Mais non elle n’était pas en retard. Elle était parfaitement à l’heure. Il ne se passait de toute façon jamais rien pendant les premiers moments d’une réception comme celle-ci. Et ce n’est surement pas par envie qu’elle y allait de toute façon, alors une minute de retard n’allait rien changer. De tout façon, lorsqu’elle s’était regardée dans le miroir de la chambre juste avant de partir, elle se dit que ce retard n’était pas pour rien. Ara savait qu’Arthur était surement en train de pester, mais elle s’en fichait, être en retard était son défaut principal, entre autres, et il le savait et s’y était, plus ou moins, habitué. Il allait lui en toucher trois mots, et elle lui dirait, comme a chaque fois, que de toute façon, il était trop tard pour lui dire de se dépêcher, et que s’il n’était pas content, la prochaine fois, il n’aurait qu’a la faire partir alors qu’elle était toujours en sous-vêtements. Ca ne les empêcha pas d’arriver la où ils devaient arriver, un sourire aux lèvres en prime. Lorsque la porte s’ouvrit devant eux, les yeux d’Ara se firent ronds. En face d’elle s’étalait une scène catastrophe. Phénix et Mangemorts s’affrontaient. Elle se mit immédiatement à sourire, ils faisaient bien d’arriver en retard, ils étaient la juste a temps pour l’amusement sans avoir eut a se farcir le protocole. Oh… Elle était au courant de ce qui était sensé se passer ce soir, elle savait aussi que ca n’allait jamais marcher, mais ca, elle ne le disait pas. Ils n’étaient pas la pour ca ce soir, et même si Ara sentait sa baguette la démanger et son fort intérieur hurler violence, il allait falloir qu’elle se retienne. Non, ce soir, on leur avait donné la mission d’observer, et de ce qu’elle pouvait déjà voir, ca allait surement être plus simple que prévu. Personne ne faisait vraiment attention à ce qu’il se passait autours d’eux. Ils combattaient certes, mais ils combattaient mal, c’était désordonné, un véritable chaos. Elle allait sortir sa baguette lorsque quelqu’un la poussa et elle se retrouva au sol. Rapidement, elle se releva, baguette en main et se retourna. Plus d’Arthur. C’était souvent dans ces moments la qu’elle remarquait encore et toujours que l’affection, et l’attachement a quelqu’un pouvait être une bénédiction comme une malédiction. Elle savait qu’il pouvait se débrouiller seul, et pourtant elle s’inquièterait quand même au fond d’elle même, et elle ne pourrait se détendre qu’une fois qu’elle l’aurait a nouveau dans son champs de vision. La jeune femme jura avant de détourner le regard. Il fallait faire attention, des sorts volaient de partout, elle en esquiva deux avant de bouger vers un autre endroit, un peu plus sécurisé que le milieu de la pièce. D’un mouvement de poignet elle envoya un sort informulé en direction de deux combattants qui furent séparés violement. Elle venait certes de toucher un mangemort, mais elle avait surtout, et avant tout, toucher quelqu’un qui se battait contre lui. Elle allait se remettre en mouvement pour trouver un autre point de vue lorsque son regard fut attiré par quelque chose, ou plutôt quelqu’un… Delilah… Elle aurait du s’en douter… Evidemment qu’elle allait être la. Ara réfléchit un instant… Cette idiote ne pouvait que se pencher du coté des « bons »… Oui… C’est ce qu’il fallait faire, c’est ce qu’il y avait de mieux. Elle se mit donc en chemin, vers la jeune femme, libérant au passage d’un coup de baguette, un autre mangemort qui avait été stoppé, surement par un incarcerem. C’était vraiment le chaos total et elle dut passer par dessus des corps, étalant du sang sur ses mains et ses jambes nues. Au fond d’elle même, elle adorait ca, mais elle ne pouvait pas se permettre d’afficher quoique ce soit sur son visage.
Delilah ! Elle arriva enfin a la jeune femme, qui n’était pas si seule que ca a vrai dire…. Je crois que je n’ai jamais été aussi contente de te voir. Il se passe quoi ??? Tu n’aurais pas vu Arthur ?
Vitalic jeta un coup d’œil à son reflet et se demanda un instant s’il ne devait pas donner un peu plus de longueur à ses cheveux. Et puis après un coup d’œil à sa montre, il se dit qu’il pouvait tout aussi bien les rendre roses et se faire pousser des oreilles de trois mètres de long, vu l’heure qu’il était, son instructeur n’allait pas le louper. De toute façon, il était évident qu’il était parfait dans son costume noir sur mesure. Son image lui renvoya un petit sourire satisfait et il tourna les talons. 18h15. Parfait, seulement un quart d’heure de retard pour un évènement auquel il lui avait été précisé qu’il était primordial d’assister et d’être à l’heure ; pour Vitalic, cela relevait du miracle. Mais vous vous demandez surement ce que notre gamin de 22 ans faisait pour atterrir à un gala en grande pompe du ministère. Il n’était qu’apprenti auror après tout, un des meilleurs mais pas un auror diplômé. Mais du haut de son jeune âge, Vitalic était pourtant fortement impliqué dans l’Ordre du Phénix, hors Dumbledore leur avait explicitement fait comprendre qu’il avait besoin de sa faction ce soir. Juste au cas où… Mais Vitalic, par son tempérament à l’esprit vif et par déformation professionnel, ne pouvait s’empêchait de se dire que le vénérable sorcier à la barbe argenté suspectait quelque chose. Et en effet, le beau blondinet espérait avec espoir que ce gala n’allait pas juste être chiant à mourir d’ennui. Il avait donc obtenu une accréditation par son instructeur pour en être, au titre de renfort de sécurité (en-cas-de-besoin-et-seulement-de-besoin-d’urgence-extrême-Knight-rangez-cette-baguette-tout-de-suite).
