posture défensive et mon regard assassin disaient la même chose. Je veux partir. Comme lui qui était partit de ma vie en me prenant ce que j'avais le plus précieux : mon cœur.


FLASH BACK



&chapter2 ; un cœur qui commence à battre un peu plus vite.

Des vêtements par centaines voir par milliers se disputaient la boutique de vêtement de Pré-au-Lard. Gaichiffon. Une bonne boutique qui proposait de tout à tous les prix. Leurs vêtements faisaient plaisir aux yeux comme faire pousser des soupires. Comme c'était mon cas quand je posais un regard sur le vêtement que m'avait filé Bellamy. Il avait du certainement faire exprès. Ça ne pouvait être que ça. Je ne pouvais pas croire qu'il avait mauvais goût niveau vêtement c'était un Carrow après tout et savoir s'habiller classement faisait partit de toute éducation de sang pur. Aussi populaire soit-elle. Et les Carrow en faisait partit. Alors non. Il l'avait fait exprès. C'était sur. « Je suis horrible dans cette robe. » Poussais-je en sortant de derrière le rideau permettant de se changer. Et vu le sourire qui orna les traits de l'héritier Carrow assis dans un fauteuil, j'avais eu raison. Ou alors il cachait très bien son jeu. Mes yeux se fermèrent pour ne pas rentrer en contact avec le miroir juxtaposé pour voir les essayages. Je ne voulais pas voir cette robe jaune, et pas le joli jaune s'il en existait un sur mon corps. Prenant le peu de courage que j'avais en réserve, je les rouvris. Pour vite se poser sur Bellamy. Le jaune ne m'allait pas au teint. Et Monsieur Carrow le savait ou allait le savoir. « Je te déteste Bellamy pour me faire ça. » Bien sûr que je ne le détestais pas et il le savait que j'ironisais la situation. Croisant mes bras sur cette robe infâme, comment la propriétaire pouvait vendre cette chose ? J'allais porter réclamation, je mis ma tête de telle façon que je boudais. Un mouvement m'indiqua que Bellamy s'était levé de son fauteuil, après s'être bien marré pour venir en ma direction. Mais je le boudais royalement. Et ce n'était pas le fait qu'il me prenait par les épaules encore une fois que ça allait changer quelque chose. Ni de mon cœur qui s'accéléra à son touché.

Occupé à bouder et ignorer mon cœur, je n'entendis pas des dames d'un certain âge qui était plus loin que nous, se dire un « Regarde comme ils sont mignons Doris. avec en quise de réponse de sa copine un  « Oui tu as raison Mady, ils forment un très beau couple. » Tout ce que je voulais c'était enlever cette fichu robe. Ou la faire manger à Bellamy. La robe ne devait certainement pas avoir bon goût comme ce qu'elle était. Horrible.

FIN FLASH BACK


©️ Pando


Spoiler:
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Bellamy S. Carrow
Bellamy S. Carrow
MONSIEUR PILE OU FACE

MONSIEUR PILE OU FACE
+ SORCIER DEPUIS LE : 19/04/2015
+ PARCHEMINS : 258
+ LOCALISATION : londres.

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Message Sujet: Re: BELLAMY ✘ cicatrices au coeur   BELLAMY ✘ cicatrices au coeur Icon_minitimeDim 9 Aoû - 18:18



D'aussi loin qu'il se souvienne, ce fut la pire montée en ascenseur de toute sa vie. La plus longue, la plus stressante (pour lui, et les gens autour qui sentait bien le malaise entre la jeune Wilbert et lui) et la plus agaçante. On pouvait tellement ressentir cette haine qu'elle avait envers lui que s'en était gênant. Non, pas pour lui. Il était un Carrow, il se fichait pas mal de ce que les gens pensaient de lui. S'il devait faire le bilan dans cette cage d’ascenseur, il ne serait pas couché. Il y avait les gens qui le connaissait lui (ou ses parents) et qui avait envie de fuir au plus vite cet endroit. Il y avait les gens qui arrivait à lui parler sans regarder leur pied et enfin, un de ses collègues. Il évita soigneusement le regarde de la jeune femme. De toute façon, à quoi bon. Quand madame faisait la tête, elle ne changeait pas d'avis rapidement. Madame boudait, alors madame boudait. Bon sang ce que les femmes pouvaient être agaçantes parfois. Il avait envie de jeter un sort à ce maudit ascenseur, qui semblait prendre tout son temps. Il émit un sifflement agacé et sentit un pauvre homme se ratatiner sur lui même. Oh oui, ça ne tiendrait qu'à lui, il se serait déjà énervé comme un dingue. Mais non, il devait rester calme, encore un tout petit, petit instant. Et enfin, les portes s'ouvrirent. Ils sortirent tout les deux d'un pas pressé, laissant enfin respirer les autres occupants de la cage d’ascenseur.



Elle n'aurait jamais du commander cette boisson, il le sentait bien. Mais pour le moment, il se contentait de rire dans sa tête et de lui sourire bêtement. En réalité si, c'était bien hilarant de la voir comme ça, faire semblant d'aimer ça. La prochaine fois, il lui filerait un jus de citrouille, tout irait pour le mieux ! Le temps semblait filer à une allure folle pourtant, s'il se fiait à sa montre, cela faisait déjà deux heures qu'ils étaient là, en train de siroter leur boisson respectives. Un sifflement se fit entendre, ou un cri, au choix. Il resta pourtant concentré sur le visage de la Serdaigle. Rester dans sa bulle, ne pas laisser les gens qui squattait ou faisait partis de sa bande gâcher une de ses sorties avec Lorelei sous prétexte qu'elle... N'était pas de la même maison ou qu'elle n'en valait pas la peine, de toute façon. C'était faux. Elle était intelligente. Elle était une sang pur. Elle était dans une bonne maison. Elle était adorable. Point barre. Bellamy était toujours resté en dehors des discussions « fréquentations amoureuses » des gens, parce que cela l'ennuyait au plus au point et qu'au fond, il n'y voyait aucune utilité. Il n'avait pas honte de l'avouer, il n'avait jamais eu personne. Il n'avait jamais voulu avoir personne. Il faisait sa vie seul, comme un grand (au grand désespoir de certain) et il le vivait bien. Une de ses amies (enfin, amie, fille de sa maison étant dans son cercle de connaissances proches) lui avait déjà fait remarqué en douceur qu'étant un Carrow pas trop timbré et pas trop moche, il pourrait au moins faire un effort pour changer l'image de sa famille. Cette fille avait terminé la tête coincée dans les toilettes des Prefets. « Ne bouge pas Bellamy, tu as un cil sur ton visage. »  Il leva les yeux vers elle, lui lança un regard surpris. C'était quoi cette technique d'approche débile là encore ? Pourtant il la laissa faire, complètement blaser. Les jeux des files il n'y connaissait rien, ou plutôt, il n'avait pas envie de savoir. « Tu devrais te faire pousser les cheveux, ça t'irais tellement bien. Et tu seras encore plus beau que maintenant. »   « Vraiment ? » Pourquoi pas, après tout. « On devrait aller chez Gaichiffon avant qu'ils ne ferment boutique. »  «  Tu as raison, allons y ! J'ai pas envie de m'énerver, je suis resté calme jusqu'à maintenant et crois moi, c'est un record » Peut-être que cette fille avait un apaisant spécial Carrow en colère



« Merci Lorelei »

Inutile de dire qu'il avait décoré son bureau tout seul comme un grand, jetant et brûlant les affaires de l'ancien propriétaire des lieux. Mais il fallait dire que les figurines ringardes de grands sorciers du monde magiques et que les coupures de Sorcière Hebdo ne l'intéressaient pas. Non, il aimait la décoration sobre. Et tout le monde à l'étage était d'accord pour dire que l'endroit était à l'image de son propriétaire. De toute façon, n'importe qui aurait critiqué... Bellamy n'aimait pas qu'on critique ses choix en matière d'esthétique. Et ça, depuis toujours. Il se laissa tomber sur sa chaise, et invita la jeune Wilbert à prendre place en face de lui. Ça faisait un peu professeur convoquant un élève qui avait fait une bêtise durant un de ses cours mais tant pis. Elle voulait parler, c'était à son tour. Très bien, à lui de jouer. Sauf que rien ne sortis. Il se contenta de la fixer longuement, puis de regarder son journal, puis de reporter son attention sur la jeune femme. La poisse, il ne savait pas quoi lui dire. Pourtant, il s'était préparé à ce moment pendant des mois et des mois. Il s'était fait la scène dans sa tête des centaines de fois. Comment pouvait-il tout foirer à ce moment si crucial ? Il passa une main dans ses cheveux, et nota au passage que certaines mèches dépassaient sur les oreilles, il allait devoir couper tout ça. Elle avait envie de fuir cet endroit, tout se lisait dans son regard.

«  Je vais pas te refaire toutes mes excuses pour ce qui s'est passé entre nous. Je sais que je n'arriverais jamais à te faire comprendre et... Enfin, je veux dire, on était de tellement bons amis autrefois. Je veux retrouver cette Lorelei là. Elle me manque. J'ai jamais croisé une autre fille comme toi, elles manque toutes de crans ou... je sais pas. Je te demande pas de me laisser une autre chance, j'ai tout gâché, deux fois, j'en suis conscient. Mais je souhaite que nous redevenions amis, parce que notre amitié me manque.  »



Il avait trouvé assez rapidement ce qu'il cherchait dans la boutique de près à porter. Ils étaient toujours très serviables ici, c'était toujours un plaisir d'y retourner. Oui, Bellamy Carrow y allait à chacune de ses sorties dans le petit village sorcier. Et puisque Lorelei l'avait accompagné cette fois ci, il avait bien entendu sauté sur l'occasion pour lui faire enfiler une tenue dans laquelle il ne l'avait encore jamais vu. Il lui avait tendu une robe, de couleur jaune. Pas un jaune passé, un beau jaune. Elle n'était pas sa couleur favorite, mais disons qu'il avait entendu un jour dire sa mère que le jaune était une couleur compliqué à porter, et qu'elle allait bien aux brunes arborant un beau bronzage. Bon, la jeune Wilber était certes, brune, mais pas encore très très bronzé. Mais tant pis. Il avait vu cette jolie robe alors il avait sauté sur l'occasion. Il attendit qu'elle se change et émit un sifflement admiratif quand elle sortit de la cabine d'essayage. « Je suis horrible dans cette robe. »   Il leva les yeux au ciel. Bon, certes, il devait avoir une autre couleur sur terre qui lui irait, genre, le bleu, mais le jaune, c'était original aussi. « Je te déteste Bellamy pour me faire ça. »  « Voyons, voyons, si tu bronze un peu plus, je t'assure que tu seras très belle » Il se leva et la pris par les épaules et souriant. Il la tourna vers son reflet et rigolant. « Bon, et peut-être que c'est la coupe qui va pas... Je voulais juste savoir ce qui t'allais ou non. Et serais tu en train d'insinuer que je n'ai pas de goût ? Tu vas le vexer Mademoiselle Wilbert » Elle n'entendit peut-être pas les remarques des deux vieille femmes, mais lui, si. N'importe quel garçon aurait pu se sentir mal à l'aise ou rougir, mais pas lui. Il se contenta de l'aider à défaire les premiers boutons de sa robe afin qu'elle puisse la retirer plus facilement. Tant qu'elle l'enlevait, il lui lança qu'elle pouvait choisir celle qui lui ferait plaisir. « C'est cadeau, d'accord ? Prend celle qui te fait plaisir Lorelei » Depuis quand était-il aussi gentil ? Aussi... Ça ne lui allait pas. Mais c'était peut-être la première fille avec qui il se sentait aussi bien. « Ne prend pas la jaune en tout cas, elle te boudine » Il leva les yeux vers les deux filles qui venaient de faire irruption dans la boutique. Tenue typique de Serpentard, blason à l’appuie. Sa maison, son groupe de la même année. Les filles du bar, deux filles qui étaient tout à l'heure avec lui au calèches. Dont celle qu'il avait fait tomber. Avant que Lorelei se sente vexé ou réplique, Bellamy leur lança un regard noir. Un bon regard qui en disait long sur ce qu'il pensait, et aussi sur ce qu'il avait envie de leur faire en ce moment même. Il les regarda arpenter les rayons, les deux vieilles femmes venaient de quitter la boutique, laissant les quatre étudiants seuls dans la boutique. Elle pouffait de rire, imitant de plus bel l'élève de Serdaigle. « Qu'est ce que vous foutez là ? » « On regarde juste Bellamy, t'énerve pas » Oh que si, il s'énervait quand il voulait, où il voulait d'abord. « Vous êtes jalouses, c’est tout » Oh, que ces mots sonnaient faux dans sa bouche. Le mot jalousie ne lui allait pas. Parce qu'il ne l’employait jamais. Parce qu'il n’avait jamais eu l'occasion de l'employer. « Nous ? Non mais tu rigoles Carrow ? » Tient, où était passé le "Bellamy" tout d'un coup ? « Qui voudrais se coltiner un dingue comme toi ? Fais pas semblant, on sait tous comment vous êtes vous autres, famille de tarés. » Elle pouvait parler. Elle devait bien côtoyer des Nott, ou des Travers elle. « On a arrêté de rêver depuis longtemps » « Et bien tant mieux » C'était incroyable de voir à quel point il gardait son calme. Fabuleux, vraiment fabuleux. Pourtant, il serrait déjà sa baguette dans sa poche. Toujours être prêt, au cas où. L'une d'entre elle s'était tourné vers la jeune Serdaigle. « Et toi bah... Tu dois déjà avoir fais de tour des gars de ta maison et de ton âge. C'est pathétique, être aussi... » « Crache Limace ! » Elle n'eut pas le temps que déjà, il avait lancé son sort. Il aurait pu être plus méchant, mais pas en présence de Lorelei. La fille s'arrêta nette et commença à vomir d'immondes limaces orange.  Personne n'avait le droit de l'insulter comme ça. Personne. Il était un Carrow. Son père lui avait toujours dis de se défendre. Sa mère lui avait toujours dis de cogner. Il envoyait balader tout les autres s'il le voulait. Il était le meilleur ici. Il le savait, point barre. Et on agaçait pas Bellamy sans recevoir un échange un sortilège dans la tronche. D'un autre mouvement de baguette, il envoya bouler la fille vomissant ses limaces à l’autre bout du magasin et son amie se jeta sur elle pour l'aider à se relever. Il était compliqué de ne pas voir la colère sur son visage, tout comme sur celui de Bellamy. Il paya la robe de la jeune Wilbert, laissant un peu de monnaie pour le dérangement et tendis sa main à Lorelei. « Tu viens ? » Il ne fallait pas rester là. Elles avaient déjà gâché un moment unique. Peut-être que près des barrière clôturant le jardin de la maison hanté il seraient tranquilles ? La plus vieilles maison hanté de Grande Bretagne certains disait. Ce qui était sûr, c'est qu'elle ne lui faisait pas peur. De toute façon, aux alentours. Là au moins, ils seraient tranquilles.


Dernière édition par Bellamy S. Carrow le Jeu 22 Oct - 19:13, édité 1 fois
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Lorelei E. Wilbert
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LA PRINCESSE ADOPTÉE

LA PRINCESSE ADOPTÉE
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Message Sujet: Re: BELLAMY ✘ cicatrices au coeur   BELLAMY ✘ cicatrices au coeur Icon_minitimeMar 15 Sep - 21:18



Blessure au cœur




J'AI FINI PAR REFERMER LES BLESSURES DE MON PASSÉ



FLASH BACK

&chapter2 ; un cœur qui commence à battre un peu plus vite.



Une chose était sure, je n'étais pas faite pour porter du jaune. Chose que n'avait vraiment pas pensé Bellamy vu que celui-ci m'avait tendu une robe de cette couleur et que j'avais essayé. Pour lui faire plaisir. Une fois la robe enfilée et après avoir entendu un sifflement admiratif, je lui avais dit que je le détestais ce qu'il avait répondu par un « Voyons, voyons, si tu bronze un peu plus, je t'assure que tu seras très belle. » . Levant les yeux au ciel et priant les cieux que mes joues ne rougissent pas à ce compliment dissimulé, je lui répondis en le voyant s'être mis derrière moi pour me prendre par les épaules. Encore une fois. « J'aimerais bien bronzer mais on dirait que le soleil n'aime pas l'Angleterre. Ou ne m'aime pas. Ce n'est pas faute d'avoir essayer, crois moi. » Ce à quoi il répondit par un « Bon, et peut-être que c'est la coupe qui va pas... Je voulais juste savoir ce qui t'allais ou non. Et serais tu en train d'insinuer que je n'ai pas de goût ? Tu vas le vexer Mademoiselle Wilbert. » et que je répondit directement le laissant déboutonner les premiers boutons de ma robe. « Je n'insinue rien Bellamy, c'est un fait. La coupe passe encore mais la couleur Bellamy. Je préfère porter du vert plutôt que ça. » Retenant la robe au niveau du buste, je ne fis pas attention aux nouvelles arrivantes dans la boutique. Comme c'était aussi le cas de Bellamy qui se permit un sourire quand je partis vers la cabine d'essayage pour me changer. Me disant au passage. « C'est cadeau, d'accord ? Prend celle qui te fait plaisir Lorelei. » Avant que je n'ai fait le moindre commentaire, une nouvelle voix s'incrusta dans notre conversation. « Ne prend pas la jaune en tout cas, elle te boudine. » Une que je ne connaissais absolument pas mais que j'identifiai bien vite quand je posais mes prunelles vers sa propriétaire. Celle de la calèche et des trois balais. Accompagnée d'une autre serpentard qui était elle aussi aux trois balais et que je m'étais permis de les rendre jalouse. Ça sonne la vengeance ? Toujours est-il que je ne me laissai pas faire et que je répliquais non sans un regard noir. Geste que fis aussi Bellamy à en juger par sa posture. Lui aussi n'était pas content que ses camarades ai interrompus notre discussion. « Il me semble que vous êtes trompées de boutique. Ce qu'ils vendent ici sont bien au dessus de vos moyens à en juger par vos looks vestimentaires. » Les serpentards ont du mal le prendre vu qu'elles pouffèrent m'imitant. Serrant les dents, je n'eu pas le temps d'intervenir à nouveau que Bellamy leur demanda ce qu'elles foutaient là. Une longue discussion débuta entre les serpentards sans que je m'en mêle préférant me changer rapidement dans la cabine. Dans celle-ci, j'attendais un « Qui voudrais se coltiner un dingue comme toi ? Fais pas semblant, on sait tous comment vous êtes vous autres, famille de tarés » avant que je ne sorte habillée de mes vêtements et de me prendre une nouvelle insulte. « Et toi bah... Tu dois déjà avoir fais de tour des gars de ta maison et de ton âge. C'est pathétique, être aussi.. » Je savais ce qu'elle aurait dit si Bellamy n'aurait pas sortit sa baguette magique et de jeter un «Crache Limace ! » à son interlocutrice. Et même si je voyais la colère qui luisait dans les traits de la serpentard qui crachait des limaces avant d'être jeter de la boutique par un nouveau sort de Bellamy, elle était fière de son coup. J'étais blessée sans que je ne sache pourquoi. Dans cet état là, je vis Bellamy payer une des premières robes que j'avais essayée avant de me tendre la main. « Tu viens ? » Si je venais ? Quelle question. Un sourire en quise de réponse et un hochement de tête, j'attrapais sa main avec la mienne, partant de la boutique de prêt à porté. Appréciant le contact de nos mains scellées. Et ignorant mon cœur rater un battement.


