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 SETH ▲ attrappe moi si tu peux

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Lorelei E. Wilbert
Lorelei E. Wilbert
LA PRINCESSE ADOPTÉE

LA PRINCESSE ADOPTÉE
+ SORCIER DEPUIS LE : 23/09/2014
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Message Sujet: SETH ▲ attrappe moi si tu peux   SETH ▲ attrappe moi si tu peux Icon_minitimeJeu 21 Jan - 17:56



Dans les serres




TOI ET MOI, C'EST BIEN PLUS QU'UN MILLIERS DE MILES.


Il était la devant moi. Il ne m'avait pas vu mais, je savais que dans un instant à un autre, il allait décerner ma présence. Qu'une fois fait, qu'il allait faire un pas vers moi pour me parler, profitant qu'on soit que tous les deux, pour une fois, dans le couloir du rez-de-chaussée. C'était instinctif. Je le savais. Je n'avais pas besoin de don de voyance pour anticiper ce genre de choses. Je le connaissais. Beaucoup. Et je savais que j'aurais fait la même chose à sa place si mon cerveau ne me rappela pas à l'ordre de la pire des manières qui soit. En me faisant visionner l'image de sa bouche sur celle de sa collègue. De lui qui embrassait une femme sur la tour d'astronomie. De Seth Avery, car il ne pouvait avoir que lui pour me mettre dans des états pareils, qui visitait la cavité buccale de Caroline Sangster. Je savais que même si je me jetais un sortilège d'oubliette pour m'effacer de la mémoire cet horrible souvenir, ça ne marcherait pas. Car un sortilège n'effaçait qu'un souvenir. Faisait oublier qu'une partie de la mémoire. Juste ça. Et non pas la cicatrice qu'avait laissée cette vision sur mon cœur. Ça serait trop facile sinon. On était peut-être des sorciers, qu'on avait réponse pratiquement à tout mais, quand il s'agissait de blessures d'amour, on était loin d'être doués. Mon cœur, lui s'en souviendrait. Il était doué pour se rappeler de comment étaient apparus ses blessures. Peut-être prenait-il un malin plaisir à s'en rappeler à vie ou c'était juste un moyen pour ne pas y rechuter. Ce qui était idiot, car il savait qu'un jour au l'autre, il rebattra très vite pour une personne. On était fait pour ressentir des émotions. Des sentiments. On était fait pour tomber amoureux. On était fait pour souffrir. On était tous des masochistes dans l'âme, c'était inscrit dans l'ADN des êtres vivants. On ne pouvait pas y échapper, et cela, même si on avait la plus grande volonté au monde à ne pas y retomber. Même la plus méchante des personnes pouvait chuter, quoi que l'on dise. On avait tous un cœur. Moi, la première. Et mon cœur, malgré qu'il ait déjà souffert d'un premier amour en la personne de Bellamy Carrow, avait baissé sa garde en apercevant le professeur de sortilèges. Et cela, même quand il avait vu les nombreuses barrières qui se dressaient face à lui. Il était sur un chemin rempli de mines terrestres qui n'attendaient qu'un mauvais pas pour se déclencher. Pour exploser à la figure. L'amour était une guerre sans merci. Et pourtant, je sentais mon cœur battre quand mes yeux étaient tombés sur la silhouette de Seth. Dernier qui semblait m'avoir repéré et avoir compris le jeu à lequel je jouais.

Jeu que j'avais commencé le lendemain de la scène que j'avais assisté à la tour d'astronomie et qui consistait à "fuyons Seth Avery" chaque fois que je le voyais. La tâche semblait difficile quand on savait qu'on l'avait comme professeur et qu'on allait forcément tomber sur lui à un moment à un autre. Mais, je savais dans quoi je m'étais lancé et sous ma plus grande surprise, j'excellais dans ce jeu. Je devais sans doute remercier ma chance de rester solidaire avec mon cœur pour ça. Ou les gênes serpentardes de ma mère qui me donnaient des ailes, enfin me rendait maligne. Dans tous les cas, j'arrivais à lui échapper et cela faisait bien deux semaines que ce jeu-là durait. Au départ, j'avais la surprise avec moi. La première fois où je l'avais semé, soit le lendemain du cauchemar, il avait pris mon geste comme un signe de répits. L'intervention de l'un de ses collègues qui voulait lui demander quelque chose avait aidé qu'il pense à ce sens-là. Il n'avait rien dit, avait laissé couler pour cette fois. Dans tous les cas, j'arrivais à lui échapper et cela faisait bien deux semaines que ce jeu-là durait. Que ce n'était que partie remise. La deuxième fois où je l'avais croisé, le jeu n'avait été que plus simple. Il ne m'avait pas vu et j'avais la chance de connaitre bon nombres de raccourcis, soit de passages secrets, et l'un d'eux était proche de ma personne. Ni vu ni connu, je lui avais échappé. Le plus dur avait été le jour où j'avais eu son cours et je n'ai dû mon salut que grâce à l'intervention d'un de mes collègues pour être sortit de sa salle de classe sans lui parler. La solidarité entre serdaigles, il n'y avait que ça de vrai. La tâche était aussi facile qu'un jeu d'enfant le soir. Je n'avais qu'à rester dans mon dortoir pour que je ne tombe pas sur lui. Facile et au moins ça évitait à ma maison de perdre des points, car j'aurai eu le malheur de tomber sur une autre personne du personnel que Seth hors du couvre-feu. Je pense que ce n'est qu'à la fin de la première semaine, qu'il commençait à comprendre que je l'évitais. Que je le fuyais. Je l'avais vu dans son regard. Il savait que je le fuyais comme la peste. Facile quand on savait qu'il m'avait vu courir dans le sens opposé où il était alors qu'on était que tous les deux. J'ai dû ma porte de sortie grâce à une sortie d'élèves d'une salle de classe. Mais dans tous les cas, je savais qu'il avait compris mon petit jeu sans savoir le pourquoi du comment. Car si je ne le lui disais pas, il ne serait jamais douté que je l'avais pris en flagrant délit. Les élèves ne sortaient, enfin c'était sensé être comme ça, qu'après que le couvre-feu est commencé et malgré ça, il y avait que très peu de chance de tomber sur quelqu'un et encore moins sur celle qu'on voulait voir si on avait pas prévu un lieu de rendez-vous au préalable. Malheureusement, pour moi, j'avais eu cette chance. À ce souvenir, mon cœur se serra, saigna. Douloureux souvenir. Affreux cauchemar. Coup fatal au cœur.

