40 000 moldus et des brouettes qui vont à un stade. Voilà qui faisait rire Sebastian. Il regardait ça définitivement très amusé. Dans la masse compacte de la foule, il lui était aisé d’attraper la main de Chris dans la sienne. Personne ne se rendrait compte de rien. Au début, il avait simplement attrapé son poignet, gentiment, de peur de le perdre. Il avait les tickets sur lui, bien sûr et il aurait été simple de filer le sien à l’écossais. Comme ça, s’ils étaient séparés, ils se seraient retrouvés au moment de s’installer. Mais c’était hors de question. Il avait un prétexte absolument parfait. Et très vite, enfin non, avec une lenteur prompte à faire péter un câble aux plus patients, Sebastian avait laissé glisser ses doigts dans la paume de Chris, jusqu’à intercaler leurs phalanges. Ses yeux avaient regardés cet enchevêtrement avec un plaisir visible et il avait relevé son visage pour offrir un joli sourire à Chris, avant d’affermir sa poigne pour l’entrainer dans la cohue.
N’empêche. Ne me dis pas que c’est pas mieux organisé pour les matchs de Quidditch !?! On sait faire les choses de façon ordonnée. Ah ! Sacrés Moldus !
Seb parlait normalement. Avec le brouhaha énorme d’une telle foule, personne n’écoutait personne. Et au pire, il serait passé pour un fan déjà bourré, et il était surement loin d’être le seul dans cet état.
à un moment donné, en parlant de mec soul, une rixe éclata sur leur chemin. Un supporter des Rangers s’était visiblement perdu volontairement chez les ennemis catholiques héréditaires et il avait poussé sans ménagement l’un d’eux. Forcément, ça ne pouvait pas bien se passer. Instinctivement, Seb écarta Chris de ces mecs, avec un air farouche et malaimable au possible. Ils avaient OSE le bousculer. Alors ça, ça ne le faisait pas du tout. Bon, l’écossais était loin d’être une princesse en détresse. Aussi il ne jugea pas bon de lancer un sort de saucissonnage ou de lévicorpus sur ces crétins. Au pire, il foutrait un ou deux coups de poing au passage.
Ils parvinrent enfin aux grilles et Sebastian tendit ses deux billets, tenant toujours la main de Chris mais bien moins fermement cette fois. Il dessina du pouce des arabesques sur le dos de sa main, avec une sorte d’automatisme romantique. Une fois rentrés, il fut bien obligé de lâcher, avec un regret énorme, Chris. Ici, la foule était plus diluée, forcément.
Une bière ?
Sebastian se dirigea droit vers une buvette et prit de quoi se déshydrater. Il paya en pounds, et récupéra vite fait des mornilles qui s’étaient mélangées à la monnaie moldue.
Oh j’avais jamais vu ces pièces. Ça vient d’où ? Hummm ? Bulgarie je crois.
Le genre de monnaie que personne ne voyait dans ces temps troublés de la politique moldue en URSS et ses satellites. Personne ne les voyait. Personne n'y allait. Tout le monde s'en foutait. Du coup, ça attirait vaguement l'oeil mais vite, on tournait bien vite la tête.
Whaou. Ouai ! whaou. Bon match !
Seb leva une main en guise de salut, avec un sourire, avant d’aller se caler dans la tribune. Il avait visiblement eu du nez en prenant les places. 5è rang, presque au bord de la pelouse, non loin des virages, là où était le gros de l’ambiance. En fait, volontairement, il avait fait le choix d’un équilibre subtil entre place de choix et animation festive, côté Glasgow. Après tout, on était chez l’hôte. Et vu le foot de ces belles années 80’, valait mieux se montrer sous son meilleur jour, c’est-à-dire du même bord que le gros des hooligans présents dans le stade.
En tout cas, Seb affichait un sourire de gosse.
Hey ! Regarde ! Franck McGarvey est aligné ! Cool. Il va surement finir meilleur buteur du championnat cette année. Du coup, on devrait voir des buts.
