NOM: Fawkes. PRÉNOMS: Pandora. AGE: dix-neuf ans. ANNÉE: sixième année. STATUT: Célibataire. Malgré la pureté de son sang, les mariages arrangés n'ont jamais fait partie des idéaux familiaux. PURETÉ DU SANG: Pur. Pandora est née d'une union entre les familles Fawkes et Figg. Ni l'une ni l'autre n'ont eu le privilège de s'illustrer dans le monde de la sorcellerie et ce, pour une seule et bonne raison. Cette pureté a été tachée, bafouée dirait-on, par la naissance de cracmols. Les deux arbres généalogiques comptent ainsi, à eux seuls, quatre individus qui n'ont jamais pu passer les portes de Poudlard. Pandora a d'ailleurs été élevée par sa tante, du côté maternel, Arabella Figg, cracmolle de son état. MAISON SOUHAITÉE: Poufsouffle. Par défaut, ou juste par plaisir, Pandora s'y voyait. Lors des (rares) repas familiaux, la jeune fille défendait avec passion cette maison qu'elle pensait injustement méprisée. Rien n'était susceptible de la faire intégrer les trois autres lieux d'accueil, son caractère juste et profondément candide, sa loyauté, à l'instar de son flegme typiquement britannique, ne pouvant la mener que dans la salle commune du blaireau.
✎ Votre personnage trouve par hasard dans un couloir les réponses du prochain devoir de potions, que fait-il ? Pandora prendrait certainement cette feuille et laisserait son regard glisser le long de ce calice, se laissant le temps d'épouser certaines informations qui pourraient lui être éventuellement utiles, voire essentielles, face à son devoir de potions. Puis, se sentant pousser des ailes, elle abandonnerait à ses pieds le parchemin noirci avant de tourner les talons, s'enfuyant loin du lieu du crime. Culpabilisant cependant bien rapidement, il ne serait pas étonnant de voir, quelques heures plus tard, Pandora se morfondre dans un coin du château. ✎ Votre personnage tombe sur une première année malmenée par des septième année au détour d'un couloir, que fait-il ? Le courage fait partie des attributions de Pandora même si celui-ci paraît moindre face à celui que possèdent les élèves de Gryffondor. Elle sait que son statut de Poufsouffle ne lui apporterait aucune crédibilité, si jamais il lui venait à l'esprit d'intervenir dans une rixe opposant une première année à un groupe d'élève de septième année. Car, oui, elle interviendrait, usant de bon sens et d'humour. Elle irait certainement enlacer le plus jeune des élèves, passant un de ses bras autour de sa nuque et clamant à tout va à quel point elle l'aimait, tâchant de l'emmener au plus vite loin de ses agresseurs. Il est nécessaire de préciser que Pandora privilégie généralement l'impact qu'ont les mots, délaissant ainsi les insultes et autres coups de baguette.
✎ Le professeur de métamorphose a injustement punit votre personnage à la place d'un autre élève qui se moque de lui, comment réagit votre personnage ? Bouche entrouverte, yeux écarquillés, paumes à demi-levées vers le ciel. Silence complet. La surprise serait totale mais aucune expression faciale, hormis celle de l'incompréhension, ne se refléterait sur son visage. Bien qu'outrée, Pandora ne ferait rien pour se débarrasser de cette punition imposée. Profondément têtue et obstinée, elle préférerait passer cet obstacle la tête haute – se faisant presque passer pour une martyre - plutôt que de dénoncer le véritable coupable. Cette facette de sa personnalité ressort souvent et est plus ou moins gênante suivant les situations : même si la candeur apparente de Pandora est susceptible d'éclipser sa fierté, il n'en est vraisemblablement rien. Par orgueil, elle est capable de tout supporter, ne serait-ce que pour recevoir en retour un signe de reconnaissance. ✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? Si vous lui posiez véritablement la question, la réponse serait certainement instantanée. Rêveuse et grande romantique, Pandora ne peut pas envisager sa vie sans amour. La jeune femme suit d'ailleurs plus couramment les battement de son cœur plutôt que les étranges élans de sa raison – les nombreux romans à l'eau de rose qui peuplent la bibliothèque de sa tante y sont sûrement pour quelque chose. Évidemment, les trois autres propositions sont tout aussi alléchantes que celle choisie – qui aurait l'idée de ne jamais voir une once de richesse, de célébrité ou de sagesse intégrer sa propre vie ?
