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 All I need is your hand - Jamie-Hope & Marshall.

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Message Sujet: All I need is your hand - Jamie-Hope & Marshall.   All I need is your hand - Jamie-Hope & Marshall. Icon_minitimeSam 8 Sep - 17:13

All I need is your hand
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S. Marshall Harwicks & Jamie-Hope D. Delaney



La sonnerie retentit brusquement me faisant sursauter. Pour une fois, l'heure d'histoire de la magie était passée vite, enfin, c'était peut-être parce que je m'étais endormie une bonne partie du cours. Heureusement pour moi le professeur ne m'avait pas vu et j'avais bien dormi, mieux que cette nuit en tout cas. Je n'ai jamais eu de problème de sommeil, au contraire, j'ai tendance à m'endormir facilement et d'une traite. Mais pas depuis quelques jours où je mets des heures à trouver le sommeil. L'une des filles de mon dortoir m'a dit que j'étais surement préoccupé par quelque chose. Tu m'étonnes que je suis préoccupé mon grand frère va aller en prison. Je n'arrive pas à me sortir cette idée de la tête, je ne m'y fais pas. Me dire que la prochaine fois que je rentrais à Bristol j'irais voir Michael derrière les barreaux c'est tellement… bizarre. Et Caleb qui est totalement indifférent. Il m'a clairement dit qu'il s'en foutait et que je ferais mieux de faire pareil. Il devient vraiment de plus en plus con. Qu'il renie notre père, d'accord, je le conçois parfaitement notre père est vraiment une ordure mais nos frères, ça je ne le supporte pas. Ils ont peut-être fait des erreurs mais tout ce qu'ils ont fait c'était pour essayer de nous aider. Surtout Michael, en tant qu'aîné il a décidé à la mort de maman de s'occuper de nous. Il n'a pas hésité à dealer et à faire d'autres trafics illégaux pour ramener un peu d'argent à la maison et ça j'ai l'impression que Caleb l'oubli. Je crois même qu'il a fini par croire à ses mensonges de sang mêlé. Je n'imagine même pas la tête de tous ses amis sang pur de Serpentard si ils savaient qu'en réalité nous avions grandis dans un appartement minable d'un quartier misérable et que nous n'avons pas une seule goutte de sang sorcier dans nos veines. Combien de fois j'ai pensé à dire la vérité, parce que j'en avais assez de mentir et parce que Caleb me mettait hors de moi, mais je ne l'ai jamais fait. Malgré ses défauts, il reste mon frère et je ne le trahirais jamais. « Tu viens dans la salle commune avec nous Jamie ? » Me fit l'une de mes amies. « Non, il faut que je passe à la volière envoyer un hibou à mon père. Je vous rejoins après. » Elle acquiesça et partit vers le chemin de notre salle commune tandis je me mis en direction de la volière. Dans sa dernière lettre mon père m'a simplement annoncé que Michael s'était fait arrêter pour un cambriolage et qu'il allait être envoyé en prison. Toujours aussi bavard le paternel. Je lui avais donc écrit une lettre lui demandant un peu plus de détail, combien de temps Michael resterait-il en prison et surtout comment vivait-il ça. J'avais aussi demandé des nouvelles de Jason, Zachary et Devon, car ils me manquaient tous énormément et c'est dans des moments dur comme celui-ci que j'aurais aimé être à leur côté.

Je montai jusqu'au septième étage rejoignant la volière. J'aurais pu emprunter le hibou de mon frère mais cet animal ne m'aime pas. Il n'aime personne d'ailleurs et mord tout le monde, à part mon frère évidemment. Je préfère donc emprunter un hibou de l'école plutôt que d'avoir des morsures partout sur les mains. Et puis Caleb et moi n'étions pas en très bon terme ces derniers temps, je ne lui avais pas adressé la parole depuis cinq jours. Depuis le jour où il m'a dit qu'il se fichait du sort de Michael. Si d'habitude nos disputes ne dépassent pas plus de vingt-quatre heures cette fois ci s'en était trop pour moi. Je lui avais dit d'aller se faire foutre et que je ne lui reparlerais que lorsqu'il serait devenu moins con. J'avais beau l'adorer, il avait le don pour me foutre en rogne et il était préférable pour son visage et pour mes nerfs que je l'évite quelques temps, histoire de me calmer. Je n'ai jamais frappé mon frère, on se crie dessus, on s'insulte, mais nous n'en sommes jamais encore venus aux mains. Mais ce jour-là, j'aurais pu, je me souviens même que ma main à effleurer ma baguette et que je lui aurais bien lancé un sort de crache limace pour l'empêcher de parler. Il avait vraiment eu beaucoup de chance qu'il soit mon frère, sinon je ne me serais pas gêné.

Je grimpai les nombreuses marches qui menaient à la volière et me dirigea vers une petite chouette blanche que j'avais l'habitude d'emprunter. Contrairement à l'imbécile animal de mon frère, elle était douce et obéissante. Je la caressai et elle me mordilla affectueusement le doigt. Je sortis de mon sac l'enveloppe contentant la lettre destiné à mon père. Ce dernier avait intérêt à me répondre et ce, rapidement. Je me demandai quelques secondes si je n'aurais pas mieux fait de signer Caleb pour avoir une réponse rapide… Tant pis, la lettre était déjà écrite à présent. J'accrochai solidement l'enveloppe à la pâte de la petite chouette et lui donna quelques graines pour oiseaux avant de la regarder s'envoler. Je restai quelques instants, immobile et songeuse. Je priais intérieurement pour que la chouette me ramène de bonnes nouvelles, ou en tout cas, des nouvelles pas trop mauvaises.
Je remis mon sac sur mon épaule, prête à quitter la volière et rejoindre ma salle commune quand je heurtai violemment quelque chose, plus précisément quelqu'un. « Aie ! » Je massai mon front endolori avant de lever les yeux vers la personne que je venais de bousculer. Un sourire éclaira mon visage quand je le reconnus.
« Désolée Marshall, je ne faisais pas attention où j’allais. »

Marshall Harwicks était un de mes amis, nous étions tous les deux en cinquième année et nous avions un grand nombre de cours en commun mais c’est après un match de Quidditch que nous nous sommes réellement liés d’amitié. Marshall avait envoyé un cognard dans la tête de Caleb ce qui avait eu le don de me faire mourir de rire et puis bien fait pour lui, ça lui remettrait les idées en place. Cela n’avait pas été le cas, bien évidemment, mais j’avais pu faire la connaissance de Marshall et ça ce n’était pas rien. Marshall était différent des autres garçons, il était drôle, attentionné, doux, un peu maladroit et un peu casse-cou. Il n’était comme tous ces mecs qui cherchent bêtement à m’impression pour me séduire. Marshall n’a pas eu besoin de faire quoi que ce soit pour le faire, juste être lui-même. Malgré nos caractères un peu différent, je me sentais bien avec lui, et d’ailleurs j’étais ravie de le voir, il était bien la seule personne qui arriverait surement à me changer les idées aujourd’hui.
« Tu es doué pour foutre des coup aux Delaney toi ! » Lançai-je en riant.
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Message Sujet: Re: All I need is your hand - Jamie-Hope & Marshall.   All I need is your hand - Jamie-Hope & Marshall. Icon_minitimeMar 11 Sep - 4:24

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❝ All I need is your hand ❞
Jamie-Hope & S. Marshall



« Hé oh, mais fait attention! » Je venais de passer en coup de vent la porte de la salle de cours. Dès qu’on annonçait la fin de cette pénible période, je ne me faisais pas prier pour quitter les lieux avec un empressement toujours identique. J’avais rassemblé mes livres dans la hâte, avant que le professeur n’interpelle mon nom pour me donner quelques devoirs supplémentaires pour rattraper mes lacunes. J’avais fait vite, dévalant les escaliers, me dirigeant tout droit vers la salle commune des Poufsouffles. Je m’élançai ensuite vers les dortoirs où je me contentai de jeter mes manuels sur mon lit en désordre. La pièce était vide pour les quelques minutes à venir. Un moment précieux et particulièrement rare. Je glissai ma main sous mon matelas pour en tirer une enveloppe fripé. Caché des regards indésirables, cette lettre signifiait énormément à mes yeux. Les autres élèves se contentaient d’écrire à leurs proches, moi c’est une chose que j’évitais. Je n’aurais jamais su trouver les mots à adresser à mon père et je savais trop bien qu’il se foutait de connaitre n’importe quelle anecdotes de ma vie. Je crois qu’il n’a jamais été intéressé par quoique ce soit se rapportant à moi de toute façon. Il avait bien trop de préoccupation pour savoir prendre le temps de consacrer quelques instants à la lecture d’une lettre sans intérêt. De toute façon, me retrouver devant une page blanche destiné à être un récit adressé à l’un de mes proches ne me plaisait pas tellement. Non non, la lettre que j’avais entre les mains n’avait rien d’une lettre ordinaire.

J’entendis des voix s’élever plus loin. Sans attendre, je m’empressais de glisser l’enveloppe dans ma poche. J’avais tout intérêt à le faire. Certains de mes camarades pouvaient se montrer moqueurs et je préférais éviter ce genre de confrontation. Vous imaginez…Marshall Harwicks une lettre à la main? Bonjour les ragots! Je me frayai un chemin à contre courant de la petite foule. À cette heure, peu de gens devaient se rendre à la volière. Le temps était plutôt à se vautrer dans un fauteuil en attendant le repas. Je pressai un peu le pas, m’encourageant à gravir la distance qui me séparait du lieu en question. C’était ridiculement haut. Et je m’en étonnais à tous les coups. Pour un jeune homme de peu de mots comme moi, je trouvais tout de même le moyen de monter là haut, une fois tout les trois mois. Se que personne ne sait évidemment et je me garde de le dire à quiconque. En fait, cette lettre que j’envois si méticuleusement à cet intervalle s’adresse directement à la Ligue de Quidditch de la Grande-Bretagne. Un rêve que je chérie, malgré les commentaires dégradants de mon père et c’est précisément pourquoi je me tais au sujet de cette lettre auprès de mes camarades qui auraient tôt fait de tourner la situation au ridicule. C’était peut-être naïf de ma part, bien que je sache que ces hauts dirigeants ne se préoccuperaient probablement pas des lettres que des gens comme moi pouvaient leur faire parvenir. Mais il suffisait qu’ils prennent attention à une seule d’entres elles et je serais parfaitement heureux. Je voulais qu’on me prenne au sérieux et qu’on me donne éventuellement une chance.