Sebastian, 31 ans officiellement. 5 mentalement quand il se trouve dans un stade.
S'il devait choisir entre les deux équipes de la Old Firm de Glasgow, Christopher aurait plus penché pour les Rangers. Les Celtics étaient un petit peu trop proches de l'Irlande à son goût, et ça s'apparentait, dans son merveilleux monde mental, à de la haute trahison envers le pays natal. D'un autre côté les Rangers, eux, agitaient des drapeaux du Royaume-Uni, et toujours selon les valeurs très hiérarchisées et rigides de Christopher, c'était à peine moins pire. Il dépassa donc le petit groupe comportant un Rangers perdu parmi des Celtics avec beaucoup d'intérêt, après avoir laissé bien gentiment Sebastian s'emparer de sa main sans ne serait-ce que penser à émettre une protestation. Il s'était laissé faire en se demandant ce qu'il voulait au départ, et puis il avait ouvert les doigts en comprenant que l'allemand tentait de lui prendre la main. Chris étant un type assez affectueux et du genre démonstratif, il avait trouvé l'idée plutôt bonne. Il avait aussi suivi le même raisonnement que Sebastian ; personne ne remarquerait rien dans cette foule. Quand Seb l'écarta du spectacle du Rangers seul contre une bonne poignée de Celtics, Christopher émit une protestation indignée ; il voulait voir lui !
Une fois entré dans le stade, il ignora le léger regret qui l'animait alors que Sebastian avait lâché sa main, et accepta la bière qui lui était proposée même s'il avait comme la sensation que sa réponse n'était pas spécialement attendue. Il s'installa dans les tribunes aux côtés de Sebastian, tout sourire et bouffant des yeux les joueurs qui étaient déjà alignés sur le terrain. Il aurait le temps plus tard de détailler l'environnement des tribunes où ils s'étaient installés, parce que si Chris était un vilain hooligan écossais, il était quand même là à la base pour voir des mecs jouer au foot, donc c'était la première chose à laquelle il s'intéressait.
« Ouais, il est formidable. »
Tellement que malgré une volubilité impressionnante dès lors qu'il était question d'un sujet le passionnant, Chris en restait coi lorsqu'il s'agissait de ce mec-là. Il jeta un regard de côté à Sebastian, souriant automatiquement en avisant son expression – il faisait vachement peu prof de Poudlard comme ça, avec les yeux qui pétillaient et un sourire de gosse aux lèvres – et eut un petit rire. Il se trouvait lui-même ridicule, mais devait bien avouer que c'était le rencard le plus formidable qu'il lui avait été donné de vivre. Il fallait dire que Christopher avait bien voulu sacrifier aux traditions estudiantines, et avait effectué le pèlerinage jusqu'à la boutique de Mme Pieddodu en compagnie d'une charmante jeune fille pas bien plus à l'aise que lui. Face à ses souvenirs mi-figue mi-raisin – Chris avait aimé les pâtisseries du salon de thé de la brave femme, mais se souvenait avoir particulièrement galéré à relancer une conversation moribonde – autant dire que Sebastian frappait un grand coup. Ouais, Sebastian n'était pas une fille et c'était peut-être là la clé de tout ce mystère, mais Christopher n'avait pas très envie de se plonger dans ce genre de réflexion. Il tenait néanmoins à ce que l'allemand soit au courant, et se pencha vers lui pour lui glisser à l'oreille que c'était, genre, le meilleur rencard de sa vie. Et s'il n'avait certainement pas besoin de se mettre aussi près pour dire ce genre de choses, personne dans les tribunes ne sembla y prendre garde.