DAILY PROPHET'S REDACTOR
AVATAR: Candice Accola. AGE: Dix-neuf brouettes. PRÉSENCE SUR LE FORUM: 5/7. COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM: Grâce à mon vieux trou de balle volant - aussi appelé Tristan. TES IMPRESSIONS: Le contexte du forum est juste génial et je dois dire que les bannières du design sont vraiment trop belles, belles, belles. ▻ UN PETIT MOT POUR LA FIN: Et si nous allions exprimer notre gangnam style, nus, dans les couloirs de Poudlard ? Mm ?
Dernière édition par Pandora Fawkes le Ven 19 Oct - 0:07, édité 11 fois
Les flammes dévoraient les bûches, embaumant le salon d'une douce odeur de bois brûlé et d'herbe fraîchement coupée. L'atmosphère qui régnait dans ce petit pavillon de Little Winghing était bucolique, traditionnelle – rien ne pouvait être plus délicieux. Pandora avait passé une partie de l'après-midi à décorer le petit sapin qui reposait dans un coin du salon, non loin de la cheminée. A présent assise en tailleur sur le large canapé en cuir noir, observant d'un œil éteint le feu crépiter, la jeune étudiante serrait contre sa poitrine une tasse de chocolat chaud. Son corps était gaîné de tissu bleuté, la taille vaguement enserrée par la lanière de sa robe de chambre. Ses cheveux blonds étaient remontés en un chignon savamment négligé d'où s'échappaient quelques mèches rebelles. Les deux chats favoris de sa tante, Mistigri et Patounet, semblaient se disputer une pelote de laine. N'ayant cure de ce semblant de rixe, Pandora tendit ses lèvres en avant, soufflant longuement sur le liquide brun encore fumant. Ses yeux se dirigèrent bien malgré eux sur une lettre décachetée, sagement posée sur le bras du sofa, qu'elle avait précédemment lue. Une lettre de ses parents.
Sa tante, assise à ses côtés, n'avait soufflé mot, respectant le silence imposé par sa nièce. Son mutisme inhabituel la troublait mais, sage, ses lèvres restaient scellées l'une à l'autre en une étreinte ferme. Les traits du visage de Pandora se froissèrent alors qu'elle tendait une main tremblante vers la lettre noircie d'une belle écriture pointue. Ses doigts caressèrent la feuille et s'en saisirent, la portant alors devant ses yeux.
Jamais Pandora n'avait vécu en compagnie de ses parents. Helen Figg et Jack Fawkes représentaient deux lignées de sang pur oubliées par le monde de la sorcellerie. Ce qu'ils pouvaient faire n'intéressait personne et, aussi loin que remontaient ses souvenirs, jamais ils n'avaient prêté une oreille attentive aux commérages. Ils avaient cependant sacrifié une jeunesse désinvolte et mouvementée au profit de l'éducation de leur fille unique – ce sacrifice ne dura cependant que six longues années. Ils aimaient Pandora mais l'appel du grand large s'était faite palpable, pesante, irrépressible. Ils avaient confié leur fille à la seule qui, bien que cracmolle, était susceptible de lui offrir une enfance heureuse. Arabella Figg était devenue bien plus qu'une mère de substitution : elle avait pris le visage d'un véritable modèle. Même si la tristesse ponctuelle de vivre loin de ses parents s'était peu à peu transformée en rancœur constante, le manque se faisait vivace lorsqu'ils n'étaient pas présents à ses côtés lorsqu'elle en avait besoin. Ils n'avaient pas changé depuis leur sortie de Poudlard ; rien ne comptait pour eux, hormis leur goût démesuré pour les voyages. Ils s'amusaient et peut-être était-ce cela le véritable fond du problème.
