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 La Fascination c'est bien, la Passion c’est mieux… Feat Samaël A. Dolohov

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Ezra Scodelario
Ezra Scodelario
LA BLESSURE DE L'INSOMNIE

LA BLESSURE DE L'INSOMNIE
+ SORCIER DEPUIS LE : 24/01/2013
+ PARCHEMINS : 358
+ LOCALISATION : Principalement dans l'enceinte du château de Poudlard depuis septembre dernier

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Message Sujet: La Fascination c'est bien, la Passion c’est mieux… Feat Samaël A. Dolohov   La Fascination c'est bien, la Passion c’est mieux… Feat Samaël A. Dolohov Icon_minitimeLun 13 Mai - 16:29

Elynn
&
Samaël


code by chocolat


La fascination c’est bien, la passion c’est mieux…
Elynn F. Ambrose feat Samaël A. Dolohov.





« Manger. Dormir. Cours. Devoir. Manger. Dormir. Cours. Devoirs. » C’est à peu prêt tout ce qui résume ma vie à Poudlard. « Manger. Dormir. Cours. Devoir. » Cela parait bien triste, mais en fait cette routine me rassure et me permet d’avancer tranquillement sans avoir peur de subir de graves conséquences de la part de Grand-mère Tyrannic’. Et puis dans cette routine bien huilée, il y a aussi Rubis, ma meilleure amie, qui n’a pas voulu venir étudier avec moi à la bibliothèque et qui me laisse errer seule dans les couloirs jusqu’à l’antre de Mme la bibliothécaire. Quelques élèves font le même chemin que moi, mais je ne fais pas trop attention, je suis perdue dans mes pensées, essayant de déterminer quel devoir sera le plus intéressant à faire, ou celui le plus rapprocher en date pour le rendre, ou encore celui qu’il faut éliminer dès le début car il fait partie de la catégorie des « soporifiques et matières détestées ». Je ne sais pas trop encore comment je vais m’organiser : potion, défense contre les forces du mal, botanique ou divination ? La digitale et ses propriétés médicinales, Connaissances, sort et protection contre les inféri, La branchiflor : caractéristiques, évolutions et utilisation ; ou Présages et prophéties. Je continue de marcher dans le couloir lorsque je sens une présence à mes côtés qui me sort de mes pensées. Une camarade de promotion de ma maison se tient désormais à mes côtés, je fixe mon regard sur elle, elle me fait un petit sourire avenant et je le lui rends naturellement. Cassie Banks, une fille simple et sans prétention avec qui je passe souvent du temps à la bibliothèque, on ne parle pas beaucoup, on étudie à la même table, des fois on passe des heures l’une à côté de l’autre sans échanger un mot et d’autres fois on fait nos devoirs ensemble quand les questions sont pointues. Comme à notre habitude on s’installe à une table située prêt des rayonnages mais pas trop loin du bureau de la bibliothécaire afin de ne pas être dérangé par les chuchotements de certains élèves qui ne respectent pas les règles strictes et sévères de ce lieu « sacré ». Je suis toujours à la même place, dos aux rayonnages, face à la porte d’entrée, j’ai toujours eu ce tic d’observer les gens qui entrent lorsque j’entends la porte grincer. Je me sens plus rassurée ainsi et puis lorsque je suis concentrée, il m’arrive souvent de relever la tête et poser mon regard au hasard de la pièce, sans vraiment m’en rendre compte. Cassie se place en face de moi, comme toujours. Je sors ma plume et mon encrier, un parchemin déjà étalé devant moi, ne sachant encore par quel bout commencer mon travail. Je relève la tête et regarde deux secondes mon vis-à-vis, Cassie vient de sortir son manuel de potion. Choix intéressant avec un sujet qui me passionne, les propriétés de