« Je le savais, je le sentais, la douce sensation de se sentir enfin sorcière. », je le pensais souvent à vrai dire. J’avais commencé il y a maintenant six ans à apprendre à être la jeune fille parfaite et à travailler corps et âme pour réussir mes examens. Je suis une personne qui aime vraiment ce qu’elle fait et il ne faut rien m’enlever sinon je peux vite me perdre. J’ai toujours été quelqu’un qui était assez fleur de peau et qui pleure assez souvent, mais qui aide son prochain. Même si j’ai parfois peur de toucher au cours de défense contre les forces du mal je me dis que je n’ai pas le choix et que je me dois de réussir. Je suis assez perfectionniste de toute façon, je dois réussir tout ce que j’entreprends. Depuis longtemps je savais que j’irais à Poudlard, je m’étais dis assez vite que je voudrais continuer pour soigne les créatures magiques. Je me sentais l’âme d’une soigneuse. Je suis également assez attaché à la nature, j’aime me promener en forêt, me sentir libre. Mais je ne suis pas non plus une hermite qui reste dans son coin et qui ne parle à personne bien au contraire. Lorsque je suis arrivé à Poudlard je ne connaissais personne, mais dès la première semaine j’ai réussi à m’intégrer très facilement et j’ai maintenant pas mal d’amis. Même si la plupart sont de la même maison que moi qui est Serdaigle. Il faut tout de même que je vous raconte mon arrivée à Poudlard.

« Maman, maman je crois que le train est en retard ! », « Mais non il va arriver sous peu ne t’inquiète pas. ». En effet, le train était arrivé deux minutes plus tard. Déjà à quatorze ans j’étais assez stressée et je doutais de pas mal de choses. Etre séparé de mes parents ne m’était encore jamais arrivé à vrai dire. Avant de prendre le train il avait fallu faire toutes les emplettes la baguette magique, les manuels scolaires, mon animal de compagnie. J’avais choisi une chouette noire et blanche plutôt jolie et qui ne me quitterait jamais. Pré au lard était un endroit vraiment super chouette et je suis certaine que plus tard je devrais y retourner plus d’une fois ne serait-ce que pour acheter toutes sortes de choses qui me seront sûrement inutiles. J’en reviens donc au train, quand j’ai enfin pu aller dedans j’ai fait mes au revoir à mes parents. Je me disais que cela ne serait pas facile et que je devrais supporter le manque affectif. J’avais quatorze mais tout de même j’étais encore trop fragile à l’époque. Une fois arrivé à Poudlard nous avons été accueillis par le directeur qui nous a fait un discours plutôt long mais intéressant. Le choixpeau avait décidé que j’irais chez les Serdaigle comme ma mère. J’avais ça dans le sang sûrement !

« Plus haut la baguette et on répète le sort wingardium leviosa en articulant bien. », notre professeur était assez embêtant mais il fallait essayer de faire bien. J’avais appris ce sort en seconde année et je l’avais réussit assez facilement. J’ai toujours réussi à accumuler les connaissances aisément. Je n’étais pas une surdouée mais une bonne élève c’était certain. J’étais bonne en presque tout. En effet, j’ai toujours eu moitié peur du balai, peur de tomber car j’étais parfois un peu maladroite. Mais les années scolaires ont passées et j’ai réussi à surmonter ma peur. Je dirais que cela était grâce à Ethan un ami à moi avec qui j’avais sympathisé dès le début à Poudlard. Nous sommes un peu comme les doigts de la main on ne se quitte jamais et on fait tout ensemble. Je l’aide pas mal pour les devoirs et les cours. Il se demande parfois comment il faut faire ceci ou cela, pour moi tout paraît logique mais pour lui tout est un peu plus compliqué. Ce n’est pas un cancre loin de là, mais parfois je me demande s’il ne le fait pas exprès juste pour que je lui explique. Nous sommes très complices et je me demande si en grandissant notre relation n’est pas devenue trop ambigüe. Je me demande parfois si je ne me fais des idées, je me pose tellement de questions pour pas grand-chose parfois que je doute ensuite. Pour ce qui est des cours et de l’apprentissage pour moi tout est normal, mais dès qu’il s’agit de relations je m’y perds assez facilement. Je le regarde parfois comme un ami et parfois comme s’il était ma moitié, mon âme sœur. Je voudrais bien savoir ce qu’il en est mais j’ai peur de lui faire peur et de le faire fuir.

« Je peux m’occuper de l’hypogriffe ? », demandais-je à mon professeur de soins aux créatures magiques. J’avais décidé de prendre cette option car depuis toujours je me sens bien avec les créatures magiques. J’espère pouvoir en faire mon métier plus tard. Pour le moment il faut que je termine ma dernière année et ensuite je pourrais être libre de faire mes choix.