Toujours est-il que Seth était au courant de mon stratagème et vu la lueur de volonté que je décernai dans ses prunelles, il était déterminé à m'attraper et surtout comprendre pourquoi du jour au lendemain, je le fuyais comme s'il était le diable en personne. Ce qui dans un sens, se rapprochait plutôt pas mal, mais là n'était pas le sujet. Et si je ne bougeais pas, il allait y arriver. Ce fut le déclic. C'est cette pensée qui me sortit de mon état de paralysie mais trop tard. Mes prunelles tombèrent dans celle de Seth et je crus voir de la fierté dans les siennes. Mais, je ne m'y éternisai pas la-dessus, il n'était pas trop tard pour le fuir. Surtout que j'avais la chance avec moi sur ce côté. Lui revenait sans doute des sous-sols ou des quartiers des serpentards vu qu'il était leur directeur de maison, mais moi, j'étais parti pour me rendre dans les cuisines du château. Moi qui devais rester dans mon dortoir après le couvre-feu, avait dû revoir mes plans quand l'appel de la faim avait pointé le bout de son nez. Saloperie d'estomac. Avant qu'il n'ouvre la bouche ou ne fasse un geste, du genre sortir sa baguette magique de sa poche pour me jeter un sortilège pour me clouer sur place il était quand même professeur de sortilèges il devait en connaitre quelques uns, je pris la tangente.

Ni une ni deux, le silence qui s'était installé dans le rez-de-chaussée se brisa par le claquement de mes chaussures. Pas besoin de me tourner pour savoir qu'il me suivait. Dans ma course, je réfléchissais aux solutions qui s'offraient à moi. Dans cet étage-là, je pouvais oublier les passages secrets, les seuls qu'ils y avaient se trouvaient aux sous-sols. Donc, il me restait deux solutions. La première était de monter aux étages à l'aide des escaliers magiques ou l'autre était de sortir à l'extérieur. Mes pensées fusèrent dans ma tête tandis que je courrais comme si ma vie en dépendait. La première était risquée dans le sens que les escaliers magiques ne faisaient qu'à leur tête et qu'avec ma chance ne voudraient pas monter là où je voulais. Il me restait les extérieurs et je savais où aller. Dans les serres de botaniques. Celles-ci étaient connues pour être un endroit où personne n'irait la nuit à cause des plantes dont certaines étaient dangereuses. Seth penserait surement la même chose. Que je n'étais pas idiote au moins de braver le danger. Et c'était là ma porte de sortie. Courant à perte haleine, mes pensées restèrent bloquées sur Seth et sur mon comportement. Si je le fuyais comme la peste, c'était parce que je ne savais pas comment je réagirais face à lui. Avant, c'était simple, mais ça s'était avant que je  l'aie vu embrasser en premier miss Sangster. Mais maintenant, à chaque fois que mes yeux se posèrent sur lui, je le voyais embrassant Caroline. Du coup, je préférais ne pas affaire à lui. C'était plus prudent.

Quelques minutes plus tard, un vent frais fouetta mon visage quand je fus sortis par les grandes portes du château. J'étais dehors et la lune était l'unique lumière de l'extérieur. Ayant cours de botaniques depuis ma première année, je savais me rendre à ma destination, et cela, même au clair de lune. Il me fallut que quelques minutes et une accélération de mes pas pour que j'arrive aux serres du professeur Wilson-Grey. Choisissant celle qui était vers le fond, j'y pénétrai à l'intérieur. Mes yeux s'habituèrent à la noirceur de la serre. Il était hors de question que je jette un lumos dans celle-ci, car ça me fera repérer et ce n'était pas dans mes projets. Les miens étaient de lui échapper pas de l'inviter dans une serre. Cette dernière d'ailleurs était entièrement vidée de plantes. Sans le savoir, j'avais pénétré dans la serre une. Au moins, je n'avais pas de risque de me faire manger par une plante carnivore, c'était déjà ça de gagner. Déjà que j'avais échappé à l'estomac d'un loup-garou, je ne voulais pas finir dans celui d'une plante. Sans façon. Un soupir de soulagement sorti de ma bouche. Je lui avais échappé. Je me laissais glisser par terre, dos contre le mur, soulagé que Seth ne m'ait pas attrapé. Tout en reprenant difficilement mon souffle, j'avais quand même fait un sprint jusqu'à ici, je me perdis dans mes pensées. Sans me douter une seule seconde que la pensée que j'avais réussie à échappé à Seth n'était qu'éphémère. Ne jamais douter de la détermination d'un Avery. Jamais. Et je vais l'apprendre à mes dépens


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Seth Avery
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Message Sujet: Re: SETH ▲ attrappe moi si tu peux   SETH ▲ attrappe moi si tu peux Icon_minitimeJeu 3 Mar - 18:14


attrappe moi si tu peux
Sethei



On dit que le doute est dangereux. Douter de soi, de ses décisions, de nos actes. Le doute est humain. Le doute est destructeur… Et le doute habitait Seth Avery depuis maintenant trop longtemps.
Debout dans l’une des fenêtres du château, le sorcier avait le regard perdu au loin, bien au-delà de la cime des arbres constituant la sombre forêt interdite.
Il se rappelait son arrivée dans les murs de l’école : lui, Auror de profession, détaché de son poste pour répondre à la demande se ses supérieurs. L’époque était incertaine et dangereuse ; Ainsi la présence d’un chasseur de mage noir dans l’enceinte de Poudlard avait permit au Ministère de rassurer une partie de son électorat. Le message était clair : le Ministère agissait et garantissait la sécurité de ses concitoyens par le déploiement de ses meilleurs effectifs.
Seth soupira. Toutes ces manœuvres politiques l’ennuyaient. Il était un homme d’action, pas de bureau. Au départ réticent, il concédait volontiers que son expérience à Poudlard avait été des plus bénéfiques. Enseigner aux générations futures, repérer les éléments prometteurs… Un tout autre aspect de sa vie qu’il n’aurait jamais envisagé jusqu’à maintenant. Cependant en y réfléchissant bien, il doutait de conserver son poste encore longtemps. L’appel du terrain et de l’action seraient trop forts. Il avait une certaine impatience de réintégrer le Bureau des Aurors et de poursuivre sa carrière. Son objectif était clair : prendre la direction de ce Département ô combien stratégique au sein du Ministère de Grande-Bretagne.
Oui, ce temps viendrait, il en était convaincu.
Poudlard devenait trop étouffant. Trop compliqué. Quoique certaines choses étaient entrain de bouger.
L’homme maugréa dans sa barbe. Si un jour on lui avait dit qu’il serait taraudé par tous ces doutes, il en aurait sûrement ricané.
Mais le fait était là : tiraillé entre son attirance pour sa douce Serdaigle et sa collègue d’Histoire, Seth en avait presque oublié la raison première de sa présence en ces lieux. Son manque de rigueur lui avait d’ailleurs coûté cher lors de l’attaque des Mangemorts. Autrefois combattant aguerri, il avait été vaincu et blessé comme un vulgaire apprenti. Pourquoi ? La raison était évidente : il n’avait plus cette fameuse concentration. Il devait se reprendre, et vite.
La sonnerie retentit, le tirant de ses songes. Il était temps. Il devait retrouver cette petite diablesse de Lorelei et lui parler. Son attitude des derniers jours l’inquiétait. Ce changement inattendu de comportement vis-à-vis de lui était incompréhensible. Voulait-elle rompre avec lui ? Se sentait-elle coupable à cause d’une chose qu’elle aurait faite ? Comme le coup du placard…
En parlant de l’aigle : son regard finit par tomber sur sa douce. La jeune fille le fixait en retour avant de détaler. Une sourde colère s’empara de son amant. Cette fois elle n’en s’en sortirait pas sans qu’ils aient mit les choses au clair. Il accéléra le pas pour ne pas la perdre de vue mais finit pas se faire distancer au détour d’un couloir. Fronçant les sourcils, il allait abandonner avant qu’il ne tombe nez-à-nez avec ce diable de Peeves.