FIN FLASH BACK

Bureau de Bellamy

Le bureau de Bellamy me faisait face. Il me faisait face me dominant majestueusement dans ses habits d'oubliator. Tel un roi ce qu'il était sans doute ici vu les regards de certains de ses collègues à notre passage. Un Carrow se faisait respecter de part son caractère et par son nom de famille. Et il avait fallut que j'en tombe amoureuse d'un quand j'ai commencé ma scolarité à Poudlard. Soupirant intérieurement, je lui complimentais sur la décoration de son bureau qu'il répondit par un « Merci Lorelei » avant de tomber sur sa chaise. Avec élégance bien sur. J'eu la pensée que c'était arrivé la même chose avec Seth à Poudlard quand il me convoquait à son bureau. Mais il n'était pas l'héritier Avery. Non. C'était Bellamy Carrow en face de moi et mon cœur se serra à cette pensée. Douloureux comme un vieux souvenir, un vieux démon qu'on cache sous l'oreiller, un gout amer au fond de la gorge. J'avais pourtant arraché la page sur ce personnage de mon histoire et voila qu'il avait fallu que je tombe dessus au ministère de la magie pour la faire réapparaitre dans ma vie. Non. J'avais tourné la page sur Bellamy et tout ce qui s'y impliquait.  A commencer par le fait de ne plus le voir pour ne pas me remémorer tous les souvenirs que j'avais avec lui. Et qu'est-ce que j'en avais bon dieu des souvenirs avec lui. Le plus douloureux fut sans doute que la majorité d'entre eux était des bons souvenirs avant qu'il les foudroie en me brisant le cœur. Deux fois. J'aurais aimé l'oublier. Lui et son sourire rêveur. Lui et ses yeux complices. Lui et ses baisers qui m'emportaient loin. Lui tout court. C'est pourtant facile avec la magie un simple sort d'oubliette, ce qu'il exerçait d'ailleurs, et l'affaire serait bouclée. Mais rien n'est simple et je me vois mal tout oubliée à cause d'un sortilège ratée. Très peu pour moi. J'avais fait face et je m'estimais heureuse de m'en être sortit même si la tâche n'avait guère était simple quand on savait que mon meilleur ami était le cousin de Bellamy. Mais j'y étais arrivé et voila que monsieur Carrow enlevait mes bases en voulant me parler.

Tout en étant dans mes pensées, je laissais le silence planée. J'aurais très bien pu le sortir que je n'avais pas toute ma journée à lui accorder mais il le savait déjà. La seule chose que je fis fut de tirer loin la chaise pour m'y asseoir. Le plus loin possible de lui. J'avais certes accepté sa proposition mais il n'avait pas gagné la guerre. Mon regard se suspendu un instant sur la main de Bellamy se passant dans ses cheveux. Il cherchait ses mots, je le connaissais bien plus que quiconque. Bien plus que ses parents lui-même connaissait son fils. Mon cœur se serra à nouveau quand je me mordis la lèvre inferieure à cette réflexion et à celle que j'aurais préféré que ce soit ma main qui passe dans ses cheveux. Vieux réflexe quand tu nous colle à la peau. Mes prunelles se posèrent un instant sur la porte. J'avais envie de partir. Je n'aurais pas du lui dire oui. Je n'étais qu'une faible face à mes vieux démons. Face à mon passé qui ne voulait pas être si passé que ça. Et voila qu'il se manifesta en la présent de Bellamy. Mon premier amour. Ma plus grande déception. Mon plus gros chagrin amoureux qui justement se manifesta enfin. Ce n'était pas trop tôt et j'ai comme l'intime conviction que notre conversation allait être atrocement longue. Et blessante. « Je vais pas te refaire toutes mes excuses pour ce qui s'est passé entre nous. Je sais que je n'arriverais jamais à te faire comprendre et... Enfin, je veux dire, on était de tellement bons amis autrefois. Je veux retrouver cette Lorelei là. Elle me manque. J'ai jamais croisé une autre fille comme toi, elles manque toutes de crans ou... je sais pas. Je te demande pas de me laisser une autre chance, j'ai tout gâché, deux fois, j'en suis conscient. Mais je souhaite que nous redevenions amis, parce que notre amitié me manque. » Je fermais les yeux à ses propos. A chacune de ses paroles des brides de souvenirs se matérialisa dans ma tête. Il avait en partit raison. Avant que j'en tombe amoureuse, on était amie même si j'ai l'intime conviction que dès que je l'ai rencontré à la bibliothèque de Poudlard, que j'en suis tombée profondément éperdument amoureuse de lui. Les coups de foudre n'existent pas que dans les livres ou dans les films. Le coup de foudre à Poudlard ça existe.

Toujours est-il que oui on avait été amis. Et cela faisait partit de mon passé, comme des sentiments et des souvenirs que j'avais pour lui. Avec lui. Et qu'au fond, je savais qu'une petite partie de moi réclamait la présence de Bellamy. Non pas comme amoureux, j'avais tourné la page avec lui. Mais je le voulais dans ma vie. Bellamy me manquait. Et c'était chose que je m'interdisais. La rancune ne faisait pas partit de mes défauts mais quand il s'agissait de mon cœur, elle était tenace. Et il va l'apprendre à ses dépends et celles de ses collègues si le ton montait. Et je savais qu'il allait montée, on avait fonctionné comme ça avec Bellamy. Avant. Je montais rapidement en colère lui restait calme avant d'exploser à son tour quand il se prenait trop la tête. Et on finissait dans les bras de l'autre. Mais ça c'était avant. Aujourd'hui, une autre fin allait se mettre en place. Une nouvelle habitude que je dois d'apprendre rapidement. Pour que mon cœur cicatrisé le reste tel quel. « Tu ne peux pas me balancer tout ça et croire que je vais tirer un trait sur notre passé. Tout ça parce que toi tu le souhaites. » Mes yeux s'ouvrirent pour le fusilier sur place. Le calme n'avait jamais été mon fort. Surtout quand j'avais de la rancœur, de la colère pour la personne en face de moi. Après l'amour, maintenant c'était le contraire. Je riais jaune à cette pensée en continuant mes paroles. « Monsieur Carrow veut quelque chose il doit l'obtenir c'est ça ? Et je dois m'y plier parce que ça fais des années maintenant que notre histoire s'est finis et que j'ai soigné mes plaies. Je suis désoler Bellamy, mais ça ne marche pas comme ça. » Oh que non. Ce n'est pas lui qui avait du se reconstruire et rejeter les raisonnements de mes parents. Ce n'était pas lui qui un jour avait osé sortir une lame de rasoir mais qui l'avait jeté après car lui n'avait pas la peine de m'avoir sur la conscience. Ni que j'avais fermé mon cœur à tout ce qui rapportait de près ou de loin à l'amour. Et que depuis ce jour là, j'avais changé. Dangereusement. Faisant de mon ancienne réputation basée sur les rumeurs sur des faits. Reprenant la parole, je secouais la tête. « En tout cas, pas avec moi. Pas avec des belles paroles, pas avec ton air si sérieux comme si ma réponse dépendait de ta survie, ni les souvenirs qui me refont surface. » Car il avait le don de dire des choses qui faisait battre mon cœur. Ou plutôt des paroles qui me faisaient serrer mon cœur aux souvenirs passés mais si heureux.

FLASH BACK



&chapter2 ; un cœur qui commence à battre un peu plus vite.

La porte de la boutique de prêt à porté claqua quand on sortait main dans la main. Geste qui dura un certain moment mais qui nous paraissait naturel. Du moins c'était mon cas. Malgré le silence qui s'était instauré entre nous, je me sentais bien. Ce n'était pas un silence pesant qui vous ordonne de le rompre. Non. Il était agréable même si une touche de gêne s'y était installée. Et tout ça c'était de la faute des camarades de classe de Bellamy. Des serpentards qui avaient jugée bon de ruiner notre moment complice. Même si elles avaient dit à Bellamy qu'elles n'étaient pas jalouses, j'étais persuadée du contraire. Le moindre geste de leur part et leur réaction clamait haut et fort la jalousie. Et il y avait de quoi être jaloux. Vu ce que j'avais entendu dans le château, pas mal de serpentard s'était entichés de Bellamy. La gloire et la renommée d'être un sang pur y était pour beaucoup. Comme le physique avantageux de Bellamy l'était aussi. Il fallait être aveugle pour ne pas le trouver séduisant à moins d'être homosexuel. D'après ce que j'avais pu voir, les deux pestes qui étaient dans son groupe étaient celles qui ne diraient pas non pour plus une amitié ou un regard de la part de Bellamy. Qui dernier détruisait tout leur espoir. Baissant la tête, je soupirais. Dans tous les cas, ses deux filles avaient voulu briser notre moment. Et cela avait plutôt bien marché dans un sens et elles avaient récolté ce qu'elles méritaient. Un sort de la part de Bellamy. Comme quoi il y avait du bon d'être doué en sortilèges. Deux phrases tournaient néanmoins dans ma tête tandis qu'on traversa la foule côté à côté.

L'une était la réputation que j'avais. Une réputation que j'avais construite et entièrement basée sur des rumeurs. Tout le monde disait que j'étais une coureuse de pantalons et c'était plus simple d'admettre ça que de révéler la vérité. Que j'étais tout simplement vierge et pas du signe astrologique s'il vous plait. Le fait étant Bellamy était maintenant au courant de cette réputation et avait jugé bon de faire fermer le clapet à sa camarade avant qu'elle ne m'insulte. Un bon point pour lui. Un mauvais pour moi. Et ça me chagrinait sans savoir pourquoi le fait de savoir que Bellamy pense que je suis une fille de ce genre peut me déranger. Mais passons. La deuxième phrase qui tournait en boucle fut celle qu'avait dite sa camarade au sujet de Bellamy. Certes, étant une sang pur j'avais entendus ses rumeurs sur les Carrow mais de la, à les balancer directement au premier concerné c'était suicidaire. Ou masochiste. Ma tête se leva pour regarder discrètement Bellamy. A quoi pensait-t-il ? Que ses camarades avaient tout détruits au point de clore notre rendez-vous ou autre chose ? Que c'était fini ? Que c'était dur à rattraper, que le mal était fait ? Des questions que je n'aurais sans doute jamais la réponse mais une chose était sur : je ne voulais pas clore notre après-midi. Pas à cause de sales pestes qui en juger par leur tenues vestimentaires n'étaient pas de notre rang.

Décidée à prendre les choses en mains et surtout que cette aventure ne se reproduise pas, je brisais enfin le silence. « Je ne sais pas toi mais je n'ai pas envie de les recroiser ou d'autres de tes groupies. Ça te tente d'aller dans un endroit tranquille, genre vers la cabane interdite ? Au moins, on ne sera pas dérangés cette fois. » Faisant référence aux deux fois où sa bande avaient été dans la même pièce que nous et dont une confrontation. Un sourire se dessina sur mes lèvres quand je fixai au loin l'endroit où je souhaitais aller. C'était sur que personne ne risquait de mettre les pieds vers la maison hantée. Ce qui était parfait pour se parler en toute tranquillité. « Tu sais, je m'en fiche des rumeurs sur ta famille. Il doit bien y en avoir sur la mienne et croit ça me passe au dessus de la tête, on est beaucoup mieux que ses traites à leur sang. Et puis, » Marchant d'une enjambée rapide, je me retrouvais devant Bellamy pendant quelques secondes. En tournant la tête en arrière, je braquais mon regard dans le sien pour lui avouer. On était fait pour se regarder. « je t'apprécie pour ce que tu es. Tel que tu es. » Un sourire se dessina sur mon visage tandis que je me reprenais ma place à ses côtés. Marchant dans la même direction, celle de la maison hantée.


FIN FLASH BACK

Bureau de Bellamy

Mes souvenirs se bousculèrent et je les chassais d'un secouement de tête. Ce n'était jamais bon d'être dans la même pièce que lui. Et voila qu'au bout de cinq minutes, il arrivait à me faire perdre le contrôle. Comme avant. Comme l'ancienne Lorelei que j'avais oubliée me créant l'image que je faisais d'aujourd'hui. Celle d'une Lorelei forte. Mes paroles continuèrent à sortir cependant. « Toi qui semble si bien me connaitre, crois-tu vraiment avec tout ce que tu m'as fais, tout ce que j'ai enduré pour me reconstruire, toutes les larmes que j'ai versé parce que tu m'avais brisé, que je souhaite de nouveau te faire rentrer dans ma vie ? » Bah oui quoi, qu'est-ce qui lui faisait dire que notre amitié me manquait aussi ? Et non le fait que je sois encore dans son bureau ne voulait pas tout dire. C'est parce que j'étais quelqu'un de parole que je restais sagement ici pour l'écouter. Sinon ça ferait longtemps que je serais loin d'ici. Genre chez moi pour être plus précis oubliant au passage mon père qui se trouvait dans le même étage.

Un bruit attira mon attention me faisait sortir de mon raisonnement. Ma tête se tourna vers la porte qui semblait être la plus belle porte qui existait au monde. Celle qui m'aurait emmené loin d'ici mais par esprit de fierté et de parole, je restais sagement à ma place. Enfin si on pouvait dire sagement. Au moins, vu le coup d'œil que je portais à Bellamy lui non plus ne semblait pas attendre de la visite. Etait-ce mon père qui venait me chercher ? Mon espoir resta en suspens quand la porte s'ouvris et disparu aussi vite laissant passer une femme en tailleur qui commença à parler « Monsieur Carrow, il y a une urgence il faut … » avant de s'arrêter net en me voyant. Ou était-ce nos regards furibonds qu'on lançait qui l'incita à se la fermer. Toujours est-il cette pauvre femme n'était sans doute pas au courant que la zone du bureau de Bellamy était un territoire de guerre. Ma chance de sortie. Faisant comme si je me levais, le regard de Bellamy m'en dissuada. J'étais persuadé d'une chose, la seule femme qui sortirait du bureau de Bellamy c'était la nouvelle arrivante. Pas moi. Et ceux quelque soit l'urgence qu'elle voulait annoncer. Que quelqu'un m'achève.

FLASH BACK



&chapter3 ; un petit rapprochement.

Elle était la. Au loin. Froide. Ancienne. Seule. Et tellement effrayante. La cabane interdite majestueuse nous dominait de toute sa hauteur devant nos yeux d'adolescent. De là, où on était, elle dégageait cette aura qui faisait se dresser nos poils sur nos bras. Aura qui faisait la fierté de sa réputation. Ce n'était pas pour rien que les gens surnommaient la maison hanté comme la cabane interdite. Et vu les rares aventuriers qui avaient osé franchir ses murs, il y aurait de quoi d'avoir peur. Que des foutaises. Ou alors c'étaient des moldus qui avaient je ne sais comment pénétrer dans cette maison pour revenir la queue entre les jambes, le pantalon mouillé de terreur. Tout ça pour avoir vu des fantômes. Ce qui dans un sens j'en doutais fortement. La cabane interdite était protégé comme Pré-au-Lard et Poudlard contre l'intrusion de ses humains. Non. La seule solution raisonnée étaient que les personnes ayant pénétrer ses murs étaient des trouillards qui tremblaient dès qu'un craquement se faisait entendre. Un sourire mutin franchisa mes lèvres tandis qu'un léger vent me frôlait me faisant ainsi avoir la chair de poule. Encore un mystère résolue. Cette cabane n'avait rien de dangereuse. Et c'était fier de mon idée que je m'abaissais pour franchir l'une des barrières mises à disposition pour éviter que des malins daignent se rendre à la plus vielle maison hanté de Grande Bretagne. Ce que j'étais en train de faire. Mes deux pieds foulèrent à présent le chemin qui m'invitait à me rendre dans la cabane interdite. Tout sourire j'avançais de quelques pas avant de me tourner, croisant par la même occasion le regard de Bellamy. Qui était accessoirement toujours derrière la clôture. « Tu viens ? » Mon sourire se transforma pour se montrer plus amusé tandis que mes sourcils se levèrent. « Ou tu aurais peur de simples morceaux de bois. » La provocation marchait toujours. Surtout quand il était question d'égo de sang pur. Et Bellamy en avait un et ça même si je le connaissais que depuis peu de temps. Ce fut sans surprise que je me retournais partant vers la cabane interdite vite rejoint par l'héritier Carrow. Quelques minutes plus tard, la porte de la maison hantée se dressa et c'est l'ombre d'un doute que je la poussais pour rentrer à l'intérieur. Au contact de mon mouvement, elle grinçait d'un cri strident comme si personne n'était venu la restaurer. Ce qui était probablement le cas vu son état.

