NOM : Calloway, un nom de famille peu commun en Ecosse et dans la Grande-Bretagne tout entière. India n'en connait même pas l'origine même si elle s'est déjà posé la question mais n'a pas fait de recherches. Ce qu'elle sait c'est que la famille Calloway est installée en Ecosse depuis déjà plusieurs siècles. PRÉNOMS : India Grace. Son premier prénom n'a de raison d'être  que son esthétique qui a beaucoup plu à ses deux parents alors que le second rend hommage à sa grand-mère paternelle qui a élevé seule son unique fils et qui était le modèle de ce dernier. AGE : 19ans tout juste puisqu'elle est du mois de mai. ANNÉE : 6ème année. ÉTAT CIVIL : Célibataire et ce n'est pas plus mal comme ça. PURETÉ DU SANG : Mêlé. MAISON SOUHAITÉE : Bien que beaucoup pensent qu'elle aurait dû être une Serpentard à cause de ce qu'elle montre d'elle, elle a tous les traits de caractère d'une Poufsouffle et le choixpeau l'a bien cerné. Sa loyauté est sans fin pour ses proches et ceux qui la détestent sont ceux qui ne la connaissent pas vraiment.  ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle. PARTICULARITÉ : Aucune.
   

✎ Votre personnage trouve par hasard dans un couloir les réponses du prochain devoir de potions, que fait-il ? Un devoir et elle, seuls dans un couloir, bien trop beau pour être vrai. Et puis India n'est pas du genre à tricher. Elle n'en a pas eu besoin dans le passé et pourquoi maintenant ? Elle jetterait sans doute un petit coup d’œil malgré tout avant d'aller le rendre en main propre au professeur qui l'a perdu dans le couloir sans lui avouer ce qu'elle a fait qui n'est pas bien grave, car elle n'aurait pas retenu ce qu'il y avait écrit et qu'elle n'a absolument pas besoin de ça pour avoir de bonnes notes. Mais elle n'irait surement pas jusqu'à le mémoriser entièrement ou le revendre à d'autres élèves de sa classe. Et que le professeur l'aime ou pas, qu'il change le sujet ou non, ça lui serait égal, car elle verrait juste que son geste était celui qu'elle devait faire.
   ✎ Votre personnage tombe sur une première année malmenée par des septième année au détour d'un couloir, que fait-il ? Sans même hésiter, même une seconde, elle le défendrait bien que le cliché de ce genre de situation l'exaspère au plus au point. elle irait jusqu'à se mettre entre les dernières années et le première année. Intrépide et n'ayant peur de rien, ce n'est pas des gens à peine plus âgés qu'elle qui vont l'impressionner. India pourrait sûrement le faire peur en sortant sa baguette de sa poche, connaissant sa réputation ils partiraient sans doute sans faire d'histoire. Elle n'a jamais été malmenée par les plus vieux, pas assez gentille et innocente pour ça, mais elle n'est pas du genre à laisser les autres se faire frapper. Elle a toujours eu ce côté protecteur envers les plus jeunes et s'imagine sans cesse que c'est sa petite sœur qui pourrait être dans cette situation et elle aimerait que si c'était le cas, quelqu'un lui viendrait en aide.
   ✎ Le professeur de métamorphose a injustement punit votre personnage à la place d'un autre élève qui se moque de lui, comment réagit votre personnage ? India n'est pas du genre à se laisser faire et bien que ce soit une élève sérieuse, qui sait ce qu'elle fait là, elle a horreur de se sentir attaquer par qui que ce soit, sauf si cette personne est un ami très proche qui peut dans ce cas tout se permettre avec elle. Mais un professeur ce n'est pas le cas. India a du caractère et c'est donc d'un naturel étonnant et d'une insolence modérée qu'elle va répondre, sans vraiment se rendre compte des conséquences de ses actes. L'élève de son côté n'aura pas intérêt  rester dans les parages bien longtemps, non ce n'est pas un euphémisme, quand le tonnerre gronde, bien souvent la foudre tombe.
   ✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? Sans doute l'une des questions les plus difficiles que l'on puisse lui poser. Bien que l'argent de l'intéresse pas et qu'elle ne soit pas en quête de sagesse, pensant avoir déjà acquis une certaine sagesse avec son expérience de la vie, c'est sans doute entre la célébrité et l'amour qu'elle hésiterait. Mais elle pencherait plus pour l'amour. Vous savez celui dont on vous parle toute petite et que l'on nomme prince charmant, celui que vous voyez derrière votre célérité préférée à douze ans ou encore celui que vous pensez avoir rencontré à seize ans qui fait plus de conneries que de choses sages. Malheureusement dans la vraie vie l'amour c'est pas un conte de fée et l'amour c'est souvent pas facile, mais plutôt des obstacles un peu partout. C'est un peu ce qu'a connu India et c'est pour cette raison qu'elle n'y croit plus trop. Elle a trop peur d'être à la mercis de quelqu'un, que cette personne puisse lui faire du mal en un claquement de doigts, déjà que les sentiments ce n'est pas son truc.. Mais au fond d'elle elle n'a qu'une envie, y croire encore une petite fois, une dernière fois.
   