cette plante médicinale très ancienne, la digitale, connue pour ses fleurs en forme de doigts et ses effets toxiques très sévères, c’est une plante très particulière qui s’utilise avec énormément de précaution, lors d’une potion. J’aurais aimé pouvoir faire mon devoir avec elle, mais le plus raisonnable est de commencer par mon devoir sur la branchiflor que je dois rendre dans moins d’une semaine. En plus j’aime énormément cette matière donc au final ça ne sera qu’une partie de plaisir. J’ai ainsi fait mon choix, je sors donc mon manuel de botanique pour commencer à chercher des informations sur cette plante très particulière. Je regarde dans le lexique, je ne me rappelle pas avoir déjà lu beaucoup de choses à propos de la branchiflor, quand j’entends le bruit caractéristique de l’arrivée d’un élève. Je relève furtivement mes yeux mais contrairement aux autres fois où je m’attarde à peine sur l’identité du nouvel arrivé pour me replonger dans mes recherches, mon cœur s’arrête un instant, loupant un battement avant de reprendre une cadence un peu plus rythmée qu’un instant auparavant. Ma routine s’emballe légèrement : « Manger. Dormir. Cours. Devoir. Manger. Dormir. Cours. Devoirs. Lui. Fantasme… » Le serdaigle qui prend une place un peu trop importante dans mon esprit ces derniers temps vient d’entrer, seul, avec son sac de cours, toujours aussi beau. Il avance, je le suis du regard. Il se dirige vers une table en face de la mienne, je pourrais toujours le voir par-dessus l’épaule de Cassie. Et lorsqu’il s’assoie, buste vers moi, sa tête se relève dans ma direction : un regard, ses yeux bleus, un nouveau battement manqué, je retiens ma respiration un instant, je sens mes joues s’échauffer, je baisse la tête. Je reporte instantanément mon attention sur mon parchemin encore vierge de toute information. Je prends ma plume, la trempe dans l’encre et gribouille tout en haut « La branchiflor ». Il faut que je me concentre sinon je n’avancerais jamais dans mon devoir, mais j’ai tellement envie de l’observer pour savoir ce qu’il fait ! La voix de Cassie alors s’élève près de moi me disant qu’elle part dans les rayonnages pour trouver un livre lui donnant plus de renseignements sur la digitale. Elle se lève faisant racler sa chaise sur le sol un peu trop fort à mon goût, dérangeant certainement les élèves autour de nous, Sa tête à lui se relève, Cassie s’en va, de nouveau Ses yeux azurs dans les miens, mes joues qui s’échauffent à nouveau prenant presque l’allure d’un brasier tellement j’ai l’impression de brûler sous son regard, je prie pour ne pas être trop rouge. Je m’inflige une baffe mentale, pourquoi je réagis ainsi alors que je ne le connais pas, que je suis insignifiante et qu’il ne pourra jamais s’intéresser à moi. Peut-être que j’aurais du suivre ma camarade de poufsouffle, au moins j’aurais pu me concentrer sur autre chose surtout qu’il n’y a absolument rien d’intéressant dans mon livre pour avancer mes recherches. Je relève légèrement la tête, pas assez pour que quelqu’un remarque mon mouvement mais juste assez pour observer discrètement le serdaigle. Il semble absorber par ce qu’il fait, il est studieux… il est beau… il est inaccessible… Je regarde à nouveau mon parchemin : La branchiflor… Peut-être que je pourrais trouver un livre sur les plantes aquatiques ?


@destiny.




Bam!:
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Message Sujet: Re: La Fascination c'est bien, la Passion c’est mieux… Feat Samaël A. Dolohov   La Fascination c'est bien, la Passion c’est mieux… Feat Samaël A. Dolohov Icon_minitimeMer 5 Juin - 20:56