L'extérieur correspondait bien à son intérieur. Il n'y avait aucune once d'âme qui vivait ici à part les araignées qui garnissaient les murs de leurs longues toiles lisses. Il n'y avait aussi aucune décoration. Juste du froid et des couleurs plutôt sinistres. Et son lot de poussières car ça c'était sur aucun elfe de maison était venu ici pour faire le manage. Et vu l'état du plancher quand je m'avançais curieuse de découvrir ses recoins, il avait bien besoin de rafraichissement et d'être refait entièrement. Alors, c'était à ça que ressemblait la cabane interdite et qui faisait trembler de peur la population sorcière. Soit rien du tout. La rumeur n'était donc pas fondée. Fière de mon coup, je tournais la tête en direction de Bellamy et tout sourire je lui dis. « Je suis curieuse de voir ce que cache l'étage, pas toi ?  » La curiosité était un vilain défaut ou la qualité première des serdaigles au choix. N'attendant pas spécialement de réponse, je me précipitais vers les escaliers pour les monter rapidement. Arrivée sur le seuil du premier et unique étage, je repérais une pièce ouverte, invitation silencieuse à y pénétrer. Ce que je fis sans hésiter. J'entendais plus au moins Bellamy crier mon prénom mais je n'y répondais pas. Mes yeux s'habituais au léger rayement du soleil qui se soumissait à la pénombre de la pièce. A en juger par ce que je voyais c'était une chambre. Une armoire, un lit sur le coté, deux trois trucs par ici par là faisaient office de mobilier et de décoration. Une idée lumineuse me vint quand j'entendis Bellamy pester en montant les marches. Au moment où je vis ses jambes fouler le sol du pallier, je me précipitais derrière la porte pour me cacher. Autant jouer le jeu de la maison hantée à fond. J'attendais patiemment qu'il entre dans la pièce, ce qu'il ne tarda pas à le faire. Le voyant de dos au milieu de la pièce vers le lit et surement en train de se demander qu'est-ce qu'il faisait là ou me maudire voir les deux, je m'avançais silencieusement vers celui-ci. Chose difficile quand vous avez un plancher vieux de mille ans. Mais bonheur ma chance, celui-ci sembla d'accord pour ma farce sur l'héritier Carrow et ne protesta pas quand mes pieds l'écrasait.

Quelques secondes plus tard, j'atteins ma cible. Un sourire orna mes lèvres quand je levais mes bras pour poser mes mains sur ses épaules avec un grand « Bouh !  » Sa réaction ne tarda pas à venir même si je ne m'attendais au revers de la médaille. Il sursauta bien comme je l'espérais. Mais pas au point de tomber sur le lit et m'emportant au passage. Un rire m'échappa quand je basculais ma tête en arrière quand je pris appuie ce qui semblait être le matelas. Ce qui en était pas un à moins que le torse de Bellamy Carrow a changé de vocation. Au bout d'un moment et remarquant que j'étais allongé sur Bellamy et que quelque chose tapa dans ma poitrine, mon cœur serait le plus juste, je basculais en arrière pour me poser sur le matelas. Au moins, il était plutôt confortable malgré la couleur grisâtre du matelas. Toujours riant, je me redressais un peu et je ne pu m'empêcher de lui dire « On peut dire que je t'ai bien eu.  » avant de repartir dans mon fou rire. Ignorant par la même occasion, les battements de mon cœur qui commençait à battre beaucoup plus fort. Ni qu'il pourrait avoir un revers à la médaille car un Carrow savait bien se venger.


FIN FLASH BACK




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Bellamy S. Carrow
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Message Sujet: Re: BELLAMY ✘ cicatrices au coeur   BELLAMY ✘ cicatrices au coeur Icon_minitimeVen 18 Sep - 12:23



« Monsieur Carrow veut quelque chose il doit l'obtenir c'est ça ? Et je dois m'y plier parce que ça fais des années maintenant que notre histoire s'est finis et que j'ai soigné mes plaies. Je suis désoler Bellamy, mais ça ne marche pas comme ça.  En tout cas, pas avec moi. Pas avec des belles paroles, pas avec ton air si sérieux comme si ma réponse dépendait de ta survie, ni les souvenirs qui me refont surface. » 

Il resta calme. Le plus calme possible, même si au fond de lui, tout commençait à s'échauffer sérieusement. Oh et puis merde quoi ! Elle voulait quoi de plus ? Qu'il se mette à genoux ? Mademoiselle Wilbert pensait être la reine ? Elle pensait que monsieur Carrow était son sujet et qu'il allait lui lécher les bottes ? Qu'elle aille se faire voir. Il ne rabaisserait pas de la sorte. Les souvenirs il s'en foutait ! Bon sang, ne pouvait-elle donc pas comprendre qu'il n'avait jamais voulu de ça ? Non, elle ne le pouvait pas. Parce que ce secret il le gardait bien pour lui. C'était le secret de Bellamy Carrow. Comme tant d'autres. Bon sang. Elle était têtue. Il se souvenait avoir adoré ça dans le passé. Mais là, c'était embêtant. Comment lui faire comprendre ? Alors il eut une idée. Pas forcément lumineuse, mais il eut une idée quand même.

« Toi qui semble si bien me connaître, crois-tu vraiment avec tout ce que tu m'as fais, tout ce que j'ai enduré pour me reconstruire, toutes les larmes que j'ai versé parce que tu m'avais brisé, que je souhaite de nouveau te faire rentrer dans ma vie ? »

Très bonne question, pensa t-il. Après tout, oui, pourquoi ?

« Parce que tu ne peux pas te passer de moi, voilà tout. Je suis génial tu le sais. Et je suis un super ami. Le meilleur que tu es jamais eu. »

Mission se lancer des fleurs, faite. Mission gonflage de cheville, faite. Ce qui était assez navrant, c'est qu'il le pensait sincèrement. Il pensait vraiment être le seul, le vrai, le véritable meilleur petit ami qu'elle n'ai jamais, le meilleur ami de ses rêves. Après tout ! Leur famille était en si bons terme ! Et c'était rare pour les Carrow d'apprécier d'autres gens qu'eux même, ou que les Travers ou encore les Dolohov. Ils étaient fait pour être ensemble. Pas au sens romantique de la chose. Mais au moins en tant qu'amis. La porte s'ouvrit en grand, laissant apparaître une femme en tailleur. Lorelei se leva. Oh non. Elle n'allait pas profiter de cette sotte pour fuir. Il la fusilla du regard, elle et l'intruse qui au passage sembla pâlir. Oh oui, elle était mal tombée.

«  Aller vous faire voir vous ! Je suis en rendez vous, ça se voit pas ?! Aller, dégagez pauvre conne ! »

Sa colère avait commencé à se faire sentir. Il aurait pu être encore moins sympa. Il la renvoya, et claqua la porte de toute ses forces. Les mains tremblantes, il ferma les yeux et prit une profondes inspiration. Il avait toujours tenu à ce que la jeune Wilbert ne le voit pas dans cet état. Il s'y était toujours appliqué, et il avait toujours réussis. Sauf aujourd'hui ou visiblement, ses nerfs étaient encore plus à vif. Mais il n'en était pas encore au sommet. Non, pour le moment, c'était la première étape.  Il regagna son bureau les poing serré,une expression de fureur sur le visage. Comme il pouvait ressembler à son père quand il faisait ça... Il avait pourtant les traits doux de sa mère. Il fallait croire que Monsieur Carrow avait tout de même légué quelques traits physique à son fils.

« Putain. On en était où ? Ah oui. Le méchant Carrow à jeté la gentille Wilbert qui refuse ses excuses, parce que c'est une tête brûlée. »

Bon, c'était peut-être le moment de lui sortir son beau bobard ? Celui qui pourrait excuser son attitude d'il y a quelques temps.



« Je ne sais pas toi mais je n'ai pas envie de les recroiser ou d'autres de tes groupies. Ça te tente d'aller dans un endroit tranquille, genre vers la cabane interdite ? Au moins, on ne sera pas dérangés cette fois.  Tu sais, je m'en fiche des rumeurs sur ta famille. Il doit bien y en avoir sur la mienne et croit ça me passe au dessus de la tête, on est beaucoup mieux que ses traites à leur sang. Et puis, je t'apprécie pour ce que tu es. Tel que tu es. » La cabane hurlante ? Il hocha la tête, lui faisant comprendre qu'il était partant. Quand aux dires sur lui et sa famille... il était suffisamment âgé pour savoir que tout en partis était vrai sur ce que les gens disait. Les Carrow étaient des gens odieux. Des fous et des monstres pour la plus part. Et hélas il en était l'illustration parfaite. Mais ça, elle ne le savait pas. Sa mère était une belle femme. Terriblement attirante. Mais dépressive. Et possessive. Et très jalouse. Il avait aussi hélas hérité ça d'elle. Son père, lui, était un homme de caractère tout pareil. Il aimait imposer sa pensés, ses idées. Il ne se laissait pas faire et dire qu'il était un homme violent envers ceux qui en le respectait pas n'était qu'un doux euphémisme. Et le pire dans tout ça, était que Bellamy aimait sa famille, et la respectait. Même si ses parents ne l'avait jamais vraiment aimé comme ils aurait du aimer leur fils. Il avait toujours manqué d'un manque d'amour certains de leur part. Mais Lorelei avait bien raison. Ils étaient bien mieux que tout ces misérables. Tout ces pauvres sorciers impurs, inutiles, qui se mettait en travers de leur route. La route des puissants sangs purs qui eux, se devait de gouverner tout ce petit monde. « Ne t'en fais pas pour ça, j'ai l'habitude. Mais je suis plus fort que ça, je m'en fou. Je sais qui je suis, c'est déjà ça. » Ah, c'était tellement faux. C'était son rêve, quelque part, savoir qui il était. Et être celui qu'il voulait être. La cabane hurlante n'était pas accueillante. Et ça, de près, comme de loin. Elle était grande, en ruine, sinistre et trop sombre. On pouvait voire la toiture tomber en ruines, quelques tuiles manquaient à l'appel. Il y en avait des histoire sur cette cabane. Et il n'y avait jamais mis les pieds. Parce que ce n'était pas les activités que faisaient ses amis, ou tout simplement, il n'en avait jamais trouvé le temps pendant les sortie à prés au Lard. Alors forcément y aller avec elle, il était partant. L’intérieur était assortis à ce qu’on pouvait voir de l’extérieur. Tout aussi sympathique. Le plancher grinçait à chacun de leur pas. C'était très rassurant. Déjà qu'il s'était sali pour arriver jusqu'ici... il ferait un effort pour ne pas ressemblait d’avantage à une souillon. « Allons voir l'étage, oui ! » Il avait une voix étonnement enjoué pour ce que c'était. Il la regardait foncer à l'étage sans attendre son reste. Lui, prit plus sont temps. Examinant chaque marches avant d'y faire un pas. Après tout, il avait l'impression que chaque marche portait tout le poids du monde. Et il était hors de question qu'il se casse la figure là dedans. « Lorelei ? » Pas de réponse. Il répéta son prénom. Allons bon, elle voulait vraiment jouer à ça ? Il entra dans la première pièce qui s'offrait à lui. « Lo' ? » Toujours pas de réponse. Où était-elle bon sang ? La réponse ne se it pas tarder. Il sentit un courant d'air juste derrière lui et à peine eut-il le temps de réprimer un frisson que deux mains se posèrent sur ses épaules. « Bouh ! »  « Aaargh ! » Il sursauta et laissa échapper un petit cri. Bon sang, c'était elle ! Elle l'avait eu. Elle avait réussit à la surprendre. Elle bascula, l'entraînant avec lui, complètement morte de rire. Allons bon, si son cri super viril avait pu la faire rire, alors... tant mieux. « D'accord, tu m'as bien eu, mais tu ne perd rien pour attendre... »  Et le matelas poussiéreux n'arrangeait rien à tout ça. Il ne se connaissait pas d'allergies aux poussières, mais bon... il fallait avouer que cet endroit n'avait pas été nettoyé depuis des années. Des lustres et des lustres. Son visage était un peu trop près du siens, à son goût. Il ne pu s'empêcher de sourire bêtement en la voyant ici. Elle avait beau rire, et peut-être le cacher, mais il sentait son cœur battre à tout rompre. C'était ça l'effet qu'il lui faisait ? Il ne pouvait pas s'empêcher de trouver ça fabuleux. Le silence avait fini par s'imposer dans la petite chambre. Plus un bruit, sauf peut-être le vent qui s'infiltrait dans les pièces de la cabane et qui faisait grincer de plus belle la vieille bâtisse. Elle était beaucoup trop près, bien trop près. Au moment où ses lèvres allaient effleurer les siennes Bellamy Carrow se redressa et sauta hors du lit. « A mon tour ! » lança t-il comme si de rien n'était. Et Bellamy Carrow quitta la pièce en rigolant.



« Je n'étais pas moi-même ces soirs là Lorelei. Je n'ai jamais voulu te le dire, c'est tout. Je traversais une période difficile avec ma famille et le médecin qui je consultais m'a refilé des potions qui... Pour faire clair et simple, me faisait parfois un peu délirer. Et je suppose que c'est exactement ce qui s’est passé les fois où tu... enfin, tu vois ? »

Il croisa les bras sur son torse. Bon, voilà. Il espérait sincèrement qu'elle le croit. Ou du moins qu'elle en croit une partie. Après tout, c'était tout à fait probable et possible comme explication !

« En aucun cas c'est de ta faute, d'accord ? C'est entièrement de la mienne et de toute façon, je l'ai toujours reconnu »

Ces dernière paroles furent un peu sèche mais il était épuisé. Il se demandait souvent s'il serait resté avec Lorelei quand même ces épisodes ne seraient pas arrivés. Probablement que oui. Pour elle. Pour sa famille. Pour l'honneur des Carrow. Mais il savait de toute façon que ce qu'il était n'aurait pas changé. Il aurait été incapable de l'aimer comme autre fois. Incapable de trouver une femme aussi attirante, ce n'était plus comme avant. Le regard perdu dans le vague, Bellamy Carrow semblait contempler un des rares tableaux qui ornait le mur est de son bureau. Il ne serait jamais heureux sur ce point là, il en était parfaitement conscient. Et fou de rage et de jalousie, il avait fait en sorte que Soeren ne le soit jamais aussi. Il avait mis fin au soucis en tuant son amie Rose. Un soucis en moins. Si une partie de lui même était malheureux, l'autre devait l'être aussi. Il se maudissait de regarder les hommes de cette manière. Il se dégouttait lui même.



Bellamy avait trouvé refuge dans la salle de bain, tout aussi propre que le reste, de la cabane hanté. Du moins, une des salles de bains. Il avait grimpé au dernier étage, et s'était accroupis dans le bac de la douche. C'était à elle de le trouver maintenant. Les bras enroulé autour de ses genoux, il ne pouvait s'empêcher de s'en vouloir pour tout à l'heure. Elle avait du penser qu'il ne voulait pas d'elle. Qu'il l'avait repoussé. Or, ce n'était pas le cas. Il soupira, tripotant une de ses mèches rebelles. Il espérait que Lorelei ne lui en veule pas trop. Et qu'il aurait tout de même une chance avec elle. Il regarda sa montre. Cela faisait déjà cinq minutes. Bon sang, que faisait-elle ? Il n'était pas de nature très patient. Sa tête commençait à lui tourner. Et il savait très bien ce que cela voulait dire. Il allait prendre sa place. Non, pas là. Pas maintenant. Bon sang, mais c'était quoi l'élément déclencheur cette fois ci ? Non, non, pas maintenant... Et Bellamy Carrow sombra dans le le noire le plus totale, juste avant de tourner de l’œil dans sa douche vide.  


Dernière édition par Bellamy S. Carrow le Jeu 22 Oct - 19:14, édité 1 fois
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Message Sujet: Re: BELLAMY ✘ cicatrices au coeur   BELLAMY ✘ cicatrices au coeur Icon_minitimeMer 21 Oct - 21:01



Blessure au cœur




J'AI FINI PAR REFERMER LES BLESSURES DE MON PASSÉ


FLASH BACK

&chapter3 ; un petit rapprochement.

Plus que quelques mètres. Plus que quelques centimètres avant que mon projet de faire peur Bellamy se soit accomplis. Chose qui fut réalisé quand je posais mes mains sur ses épaules et que j'entendis son « Aaargh ! » de peur. Ou plutôt de surprise. Mais dans tous les cas, le résultat était le même. J'avais réussi et mon rire brisa le silence de ce qui servait de chambre à la cabane hurlante. Morte de rire je l'étais. Je ne me rappelais pas de la dernière fois que j'avais autant rit mais une chose était sur, ça faisant du bien. Prise dans un fou rire qui ne voulait pas se finir, on se retrouva bien vite allongé sur le matelas du lit. Ou plus précisément lui y était allongé avec moi au dessus. Position que je ne pris véritablement conscience que bien longtemps après. Sa voix me parvient aussitôt après que je lui avais dis que je l'avais bien eu.   « D'accord, tu m'as bien eu, mais tu ne perd rien pour attendre...» Des propos qui n'étaient pas surprenant en soi. Un Carrow savait se venger même si c'était pour une broutille. Ils étaient maitres en la matière et cela même s'ils étaient dans la plus vielle maison hantée de Grande Bretagne. Toujours est-il ce détail m'échappa quand je parviens à prendre appuie sur son torse en contrôlant peu à peu mon rire. C'est à ce moment précis que je pris conscience de notre position. Proche. On était beaucoup trop proche. Et ça même si je ne m'en plaignais absolument pas. J'aimais être proche de lui-même si cela chamboulait mon cœur. Organe qui d'ailleurs cognais contre ma cage thoracique tellement fort qu'il m'était difficile de lui cacher. Mais ce n'était pas le plus important. Non. Ce qui était le plus important était que dans notre position, je pouvais sentir son souffle me chatouiller le visage. Depuis quand mon visage était aussi proche du sien ? Depuis quand ses lèvres m'appelaient telle le chant des sirènes ? Je ne savais pas. Je ne savais plus. Peut-être est-ce mon corps qui avait décidé de prendre les rennes du commandement  sans mon consentement pour mettre mon visage près de celui de l'héritier Carrow. Etait-ce aussi lui qui me fit pencher un peu plus la tête pour venir frôler mes lèvres contre les siennes ou était-ce l'envie de le faire qui avait pris le dessus ? Mais une chose était sur. Nos lèvres se frôlèrent un court instant  avant que le vide n'apparaisse quand Bellamy se leva l'air de rien du matelas. Le vide s'installa dans mon être quand je le vis partir en direction de la porte en me lançant un « A mon tour ! » avant de disparaitre. Telle une ombre. Emportant sans que je le sache mon cœur avec lui.