« Peeves, je cherche Miss Wilbert, une Serdaigle. »

L’esprit frappeur se mit à rigoler avant de faire une pirouette sur lui-même. Malgré son manque de respect habituel, il était rare qu’il ose ne pas répondre à un enseignant.

« La furie Bleue ? Ho ho ho. Cette belle plante est partie rejoindre ses congénères », lui indiqua-t-il en désignant les serres.

Seth hocha la tête pour le remercier puis fila dans cette direction. Il ne lui fallut pas longtemps pour rejoindre l’endroit. Silencieux comme lors de son examen d’entrée au Bureau des Aurors, il sonda les lieux à l’aide d’un informulé et repéra bien vite sa proie. Doucement, il s’en approcha de la belle. Elle n’avait nul endroit où fuir dans la mesure où il se trouvait dans le passage central.

« Tu es là… »

Indécis Seth vint aux côtés de la Serdaigle, assis dans la même position. Quelque chose troublait la jeune femme. Bien qu’il ait un doute sur la raison, il préféra être prudent.

« On se retrouve enfin… J’ai la nette impression que tu m’évites ces derniers jours… Je peux savoir pourquoi ? »

Il soupira avant d’ajouter :

« Les choses changent… Il faut qu’on parle sérieusement… Qu’on parle de nous »


Peut-être était-il temps de reprendre leur petite discussion de la dernière fois et de l’approfondir. Seth doutait que Lorelei soit au courant du départ précipité de sa collègue. Bien sûr il aurait pu la suivre, mais ce n’est pas ce qu’il désirait. Son cœur avait longtemps été partagé ces derniers mois, mais cette décision de la laisser partir était une sorte de révélation. Un choix qu’il avait fait. A voir ce que cela donnerait.





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Lorelei E. Wilbert
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Message Sujet: Re: SETH ▲ attrappe moi si tu peux   SETH ▲ attrappe moi si tu peux Icon_minitimeMar 22 Mar - 18:45



Dans les serres




TOI ET MOI, C'EST BIEN PLUS QU'UN MILLIERS DE MILES.


Ça fait mal. Terriblement mal. J'ai l'impression qu'on m'arrache une nouvelle fois le cœur à pleine main. Que mon monde s'effondre. Que la pluie s'est abattue sur mon visage vu l'impression de mouiller que j'ai sur mes joues. Pourtant, il faisait beau sous le clair de lune. Ce n'était pas la pluie que je sentais. Non, je pleurais devant le cauchemar que j'avais sous mes yeux. Et je savais qu'au plus profond de moi, que je ne rêvais pas. Non. Seth embrassait vraiment Caroline sous mes yeux. Et que je restais planté dans mon coin à les regarder. Pleurant silencieusement. Voyant mon cœur se briser peu à peu tandis qu'eux s'embrassaient dans leur bulle sans se douter une seconde qu'ils avaient une spectatrice.

-------------

Ne pas penser à ça. Surtout ne pas me remémorer l'un des pires épisodes de ma vie. Je devais penser à autre chose. Comme celle que j'avais pu une nouvelle fois esquiver avec succès Seth. Ce que je pouvais être fier, il n'était pas facile d'éviter Seth Avery. Encore plus quand il était en colère ce qui devait sans doute être le cas vu qu'il avait vite compris mon stratagème. Un jour, j'allais devoir lui parler. L'affronter. Mais, pas aujourd'hui. Ce soir, je n'avais pas le courage d'être en sa présence. De le regarder et lui parler. Je n'avais pas encore appris l'option "regardée Seth sans le voir embrasser Caroline". Une option que je n'allais surement pas apprendre. Perdue dans mes pensées, je n'avais pas entendu la porte de la serre une s'ouvrir et encore moins quelqu'un s'approcher de ma présence. Ce n'est que sa voix qui me fit sursauter de ma position. Et comprendre qu'il m'avait eu. « Tu es là… » Un soupir sortit de ma bouche quand je compris que ma chance m'avait une nouvelle fois lâchée. Elle était trop faible face à un adversaire tel que Seth Avery. Je la maudis intérieurement tandis que je cherchais le courage nécessaire pour lever la tête pour le regarder. Ce que je ne trouvais pas et c'est les yeux posés sur le sol de la serre que je lâchai un. « Comme tu le vois. » Un sourire se dessina sur ma bouche cachée sous mes avant-bras qui me permettait de ne pas le regarder. C'était idiot de penser qu'il ne me trouverait pas. Il n'était pas un auror et professeur de sortilège pour rien celui-là. J'avais surestimé ma chance, quelle idiote je faisais.