Malgré les événements récents qui avaient fait de ma vie un véritable raz-de-marée, je m’efforçais de garder une certaine routine rassurante, comme fréquenter la bibliothèque presque chaque soir. Si je n’avais pas de travail, je prenais ce laps de temps pour lire un livre trouvé dans les rayonnages ou simplement réfléchir. Depuis l’incident de Noélyse, les choses s’étaient précipitées. La promesse de notre nouvelle « alliance » était un revirement assez fracassant dans mon ancienne vie de mouton. En plus d’éveiller en moi un sens de l’observation plus acéré et un sentiment de paranoïa assez effrayant, je m’étais beaucoup éloigné de mes proches, qui auraient pu deviner mon secret –notre secret. Je m’étais promis plus aucune relation qui n’était pas de surface. Je m’étais forgé une nouvelle carapace, un nouveau moi pour nous protéger. Et personne ne devait percer cette coquille. Si on ajoutait le fait que depuis que j’avais embrassé Dawn dans la salle sur demande un soir d’octobre, notre relation s’était compliqué et je commençais à douter de la réalité de mes sentiments envers elle, ce qui me faisait me poser de plus en plus de questions à son propos, ma vie avait passablement changée, et j’avais dorénavant des tourments plus lourds à gérer que de savoir si j’allais ou non teindre mes cheveux en bruns comme le voulait Noélyse.
Le soleil était couché depuis longtemps et je me dirigeais à grands pas vers mon refuge vespéral, quelques livres sous le bras afin d’avancer dans mes devoirs. J’eu un pincement au cœur en pensant à toute les fois où j’y avais vu Arabella. Mais elle était parti, et je ne devais plus penser à elle, c’était bien plus sûr pour elle ainsi. Arrivé devait la grande porte en bois, je m’arrêtais un instant, contemplant ces battants que j’avais si souvent poussé. Depuis 6 ans, cette pièce était ma taverne. Elle m’avait vu grandir et évoluer plus que ma propre famille. Elle était si chaleureuse, et une vague de nostalgie m’envahit. Ce qui me fit sourire finalement, car je remarquais qu’une pièce, emplie d’objet, me manquait avant même que je la quitte, dans plus d’un an. J’avais vraiment les pensées noires et nostalgiques d’un poète romantisme. Je finis par prendre une grande inspiration et entrer dans la bibliothèque. D’un rapide coup d’œil, je survolais la pièce, m’informais qu’il y avait quelques élèves studieux assis seuls ou par petits groupes, la bibliothécaire dans le troisième rayon mais aussi plusieurs tables libres, et j’en choisis rapidement une. Mon regard désintéressé se serait fixé sur la chaise que je visais si il n’était pas tombé sur Elle. Appliquée, elle traçait soigneusement des lettres sur le parchemin devant elle. Ses longs cheveux blonds me cachaient sa nuque, cascadant sur son dos, alors que quelques mèches s’étaient échappées devant, glissant sur la table ou sur son parchemin au gré de ses mouvements. Je ne sais pas son nom. Je ne sais pas son âge. Je ne sais ni dans quelle maison elle est ni d’où elle vient. Je sais seulement que lorsque je l’ai vu dans la Grande Salle il y a quelques semaines seulement, je n’ai pu détacher mon regard d’elle. Je suis un homme, attiré par les belles femmes. Et cette demoiselle-là est particulièrement belle. Et s’il y en a beaucoup d’autres, des jolies filles, certaines nous aimantent plus que d’autres. Je pense plus souvent à elle que je ne le devrais, et je n’arrive pas à m’empêcher de la regarder quand je la vois. Encore une fille inaccessible pourtant, je devrais le savoir depuis le temps. Je secouais la tête dépité, détournant mon regard d’elle au moment où elle levait la tête à son tour. Pourtant, en m’asseyant, mes yeux se posèrent sur elle sans que je le fasse exprès. Elle magnétisait mon regard. Je crus la voir baisser la tête, mais je savais que, illusion ou pas, elle ne me regardait pas moi. Elle mordillait le bout de sa plume et j’aurais pu la dévisager ainsi des heures. Je n’avais même pas sorti mes affaires, et avais perdu toute discrétion, lorsque son amie assise en face d’elle se leva. Le mouvement brusque me fit sursauter et je plongeais dans mon sac pour paraître occupé. Malheureusement, je n’avais pas de sac. Mes joues prirent une teinte rouge vif et je poussais mon livre du bout de main par terre, afin d’avoir quelque chose à ramasser. Enfin, Samaël, reprends tes esprits . Je m’obligeais à sortir le parchemin que j’avais soigneusement plié dans les pages d’un de mes livres, et le lissais avec application, avant de le poser devant moi. Je tente de lire, mais parfois, mon regard se pose sur elle. A un moment, nos yeux se croisent, un instant qui fait battre mon cœur et s’échauffer mon corps, mais je baisse les yeux, gêné. Elle était sûrement dans ses pensées. Et je n’ai pas le droit de penser à elle ainsi. Jamais je ne pourrai même la connaître. Mais elle a un effet indescriptible sur moi. J’aimerais lui parlé, la voir sourire, la regarder indéfiniment glisser une mèche derrière son oreille comme elle vient de le faire, mais aussi la prendre dans mes bras. Elle m’attire vraiment, alors que je ne la connais pas. Étrangement, comme ces hommes que j’ai toujours trouvés stupide et pitoyable, qui ne pensent qu’à attirer les filles dans leur lit sans rien connaître d’elle sauf leur corps intimes. Moi qui me comparais à un poète romantique …