À chaque étage que je gravissais, mon rythme diminuait. Seules les dernières marches furent suffisamment salvatrices pour que je les entreprenne avec plus de rapidité. Si bien que je n’évitai pas la personne devant moi. Cette maladroite bousculade fit tomber ma lettre sur le sol crasseux de la tour. Pas de chance, espérons seulement qu’elle soit encore en état pour être envoyé, mais il ne fallait pas trop espérer. Je levai les yeux vers la jeune fille que j’avais percutée. Un maigre sourire se dessina sur mes lèvres. « Jamie-Hope...! Ca va? Excuse moi.» avais-je soufflé sur le coup. J’étais étonné de la voir ici, comme si cela eut été impossible. Pourtant on se croisait continuellement dans une journée, si bien que mon étonnement en devenait presque ridicule. Sa présence avait se quelque chose de rassurant et d’intimidant à la fois. Toutes ses années à ne la voir que de loin m’a laissé cette drôle d’impression en héritage. Il faut l’avouer, jamais je n’aurais cru qu’un jour Jamie m’adresserais la parole pour autre chose que pour m’emprunter de quoi écrire. Et pourtant voilà. « Désolée Marshall, je ne faisais pas attention où j’allais. » Je la contournai, me penchant pour ramasser ma lettre pour en examiner l’état. « Non, c’est pas grave, t’inquiète pas ». On est toujours plus indulgent auprès des gens que l’on apprécie n’est-ce pas? De toute façon ce n’était pas un drame, je devrais simplement retourner tout en bas et remonter de plus bel les sept étages du château. Super. Il fallait dire que j’appréciais énormément Jamie, au contraire de son jumeau qui m’arracherait volontiers la tête. Elle avait ce je ne sais quoi de magnétique qui lui valait toute l’attention de ses camarades et je ne faisais pas exception. Et ce sourire…! « Tu es doué pour foutre des coups aux Delaney toi ! » Je bifurquai mon regard à nouveau vers elle, moins distrait cette fois. Je lui souris. Ma lettre attendrait bien. « La prochaine fois je ferais gaffe de ne pas me tromper de Delaney.» Je marquai un silence timide, mais effrayé que celui-ci ne s’installe je cru bon en ajouter. « Je ne m’attendais pas à ce qu’il y ai déjà quelqu’un ici. Je veux dire…on vient tout juste de sortir de classe.» Elle m’avait pris au dépourvu et cela se sentait un peu. De toute façon, il n’y avait plus rien à envoyer.
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Message Sujet: Re: All I need is your hand - Jamie-Hope & Marshall.   All I need is your hand - Jamie-Hope & Marshall. Icon_minitimeLun 17 Sep - 22:20

    « Jamie-Hope...! Ca va? Excuse-moi.»

    Je restai sans voix, troublée et surtout très intimidée. Il est très rare que je sois intimidée à vrai dire, cela ne m’arrive jamais. Je suis bien trop impulsive pour être intimidée par quoi que ce soit, mais avec Marshall c’est différent. Quand je suis avec lui, je réfléchis à ce que je dis, de peur de dire quelque chose de stupide ou d’incohérent. Je me sens nerveuse et à la fois euphorique, j’aimerais lui dire un tas de choses mais des fois je n’ose pas, j’aimerais faire un tas de chose, mais je n’ose pas. Qui pourrait croire que Jamie-Hope Delaney puisse un jour être nerveuse ? Je suis moi-même la première surprise. Si au départ ces sentiments nouveaux m’effrayaient j’ai maintenant appris à faire avec. Parce que malgré la nervosité et l’intimidation je me sens merveilleusement bien avec Marshall. Je pourrais même en oublier Caleb, Michael, mon père … Tout.

    Je levai les yeux vers lui, car bien évidemment il était plus grand que moi, avant de le rassurer « Oui ça va, ne t’inquiète pas je suis solide ! » Je me sentis sourire bêtement, ce que je pouvais avoir l’air d’une cruche des fois ! « Non, ce n’est pas grave ne t’inquiète pas » me dit Il se pencha pour ramasser sa lettre et j’eu envie de lui demander à qui elle était adressé, si cela avait été quelqu’un d’autre, j’aurais demandé, sans aucune hésitation mais je ne voulais pas paraitre trop curieuse avec Marshall, cette lettre était peut être personnelle, et il n’avait peut-être aucune envie d’en parler. Je jetai un léger coup d’œil vers l’enveloppe qu’il tenait entre ses mains, elle était dans un sale état. J’esquissai une grimace et me sentis coupable, j’espérais que ce n’était pas une lettre importante et urgente qu’il devait se presser d’envoyer… J’espérais également qu’il ne me détesterait pas d’avoir détruit son bien. Je passai une main dans ma chevelure frisée quelque peu embarrassée par la situation. J’essayais de cacher tant bien que mal à quel point j’étais contente de le voir, car j’ai bien trop de fierté pour reconnaitre que je porte une attention particulière au Poufsouffle même si c’est le cas et que ça saute aux yeux… Du moins, pas visiblement aux siens. Si j’attire sans difficulté l’attention de quelques garçons de l’école, je n’ai pas l’impression de réellement retenir celle de Marshall. Jamais je ne l’ai vu me regarder avec insistance, jeter un regard sur mon corps ou juste dire une parole qui pourrait me laisser croire que je l’intéresse. Je ne suis surement rien d’autre qu’une amie à ses yeux.

    Il me lança à cet instant précis un sourire amical auquel je ne pus m’empêcher de répondre bêtement à nouveau. « La prochaine fois je ferais gaffe ne pas me tromper de Delaney » J’éclatai de rire en repensant à l’incident qui avait provoqué notre rapprochement. Malheureusement le cognard avait eu comme seul effet de cassé le nez de mon frère et de l’humilier ce qui l’avais mis hors de lui. J’avais essayé de le raisonner, après tout, quel joueur de Quidditch n’a jamais pris un coup ou chuté au moins une fois ? Mais pour Caleb il n’était pas qu’un simple joueur de Quidditch, il était Caleb Delaney. Il ne pouvait pas se permettre de se prendre un coup, et ce, de plus en public. J’avais finalement abandonné tout espoir de le raisonner, il était devenu bien trop imbu de sa personne et je perdais mon temps inutilement. De bon nombre de mes amis ne comprenaient pas que je puisse malgré nos nombreuses différences, continuer à aimer et protéger mon frère. Ce qu’ils ne comprennent pas non plus c’est qu’il est mon frère jumeau. Nous avons passés neuf mois dans le ventre de notre mère et dix-huit années ensemble, nous n’avons jamais connues de longues séparations. Je me souviens même que lors de notre arrivée à Poudlard j’ai passé toute la nuit à pleurer car il n’était pas avec moi, c’était la première fois en quatorze ans que nous ne dormions pas dans la même chambre et cela représentaient un vide énorme à mes yeux. Je chassai ce souvenir et reportai toute mon attention sur Marshall. « N’hésites pas à refoutre un coup à mon frère lors du prochain match, le dernier que tu lui as mis ne lui a visiblement pas remis les idées en place. » Marshall comprendrait ce que je voulais insinuer, après tout il connaissait mon frère, et savait sans doute à quel point Caleb pouvait être con à agir comme le stéréotype du parfait Serpentard avec ses amis antis nés-moldus qui se croient supérieur. Si ils savaient que mon frère n’a pas une once de sang sorcier dans ses veines…« Je ne m’attendais pas à ce qu’il y ai déjà quelqu’un ici. Je veux dire…on vient tout juste de sortir de classe.» Déclara Marshall me sortant de mes pensées. Cela me rappela la raison de ma venue dans la volière et surtout la raison de ma lettre. « Ouais… je devais envoyer une lettre importante à mon père… Un de mes frères à des ennuis. » Repenser à Michael enfermer derrière les barreaux de la maison d’arrêt de Bristol me redonnait instantanément une baisse de moral. Je me laissai tomber contre un mur et fourra rageusement les mains dans les poches de ma cape en me rappelant que je n’aurais surement pas des ses nouvelles avant un moment. « En espérant que mon abruti de père veuille bien me répondre … pour une fois. » Grommelai-je.





Hs: Désolée pour le temps de répondre, l'inspi était vraiment pas là. Pardonne moi pour le temps que j'ai mis et surtout pour ce post nulissime. <3
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Message Sujet: Re: All I need is your hand - Jamie-Hope & Marshall.   All I need is your hand - Jamie-Hope & Marshall. Icon_minitimeMar 18 Sep - 4:57


Jamie-Hope. J’avais osé et je venais tout juste de m’en rendre compte. Une constatation qui me fit sourire, surtout en constatant que cela était passé sous silence. Nous n’étions proches que depuis un petit moment, mais je la connaissais bien avant. Avec une indésirable distance j’écoutais, j’étais témoin. Nous avions nos vies en parallèles avant que celles-ci ne se croisent. C’est ainsi que j’avais appris, de manière superficielle, à connaitre la Gryffondor. Elle représentait bien les siens et ils le lui rendaient bien. Elle était flamboyante dans son genre et attirait les regards et l’intérêt. C’était le genre de personne que l’on connaissait sans réellement connaitre. Les gens aimaient parler d’elle et de ses frasques. Elle avait ce je ne sais quoi propre à ceux de sa famille, une aura particulière il fallait l’admettre. Il fallait être aveugle pour ne pas s’être attardé un jour ou l’autre sur cette personne qui n’avait plus rien à prouver depuis longtemps. Et pourtant j’avais eu l’audace de l’interpelé de cette façon. C’était la surprise qui l’avait fait, plutôt. Ce n’était pas un drame, seulement si il y avait bien une chose qui avait le don de l’énerver c’était bien qu’on l’appel par son nom complet. Pourquoi? Ca je ne me l’expliquais pas. Ce n’était probablement pas le même genre d’amertume que mon père vis-à-vis mon premier prénom, quoiqu’il en soit le résultat semblait le même. Mon sourire marquait une certaine espièglerie, mais je cru bon de garder cela pour moi. Mon sourire en disait suffisamment long et je pourrais le lui souligner une prochaine fois pour le lui remettre sous le nez. Une jolie occasion de me moquer gentiment de tout ca plus tard.