Vitalic se rendit donc seul au ministère. Il n’avait personne en ce moment. Et de toute façon, en mission, il n’avait pas le temps de faire ce qu’il faisait habituellement subir à ses charmantes conquêtes. Et puis s’il ne se passait rien à cette soirée d’autre que des anges dans le ciel dégagé, sa nouvelle mission serait de trouver avec qui rentrer. Le jeune homme dégaina donc son badge d’accréditation devant une des armoires à glace de l’entrée. Il se permit un sourire narquois. Le type en question, Stewbins, avait son âge et le défigurait avec animosité. Pas étonnant. Il s’agissait d’un troll qui avait fait ses études à Poudlard en même temps que lui et qu’il n’avait jamais apprécié (réciproquement) – et leur inimitié n’avait été que renforcée lorsque ledit troll avait postulé pour la formation d’auror et avait recalé à côté d’un Vitalic admis d’office. « Bonsoir, on s’amuse bien ? Tu vois, finalement tu as réussi à accéder au sommet. Tu sers de calle-porte à un gala mondain, la classe Stewbins. »En retour, on lui rendit son badge avec un regard féroce et il passa devant le pauvre Stewbins en jubilant presque. Vitalic ne pouvait pas s’empêcher d’être un petit merdeux et rabaisser ce type était trop bon décidément. Mais il lui sortit rapidement de l’esprit en pénétrant dans l’atrium. L’endroit débordait de faste et de grands de ce monde. Mais Vitalic n’en avait que faire. Il impressionnerait les gens d’une minute à l’autre. Pour l’instant, il devait éviter de tomber sur son instructeur et chercher si possible une tête connue ; un autre membre de l’ordre. Et tomba vite sur ce qui l’intéressait. Delilah, son ancien professeur et désormais amie se tenait non loin de lui. Avec elle se trouvait un autre membre de l’ordre, Shane et un type qu’il ne voyait que de dos leur tenait la jambe et de là où Vitalic se trouvait, le malaise était visible. L’apprenti auror se dirigea donc vers le trio avec un sourire charmant, en saluant au passage quelques personnes et se glissa derrière ses deux collègues. « Bonsoir… » mais avant qu’il ne lance à nouveau une pique, Noah les quittait. Et tant mieux, en le reconnaissant, il sut qu’il aurait ainsi compromis la mission de Delilah. Encore un exemple flagrant de son aptitude à foncer sans réfléchir. Le blondinet se renfrogna une seconde avant d’adresser à Delilah un compliment sur sa tenue puis… « Voyons voir si cette soirée nous réserve autre chose qu’un ennui mortel. » Puis il se tint légèrement en retrait, appuyé sur une table pour contempler l’assemblée. Il ne voyait pas son instructeur avec tout ce monde. Il avait envie que les choses dérapent ce soir. Et son regard retomba sur Noah. Il n’aimait pas se croiser les bras, il avait besoin de son taux d’adrénaline. Noah qui lança quelque chose à l’attention d’une jolie jeune femme. Il allait être servi. L’instant suivant, le chaos régnait dans la salle.
Et si Vitalic avait espéré de l’action, il ne pensait pas à une attaque surprise et massive des mangemorts. Les gens hurlaient, les citoyens lambda se ruaient vers la sortie et les aurors en faction se lançaient déjà à l’encontre des assaillants, nombreux et effrayants. Le sang du jeune homme fut fouetté par l’habituelle montée d’adrénaline qui lui servait de drogue. Mais il dut réprimer un instant l’envie et le devoir de se jeter en avant et se rua derrière la table que Delilah avait trouvé pour s’abriter. « Je dois rejoindre les aurors. Ils ne sont pas là par hasard, ils sont organisés, ils avaient prévus quelque chose et il faut découvrir quoi ! » Cria-t-il en jetant des regards vifs autour de lui. Il réprima l’envie de dire à Shane de prendre soin de Delilah ; il avait l’intuition qu’il le ferait de toute façon. Il jeta un dernier regard à la jeune femme et après une pression sur la main, il se releva et se jeta dans la mêlée, ignorant les silhouettes qui s’effondraient devant lui. En tant que futur auror, il devait protéger les civils et le ministre. « Impedimenta ! » Le sort frappa un homme qui se penchait avec un drôle de sourire sur le corps d’une femme. L’instant d’après, il trouvait son instructeur et se joignait à ses côtés pour combattre un mangemort, résistant à l’envie de se retourner pour chercher ses amis des yeux. Son altruisme n’allait pas le perdre, non, c’était interdit.
Spoiler:
Désolé c'est un peu long, mais j'avais du temps à rattraper
« Parfois, dans la vie, nous devons faire des choix, des sacrifices. Parfois, c´est simple. Et parfois, c´est beaucoup plus compliqué. C´est ça aussi, le métier de journaliste. Et quand nous devons faie quelque chose, il faut le faire. Quelqu´en soient les rsques. C´est dans notre devoir d´aider. » Alisson A. Whelan - citation de journal intime.