Spoiler:
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Ezra Scodelario
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LA BLESSURE DE L'INSOMNIE
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Message Sujet: Re: La Fascination c'est bien, la Passion c’est mieux… Feat Samaël A. Dolohov   La Fascination c'est bien, la Passion c’est mieux… Feat Samaël A. Dolohov Icon_minitimeSam 29 Juin - 12:31


La fascination c’est bien, la passion c’est mieux…
Elynn F. Ambrose feat Samaël A. Dolohov.

 




Ma nervosité commence à s’insinuer dans tout mon être m’empêchant de me concentrer réellement sur le sujet principal de ma venue ici. La bibliothèque est d’ordinaire un endroit calme et serein où les élèves studieux se retrouvent pour prétendre au calme pour faire le devoir, ce que leur salle commune ne peut certainement pas leur apporter. La bibliothécaire peut paraître froide au premier abord, avec ses règles strictes et sans compromis, rendant l’atmosphère de la bibliothèque silencieuse et parfois glacial, pourtant à cet instant j’ai l’impression de bouillir de l’intérieur. Des bouffées de chaleur m’envahissent à mesure que les minutes passent. L’objet de tous mes désirs, inavoués, inavouables et certainement pas réalisables, est arrivé depuis même pas cinq minutes que j’ai déjà l’impression que trente degrés ce sont ajoutés à ceux déjà présent dans la pièce, je suis comme un brasier. Sa silhouette m’intimide, sa prestance m’impressionne, et ses yeux me troublent. Cassie s’est levée, son livre à lui est tombé, il le ramasse avec grâce et je ne peux m’empêcher de suivre son mouvement. Nos yeux se sont à nouveau croisés et je pense que mon cœur ne supportera pas longtemps de le savoir si proche, je passe une main dans mes cheveux. Je reporte mon attention sur mon devoir, trouvant rapidement la page qui parle des plantes aquatiques dans mon livre, si j’avais su que la branchiflor perdrait autant de son attrait maintenant que mes pensées sont parasitées, j’aurais peut-être choisi un sujet qui me passionne plus, quoi que rien ne puisse vraiment prétendre à la comparaison. Ce serdaigle inconnu éveille en moi des sensations alors encore inconnues. Cela doit être bizarre pour mon âge ? Est-ce que j’ai des réactions normales ? Un mouvement m’attire : il sort son parchemin méticuleusement, commence à travailler avec application. Je le regarde rapidement. Il tient sa plume avec douceur, que j’aimerais savoir la sensation que sa main pourrait exercer sur la mienne, et ses lèvres… Je mordille les miennes en réalisant la dérive de mes pensées. Je soupire et replace une mèche derrière mon oreille. Je lis rapidement le paragraphe, rien d’intéressant, je referme mon livre, peut-être un peu trop brutalement au vue des regards que me lancent les autres élèves. Je suis à fleur de peau, je n’arrive plus à contrôler mes mouvements, le serdaigle me perturbe et je n’apprécie pas trop perdre mes moyens en public. Il faut que je me ressaisisse car si sa présence me perturbe autant je ne pourrais plus venir étudier ici sachant que lui y vient régulièrement, voir presque tous les soirs. Je le sais car je l’observe chaque soir, et plus le temps passe, plus je sens que je me languis dans la journée de le voir à nouveau et cette attente me remplis de joie, mais en aucun cas il faut que quelqu’un remarque mon changement de comportement. Je me lève rapidement, espérant être la plus discrète possible, dos à la porte d’entrée, je me dirige