Le coup d'envoi du match fut sifflé sur ces événements, et l'écossais se plongea alors dans la traque visuelle du ballon. Il insulta l'arbitre, les joueurs qui ne faisaient pas ce qu'il fallait, et flanqua un coup de coude bien senti au supporter derrière lui qui avait trop ouvert sa grande gamelle, gagnant par là même le respect de toute la rangée de derrière. L'accent écossais tonna et résonna, notamment lors d'une embrouille avec un des mecs supportant les Celtics, qui avait eu la drôle d'idée de parler de drapeau irlandais à un moment où l'attention de Chris n'était pas assez prise dans le match. L'engueulade entre les deux écossais fut d'anthologie, et Christopher avait réellement l'air de croire que promettre mille morts à la descendance de quelqu'un juste parce qu'il aimait mieux les trèfles à quatre feuilles des Celtics était tout à fait normal et adapté. Après avoir plus ou moins gagné cet échange de vues coloré, Christopher se rassit aux côtés de Sebastian, secouant la tête avec l'air de l'homme qui sait ce qu'il raconte :
« Putain j'te jure les gens... ça ouvre sa gueule sans savoir de quoi ça parle, c'est excessivement agaçant. »
Non mais sinon, nooooooon, il n'en faisait pas trop avec le football, non.
Sebastian était un peu comme Chris. Il était très volubile quand il s’agissait de foot. Il insulta donc l’arbitre mais jamais en même temps que lui, puisque visiblement, ils supportaient chacun une équipe. Il fit des gestes obscènes à un joueur – qui ne le voyait absolument pas et n’avait surement rien à foutre de ses deux majeurs – qui avait osé faire une faute sur un des Celtics et le traita de greco-italien. Ce qui était une double offense, évidemment, autant sur sa virilité (un comble !) que sur son football, le foot italien était, aux yeux de l’allemand, la lie de l’humanité footballistique. Ça souffrait d’une double fracture tibia-péroné pour peu qu’on leur effleure une mèche de cheveux parfaitement mise en place à force de pot de gel et Sebastian faillit perdre ses cordes vocales en insultant à tout va dans toutes les langues qu’il connaissait. Autant dire que comme les gens retiennent le mieux les gros mots, tout un stade saurait désormais dire « va te faire enculer » en italien, s’ils ne le savaient pas déjà.
à la mi-temps, avec la prudence d’un anglo-allemand assoiffé en plein Sahara, il fit moult provisions de boissons à base de houblon et en but un peu plus que de raison. Après tout, ses deux nationalités avaient pour devoir et devise de descendre la bière plus vite qu’on ne descend une piste de ski avec un yeti au cul – oui, Sebastian avait testé.
En seconde mi temps, les insultes fusèrent cette fois à l’intention des deux équipes. Un 0-0 étant tout bonnement scandaleux et révélait deux clubs de feignasses payées à ne rien foutre. Avis partagé par la grande majorité grognant son mécontentement. Quand un supporter de Dundee eut la bonne idée de le bousculer pour aller pisser, forcément, l’énervement et l’alcool eurent raison de Sebastian. Et heureusement qu’il n’y avait que Chris pour voir le si charmant, gentil et cool professeur se transformer en hooligan anglais – les hooligans allemands se définissant par une cohorte de joyeux drilles adeptes des petites moustaches et des saluts douteux, Sebastian avait prit le parti de revendiquer là son héritage anglais – en pogotant de façon bien urbaine sur la tronche du pauvre écossais. Evidemment, dans un stade comble, il est impossible de lancer un pogo sur une seule personne et en moins de temps qu’il n’en faut pour énoncer son alphabet, tout un pan de la tribune se tombait joyeusement sur le rable.
Après 10 minutes de débats culturels et d’échanges variés, ainsi que l’intervention de la police qui commençait à se dire que des rigoles de sang cela ne faisait pas du meilleur effet à la télé, Seb se retira de la mêlée, lançant au passage un petit sort de « Discretio » pour s’éloigner avec Chris qu’il avait attrapé par le dos du t-shirt. Le sort ne rendait pas invisible, loin de là. Simplement, les gens se focalisaient sur les autres d’abord. Ils restaient dans le champs de vision mais on arrêtait en priorité la mêlée.