Plus les minutes passaient, plus je les trouvais longues. Je n´ai jamais compris pourquoi les mangemorts passaient leur temps à ce genre d´activité. Et je ne le comprendrais donc jamais. Ce qui se passait autour de moi était des plus effrayants qu´ils puissent exister. Dans toute la salle, il jallissait de nombreux jets de lumières provenant de part et d´autre des baguettes magiques de ce qui se battaient. Je ne pu me retenir de trembler à la vue de certains corps inertes au sol. J´en aperçus quelques un respirait, mais très faiblement. D´autres personnes, totalement affolées -elles aussi - couraient afin de fuir. Certains couraient pour sé défendre. En somme, il régnait un chaos total dans la salle de réception. La bonne humeur de ministre et de toutes les autres personnes qui n´étaient pas au courant de la mission des mangemorts avait laissé place à la panique.
Le ministre se trouvait toujours sous la table, que Styx et moi étions en train de protéger - du moins, que Styx protégeait. J´observais la scène qui m´apparaissait comme au ralentie. J´avais un mal fou à reconnaitre les personnes qui se trouvaient autour de moi, si ce n´est que je tenais le poignet de Styx depuis de nombreuses minutes déjà. Celui-ci ne semblait pas l´avoir remarqué - ce qui m´arrangeait, puisqu´au fond de moi meme, j´étais totalement genée d´etre ainsi pétrifée et terrorisée. Je devais pourtant tuer le ministre ce soir. Or, je ne le voulais pas et ne le pouvais pas. Et Styx avait compris mon petit jeu. Et je le soupçonnais de jouer ce jeu aussi lorsque je le vis en train de se battre contre un mangemort. Cela m´avait surpris. Cela m´avait vraiment étonné. Au départ, je le pensais comme fidèle de Vous-Savez-Qui. Pourtant, il était là, près de moi. Il ne me connaissait qu´à peine. Mais il m´aidait. Et pour ça, je ne saurai jamais comment le remercier assez. Il était d´un courage incroyable.
« Fuis. » « Je ne peux pas.. »
Une nouvelle étincelle passa rapidement non loin de moi. Et de Styx. Fort heureusement, nous l´avons évité. Des larmes tombèrent le long de mes joues tandis que je m´accrochais encore plus fort au poignet de Styx. Tout était flou autour de moi. Mes sens étaient totalement réduits au néant. Je pleurais, je criais intérieurement. J´aurai tant aimé fuir comme me l´avait ordonné Styx quelques secondes, quelques minutes avant. Mais je ne pouvais pas. J´étais en partie responsable de ce qui était en train de se passer. Je voulais aider. Je pouvais aider. Je pris ma respiration. Il fallait à tout prix mettre le ministre en sécurité. C´était primordial. Ensuite, il faudrait que je combatte aux cotés de Styx et de toutes les autres personnes qui étaient en pleine action contre les mangemorts. Styx serait dans la confidence. Il était dorénavant mon complice. Je lui lachais le poignet afin de prendre celui du ministre. Je lançais quelques mots à Styx avant de transplaner dans le bureau du ministre.
« Styx, il faut que tu m´aide. J´emméne le ministre dans son bureau. Nous serons discrets. Fais en sorte que personne ne nous voit y aller. Et que personne ne nous suit. Je serai vite de retour pour aider au combat. »
J´étais déterminée à éliminer les mangemorts - et ce définitivement. Je savais que c´était pas possible. Mais ces personnes causaient beaucoup trop de dommages pour que je continue à les voir vivre. Je laissais le ministre entre les mains des aurors présents dans son bureau et accourus jusque Styx. Je brandissais ma baguette en lançant un sourire à Styx.
« Je compte entretenir une petite conversation avec toi, après tout ça. Je pense qu´on a beaucoup de choses à se dire. »
J´avais envie que l´on gagne ce combat. Et comme le disait Maman, l´espoir fait vivre..
Ce Noah ne lui plaisait vraiment pas plus que cela, peu importe s'il s'avérait ou non qu'il était un mangemort. Bon, il fallait avouer que l'attitude qu'il avait envers Delilah ne jouait pas en sa faveur. Lorsqu'il finit par s'éloigner (non, il refusait d'admettre que c'était parce qu'il avait une attitude de berger allemand avec Delilah qu'il gardait comme son os, sans montrer les crocs mais pas loin...), Shane dut avouer qu'il se sentait plus léger. D'autant que Vitalic les avait rejoint, ce qui contribua à alléger l'atmosphère.
- Pour être honnête, la même pensée m'a traversé l'esprit. Je n'aime vraiment pas voir ce type traîner autour de toi, je sais que tu tiens à aider et que c'est une tâche importante, mais je n'aime vraiment pas ça.
Il lui fallut quelques instants pour se rendre compte de la proportion de ses paroles, sorties du coeur. Oui, il n'aimait pas savoir Delilah avec un mec aussi louche, et non ce n'avait rien à voir avec le fait que Delilah traîne juste avec un homme qui a des pulsions et visiblement n'en manque pas à son égard. Rien du tout. S'il ne pouvait s'empêcher de jouer les chevaliers blancs, il restait totalement dans le déni sur ce point.