La seule chose que je compris à part que c'était à mon tour de le trouver dans la cabane hurlante fut ce sentiment que je ne connaissais pas qui me prenait aux tripes. La déception. Et peut-être aussi une pointe de douleur face au rejet de Bellamy. Car c'était bien un rejet. Il fallait être un idiot pour ne pas le reconnaître. Et je n'en étais pas une. M'asseyant sur le matelas, je posais mes mains à plat sur le matelas tout en regardant le sol. S'il avait voulu m'embrasser, il n'aurait pas quitté la pièce en reprenant le cours de notre conversation. Pas comme si on avait été à deux doigts de s'embrasser. Non. S'il avait voulu, on serait encore dans cette chambre et non en train de jouer à cache-cache. Peut-être m'étais-je fais des idées ou tirer des conclusions trop vite. Ce n'était pas parce qu'il m'avait proposé ce rendez-vous ni parce qu'on passait du temps ensemble à Poudlard que cela voulait  dire quelque chose. L'amitié homme-femme existait et c'était sans doute ce que voulait Bellamy. Alors que moi, je voulais belle et bien autre chose. Une petite voix dans ma tête m'informa que s'il voulait qu'une amitié avec moi il n'aurait pas passé autant de temps avec moi. C'était plutôt connu. Bellamy Carrow ne s'intéressait pas aux histoires sentimentales. C'était l'homme inaccessible même si je m'étais dit qu'il savait ce qu'il voulait. Il ne voulait pas d'une cruche comme copine. Il voulait quelqu'un comme lui. Comme moi. L'espoir, ce mauvais sentiment, me gagna peu à peu. Oui. Il n'aurait pas fait tout ça, il ne m'aurait pas protégé contre ses camarades s'il ne tenait pas à moi. L'espoir augmenta toujours plus comme les minutes qui défilèrent peu à peu, donnant tout le temps nécessaire à Bellamy de bien se cacher dans la cabane hurlante. Même si sa cachette allait être vaine. J'allais le trouver. J'allais l'avoir. Secouant la tête, je soufflais un « Crétin. » avant de me lever du matelas. Une fois debout, mon premier réflexe fut de me passer mes mains sur mes vêtements pour enlever les pellicules de poussières qui s'étaient disposé dessus. La cabane hurlante avait bien besoin d'un bon nettoyage. Chose qu'elle n'aura probablement jamais. Une maison hantée devait être sale et ça même si vous avez des vêtements à plusieurs centaines de gallions sur vous. Maudissant vite fait la poussière qui ne voulait pas partir de mon haut, je sortis de la chambre en quête d'un Bellamy Carrow, désireux de se venger de ma mascarade. Et comme lui-même avait dit, il ne perdait rien pour attendre. La quête du Saint Bellamy commençait. Et cela même si j'avais l'impression qu'on pinçait fortement mon cœur.

FIN FLASH BACK

Bureau de Bellamy

« Parce que tu ne peux pas te passer de moi, voilà tout. Je suis génial tu le sais. Et je suis un super ami. Le meilleur que tu es jamais eu. » Touché. Ses paroles m'avaient touchée. Plus que je ne l'avais cru. Certes, c'était du magnifique gonflable de cheville made in Carrow mais il disait vrai. Totalement et irrévocablement vrai. Avant qu'on soit sortit ensemble, on avait amis. D'excellents amis. Toujours a trainé ensemble. A parler de tout et de rien. A se comprendre. A s'entraider quand les habitudes de sang pur revenaient aux galops. Et les sentiments étaient venus même si je savais au plus profond de moi, que je l'avais toujours aimé. Toujours. D'un amour sincère et pur. Et qui avait été réciproque par la suite. Avant qu'il ne brise le cœur deux fois et qu'il brise toute ma confiance en lui. Il m'avait trahit. Il m'avait blessé. Il m'avait brisé. Il m'avait déçu. On aurait pu redevenir amis mais c'était trop dur. Le mal était fait. Et ça même si c'était une personne qui comptait beaucoup pour moi. Même maintenant malgré ma rancœur que j'avais à son égard, Bellamy Carrow faisait partit de moi. Une place de choix. Une page de mon passé. Et tout ça c'était de sa faute et de mon cœur qui avait battit trop rapidement à son simple contact. A sa simple vue. Mon cœur se serra à cette pensée redoubla ma rancœur que j'avais pour lui. Être rancunière et être têtu faisaient un mauvais mélange. Il le savait. Il avait été le meilleur ami que j'avais eu mais c'était fini. Ça résolvait du passé. C'était fini. Il n'était pas irremplaçable à ce que sache même si au fond de moi je savais que Bellamy Carrow l'était. J'avais certes trouvé ma moitié amicale mais c'était autre chose. Ironique quand on savait que mon "jumeau" était le cousin de Bellamy, Azazel. Encore plus quand on savait que notre chemin avait été de nous hair, comme l'avait fait et faisait toujours nos pères. Je n'avais certes pas remplacé Bellamy par son cousin mais c'était tout comme. Même si mon amitié avec Azazel était différente de celle que j'avais eu avec Bellamy. Car il y avait deux choses primordiales qui changeaient tout. De un les deux cousins Carrow étaient bien différentes l'une de l'autre même si leur similitudes étaient nombreuses à commencer par leur lignée de sang. Mais surtout je n'avais jamais été amoureuse d'Azazel comme je l'avais été de lui. Il avait été mon premier amour c'était surement pour cette simple raison que je ne pouvais pas lui pardonné de ce qu'il m'avait fait. Et ça même s'il me manquait. Atrocement.

Serrant mes poings à cette pensée, je le fusillais un peu plus du regard. Tout ça c'était encore de sa faute. S'il avait été une autre personne, les choses auraient été plus simples et auraient été réglées depuis longtemps. Mais ce n'était pas n'importe qui. C'était lui. Et qu'est-ce que ça faisait mal de rejeter ma raison de lui pardonner. Tellement mal. Lui jetant un énième regard noir, je ne comptais plus le nombre de fusillades que je lui avais lancé et qu'il m'avait lancé, je lui jeter à la figure un   « Je peux très bien me passer de toi Bellamy. Je l'ai fais et je m'en porte à merveilles. Je revis depuis que je t'ai sortit de ma tête, de mon cœur. Et je préférais de loin être ami avec Azazel plutôt que de te faire re-rentré dans ma vie. » Car ça aussi je devais lui cacher cette vérité. Personne savait qu'entre son cousin et moi s'était l'amour fou. Du moins l'amitié folle. Même pas nos familles n'étaient au courant qu'on s'adorait au lieu de se haïr comme nous l'avait appris ou plutôt ordonné nos pères respectifs. On devait garder notre amitié secrète. Faire semblant de s'ignorer et se détester. Et Bellamy était dans cette optique la. Que je détestais Azazel et qu'il me le rendait bien. Finalement, les Wilberts avaient toujours été proche des Carrow. En bien ou en mal. Comme l'étaient les familles Nott et Rosier ou les Dolohov avec les Travers. Les membres des Carrow faisait partit de ma vie. Et ce Carrow là devait faire partit de ma vie présent même si mon cœur et mon égo ne le voulaient pas. Ils voulaient que Bellamy reste dans mon passé alors qu'il devrait l'être aussi dans mon présent. C'était étrange cette façon de pensée mais même en le haïssant maintenant Bellamy devait être de mon présent. Car on le savait tous les deux. On était fait pour être ensemble. Pas au sens littérale et romanesque, on l'avait été et ça n'avait pas marché à cause de lui. Non mais ensemble. Bellamy était un tout et ce constat me brisa une nouvelle fois le cœur. J'avais tout fait pour l'oublier. Pour tourner la page de l'histoire Bellamy Carrow. Mais il avait fallu d'une retrouvaille dans l'un des salles de repos pour qu'il ouvre de nouveau en grand les portes de son histoire. De notre histoire. Alors, je lui avais dis ses mots pour lui faire du mal. Me faire mal aussi au passage car je doutais de la véracité de mes paroles.

Le bruissement d'une porte qui s'ouvrit me sortit de mes pensées. Un regard en la direction de Bellamy me fit comprendre qu'il n'attendait pas à de la visite. Et que la femme qui rentrait en ce moment dans son bureau n'était pas la moins du monde la bienvenue. En tout cas pour lui. Moi c'était ma solution pour m'échapper de son bureau. Pour le fuir. Et le regard noir de Bellamy à mon encontre quand je me levai d'un coup sec me fit savoir qu'il savait à quoi je pensais. Et vu son air contrarié, la pauvre employée du ministère va en ramasser les frais de la tension qui régnait entre nous. « Aller vous faire voir vous ! Je suis en rendez vous, ça se voit pas ?! Aller, dégagez pauvre conne ! » A ses paroles à sa collègue, je maitrisais tant bien que mal ma surprise. C'était bien la première fois que je le voyais sortir de ses gonds. Lui qui s'appliquait toujours à montrer une image calme à son entourage avait en quelques secondes montrer qu'il était vraiment un Carrow. Et une chose est sur, si je n'avais pas été moi, je n'aurais pas aimé être à la place de cette employée en ce moment. Cette dernière bredouilla en ce qui semblait être des excuses avant de s'éclipser de son bureau sans demander son reste. Ni du pourquoi de sa présence. S'envolant avec ma porte de sortie loin de tout ça.

Soupirant intérieurement, je me laissai de nouveau tomber dans ma chaise en savant d'avance que notre discussion ou plutôt engueulade comme c'était partit, allait être affreusement longue. Je ne pu m'empêcher hélas, de lui glisser ses quelques mots en croisant les jambes. « Tu aurais du la laisser au moins s'exprimer. C'était surement important pour qu'elle nous ait interrompus. » Même si c'était aussi important nos retrouvailles. Du moins c'était qu'une petite partie de moi pensait contrairement à la plus grande partie qui elle nia tout un bloc. L'égo d'une Wilbert était rancunier surtout quand il s'agissait d'une histoire de cœur. Ce qui était douloureusement le cas.   « Putain. On en était où ? Ah oui. Le méchant Carrow à jeté la gentille Wilbert qui refuse ses excuses, parce que c'est une tête brûlée. » Un brin de sourire pointa au bout de mes lèvres. Lui qui était tout énervé, et ceux grâce à moi, voila que je m'autorisais à sourire. Du moins quelques secondes. Un sourire si rapide qui passa inaperçu aux personnes inattentif. Mais un sourire quand même. Par contre, les propos qui sortirent de ma gorge sans mon accord, eux ne passèrent pas inaperçu auprès de Bellamy. « D'après mes souvenirs, il me semble que tu aimais bien mon côté "tête brûlée". » et après que j'ai osé dire cela, je me gifla et pesta intérieurement. Mes yeux se posèrent quelques secondes sur le seul tableau présent dans son bureau. Tout à son image. Sobre et élégant. Pourquoi je lui avais sortit ça déjà ? Je devais l'envoyer poliment sur les roses et au lieu de ça, je lui rappelais des souvenirs. Non. Ça ne devait pas être un élan de nostalgie que j'avais en ce moment. La seule émotion que je devais avoir était de la colère pure et dure à son encontre. Juste et rien que ça. Et ce n'était pas très compliqué quand je me souvenais notre passé. Oui si je lui avais dis ça, c'était pour une tout autre raison. C'était pour le faire culpabiliser voila. De m'avoir brisé le cœur. De m'avoir lâché. Si notre histoire ne s'était pas terminée à Poudlard, on aurait sans doute fini ensemble. Inséparable. Comme on l'était autrefois. Heureux ? Certainement mais avec un manque. Celui de passer devant quelque chose d'important. Ou de quelqu'un. Peut-être avec du recul c'était finalement une bonne chose qu'on est rompu. Sans ça je n'aurais jamais eu la relation que j'avais avec Seth. Ou Lorenzo. Un début de prise de conscience. Une douleur au cœur qui me rappela à l'autre. Comme l'avait bien si bien dit Bellamy, j'étais une incontestable tête brûlée. Merci héritage maternel et paternel.

FLASH BACK

&chapter 4 ; une fissure au cœur.

Les longs couloirs poussiéreux de la cabane hurlante m'accompagnèrent dans ma démarche de retrouver Bellamy Carrow. Une partie de cache-cache avait commencé depuis qu'il avait jugé bon de partir quand on allait s'embrasser. A ce souvenir, un sentiment de déchirure se fit sentir et qui fit m'arrêter en plein milieu d'un couloir qui avait l'odeur de renfermé et était remplit de poussière et de toiles d'araignée en tout genre. Je ne savais combien de minutes j'étais à la recherche de Bellamy. Peut-être cinq minutes si ce n'est plus. Dans tous les cas, j'avais eu le temps de faire le rez-de-chaussée et aucun recoin sombre n'avait été pris comme cachette au serpentard. C'était que mine de rien il avait choisi une bonne cachette. Il était doué pour se cacher et ça même s'il ne connaissait absolument pas les lieux. Soupirant comme mon idée de jouer à faire peur à l'autre, je regagnai le premier étage en prenant tout mon temps pour monter les escaliers. Ce n'était pas aujourd'hui que je voulais faire un séjour à l'infirmerie de l'école car j'aurais dégringolé les marches de cette maison hantée. Non merci. Une grimace s'installa sur mon visage quand mon regard tomba sur une araignée qui descendait de sa toile tissée par ses soins. Ce n'est pas ce que j'avais peur de cet insecte, c'est juste que je ne les aimais pas. Au moins, je pouvais m'estimer heureuse qu'aucune acromentule n'ait pris domicile dans cet endroit. Sinon, adieu à ma petite vie.

Prenant soin quand même d'être loin des murs, mes yeux cherchaient l'ombre d'une silhouette humaine. Sans succès. Poussant la porte d'une pièce, je découvris bien vite que ce n'était pas dans ce qui semblait être autrefois un bureau que Bellamy s'était caché. La fermant, je rouvris une autre. Cette fois c'était une bibliothèque qui était devant mes yeux. Et vu les livres qui garnissaient la pièce, personne n'avait pris plaisir à en lire. Ce qui était totalement stupide mais ce n'était pas la raison pour laquelle je me promenais dans la cabane hurlante. Fermant une nouvelle fois la porte, je marchais dans le couloir en cherchant désespérément une autre porte à ouvrir. Jurant au passage ses quelques mots « Putain, Bel t'es ou ? » sans que j'espère de réponse. La seule chose qui me répondit fut le bruit du sol ancien du couloir. Qui caractérisait bien la cabane d'une maison hantée. Mes yeux tombèrent sur une autre porte que j'ouvris et que je refermais bien vite en ne découvrant pas Bellamy dans cette nouvelle chambre. Je commençais tout doucement à perdre patience même si j'étais quelqu'un de patient. Qui avait cru bon de lancer ce jeu ? Moi. Poussant un énième soupire, je continuai ma marche en ouvrant et refermant les portes les unes après les autres. Peut-être que la dernière porte était la bonne ?


FIN FLASH BACK

Bureau de Bellamy

Sortant de mes pensées, mes yeux revinrent se poser sur le visage coléreux de Bellamy. Il avait je ne sais quoi dans le regard qui disais ce qu'il allait me dire était important. Que je devais l'écouter et ça même si tout mon corps criait que la seule et unique chose que je voulais en cet instant était de vite me tirer d'ici. Malheureusement, on n'avait pas toujours ce qu'on voulait surtout quand c'était Bellamy Carrow votre kidnappeur. Enfin kidnappeur. Façon de parler. Il ne m'avait pas obligé de venir dans son bureau. Je l'avais suivis lui et son beau regard qui m'avait fait tant aimer autrefois. La seule chose qui m'avait kidnappé était autrefois mon cœur. Mais ça c'était avant. Pourtant, j'étais bien la avec lui dans ce bureau. Un moment de nostalgie. Une envie d'être avec lui malgré ce qu'il m'avait fait. Ou passer mes nerfs sur lui comme ce qu'on était en train de faire. Dans tous les cas, sa voix raisonna dans son bureau me rappelant à l'ordre. « Je n'étais pas moi-même ces soirs là Lorelei. Je n'ai jamais voulu te le dire, c'est tout. Je traversais une période difficile avec ma famille et le médecin qui je consultais m'a refilé des potions qui... Pour faire clair et simple, me faisait parfois un peu délirer. Et je suppose que c'est exactement ce qui s’est passé les fois où tu... enfin, tu vois ? » Mes yeux s'écarquillèrent de surprise à l'entende de ses paroles. Ce qu'il me disait était-il vrai ? Vu l'intensité de son regard, il n'y avait aucun doute sur la véracité de ses paroles. Plusieurs idées se basculèrent dans ma tête. Alors, c'était à cause de ça qu'il était partit. Je ne savais pas comment réagir face à son aveu du moins je ne le montrais pas. Bellamy du prendre mon manque de parole pour de la surprise, et ce l'était aussi d'ailleurs, car il continua à parler. « En aucun cas c'est de ta faute, d'accord ? C'est entièrement de la mienne et de toute façon, je l'ai toujours reconnu. » ça pour le reconnaître, il le reconnaissait oui. Je ne me souvenais pas un jour depuis notre séparation, où il ne m'avait pas dit que ce n'était pas de ma faute mais de la sienne. Certes, cet élan de franchise était tout à son honneur mais cela n'avait pas fait oublier la sensation qu'il m'avait brisait le cœur. Deux fois. Ni le fait de toujours lui en vouloir malgré son nouvel aveu.