Plus que je ne le vis, je sentis que Seth se baissa pour prendre la même position que j'avais adoptée quelques minutes avant lui. Assise dos contre le mur. On devait se ficher autant de l'autre de la poussière qui allait salir nos vêtements si on restait dans cette position. On avait d'autres choses plus importantes à penser. La mienne était de chercher en moi le courage nécessaire pour lui parler en oubliant ce que j'avais vu. Et lui… sa réponse arriva bien plus vite que je ne l'ai cru. « On se retrouve enfin… J’ai la nette impression que tu m’évites ces derniers jours… Je peux savoir pourquoi ? » Mince. Mes techniques pour le semer sans qu'il me voie n'avaient pas eu les résultats que je voulais. Être plus malin qu'un cobra était impossible quand vous êtes qu'un aigle. Je le savais plus que quiconque alors pourquoi je m'entichais à faire comme si ce n'était pas le cas ? Pourquoi, je prenais cet air si sur de moi à lui fournir une réponse que j'avais établie depuis que je l'avais vu bouche collée à celle du professeur Sangster ? L'entêtement ? Une question d’ego probablement. « Je ne t'évite pas, je … » commençais-je avant de me stopper net au regard de Seth. J'avais beau avoir une réponse toute faite, il n'en était pas moins d'une chose : Seth ne me croirait pas. Et pas besoin d'être divin pour le comprendre, il y a moins de cinq minutes, j'avais pris la poudre d'escampette quand je l'avais vu. D'ailleurs, qui avait le culot de me vendre ? Surement un de ses fantômes ou tableaux qui traînaient à Poudlard. À quoi bon fuir quand vous savez que des personnes ou objets balanceront votre cachette quand ils étaient face à une autorité. Et Seth en dégageait. Beaucoup. Ce n'était pas pour rien qu'il était le directeur de la maison de serpentard en plus de son titre de professeur de sortilège. Un soupir sortit de ma bouche tandis que je collais ma tête au mur. Ma tentative de lui faire croire le contraire était à envoyé aux oubliettes. Mais lui dire clairement le pourquoi je l'évitais… non je ne pouvais pas. Ma fierté revenait à la charge et j'esquivais tant bien de mal sa question. « On s'en fout un peu de la raison vu que tu m'as attrapée, non ? » Pas sur qu'il soit satisfait de mon esquive de réponse, il reviendrait reviendrait sans doute à la charge. Je le savais, mais c'était pour le moment la meilleure chose à faire. Et l'autre chose était certainement de ne pas le regarder, car je savais que si je reposais mes yeux sur lui, l'image de lui embrassant Caroline me reviendrait aussitôt à l'esprit. Me déchirant encore plus mon cœur. Et ça, il était hors de question que ça se reproduise. Que je repense au cauchemar éveillé que j'avais vu ce jour-là à la tour d'astronomie. Non. Pas question.

Pourtant, l'envie de le regarder était bien présente. Encore plus quand il s'était installé à mes côtés. Je savais que si je bougeais d'un centimètre ma main, je le frôlerais. Que si je bouge l'une de mes jambes, elle serait collée contre la sienne. Je reviens à la réalité quand je l'entendis soupirer et briser le silence qui s'était installé entre nous après ma veine tentative à esquiver sa première question. « Les choses changent… Il faut qu’on parle sérieusement… Qu’on parle de nous. » Il y a des mots qu'on redoute le plus au monde surtout quand il était question de sentiment. Des simples mots, mais qui avait une importance énorme sur notre avenir. Qui pouvait d'une fraction de seconde passer du sourire aux larmes, au cœur sain à la déchirure amoureuse. Ses mots qu'on redoutait le plus. Les fameux "faut qu'on parle". Ceux-là même que m'avait dit Seth. Un frisson parcourra mon corps à ses mots. Ils pouvaient tout dire comme ne rien dire. Ils pouvaient vous rendre comme la plus heureuse des personnes comme la plus triste des hommes. Et généralement, vous le savez très vite sur quelle émotion vous êtes. « Je vois. » C'était les seules paroles que j'avais pu sortit. Dépité. Lasse. Je savais très bien de quel changement il parlait. Il n'avait qu'un nom, Caroline Sangster, celle dont je n'étais pas au courant de son départ précipité de Poudlard. Si je l'avais su, ma réaction aurait été différente. Meilleure. Mais j'étais dans cette ignorance. Dans le noir complet de cette variante dans l'équation de ma vie. Alors, pour moi ça ne voulait sous-entendre qu'une seule chose. Il avait choisi. Et je n'étais pas son choix. Peut-être que si j'avais été plus sure de moi, que si je n'avais pas été son élève, il m'aurait choisi moi. Et pas cette blonde de professeur. Peut-être que si je lui avais répondu plus tôt, il ne serait pas jeté sur Caroline pour l'embrasser. Et si. Avec des si, on refaisait un monde disait-on. Et le mien, du moins je croyais, tombais petit à petit pour finir en tas de poussière. Comme il l'avait été quand j'avais compris que Bellamy Carrow, mon premier amour, s'était joué de moi. Qu'il avait serré bien fort mon cœur entre ses doigts pour me le jeter à la figure. Innocente que j'étais, mais je ne ferais pas la même erreur deux fois.

J'avais grandi, renforcé ma carapace autour de mon cœur, et cela, même si ça m'en coûtait. Énormément. Prenant une dose de courage et remerciant l'éducation que mes parents m'avaient apprise sur le rester maître de ses émotions alors qu'à l'intérieur, c'était le chaos total, ma voix raisonna une nouvelle fois dans la serre. « Si c'est pour me dire que tu as réfléchi et que tu as fait ton choix, ne te donne pas cette peine, j'ai compris. » Ne pas pleurer. Ne pas pleurer. Ne pas pleurer. Voici les mots qui défilaient dans ma tête. Rester digne et ne pas le regarder en le reprenant était-ce que je devais appliquer. Au moins, en faisant ça je ne perdrais pas pied devant Seth. Je resterais digne malgré la situation. Ma fierté revenait à la charge. « Je pensais que tu comprenais mes doutes, que toutes ses belles paroles et ses obstacles franchis ça voulait dire quelque chose… qu'en m'offrant ça, tu avais été sur de tes choix » ma main s'amusa avec la bague que j'avais autour du cou à ses mots avant de l'arracher d'un geste sec. « Mais je me suis trompée lourdement. Tu l'as choisi elle. Cette prof… » Et puis une sourde colère raisonna au fond de moi. Qu'avait-elle plus que moi ? Elle n'était qu'une née moldu alors que mon sang était pur. Ce qui devait sans doute se ficher Seth vu que pour moi, il avait choisi cette adulte plutôt que moi. Et toutes ses pensées et conclusions noires firent ressortir ma colère sur le devant de la scène. Il disait que j'avais le caractère d'un gobelin, je le lui montrais une nouvelle fois. « Tu ne devrais pas être là. Je ne veux pas de ta pitié. Tu n'as qu'à la rejoindre et continuer ce que vous faisiez sur la tour d'astronomie l'autre soir. Je suis sûr qu'elle ne serait pas contre d'aller plus loin qu'un simple baiser. Et par la même occasion, tu n'as qu'à la lui donner vu que c'est le professeur Sangster que ton cœur à choisi. » Dans mon flot de paroles, je n'avais pas calculé que je lui avais signalé ma présence à la tour d'astronomie et que par la même occasion les avait vu s'embrasser. Répondant ainsi inconsciemment à sa première question. La seule chose que je fis fut de poser son anneau que j'avais en pendentif dans la paume de sa main et apposer ma jambe par terre pour me préparer à me lever pour partir. Une fois levée, j'amorçais quelques pas en direction de la porte de la serre.  J'avais bien l'intention de prendre une nouvelle fois, la fuite pour pouvoir pleurer librement. Sans Seth à côté. Du moins, Du moins, c'était le but que je me fixais. La porte de la serre s'ouvrit m'offrant la chance de fuir. Plus quelques pas et je pourrais laisser libre cours à mes émotions. A ses larmes qui n'attendent qu'une chose, mourir au creux de mes lèvres. Ce que je lui laissais pas le choix et pris une nouvelle fois la poudre d'escampette, laissant un professeur de sortilège assis par terre et très certainement en colère de ma énième fuite. Sous ses yeux. Attrape-moi si tu peux, une nouvelle fois.


