NOM: Woodstone PRÉNOMS: Kirah, Elladora AGE: vingt-trois ans PARTICULARITÉ: écrire ici. Pour doter votre personnage d'une particularité rendez vous ici.STATUT: Célibataire PURETÉ DU SANG: Pur ANCIENNE MAISON: Serpentard POSTE: Mangemorte
✎ Votre personnage trouve par hasard la pierre de résurrection, l'une des reliques de la mort ! Que décide t-il de faire ? En un minimum de sept lignes ✎ Votre personnage tombe sur un moldu malmenée par des sorciers au détour d'une rue, que fait-il ? En un minimum de sept lignes
✎ Le Ministre de la magie propose à votre personnage de tout quitter pour devenir son conseiller personnel. Accepteriez-vous la proposition ? En un minimum de sept lignes ✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? En un minimum de sept lignes
Ca recommence, je l’ai vu hier, cet homme qui me fuit ou qui me suit. Pourquoi ? Je le vois, mais il n’est jamais là, il est mort, il doit être mort. Je déteste ça, je le déteste d’autant plus que tout cela est de sa faute, lui, mon père qui n’aura jamais cessé de me torturer depuis ma naissance, un vrai calvaire. Il faut que je sache la vérité, cela ne peut être autrement.
J’errais dans les rues de Londres, les passants s’écartaient à ma vue allant s’entasser les uns contre les autres pour me laisser passer, s’en était ridicule, mais un autre jour, ils auraient eu raison de le faire. Mon regard vide, agitant ma robe élégamment, avançant comme si je n’avais aucune destination, pourtant si, j’en avais une. Ce grand manoir que je n’avais pas vu depuis bien longtemps, rien n’avait changé, je poussais la porte comme si je rentrais chez moi, je l’avais fait tellement souvent. J’étais à nouveau une petite fille, la petite Effy, mal dans sa peau, regrettant le jour de sa naissance, comme les autres. La maison était sans dessus dessous, les fauteuils étaient éventrés, les miroirs brisés, les armoires renversés. Il était évident que je n’étais pas la première mangemorte à franchir ses portes, mais que pouvaient-ils bien venir faire ici, chez ma grand-mère maternelle ? Pourquoi le seigneur des ténèbres aurait-il confié cette mission à quelqu’un d’autre que moi qui déteste cette maison et son habitante plus que n’importe qui dans ce monde ? Tant de questions, mais il n’y avait pas de vie ici, de toute évidence cette vielle chouette avait déserté, soit avant qu’ils n’arrivent, soit avec eux…
Je me dirigeais vers le jardin, immense jardin qui bordait le manoir, rien n’avait changé ici et tant mieux, j’avançais jusqu’au fond, un amas de pierre était placé juste là où je l’avais laissé. Je sortais ma baguette délicatement et pointait le sol à côté de ces pierres : « Bombarda ! ». Un nuage de poussière s’éleva, il y avait de la terre partout, j’en étais recouverte, mais peut importe. Je m’accroupissais devant le trou béant qui s’était formé dans la terre, sortant une boule de chiffon se trouvant là. Dépliant mon précieux trésor je retrouvais ma dague, une magnifique dague en argent ornée de pierre précieuse que je m’étais acheté étant enfant, l’arme de mon premier meurtre, toujours en parfait état de conservation.
Là, le trou noir, comme la fin d’un mauvais film, quand le noir envahit l’écran et laisse simplement cette image, cet objet. C’est ainsi que je me réveille, le front inondé de sueur, la respiration haletante et le cœur battant en accéléré, la chambre tremblait, c’est vrai, tout était en mouvement et j’ignorais si cela venait de moi, si c’était dans ma tête tout ça, je regardais mon poing, fermé sur ce poignard qui n’était plus là, j’en avait besoin, c’était ça le message et il fallait que je le retrouve. Pourtant j’ignorais bien où la trouver, cette maison qui apparaissait et disparaissait au gré des jours, comment retrouver ce qui était introuvable. Je n’étais qu’une enfant la dernière fois que j’avais vu ce bâtiment, une enfant torturé, pas physiquement, mais intérieurement, une folle, ou tout du moins c’est-ce que tout le monde pensait, peut-être avaient-ils raisons et peut-être que je l’étais. D’un autre côté un fou n’en est un que pour les gens qui le jugent comme tel, pour ma part, je dirais que je suis et que j’étais à part.