Le silence avait pris place dans le bureau de l'oubliator qu'était Bellamy. Il devait sans doute chercher le moindre signe de réaction de ma part face à son aveu. Espérait-il que suite à cela que je lui pardonne en le sautant dans les bras faisant fit de notre passé ? Probablement du moins espérait-il une réaction plutôt positive de ma part. Pourtant, ce n'était pas d'émotion positive qui me possédait. Non. Au contraire. Je me repassai ses paroles dans ma tête. Il disait qu'à l'époque où on était ensemble, il buvait des potions suite à des problèmes familiaux. Potion qu'il avait aussi ingurgitée quand on avait couché ensemble lui donnant au passage ma virginité. Et tout ça il ne m'avait rien dit. Alors qu'il était tout pour moi à l'époque. C'était un sentiment de trahison qui remonta le long de ma gorge et qui me fit le fusiller une nouvelle fois le regard. Ce n'était peut-être pas la réaction qu'il aurait imaginé. Mais tan pis. Il me connaissait assez pour savoir que j'étais une teigne niveau endettement. Et cela même quand il s'excusait. « Tu aurais du me le dire. J'aurais compris. J'aurais été là pour toi. Je t'aurais aidé même si je n'étais qu'une gamine à l'époque.  » commençais-je en baissant la tête quelques secondes avant de la vite relever pour lui jeter un regard noir. « Mais tu as préféré ne rien me dire. Tu ne me faisais pas confiance pour tout me dire. Non. A la place, tu as continué à te gaver tes potions que ton médecin de famille t'a prescrites. Car la fierté des Carrow est plus importante que ton histoire de cœur. » lâchais-je en faisant en me levant de ma chaise. J'en avais marre de rester assise. « Et en savant l'effet que te faisais ses potions, tu as osé en boire une le soir où je t'ai donné ma virginité. Bordel Bellamy ! » jurais-je en le pointant du doigt. Certes pas très poli mais qu'est-ce que je m'en fichais de la politesse. Me passant une main dans mes cheveux, je poussais un soupire furieux avant de reprendre « Je peux comprendre que tu préfères garder tes histoires de familles pour toi, je suis pareil. Tes problèmes également. Mais merde Bel', tu savais en quoi tu t'engageais en buvant une de tes potions et tu as préféré ne rien me dire et coucher avec moi plutôt de me le dire avant. J'avais autant le droit que toi d'être au courant des effets secondaires. Pas des années plus tard mais au moment où on a couché ensemble.» et de continuer à le fusilier du regard. S'il croyait qu'avec son aveu je n'allais plus m'énerver contre lui c'était mal me  connaître. J'étais une tête brûlée dixit ses paroles et j'allais lui montrer à quel point j'en étais fière d'en être une.

FLASH BACK

&chapter 5 ; un espoir

La porte quand elle s'ouvrit grinça. Comme toutes celles que j'avais ouvertes quelques minutes plus tôt. Mes yeux s'adaptèrent à la faible luminosité de la pièce. Une salle de bain me faisait face. Identique à celle que j'avais vue dans l'une des autres pièces. La pièce était toujours aussi poussiéreuse et le sol douteux. Le seul détail qui m'intercepta fut que dans cette salle de bien celle-ci disposait d'un rideau de douche. Et que celui-ci était disposé bizarrement au point que sur un côté je pouvais voir une forme. Un sourire de vainqueur s'installa sur mon visage quand je m'approchais de la douche. Je l'avais eu. J'avais enfin trouvé Bellamy Carrow après tant de recherche. Je m'approchais silencieusement de la douche. Ma main se leva pour venir se poser quelques secondes sur le rideau de douche. J'ouvris la bouche pour parler « Je reconnais que c'est une bonne cachette mais je suis plus forte que toi. Je t'ai trouvé. » et au même moment je tirais fort sur le rideau de douche pour me permettre de voir Bellamy Carrow et de lui sourire fièrement. Mais au lieu de trouver un Bellamy Carrow conscient, mes yeux le découvrit inconscient. Constat qui fit disparaître mon sourire et me fit accouder à la douche. Inquiète.   « Bellamy ! Hé Bellamy, tu m'entends ? » Aucune réaction de sa part. Est-ce qu'il avait été en contact avec quelque chose pour le faire être dans cet état ? D'après ce que j'avais vu dans la pièce, c'était impossible. A moins qu'il ne soit allergique à la poussière mais ça ne pouvait pas être ça. Si cela avait été le cas, il n'aurait pas accepté de venir ici car c'était bien connu que la cabane hurlante était inoccupée depuis des siècles. Non. Ça ne pouvait pas être la poussière. Et vu le peu d'habitant dans la cabane, ce n'était pas une araignée qui l'avait mordu. D'après ce que j'avais lu, les acromentules vivaient dans la forêt interdite et non ici. Alors quoi ? Est-ce qu'il s'était tellement ennuyer de m'attendre qu'il s'était endormi ? Impossible ce n'était pas le genre de Bellamy et si cela avait été le cas, il aurait été réveillé face à mes gestes pour le secouer. La dernière solution qui me restait était qu'il s'était cogné sans faire exprès. C'était le plus logique et le plus probable scénario entre tous. Sinon, je ne voyais pas ce que ça pouvait être.

Fier de ma logique, je passais une main derrière le visage de Bellamy à la recherche d'une trace de coup. Mais quand je ramenais ma main vers mon visage aucune trace de sang ne salissait ma main. Pestant intérieurement face à la situation, je fis la seule chose qui était possible de faire dans une telle pièce. J'activais le pommeau de la douche. Au moins comme ça c'était sur qu'il allait se réveillé. L'eau froide sortit du pommeau pour venir s'abattre de plein fouet sur Bellamy et accessoirement sur mon visage. Dans la précipitation de réveiller Bellamy, j'avais oubliée que j'avais élu moi-même domicile dans la douche pour être proche du serpentard. Mais même le fait d'être trempé ne me poussa pas à me décaler de Bellamy. Quelques secondes plus tard, un sourire rassuré naquit sur mon visage quand je le vis papillonner les yeux. Ma technique avait marché. Certes, j'allais probablement me faire insulter de l'avoir mouillé sans son consentement mais j'avais une bonne excuse. C'était une question de vie ou de mort du moins ça revenait au même. Avant que Bellamy ne puisse prendre la parole, je le devançai. « Ne me refait jamais plus ça Bellamy, tu m'as fais peur. »   L'eau froide continua à se déverser sur nos corps mais je ne fis aucun geste pour l'arrêter. Ma seule préoccupation était de savoir comment allait l'héritier Carrow. Et rien que ça. « Est-ce que tu vas bien ? »  continuais-je en passant quelques secondes ma main dans ses cheveux mouillés. Pour vite la retirer ensuite. Je ne savais pas pourquoi je l'avais fait. Pourquoi j'avais pris cet élan de douceur avec lui mais je l'avais fait. Oubliant cet instant d'égarement, j'attendis patiemment la réponse de Bellamy sans me douter une seule seconde de quel partit de lui j'allais à faire.


FIN FLASH BACK



©️ Pando


Spoiler:
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Bellamy S. Carrow
Bellamy S. Carrow
MONSIEUR PILE OU FACE

MONSIEUR PILE OU FACE
+ SORCIER DEPUIS LE : 19/04/2015
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Message Sujet: Re: BELLAMY ✘ cicatrices au coeur   BELLAMY ✘ cicatrices au coeur Icon_minitimeJeu 22 Oct - 22:18



Azazel. Avait-elle dit... Non. Elle ne pouvait pas avoir le Carrow numéro un, alors elle allait vers le cousin ? C'était... honteux. Il se contint, mais sentait bien l'énervement monter en lui. C'était comme remuer un peu plus le couteau dans la plaie. C'était comme... lui rire au nez. Autrement dit, c'était une belle erreur de la part de miss Wilbert. Il n'arrivait plus à la faire taire. Plus elle parlait, plus l'agacement le gagnait. Bien sûr qu'il avait toujours aimé son côté tête brûlée. Il aimait toujours cela de toute façon. Il avait toujours aimé les personnes de caractère.

« Tu aurais du me le dire. J'aurais compris. J'aurais été là pour toi. Je t'aurais aidé même si je n'étais qu'une gamine à l'époque.  » 

Pas sûr. Mais de tout façon, ce n'était qu'un tissus de mensonge. Alors à quoi bon s'emporter et contester. Non, il était toujours sur Azazel. Il n'avait pas dit un seul mot à ce propos mais cela le démangeait grandement.

« Mais tu as préféré ne rien me dire. Tu ne me faisais pas confiance pour tout me dire. Non. A la place, tu as continué à te gaver tes potions que ton médecin de famille t'a prescrites. Car la fierté des Carrow est plus importante que ton histoire de cœur. Et en savant l'effet que te faisais ses potions, tu as osé en boire une le soir où je t'ai donné ma virginité. Bordel Bellamy ! » 

Et voilà, elle le traitait irresponsable. Ah c'était bien beau ! Voilà qu'elle l'accusait quoi, d'avoit gâché lors de leur première fois ? C'était la meilleure. Comme s'il en avait quelque chose à cirer.

« Je peux comprendre que tu préfères garder tes histoires de familles pour toi, je suis pareil. Tes problèmes également. Mais merde Bel', tu savais en quoi tu t'engageais en buvant une de tes potions et tu as préféré ne rien me dire et coucher avec moi plutôt de me le dire avant. J'avais autant le droit que toi d'être au courant des effets secondaires. Pas des années plus tard mais au moment où on a couché ensemble
« C'est pour ça que tu tente avec un autre Carrow maintenant ? Garde tes « Bel' » pour toi, les surnoms, c'est pour des gens qui s'apprécient un tant soit peu. Visiblement, tu m'en veux toujours autant, tu me méprise ou je ne sait quoi, alors garde ça pour toi. Et pour mon cher cousin. Tu sais quoi ? J'ai pas à me justifier. Je voulais gérer ça seul, et me soigner, seul. Point barre, rideau, l'histoire s'arrête là. »

Il avait les poings crispé et ses ongles s’enfonçaient peu à peu dans sa chaire. Le goût du sang se répandit dans sa bouche. Il s'était mordu la langue à vouloir débattre comme ça. Il aurait mieux fait de se taire, elle ne l'écouterait pas. Et tout à coup, son expression changea. Il avait cette furieuse envie de massacrer à grand coup de pied et de poing tout ce qui lui tombait sous la main au lieu de quoi, il flanque une racla aux affaires si bien ordonnés qui trônaient sur son bureau. Le tout partit dans toute la pièce. Il jeta ses feuilles, ses contrats, ses stylo dans tout les sens en hurlant. Il hurla deux fois, trois fois. Il n'en pouvait plus. Pourquoi sa vie était aussi nulle ? Pourquoi ? Qu'avait-il fait pour mérité d'avoir des parents aussi ingrats ? Une ex-copine qui en lui apportait que des malheur ? Une double personnalité qui lui portait la poisse et et... Et lui. Il était complètement malade. Plus rien n'allait chez lui. Les larmes aux yeux il termina de tout mettre par terre et envoya balader sa chaise d'un coup de pied. Jamais il ne s'était emporté de la sorte devant elle, jamais. Et pourtant là, il en ressentait le besoin. Quand il eu fini de jeter par terre tout ce qui lui passait sous la main, il se dirigea vers elle à grand pas et sa main partie toute seule.



Il faisait tout noir. Tout était sombre. Le silence qui régnait ici était effrayant. Bon sang... pourquoi était-il venu ici ? Pourquoi Bellamy avait toujours des idées étranges quand il sortait du château ? Il avait promis à rose qu'ils se verraient durant leur sortie à Prés-Au-Lard. Il avait manqué à sa promesse. Il s'en voulait terriblement. Il entendait une fille hurler son prénom. Celui de l'autre. Bon sang, il était venue avec une fille. C'était... « Attend, pourquoi t'es dans une baignoire ? » C'était ridicule ? Soeren Carrow dans une baignoire. C'était honteux même. Pourtant il resta là, à en pas bouger, sans faire de bruits. Il en prit même pas la peine de répondre à cette fille. Il était hors de question que Bellamy s'amuse avec elle. Il voulait Rose. Pas une autre fille. Rose était la fille parfaite, Bellamy comprendrait. Pas cette fille qui... qu'ils ne connaissait même pas. Soeren cligna des yeux et regarda autour de lui. Parfois il se demandait ce qui n'allait pas chez l'autre. Elle devait sacrément lui plaire pour dompter son tempérament plutôt violent, et le faire jouer à cache cache ici. « Oh non, pas tout de suite... » Son apparition avait été courte. Une vraie déception. Dans une ultime effort de concentration, Soeren tenta de résister à l'évanouissement et de sortir de la baignoire. Mais on avait passé sont tour visiblement, et il en pu aller plus loin. Trente secondes même avant que Lorelei Wilbert poussa la porte de la pièce dans laquelle il était, il retomba aussitôt dans les vapes.



Sa main s’arrêta à un centimètre à peine de sa joue. Il allait la gifler. Bon sang mais qu'est ce qui n'allait pas chez lui ? Son bras retomba et il soupira, se tassant un peu. Il lisait dans son regard une... non. Il ne lisait rien du tout, les larmes qui n'avaient pas coulé brouillaient sa vision des choses. Il avait besoin de réconfort. Il avait besoin d'être chez lui, seul et se rouler en boule dans son lit. Cela pouvait paraître sot, mais il en avait besoin. Il avait besoin de chaleur. Que se soit celle humaine, ou des draps, peu lui importait.

« Je... »

Sa voix était troublée. Il ravala ses larmes de colère et d'angoisse. Il n'en revenait pas. Il avait bien faillit frapper la femme qu'il aimait le plus au monde, plus même que sa propre mère. Car oui, s'il n'en était plus amoureux depuis longtemps, il n'avait jamais cessé de s’identifier à elle. Il l'aimait, c'était indéniable. Pas d'amour, mais... C'était plus compliqué que cela à comprendre. Et elle était la seule, de toute façon...

« Lorelei... »

Ce fut plus fort que lui, il fonça et la prit dans ses bras. Quand il enfoui sans tête dans ces cheveux sombres, il en pu s'empêcher de se remémorer ses moments si magiques qu'il avait passé avec elle. Elle avait été la meilleure sur ce coup là, personne n'avait su l'égalisé. Il n'avait jamais su trouver personne d'autre. Il la serra un peu plus fort, s'abandonnant un peu plus. Mais que faisait-il... il se rendait compte à quel point cela lui avait manqué terriblement.

« Je veux que tu saches, que tu étais la première. Et que tu es la dernière. Peut importe ce que je t'ai fais, tu auras toujours cette place là. Je... »

De toute façon, depuis elle, il n'avait jamais vraiment rechercher à s caser à nouveau. Il était bien trop pris pas son boulot. Et il y avait ce petit secret qu'il cachait à sa famille, au monde entier même. Seul l'autre était au courant, et il était bien heureux qu'il garde sa langue. Quand il avait comprit que les femmes ne l'intéressait pas, il s'en était voulu. Ce jour là il avait compris qu'il n'était pas destiné à vivre heureux. Il avait compris que la vie se jouait de lui, littéralement. Mais ça, elle ne pouvait pas le comprendre. Elle ne pouvait pas le savoir. Et il n'allait pas lui lâcher comme ça que le garçon si mignon dont elle s'était éprise à Poudlard était en réalité homosexuel.

« Non rien, oubli. »

Il avait murmuré ses mots à peine audible, toujours la tête enfouie dans ses cheveux sombres. Bon sang comme il lui en voulait de le rendre dans cet état là ! Il se demandait si de son côté, c'était la même chose pour elle. Si elle aussi avait de temps en temps envie de se retrouver avec lui pour partager un moment sympa. Peut être avait-il trop forcé en la prenant dans ses bras ? Oui peut-être. Mais cela lui rappelait les nombreuses fois où Lorelei avait su lui procurer tout ce qui lui avait toujours manqué. De l'amour. Pas amoureux, non. Mais il avait toujours eu besoin de ça, et d'elle.



Ce fut de l'eau qui le fit immerger. Un jet d'eau pour être pus précis. Il toussota et se redressa d'un seul coup dans sa baignoire. Il avait eu une absence. A en juger par la tête de Lorelei, elle n'avait pas du croiser Soeren. « Je heu... J'ai été absent longtemps ? » murmura t-il.  Non, ce n'était pas la bonne chose à dire, ni à penser. Elle avait eu peur pour lui. Elle s'était fait du soucis pour lui. Pour la première fois de sa vie, quelqu'un s'était fait du soucis pour lui. Il lui attrapa la main et hocha de la tête. « Je te promet, désolé, je manque de sucre il paraît... » Et ça ce n'était pas totalement faux et cela pouvait justifier son absence. « Je... Tu t'es vraiment inquiété pour moi ? » Elle eut l'air étonnée. « C'est juste que... Enfin, personne ne l'a jamais vraiment été alors bon... » Il avait horreur de faire le gamin mélo, mais c'était bien vrai. Elle avait arrêté de lui passer la main dans les cheveux, aussi lui attrapa t-il pour la serrer dans les siennes. Il avait l'air idiot trempé dans sa baignoire vide. Et elle aussi d'ailleurs, elle était un peu mouillé. Tant pis. Elle l'avait réveillé après tout. « Elle s'en est fait pour moi... » Cela pouvait paraître idiot, mais il n'en revenait pas. Il aimait cette fille. C'était sûr à présent ? Cela avait été le déclic. « Je t'aime. » Bon sang. Il avait parlé tout haut. Pourquoi est ce qu'il parlait toujours tout haut comme ? Il était donc incapable de faire les choses comme tout le monde, de dire ça dans une situation plus romantique ou... Non, c'était un Carrow pur et dure après tout, pas de temps pour les arc-en-ciel et les licornes multicolore. Il posa une main sur sa joue et lui sourit. Il s'était bien raté tout à l'heure, il allait se rattraper dès à présent ! Et cette fois-ci, faire les choses correctement. Il se pencha vers elle doucement, elle ne recula pas, et ne tenta pas non plus d'esquiver. Elle en avait envie après tout, non ? C'était comme si elle s'y attendait. Il posa ses lèvres contres les siennes et ferma les yeux. Il n'aurait jamais cru qu'elle soit capable de lui procurer un tel plaisir, tout simplement. Il avait enroulé ses mains autour de son coup et se laissa emporter, pour la première fois depuis Des années. Il pressa un peu plus ses lèvres contre les siennes, et ses doigts se glissèrent sur sa nuque.  Ils avaient beau ne pas être dans une position très confortable, il n'arrivait plus à s'arrêter. Il désirait que plus rien ne s'arrête. Il la désirait tout entière, il voulait qu'elle soit à lui, rien qu'à lui. Pour la première fois depuis des siècles, il se sentait bien. Il se sentait en paix, tout simplement. Oh, il savait que tout cela n'allait pas durer, mais pour une fois il ignora ce sentiment et se laissa aller.