« N’hésites pas à refoutre un coup à mon frère lors du prochain match, le dernier que tu lui as mis ne lui a visiblement pas remis les idées en place. » Quidditch! Je glissai ma lettre dans ma poche, sans y faire trop attention. Si quelques minutes auparavant je traitais se bout de papier avec intérêt, maintenant celui-ci fut forcer d’entrer dans ma poche comme un vulgaire mémo partagé en classe. Un coin de l’enveloppe pointait à l’extérieur de ma poche, lui prédisant un avenir presque assuré dans une corbeille à papier. La ligue attendrait un jour de plus. L’enthousiasme de Marshall se manifesta par son sourire et l’étincelle qui brillait dans ses yeux lorsque la jeune Delaney aborda le sujet. « Promis, mais je ne te promets pas que je m’en sortirais indemne ce coup-ci. » Je n’avais jamais parlé de ces menaces qui avaient fusé suite à ce violent coup. Les verts et argents avaient cette manie de revenir à la charge lorsqu’on s’en prenait à eux. C’était d’affreux adversaires, pour moi ils étaient un défi, mais dans le cas de Caleb je craignais que cette fois les menaces seraient exécutés. Je ne m’en laisserais pas imposé, je savais bien me défendre sur le terrain, mais sur le terrain uniquement. Ne voulant pas aborder le sujet plus que nécessaire, je continuai sur ma lancé. « J’ai su qu’il recrutait encore chez les Gryffondor. Une de leur recrue à déserté après leur première confrontation, en tout cas c’est ce qu’on m’a dis. Le pauvre s’est brisé les quatre membres en tombant de son balai. Ca te dit pas d’être Poursuiveuse? Je pourrais t’aider si tu veux. Ils font les sélections dans une semaine et comme ca je ne serais plus tout seul à m’acharner sur lui. » Je n’avais pas d’arguments très convaincant, mais je savais très bien que Jamie n’avait aucune envie de rejoindre l’équipe. Dans un sens, c’était bien dommage, dans l’autre ce n’était pas une surprise – juste une occasion de s’en moquer un peu.

« Tu sais, je crois que ton frère ne m’aime pas beaucoup. » Je marquai une pause avant de rire brièvement devant la stupidité de ma phrase. « Le pire c’est qu’il est exactement comme je devrais être. Un peu comme…tu sais, Théodore Adams? Je crois qu’ils trainent ensemble de toute façon. Au fond ils sont tous pareils. » J’avais effleuré le sujet. Je connaissais la bonne opinion de mon père envers la famille et surtout le fils Adams. Je savais pertinemment que mon père aurait la même opinion de Caleb. Un fils droit, fort et fier. Un fils pour perpétuer la ligné honorable des Harwicks. C’était un sujet délicat. « Ouais… je devais envoyer une lettre importante à mon père… Un de mes frères à des ennuis. » Je sourcillai. C’est avec la mine basse qu’elle m’avait adressé ses quelques mots et cette réaction ne m’échappa pas. Elle s’adossa au mur et je restai stoïque un moment. Je manquais parfois de délicatesse ou de tact dans les situations délicates et voilà que l’une d’entre elle me sauta au visage. « En espérant que mon abruti de père veuille bien me répondre … pour une fois. » On connaissait tous très vaguement la famille Delaney. Mis à part les quelques bribes d’informations lancées ici et la par les jumeaux, le reste passait sous silence. Je les savais nombreux et c’était principalement la seule information qu’il m’avait été donné de connaitre jusqu’ici sur sa famille. Je me penchai à sa hauteur et la questionna naïvement sur le sujet « Qu’est-ce qu’il a ton frère? » À voir la tête qu’elle faisait, les ennuis dont ils étaient question devait être assez important.



Hs: Tu sais que je ne t'en tiendrais pas rigueur pour le temps de réponse. Je t'avais dis que rien ne pressais et que j'étais patient. You're great! <3
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Message Sujet: Re: All I need is your hand - Jamie-Hope & Marshall.   All I need is your hand - Jamie-Hope & Marshall. Icon_minitimeDim 23 Sep - 19:16

Penser à ma famille me faisait du bien mais ces derniers temps c’était l’inverse. Caleb dit que je leur accorde trop d’importance, et que je devrais ne pas me soucier d’eux. « Ce ne sont que des moldus Jamie ! » Me répète t-il sans cesse. Moldus ou pas, ils restent nos frères et notre père. Ironiquement, c’est moi que mon père a détesté qui le défend alors que son fils préféré ne se considère même pas comme son fils et renie tout lien de sang avec lui. Je me demandais, des fois, s’il n’avait pas raison. Après toutes les horreurs et les crasses que m’a fait subir mon père je trouvais malgré tout le moyen de prendre sa défense, c’était plus fort que moi, même si je ne l’aimais pas beaucoup et que j’étais la première à dire qu’il n’était rien d’autre qu’une pourriture d’ivrogne, c’était moi qui le mettait au lit quand il était trop bourré pour y aller, je l’avais ses vêtements pleins de vomi, je lui préparais ses repas alors que je n’avais jamais le droit au moindre remerciement. C’était dans ma nature, il avait beau être détestable, il restait mon père, c’est à lui que je dois la vie. On ne choisit pas sa famille, des fois on a de la chance, des fois non, c’est comme la loterie, mais il faut faire avec, et c’est ce que je fais.

« Promis, mais je ne te promets pas que je m’en sortirais indemne ce coup-ci. »
La voix de Marshall me ramena sur terre, je n’avais pas pour habitude d’être distraite mais les circonstances faisaient que ces derniers temps j’étais bien plus dans mes pensées qu’avec les gens qui m’entourent. J’inspirais profondément. Tout allait bien, j’aurais des nouvelles de mon frère rapidement, je ne devais pas m’empêcher de vivre en attendant la réponse à ma lettre. Ce n’est pas ce que Michael aurait souhaité de toute manière. La réponse de Marshall me fit sourire à moitié. Caleb avait très mal pris se prendre un coup de cognard de la part du Poufsouffle et même s’il ne l’avait pas fait ouvertement devant moi, je ne me doute pas qu’il n’a pas du hésité à l’insulter. Mais j’ai très bien fait comprendre à mon frère que Marshall était important à mes yeux, que c’était mon ami et que je ne lui pardonnerais pas si il s’en prenait à lui. Bien qu’il n’apprécie pas notre relation, je suis tout de même sa sœur et il sait très bien lorsque je ne plaisante pas et je ne plaisantais pas du tout sur cela. « Ne t’inquiètes pas, j’ai interdit à Caleb de toucher à un seul de tes cheveux. Il sait à quel point je t’apprécie. » Les mots sortirent trop vite de ma bouche et je me rendis compte que ma phrase pouvait-être assez révélatrice de mes sentiments. Putain, il fallait vraiment que j’apprenne à réfléchir avant de parler. Je fis quelque pas vers l’une des fenêtres de la volière contemplant le ciel quelques instants. Le temps commençait à devenir mauvais, il n’allait surement pas tarder à pleuvoir, ce qui n’était pas étonnant au mois de septembre.
« J’ai su qu’il recrutait encore chez les Gryffondor. Une de leur recrue à déserté après leur première confrontation, en tout cas c’est ce qu’on m’a dis. Le pauvre s’est brisé les quatre membres en tombant de son balai. Ça te dit pas d’être Poursuiveuse? Je pourrais t’aider si tu veux. Ils font les sélections dans une semaine et comme ca je ne serais plus tout seul à m’acharner sur lui. » Je me tournai subitement vers Marshall, en haussant les sourcils. Moi ? Poursuiveuse ? C’était une idée improbable. Je retournai à ses côtés en riant. « C’est une idée très tentante, mais tu sais bien que tu ne me verras jamais sur balais Marshall. » Ce n’est pas que je n’aimais pas le Quidditch, au contraire, j’étais une grande fan de ce sport, je ne loupais jamais et match et j’étais la première à me peindre les joues en rouge et or et à supporter ma maison lors des matchs. Lorsque l’on me demandait pourquoi je ne rejoignais pas l’équipe, je répondais que je n’étais pas assez en forme physiquement. La vérité c’est que j’ai peur de monter sur un balais, ironique pour une sorcière n’est-ce pas ? Bien évidemment, j’ai trop de fierté pour l’avouer. « Et puis tu sais très bien que je préfère regarder les joueurs de Quidditch. » Ajoutai-je à mon ami avec un clin d’œil malicieux. Comme toutes les jeunes filles, les joueurs de Quidditch représentaient un peu un « fantasme ». Ils étaient grands, sportif, habiles et fort. Toutes les filles sortant avec un joueur de Quidditch étaient fière de supporter leur petit ami et certaines se faisaient faire un sweat-shirt aux couleurs de la maison de leur copain et arborant fièrement leur nom de famille dans le dos. Combien de filles avais-je vu défiler avec un sweat-shirt vert avec écrit DELANEY dans le dos…

« Tu sais, je crois que ton frère ne m’aime pas beaucoup. » Lâcha Marshall avant de marquer un silence. Il eut un petit rire avant de continuer « Le pire c’est qu’il est exactement comme je devrais être. Un peu comme…tu sais, Théodore Adams? Je crois qu’ils trainent ensemble de toute façon. Au fond ils sont tous pareils. » Rien qu’à l’entente de ce nom , je fus envahie par la colère. Je n’aimais pas Théodore Adams, non à vrai dire, je le détestais. Il était absolument tout ce que je détestais, vaniteux, arrogant, hautain, égocentrique et se croyant mieux que tout le monde parce que monsieur est un prince de sang-pur. Caleb et lui sont constamment fourrés ensemble et je ne le cache pas, je déteste ça, je pense même que Théodore à une influence très négative sur mon frère, car plus le temps passe et plus Caleb lui ressemble et mon frère n’était pas comme cela avant. Je croisai les bras sur ma poitrine avant de répondre. « Je ne vais pas te mentir, mon frère ne te porte pas dans son cœur pour la simple raison que tu lui a envoyé un coup de cognard lors du match et qu’il considère ça comme une humiliation. Et parce que j’ai dit que tu lui avais envoyé un super coup. » Je marqua une brève pause avant de reprendre de plus belle « Ne te prends pas la tête avec ça, mon frère peut être un véritable crétin des fois, je suis certaine que c’est à force de traîner avec Adams d’ailleurs… Quel con celui-là… » Je le regarda droit dans les yeux avant d’ajouter «Heureusement que tu n'es pas comme eux ! Toi tu es … » Gentil, drôle, mignon, attentionné, attirant ? Je ne savais pas avec quel adjectif terminer ma phrase « Incroyable. » Je détournai les yeux légèrement gênée et je sentis le rouge me monter aux joues. Par chance Marshall posa une question qui me sortit de l’embarras « Qu’est-ce qu’il a ton frère?» Ou presque. Je restai silencieuse un moment. Devais-je dire la vérité ? Je lança un regard vers le Poufsouffle et je sentis mon estomac se nouer. Il m’était impossible de mentir de toute manière, encore moins à lui. « Il est en prison. » Je pouvais dire la vérité sans forcément mettre en péril notre secret. « Pas à Azkaban, mais dans une prison moldue. » Je fermai les yeux, et l’image de Michael en combinaison orange, menotté, enfermé me revint subitement en mémoire. Il n’y avait peut-être pas de détraqueurs dans les prisons moldues mais je connaissais bien leur réputation, passage à tabac, bagarre parfois même viols… Ce n’était que des rumeurs mais j’osais imaginer le pire. « Le pire c’est que je ne sais même pas pour combien de temps, je n’ai eu aucune autre informations ... Et moi ça me rend folle, j’ai essayé d’en parler à Caleb mais il s’en fou totalement pour lui ça n’a aucune importance et je ne peux pas supporter ça… » Ma voix se brisa et les larmes me montèrent aux yeux, je m’essuya rapidement les joues d’un revers de main. « Je… Je ne voulais pas t’ennuyer avec mes histoires Marshall… » Mais ça faisait tellement bien se confier à quelqu’un pour une fois.
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Message Sujet: Re: All I need is your hand - Jamie-Hope & Marshall.   All I need is your hand - Jamie-Hope & Marshall. Icon_minitimeLun 15 Oct - 20:15