Cette lettre était l'exemple parfait d'une vie idyllique – une existence qu'ils menaient sans Pandora. Ils lui souhaitaient de joyeuses fêtes, lui racontaient leurs mille et une aventures. Peut-être aurait-elle dû se réjouir pour eux et, à bien des égards, la jeune sorcière se sentait cruellement égoïste. Son coeur se comprima dans sa cage thoracique et sa gorge se serra brutalement, rendant impossible la moindre envie de discourir. Lentement et sans un mot, elle tendit le courrier à sa tante, qui fut bien rapidement saisi. Toutes ses phalanges se redirigèrent alors vers son récipient. Ses deux paumes se réchauffaient contre la porcelaine brûlante de la tasse blanche, immaculée. Le plaisir anticipé, qu'elle ressentait habituellement avant de boire une boisson sucrée, s'était progressivement dissipé.
Les lèvres de Pandora se collèrent au rebord de sa tasse, laissant le liquide brun ébouillanter la pointe de sa langue. Elle battit des cils, le regard rivé en direction du croisement que formaient ses mollets. Un ricanement brutal, sans la moindre trace de joie, déchira le silence pesant qui régnait dans le salon. La bouche de Pandora était étirée en un sourire tremblant, quasiment inexistant. Elle déplia ses jambes, son récipient en porcelaine toujours collé contre sa poitrine, et ses pieds rejoignirent le parquet de la pièce.
« Ils ont l'air de bien s'amuser. » Constata prudemment Arabella en se frottant les mains, la lettre à présent posée sur ses cuisses. Elle se racla et continua sur sa lancée, incertaine. « Je suis certaine qu'ils prévoient de te faire une merveilleuse surprise. »
Le même ricanement furtif résonna dans le salon.
« Et je pense avoir reçu leur merveilleuse surprise. » Déclara Pandora en donnant un petit coup de menton en direction du papier froissé. Elle se leva, haussa les épaules. « Ils n'auraient pas dû se donner cette peine. »
Sans un mot, Pandora débarrassa l'endroit de sa propre présence. Sa tante n'esquissa pas le moindre geste pour la retenir, le regard hanté par l'impuissance. Elle put entendre sa nièce courir dans les escaliers, claquer la porte de sa chambre. Ses paupières se fermèrent doucement alors qu'elle se laissait aller à la chaleur ambiante, se sentant solidement enlacée par les bras de Morphée. Le dernier visage qui traversa son esprit, juste avant le sommeil, fut celui de Pandora.
Jamais son matelas n'avait paru aussi moelleux. Allongée sur le ventre, le visage enfoui dans un oreiller, les bras et les jambes écartés : Pandora dégageait un aura relativement théâtral qu'il aurait été bien difficile de ne pas remarquer. Elle n'avait jamais souhaité aller à l'encontre des perspectives joviales, enthousiastes et familiales qu'amenaient inévitablement les fêtes de fin d'année. Seulement, pouvait-on dire qu'une famille n'était composée que de deux personnes ? Les Figg, les Fawkes. Ces deux lignées, dans l'ombre des familles puissantes dont la pureté n'était plus à prouver, se liaient et se déliaient continuellement. Parfois Pandora avait la chance de rencontrer ses grands-parents et quelques uns de leurs frères et sœurs autour d'une dinde farcie et de quelques marrons. Ceci étant, le plus souvent, elle partageait le soir de noël avec Arabella, à écouter les miaulements incessants de leurs nombreux chats – ce qui n'était évidemment pas pour lui déplaire même si, de ce fait, l'accentuation de sa rancune ne pouvait être que plus palpable.
Pandora se redressa à l'aide de ses avants-bras, à présent agenouillée au centre du lit. Son regard se porta sur sa tasse, vide, posée sa table de chevet puis en direction de son bureau sur lequel reposaient tous ses livres de cours, quelques parchemins et sa plume. Ses mains frottèrent vigoureusement ses joues, colorant ses pommettes plus que nécessaire. Ses dents mordillèrent rapidement son arc-de-cupidon, visiblement assaillie par le remord d'avoir voulu rejeter les nouvelles de ses géniteurs. Malgré tout, elle les aimait. Pas exactement comme elle l'aurait voulu mais ce qui faisait vibrer ses veines et battre son cœur s'apparentait vraisemblablement à de l'amour. En trois bonds, ses pieds retrouvèrent le sol et, décidée, saisit un parchemin sur son bureau boisé. Elle posa la pointe de sa plume sur le bout de sa langue avant de la tremper dans l'encre.