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Lorelei E. Wilbert
Lorelei E. Wilbert
LA PRINCESSE ADOPTÉE

LA PRINCESSE ADOPTÉE
+ SORCIER DEPUIS LE : 23/09/2014
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Message Sujet: Re: BELLAMY ✘ cicatrices au coeur   BELLAMY ✘ cicatrices au coeur Icon_minitimeMar 22 Déc - 22:20



Blessure au cœur




J'AI FINI PAR REFERMER LES BLESSURES DE MON PASSÉ


Bureau de Bellamy

« C'est pour ça que tu tente avec un autre Carrow maintenant ? Garde tes « Bel' » pour toi, les surnoms, c'est pour des gens qui s'apprécient un tant soit peu. Visiblement, tu m'en veux toujours autant, tu me méprise ou je ne sait quoi, alors garde ça pour toi. Et pour mon cher cousin. Tu sais quoi ? J'ai pas à me justifier. Je voulais gérer ça seul, et me soigner, seul. Point barre, rideau, l'histoire s'arrête là » On aurait dit que j'avais choisi le sujet qui fâche. Azazel.  Mais ce n'était pas ses paroles qui allaient me faire faiblir face à lui. J'étais bien trop en colère contre lui pour ne pas répondre. Je me devais de lui répondre. Ma colère et ma rancœur étaient trop forte pour que je me taise. « Je te retourne la phrase, je n'ai pas à me justifier sur mes fréquentations et sur les raisons qui me poussent à ne pas te pardonner.»  Criais-je à mon tour à celui-ci. Si nos yeux pouvaient jeter des sortilèges impardonnables, ils le feraient sans hésiter. Au lieu de ça, je le fusillais du regard comme il me le rendait si bien. Du moins, il me le rendait avant que son expression changeât. Une que je ne connaissais absolument pas. Avant que je ne comprenne ce qui arrive, Bellamy explosa de rage et fit du nettoyage de son bureau à sa manière. Ses dossiers s'envolèrent, certains objets se cassèrent au contact du sol et son regard me fit frissonner d'effroi. Je ne connaissais pas cet Bellamy là. Il s'était toujours retenu quand on se disputait. On dirait que je l'avais poussé plus qu'à bout et parler d'un sujet qui fâche. Mais malgré l'explosion de rage de Bellamy, je ne devais pas flamber. Pourtant, je sentis l'un de mes pieds reculés tandis que je le vis, après avoir saccagé son bureau et envoyer paraître sa chaise de bureau, me regarder. Et d'un son regard il y avait ce petit quelque chose qui disait que maintenant qu'il avait montré sa rage sur ce qui lui passait sous le nez c'était à mon tour d'en récolter les frais. Je n'ai eu jamais autant raison quand je le vis se précipiter vers moi et lever la main. Et il n'y avait aucun doute ce qui comptait faire. Me gifler. Mais je restais forte. Droite devant lui poussant même le vise en le narguant. Et je ne cédai pas. Je ne pris pas la poudre d'escampette. Non, je le regardais dans les yeux attendant qu'il abaisse sa main sur ma joue.

J'attendais qu'il me frappe. Qu'il me gifle comme il avait l'intention de le faire depuis qu'il était venu si précipitamment vers moi, fou de rage. J'attendais. Mon regard rivé au sien. Hautain d'un air de dire "fait le si tu l'ose". Des secondes passèrent qui devinrent des minutes. Et toujours rien. Pourtant, sa main était si proche de mon visage que je pouvais sentir la chaleur qui s'en dégageait. Il ne lui aurait fallu qu'un seul geste pour que sa main colore ma joue. Mais il ne fit rien. A la place, je le revis ramener vers lui son bras et soupirer. C'était bien la première fois que je voyais un digne Carrow éclater. De rage contre ma personne. Je l'avais cherché. C'était aussi ça nous. Deux têtes brulées. Deux fiertés. Et des sentiments et des émotions si violentes qui n'attendaient qu'un geste pour éclater. Et elles avaient éclaté dans son bureau. Je ne savais pas si son bureau était insonorisé pour préserver le secret professionnel de ses clients. Mais une chose était sûre si ce n'était pas le cas, vu la violence dont il s'était emporté, il y a peu de chance qu'aucun de ses collègues n'ai entendu notre dispute. Il fallait être sourd pour ne pas avoir entendu Bellamy Carrow. Et aveugle pour ne pas me voir droite comme un piquet jouant la fille hautaine. Seth me rappelait souvent que j'avais le caractère d'un gobelin. Il n'avait jamais eu autant raison de sa vie.

La voix de l'oubliator brisa le silence de son bureau. « Je… » Il semblait troublé. Confus. En désordre comme l'était son bureau. Mon regard passa une seconde sur ce qui lui restait de son bureau. Tous ses dossiers étaient en désordre. Heureusement que la magie existait sinon il mettrait des heures en remettre en place les papiers dans les bons dossiers. Mon regard revient vers Bellamy quand je l'entendis prononcer mon prénom. « Lorelei… » Je refoulail'envie de m'excuser face à son visage. Adieu le beau visage souriant que j'avais tant aimé. Bienvenu au visage ravagé de larmes causé par la colère et sans doute l'angoisse. Peut-être avait-il compris qu'il aurait été trop loin s'il m'avait giflé. Surement. Probablement. Il me connaissait. Il savait qu'il me perdrait à jamais s'il avait osé me giflé. Mais surtout il serait perdu lui-même. Ce n'était pas du tout son genre de frapper une femme. Mes dents mordirent ma lèvre inférieure, ne savant que faire. Devais-je continuer dans le jeu de la provocation au risque de nous perdre tous les deux ? Devais-je fuir comme je l'avais tant fait quand je voyais sa silhouette au coin de la rue ? Ou devais-je baisser les armes et le réconforter ? C'était compliqué d'y répondre, pourtant a une époque cela aurait été si évident d'y répondre.

FLASH BACK

&chapter7 ; révélation.

J'étais mouillée. Complètement trempée. Mes vêtements me collaient à la peau tellement l'eau qui était sortie du pommeau de douche avait été si importante. Dans les jours à venir, j'allais certainement être malade. Mais tout ça, je m'en fichais. Je me fichais pas mal d'avoir le nez rouge ou de tousser au point de m'étouffer. Cela n'avait rien d'importance à ça. Il n'y avait rien de plus d'important qu'à cet homme qui je voyais papillonner des yeux suite à l'effet mouillé que j'avais espéré. Il n'y avait rien d'important pour le moment que Bellamy Carrow. Un sourire effleura sur mon visage quand je le vis tousser suite au jet d'eau. S'il y avait de la chance, il ne passera pas à l'infirmerie dans les prochains jours à cause de mon coup de folie d'avoir déclenché le jet d'eau comme ultime secours à le réveiller. Et en passant, ma technique avait bel et bien marché. Un soupir sortit de ma bouche à ce constat tandis que je le vis reprendre totalement ses esprits. Vu sa tête, il ne m'attendait pas à me voir ici. Pensait-il que j'avais lâché l'affaire car j'avais mis du temps à le trouver ? Certainement ou alors c'était tout autre chose qui le préoccupait. Du moins, je ne le serais jamais vu que ma préoccupation se focalisa sur Bellamy qui venait de s'exclamer dans l'une des salles de bains de la cabane hurlante. « Je heu... J'ai été absent longtemps ? » Ce qui, était dans un sens, difficile à savoir vu que cela faisait que cinq minutes que je l'avais trouvé. Jouant la franchise, je me passais une main dans mes cheveux trempés. Avec ma chance, ils allaient certainement être bouclés. « Je ne sais pas. Peut-être cinq voir dix minutes si ce n'est plus. Je viens juste d'arriver, on peut dire que tu es plutôt doué à cache-cache. » Souriais-je quand je sentis le contact de sa main sur l'une des miennes. Elle était brûlante comparé à la mienne qui était froide. Le chaud et le froid. Un somptueux mélange. Geste qu'il arrêta quand je lui avouai qu'il m'avait fait peur. et qui s'empressa d'y répondre. « Je te promet, désolé, je manque de sucre il paraît... » Comme quoi même le plus fort des hommes ou le plus sorcier sang pur ne peut rien quand il était question de santé. Ne m'en rendant pas compte, ma main passa un instant dans ses cheveux et c'est d'une voix sereine que je lui répondis ne me doutant pas un seul instant que son prétexte était bidon. « Fait moi penser à t'acheter une boîte de sucre alors pour ne pas que tu retombes dans les vapes. » La frayeur passée, je me sentis soulagée. Bellamy n'avait rien. Enfin, pour le moment car si on restait dans cette baignoire et avec nos habits trempés on allait certainement tomber malade. Constat qui resta en suspens quand sa voix raisonna dans la pièce. « Je... Tu t'es vraiment inquiété pour moi ? » Si je m'étais inquiétée pour lui ? Bien sur ! Quelle question. Mon étonnement du se faire voir vu que je l'entendis rajouter. « C'est juste que... Enfin, personne ne l'a jamais vraiment été alors bon... » Mes yeux s'agrandir à ses propos.

FIN FLASH BACK

Bureau de Bellamy

Encore plus quand je sentis ses bras m'enserrer collant nos deux corps l'un contre l'autre. Mes yeux s'ouvrir à son geste. Je m'attendais à tout sauf à ça. Il y a quelques minutes,  j'étais persuadé qu'il allait au bout de son geste qui était de savoir de me gifler. Mais non, il ne l'avait pas fait et cela, malgré mon regard hautain qui l'avait soutenu. Ce qui ne soutenait plus rien maintenant. Enfin, c'était plus qui me soutenait qu'autre chose. On devrait faire un beau spectacle si sa collègue avait le courage de revenir ici. Lui qui me serrait dans ses bras tandis que les miens reposaient le long de mon corps sans savoir quoi faire. Ni quoi lui dire. Est-ce que je devrais lui rendre son étreinte et poser ma main contre son torse comme je l'avais si souvent fait dans mon passé ? Ou le repousser de toutes mes forces à cause de la rancœur que je lui tenais ? Je ne savais pas. Je ne savais plus. Je savais juste que je le laissais faire même quand je sentis son visage s'enfoncer dans mes cheveux. A cet instant précis, Bellamy Carrow m'avait fait perdre tous mes moyens. Ce qui n'était pas surprenant, il était doué pour faire le ménage dans mes bases. Alors, je fis la seule chose qui répondait à mes questions. Je restais droite comme un piquet, dans ses bras, appréciant la chaleur qu'il en dégageait. Au plus profond de moi, je savais qu'il avait presque gagné. Que ses étreintes que j'avais tant aimées m'avaient manquée. Comme de notre ancienne complicité. De nos rires ensemble. De son sourire. Que finalement, Bellamy m'avait manqué tout ce temps. Il s'était passé beaucoup d'années depuis notre rupture et de son départ de Poudlard. Beaucoup trop dans le sens de mon cœur. Pas assez dans celui de ma raison. Contradictoires. Cela aurait été beaucoup plus simple s'il ne m'avait brisé le cœur deux fois. Mes yeux se fermèrent tandis que sans le savoir mon corps se pressa au sien. Comme s'il avait été lui aussi en manque de la chaleur du Carrow. Comme si les années passées n'existaient plus. Comme avant.

FLASH BACK

Bellamy Carrow était touchant. Voici le qualificatif que je me fis quand il m'indiqua que personne ne s'était soucié de lui avant maintenant. Ses paroles m'avaient ouvert les yeux quelques secondes d'étonnement. Ce n'était pas surprenant. Dans les familles de sang pur, on exprimait que rarement l'amour et encore moins ne le montraient. Dans certaines familles, c'était plus difficile que d'autre. J'avais eu la chance d'avoir un père aimant en cachette et d'une mère qui souciait que de mon avenir. C'était sa façon à elle de m'aimer. Comme le fait de répondre au moindre mes désirs. C'était de l'amour. Certes, d'une drôle de manière mais j'en avais eu au contrario de Bellamy. C'était connu les Carrow était réputé pour être des gens comme ça. L'attitude des adultes Carrow vous le montrait. Un sentiment de malaise régna dans la salle de bain. Bellamy m'avait sans contexte parlé de son passé non aimant. Un passé qui ne fit que faire battre davantage mon cœur. Je l'aimais. C'était obligé. J'étais tombé amoureuse de lui sans le savoir. Il avait pris mon cœur. Et le pire il ne semblait pas partager mes sentiments. Ma main qui était passée dans ses cheveux s'arrêta et se fit prisonnière de l'une de ses mains. Le silence était devenu trop pesant dans cette baignoire où on était assis. Il y avait moyen qu'il entende mon cœur battre vite. Très vite. Il fallait que je dise quelque chose. Sinon, j'allais me perdre. Sinon, j'allais faire quelque chose qui risquerait de détruire mon amitié avec Bellamy et ça, je ne le voulais absolument pas. Ainsi, ma voix régna dans la salle de bain brisant le silence. « Je comprends mais soit en sur qu'à partir de maintenant, je serais là pour me soucier de toi Bellamy, je t'en fais la promesse. » Un sourire en coin effleura mon visage avant que je ne rajoute « Mais avant ça, on devrait sortir de cette baignoire pour qu'on se sèche avant de tomber malade quand dis-tu ? » ainsi, je mettais en pratique ce que je lui avais dit. Ainsi, je me préparai à me lever doucement de la baignoire pour y sortir mais je ne le fis jamais. Car je venais d'entendre sa voix. Je venais d'entendre ses trois petits mots qui faisaient rater un battement à mon cœur. Trois petits mots, sept lettres. Et ceux dans la bouche de Bellamy. « Je t'aime. » Je devais sans doute mal entendre. Pourtant, mes yeux se remplirent d'espoir quand je vis le sourire que m'adressa Bellamy au fond de la baignoire. Un sourire qui en disait long mais qui me prouva une chose. Je n'avais pas rêvé. Il avait bien dit ses mots. Et il y pensait. Ce n'était pas une farce. Encore moins, quand je le vis se pencher vers moi avec l'intention de m'embrasser. Et je ne l'empêchai pas de le faire. J'en avais envie.

Je sentis ses lèvres se poser sur les miennes tandis que mes yeux se fermèrent à leur contact. Il m'embrassait. Enfin. Mon cœur dansa la macarena des sorciers plusieurs fois tandis qu'un sort de feu d'artifice explosait. C'était ça d'embrasser l'homme qu'on aimait ? Je signais tout de suite. Ma main s posa sur son visage tandis que je me rapprochais davantage si ce n'était possible de son corps. Nos deux bouches jouaient une valse dont eux seules sont actrices et spectatrices. C'est avec délice que je sentis ses doigts sur ma nuque tandis que ma main lui caressait le visage. Ce n'était pas le meilleur endroit pour s'embrasser mais je m'en fichais. Ce n'était pas le lieu le plus romantique mais c'était du nous tout craché. Et une chose était sur, je voulais continuer à l'embrasser encore et encore. Mais avant ça, il fallait que je lui dise quelque chose. Pour bien être claire sur ce sujet. Ainsi, je rompis notre baiser et un soupir de frustration sortit de ma bouche. Comme si ma bouche était déjà en manque ce que je l'étais certainement. Mais j'allais bientôt revenir mais avant ça, ma voix sortit de ma bouche pour quelques mots. « Moi aussi, je t'aime Bellamy. » avant de vite revenir se poser sur sa bouche. Pour un énième baiser. Que j'en profitais. J'étais on ne peut dire naïve mais qui ne l'était pas quand on était amoureux et que cet amour était réciproque ?

FIN FLASH BACK

Bureau de Bellamy

Ses bras continuèrent de m'enserrer. Si protecteurs. Comme s'il ne voulait jamais me lâcher. Les miens, eux, restèrent le long de mon corps ne savant toujours pas quoi faire. Le repousser ou l'enserrer à mon tour ? Telle était la question. Une de mes mains se posa sur son épaule avec je ne sais quelle attention. On devait être de parfait idiots dans cette position mais on s'en fichait un peu. On était paumé. Lui autant que moi. Les choses auraient été beaucoup plus simples si nos sentiments à l'époque n'avaient pas été violents. Et si je n'avais pas cette importante fierté. Il fallait bien le reconnaitre. Si je ne l'étais pas autant et si je n'avais pas été à ce point amoureux de Bellamy, je lui aurais pardonné. Il avait été mon premier amour. Le plus violent. Le plus blessant. Il devait sans doute partagé la même chose vu que sa voix raisonna à mes oreilles appuyant ainsi mon constat. « Je veux que tu saches, que tu étais la première. Et que tu es la dernière. Peut importe ce que je t'ai fais, tu auras toujours cette place là. Je.. » Mes yeux s'ouvrirent en grand face à cet aveu. Ma fierté baissa. Mon cerveau fut remplit par de nombreuses pensées, de nombreuses questions. Une petite voix dans ma tête me souffla l'idée de lui pardonner. Qu'on était jeune et comme il avait expliqué il avait une bonne raison de s'être enfuis après notre première fois. Que j'étais passé à autre chose tout comme lui, même s'il m'avait avoué le contraire. Que malgré qui semblait m'avouer une autre chose en juger par sa reprise de parole « Non rien, oubli. » , je devais à mon tour le prendre dans mes bras pour me serrer davantage contre lui et de lui pardonner. Tout simplement. D'oublier ma fierté et mon égo. C'était une chose facile disait-on mais surement que pour les personnes simples. Ce que je n'étais pas du tout.