«Ne t’inquiètes pas, j’ai interdit à Caleb de toucher à un seul de tes cheveux. Il sait à quel point je t’apprécie.» Je restais perplexe un instant et mon visage restai figé dans cette expression un peu moqueur et gêné par la situation. Ma réaction n’avait pas été d’être soulager et je n’étais ni même reconnaissant de cette initiative. «Tu ne lui a pas vraiment dit cela – si?» J’avais posé la question, mais c’était inutile. Évidemment qu’elle lui avait parlé. Que l’on prenne ma défense était une gentille attention, mais voilà que je m’en trouvais embarrassé et mes mimiques crispé reflétaient bien ma pensé. Je n’avais pas besoin d’être materné, même si cela m’évitait les problèmes que je redoutais un peu. Jamie avait du être témoin des réflexions peu flatteuses à mon égard. Cela confirmait bien que j’avais matière à être sur mes gardes. Caleb avait de l’orgueil, tout comme moi en réalité et sur ce coup ma fierté, s’était pris une baffe. D’autant plus que tout cela avait débuté sur le terrain. J’avais pour mon dire que ce qui s’y passait devait s’y régler également. Ce n’était pas la vision de tous les joueurs, mais c’était la mienne. Les intentions de la Gryffondor étaient bonnes, je ne pouvais pas lui en vouloir vraiment, mais les choses étant ce qu’elles sont, je ne m’en réjouis pas non plus. J’avais désormais l’image de cette scène en tête. Caleb pouvait très bien se moquer de moi! J’avais la très nette impression que cela se retournerait contre moi. J’avais l’habitude des quiproquos et des ennuis. Jamais personne ne s’était attardé à prendre ma défense jusqu’à aujourd’hui…mis à part ma mère à une autre époque. Inutile de mentionner qu’elles impressions j’en ai gardé. «C’est une idée très tentante, mais tu sais bien que tu ne me verras jamais sur balais Marshall. Et puis tu sais très bien que je préfère regarder les joueurs de Quidditch.» Elle revenait auprès de moi après s’être attarder à regarder à l’extérieur. Le temps était mauvais et il ne présageait rien de bon. Mais son rire avait à lui seul égayé les lieux. Si bien que le mauvais temps lui-même avait été balayé par l’écho cristallin. Cela marqua un moment de répits à une conversation qui n’était pas tellement joyeuse.

«Tu ne sais pas se que tu manque! Le jour ou tu accepteras de jouer le jeu avec moi tu risque de ne plus vouloir descendre de ce balai que tu redoute tant.»

J’avais parfois du mal a comprendre comment il était possible que des gens ne puisse pas apprécier voler et profiter de ce moment unique de liberté qui était si rare à mes yeux. C’était mon seul vrai échappatoire à tout ce que je détestais. Les cours, les élèves, mon père et son code de conduite. Tout était si encadré et déroger des limites étaient une faute que n’importe qui s’amusait à condamner. Voilà pourquoi j’étais si obsédé par le Quidditch. Je n’insistai pas davantage, sachant très bien que mes chances d’initier Jamie étaient faibles. Je me permis néanmoins d’ajouter une dernière tentative qui reflétait bien un humour dont plusieurs se passeraient. «Sinon tant pis, jamais tu ne m’entendras hurler ton nom comme n’importe qu’elle groupie» Je lui lançai un clin d’œil presque provoquant d’immaturité. C’était mon meilleur argument et il n’avait rien de sérieux. Malgré tout, les conversations sérieuses reprirent de plus bel. «Je ne vais pas te mentir, mon frère ne te porte pas dans son cœur pour la simple raison que tu lui as envoyé un coup de cognard lors du match et qu’il considère ça comme une humiliation. Et parce que j’ai dit que tu lui avais envoyé un super coup.» Et c’était vrai, c’était un bon coup. J’avais frappé d’un revers qui aurait difficilement être plus précis. Ma cible n’aurait rien pu faire pour le déjouer à cet instant et la suite des évènements parlait d’elle-même. C’est ce genre de coup qui faisait ma fierté et qui pouvait me propulser dans les ligues majeures. La défaite était moins amère lorsque je parvenais à sortir un joueur du match et que la foule était conquise. Une opinion que ne partageaient pas toujours mes co-équipiers. Lorsque j’avais aperçu Jamie et que ces compliments suivirent, cela confirma la raison pour laquelle je jouais de cette façon. «Ne te prends pas la tête avec ça, mon frère peut être un véritable crétin des fois, je suis certaine que c’est à force de traîner avec Adams d’ailleurs… Quel con celui-là…Heureusement que tu n'es pas comme eux ! Toi tu es … Incroyable.» C’était plus fort que moi, je me mis à rire à la conclusion évasive de Jamie. C’était un grand mot pour pas grand-chose.

«Incroyable…mouais. Va le dire à mon père ca!» Dis-je un peu moqueur. « Il ne serait pas tout à fait d’accord avec toi. En fait Adams est exactement le portrait du fils idéal pour lui et si il venait à rencontrer ton frère il en penserait tout autant de lui. Le paraitre c’est important et ce sont ceux qui entre dans le rang qui sont voué à réussir. Ton frère est peut-être un crétin, il a au moins compris comment les choses fonctionnent.»

J’avais beau crier haut et fort, que je n’aimais pas mon père, c’était au fond beaucoup plus compliqué que ca. En parlant de cette façon je dénonçais ma préoccupation et mon désir de le rendre fier d’une certaine manière. J’en étais incapable voilà tout. C’était hors de ma portée. Je n’insistai pas sur le sujet, les faits étaient ce qu’ils étaient voilà tout. Je balayai mes réflexions de côté et c’est a cet instant que Jamie me surpris avec un « Il est en prison. » Son frère a Azkaban? Je dû faire une drôle de tête car elle précisa « Pas à Azkaban, mais dans une prison moldue.» Mon expression ne fût pas beaucoup mieux. Je fus tout autant surpris mais d’une autre façon cette fois. Le terme moldu me tira une grimace. Je n’avais pu l’empêcher. À force d’entendre autant de mal et d’étrangetés sur eux, c’était devenu presqu’un réflexe. Je ne savais pas si c’étais de la véritable haine ou plutôt de l’incompréhension, du dégout ou juste une peur puéril. Dur à dire. J’étais peut-être un sang-mêlé, j’avais vécu de la même manière que n’importe quel sang pur. Le sujet de cette bourde ayant salis notre nom il y a longtemps, était tabou et les discours haineux à l’égard de ces indignes étaient chose du quotidien. Je suis le fils d’un homme aux idées bien arrêté, je devais bien en garder quelques séquelles. « Le pire c’est que je ne sais même pas pour combien de temps, je n’ai eu aucune autre informations ... Et moi ça me rend folle, j’ai essayé d’en parler à Caleb mais il s’en fou totalement pour lui ça n’a aucune importance et je ne peux pas supporter ça… » Beaucoup d’informations et je ne savais pas quoi en penser. Je m’étais jusqu’ici, buté a un bête mot, alors qu’il y avait derrière quelques chose de plus gros, de plus compliqué. Je ne le compris vraiment que lorsque Jamie me dévoila une part d’elle dont je ne croyais pas être témoin à ce jour. Une voix enroué par l’émotion et les yeux larmoyants, c’était donc ce qu’il me fallait pour réagir? Je me sentis mal et j’en oubliai les détails. « Je… Je ne voulais pas t’ennuyer avec mes histoires Marshall… » J’avais une tête de désemparé, je ne savais pas quoi faire de cet étalement alors qu’ironiquement c’était moi qui lui avait demandé. Je ne m’attendais certainement pas à un problème de cette envergure. Pour ces choses j’étais un néophyte qui ne savait pas comment réagir. « Tes histoires ne m’ennuis pas » Avais-je prévenu spontanément. C’était l’unique phrase censée qui était sorti de ma bouche. Le silence se chargea du reste. Je n’étais pas une bonne source de réconfort, non pas que l’empathie me manquait, mais je ne savais simplement pas comment la manifester. L’habitude d’être drillé dans les dogmes familiaux, la force d’esprit versus la faiblesse émotionnel. Ajouté à cela un univers moldu dont je ne comprenais rien – il fut difficile pour moi de réagir convenablement à cette charge que venait de me léguer mon amie. Je n’étais pas un insensible, voilà la nuance qui me distinguais des miens, mais cela faisait de moi un plus grand empoté. Au-delà de cette bataille que ce livraient mes réflexions, mon manque d’habiletés passaient par de petits geste nerveux.

« Si il a le même caractère que sa sœur, il risque de s’en tirer sans trop de mal, tu sais. » Je lui souris, compatissant à ce malheur du mieux qu’il m’était donné de le faire. Ce n’était pas une mince affaire pour moi et je fus heureux d’avoir su répondre sans préjugés faciles ou sans la maladresse qui me collait à la peau. Jamie était forte, comprenez pourquoi je fus surpris de la voir dans cet état, alors qu’elle nous habituait tous à son assurance. « Si ton père ne te donne pas de nouvelle, tu devrais peut-être écrire à quelqu’un d’autre. Ta mère ou directement le ministère. Il y a bien un ministère là où il y a ton frère? » Je me mordis la lèvre inférieur alors que je me rendais compte que je jouais sur un terrain glissant. Je parlais sans savoir et je risquais soit d’embêter Jamie avec mon ignorance ou de l’offusquer de la tournure que je donnais à la conversation. Avec l’influence de mon père, il était facile de s’adresser au ministère. Je l’avais souvent vu s’adresser à des gens importants. Pour moi le ministère de la magie n’était pas tout à fait inaccessible. Comment dire, je ne vivais pas dans la même réalité que bien des sorciers et je ne m’en rendais pas compte. J’essayais de fournir une solution à Jamie, mais je me rendis compte que j’étais totalement impuissant. « Laisse tombé, ca n’a surement aucun sens » Décidais-je d’admettre, alors que je me croisais les bras, résolu à cesser d’extrapoler sur des solutions que je ne pouvais mettre en œuvre. Je déviai mon regard sur les lieux entièrement vide. Le mauvais temps rendait les lieux peu invitants, frais et humides. Il n’y avait que peu de chance que quelqu’un décide d’amorcer son ascension vers la volière d’ici les prochaines heures. Le ciel de plus en plus menaçant éclaterait d’un instant à l’autre.
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Message Sujet: Re: All I need is your hand - Jamie-Hope & Marshall.   All I need is your hand - Jamie-Hope & Marshall. Icon_minitimeLun 22 Oct - 18:10