J’ai vécu une enfance solitaire, mes parents avaient fuient, tout simplement, ils n’étaient que des lâches incapables, ils avaient peurs, de moi, de l’extérieur et tout ce qui aurait pu atteindre le duo de traitre à leur sang qu’ils formaient. Ô que j’aurais aimé qu’ils aient l’audace de m’affronter aujourd’hui, mais revenons en au passé, après tout c’est-ce qui nous définis. J’ai grandis dans le manoir de la famille Monroe, élevé par ma grand-mère qui me traitait comme une simple domestique, cette vieille peau aigrie qui pensait que mon but dans la vie était de finir aussi parfaite qu’elle croyait l’être, foutaises, elle n’était qu’une femme trop propre sur elle, ennuyante à mourir et si j’avais écouté ces voix dans ma tête, elle serait morte depuis longtemps. J’ai toujours eu sur le monde un regard différent, plus réaliste, trouvant la noirceur en toute chose, les autres, tous les même, ils n’avaient qu’une envie en réalité, faire de moi leur esclave, faire en sorte que je sois dépendance de leur bon vouloir, tous, ma grand-mère et c’est gens, ces médicomages qui venaient m’examiner si souvent. Ils répétaient tous la même chose, jamais devant moi, psychotique, sujette aux hallucinations et pourtant, rien n’était plus réel que ce que je voyais.
J’ai quand même finis par intégré Poudlard, comme une orpheline, j’y restais toujours pendant les vacances, ma grand-mère prétextait que ça forgerais une plus grande discipline et les rares moments où je pouvais rentrer en « famille » étaient les pires, j’étais cette fille étrange, celle dont les gens parlent dans son dos, celle a qui personne ne fait confiance et bien sûre qu’ils avaient raison, je les méprisais tous et plus encore les sang de bourbe qui avaient l’insolence de se présenter comme étant des sorciers alors qu‘ils n‘étaient rien de plus que des anomalies, comme ces cracmols, qui n‘avaient rien à faire parmi les vrais sorciers. J’avais du mal à m’intéresser aux gens et leurs paroles n’étaient qu’un simple sifflement désagréable à mes oreilles et je préféré de loin être seule qu’entendre leur blablatâtes incessant, mon seul plaisir était d’humilier ces sales sangs-mêlés et autres erreurs de la nature.
UNDER.CONSTRUCTION
DAILY PROPHET'S REDACTOR
AVATAR: Hanna Beth AGE: 19 ans PRÉSENCE SUR LE FORUM: 6/7. COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM: Une recherche sur PRD. TES IMPRESSIONS: Il est très joli et j'aime beaucoup le contexte. ▻ UN PETIT MOT POUR LA FIN:
Dernière édition par E. Kyrah Woodstone le Dim 17 Mar - 18:15, édité 2 fois
Lumen Macmillan
CŒUR DE LIONNE
+ SORCIER DEPUIS LE : 23/08/2012 + PARCHEMINS : 5770
Oooh Hanna Beth ça faisait longtemps que je l'avais pas vu sur un rpg! En tout cas bienvenue et bon courage pour ta fiche! Si tu as des questions n'hésites pas!
C'est vrai qu'Hanna commençait à se faire rare & je trouvais ça dommage. Bon choix d'avatar, donc. Par ailleurs je te souhaite la bienvenue ainsi que du courage pour la rédaction de ta fiche.