PSEUDO : Midday_rose. AGE : 20ans. PRÉSENCE : Assez présente, disons 5/7jours. AVATAR : La canonissime Shay Mitchell. COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : En farfouillant sur Bazzart. UN PETIT MOT POUR LA FIN : Petit cœur pour vous   .

“ Félicitations, c’est une fille. ” a annoncé tout sourire la sage femme à la jeune mère. La femme pleurait, son bébé contre elle. Cette femme, c’est ma mère, jeune secrétaire à l'hôpital Sainte-Mangouste, qui a épousé un né-moldu, tout jeune auror. Ces deux-là se sont rencontrés à Poudlard plusieurs années avant et c’est dans cet endroit qu’ils ont appris à s’aimer sans limites. J’ai toujours été surprise de voir à quel points deux êtres pouvaient s’aimer, même après autant d’années. Mais ce mariage n’a pas fait que des heureux. La famille de ma mère l’a d’abord reniée, car épousée un moldu quand on est de sang pur, c’est salir sa lignée. Puis au fil des années ils ont accepté de la revoir, sans doute à cause de moi. Mes grands-parents, surtout mon grand-père, voulaient me voir grandir malgré mon sang. Ma grand-mère faisait des efforts à sa manière à chaque visite. J’ai grandi dans l’amour et la joie, mes parents ont toujours été excentriques et j’ai toujours aimé cette facette de leur personnalité. Ma petite soeur est venue au monde deux ans seulement après moi. On a toujours été très proches, je  la conseilles, elle m’écoute, et plus jeunes on jouait ensemble dans le jardin fleurit de notre maison Écossaise. Puis quand je suis rentrée à Poudlard pour la première fois, tout a changé. Ils ont voulu jouer aux parents modèles, je sais même pas pourquoi. Entre nous les relations sont devenues chaotiques. C’était plutôt simple, on ne se comprenait plus. Au début je faisais des efforts et puis quand j’ai vu c’était pas réciproque, j’ai arrêté, c’était voué à l’échec. J’ai le sang chaud et c’est de famille. Entre nous les conflits c’est jamais facile et surtout jamais calme.

Perdre sa mère c’est comme perdre une part de soi. Je me souviens de ce jour, je pleurais tellement que je me déshydratais. C’était il y a deux ans, j’étais en quatrième année. J’étais assise sur une vieille chaise en bois qui grinçait, comme souvent au fond de la classe. J’écoute pas moins pour autant, j'essaye de rester concentrée, de comprendre ce que raconte le professeur. Je me dois d’avoir des bonnes notes. La seule que je veux c’est partir de chez moi quand j’aurais fini ma scolarité et avoir une bonne situation. Je veux plus retourner chez mes parents à la fin de mes études, entre nous c’est trop chaotique. Ça fait quatre ans environ que c’est comme ça et je commence sérieusement à en avoir marre. Heureusement que je suis à Poudlard de septembre à juin, je rentre même pas pour noël, en tout cas pas chez eux. Poudlard c’est chez moi plus que chez mes propres parents. Là-bas j’ai l’impression d’exister par moi-même et pas seulement dans les conflits. Je me sens aimé de mes amis et en sécurité. Je me demande comment on en est arrivé là, j’ai pas eu une enfance malheureuse et j’ai eu de l’amour. Quelque chose à tout chamboulé mais j’ai beau chercher je vois pas. Avec la plume écrue que l’on m’avait donné, j’écrivais ce que le professeur dictait. Tout d’un coup, un bruit se fait entendre à la porte et le préfet en chef apparaît derrière la porte. Dumbledore me demande en urgence. Je me demande ce que j’ai encore fait, ces derniers temps je suis calmée. Mon ventre se noue et j’ai le souffle court. D’un seul coup je pense à ma soeur. Il lui est peut-être arrivé quelque chose de grave. Je me doute absolument pas de ce qu’on va me dire. Quand j’arrive, le professeur Dumbledore me regarde d’un air attristé, ou peut être que c’était de la pitié. Il était tout près de moi et pose sa main sur mon épaule. Derrière moi apparaît ma petite soeur, Malia, qui se poste juste à quelques centimètres de moi et mêle ses doigts aux miens. C’est un soulagement qu’elle soit là alors je caresse le dos de sa main. Mais si elle est là c’est qu’il est arrivé malheur à quelqu’un de notre famille. “ Je suis désolé, votre mère nous a quitté ce matin.” finit-il par nous murmurer. J’ai qu’une envie c’est m’effondrer mais Malia a besoin de moi et je peux pas lui faire ça, je dois tenir. Je me retourne et la sert dans mes bras aussi fort que je puisse. Elle pleure, se vide de toute l’eau que possède son corps. “ Ca va aller. Je suis là. Pour toujours. Promis.” Je lui murmure à l’oreille. Dans ma tête tout fuse. C’était ma mère et pourtant j’étais sans cesse en conflit avec elle. Je ne la détestais pas, mais on trouvait toujours moyen de se disputer. Je faisais pas de sortie mère-fille avec elle. Mais le plus dur c’est que je lui ai jamais dit je t’aime. Je m’en voudrais toujours parce que je l’aimais. Cette femme m’a donné la vie, m’a aimé, m’a élevé malgré tout. Moi je l’ai jamais remercié, même de la plus simple manière qui soit, par des mots. Je finirais par craquer ce soir, seule dans un coin de ma chambre, ma tête posée contre une fenêtre.