Mais avant même d'avoir pu atténuer ses paroles de peur qu'elles ne la froissent, Shane se rendit compte que l'atmosphère de la soirée avait viré à 360°. Soudainement, ce fut le chaos, et shane comprit immédiatement. Les mangemorts s'étaient invités à la fête. Immédiatement la baguette au clair, et en garde, il analysait la configuration de la pièce, identifia le danger, et se tint prêt alors que Vitalic et Delilah s'étaient abrités. Il les protéga de quelques sortilèges qui fusèrent plus par hasard qu'à dessein dans leur direction le temps qu'il s'abritent, et avant qu'ils n'aient pu être identifiés comme des cibles.
- Restez à couvert !
Un fois qu'il se fut assuré que celà soit fait, il profita de la confusion pour lancer quelques impedimenta et incarcerem à ceux qui lui tournaient le dos. Les premières secondes étaient toujours décisive, le temps d'identifier les ennemis, et Shane en profita jusqu'à ce qu'il entendit la voix de Delilah l'appeler. Quelques stupefix plus tard, il était à genoux près d'eux.
- Ne t'en fais pas, l'endroit grouille d'auror et je m'inquièterais plus à ta place de leurs tirs. Reste tranquille, tu as déjà eu ta victoire et n'attaque pas, je ne veux pas que tu te fasses repérer. Je ne serais jamais loin, si quoi que ce soit arrive, crie, je ne te lâcherai pas des yeux de toute façon.
Un coup d'oeil par dessus la table, un mangemort se prit un expelliarmus qui permit à un auror de s'occuper de son cas. Il se tourna vers Delilah plus particulièrement encore, véritablement inquiet. Elle n'était pas une combattante, et il ne pourrait se battre l'esprit tranquille tant qu'elle serait là. Mais dans ce chaos, elle était encore mieux ici qu'à tenter de fuir. Il ne doutait pas que les avada kedavra tardent à fuser...
- Delilah... Fais attention, et rien d'inconsidéré, je t'en supplie.
Rapidement, il se tourna vers Vitalic. L'apprenti auror n'était pas encore un combattant aguerri et chevronné, mais il avait le droit et quelque part aussi le devoir de se battre. Il n'était en aucun cas l'intention de l'en empêcher, au contraire. Il eut quelques mots seulement pour lui, confiant, avant de retourner se battre :
- Vitalic, tu n'es plus un gosse, et tu sais ce qu'il te reste à faire. Ne joue pas les héros, et fais attention, ne reste pas seul.
Dans la cohue, il lui sembla apercevoir Styx sans en être sur et chercha un instant le ministre des yeux, n'écartant d'un geste de la baguette un sortilège qu'au dernier moment. Stupide, stupide. Il avait laissé ses réflexes s'émousser. Peu importait le Ministre, il avait tous les aurors sans doute déjà à ses côtés. C'était des autres qu'il devait se soucier. Et un instant, il avait quitté Delilah des yeux. Un coup d'oeil rapide le fit se mettre en garde, un sortilège au bout des lèvres avant de se rattraper. La silhouette qu'il avait vu à ses côtés n'avait pas de mauvaises intentions, elle semblait se connaître, et sans doute était-elle venue s'abriter avec elle. Au moins, elles étaient deux, et Shane se rassura.
Rien de tel pour replonger au coeur du combat. Il ne sentait plus sa blessure, bien qu'elle l'élançait affreusement, et virevoltait d'un mangemort à l'autre. Certains ne semblaient pas avoir l'habitude du combat et se laissaient maîtriser d'un simple sortilège Jambencoton, assortit d'un Incarcerem. Enfin, de toute façon, Shane était un coutumier des sortilèges informulés, cela lui sauva surement la mise à plusieurs reprises. Mais d'autres étaient des adversaires plus chevronnés, et certains déstabilisèrent suffisamment Shane pour qu'il se pose la question... Et si certains étaient des tireurs d'élite, ou des aurors ? Heureusement, il ne s'en tira qu'avec quelques égratignures... Pour l'instant.
C'était la crise. J'aurais cru être prête à un évènement du genre, mais j'avais tout faux. Une personne comme moi ne peut être prête à ça. Je n'étais pas entraînée pour ce genre de situation et j'allais devoir rapidement remédier à ce problème. Je n'étais pas aurore ni enseignante de défense contre les forces du mal. Je m'occupais d'animaux et non pas de bandits ou de mangemorts. Cette vie était nouvelle pour moi et j'avais maintenant la preuve que je n'étais pas réellement prête à être au cœur de l'action. Je pouvais agir, certes, mais à couvert. Je ne pouvais pas m'occuper de tous les angles autour de moi. Je n'étais pas comme Shane ou Vitalic, ils étaient entraînés pour agir dans ce genre de situation. Moi, j'étais entraînée pour enseigner et je savais jouer la comédie pour récolter des informations. Je n'avais jamais été très agressive et je devais avouer que ça me faisait peur. J'avais peur que réveiller quelque chose en moi que je ne soupçonnais pas, un besoin de sang que je n'aurais pas cru posséder. Je ne pouvais croire que tous les mangemorts étaient nés avec cette soif de pouvoir et de mal. Je ne voulais pas devenir comme eux. Cette angoisse en moi n'avait pas toujours été présente, elle s'était développée petit à petit depuis que j'avais intégré l'ordre. J'avais commencé à avoir de plus grandes interrogations avec des réponses plus complexes. Qu'allais-je devenir ? Quelle influence cette vie avait-elle sur moi ? Allais-je mourir ? Tout était possible. J'étais sortie de ma zone de confort et je ne le réalisais que mieux à ce moment-là, au cœur de la bataille.
