NOM : Colemann. PRÉNOMS : India Jane. AGE : 17 ans, née le 31 août 1964.  ANNÉE : Quatrième. ÉTAT CIVIL : Célibataire. PURETÉ DU SANG : Mêlée, par une mère née moldue et un père sang-mêlé. MAISON SOUHAITÉE : Je vous laisse me répartir   ORIENTATION SEXUELLE : N'étant ni très romantique ni très sexuelle, la question ne s'est pas encore vraiment posée pour elle. PARTICULARITÉ : Un intérêt grandissant pour les Dark Arts, notamment pour la nécromancie et la magie du sang.  Bref, pour des trucs qui ne sont pas enseignés à Poudlard.  
   

✎ Votre personnage trouve par hasard dans un couloir les réponses du prochain devoir de potions, que fait-il ? Copier bêtement les réponses d'un devoir de potion est, au final, beaucoup plus rapide qu'une séance de bullshittage express. L'imagination, faut croire, ne lui coule pas du cerveau à débit très élevé.

Voyez-vous, India entretient avec les résultats scolaires une relation alliant nonchalance et indifférence. Elle ne les considère ni comme une mesure de son intelligence ni comme un outil pour prouver sa valeur à un corps professoral aux intérêts, ma foi, généralement ennuyeux. India a confiance en sa capacité d'aller chercher de l'information lorsqu'elle en ressent le besoin, et comprend généralement bien la matière vue en classe sans devoir fournir d'efforts supplémentaires. L'excellence académique lui semble bien futile, sa quête n'étant que l'expression d'une vanité démesurée. Si India valorise la connaissance, elle préfère dévorer les livres dont elle a envie, apprendre ce qu'elle veut bien apprendre, mettre de l'énergie là où elle en voit l'intérêt.

Alors, si elle tombe sur les réponses d'un devoir au détour d'un couloir, India hausse les épaules sans pousser la réflexion. Well... Why not? Le parchemin est enfoncé dans un sac qui risque de le gober, de le faire disparaître dans ce gouffre immatériel mais bien effectif que constitue l'oubli.

✎ Votre personnage tombe sur une première année malmenée par des septième année au détour d'un couloir, que fait-il ? Par chance, et elle en bénit et le ciel et Merlin et la génétique et tout ce que tu veux d'autre, India ne souffre pas du complexe du héros. Elle se plaît bien dans le traditionnel ''chacun s'occupe de ses veracrasses'', et ne ressent pas l'envie irrépressible de venir en aide à son prochain. S'il est dans la merde, à lui de s'en démerder. Toutefois, il y a des injustices trop criantes pour les passer en jouant les sourds.

Une première année contre des septième année. Wait... What? India fronce les sourcils et revient sur ses pas. L'idée de viser le dos d'un septième année trop sadique pour surveiller ses arrières lui susurre des mots doux à l'oreille. Juste pour créer un peu de chaos. Et lorsqu'on parle de chaos, on ne peut oublier Peeves.  India l'a vu errer avec ennui à quelques pas d'ici. Peeves, il y a un septième année avec des oreilles d'âne dans l'aile est. Je suis sûre qu'il aimerait que tu lui composes une chanson pour l'accompagner dans les couloirs. Peut-être que ça créerait une fenêtre d'opportunité pour la première année. L'opportunité de fuir. Dans tous les cas, avant d'exécuter son plan, India prendrait le temps d'identifier les assaillants. Elle les dénoncerait avec joie à un professeur ou à un préfet. Panier percé? Ouais. Et alors?

✎ Le professeur de métamorphose a injustement punit votre personnage à la place d'un autre élève qui se moque de lui, comment réagit votre personnage ?Sa peau blanche se barbouille de rouge et India baisse les yeux. Elle sent les regards posés sur elle avec tant de force que les propos du professeur se perdent dans le labyrinthe de son ouïe. India veut s'expliquer, mais son cœur qui bat contre ses tempes transforme ses mots en balbutiements inintelligibles. Plus que l'injustice, India déteste être ainsi mise au centre de l'attention. Elle entend un rire derrière elle et c'est la goutte de trop. Elle se retourne sur son siège. « Toi, tais-toi! » « Et un autre 10 points de moins pour vous mademoiselle Colemann. On ne parle pas ainsi à ses camarades. Vous viendrez me voir après le cours. » Vous viendrez me voir après le cours. Crétin de professeur. India acquiesce et croise les bras. Elle aura deux ou trois mots à dire à certains de ses camarades ce soir.

✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ?
Il n'y a rien de plus ennuyant que la sagesse. L'excès de mesure, de raison et d'éthique, l'ambition d'un contrôle de soi, d'une vie basée sur la réflexion, des décisions prises de manière juste et équitable. India se nourrit davantage de passions et de chaos. Elle aime pousser les limites et prendre les mauvaises décisions juste pour voir où cela la mène. Plus que la sagesse, India est en quête de connaissances. S'agit-il des bons savoirs? India n'en a pas grand chose à foutre.

La célébrité est futile, mais séduisante. La richesse utile, mais insuffisante. Si India ne crache ni sur l'une, ni sur l'autre, elle ne s'y intéresse pas outre mesure.

Entre nous, l'amour romantique, elle s'en bat les couilles. Le gnagna, et les jeux de séduction lui font rouler les yeux à n'en plus finir. L'amour, toutefois, est un concept bien plus large que le ''romantisme''. India accorde beaucoup d'importance à ses relations, qu'elles soient amicales ou familiales ou plus encore, non parce qu'elles lui sont utiles, mais parce qu'elle tient à ce lien affectif. Si India a été blessée, déçue et frustrée, l'amour en est devenu que plus précieux à ses yeux. C'est sa première motivation.
   

PSEUDO : jakiie. AGE : 23 ans. PRÉSENCE : Régulière, mais plutôt lente niveau rp. AVATAR :

Code:

[b]LUCA HOLLESTELLE[/b] [color=#c24132]◊[/color] India Colemann

COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : La secte. UN PETIT MOT POUR LA FIN : Joli forum    

« Et lorsqu’elle est pleine, l’homme n’est plus un homme. Il est une bête. Et si tu tends l’oreille, tu peux entendre le loup hurler. » « AOUUUUH » ajouta un des plus jeunes avec une fierté douteuse. Parler de la lune a toujours excité ses cousins… des moldus. La légende les rend fébriles et sa tante finit toujours par sourire. Pour eux, la lune est un jeu. Ils la regardent avec des yeux brillants, et s’ils y croient assez fort, ils sont transportés dans un monde épique où magie et horreur se joignent. Sa mère, elle, regarde la lune avec plus d’amertume. India a parfois l’impression qu’elle la déroberait au ciel de ses mains fatiguées. Elle la compresserait entre ses doigts jusqu’à ce qu’elle étouffe. Un jour, India lui a demandé pourquoi. Elle a pincé les lèvres et tourné la tête. Certains mots restent coincés dans un coin du cœur. Ils s’y essoufflent et ils y meurent. India a très tôt appris qu’elle devait haïr la lune. La lune, et puis sa mère. She could not feed me the words that I craved.

Malgré leur bête ignorance, India a toujours envié ses cousins. Le rire de leur père résonne à tous les soirs entre les murs de leur demeure. Il gueule aussi, mais au moins il est là. « Toi, il est comment ton père, India? » La question l'a souvent rendue menteuse, puis muette en grandissant. Le souvenir qu'elle garde de son père est en parti flou, le reste probablement construit de toutes pièces... Enfin, si on croit ces livres de psychologie qu'a en horreur Oliver, son frère aîné. India se rappelle la barbe rugueuse contre sa joue, les oiseaux en papier qu'il faisait tourner devant ses yeux. Parfois, elle croit se remémorer le murmure d'une comptine. Twinkle twinkle little star, how I wonder what you are. Qu'est-ce qu'un souvenir, et qu'est-ce qu'une fantaisie? Selon Oliver, son père a disparu alors qu'elle n'avait que deux ans... et qu'avant ça, il n'était pas aussi doux qu'elle se plait à le croire. Sa mère, elle, ne dit rien, comme toujours. Aux enfants, on leur dit ce qu'on veut bien qu'ils sachent. On leur dit plus tard, quand tu seras grande. Ça ne suffit pas. India a fini par comprendre d'elle-même. Pourquoi son père est parti. Pourquoi son frère a passé tant de temps loin d'elle. Pourquoi elle restait beaucoup plus longtemps que les autres enfants à la garderie, ou à cette école moldue qu'elle fréquentait avant Poudlard. Pourquoi le sourire a quitté sa mère, pourquoi les cernes creusent son visage. Sa mère déteste la lune. Elle abhorre la voir pleine. Werewolf.