    Je tentai de me ressaisir et essuyai rapidement les larmes qui s’apprêtaient à déferler sur mes joues. Les paroles que ma mère me répétait souvent me revinrent en tête « Tu as le droit de pleurer, mais ne laisse personne voir tes larmes. » Je fixai un point et essayai de me rappeler un souvenir heureux pour chasser la tristesse. Les images de notre seule et unique sortie en famille dans un parc d’attraction m’apparurent. J’avais huit ans, maman était encore en vie, personne n’était en prison, nous étions des enfants, jeunes et innocent sans aucune idées de ce qui nous attendait. Je posai mon regard sur Marshall et mon cœur fut pris de palpitation, je me mis à jouer avec une des frisettes de mes cheveux dorés pour tenter de ne pas montrer le stress que je ressentais. «Tu ne lui a pas vraiment dit cela – si?» Le Poufsouffle me posa cette question avec un air embarrassé sur le visage, et je pris subitement conscience de la situation. J’avais pris sa défense, cela ne devait pas forcément le réconforter, pour avoir vécue entourée de garçons je savais comme cela se passait entre eux. Ils avaient leur satané fierté, ils préféraient se faire casser la gueule plutôt qu’on prenne leur défense de peur de passer pour des mauviettes ou des lâches. Mais je ne pouvais pas aux hommes d’avoir ce défaut puisque je l’avais aussi. Combien de fois j’avais préféré me battre avec d’autres gosses du quartier plutôt que de dire à ma mère que j’avais des ennuis. Encore maintenant, je préférais régler les choses plutôt qu’on me défende. Mais je connaissais mon frère mieux que personne et je savais à quel point il était rancunier, fier et sur protecteur lorsqu’il s’agissait de moi et si je n’avais pas insisté pour qu’il fiche la paix à Marshall il l’aurait sans doute déjà envoyé à l’infirmerie, car même si je ne doutais pas des capacités physiques de mon ami, mon frère lui, ne possédait pas la loyauté des Jaunes et il n’aurait pas hésité à lui tomber dessus avec sa bande. Même si cela me dégoutait de l’admettre, mon frère était un lâche qui faisait partie de ces Serpantard qui s’en prennent aux autres à cinq plutôt que seul. « Ben…Si… Je n’aurais pas du ? » Sa réponse serait sans doute négative, quel adolescent aimerait qu’une fille prenne sa défense ? Mais je m’en fichais, car je préférais mille fois blesser sa fierté plutôt que d’être à son chevet à l’infirmerie.

    «Tu ne sais pas se que tu manque! Le jour ou tu accepteras de jouer le jeu avec moi tu risque de ne plus vouloir descendre de ce balai que tu redoute tant.»
    Je ne pus contenir un petit rire en imaginant la scène, moi hurlante de peur, cramponnée à Marshall… Cramponnée à Marshall… Cette phrase me laissa songeuse, après tout cela ne pouvait pas être si mal… Je n’avais jamais réellement compris d’où venait ma peur pour le vol, après tout je n’ai jamais eu le vertige et puis peut être que si je volais avec quelqu’un en qui j’avais confiance je n’aurais plus cette stupide phobie. « Bon, disons que j’y réfléchirais d’accord ? » Répondis—je avec un sourire en coin. «Sinon tant pis, jamais tu ne m’entendras hurler ton nom comme n’importe qu’elle groupie» Cette fois ci, j’éclatai d’un rire franc et bruyant, comme à mon habitude. « Alors là ! Je donnerais le code mon coffre de Gringott’s pour voir ça ! » Et c’était vrai, rien que de voir Marshall revêtu des couleurs de Gryffondor hurlant mon nom dans les tribunes ce serait trop beau pour être vrai.

    «Incroyable…mouais. Va le dire à mon père ca ! Il ne serait pas tout à fait d’accord avec toi. En fait Adams est exactement le portrait du fils idéal pour lui et si il venait à rencontrer ton frère il en penserait tout autant de lui. Le paraitre c’est important et ce sont ceux qui entre dans le rang qui sont voué à réussir. Ton frère est peut-être un crétin, il a au moins compris comment les choses fonctionnent.» Lança mon ami d’un ton moqueur. Tout de suite la conversation reprit une autre tournure. Fini, les choses drôles nous passions aux révélations douloureuses. J’imaginais très mal Mr Harwicks comme un homme qui rêverait d’avoir Théodore Adams comme fils… Qui voudrait de Théodore Adams comme fils hormis un mangemort hautain et détestable ?! Soudain j’eus comme une révélation… Le père de Marshall était un mangemort hautain et détestable. Je restai sans voix, ne sachant plus quoi dire, ni quoi penser. Marshall n’était pas au courant du véritable statut de mon sang, comme le reste des élèves il savait seulement que nous étions de sang-mêlé, rien de plus. Je pensais lui dire la vérité, si notre relation évoluait un jour parce que j’avais énormément de mal à garder ce secret avec mes proches mais là je ne voyais plus les choses de la même façon. Marshall avait sans doute être élevé dans l’idée que les moldus sont inférieurs, et qu’être né moldu est une honte. Que penserait-il de moi à présent ? J’avais à présent le ventre nouait, mais pour une toute autre raison. « Tu sais… Mon père ne m’aime pas beaucoup non plus, je n’ai jamais compris pourquoi. Peut-être qu’il voulait un autre fils, enfin il m’a fait comprendre toute ma vie que je ne faisais que le décevoir… » Mais pourquoi je racontais ça au juste ? Qu’est-ce que mes histoires avec mon paternel avaient quoi que ce soit à voir avec ses problèmes avec le sien. « Bref, ce que je veux dire, c’est que tu as le droit d’être toi-même, et que ton père est censé t’aimer tel que tu es, ne sois pas un mouton comme mon frère ou Adams juste pour lui faire plaisir. » Oui, Marshall, par pitié ne sois pas un crétin fini comme ces Serpentard de sang pur, ne me méprise pas pour quelque chose que je n’ai pas choisi.

    Lorsque j’évoquai la condamnation de Michael je vis Marshall esquissait une grimace, et une seconde lorsque je précisai qu’il n’était pas à Azkaban mais dans une prison moldue. Cela confirmait bien mes peurs, il avait des a priori sur les moldus. J’étais, contrairement à mon jumeau, fière d’être née moldue, cela ne faisait pas de moi une moins bonne sorcière ou quelqu’un de moins fréquentable. Je détestais les insultes sur le nés moldus, personne ne choisit son statut de sang, nous naissons ainsi et nous méritons tout de même le respect. Je sentais la tristesse laisser place à la colère. Pourquoi lui ? Pourquoi ?! « Tes histoires ne m’ennuis pas » Cette phrase eut immédiatement l’effet de me calmer. Comment arrivait-il à faire ça ? « Si il a le même caractère que sa sœur, il risque de s’en tirer sans trop de mal, tu sais. » Me dit il avec un sourire qui se voulait rassurant. Je lui souris en retour « Tu n’as pas tout à fait tort… Michael à un caractère encore plus fort que le mien. » Et c’était loin de le dire, si il avait était un sorcier il aurait eu sa place au sein des Gryffondor, il avait pris d’énormes risques pour que notre famille ne sombre pas dans la misère, des risques qu’il payait cher à présent. « Si ton père ne te donne pas de nouvelle, tu devrais peut-être écrire à quelqu’un d’autre. Ta mère ou directement le ministère. Il y a bien un ministère là où il y a ton frère? » Je sentis mon visage se décomposait quand il prononça les mots « ta mère ». Je tentais de rester le plus impassible possible mais je n’avais pas le talent de Caleb pour cela. J’avalai difficilement ma salive avant de répondre d’un ton neutre. « Ma mère est morte. » J’avais lâché ces quatre mots d’une voix glaciale, moi et mon tact naturel ! « Je peux toujours envoyer une lettre au ministère mais bon, je doute d’un réponse rapide… Je demanderais surement des nouvelles à mon autre frère voilà tout. » En quelques minutes, Marshall en avait appris énormément sur ma vie, j’étais à la fois contente de lui confier tout cela mais je restai méfiante, après tout je ne devais pas oublier par quel genre de personne il avait été élevé.

    « Laisse tombé, ca n’a surement aucun sens » Un sourire amusé apparut sur mes lèvres lorsque je vis mon ami croiser les bras d’un air déçu. Je me plaçai en face de lui, levant les yeux vers lui, car il me dominait d’une bonne dizaine de centimètres. « Tu es l’un des seuls à savoir tout cela, et tu as plus tenté de m’aider que mon propre frère et pour cela je te remercie. » Instinctivement je me blottis dans ses bras forts et réconfortant. Par Merlin ! Qu’est-ce que je me sentais bien avec lui. J’enfouis ma tête contre son torse tandis que dehors le tonnerre se mit à gronder suivi d’une averse qui s’abattit brusquement. Raison de plus pour rester seuls dans cette volière …
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Message Sujet: Re: All I need is your hand - Jamie-Hope & Marshall.   All I need is your hand - Jamie-Hope & Marshall. Icon_minitimeMer 24 Oct - 3:33