J'avais réagis par pure réflexe et on pouvait voir que je n'étais pas une battante, je m'étais trouvée un refuge et non pas un poste de tir. Certes, j'avais lancé quelques sortilèges, mais je ne pouvais me battre réellement. Je faisais ce que je pouvais malgré tout. Je n'étais pas prête à aller sur le terrain et je savais à qui demander pour me mettre au point. J'avais Shane à Poudlard avec moi tous les jours et il y avait Vitalic dont je m'occupais depuis peu pour son intégration dans l'ordre sur qui je pouvais compter aussi. Il était d'ailleurs venu près de moi derrière la table alors que je lançais mon «opugno» sur un mangemort qui laissa partir une dame plus âgée. Il me prévint qu'il devait partir rejoindre les autres aurors déjà présents. J'ai hoché la tête vigoureusement en le regardant partir. Le blond avait raison les mangemorts étaient organisés et savaient ce qu'ils faisaient. Ce coup avait été préparé d'avance et nous ne l'avion pas du tout vu venir de notre côté. Je sentais encore le petit serrement de la main du jeune homme sur mon épaule alors que je le voyais rejoindre son instructeur un peu plus loin. Les paroles de Shane me revinrent au même moment en tête. J'essayais d'aider, mais il n'aimait pas voir Noah roder autour de moi. Il allait être satisfait, après les évènements de ce soir, il n'était plus question que je continue à récolter des informations auprès de lui.
Malgré ses réticences, je me disais que j'avais fait ce que j'avais à faire. Je n'aurais pu faire comme lui et me tenir devant la table pour nous protéger de quelques sortilèges. Ses mots m'avaient fait chaud au cœur. Il ne serait jamais bien loin, je l'aurais su même s'il ne me l'avait pas dit. Il avait toujours veillé sur moi et il ne me lâcherait pas en état de crise. J'avais hoché la tête et je l'avais laissé partir, sachant qu'il serait plus efficace avec les autres. Pour ma part, je suis restée à mon poste d'observation. J'ai rapidement cru reconnaître une silhouette au loin, mais peu importait. J'ai rapidement lancé un «Impedimenta» à un mangemort au loin et je l'ai atteint à l'épaule. Je faisais ma part de mon côté. En faut, je savais me battre en duel, je ne le voulais tout simplement pas parce que j'avais peur. Je ne voulais pas devenir comme ces horribles personnages avec des masques qui se promenaient dans la salle de bal du ministère. J'allais devoir, un jour ou l'autre, faire face à mes angoisses et agir comme un membre de l'ordre, prête à me battre pour mes idées et ma vision du monde. Je ne voulais pas paraître faible et c'est comme ça que je passais ce soir-là, j'en étais convaincue.
Encore une fois, la peur me pris au ventre, mais je l'ai cachée aux yeux de ma crainte. Elle ne pouvait pas plus mal tomber. Elle semblait à l'aise, pas du tout incommodé par ce qui se passait autour. Je ne pus que hausser un sourcil en l'entendant me parler. Son comportement n'était pas normal et ses questions assez idiotes à mon sens. Je disais toujours à mes élèves qu'aucune question n'était stupide et qu'il ne fallait pas se gêner pour les poser, mais c'était en contexte scolaire. Ce qui se passait ? Était-elle aveugle ? Je n'avais jamais aimé Ara pour ce qu'elle représentait pour moi, mais en plus je commençais à la trouver idiote. Franchement, nous n'étions pas faites pour nous entendre. La silhouette que j'avais cru reconnaître un peu plus tôt était celle de son Arthur. J'étais sortie avec lui il y avait de ça des années et il m'avait brisé le cœur en mille morceaux pour aller avec elle. Je n'en étais pas plus mal maintenant, mais à l'époque j'avais été brisé, et Shane m'avait ramassée et m'avait reconstruite, petit morceau par petit morceau. J'ai rapidement jeté un coup d’œil vers lui, histoire de vérifier que tout allait bien. Je savais qu'il n'avait pas besoin de moi, certes, mais je m'inquiétais et il avait un bras pas en forme. Je me suis rapidement retournée vers la jeune femme et je ne pus que montrer mon incompréhension sur mon visage en lui répondant.
« Je vais être franche, je suis pas trop contente de te voir et non je n'ai pas vu Arthur. Il y des mangemorts partout, j'ai été plutôt occupée à les éviter. Tu devrais le retrouver et partir d'ici...ce n'est pas trop le moment pour les mondanité, c'était plus tôt dans la soirée. »
J'étais à cran, en colère et stressée comme jamais. Ce n'était pas vraiment le moment pour elle de venir me chercher des poux. Ce n'était probablement son intention, mais juste la voir me faisait grincer des dents. J'avais relativement gardé mon calme, mais j'avais parlé sèchement. N'attendant aucune réponse de sa part, dans notre jeunesse elle ne m'en donnait guère, j'ai lancé un «expelliarmus» à un mangemort qui tentait de s'en prendre à un auror que je ne connaissais pas, mais qui avait pu s'occuper d'un autre à la place. Je faisais ce que j'avais à faire.