En haut des gradins, une bière à la main, Sebastian regardait avec un œil humide et fier son œuvre. Bon, l’œil humide en question prenait des couleurs et commençait à gonfler mais ce n’était pas bien grave. Pas plus que son t-shirt déchiré, une plaie au bras qui avait la marque de dents ou encore cette grimace qu’il faisait en respirant, le laissant penser qu’une ou deux côtes devaient être abimées. Le match venait de s’arrêter sur un 0-0 et serait rejoué le mardi suivant. Seb, lui, regarda alors Chris.
Assis sur les gradins du haut, à regarder les mecs de la sécurité tenter de calmer tout le monde à coups de poings – on s'en doute c'était pas hyper efficace – Christopher adressa un grand sourire à l'allemand, solaire de contentement et d'enthousiasme, comme à peu près les trois quarts du temps d'ailleurs.
« C'était top ! C'est vraiment con qu'on puisse pas voir le match retour, je suis sûr qu'il va être énorme. »
Hé oui mais sans vouloir faire allusion aux choses qui fâchent, y'en a qui ont des examens en fin d'année et ça serait peut-être bien de penser à réviser, au lieu de dragouiller les profs, s'entraîner au Quidditch et aller voir des matches de foot.
« Attention j'crois qu'il y a un peu de sang dans ta bière. »
Quant à lui, il n'en avait pas repris avant de sortir de la mêlée. Déjà que la sienne s'était renversée suite à un coup d'épaules malencontreux – il avait boxé le responsable plus par principe que parce qu'il voulait réellement de la fin. Il avait pris, dans l'aventure, un beau coup dans la mâchoire qui commençait à bleuir – foutue peau de blond ! – et devrait sans doute expliquer à Benedict le hooliganisme et les joies de se taper dessus entre mâles au nom d'une équipe. Il sentait d'ici poindre le mal de crâne à cette perspective. Plus bas, le calme revenait maintenant que le match était terminé et les vaillants adversaires se retiraient chacun dans leurs pubs préférés pour refaire les instants du match en buvant une énième bière.
« Ah ça y est, on peut y aller. Tu viens ? »
Il tendit la main à Sebastian pour l'aider à se relever – ben oui, pourquoi donc d'autre ? – et lui adressa un sourire un rien trop entendu. Juste un soupçon. Chris avait la candeur volontiers coquine, c'était ce qui faisait tout son charme. Il descendit les gradins en profitant de la longueur de ses jambes pour aller plus vite, adressant un sourire brillant aux membres de la sécurité épuisés, qui le regardèrent passer avec un rien trop de soupçon dans les yeux. Une fois sorti du stade, le Poufsouffle louvoya avec adresse entre les différents petits groupes de supporters restés là et parlant fort.
« T'as envie de faire un tour dans un pub ? Moi pas trop, les fouteurs de merde seront sûrement là. Se cogner dans un stade c'est une chose, mais dans un pub, ça me fait chier. »
Au moins dans les stades, les chaises étaient attachées, et personne ne pouvait s'en servir pour te la coller en travers du museau – c'était pas le cas dans les pubs.
« Ou alors un plus excentré du stade, on devrait être relativement tranquille. Voire aller dans un pub de rugby, j'adore ce sport aussi et y'avait pas d'match aujourd'hui. Ils seront cools les gars. »
La décision étant entérinée, Christopher s'éloigna du stade, remontant une rue. Il s'arrêta pour demander, avec son meilleur accent écossais, à un autochtone de lui indiquer un bon pub pour fans de rugby, et le type se montra fort disposé à l'aider en ayant reconnu auditivement un de ses compatriotes.
« C'est très simple jeune homme, vous prenez à gauche au bout de la rue, ensuite droite, encore droite, vous remontez une longue rue, gauche, et vous pouvez pas le rater ! »
Chris eut un petit rire mélodieux, remercia l'homme, et revint vers Sebastian, guilleret et amusé. Le coup à la mâchoire avait achevé de bleuir, et lui donnait une allure un peu étrange. Avec Seb et son œil, ils avaient effectivement l'air de s'être fait taper dessus, et vu leurs carrures on pouvait supposer qu'ils avaient redistribué les coups.