J’aurais aimé réconforter Jamie-Hope dans le malheur qui l’accablait, mais certaine notion d’empathie me manquait pour parvenir à le faire. Voilà ce qui me rendait si malhabile lorsqu’il était question de ces moments plein de malaises. Chez moi il valait mieux garder pour soi toute forme de faiblesse. Cela incluait bien sûre les égarements de sentiments qui n’était jamais la bienvenue. Pas question de verser une larme sous le regard sévère de mon père sans recevoir un coup derrière la tête. C’était sa façon de régler le problème et de s’en dissocier je suppose. Seule ma mère avait la capacité de me réconforter dans mes moments difficiles. Elle n’avait pas autant d’influence que mon père, mais elle trouvait toujours les mots pour faire de mes peines un vague souvenir. C’était surement un don que possédaient toutes les mères et jamais je n’hériterais de ce talent qui n’aura jamais vu le jour. J’étais quelqu’un de peu de mot quand les choses devenaient « critiques ». Mon milieu ne permettait pas d’en faire autrement et je restais impuissant. Je n’étais pas insensible, mais j’étais issu d’un milieu ou c’était mal vu de s’abaisser à un tel comportement. Heureusement mon entré à Pourdlard m’avait un peu dissocié de ces façons de penser très…archaïques. « Ben…Si… Je n’aurais pas du ? » Je passai une main dans mes cheveux, cherchant comment j’allais me sortir de ce mauvais pas. Le mal était déjà fait, il me restait surtout à croiser les doigts pour que je n’en subisse pas trop de répercutions. Mais gageons que mon prochain face à face avec Caleb ne m’épargnera pas en sarcasmes. À sa réplique je haussai les épaules timidement, ne sachant pas comment aborder la situation. « C’est pas que sa m’embête, mais… » Je cherchai mes mots quelques secondes. Évidemment que ca m’embêtait, mais pour une fois j’essayais de parler avec tact, ce qui restait encore à être travailler. « Tu crois pas que les choses vont empirer après ca? Je veux dire…c’est évident.» Ma réputation n’était bonne que sur le terrain de Quidditch et encore! Il en était autrement dans la vie de tous les jours. C’était un miracle que Jamie-Hope m’ait adressé la parole après ce fameux match. Mes maladresses, mon immaturité et ma tendance à rester seul dans mon coin n’avait pas aidé ma cause. Non, collectionner les cartes de choco-grenouilles n’avait plus rien de sexy en 5e année et ce n’était qu’un exemple parmi tant d’autre qu’on pouvait m’attribuer. Au fil du temps, nombreux ont été les occasions de me pointer du doigt. Puis les jugements ont fait place à l’ignorance de la plupart de mes camarades – jusqu’à ma prochaine bourde. Voilà que je craignais qu’on m’enfonce encore plus bas pour quelques paroles anodines. Ne pas faire attention aux remarques et aux persécutions était plus facile à dire qu’à faire. Ne pas broncher était d’accepter qu’on vous tape dessus et ca j’en étais incapable maintenant. Il faudrait bien que j’y fasse face. Désormais, il ne valait pas la peine de se prendre la tête avec quelques choses sur laquelle ont ne pouvait plus revenir. Qui sait, peut-être que la popularité de Jamie-Hope allait freiner les mauvaises langues. Il ne restait plus qu’à espérer.


«Bon, disons que j’y réfléchirais d’accord ?» Y réfléchir? Comment pouvait-on hésiter. Encore une fois j’avais dû mal à croire que quelqu’un ne puisse partager ma passion pour le Quidditch et le vol. Néanmoins, elle avait fait preuve d’une ouverture qui me fit plaisir. Je lui souris en retour m’exclamant d’un « Yeah ! » un peu trop jovial. J’étais content d’avoir su faire bouger Jamie sur la fermeté de son avis. « Alors là ! Je donnerais le code mon coffre de Gringott’s pour voir ça ! » Son rire eu pour effet de me laisser un sourire indécollable au visage. Ma passion fut aussitôt mise de coté et sans m’en rendre compte j’étais devenu niais et admiratif du moment présent. Jamie-Hope Delaney était il n’y a pas si longtemps synonyme de l’inaccessible. Voilà que je me trouvais auprès d’elle à raconter des bêtises et de l’inviter à…Bon sang c’était bel et bien une invitation que je venais de lui lancer. J’avais perdu mon inhibition pendant un bref instant, aveuglé par mon intérêt pour le Quidditch et je senti une pointe de gêne monter en moi. Je n’en montrai rien, préférant cacher cette légère confusion avec une réplique anodine «Attention sa sonne drôlement comme un défi! Je risque de te prendre au mot. » Un clin d’œil et hop, mon embarras passerais inaperçu. Si au moins cette technique fonctionnais à tout coup cela m’éviterais beaucoup d’ennuis et j’aurais l’air nettement plus confiant.

« Tu sais… Mon père ne m’aime pas beaucoup non plus, je n’ai jamais compris pourquoi. Peut-être qu’il voulait un autre fils, enfin il m’a fait comprendre toute ma vie que je ne faisais que le décevoir… Bref, ce que je veux dire, c’est que tu as le droit d’être toi-même, et que ton père est censé t’aimer tel que tu es, ne sois pas un mouton comme mon frère ou Adams juste pour lui faire plaisir. » J’eu un regard suspicieux envers la gryffondor qui me tenais compagnie. Elle exposait les choses avec une telle simplicité que d’y croire était impossible pour moi. J’avais trop entendu de remarque et de reproche pour qu’elle ait raison sur ce point. Dans le meilleur des mondes, peut-être qu’il en est ainsi, mais dans le mien les choses étaient loin d’être aussi gaies. Mon père m’aurait facilement renié si je n’avais pas été son unique fils. Je ne sais pas si c’était une chance pour moi que j’ai été le seul héritier ou si ce n’était pas plutôt une malédiction. Lui était tout ce que je détestais et il devait sans aucun doute en penser autant de moi. Pour lui je n’avais que de la colère, c’était tout ce que ces enseignements m’avaient apporté. « C’est plus compliqué que ca Jamie… » Avais-je soufflé dans un ton qui paraissait lourd et découragé. Être soi-même dans un univers aussi rigide ce n’était pas une option envisageable. Je me battais encore contre les principes de mon père, mais ca ne pourrais plus durer très longtemps. Ses non-dits étaient nombreux et ses morales étaient plus pressantes et lourdes d’un sens que je n’arrivais pas à saisir. Je me mordis la lèvre, hésitant à aborder le sujet tel qu’il l’était. « Nous sommes peut-être de sang-mêlé, notre condition est différente. Nous n’avons rien à envier à la famille Adams ou Blackwood. Nous avons une longue histoire derrière nous, mais voilà justement ce qui nous fait défaut. Tout repose sur mes épaules, tu comprends. En ne jouant pas les moutons, je compromets notre nom et brise les efforts de mes ancêtres. C’est ce que mon père mon répète continuellement.» Je venais de résumer banalement se que je me faisais répéter depuis que j'étais tout jeune. J’avais tournée les coins ronds parce qu’autrement j’y aurais passé la nuit. « C’est un peu comme si j’avais entre mes mains ce qu’il a de plus précieux et que je décidais de jouer au Quidditch avec. » Avais-je complété sur un ton moins renfrogné. De se point de vu il était tout à fait normal qu’il me déteste.

Je n’étais peut-être pas le meilleur candidat pour réconforter quelqu’un, mes courtes phrases eurent au moins un effet positif sur Jamie. Cela me rassura immédiatement autant pour elle que pour moi qui se sentais peu en confiance dans ces situations. Si au moins j’avais pu continuer sur cette lancé! Il ne fallut pas plus d’une minute pour que tout s’effondre complètement et que je commette une bourde monumentale. « Ma mère est morte. ». Je me sentis blêmir tout d’un coup. Je ne m’attendais pas à cette réponse et mon ignorance me brisa entièrement. J’avais perdu contact avec ma mère et j’avais encore du mal à m’en remettre. Mais au moins je la savais en vie…en tout cas au dernière nouvelle. Je venais, comme un abruti, remettre sous le nez de mon amie la mort de sa mère. J’avais envie de disparaitre – littéralement. Je prononçai quelques syllabes d’hésitations qui n’avaient aucun sens. Je me raclai nerveusement la gorge, bégayant quelques excuses très primaires. « Je suis désolé, je savais pas. » Je préférai me faire petit, alors qu’elle enchaina d’elle-même. « Je peux toujours envoyer une lettre au ministère mais bon, je doute d’une réponse rapide… Je demanderais surement des nouvelles à mon autre frère voilà tout. » Je n’avais pas commis d’erreur en parlant de ministère. J’avais parler sans trop savoir mais cette fois j’avais misé juste. Puis elle mentionna son autre frère…Son autre frère? Je refis un calcul rapide, m’apercevant que la famille Delaney était beaucoup plus nombreuse que je ne l’aurais imaginé. « Mais attend! Tu as trois frères? Ne me dit pas qu’ils étaient à Serpentard eux aussi – sinon je te plains» Dis-je d’un ton rieur. En tant que fils unique, je m’imaginais mal avoir un frère ou une sœur dans les parages, alors trois c’était énorme à mes yeux.

Un sourire vint illuminer le visage de la jeune rouge et or, me faisant comprendre qu’elle ne m’en voulait pas plus longtemps pour la gaffe qui me mit dans l’embarras. Je fus rassuré et le poids qui s’était effondré sur mes épaules disparus enfin. « Tu es l’un des seuls à savoir tout cela, et tu as plus tenté de m’aider que mon propre frère et pour cela je te remercie. » Elle s’agrippa soudainement à moi et je fus pris de court. Cette proximité soudaine me surpris et mon cœur fit un bond. Était-ce vraiment possible? Jamie-Hope collé à moi pendant que le ciel se déchirait…c’était une scène qui ne se répéterait jamais plus. J’avais hésité à entourer Jamie de mes bras, d’un geste réconfortant. C’était par manque d’habitude sans doute. Après tout l’unique autre fille qui m’avait adressé de l’affection, en dehors de ma mère, avait quatre pattes, une queue. « Mais c’est rien, voyons…! » Ma main droite vint tapoter le dos de mon amie. Un geste qui avec le recul, n’avait pas vraiment sa place. Encore là le signe que j’avais passé trop de temps replié sur moi-même.
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Message Sujet: Re: All I need is your hand - Jamie-Hope & Marshall.   All I need is your hand - Jamie-Hope & Marshall. Icon_minitimeSam 3 Nov - 22:28

    Je vis Marshall passait nerveusement la main dans ses chevelure châtain. Visiblement je l’avais mis dans l’embarras en prenant sa défense, ce qui n’était nullement mon intention. « C’est pas que sa m’embête, mais… » Mais ? J’attendais la suite de sa phrase bien que je me doutais déjà de ce qu’elle serait. « Tu crois pas que les choses vont empirer après ca? Je veux dire…c’est évident.» Sa logique tenait la route et je comprenais parfaitement qu’il puisse penser cela, à sa place j’aurais surement pensé la même chose, mais il ne connaissait pas Caleb et il ne connaissait pas non plus le lien qui nous unissait. Caleb avait de nombreux défauts dont je n’ai ni l’envie, ni le temps de citer, mais il fallait savoir qu’il était horriblement têtu et que dès qu’il avait une idée en tête il était impossible de la lui faire sortir. Mais je suis, et j’ai toujours été la seule personne capable de le contrôler ou du moins de le raisonner. Caleb sait parfaitement que Marshall compte à mes yeux, c’est une des raisons pour lesquelles il ne le porte pas dans son cœur, mais c’est la raison aussi qui fait qu’il le laisse tranquille, parce qu’il ne veut pas me faire du mal. « Caleb fait toujours ce qu’il veut, mais si quelqu’un peut lui faire entendre un peu raison c’est moi. » Il était préférable d’éviter de lui dire que si mon frère lui fichait la paix c’est parce qu’il savait que je craquais pour lui… « Mon frère est une enflure et il n’aurait aucun scrupules à te tomber dessus avec ses imbéciles de copains… Donc… Je fais ça pour toi… » Par Merlin « Je fais ça pour toi » Je n’aurai pas pu sortir une phrase plus niaise. « Il sait que tu comptes pour moi. » Avais-je réellement dit cela ? Tais-toi donc pour une fois dans ta vie Jamie ! Je me balançai sur mes pieds, signe de ma gêne, avant d’ajouter de manière la moins naturelle du monde « Enfin que t’es un bon ami et que je t’aime bien euh… » Je préférai arrêter le carnage là et me taire avant de m’enfoncer encore plus.
    « Yeah » S’écria Marshall. Décidément il avait réellement envie de me voir sur un balai. J’eus un petit sourire en coin, devant sa réaction enthousiaste. Bah ! Si cela pouvait lui faire tant plaisir, je pouvais bien prendre sur moi et essayer de m’y mettre, juste une fois au moins. «Attention sa sonne drôlement comme un défi! Je risque de te prendre au mot. » Me lança mon ami avec un clin d’œil qui, je dois l’avouer, me troubla légèrement. Je répondis immédiatement « Mais c’en est peut-être un Mr Harwicks ! »