tranquillement vers les rayonnages essayant de rester le plus naturel possible. La désagréable impression d’être suivis du regard s’insinue en moi et avant de m’évanouir dans le premier rayon, je regarde une dernière fois dans sa direction. Il est plongé dans son devoir. Je détache rapidement mon regard de son profil que je pourrais trouver parfait et me lance dans mes recherches. Qu’est-ce que j’ai pu imaginer ? Je ne pourrais jamais être la petite amie d’une personne comme lui. Je suis insignifiante alors que lui parait être tant de chose et il semble tellement mature alors que je ne suis encore qu’une gamine. Je regarde les livres à ma droite « Suprématie des trolls des montagnes ». Je ne suis pas au bon endroit, mais mon regard converge directement vers les tables de travail que j’aperçois à travers l’étagère. Il a la tête relevé, ses yeux bleus tournés vers là où j’étais il y a quelques secondes. Un petit pincement au cœur, il ne faut pas que je me mette à imaginer qu’il pourrait m’avoir remarqué, il doit être perdu dans ses pensées, se concentrer sur son devoir et poser son regard au gré de ses pensées. Je passe mes mains sur mes joues, me frotte les yeux et glissent mes doigts rapidement dans mes cheveux : il faut que je reprenne contenance, maintenant. Je souffle un dernier coup et m’élance ensuite vers le rayon que je sais contenir ce que je cherche. Une fois arrivée dans la section botanique et plantes en tout genre, je commence à parcourir rapidement les étalages pour chercher ce qui pourrait m’aider sur la branchiflor. Je suis sûre d’avoir déjà vu un manuel sur les plantes aquatiques. Belladone, Aconit, Mandragore et autres plantes se côtoient sur cet étalage, mais je ne trouve pas tout de suite ce que je cherche. Je passe plusieurs fois dans ce long couloir avant que mon attention se porte enfin sur la couverture qui m’intéresse : « Plantes aquatiques magiques des lacs d’écosse par Hadrian Whittle » !!! Je suis certaine d’y trouver des renseignements intéressants pour mon devoir. Le seul problème est que cet ouvrage se trouve sur la plus haute étagère et qu’avec ma petite taille il semble impossible de l’attraper seule. Je regarde ; à droite et à gauche… personne. Je regarde à nouveau le livre et tente de sauter pour l’atteindre, j’amortie ma réception pour éviter de faire du bruit et reprend un élan pour sauter. Plusieurs petits bons plus tard, tous mes espoirs s’envolent, il me faut de toute évidence de l’aide. Je n’ai pas le temps de rebrousser chemin pour aller demander de l’aide à la bibliothécaire, qu’un parfum me parvient aux narines en même temps qu’une main apparait à ma droite. Un bras s’allonge et la main attrape « mon livre ». Les mouvements de la chemise à côté de ma joue, libère un doux parfum musqué, la chaleur d’un corps tout près de moi me déstabilise : ça ne peut être qu’un garçon, les effluves ne trompent pas. Le livre arrive à hauteur de mes yeux, mais je n’arrive pas à lever la main pour le prendre. Je me retourne doucement, appréhendant  de découvrir qui se trouve à mes côtés. Son odeur m’embaume toute entière, je tombe d’abord sur une cravate bleu et argent… un serdaigle… Ses yeux… Mon serdaigle… Je ne peux prononcer un mot tout de suite tellement je suis perturbée par sa présence et son regard doux qui me clou sur place. Même dans mes rêves les plus fou, je ne l’imaginais pas si beau, de prêt il est juste magnifique.



@destiny.





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