« Styx, il faut que tu m’aides. J’emmène le ministre dans son bureau. Nous serons discrets. Fais en sorte que personne ne nous voit y aller. Et que personne ne nous suit. Je serai vite de retour pour aider au combat. » Dans la mesure où le Ministre était l’homme à abattre en priorité, je ne pu qu’approuver cette initiative. Seulement, dans le chaos qui régnait dans la salle, il était impossible que je couvre correctement les arrières de la journaliste. Des sorts fusaient dans tous les sens et j’espérais que le maelstrom de couleurs aveuglantes et de bruit assourdissants servirait de couverture efficace à Alisson. Je ne pris pas la peine de lui répondre ou même de jeter un regard dans sa direction, trop concentré sur l’anarchie du combat. Je la vis toutefois disparaître avec le Ministre du coin de l’œil. L’effectif des mangemorts continuait à augmenter à vu d’œil et les aurors présents dans la salle semblaient être surpassé. Aux sentinelles du ministère s’étaient joints des civils dont les visages ainsi que l’identité m’étaient inconnus. Je ne pu dire s’ils avaient rejoins le combat mû par une bravoure héroïque ou s’ils appartenaient à un quelconque contingent encore inconnu du ministère et à vrai dire cela m’importait peu pour le moment, je concentrais toute mon attention sur les visages encapuchonnés ou masqués afin d’être certain de ne pas blesser quelqu’un de mon camps. J’envoyais un sortilège informulé sur l’un des disciples de Voldemort. Ce dernier fut projeté dans les airs avec force et percuta une femme. On dirait que j’avais fais un doublé. Je ne savais pas combien de temps s’était écoulé depuis qu’Alisson était parti mettre le Ministre en sureté. Quelques minutes, ou peut-être quelques secondes même, au vu de la vitesse où elle avait disparut je me demandais si elle n’avait pas transplané directement dans le bureau du Ministre. Quoiqu’il en soit, elle réapparut à mes côtés, sa chevelure rousse flamboyante s’agitait dans les airs comme une couronne enflammée à cause de la vitesse de sa course. « Je compte entretenir une petite conversation avec toi, après tout ça. Je pense qu’on a beaucoup de choses à se dire. » « Encore faudrait-il que nous sortions vivant d’ici. » Sans prononcer un mot de plus et agitant ma baguette, j’érigeais un mur invisible qui para l’éclair d’un vert luisant qui arrivait dans notre direction. Nous ne pouvions rester immobile, nous faisions des cibles trop facile – même si nous avions tout autant de chance de recevoir un sort perdu en restant en mouvement. Si diviser permettait de mieux battre son adversaire, l’union faisait la force. Nous devions nous rassembler avec les autres sorciers luttant de notre côté. « Viens. » Soucieux de perdre Alisson de vue, je la pris par la main pour l’entrainer vers la table renversée sous laquelle le Ministre s’était réfugié quelque temps auparavant. Je m’accroupissais afin de profiter de l’abri qu’offrait ce bouclier temporaire et je hasardais un regard minutieux sur la scène en désordre. Il me fallut quelques minutes pour repérer Shane qui assaillait l’ennemi avec vigueur. Je le vis tourner la tête vers un homme jeune à la chevelure dorée. Ses lèvres remuèrent mais je ne pu y lire ce qu’il disait. Il était posté devant une table renversée et sa façon de se tenir immobile devant me donnait l’impression qu’il cherchait à protéger quelque chose, ou quelqu’un. Le quelqu’un en question ne tarda pas à montrer son visage. C’était une femme dont le faciès était marqué par la peur. J’indiquais la table à Alisson, du bout du doigt. « Nous devons aller là-bas en vitesse ! » Ne lui laissant pas le temps de répondre, je me relevais pour partir dans la direction que je venais d’indiquer. Je ne jetais pas un regard en arrière et je n’attendis pas Alisson espérant simplement qu’elle puisse me suivre et tenir bon. Il était vital de commencer à se rassembler pour bouter les mangemorts. Par deux fois je faillis trébucher sur des corps étalé sur le sol. Cadavres sans vie ou sorciers assommés, je ne le su point et je ne voulais pas le savoir. Je m’empressais de rejoindre les côtés de Shane. « On aurais pu rêver de meilleur circonstances pour se revoir, tu ne trouves pas ? » Je voulus faire volte-face pour observer la progression d’Alisson et m’assurer qu’elle allait bien lorsqu’une autre femme attira mon attention. Elle ne semblait pas m’avoir remarqué car elle s’adressait à la femme cachée derrière la table devant laquelle Shane et moi étions postés. « Delilah ! Je crois que je n’ai jamais été aussi contente de te voir. Il se passe quoi ? Tu n’aurais pas vu Arthur ? » Celle que je supposais être Delilah abandonna la protection de la table en se relevant pour répondre. « Je vais être franche, je suis pas trop contente de te voir et non je n'ai pas vu Arthur. Il y des mangemorts partout, j'ai été plutôt occupée à les éviter. Tu devrais le retrouver et partir d'ici...ce n'est pas trop le moment pour les mondanités, c'était plus tôt dans la soirée. » La colère de la jeune femme étaient palpables dans ses paroles et j’étais certains qu’une prise de bec allaient s’effectuer entre les celles-ci, mais je pris sur moi de m’interposer car l’heure était grave. Afin d’attirer l’attention de la mangemort, j’articulais son nom avec autant de mépris et de dureté que je le pu, comme une invitation à un duel. « Ara. »
« Parfois, dans la vie, nous devons faire des choix, des sacrifices. Parfois, c´est simple. Et parfois, c´est beaucoup plus compliqué. C´est ça aussi, le métier de journaliste. Et quand nous devons faie quelque chose, il faut le faire. Quelqu´en soient les rsques. C´est dans notre devoir d´aider. » Alisson A. Whelan - citation de journal intime.