    « C’est plus compliqué que ca Jamie… » Je ne trouvai rien à répondre, gênée. Il avait raison, nos problèmes avec nos pères étaient totalement différents, et je ne pouvais en rien comprendre ce qu’il ressentait pour la simple et bonne raison que j’étais une née moldue. Qu’est-ce que je connaissais aux problèmes des sang-pur ? Absolument rien … Si mon frère avait honte de nos origines, ce n’était pas mon cas, bien que je n’ai jamais trahi son secret et que je taisais la vérité. Mais être une née moldue n’était pas un tel fardeau que cela, les seuls problèmes que nous ayons rencontrés venaient du fait que notre famille était pauvre et que le destin ne nous as pas épargné. Mais si j’avais été issue d’un riche foyer, ou même juste d’une famille aisée ma vie aurait été bien plus agréable, peut-être même plus que tous ses riches familles de sorcières. Au moins je n’étais pas fiancée de force pour respecter la lignée du sang comme Olive et Dragan, je n’avais pas de compte à rendre sur mes fréquentations et je n’avais pas à me comporter comme une parfaite sang-pur méprisante. « Nous sommes peut-être de sang-mêlé, notre condition est différente. Nous n’avons rien à envier à la famille Adams ou Blackwood. Nous avons une longue histoire derrière nous, mais voilà justement ce qui nous fait défaut. Tout repose sur mes épaules, tu comprends. En ne jouant pas les moutons, je compromets notre nom et brise les efforts de mes ancêtres. C’est ce que mon père mon répète continuellement.» M’avoua-t-il d’un ton très hésitant. « C’est un peu comme si j’avais entre mes mains ce qu’il a de plus précieux et que je décidais de jouer au Quidditch avec. » Ajouta-t-il. Je ne savais encore une fois quoi lui répondre, j’avais beau essayer d’être compréhensive, je ne comprenais pas réellement le souci. « Et… si tu essayes de rentrer un peu dans le rang sans forcément devenir une enflure comme Adams peut-être que ton père sera moins exigent avec toi… » J’essayais de l’aider du mieux que je le pouvais même si je n’étais pas la personne la plus qualifiée…
    Je vis le visage du Hufflepuff se décomposait à l’entente de l’information que je venais de lui dire. En même temps j’avais lâché sans comme ça, sans aucun tact, cela ne devait pas le mettre à l’aise. « Je suis désolé, je savais pas. » Je haussai les épaules et lui fit un petit sourire qui se voulait le plus rassurant possible. « Ne t’en fais pas, pas grand monde le sait et tu ne pouvais pas savoir de toute manière. » Et c’était vrai, je ne lui avais jamais parlé de ça, peu de gens étaient au courant car ni moi ni Caleb avions pour habitude d’en parler. « Mais attend! Tu as trois frères? Ne me dit pas qu’ils étaient à Serpentard eux aussi – sinon je te plains » Je me mis à rire devant sa mine surprise. « En réalité j’ai cinq frère, Michael, Jason, Zachary, Devon et Caleb que tu connais. Mais non ils n’étaient pas à Serpentard. » J’hésitai à ajouter qu’ils étaient des moldus, mais je n’en dis rien, après tout je ne mentais pas, ils n’appartenaient pas à la maison de Serpentard.
    Lorsque je me réfugiai dans ses bras, je sentis le malaise et l’incompréhension envahir mon ami. Visiblement il ne ressentait pas la même chose que moi et je ressentis comme une déchirure dans la poitrine. Il me tapota le dos avec hésitation et je compris qu’il ne valait mieux pas prolonger ce contact qui devait trop embarrassant. Je quittai à regret ses bras et lui lançai un petit regard désolé en me mordillant la lèvre. « Désolée… Je suis parfois un peu trop …tactile. Je ne voulais pas te mettre mal à l’aise Marsh’. »
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Message Sujet: Re: All I need is your hand - Jamie-Hope & Marshall.   All I need is your hand - Jamie-Hope & Marshall. Icon_minitimeJeu 6 Déc - 3:15



Jamie-Hope avait cette manière de dire les choses. Elle n’avait pas peur de dire ce qu’il en était, que cela concerne son frère ou n’importe qui d’autre. Une franchise qui pouvait effrayer bien des gens, mais qui avait son lot de charme. On y reconnaissait le tempérament de feu derrière ses paroles. Son influence auprès de son frère m’étonna un peu. Certes elle savait se montrer très convaincante auprès d’un peu tout le monde à Poudlard, mais de se que je connaissais de son frère c’était une autre paire de manche. J’espérais de tout cœur que cela ne m’apporterais pas d’autres ennuis. «Caleb fait toujours ce qu’il veut, mais si quelqu’un peut lui faire entendre un peu raison c’est moi. Mon frère est une enflure et il n’aurait aucun scrupule à te tomber dessus avec ses imbéciles de copains…Donc… Je fais ça pour toi. Il sait que tu comptes pour moi. Enfin que t’es un bon ami et que je t’aime bien euh…» Je fixai Jamie d’un air perplexe, puis un sourire s’imposa sur mes lèvres. J’étais franchement surpris par ce qu’elle venait de m’avouer, mais extrêmement heureux. «C’est la première fois que quelqu’un me dit quelques chose comme ca» . Après quoi, je ne savais quoi ajouter de plus. J’en oubliai les menaces bidon de Caleb et l’embêtement que j’avais eu face à l’aide embarrassante de Jamie. Cette dernière phrase m’agrippa carrément, sans que je ne m’y en attende réellement. En cet instant précis, je n’étais plus le cancre avec qui personne ne voulait faire équipe en cours, je n’étais plus le mec qui faisait honte à sa famille, ni même celui qui est tenu à l’écart. J’eu l’impression d’être important. Jamie-Hope venait de faire une énorme différence.

«Et… si tu essayes de rentrer un peu dans le rang sans forcément devenir une enflure comme Adams peut-être que ton père sera moins exigent avec toi…» Entrer un peu dans le rang. Cette phrase me fit sourire, mais pour de mauvaises raisons. Cette façon qu’avait Jamie d’exposer la problématique était si naïve. Sous son point de vu, tout paraissait si simple. Elle ne savait pas de quoi elle parlait. Il n’y avait pas de demi-mesure dans ces choses là et mon père n’accepterait que l’excellence. Les Harwicks avaient un passé plutôt difficile, c’était leur excuse d’agir avec si peu de lassitude. Être un sang-pur….ou un sang purifié dans mon cas, comportait tellement de désagréments à mes yeux. C’était un fardeau. Ce mode de vie élitique n’avait rien d’enviable et ca, Jamie ne le considérait pas. On emboitait le pas où on se résignait à jouer les indésirables dans une famille qui se voulait parfaite. Il n’y avait pas d’équilibre, sinon celui d’agir comme on l’attendait de moi. « Adams se comporte exactement comme il doit se comporter. » Une manière facile d’exprimer ce qui m’embêtait. Avec de la chance Jamie comprendrait. «T’as de la chance de n’être qu’une pauvre petite sang-mêlé» Dis-je d’un ton faussement condescendant, suivit d’un sourire moqueur. Si mon nom pouvait m’apporter certains avantages, rien ne valait la tranquillité d’un esprit libre de toutes contraintes. Elle avait cette chance.

«En réalité j’ai cinq frère, Michael, Jason, Zachary, Devon et Caleb que tu connais. Mais non ils n’étaient pas à Serpentard.» Cinq? Se chiffre paraissait énorme tout à coup. Les Delaney étaient foutrement nombreux et pourtant personne n’en savait grand-chose. C’était un avantage dans ce milieu où tout avait tendance à être ébruiter. J’avais eu le malheur de mentionner ce nom pendant un diner à la maison. Je n’étais pas assez bête pour le faire en la présence de mon père. Je savais trop bien qu’il en aurait profité pour me reprocher mes fréquentations et encore une fois les noms Blackwood et Adams ressortirait. Non, non. Je me sentais beaucoup plus en confiance auprès mes grands-parents, même ci ceux-ci avaient tendances à en faire trop. Après tout, c’étaient eux qui avaient fait de mon père celui qu’il était aujourd’hui. Je n’aurais pas pu m’attendre à autre chose de leur part.


J’avais donc mentionné le nom de Jamie pour commencer, mais on m’interrompit sur le champ «Jamie? Jamie comment?» Je détestais cette manie qu’ils avaient de me couper la parole constamment, c’était franchement énervant. «C’est pas important grand-mère, ce que je veux dire c’est que…» C’était une erreur de ma part, car je venais d’attirer l’attention de mon grand-père qui m’avait dévisagé d’un regard accusateur. «Comment cela ce n’est pas important? Ton nom mon p’tit, c’est ce qui t’as forgé! C’est ta réputation pardi!» Je levai les yeux au ciel. Je ne voulais pas m’embarquer dans cette conversation, je m’empressai alors de répliquer avant que les grandes morales de l’ancêtre ne fasse dériver la conversation. «Je sais grand-père, mais…» Il grommela et m’empêcha de reprendre mon élan «Aaah! C’est jeune et sa crois tout savoir! Tu manque de respect à cette jeune fille en agissant comme tu le fais. Bon sang Marshall! C’est ce genre de comportement qui fera en sorte que jamais tu ne trouveras la mère de tes enfants. Commence à agir en gentleman et parle-nous de cette jeune fille d’une manière convenable veux-tu.» Je soupirai et leur fit cette faveur, un peu à contrecœur. Pourquoi tout devait être aussi compliqué? «Bon hé bien, Jamie-Hope Delaney…» Même en agissant comme il le souhaitait, je ne pouvais terminer ma phrase. «Delaney? C’est bizarre, je n’ai jamais entendu ce nom auparavant. À moins que…Ne serait-elle pas écossaise? Il me semble avoir déjà rencontré une Elizabeth Delaney lors d’une soirée chez les Buckley. À moins que ce ne sois Elizabeth Deakin.» «Non non grand-mère, elle n’est pas écossaise. C’est une sang-mêlé. Son frère…» Un grognement et le doyen se permit un nouveau commentaire. « Trouve-toi une autre copine avec qui trainer Marshall. Cette gamine n’a pas sa place à tes côtés » «Mais tu viens de dire que...» «Oubli ce que je t’ai dis!» Et voilà qui m’y un point final à la conversation. Enfin plus où moins. Car ma grand-mère avait prise la relève, résonnant mon grand-père dans ses idées bien arrêtés.