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Message Sujet: Re: SETH ▲ attrappe moi si tu peux   SETH ▲ attrappe moi si tu peux Icon_minitimeMar 22 Mar - 20:10


attrappe moi si tu peux
Sethei



« Comme tu le vois. »

Le ton était donné. Seth n’en prit pas ombrage, préférant s’installer aux côtés de la Serdaigle sans plus de commentaires. Il était difficile de cerner l’état d’esprit d’une jeune femme, surtout si celle-ci se trouvait être Lorelei Wilbert, aussi garda-t-il dans un coin de sa tête cette réponse légèrement nonchalante, sinon sarcastique.
Seth entra en matière assez rapidement, la questionnant sur son attitude des derniers jours. Il leur était bien sûr déjà arrivé de s’être éloigné, souvent suite à quelques disputes il fallait l’avouer, mais jamais autant de temps. Lorelei lui en voulait, ou désirait éviter un sujet qui devait lui tenir à cœur.

« Je ne t'évite pas, je … »

Le professeur des sortilèges fronça les sourcils. Bien sûr que oui elle l’évitait, inutile de le nier. Mais il s’agissait de Lorelei. Aussi têtue et fière qu’un hippogriffe… Le bec en moins.

« On s'en fout un peu de la raison vu que tu m'as attrapée, non ? »


Mouais. Ne s’arrêtait-elle jamais ? Pourquoi rendait-elle tout aussi compliqué ? Que pouvait-il se passer dans sa petite tête de Serdaigle ?

« Attrapée ? J’ai l’impression de passer mon existence à vouloir t’attraper… »


Le sorcier soupira. Il n’était pas d’humeur joueuse et préférait entrer dans le vif du sujet. Tellement de sujets le préoccupaient qu’il s’étonnait de ne pas encore avoir fait un burnout. Entre les attaques des Mangemorts, ses responsabilités en tant que professeur et ses histoires de cœur, il était grand temps de mettre de l’ordre dans sa vie et de se recentrer sur les sujets importants ; Quoiqu’en y pensant tout ces sujets l’étaient… Tout du moins pouvait-il au moins en régler un.

« Les choses changent… Il faut qu’on parle sérieusement… Qu’on parle de nous. »


Les chosent étaient dites. Le sujet lâché en pâture. Le professeur et l’élève en avaient parlé maintes fois, souvent à demi-mots, mais du point de vu de Seth, il était temps de faire un pas en avant… Ou en arrière. Tout dépendait d’elle à présent : cette Bleue qu’il avait rencontré lors de ses congés et avec qui il vivait une histoire des plus insolites. Au fil du temps cette histoire basé uniquement sur les désirs du corps avait laissé place à la passion, puis inévitablement aux sentiments, quoiqu’ils en disent. Etait-il amoureux ? Seth le pensait, même s’il avait mit du temps à le reconnaitre. La venue de Caroline l’avait fait douter, il ne le niait pas : une perspective d’avenir tout autre, une personne diamétralement opposée à sa chère Serdaigle. Deux caractères bien trempés et uniques en leur genre.

« Je vois. »

Elle voyait ? Seth ne dit mot, attendant la suite.

« Si c'est pour me dire que tu as réfléchi et que tu as fait ton choix, ne te donne pas cette peine, j'ai compris. Je pensais que tu comprenais mes doutes, que toutes ses belles paroles et ses obstacles franchis ça voulait dire quelque chose… qu'en m'offrant ça, tu avais été sur de tes choix »

Que voulait-elle dire ? Qu’il la brusquait ? Qu’il lui mettait la pression ? Il n’eut pas le temps de la questionner qu’elle arracha son collier où pendait l’anneau qu’il lui avait donné.

« Mais je me suis trompée lourdement. Tu l'as choisi elle. Cette prof… Tu ne devrais pas être là. Je ne veux pas de ta pitié. Tu n'as qu'à la rejoindre et continuer ce que vous faisiez sur la tour d'astronomie l'autre soir. Je suis sûr qu'elle ne serait pas contre d'aller plus loin qu'un simple baiser. Et par la même occasion, tu n'as qu'à la lui donner vu que c'est le professeur Sangster que ton cœur à choisi. »

Gné ? Tout s’était enchaîné si vite ; Aussi vite qu’un Vif d’Or, que Seth s’étonna presque de se retrouver avec sa bague dans la main. La Tour d’Astronomie ?! Cela voulait-il dire que… Certes les deux professeurs avaient entendu un bruit lors de leur baiser, mais jamais il ne se serait douté qu’une personne ait pût les espionner ; Et qu’encore moins ce fut Lorelei.
Alors il comprit : l’attitude de la Serdaigle, son air agressif qui cachait sans aucun doute une tristesse abyssale… Mais encore une fois elle se méprenait.
Il cligna plusieurs fois des yeux, comme pour se réveiller d’un rêve et se releva pour courir derrière la jeune femme. Heureusement elle n’avait pas eu le temps de partir bien loin : à seulement quelques pas de la sortie de la serre numéro deux. Seth exécuta un simple sortilège afin que la porte se ferme, lui permettant de rattraper sa proie. Il agrippa son poignet pour la retourner vers lui. Il la pressa contre l’une des étagères, heureusement sans plantes carnivores, pour encadrer son visage de ses deux mains.