Lorsque je revins rejoindre Styx après avoir mis en sécurité le ministre, le chao régnait. Je n´aurai jamais voulu voir une scène pareille de toute ma vie. Je ne saurai vous dire combien de corps de trouvaient à terre, alors qu´en tant que jounaliste, les détails attirent de suite mon attention. Des étincelles de lumières provenant d´un grand nombre de baguettes magiques jaillisaient de part et d´autre de l´endroit où se tenait - à l´origine - la réception organisée par le ministre de la Magie. Celui-ci était maintenant en sécurité dans son bureau avec d´autres personnes pour assurer sa sécurité.
Au fond de moi, j´étais à la fois paniquée et rassurée. Comment ne pas etre paniquée face à ce désordre humain? Cette invasion de mangemorts causait la perte de nombreuses vies - vies qui avaient majoritairement pour but de supprimer les mangemorts du monde des sorciers. A ces vies détruites dans un combat vient s´ajouter les lendemains pour les familles, tristes et desesperé d´avoir ainsi perdus leurs proches. Je ne pense pas qu´il soit utile de développer davantage ce sujet. Les mangemorts provoquent des dégats irréparables. Pourtant, je me sentais rassurée. La présence de Styx devait m´y aider. Il me paraissait avoir de l´espérience pour ce genre de combat. Je me demande s´il est mangemort depuis longtemps.. Parce que si c´est le cas, il doit posséder la marque. J´étais assez impressionnée par ce personnage. Quelque chose en lui était héroique. Mais sombre. Très sombre. Je dois avouer que j´ai du mal à cerner ce qu´il peut bien penser.. En parlant du fameux symbole des partisans de Vous-Savez-Qui, j´étais deux fois plus rassurée de ne pas avoir à la porter. Je me battais à présent contre eux, avec Styx. Ils finiront pas s´apercevoir que j´étais en mission d´infiltration et j´étais persuadée que Noah connaissait ma vraie vie : journaliste indépendante engagée. Certes, la mission avait échouée. Mais j´avais recolté assez d´informations concernant leur méthode de ´travail´ que je n´hésiterai pas à écrire un article pour le prochain numéro de mon journal. « Encore faudrait-il que nous sortions vivant d´ici. »
Styx avait raison. Nous devions nous concentrer sur le moment présent et se battre. Bon, le plan A ´Inflitration´ n´avait aboutis à quasiment rien. J´étais maintenant contre eux. Mais ce combat pourrait etre le plan B, non? Le but reste toujours le meme : réduire au maximum le groupe de mangemorts afin de maintenir la paix dans le monde des sorciers. C´est lorsque Styx utilisa la magie pour nous protéger d´une nouvelle étincelle en notre direction avec l´aide d´une sorte de bouclier magique, que je compris que la bataille n´allait pas apparaitre facile. A ce moment, il me prit la main et m´emmena derrière la table renversée où le ministre s´était caché quelques minutes avant. J´observais à peine Styx, guettant chaque horizon en quete de nouvelles lumières qui pourraint nous attaquer tous les deux. Lorsque Styx reprit la parole, un sursaut s´empara de moi. « Nous devons aller là-bas en vitesse! » Je ne prit pas la peine de répondre. Nous ne devions pas perdre plus de temps que nous n´en avions. Je me mis à courir, suivant Styx et la direction qu´il m´avait indiqué, sans trop vraiment comprendre. J´étais terrorisée à l´idée de passer au milieu de ce carnage.
Fort heureusement, nous étions arrivés vivant là où Styx voulait. Il s´adressa à un jeune homme, je ne saurai vous dire son nom, plutot charmant. Je ne prit pas part à cette retrouvaille, va t-on dire et me tenait légérement à l´écart, non loin de Styx, tout en jettant des coups d´oeils autour de nous, la baguette parée à la main. Je croisais le regard de Styxqui voulut s´assurer que j´avais bien suivis son mouvement. Puis, mon attention se tourna également vers la prénommée Ara. Lorsque Styx prononca son nom, je compris ce qu´il comptait faire. Et vu qu´il m´avait si bien aidé jusqu´ici, je comptais l´aider. Je m´approchais tout doucement de Styx et me plaçais derrière lui afin de lui murmurer à l´oreille. « Styx, fais très attention à toi. Je vais t´aider..»