Pourquoi les choses n'avaient jamais été simples pour moi ? Je ne savais pas. Et pour la première fois de ma vie, je me décidai à baisser timidement les armes. Juste une seule fois. Car comme Bellamy l'avait dit, il m'avait manqué. Personne n'était comme lui. Personne ne pourrait le remplacer. Personne. Je l'avais aimé. Je pensais avoir cicatrisé mes blessures à mon cœur mais elles semblaient s'être rouvertes un tout petit peu. Alors, pour la première fois de ma vie, je laissai ma fierté de côté. C'est ainsi que mes bras passèrent sur Bellamy pour l'enserrer à mon tour, le collant davantage à mon corps. Mon visage se posa sur son torse quelques minutes comme j'aimais tant le faire à l'époque. Je ne lui pardonnais pas mais pour cette fois, il avait gagné une partie. Pas la guerre non, le chemin allait être long pour que je puisse lui pardonner entièrement et rebâtir une relation avec lui. Mais il avait gagné une belle bataille. Ainsi, ma voix raisonna dans son bureau, unique témoin de notre étreinte de deux gosses s'étant tant aimés que le destin avait décidé de les faire prendre deux chemins différents. Deux gosses qui étaient maintenant des adultes qui avaient grandit trop vite et qui avait bien changé. « Ne fait pas comme si tu ne trouveras personne Bellamy, je suis sur que tu trouveras quelqu'un. Personne ne peut résister au charme Carrow. Mais ça me touche ce que tu as dit. »  commençais-je en inclinant mon visage sur son torse pour le regarder. « Mais je ne peux pas. Tu es mon premier aussi et c'est pour ça qu'il m'est autant difficile de te pardonner. Un jour, j'y arriverais, tu sais. A te pardonner. Mais pas maintenant. Il est trop tôt. C'est trop difficile, trop blessant, trop sensible. »  Mes yeux se fermèrent un instant avant de les rouvrir aussitôt pour rajouter quelques mots. « Pour le moment, je veux juste faire semblant. Que ma rancœur et ma fierté ai disparu d'accord ? Comme avant, où je n'avais pas à me soucier de mes sentiments pour t'enlacer. »  Comme quand on était amis et qu'on s'enlaçait. Une demande muette. Mes yeux se fermèrent et j'appréciais la chaleur de nos corps serrer l'un contre l'autre.

FLASH BACK

&chapter7 ; révélation.

Je ne savais combien de temps on était là à s'embrasser dans cette baignoire. Une heure si ce n'était plus. On se détacha que pour respirer, avide de s'embrasser encore davantage. Dehors, la nuit commençait à tomber. La lune avait pris la place du soleil. Majestueuse. La pièce où on était devenait de plus en plus sombre et c'est ce constat qui me fit rompre ce baiser. On avait complètement oublié de rentrer à Poudlard. Notre absence ne devait pas passer inaperçu par les professeurs. Il y a de grandes chances qu'on récolte un avertissement si on ne décide pas à partir. Maintenant. « Merde, on n'a pas fait gaffe à l'heure. On fera mieux de rentrer avant qu'ils n'envoient un hibou à nos parents pour ne pas avoir respecté les horaires de la sortie. »  Me levant, je sortis de la baignoire et tendis la main à Bellamy l'invitant à y sortir. Un sourire ne quitta pas mon visage quand on partit de la cabane hurlante pour prendre le chemin du retour. Nos vêtements comme nos cheveux étaient toujours trempés. Mais on s'en fichait. On s'aimait.

FIN FLASH BACK



©️ Pando


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Bellamy S. Carrow
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MONSIEUR PILE OU FACE

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Message Sujet: Re: BELLAMY ✘ cicatrices au coeur   BELLAMY ✘ cicatrices au coeur Icon_minitimeSam 26 Déc - 11:36



Comment en étaient-il arrivé là ? Elle l'avait serré à son tour dans ses bras. Ils étaient deux âmes complètement à la dérive. Ils ne savaient pas où allaient. Ils étaient brisé, quand on les voyait ainsi, on en doutait plus un seul instant. Et pourtant. Il fallait croire que deux épaves pouvaient finalement se trouver l'espace de quelques instants pour revivre un passé coléreux et qu'ils avaient souhaité tout deux oublier. Elle faisait un effort terrible, il le sentait bien ? Lui aussi d'ailleurs. Il ne l'avait pas frappé. Il n'avait pas laissé sa colère le submergé complètement. Il n'était pas comme son père, il n'était pas comme s amère. S'il avait été l'un des deux, Lorelei serait par terre, gisante, avec un carte de mains imprimé sur la joue. Mais il n'était pas comme eux.

« Ne fait pas comme si tu ne trouveras personne Bellamy, je suis sur que tu trouveras quelqu'un. Personne ne peut résister au charme Carrow. Mais ça me touche ce que tu as dit. »

Non. Non elle ne savait pas. Elle ne pouvait pas comprendre. Cette voix allait finir par le tuer, le dévorer entièrement. D'abord il y avait l'autre. Et puis il y avait ce secret honteux. Il écouta le reste de ses paroles, il hocha la tête. Il comprenait, bien sûr qu'il comprenait. Elle faisait semblant, et cela lui irait. On lui avait tellement mentis, que même s'il savait qu'elle feintait une nouvelle amitié, il serait heureux. Quelques part, il était blessé, mais il mettait tout ça de côté. Elle qui avait toujours été honnête avec lui. Elle qui lui avait toujours porté attention. Où était cette fille là ?

« Ça me va. Et je t'assure, tu es la dernière, je suis pas près d'être marié. »

Qu'elle le croit où non, c'était vrai. Première et dernière. Comment une seule fille pouvait-elle avait les deux rôles ? Quelque part, elle avait de la chance. Pas de son point de vu, ni du siens. Mais beaucoup verrait ça comme ça. Beaucoup. Il savait que ses parents le talonnaient pour qu'il se trouve rapidement quelqu'un. Et s’il lui trouvait quelqu'un, il n'y aurait aucun sentiment. Le vide le plus totale. Et venant de Bellamy, cela pouvait être carrément horrible. Il baissa la tête, regardant ses pieds. On lui avait dit que c'était honteux. Et tout bêtement, il l'avait cru. Il avait pris ses mots pour la vérité. Et depuis, il se renfermait. Encore ce souvenir...

« Pauvre parents, ils doivent être tellement pleins de honte... leur fils, leur fils unique qui plus est ! Et dire que je le voyais au ministère tout les matins. C'est bien les sang-mêlés ça, il pensent être comme nous, mais en fin de compte, leur avis diverge sur bien des faits ! » Monsieur Carrow se resservit de potage et Bellamy baissa les yeux. La nouvelle s'était répandu assez vite. La famille dont ils parlaient avait réussis il y a quelques années à intégrer un cercle d'amis à eux. Et il y a quelques jours, leurs fils avait été surpris avec un autre homme. Un honte, c'était dis les parents et les amis. Et Bellamy avait trouvé cela aussi parfaitement honteux sur le coup. Lui qui filait le parfait amour avec Lorelei. Il ne comprenait pas ses gens là. Alors pendant toute la soirée, il s'était moqué allégrement du jeune homme avec ces parents.

« J'ai tellement peur qu'on me rejette à nouveau Lorelei si je... Je ne veux plus jamais être mis à l'écart. »



Elle l'aimait. C'était peut-être la plus belle chose qu'on lui avait dite. Même sa mère ne le lui disait jamais. Et elle avait dit ça, avec tant de simplicité... maintenant il savait ce que cela faisait d'aimer quelqu'un. Il était sûr de ne jamais avoir ressentit cela avant. C'était bien trop fort pour avoir pu passer à côté. « Merde, on n'a pas fait gaffe à l'heure. On fera mieux de rentrer avant qu'ils n'envoient un hibou à nos parents pour ne pas avoir respecté les horaires de la sortie. »  Oh non, pas tout de suite... Il aurait aimé prolonger ce moment à l'infini, même s’il savait la chose parfaitement impossible. « T'as raison », soupira t-il. Il se leva sa baignoire et fouilla dans ses poches à la recherche de sa baguette. Quelques secondes plus tard, la jolie Wilbert était sèche e lui aussi. Il ne voulait pas attirer les regards, ni les questions. Il lui attrapa la main, et ensemble, il rejoignirent le château. Une chose était sûre, maintenant, il n'allait plus la lâcher. Jamais il n'aurait cru que leur rencontre à la bibliothèque n'allait mener à ça, jamais. Il allait se faire discret. Il se jura d'être parfait pour elle. Parce qu'elle l’aimait. Parce qu'elle le lui avait dit. Qu'elle lui faisait confiance, qu’elle se souciait de son sort. Pour la première fois de sa vie, il se sentait terriblement bien.



Pas lui. Non, pas lui. Il ne pouvait pas être comme ça. Il n'avait pas le droit, tout simplement. Certes, il n'y avait plus Lorelei, la faute à Soeren. Mais il ne pouvait pas... Pas aimer ce genre de chose. Et pourtant. C'était plus fort que lui. Il ne pouvait pas s'empêcher d'aimer ça. Bellamy prit sa tête entre ses mains et soupira. Si son père savait. Si sa mère savait. Il devait y mettre un terme. Il regarda sa montre, étira son coup et ses muscles. Bon sang, mais quand allait-il arriver ? Il, c'était son problème du moment. Il était tout nouveau au ministère. Un né moldu fraîchement débarqué de France. Bellamy avait tout de suite aimé son regard ? Il l'avait trouvé hypnotisant. Au début, il s'était dis que tout cela était parfaitement normal. Après tout, il était rare de voir des yeux aussi bleus et aussi lumineux. Mais il n'y avait pas que ça. Il y avait aussi son sourire, ses gestes... Et peu à peu, il s'était rendu compte que tout ce qu'il avait pu aimer chez la jeune Serdaigle, il l'aimait aussi chez lui. Il avait laissé éclaté sa colère. Il s'était cru malade. On lui avait dit que c'était anormal, que cela pouvait être une maladie. Mais lui, pourquoi, lui, il était déjà malade, on ne pouvait pas lui infliger ça. Il avait du se rendre à l'évidence. Ce type l'attirait. Il ne l'aimait pas, non, il l'attirait. Les femmes non. Il avait beau regarder à nouveau la photo de Lorelei, plus rien. C'était atroce. Atroce. Alors il lui avait donné rendez vous à la sortie de la ville, dans un pub un peu déserté par le temps. L'autre n'y avait vu que du feu. Peut-être lui aussi le trouvait-il charmant ? Il chassa ses pensées de sa tête. Non, non et non. Il ne pouvait pas être comme ça. C'était son devoir. Il devait éliminer le problème au plus vite. Et quand le jeune homme arriva, Bellamy n'hésita pas une seconde. Bien qu'en désaccord, il sentait presque la voix de Soeren hurler dans sa tête. Lui hurler de ne pas faire ça. De ne pas tuer une deuxième fois parce qu'il ne voulait pas être amoureux. Il avait déjà eu Rose, il l'avait eu lui. Le jeune français tomba à terre comme une marionnette à laquelle on aurait coupé les fils. Il resta là très longtemps, à le regarder sans un bruit. Et puis, il s'était penché vers son corps et l'avait pris dans ses bras. Il avait pleuré parce qu'au fond, il souffrait de ce qu'il venait de faire. Il embrassa son front et ses doigts. Son ventre se tordait dans tout les sens. Sa tête allait exploser. Il était maudit. C'était peut-être ça, le truc ? Le soir même, Bellamy l'enterra dans le jardin familiale, caché de la vue de tous. Ce jour là, il pensa mettre fin à son secret, mais tout ne faisait que commencer.

Il secoua la tête. Pourquoi ces souvenirs lui revenaient maintenant en mémoire ? Lorelei était toujours là. Elle lui redonnait de la force. Elle ne devait pas comprendre. Évidement, comment le pourrait-elle ? Il lui prit la main, tremblotant légèrement. Il était tellement minable au fond. Si elle savait. Il voulait tout lui dire. Parce que cela lui pesait terriblement. Il voulait qu'elle comprenne. Mais le pouvait-elle ?



La rumeur était allée très vite. Et en l'espace d'une semaine, tout le monde qui voulait savoir, avait été mis au courant. Le Serpentard s'en fichait pas mal, il était heureux de toute façon. On s'était posé de nombreuses questions, sur comment ces deux là avait-ils bien pu se trouver. Mais la réponse était plus qu'évidente, ils étaient les mêmes. Ils formaient un duo diabolique et à eux deux, se croyaient le roi et la reine du monde. C'était tout eux. Il ne vit pas le temps passer avec elle. Ses parents étaient plus que ravie. Parce qu'elle était intelligente, qu'elle était de bonne famille. Il se voyait déjà à ses côtés pour les années à venir. Avec elle, Soeren ne venait plus. Il avait l'impression de l'avoir chassé de ses pensées, de sa vie. Et aujourd'hui, c'était le grand jour. Les vacances de Noël approchaient à grand pas, et Bellamy l'avait invité à venir passé la semaine chez lui, chez les Carrow. « Tu es prêtes ? » Il ne l'avait pas encore briefé complètement sur sa famille, mais elle serait à la hauteur, il le sentait. Elle était parfaitement, tout comme lui, de toute façon. Il avait hâte de s'éloigner du château avec elle le temps de quelques journées sous la neige. Son père ne serait pas présent, il était en voyage d'affaire en Asie. Sa mère en revanche, si. Mais elle n'était pas la pire, à sa façon.
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Lorelei E. Wilbert
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Message Sujet: Re: BELLAMY ✘ cicatrices au coeur   BELLAMY ✘ cicatrices au coeur Icon_minitimeVen 19 Fév - 19:47



Blessure au cœur




J'AI FINI PAR REFERMER LES BLESSURES DE MON PASSÉ


Bureau de Bellamy

J'ai mal. Terriblement mal. J'ai comme l'impression qu'on me brise de l'intérieur. Ce qui était sans doute vrai. Mon cœur était brisé. Cassé en mille morceaux. Lui qui rayonnait de bonheur n'est dorénavant qu'un tas de poussière. J'ai mal. Terriblement mal. Que quelqu'un m'aide. Par pitié. Que quelqu'un me dise comment effacer cette douleur. Et c'est quoi qui glisse sur mes joues. Des larmes qui me narguent. Qui me disent que je l'avais bien mérité. Que faire confiance en quelqu'un, à l'Amour n'était que bon que dans les contes pour enfants. Je pleure. J'hurle dans cette chambre créée par la salle sur demande. Personne ne m'entend, les murs sont insonorisés ici. J'ai froid. Je suis gelé. Je m'empresse de revenir la couette sur mon corps nu qui autrefois avait trouvé sa place auprès du sien. Un corps dont le cœur est réduit en miette à cause des sentiments. J'ai mal. Finalement, ma mère avait eu raison. L'amour n'était pas une belle aventure, c'était le contraire. C'était le pire poison qui puisse exister sur Terre. J'ai mal. Et c'est seule, roulée dans ma couette que je pleure. Que j'évacue ma blessure au cœur. Que j'évacue ma colère de m'être fait avoir. On était loin de l'intelligente serdaigle. Elle n'aurait pas laissé son cœur à n'importe qui même s'il n'était pas n'importe qui.

Comment la situation aurait pu en arriver là ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Mais, une chose était sûre, je me trouvais bien dans les bras de la personne qui m'avait brisé le cœur. Je ne l'avais pas rejeté. Je l'avais enserré dans mes bras comme si tout ce qu'il m'avait fait était oublié. Ce qui ne l'était pas. Mon cœur refusait de lui pardonner tandis que ma tête me soufflait de le faire. Car j'étais faite pour avoir une relation avec Bellamy comme c'était vrai le contraire. Que malgré ce qu'il m'avait fait subir deux fois, il m'avait manqué. Terriblement. Et ça même si je l'avais nié à bloc. Moi qui voulais l'oublier n'avait fait que le contraire. Certains objets ou endroits me faisaient revivre des souvenirs à ses côtés. Je n'avais pas oublié Bellamy Carrow pourtant, j'avais essayé de toutes mes forces de rayer cet homme de ma vie. Sans succès. On ne peut pas oublier son premier amour et sa première déception amoureuse. Ils étaient encrés dans ma personne. Les blessures à mon cœur étaient certes pansées, il commençait même doucement à battre pour un autre homme, mais j'avais toujours une trace de Bellamy au fond de moi. Je ne pouvais pas l'oublier. Et je ne pouvais pas le rejeter malgré toute la colère que j'avais au fond de lui. C'était pour cette raison que je lui avais confessé que je n'étais pas prête à lui pardonner. Du moins pas maintenant. Mais que pour cette fois, j'allais faire comme si j'avais oublié les pleurs et la blessure qu'avait laissée sur son passage mon amour pour lui. J'avais toujours été honnête avec lui et je continuais à le faire malgré que mon égo me hurlait de sortir de ses bras. Ses étreintes m'avaient manquée. Et sans doute Bellamy avait compris mon état d'esprit. « Ça me va. Et je t'assure, tu es la dernière, je suis pas près d'être marié. » Du moins, c'est ce qu'il disait. Et c'était amplement suffisamment pour le moment. C'était tout ce que je pouvais faire pour le moment. Malgré que trainer avec Bellamy me manquait, ma fierté était toujours là. Présente. Idiote. Mais belle et bien là. Mes yeux s'ouvrirent tandis que ma tête collée sur le buste de Bellamy se tourna pour que nos regards se croisent. Même ses prunelles m'avaient manquée. Il avait perdu l'étincelle que j'avais tant aimé voir autrefois. Ou c'était moi qui ne ressentais plus rien pour lui que je ne la voyais pas. Mais ce n'était pas le moment d'en parler. Un fin sourire se creusa sur mon visage. Un sourire espiègle. « Tu as de la chance que tes parents ne sont pas là pour t'entendre dire ça sinon je pense que tu aurais le droit à un sermon de leur part. » Je le savais mieux que quiconque. J'étais comme lui. Une sang pur dont les personnes préconisaient la pureté du sang. Le mariage était une étape que chaque hérité devait passer et dont la plupart étaient déjà fiancé depuis la naissance. J'avais eu de la chance d'échapper à cela, aux mariages arrangés ce qui n'était pas le cas de mon neveu Néron. Mais je sais qu'un jour au l'autre, j'y passerais par cette case du mariage entre sang pur. Ils n'attendaient que ça. Comme certainement les parents de Bellamy. Encore plus lui vu qu'il était plus âgé que moi. Malédiction des sangs purs.