Il ne lui restait plus beaucoup de temps, il fallait se décider. A cet instant, Pandora aurait aimé être de ceux qui passaient leurs vacances à Poudlard. Elle n'avait jamais envié cette perspective d'être loin du cocon familial lors des fêtes de fin d'année, pourtant cela représentait une distance non-négligeable entre elle et ses problèmes à régler. Pandora aimait Poudlard tout comme elle aimait la maison de sa tante - qui faisait office de refuge. Elle n'était sûrement pas la plus aimée, la plus futée, ni même la plus attendrissante des élèves mais elle s'y sentait à sa place. C'était tout ce qu'elle demandait, au fond, se sentir à sa place. Ce sentiment, ce désir d'intégration, poussa la Poufsouffle à se montrer aimable. Parallèlement, il aurait été un peu fort de dire que Pandora considérait ses camarades comme étant sa seconde famille mais l'idée était là et restait la même : frôlant la dépendance affective, elle avait besoin d'être entourée et, même s'il n'était pas question d'être aimée par tout le monde, la jeune fille ne pouvait s'empêcher de déverser sur autrui sa tendresse.
Le pardon n'était pas chose aisée mais peut-être était-il temps d'y accorder une pensée ou deux. Penchée sur le meuble, son corps formant un angle perpendiculaire, Pandora griffonna deux mots sur la feuille jaunie et froissée. Deux mots qui signaient son envie d'en finir et la précipitation de ses gestes.
Joyeuses fêtes.
Dernière édition par Pandora Fawkes le Lun 22 Oct - 14:57, édité 24 fois
Rhorhorho, merci pour CA j'suis bonne pour l'avoir dans la tête toute la semaine En tout cas, bienvenue parmi nous Hésites pas si tu as la moindre question!
Dawn R. Blackwood
LA PRINCESSE DES GLACES
+ SORCIER DEPUIS LE : 18/08/2012 + PARCHEMINS : 6731 + LOCALISATION : Poudlard, la tanière des verts ou le terrain de quidditch
JAMIE-HOPE ; La belle, la magnifique, Antonia. Je suis contente de voir que le pseudo choisi + l'avatar plaisent. Merci beaucoup à toi !
SAMAËL ; C'est pas humain de pondre une signature aussi torride. (je me liquéfie à peine devant mon écran) Merci beaucoup, mon mignon. (je suis nulle mais quand je dis mignon, ça me fait penser à cette vidéo )
DRAGAN ; Et toi, boudiou ! Full combo de bon goût ! Déjà Louise Attaque, quoi. Et puis Andrew est trop chou sur les gifs de ta signature. Merci beaucoup, mhu.
AMBRE ; Les grands esprits se rencontrent. En fait, c'est la première fois que j'utilise Pandora, d'habitude je prends Pandore. Bon, une seule lettre diffère mais bon... Merci beaucoup, jolie demoiselle !
ALIX ; Je suis sûre et certaine que tu vas adorer l'avoir dans la tête, cette chanson, cette semaine. Tu pourras même faire une chorégraphie improvisée dans la rue. Si j'ai la moindre question, je n'hésiterai pas à te harceler. C'est promis, c'est juré. Merci beaucoup !
DAWN ; J'aime trop ton pseudo. Le prénom me fait penser à Buffy (je suis une grande nostalgique de cette série, je te raconte pas). Merci beaucoup.
Merci Lola.
OLIVE ; Panda ? Mais c'est très sexy, je te remercie. Merci beaucoup pour le mot de bienvenue.
THEODORE ; Ton pseudo claque tout. Merci à toi.
MAXILYNN ; Maintenant, il faut imaginer Candice Accola danser sur Gangnam Style. Tu gères tout autant avec ce pseudo de fou et la belle Holland. Merci à toi !
ISIBEAL ; Qu'elle est mignonne, Nina. Et nous aurons inévitablement un lien, ma belle demoiselle, étant donné que j'en ai déjà un avec le frangin Eisenberg. Merci beaucoup. (Hey Sexy Lady... fefbefbfoe GANGNAM STYLE !)