Oui bien sur qu’elle avait menti. Le seul jour où elle serait contente de se retrouver face à cette femme serait le jour ou elle aurait enfin l’occasion de sortir sa baguette et de s’en débarrasser. Mais ce n’était pas aujourd’hui le jour, alors un mensonge ferait l’affaire. Elle lui avait posé une question simple et plutôt tout a fait crédible. Elle avait perdu Arthur le moment ou elle avait franchi les portes de la pièce, Delilah connaissait son fiancé et a son plus grand regret elle était quasiment sure qu’ils continuaient a avoir des rapports civiles, il semblait donc logique qu’elle lui demande si elle ne l’avait pas vu… Et ce n’était pas comme s’il passait particulièrement inaperçu. Ca venait de lui donner une bonne raison de s’approcher du coté de la lumière. Après tout, elle était la pour observer, et c’est ce qu’elle allait faire. La jeune femme n’était pas toute seule pour autant, deux autres hommes étaient la, un d’entre eux avait a peine l’air de sortir de Poudlard. Si le coté de l’ordre était rempli de gens comme ca, le Seigneur des Ténèbres avait déjà gagné ; ce qui, il fallait qu’elle le reconnaisse, faisait battre son cœur de plaisir. Elle aurait tellement aimé pouvoir se servir de la baguette qu’elle tenait dans sa main, plus pour annoncer aux autres qu’elle pouvait attaquer que pour s’en servir, et se débarrasser de deux ou trois pustules d’auror, mais elle ne pouvait pas, pas ce soir. Elle remarqua que le visage du plus âgé des deux, elle connaissait, elle ne se souvenait plus d’ou ni de pourquoi, mais elle le connaissait, venait de se détendre. Etait-ce parce qu’il estimait que Delilah était en sécurité maintenant qu’elle était la ? Ara aurait explosé de rire si la situation n’avait pas été aussi « critique ». Elle fut interrompue dans ses pensées par la jeune professeur qui venait de se tourner vers elle.
Je vais être franche, je suis pas trop contente de te voir et non je n'ai pas vu Arthur. Il y des mangemorts partout, j'ai été plutôt occupée à les éviter. Tu devrais le retrouver et partir d'ici...ce n'est pas trop le moment pour les mondanité, c'était plus tôt dans la soirée.
Qu’elle vieille harpie, elle n’avait qu’a aller manger des limaces si s’était comme ca…. Elle méritait d’être remise a sa place et encore une fois Ara sentit sa baguette la démanger très fortement. Si elle ne savait pas faire la différence entre des mondanités et une question, le future de la magie était mal en point…. Et puis elle lança un expelliarmus… Vraiment, ces gens étaient pathétiques. Dans des moments comme cela, il fallait tirer pour tuer. Elle allait lui répondre quelque chose d’aussi tranchant quand quelqu’un d’autre l’interrompit.
Ara. Tant de mépris dans un prénom aussi court…. La concernée connaissait cette voix, elle ne la connaissait que trop d’ailleurs, elle ne s’était pas attendue a entendre se genre de sentiment sortir de cette bouge. De toutes les choses qu’elle avait vu, ca, elle ne l’avait jamais imaginé. La jeune femme se retourna, rangeant sa baguette dans la poche spéciale. Styx… C’est donc vrai ce qu’il se murmure un peu partout… Tu poignarde tes amis dans le dos…. Oui oui, elle avait employé le mot ami… Ara regarda une autre inconnue murmurer à l’oreille du jeune homme. A il semblerait donc qu’ils se mettaient a deux contre elle. Elle était flattée… Et légèrement désolée de les décevoir. Elle se contenta de rigoler avant de s’approcher d’eux, les mains quelques peu levées. Vous n’avez pas d’autres choses à faire? J’aimerai retrouver mon fiancé et pour la première fois de ma vie- elle se décala afin d’échapper a un sort perdu- je vais écouter Delilah et rentrer chez moi.
Daily Prophet
LE MAITRE DU JEU
+ SORCIER DEPUIS LE : 13/11/2009 + PARCHEMINS : 1569
La salle de bal du Ministère de la Magie s'était transformée en un véritable champs de bataille. Partout des sorciers masqués s'en prenaient aux invités, causant de nombreux et irréversibles dégâts. Alors que la bataille faisait rage un homme transplana au milieu de la salle, nullement gêné par le corps d'un sorcier innocent à ses pieds. Ses vêtements montraient son appartenance aux Aurors mais les traits de son visage changeaient, se déformaient au fil des secondes. Un rictus mauvais se forma sur son étrange visage alors que les invités se tournaient vers lui, comprenant qu'il n'était pas seul. D'un geste il fit tomber l'homme qu'il soutenait avant de claquer des doigts et de transplaner de nouveau, immédiatement suivit de tous les mangemorts présents. Laissant derrière eux de nombreux sorciers blessés, choqués ainsi que le cadavre de Buster Mcdornen, le Ministre de la Magie.
→ Le Ministre de la Magie, Buster McDornen, a été assassiné, marquant la fin sanglante de ce gala. → L'Auror responsable de sa mort était en réalité un Mangemort sous polynectar. → Pour éviter une vague de panique dans le monde sorcier il a été décidé que le Conseiller du Ministre, Garrett Anderson, prendrait immédiatement sa suite. Or, cet homme est en réalité un mangemort, il manipulait McDornen depuis de nombreuses semaines et a jouer un rôle clé dans son meurtre et dans cette attaque. → Lord Voldemort prend peu à peu le pouvoir sur le monde magique, ce que chacun ignore pour le moment. → L'existence des mangemorts est désormais connue de tous, celle de l'Ordre du Phénix est une rumeur de plus en plus fondée. → Avec un mangemort à la tête du Ministère de la Magie et Lord Voldemort qui tire toutes les ficelles les temps promettent de s'assombrir sur le monde magique.
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Sam 8 Juin - 11:30