   

“ India sort tout de suite tes affaires de cette valise. “ Hurle mon père dans toute la maison, tellement fort que nos voisins qui habitent à trois kilomètres de là doivent l’entendre. De mon côté, je m'exécute pas, loin de là. Je continue à ranger mes affaires dans la vieille malle de ma mère, en prenant soin d’y mettre les quelques souvenirs que j’ai de cette dernière. A présent il me reste pas grand chose à part son vieux miroir en argent, orné de fleurs et autres arabesques, quelques vêtements qui sont à ma taille et le plus important, le collier en or qu’elle a acheté quand elle avait environ mon âge. Je ferme le tout et essaye de faire abstraction des cris de mon père et des pleurs de ma petite soeur qui se trouve dans le couloir. C’est elle que je vais voir en premier. Je la prends dans mes bras et la sers fort. “ Je serai toujours là pour toi ok ?” Je sèche une larme sur sa joue et elle hoche la tête pour me répondre. “ On se voit à la rentrée.” Je lui dis avec un sourire. Je retourne dans ma chambre et j’entends mon père hurler un truc comme “ Si tu prends cette valise je te jure que…” Je la saisis d’un coup et me retourne brusquement pour lui faire face. “ Tu me jures que quoi ? ” Je dis sur un ton insolant. “ Tu n’es plus ma fille. “ Ma gorge s’assèche et mes mains se serrent sur la poignée de ma valise, tellement fort que j’ai même peur qu’elle cède sous la pression. “ Je peux plus vivre dans tout ça, les conflits permanent, surtout maintenant qu’elle est plus là. Je serai mieux ailleurs.” J’en rajoute sûrement une couche vu à quel point le deuil est difficile à supporter pour tout le monde. Je ne pensais pas qu’on pouvait souffrir à un tel point d’un manque. C’est pas que j’aimais pas mon père, mais la dernière fois que lui et moi on s’est bien entendu remonte à des années, quand j’étais plus petite et que j’étais encore dans une école normale. J’avais besoin de quelqu’un pour m’écouter, me comprendre, quelqu’un qui saurait me conseiller et m’aider dans l’épreuve que je vivais et justement je connaissais la personne idéale et c’est elle que j’allais voir. Déjà que je passais la plupart de mon été chez des amis, maintenant ça serait tout l’été. Je passe à côté de mon père et descend l’escalier. Je récupère la cage de ma chouette dans le salon et me dirige vers la porte. “ India fait pas ça..” Je sens de la pitié dans la voix de mon père. Il a perdu sa femme et maintenant sa fille.. Mais je pouvais pas rester, c’était trop dur, trop fatiguant, c’était trop tout court. “ Désolée papa.” J’ouvre et c’est finalement dans un bruit sourd que se referme la porte d’entrée de ce qui fut un temps ma maison.