« Est-ce que tu vas m’écouter pour une fois ?! »
dit-il d’un ton ferme. « Est-ce qu’il t’arrive de réfléchir deux secondes avant d’agir ?! »

Il soupira. Avec elle c’était toujours comme ça. Elle le rendait fou. Complètement fou.

« Tu as raison, j’ai choisit ! »
affirma-t-il très sérieusement.

Le sorcier planta ses prunelles dans les siennes afin qu’elle comprenne bien le message. Il inspira à fond avant de lâcher :

« C’est toi… » souffla Seth. « Toi, et non Miss Sangster. Elle est partie Lorelei… Elle a quitté Poudlard il y a quelques jours… Et comme tu vois je suis ici avec toi… Pas avec elle. Car c’est toi que je veux… »

Seth lâcha la belle pour lui présenter l’anneau.

« Et j’aimerais que toi aussi… »





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Lorelei E. Wilbert
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Message Sujet: Re: SETH ▲ attrappe moi si tu peux   SETH ▲ attrappe moi si tu peux Icon_minitimeMer 4 Mai - 19:20



Dans les serres




TOI ET MOI, C'EST BIEN PLUS QU'UN MILLIERS DE MILES.


La vie est compliquée. Enfant, on pensait qu'on avait le monde à nos pieds. Que si on faisait des erreurs, ce n'était pas grave. Qu'ils n'y avaient pas de choses à craindre vu qu'il y avait toujours quelqu'un qui vous protégera. Ce n'étaient que des illusions de l'enfance. En grandissant, vous comprendrez bien vite que le monde n'est pas à vous et que s'il y a bien une chose dont vous n'avez pas le commandement, ce sont bien les sentiments. Ceux qui vous font l'impression d'avoir des papillons qui volent dans votre estomac quand vous voyez la personne que vous aimez à quelque mètre de vous. Ceux qui rendent la personne la plus triste du monde la plus heureuse. Comme de la personne lâche, elle devient la plus courageuse du monde. Mais comme un gallion, il y a deux côtés. Vous devenez vite dépendant de la personne que vous aimez et vous découvrirez des défauts que vous ne connaissez pas l'existence. Jalousie, possessivité, vous rendra haineux quand quelqu'un filtrera avec la personne que vous aimez. Vous détruira de l'intérieur si la personne ne vous rend pas vos sentiments. C'était ça l'amour. C'était à double tranchant. Quand on était enfant, les adultes oubliaient de mentionner les méfaits de l'amour. Ils ne valorisaient que les bienfaits, car ils savent que si vous leur dites que l'amour peut vous anéantir, vous ne risquerez jamais de vouloir expérimenter l'amour. Mes parents étaient de ce type. Petite, je me rappelais que ma mère qui disait qu'être amoureux vous faisait sentir comme la personne la plus riche du monde, mais que d'un claquement de doigts pouvait vous rendre la personne la plus pauvre du monde. Mon père lui préférait me bercer d'illusions. Ils s'aimaient, ce n'était pas pour rien que ma mère avait choisi lui plutôt que le père d'Azazel Carrow comme époux. Ou alors, ils jouaient bien la comédie même si plus les années passaient, plus c'était comme s'ils avaient l'habitude de l'autre. C'était ça aussi le risque de l'amour. Que ça devienne une routine et que les sentiments d'autrefois s'en aillent. Mais je n'en avais fait qu'à ma tête. Je n'avais pas protégé mon cœur et m'était bercer d'amour un temps. Avant de vite voir le revers de la médaille. La douleur avait gonflé mon égo et je m'étais promis de ne jamais retomber amoureuse d'un homme. Car dépendre de quelqu'un faisait trop mal quand ça finissait. Que les sentiments allaient et disparaîtraient avec le temps. Du moins, je me référais au couple de mes parents. Les livres eux ne m'avaient rien appris sur le sujet. Et c'était bien dommage d'ailleurs qu'il n'existe pas un manuel sur l'amour. Au moins, j'aurais eu toute les armes pour y faire face. L'amour, c'était aussi ça, imprévisible. Ça nous tombait dessus sans nous prévenir et on devait faire avec.

J'en ai eu les frais avec Seth. Au départ, quand on s'était rencontré pour la première fois durant ses congés, c'était d'un commun accord que ce n'était qu'une histoire de plaisir charnel qu'on voulait. Juste que ça. Rien d'autre. Je ne me rappelle pas du moment quand la situation a dérapé. De quand mon attirance pour lui s'était transformée en sentiment. De quand, je voyais Seth non plus comme l'enseignant avec qui je couchais en secret, mais comme l'homme que je commençais à tomber amoureuse. Non, je ne savais pas. Ça avait changé comme ça sans prévenir. La jalousie était vite entrée dans mon caractère quand j'avais vu des femmes s'approcher un peu trop près de lui. Il était beau comme un dieu. Il attirait l'attention et on ne s'était promis l'exclusivité. Il couchait avec qui il voulait et j'en faisais de même. Pourtant, cela avait changé comme ça. Au fond de moi, je savais que la présence de Caroline Sangster m'avait ouvert les yeux. Je savais que ses autres conquêtes n'étaient que des histoires d'une nuit donc rien à craindre d'eux. Mais ce n'était pas le cas de mon ancienne professeur. Elle faisait voir une autre possibilité à Seth qui l'intrigua. Fascina. Jouer avec le feu était excitant. Et ce fut ça qui me fit penser que je ne ressentais pas que de l'attirance pour lui. Et que j'avais autant mal pris quand je les voyais filtrer ensemble. Et que j'avais senti mon cœur se faire arracher quand j'avais assisté à un baiser entre eux. Et que l'avais évité comme la peste. Manque de chance pour moi, Seth était aussi borné que moi et m'avait retrouvé dans la serre où je me cachais. « Attrapée ? J’ai l’impression de passer mon existence à vouloir t’attraper. » m'avait dit et j'avais préféré ne rien dire. Puis les choses ont commencé à déraper quand il a dit qu'on devait parler sérieusement. On avait deux caractères d'hippogriffes mal léchés. Encore plus quand rien que sa présence me faisait me souvenir de son baiser avec Caroline. C'était d'ailleurs dû à mon caractère que j'avais pris les devants. Pour moi, il était clair qu'il avait choisi Caroline et je m'étais enfuit une nouvelle fois en lui redonnant sa bague de fiançailles.