Un mouvement de sa part m'indiqua qu'il avait baissé son visage et regardait ses pieds. Même si Bellamy était le plus âgé de nous deux, il gardait son âme d'enfant. Il était une coquille qui avait besoin de réconfort. D'amour. Car c'était bien connu dans la famille des Carrow, l'amour n'était pas très démonstratif. Je le voyais chez Azazel son cousin. Je le voyais en Bellamy. « J'ai tellement peur qu'on me rejette à nouveau Lorelei si je... Je ne veux plus jamais être mis à l'écart. » Ses paroles me touchèrent en plein cœur. Est-ce qu'il parlait du fait que je l'avais rejeté alors que j'avais entièrement mes raisons de le faire ? Où est-ce un évènement qui lui était arrivé l'avait touché en plein cœur. Là où ça faisait mal. Je ne savais pas. Je ne savais pas quoi faire. Avant, je lui aurais certainement embrassé et lui dire qu'il pouvait compter sur moi. Que moi, je ne le rejetterais jamais. Que je le réconforterais. Et qu'ensuite, j'aurai changé de sujet pour lui faire oublier ses problèmes. Mais maintenant, c'était différent. On n'était plus ensemble, on faisait chacun notre vie différente et il y avait toujours ma fierté qui lui refusait de lui pardonner et d'oublier que c'était lui qui m'avait rejeté. Qu'il m'avait abandonné. Je me mordis la lèvre en quête de paroles réconfortantes. Comme je savais si bien le faire autrefois.

FLASH BACK

J'allais chez Bellamy. Chez lui pour les vacances de Noël. Et j'avais accepté, la plus heureuse du monde. Mon sourire ne m'avait pas quitté même quand j'avais reçu un hibou de mes parents qui me félicita de sortir avec un Carrow. La rumeur à Poudlard de notre couple était parvenue aux oreilles de nos parents. Mes parents devaient se sentir soulagés que je sorte avec un sang pur, ce qui devait être aussi le cas de ses parents. Ses parents que j'allais voir. Du moins, d'après Bellamy je n'allais voir que sa mère vu que son père était en voyage d'affaire en Asie. Mes yeux se regardèrent dans le miroir. J'avais déjà vu de loin les parents de Bellamy à des réceptions de sang pur, mais jamais en tant que petite amie. Je devais faire bonne impression pour ne pas décevoir Bellamy et plaire à sa mère. Le tract s'installa quelques instants au fond de ma gorge tandis que je me détaillais. À la place de mon uniforme de serdaigle, une robe avait pris place. Et si sa mère ne m'aimait pas ? Cette question ne me quitta pas jusqu'à que je retrouve mon petit ami devant les portes de Poudlard. Elle s'apaisa quand mes lèvres se posèrent sur les siennes. Et revenait à la charge quand la voix du serpentard s'éleva. « Tu es prêtes ? » Si j'étais prête ? Quelle question. Bien sûr que non, je ne l'étais pas. Il n'y avait pas de manuel de comment se faire apprécier par la mère de son petit ami. Malheureusement d'ailleurs. Mais je devais y faire ça. Et puis de toute façon, il sera là, je n'ai pas besoin d'avoir peur. J'étais une Wilbert à ce que je sache. Un sourire crispé s'installa sur mon visage tandis qu'on partit vers les calèches qui nous emmenaient au Poudlard Express. « Pour tout te dire, pas vraiment. J'ai peur de ne pas plaire à ta mère. » souffla-je en resserrant mon écharpe autour du cou. On était en hiver et la neige tombait doucement sur Poudlard et ses environs. « Mais je ferais tout pour faire bonne impression et que tu n'as pas honte de moi. » Ma main fit une pression dans celle de Bellamy que j'avais attrapé quand j'étais arrivé près de lui. Au loin, les calèches attendaient que les élèves de Poudlard prennent position d'eux. C'est assis dans l'une d'elles où par chance, il n'y avait que nous deux, que ma voix s'élevait de nouveau. « Parle-moi d'elle, de ta famille Bel'. Plus j'en serais, plus je te connais. » Mon regard se braqua un instant sur lui avant de se poser sur le paysage. Dehors, il neigeait et Poudlard disparaissait peu à peu montrant bien qu'on partît pour aller au manoir des Carrow. Et toujours ce tract au fond de moi.

FIN FLASH BACK

Bureau de Bellamy

C'est le contact de sa main sur la mienne qui me ramena dans le présent. Il me tenait la main et celle-ci tremblotait légèrement. Le silence que j'avais instauré, perdu de comment lui répondre, n'avait pas été bon pour lui. C'est ce constat qui me fit reculer de quelques centimètres, éloignant ainsi un petit peu nos corps collés. C'est ce constat qui me fit lever la main pour venir la poser sur une de ses joues l'incitant au passage à me regarder. Malgré que je lui avais voulait, il restait Bellamy. Il était touchant. Il était lui. Et c'est tout ça qui me donna la force de le rassurer. À ma façon. « Tu es un Carrow, Bellamy. Personne n'a le droit de te mettre à l'égard. Si quelqu'un te rejette, c'est qu'il n'est pas digne d'être ton ami. Tu mérites mieux qu'eux. Tu es une personne fabuleuse Bellamy et je sais de quoi je parle vu que j'étais amoureuse de toi. » dis-je en inclinant la tête sur le côté avec un sourire en coin. Bon, dire à haute voix que c'était bel et bien pour ça que je ne pouvais pas encore lui pardonner n'était sans doute pas la meilleure façon à faire. Mais passons. L'essentiel était là. « Tout ça pour dire que tu n'as rien à craindre. Ne pense qu'à toi rien qu'à toi, les avis des gens, tu t'en balances et tu t'en porteras mieux. Les personnes t'aiment ou t'aimeront pour ce que tu es et non parce que tu es un sang pur ou parce que tu es un Carrow. Les autres s'ils ne voient pas l'homme magnifique, tu es, tan pis. Ils ne sont que des crétins pour ne pas saisir la chance de te connaître. » Mes doigts effleuraient sa joue doucement tandis que mes prunelles ne quittèrent pas les siennes. Il m'avait touché en plein cœur et m'avait fait oublier l'espace d'un instant ma colère pour sa personne. Et pour le moment, je m'en fichais. J'étais bien là. Avec lui. Un sourire se dessina sur mon visage tandis que mon visage se rapprochait un peu plus du sien. « Puis tu as moi pour te le faire rappeler, c'est une bonne chose non ? » Ma bouche se posa sur sa joue d'un geste tendre. L'une de mes mains partit toute seule dans sa chevelure ayant pour but de le décoiffer. Même ça, m'avait manqué chez lui.

FLASH BACK

On était arrivé. Le manoir Carrow me faisait face si imposant. Je n'étais jamais venu ici et je comprenais pourquoi certaines personnes décrivaient le manoir comme magnifique et qui défiait quiconque d'y rentrer. Et plus, je marchais en compagnie de Bellamy sur le chemin qui nous permettait d'entrer au manoir plus l'angoisse me noua l'estomac. La réalité était bien là. J'étais chez Bellamy et dans cette maison se trouvait une personne importante pour Bellamy. Personne que je ne devais absolument pas décevoir. Ma main serra l'une de Bellamy et je me stoppais derrière un arbre. « Promets-moi que tu resteras avec moi. Je n'ai jamais fait ça, tu sais. » Mes yeux se baissèrent quand je disais ça. C'était la première fois que j'avais un petit ami, la première fois que je rencontrais l'un de ses parents et malgré le caractère que j'avais, je faisais peine à voir. Peut-être que sa mère allait désapprouver notre relation. Que j'étais trop jeune pour lui ou pas assez bien pour son fils. Toutes ses interrogations se bousculèrent dans ma tête tandis que mon regard resta braquer sur le chemin en terre qu'avait le jardin imposant des Carrow.

FIN FLASH BACK

Bureau de Bellamy

C'est toujours dans ses bras avec l'une de mes mains dans ses cheveux qui commençait tout doucement à ne plus rassembler à rien que la porte du bureau de l'oubliator s'ouvrit. Pour laisser apparaître un sorcier « Lorelei Eilee, tu … » qui se tut en regardant la scène ébahit. Comme s'il n'en revenait pas de voir ce genre de spectacle. Car il avait été très déçu d'apprendre que l'héritier Carrow ne sortait plus avec sa fille pour x raison. Car c'était bel et bien mon père qui était entré dans le bureau malgré les protestations et les mises en garde des collègues de Bellamy. Il avait bien fait de suivre son chemin, car sinon il n'aurait pas vu ses deux-là, dans les bras l'un de l'autre. Ce qui n'était pas vraiment pas de chance pour moi. Sortant des bras de Bellamy, je me tournais vers mon père, surprise de le trouver là alors qu'il devait être dans un autre quartier. « Père, je … » avant que je n'aie pu lui expliquer la raison pour laquelle je me trouvais ici et surtout éviter à mon tour d'imaginer des scénarios les plus farfelus les uns que les autres, il me coupa. « Ne dis rien. Mon rendez-vous fut plus court que j'avais prévu et je ne voulais pas croire que tu te trouvais dans ce quartier. Et encore moins dans ce bureau. Mais je comprends mieux maintenant. » Son regard passait de Bellamy à moi plusieurs semaines avant qu'un fin sourire s'étirât sur ses lèvres. Un sourire que je connaissais et qui ne présageait rien de bon. J'allais en entendre parler longtemps. « Je rentre chez nous. Prend ton temps Lorelei Eilee, vous avez beaucoup de choses à rattraper. Monsieur Carrow, au plaisir de vous revoir. » et le plus simplement du monde, je vis mon père disparaître du bureau de l'oubliator comme si sa venue n'était le fruit que de notre imagination. Malheureusement non.


© Pando
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Bellamy S. Carrow
Bellamy S. Carrow
MONSIEUR PILE OU FACE

MONSIEUR PILE OU FACE
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Message Sujet: Re: BELLAMY ✘ cicatrices au coeur   BELLAMY ✘ cicatrices au coeur Icon_minitimeDim 27 Mar - 11:39



« Ma mère ?» Que répondre à ça ? C'était tout naturel de sa part, il la comprenait mieux que personne. Lui même n'avait jamais été très à l'aise avec ses parents. Il c'était toujours sentit comme un étrangers avec eux. Et encore étranger était un mot bien trop doux pour qualifier sa relation avec ces parents. Ils avaient fait un enfant, heureusement pour eux ils avaient eu un fils et l'histoire s'arrêtait là. Plus rien. Pas d'affection, pas de petits mots doux, pas d’éducation heureuse. Juste une éducation rude, dure, à l'image même de la famille. Les gens qui croyaient que les Carrow étaient tous des dégénérés avaient tout faux. Ils étaient tous froids comme des glaçons, certes il y avait eu de nombreux cas de personnalités étranges au sein de leur entourages (la faute aux multiples mariages croisés sans doute). En dehors de ça, ils étaient cruels et violents, parce qu'il fallait bien entendu préserver cette charmante réputation au chaud. Et toujours adepte de confit en tout genre. « Ne t'en fait pas, je suis sûr qu'elle va t'adorer ! Et je n'aurais jamais honte de toi Lorelei, jamais, tu m'entends ? » Elle lui demanda de parler de sa famille. Elle connaissait déjà les rumeurs dessus, la moitié était vraie. Que lui dire ? Il hésitait à romancer sa triste vie de famille ou à lui balancer la vérité ce qui ne la mettrait pas tout à fait à l'aise. Mais elle était sa petite amie. Il l'aimait, elle l'aimait. Tout était parfait entre eux, un aussi (petit?) détail n'allait pas tout gâcher, si ? « Mon père est... Un homme occupé. Il voyage souvent pour son travail, c'est donc ma mère qui gère pas mal les affaires de familles comme la gestion du manoir, de l'immobilier, de notre fortune. Lui c'est un glaçon, elle c'est... Un glaçon aussi. Du moins, avec moi. Elle ne dégoulinent pas d'amour pour son fils, en fait nous entretenons plus une relation de collègue de de mère fils. » Plus il parlait plus il se rendait compte à quel point c'était atroce. Il se demanda comme elle avait grandit. Lorelei était connu pour être la fille chérie des Wilbert. Gâtée, odieuse, mais enfant chérie. Elle avait de la chance.



Les paroles de la jeune femme lui firent chaud au cœur. C'était d'ailleurs une des rares choses en ce monde qui avait encore cet effet là. Il était tellement morne et renfermé que la jeune Carrow avait l'impression que plus le temps passait, plus les choses douces et belles ne l'atteignait plus. Il posa les yeux sur son visage doux. Elle pouvait être parfaitement douce et calme. Tout comme elle pouvait être furieuse et méchante. Il comprenait mieux pourquoi le Bellamy de dernière année était tombé amoureux de cette fille. Pourquoi tout n'était-il pas resté en place ?

« Merci Lorelei. »

Que lui dire de plus ? Elle avait su dire ce qu'il fallait dire. Peu de gens pouvaient faire la même chose. Quand il voyait l'état de son bureau, il se demandait presque comment sa simple présence avait pu le calmer. Sa main dans ses cheveux, c'était quelque chose qui lui avait manqué. Un sourire se dessina sur son visage tandis qu'il la laissait faire. D'accord, elle avait gagné juste pour cette manche. Si les autres voyaient ça. Plus d'une de ses collègues féminine envers qui Bellamy n'avait que des mots abruptes et glaciales ne comprendraient pas. Mais elle était différente. Une sorte d'élue en quelque sorte. Soudain la porte de son bureau s'ouvrit de nouveau. Sur le père de la jeune femme. Il recula d'un pas, aussi surpris qu'elle. Il cru un instant qu'il allait subir tout comme elle les foudres du patriarches Wilbert mais il n'en fut rien. Non, ce fut pire, en quelque sorte.

« Je rentre chez nous. Prend ton temps Lorelei Eilee, vous avez beaucoup de choses à rattraper. Monsieur Carrow, au plaisir de vous revoir. »
« Moi de même monsieur. »

Il était resté calme et poli jusqu'à que le porte se referme sur un monsieur Wilbert visiblement content de son affaire. Qu'est ce qu'il allait s'imaginer là ?

« J'en connais un qui va colporter des rumeurs. » dit-il dans sa barbe.

Il n'était pas en colère, ni même désabusé. Non, il avait presque murmuré ça sur le ton de la rigolade. Il était un homme à marier, elle une femme non fiancé. Alors forcément, les parents cherchaient toujours et encore à les caser à droite à gauche.

« Peut-être au moins qu'ils vont cessés de se faire des films avec ton Ollivander ? »

Il aimait bien la charrier là-dessus. Lorelei Wilbert avait vraiment été promise à tout le monde sorcier. Des familles pures évidement.



Le manoir des Carrow était le genre de bâtisse imposante. Bien entretenu ( ce qui cassait le mythe du manoir qui tombait en ruine que certains avaient trop souvent à l'esprit quand ils évoquaient la demeure des Carrow), il se dressait au beau milieu d'un jardin qui se faisait sombre. L'herbe était coupé rase, et un large chemin en terre menait à la porte d'entrée, imposante à l'image de la bâtisse. Pas de numéro sur l'entrée, juste leur nom écris en lettre majuscule. À croire que sa famille avait toujours vécu là. De toute façon, les Carrow ne vivaient pas assez vieux pour vivre à plusieurs génération. À cause de leur expériences étranges, ou de leur tempérament violent, beaucoup mourrait dans des duels interdits ou des excursions un peu trop dangereuse. « Je reste avec toi, prend ma main Lorelei. » Il l'accompagna et frappa doucement  la porte d'entrée. Elle ne tarda à s'ouvrir sur la femme Carrow, qui abordait un un immense sourire. Ça, ce n'était pas normal. Quoi que. C'était aussi la première fois qu'il ramenait une fille chez lui. Sa mère c'était mis sur son trente et un. Ses cheveux sombre étaient coiffés en un chignon impeccable, ses yeux qui lançait en temps habituel des éclairs s'était fais plus doux. Il nota à la blancheur impeccable de sa peau qu'elle n'avait pas du souvent voir le soleil ses derniers mois. C'était une femme de grande taille, fine mais pas dans l’excès qui avait des allures soignés. « Oh Lorelei ! » Pas un mot envers son fils. « Je suis tellement contente d'enfin te rencontrer ! Entrez, entrez ! » Elle posa tout de même un bref instant sa main sur la joue de son fils avant de les faire pénétrer dans le hall d'entrée. L'intérieur était toujours aussi propre. Ce n'était pas vraiment sombre. Juste pas très familiale. Face à eux un immense escalier en pierre défiait toute personne de l'emprunter. Il menait aux pièces de l'étages qui se résumaient aux chambres (qui était au nombre de quatre) et aux salles de bains particulière, au nombre de deux. À leur gauche, une nouvelle porte qui menait au salon, puis à la salle à manger et enfin à la cuisine. À leur droite, une nouvelle porte, ouverte, qui donnait sur un autre salon et enfin une bibliothèque. Il y avait une cave, qui servait uniquement à son père. Le genre d'endroit qui faisait dire n'importe quoi aux gens ; il y avait bien longtemps que les Carrow avait cessé d’emmener des gens chez eux pour les interroger à leur sauce. Quoi que. Chez les Carrow, pas de borderie, de tapis inutiles ou de tapisserie vieillotte. Dans l'escalier se dressait les portrait de famille. Les femmes à gauche et les hommes à droite. Ils avaient tous cet airs cupide, méchant ou sinistre sur le visage. Au choix. À une exception prêt, une de ces temps qui avait un visage si doux... lui aussi avait eu le droit à son portait, à ses vingt ans. Il avait tenu à le faire tôt, pour garder de lui la meilleur image possible. « Je vous conduis au salon, l'elfe va monter vos affaires. » Il l'avait presque oublié celui-là tient. Il était apparu discrètement. Il l'avait jamais vraiment aimé. L'elfe de maison (qui portait le charmant nom de Hector) était complètement à la botte de sa mère. Il lui disait toujours tout, cafté les bêtises de Bellamy depuis son plus jeune âge. « Ton père est tellement ravi pour toi Bellamy, il m'a même confié qu'il viendrait ce soir au dîner pour rencontre la belle Lorelei. Dites moi ma chère, comment avait vous fais pour vous attirer les faveurs de mon fils ? Vous êtes bien la première dont il nous fais l'honneur de sa présence ici ! » Il lu fit un clin d’œil discret. Sa mère était ouverte et souriante, Lorelei n'aurait pas pu souhaiter mieux. Il attendait qu'elle réponde, et en suivant, il irait lui faire visiter l'étage. Il lança à Hector un regard mauvais et celui-ci se contenta de grommeler dans son coin avant de monter les bagages d'un pas traînant.
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