« Ouais bon j'suis pas trop sûr que je vais trouver, mais viens, j'ai une idée globale. »
Tout content de s’être si bien battu, Sebastian se laissa gentiment guidé hors du stade. Ah ça faisait tellement de bien de s’être défoulé. Bon, peut être que ce n’était pas tout à fait des manières civilisées, mais franchement, cette tendance de la société à tout aseptisé pour rendre les gens doux et lisses, qui pouvait donc bien y croire ? Une bonne baston, ça vous réglait tous vos arriérés de colère et de rancœur. On annulait la note et on reprenait le lendemain sa vie, gentiment, sans emmerder les bien pensants qui voulaient absolument croire que leur petite vie parfaite faisait envie. Bref, le baroudeur avait pris la main de Chris avec cet air très satisfait de lui-même, à défaut d’être content du score. Quant au plan suivant, il aurait bien eu une autre idée mais son instinct et son expérience lui disaient que c’était carrément précipité. Même pour lui. Pas sûr que son cœur s’en remette. Et pas quand on avait du sang sur ses fringues, sans trop savoir à qui il appartenait. Sans vouloir se la jouer romantique, Seb comptait bien avoir l’air propre, reposé et civilisé le moment venu. Y avait des limites, même pour lui.
Donc le professeur fut d’accord pour le pub. Il était trop tôt pour aller dormir ou ressasser le match ou se maudire de ne pas être rentré à Poudlard au lieu de l’imaginer à 5m de lui dans une autre chambre.
Pour ce qui était de l’opinion de Sebastian concernant le rugby, on s’approchait, à son goût, du catch. Sur le terrain, c’était marrant, dans les tribunes, ces cons préféraient boire et chanter ensemble à la gloire des éphémères ennemis. C’était d’un chiant ! à la rigueur, à la télé, avec des potes, avant de se la jouer russe en balançant les bouteilles de bière en verre au sol en gueulant des trucs comme « muist », ça c’était sympa. Du coup, Sebastian, qui n’avait jamais vraiment testé le pub anglais du rugby – papy étant 100% Serdaigle-Sang Pur, c’était quidditch à fond les ballons et Mamie, née dans une famille de la haute préférait le polo et les gardens party qui vont avec *deux doigts au fond de la gorge* - considérait l’activité avec un intérêt curieux et un air vaguement suspicieux. Pouvait on vraiment s’y amuser. A quel genre d’activité s’adonnait on ? Outre l’abus de bière qui vous transformait en femme – à savoir parler trop et pisser toutes les deux minutes ? – il avait un peu de mal à visualiser le truc.
Comme, oh que c’est dommage, Chris semblait légèrement perdu, Sebastian, qui avait compris les deux premières indications, prit la direction des choses. Gauche. Droite. Facile.
Et maintenant ? Il y avait un peu moins d’animation dans les rues à mesure qu’ils avançaient et, avec un éclairage dégueulasse à la moldue, bien trop espacé pour que ça ne donne pas un air glauque à la rue, Sebastian en profita. Il récupéra la main de Chris et le tira sous un porche. Ah les porches ! Il ignorait qui avait inventé ça mais c’était surement le St Patron des patins et autres petites gâteries à la va-vite. En tout cas, Sebastian l’aimait follement.
Il plaqua donc gentiment – enfin gentiment, comme un gars qui venait de poutrer gaiment tout un tas de hooligans, il aurait pu briser les côtes d’une donzelle donc – Chris sous un porche anonyme.
Juste pour voir ton bleu.
Ben voyons. Il tira sa baguette, murmura un « lumos » un rien enroué pour faire genre qu’il auscultait bien son élève préféré. Jouer au docteur, une idée complètement con vu leur état respectif, mais après tout, pourquoi pas. Tout ça pour en finir, évidemment, à l’essentiel : l’embrasser. Parce que c’était pas dans un pub entouré de joyeux drilles plus carrés qu’eux deux, qui chanteront surement des chansons paillardes, qu’il allait pouvoir en profiter.
Tu te souviens de la suite des indications sinon ? J’peux bien lancer un « pointonord » mais comme je sais de toute façon pas où on va !