Rester digne malgré que j'étais à deux doigts de fondre en larmes. C'étaient les paroles qui circulaient dans ma tête tandis que je courrais pour être loin de la serre. Loin de lui. Mes prunelles survolèrent les alentours. J'étais arrivée dans la serre numéro deux où de nombreuses plantes y étaient exposées. Par réflexe, je les contournai, je ne voulais pas entrer en contact avec l'une d'elles. Surtout que certaines étaient dites carnivores. Autant être prévoyant. La porte de la serre grande ouverte était dans mon champ vision. J'y étais presque. Presque était bien le mot. Je vis la porte se refermer d'un seul coup. Et je savais que ce n'était pas à cause du vent si elle s'était refermée mais bien par un sortilège lancé par quelqu'un. Et quoi de plus facile quand vous étiez professeur de cette matière que de lancer un informulé facile sur la porte qui n'avait fait aucune résistance à se fermer. Mon juron que j'étais sur le point de lancer resta bloqué dans ma gorge quand je sentis Seth attrapé mon poignet pour me retourner. Je laissais échapper un gémissement plaintif quand mon dos rencontra une étagère. Au moins, il avait choisi de me planquer sur une où aucune plante n'était mise dessus. Son corps se pressa au mien. Si je n'étais pas aussi énervé et bouleversé, j'aurais pensé qu'il voulait qu'on couche ici. Qu'il me voulait quand il encadra mon visage entre ses mains. J'eus la fuguasse pensée que s'il m'embrassait la toute de suite, j'y répondrais à son baiser. J'étais faible face à Seth. J'étais amoureuse de Seth et c'était bien le problème. Du moins, je le pensais. « Est-ce que tu vas m’écouter pour une fois ?! Est-ce qu’il t’arrive de réfléchir deux secondes avant d’agir ?! » Bien sûr que ça m'arrivait d'écouter et encore plus de réfléchir. J'étais une serdaigle, les gens de ma maison réfléchissaient avant d'agir. Pourtant avec lui, je me transformais en gryffondor. Et je fonçais avant de réfléchir. « Je t'ai épargné de rompre et tu te plains ! Je ne sais pas ce que tu veux Seth. Tu sais que tu ne pourras pas avoir les deux. Si c'est vraiment ça que tu veux, je préfère rompre. C'est hors de question qu'une autre femme te touche si je suis dans l'équation. » Possessivité. Doute. Colère. Voici les trois mots qui caractérisent mon caractère en ce moment. Moi qui n'avais pas cherché son regard tout à l'heure, me voici obligé de le regarder.

Ses yeux sondent les miennes. Il a déjà fait son choix et je ne voyais pas pourquoi il cherchait me le dire à haute voix. Qu'il aille l'annoncer à ce professeur au lieu de me courir après. « Tu as raison, j’ai choisi ! » Ce que j'avais vu dans son regard était maintenant sortit de sa bouche. Son sérieux ne posait aucun doute à la sincérité de ses mots. Mon cœur me faisait mal. Était-il sadique au point de me dire à haute voix qu'il l'a choisi ? S'il voulait me voir pleurer, il était bien partit pour. Mais hors de question que je lui fasse ce plaisir. J'étais bien trop fière. Il allait me dire à haute qu'il a choisi Caroline et je lui souriais sarcastiquement. C'est tout. Je ne pus m'empêcher de la narguer tandis que je me collais à lui. « Oh, mais vas-y, je suis tout ouïe. Éclaire ma lanterne par ton savoir. » Sarcastique en place. Fierté oblige. Mon cœur m'ordonna de l'écouter. Ma tête m'ordonna de faire la sourde oreille. Ma tête gagna. Persuadé qu'il allait me dire qu'il avait choisi, je n'écoutais qu'à moitié, ce qu'il m'annonça. « C’est toi… » Faire la sourde oreille voilà ce que j'avais fait alors qu'il me disait clairement que c'était moi qu'il m'avait choisi. Pas elle, mais moi. Mais, je n'avais pas écouté et j'avais continué mon manège de faire le gobelin. « Tu as fini ? Non mais ce n'est pas tout, mais j'ai autre chose à faire que rester ici. » Buté. Alors, que tout aurait été beaucoup plus simple si je n'avais pas en mémoire le souvenir de lui avec Caroline.. Pensant que Seth avait fini, je baissai ma garde juste un peu. Mon regard se posa sur la porte, elle qui m'emmènera loin d'ici. Loin de lui. Et pourtant, il ne me lâcha pas. Non. Il continua. « Toi, et non Miss Sangster. Elle est partie Lorelei… Elle a quitté Poudlard il y a quelques jours… Et comme tu vois je suis ici avec toi… Pas avec elle. Car c’est toi que je veux… » Et moi, j'écoutais enfin. Mes yeux s'écarquillèrent. Mon cœur bondit dans ma poitrine. Est-ce que j'avais bien compris ce qu'il avait dit ? Que finalement, il m'avait choisi. Que l'autre était parti et il ne l'avait pas suivi. Que son choix portait mon nom. Je ne pouvais pas y croire. Et pourtant, je sentais mon cœur battre de plus en plus fort. Lui avait bien entendu et ma tête n'était pas une mauvaise perdante. Elle avait perdu encore une fois contre l'amour. Mais elle reviendra en force. Toujours. « Tu ... attends tu peux répéter j'ai du mal attendre ? . » Oui, je voulais être sûr que je ne me trompe pas. Que finalement, j'avais réagi bêtement, mais ce n'était pas ma faute, c'était les sentiments qui parlaient. Que le mal qui m'avait rongé depuis des semaines avait finalement cessé. Pour de bon.