India déteste le silence de sa mère. Elle déteste son détachement. Elle déteste les décisions qu'elle a prises... Et même si elle les comprend parfois, maintenant qu'elle est grande, India ne peut s'empêcher de retomber dans les vieux réflexes. La logique et la haine vont rarement main dans la main. Pour son père toutefois, elle ressent un mélange de pitié, de curiosité, et d'affection. Oliver clame qu'elle l'idéalise... et qu'elle est trop dure avec sa mère. Forgive and forget? Ce genre de dictons, India te les rentre bien profondément dans le ...

India a fouillé un peu partout pour compenser le peu de mots offert par sa mère. Elle a trouvé des photos au grenier, de son père, de sa famille. Elles ont suffi un moment. L'adolescence entamée toutefois, India a eut besoin de savoir d'où elle venait. Elle a eut besoin davantage qu'un visage, davantage que des souvenirs brumeux d'enfance. Qui est mon père? Qui sont les Colemann? Albert Colemann. India voit le nom au sommet d'un article qu'elle a déniché dans les archives de la Gazette conservées à Poudlard. Auror déchu Et puis, plus bas. Quelle place pour les hybrides monstrueux dans la communauté sorcière? Le sous-titre la laisse de marbre. Rien de bien étonnant. Rien qu'elle ne devinait déjà. Auror réputé commet une erreur coûteuse. India survole une liste de ses bon coups, de ses chasses célèbres. En première année à Poudlard, cela suffit à l'impressionner.

Bien que les Colemann n'ont plus le sang pur depuis plusieurs générations, le nom est vieux chez les sorciers d'Angleterre. India s'est amusée à en remonter la généalogie. Elle a lu des centaines de profils d'individu, observé autant de portraits animés. Plusieurs ont chassé des créatures, certaines plus étranges que les autres. India a déniché, parmi ses aïeux, un ami des gobelins, bien décidé à se lancer dans le monde des banquiers.... jusqu'à ce qu'il réalise que l'amitié des gobelins a ses limites, et que ne se déclenche leur dixième révolte. En deuxième année, l'anecdote historique l'a fait sourire. India a parcouru des dizaines de généalogies, vieux livres poussiéreux peu consultés à Poudlard, jusqu'à ce que la lignée des Colemann s'arrête brusquement. Ou plutôt, commence brusquement, sortie de nulle part. Comme explication, India a remarqué une note en bas de page. Modification de l'ancien nom. Phrase écrite en vieil anglais, qu'un bon sort de traduction pouvait sans peine déchiffrer.

« C'est une vielle tradition. On croyait, de mon temps, que les noms avaient un pouvoir. Une façon d'enlever de la puissance à des familles aux pratiques... peu convenables était de maudire, puis de modifier leur nom. » Le fantôme avait sa voix monotone habituelle. La curiosité d'une India en troisième année fut piquée. « Il est presque impossible de retrouver des noms modifiés magiquement, surtout s'ils ont été maudits préalablement. Il est considéré peu désirable de voir ses noms refaire surface. » Cette révélation motiva India à s'intéresser aux Dark Arts, passés comme présents. À force de recherches, elle trouva, en quatrième année, quelques pratiques éteintes approximativement au même moment que la naissance de la lignée Colemann, soit une branche de la Nécromancie, ainsi qu'une magie dite '' magie du sang''. Considérée non-éthique et dangereuse, l'une comme l'autre ont été bannies. India compte bien en découvrir plus.