   

C’est pas la première personne vers laquelle je me tourne en cas de problème, mais là j’ai pensé à elle en première, ma grand-mère maternelle. J’ai plus de mère, ma petite soeur est trop jeune pour comprendre, je ne veux plus voir mon père et ses parents, moldus, ne comprennent pas tout à fait la situation et surtout le monde magique qui les entoure. J’ai plus qu’elle. Au début je pensais qu’elle ne comprendrait pas, qu’elle aussi me mettrait dehors, après tout je suis un sang mêlé et elle un sang pur. Mais c’est une personne fascinante et qui n’a jamais cessé de m’étonner. Quand j’ai toqué à la porte fraîchement repeinte de son appartement londonien dans lequel elle vit depuis qu’elle était veuve, je pensais que j’allais me prendre de la peinture plein la figure. Pourtant, elle m’a surprise, elle m’a ouvert sa porte en grand, dans tous les sens du terme. Elle m’a promis de payer tout ce dont j’avais besoin, de devenir mon tuteur légal pour que je puisse faire tout ce don j’avais besoin sans encombre et surtout d’éviter d’essuyer les refus de mon père. D’une innocence enfantine j’ai tout accepté, après tout c’est ma famille et elle a bien insisté là-dessus. Elle m’a même proposé l’ancienne chambre de ma mère pour mes retours en vacances, mais ça j’en ai pas très envie. C’est seulement l’an dernier que j’ai appris ses véritables intentions. Elle a commencé à me parler de pureté du sang, que sa lignée était pure jusqu’à ce que ma mère décide d’épouser un moldu et qu’en épousant des sangs purs je pourrais purifier la lignée au fur et à mesure. Moi j’avais de la chance, mon copain était de sang pur à l’époque. Mais toutes ces histoires je m’en fous totalement, tout ce que je veux c’est trouver l’amour. J’ai quand même acquiescé toutes ses remarques, même si certaines étaient déplacées à mes yeux. Malgré les conflits avec ma mère, j’ai toujours trouvé qu’elle avait fait le bon choix, celui de l’amour. J’admire ce geste et je respecte encore plus la femme qui m’a mise au monde. Pour le moment j’ai besoin de ma grand-mère alors je laisse couler et je verrais dans quelques années.



   

Si je devais me décrire en quelques mots, je vous donnerais sans doute la longue liste de mes défauts. Je vous dirais à quel point je peux être difficile à vivre et que je ménage pas les personnes qui me croisent quotidiennement. Certains vous diront que je suis provocatrice, d'autres que je suis une peste, mais ces personnes ne savent pas réellement qui je suis et ce que j'ai traversé dans ma vie. Comme vous l'avez sûrement compris, j'ai pas vécu que de belles choses. J'ai été trahie plus d'une fois, on m'a repoussé et certains m'ont sans raison écartée de leur vie. Un peu comme si je construisais une carapace, je me méfie de toutes les personnes que je ne connais pas. Ma réputation à Poudlard confirme mes dires. Il serait débile de vous en prendre à moi sans raison sous peine que je riposte immédiatement. Mais une fois qu'on m'a cerné, qu'on a appris à me connaître et à m'aimer, je baisse ma garde et peux devenir totalement différente. Mes amis vous diront que je suis une fille joviale, pleine d'énergie et de bonne humeur. Je ne m'arrête jamais de rire et la vie avec moi est une fête permanente. J'ai toujours eu tendance à protéger ceux qui m'entourent beaucoup plus que de raison, même si souvent je suis celle qui a besoin d'être protégée. Mais mon statut de grande sœur m'a souvent appris à être forte et à surmonter tous les obstacles qui se placent en travers de mon chemin. Mes amis ont toujours tendance à me dire que je suis trop curieuse, que j'aime résoudre les mystères même si sur certains points j'en suis moi-même un. Et le plus gros mystère de ma personnalité d'après est ma naïveté en amour alors que je suis tout sauf naïve dans le reste de ma vie. Comment une fille comme moi peut-elle toujours tomber dans le panneau ? Ne rencontrer que les garçons qui, à coup sûr, vont me briser le cœur ? Pourtant, je suis loin d'être bête. Au final, je me fais mal moi-même en me lançant sans cesse à corps perdu dans les relations vouées à l'échec et en écoutant surtout pas mes proches. Après tout je suis peut-être faite que pour ce genre de relation. C'est pour cette raison que depuis quelques temps j'ai mis une distance limite entre moi et les mecs mignons. L'amour c'est vraiment pas fait pour moi.