Nos regards se rompu quand il me proposa une nouvelle fois l'anneau. La dernière fois qu'il avait fait ça, je n'avais pas réagi comme il le voulait. J'étais encore qu'une gamine par rapport à lui. Qu'une débutante sur les histoires amoureuses et je l'étais encore. La dernière fois, je n'étais sur, lui non plus de nos choix sur notre avenir. Est-ce que maintenant, je l'étais ? « Et j’aimerais que toi aussi… » Tu me choisisses. C'était se sous-entendait. Lui avait son choix. A présent, c'était à mon tour. Est-ce que je me voyais plus tard avec lui ? Si j'avais Vesper sous la main ou une autre voyante, j'aurais su la réponse. Mais l'avenir était fait pour le vivre, à surpasser ses obstacles. Ça n'allait pas être facile tous les deux. On avait un écart d'âge important, dix ans ce n'était pas rien. On avait tous les deux un caractère de gobelin. Mais on s'aimait. C'est le mot qui prit enfin tout son sens. Un sourire naquit sur mon visage. Si je le choisissais ? Quelle question. Mon sourire disparu quand je posai mes lèvres sur les siennes. Les miennes. Depuis tout à l'heure, je n'avais eu qu'une envie l'embrasser. Gommer à jamais les traces des lèvres de miss Sangster sur lui. Un de mes bras se posa sur son épaule pour prendre mon appui. Oui, je le choisissais par Merlin ! Un choix que je devais lui dire pour effacer certainement ses doutes. C'est avec difficulté que je rompis notre baiser. Un soupir frustré sortit même de ma bouche, mais c'était pour une bonne raison. Celle de lui dire que c'était partagé. « J'ai aussi fait mon choix. C'est toi, j'en suis sur maintenant. » Mon front se colla au siens. Oui, c'était lui que je choisissais. Mon cœur sauta de joie une nouvelle fois. Fière de mon choix final. « Je pense à toi tout le temps. Je veux être avec toi tout le temps. Quand je vous ai vu à la tour d'astronomie, j'ai eu envie de la tuer. De me lancer un oubliette pour t'oublier tellement j'avais mal. C'est par fierté que je ne l'ai pas faite et j'ai bien fait on dirait, ça aurait été dommage que tu me reconquisses non, après tout le mal que tu t'en donné pour me dompter ? » Quoique. Un sourire se dessina sur mes lèvres tandis que je me collais davantage à lui. J'avais une chose à lui dire d'important. Qu'il ouvre bien ses oreilles.. « Je t'appartiens. Mon cœur et mon âme t'appartiennent. Je t'aime et je suis sur de ce que je ressens pour toi Seth. » Alléluia. Je l'avait dit. Enfin. J'ai bien appris la leçon non ? Les mots avaient dit. Rare étaient les fois que je l'avais dit. La dernière personne que j'avais dite "je t'aime" était à Bellamy. Espérons juste que cette fois, la fin ça ne sera pas la même.


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Message Sujet: Re: SETH ▲ attrappe moi si tu peux   SETH ▲ attrappe moi si tu peux Icon_minitimeMer 29 Juin - 19:25


attrappe moi si tu peux
Sethei



« Je t'ai épargné de rompre et tu te plains ! Je ne sais pas ce que tu veux Seth. Tu sais que tu ne pourras pas avoir les deux. Si c'est vraiment ça que tu veux, je préfère rompre. C'est hors de question qu'une autre femme te touche si je suis dans l'équation. »

Évidemment. A quoi s’attendre d’autre qu’une telle réaction venant de la sulfureuse Serdaigle ? Il était désormais évident qu’elle se méprenait sur sa décision et ses intentions. Quoi de plus normal étant donné le spectacle auquel elle avait assisté dans le Tour d’Astronomie. Le bruit qu’il avait perçu lors de son baiser avec son ancienne collègue s’expliquait enfin. Franchement, combien de chances y avaient-ils que ça soit justement cette bleue qui les découvre ? Le destin dirait certains. Prenant son courage à deux mains, Seth la conforta dans la décision qu’il avait prise. Car oui il avait choisi… Et c’était elle, comme il le lui dévoila sans plus de cérémonie, faisant fi d’un énième sarcasme de la bleue… Et comme à son habitude elle parla sans réfléchir. Merlin qu’elle pouvait être agaçante !

« Tu as fini ? Non mais ce n'est pas tout, mais j'ai autre chose à faire que rester ici. »

Buté, obstinée, agaçante… Autant d’adjectifs qui qualifiaient merveilleusement bien cette demoiselle. Prenant sur lui, Seth évoqua le cas Sangster : de son départ ; De son choix. Observant son beau visage, il détecta enfin un éclair de lucidité. La colère s’estompait, laissant la place à la surprise.

« Tu ... attends tu peux répéter j'ai du mal attendre ? . »

Pour toute réponse le professeur proposa à son élève l’anneau qu’il lui avait confié il y a plusieurs mois de ça. Avait-il agit sur un coup de tête à l’époque ? Peut-être. Jamais, au grand jamais, il n’aurait pensé qu’une relation aussi atypique aille aussi loin. Le sexe oui. Les sentiments ? Etait-ce inévitable lorsque deux être aussi complémentaires se trouvaient ? Faisant fi de leurs situations, de leurs âges et de toutes les difficultés qui en résulteraient.

« Et j’aimerais que toi aussi… »

Il croisait mentalement les doigts. Allait-elle se décider ? Ou voudrait-elle encore du temps ? Et si elle le demandait, l’accepterait-il ? Pourrait-il rester dans cette incertitude constante ? Dans cette jalousie sournoise qui taraudait son cœur ? Sans doute que oui. Il l’avait dans la peau. Heureusement pour lui, la réaction de Lorelei lui épargna ça. Leurs lèvres s’étaient de nouveau retrouvées dans une étreinte passionnée. Le temps et l’espace n’avaient plus d’importance en cet instant. On pouvait bien les prendre en flagrant délit qu’il s’en fichait. Il était bien tout simplement.

« J'ai aussi fait mon choix. C'est toi, j'en suis sur maintenant. Je pense à toi tout le temps. Je veux être avec toi tout le temps. Quand je vous ai vu à la tour d'astronomie, j'ai eu envie de la tuer. De me lancer un oubliette pour t'oublier tellement j'avais mal. C'est par fierté que je ne l'ai pas fait et j'ai bien fait on dirait, ça aurait été dommage que tu me reconquisses non, après tout le mal que tu t'en donné pour me dompter ? »

Seth se permit un sourire en coin en commentant :

« Te dompter ? Je doute y arriver un jour. Mais l’espoir fait vivre, non ? »


En réalité il doutait fortement qu’un jour la Serdaigle soit dompté. C’était ce qui l’avait attiré. Son caractère, ses manières, ses coups de sangs…Il n’imaginait pas sa future compagne effacée et hochant la tête à la moindre de ses décisions. L’ancien Auror avait besoin de challenge, d’une personne avec qui débattre et se confronter… Pour avancer.

« Je t'appartiens. Mon cœur et mon âme t'appartiennent. Je t'aime et je suis sur de ce que je ressens pour toi Seth. »

Cette fois plus de retour en arrière. Loreleil avait choisit. Seth aussi.

« J’accepte votre proposition, madame Avery-Wilbert… » Susurra-t-il au coin de son oreille avant de l’embrasser de nouveau.

Des obstacles, des complications…Il y en aurait. Mais pas en cet instant. Cet instant leur appartenait. La suite arriverait bien assez vite. D’un geste de baguette Seth opacifia les vitres des serres. Il était temps de fêter ça.




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