L’air de rien, leur passé peu évocateurs était un avantage. Personne, pas même mon grand-père ne pouvait trouver de véritables arguments pour dénigrer cette famille dont il ne connaissait rien. Le connaissant, il n’aurait pas l’audace de me confronter à nouveau sur le sujet. En se qui concernait l’affirmation de Jamie, je ne cachai pas ma surprise, m’imaginant très mal vivre dans une famille nombreuse – écrasé par tout ce monde. Dans ma tête, une famille nombreuse ne comportait que des désavantages – surtout si ils étaient l’autoportrait de mon père. « Waw, cinq frères. C’est…énorme! Moi, je suis enfant unique – la procréation ce n’est pas notre point fort» Dis-je en riant bêtement. « Je crois que j’aurais du mal à avoir autant de personne autour de moi » . Ouais bon après, ca n’avait rien de surprenant. J’étais reconnu pour être souvent dans mon coin, entouré de peu de gens.

Aussitôt le contact rompu, je glissai mes mains dans mes poches. Je donnais l’impression de ne plus savoir quoi faire de celle-ci. Et puis j’avais toujours se réflexe lorsque je sentais mon manque d’assurance ressurgir. J’avais l’impression de cacher cette part de moi que je ne voulais pas démontrer, alors que c’était tout le contraire. « Désolée… Je suis parfois un peu trop …tactile. Je ne voulais pas te mettre mal à l’aise Marsh’. » Si je gérais le moment présent, ma gêne n’en fut que doublé suite à cette affirmation. L’orgueil finirait par m’étouffé. Je sentis la chaleur me monter au visage, je me sentais stupide et démunis. J’avais mal réagit à l’approche de mon amie et j’en voulu énormément à ma maladresse et à mon incapacité à agir comme tout le monde. « Non ca va, je suis pas mal à l’aise. » Je m’étais empressé de rectifier le tire, affichant par le même fait un rictus qui gâchait tout, une fois de plus. Je soupirai, regardant finalement ailleurs. « J’ai pas l’habitude de ce genre de… chose » Fini-je par avouer. Les contacts familiers cela faisait longtemps que je n’en avais plus reçu et mon impopularité m’avait tenu à l’écart de toute présence féminine. À peine ma petite révélation faite que je l’avais déjà regretté.


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Message Sujet: Re: All I need is your hand - Jamie-Hope & Marshall.   All I need is your hand - Jamie-Hope & Marshall. Icon_minitimeSam 15 Déc - 0:27

    Lors de mes premiers jours à Poudlard la notion de pureté du sang m’était totalement inconnue. Pour moi, nous étions tous des sorciers. Mais j’étais bien naïve et j’ai appris en voyant une de mes camarades se faire insulter de « sang de bourbe » par des sixièmes années de Serpentard que nous n’étions pas tous égaux, loin de là. Dans la société sorcière il valait mieux d’être issu d’une famille sang-pur, être de sang-mêlé était encore quelque chose d’acceptable, mais être un né moldu, c’était une honte. Je comprenais un peu mieux les convictions de Caleb, après tout notre mensonge était peut être dur à porter, mais cela m’avait évité d’être emmerder et j’avais surement pu me lier d’amitié avec des personnes qui ne m’aurait jamais adressés la parole si ils connaissent mes véritables origines. A cet instant je me demandais si Marshall accepterait d’être mon ami s’il savait la vérité… Je préférais éviter de me poser cette question.

    Le regard perdu dans le vide, je me rendais compte que cette conversation avait pris une tournure qui ne me plaisait pas vraiment. Moi qui était ravie de croiser Marshall et qui avait même envisagé de lui avouer ce que je ressentais pour lui, je devais avouer qu’à présent mon moral était au plus bas. Je savais que la famille Harwicks était de sang-mêlé purifié, en gros c’était des sangs pur dont le sang avait été « souillé » -comme les sang-purs avaient l’habitude de le dire – par des moldus ou des nés moldus mais qui se proclamaient sang pur et se comportaient comme tel. Même si je connaissais Marshall et savait qu’il n’était pas comme ces abrutis qu’étaient les fréquentations de mon frère, il était tout de même issu d’une famille qui méprisait les nés moldus, et il ne pourrait jamais renier sa famille… Pas même pour moi.

    «C’est la première fois que quelqu’un me dit quelques chose comme ça»

    Sa déclaration me fit sourire, j’étais à la fois contente et surprise par sa déclaration. Marshall n’était vraiment pas apprécier à sa juste valeur, peut-être parce qu’il n’était pas populaire, qui ne cherchait pas forcément à se faire remarquer ou même à se faire des amis mais j’avouais ouvertement que faire sa rencontre était la meilleure chose qu’il me soit arrivé. Nous étions radicalement opposé, autant j’étais délurée, exubérante et sociable qu’il était un peu timide et discret. Il y avait parfois un peu de maladresse dans ses paroles, chose que je trouvais absolument craquante alors que moi, je parlais crûment sans aucune délicatesse. Mais comme dit le dicton « les contraires s’attirent »… quoi qu’on dit aussi « qui se ressemble s’assemble » … Enfin quoi qu’il en soit, cela ne change rien au fait que Marshall comptait énormément à mes yeux mais que je n’osai pas lui avouer.

    « Adams se comporte exactement comme il doit se comporter. » Reprit-il.

    Et voilà qu’on reparlait de ça, je voyais bien que ce sujet était source de tourment pour mon ami mais cela me mettait horriblement mal à l’aise. Pour une fois dans ma vie je n’osais pas dire ce que je pensais réellement.

    «T’as de la chance de n’être qu’une pauvre petite sang-mêlé»

    Je restai de marbre, me contenta de passer une main dans la crinière qui me servait de cheveux. Qu’est-ce que je pouvais répondre à cela. Ma conscience me disait de lui dire la vérité, et que si j’étais prête à lui dire que je ressentais plus que de l’amitié pour lui je ne pouvais plus lui mentir.

    « Mouais, enfin, bon… »

    Félicitations, Jamie-Hope ! Tu n’aurais pas trouvé une réponse plus stupide et dénuée de sens que celle-ci. Encore une fois, j’avais envie de me mettre des baffes.
    Je détournai le regard, n’ayant qu’une seule envie ; disparaitre au fond d’un trou.

    « Waw, cinq frères. C’est…énorme! Moi, je suis enfant unique – la procréation ce n’est pas notre point fort. Je crois que j’aurais du mal à avoir autant de personne autour de moi » Lança mon ami en riant.

    A l’entente de cette phrase je ne pus m’empêcher de joindre mon rire au sien, c’est vrai que de notre côté on n’avait pas de soucis à procréer, à croire même que mes parents ne savaient pas ce que signifiait le mot contraception.

    « C’est vrai que c’est beaucoup et vivre tous ensemble c’est loin d’être tous les jours une partie de plaisir, mais on s’habitude… Et puis de toute façon nous n’avons pas réellement le choix. »

    Évoquer mes frères me rappelait tant de souvenirs, bons ou mauvais.

    « Nous avons tous nos personnalités et on a appris à vivre avec. Tu vois, Michael est l’aîné, c’est le plus tête brulée, toujours prêt à faire les trucs les plus dangereux, ce qui comme tu peux le constater lui attire des emmerdes. Jason est plus le suiveur, je me souviens qu’une fois quand on était gosse que Mike a décidé de se raser les cheveux, le lendemain Jason a fait la même chose ! Zach c’est le malin, il arrive toujours à se démerder pour se sortir de la merde, il est bien plus intelligent qu’il veut le faire croire. Devon est le plus posé, le plus drôle, il aimerait quitter St-Paul’s et s’installer à Londres avec sa petite amie, c’est aussi celui qui a le plus d’ambition. Et Caleb… bah… c’est Caleb ! » Conclus-je en haussant les épaules.

    Je ne comprenais et ne comprendrais jamais sans doute comment Caleb avait pu si facilement tourner le dos à notre famille. A notre père, à la limite je comprenais, mais à nos frères … Après tout ce qu’on avait vécu cela me paraissait inconcevable.
    Je chassais cette pensée de ma tête, ne voulant plus me prendre la tête avec ça à nouveau.

    « Non ca va, je suis pas mal à l’aise. » Me rassura le Poufsouffle, je ne pus m’empêcher de sourire malicieusement. « Vraiment ? Je pensais plutôt l’inverse ! »

    « J’ai pas l’habitude de ce genre de… chose » Je répondis immédiatement « Ce genre de chose ? C’est-à-dire de se faire enlacer ? Moi qui pensais que tu étais un bourreau des cœurs. » Lui lançai-je en riant.

    Oui, j’étais soulagée dans un sens de savoir que j’étais la seule à avoir cette chance de pouvoir prendre Marshall dans mes bras.
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Message Sujet: Re: All I need is your hand - Jamie-Hope & Marshall.   All I need is your hand - Jamie-Hope & Marshall. Icon_minitimeVen 28 Déc - 1:59



    « Mouais, enfin, bon… » L’élan que j’avais repris suite à cette conversation qui me paraissait si sombre frappa un mur. Jamie n’entendait pas à rire. Mon humour ne plaisait pas à tout le monde, c’était bien vrai, mais là c’était différent. Cela se sentait dans le timbre de sa voix, dans la façon qu’elle fuyait désormais mon regard. J’avais créé cette situation inconfortable en toute inconscience. J’avoue ne pas avoir compris sur le coup…ni même plus tard d’ailleurs. « Enfin bon? J’ai dis un truc qui fallait pas? C’était qu’une blague, je croyais que tu te fichais de la valeur du sang. Je croyais pas que…» Je ne terminai pas ma phrase, craignant de m’enfoncer d’avantage en essayant vainement de rattraper le coup. J’étais tout de même sincère – j’ignorais que ce sujet pouvait la mettre dans l’embarra. Je ne croyais qu’elle s’en offusquerait. Elle qui était toujours détaché de ces histoires de rangs par le sang – voilà qu’elle semblait préoccupé. Peut-être que sa famille entretenait les mêmes problématiques que la mienne il fut un certain temps. Les Delaney étaient peut-être victime du même sort que les Harwicks. Cela me paraissait logique. « Tu sais, ma famille est passé par là aussi. Mon père me tuerait de dire ca mais…; j’men fiche moi.» J’avais peut-être parlé trop vite. Non, j’avais assurément parlé trop vite. Que voulez-vous, j’étais souvent prompt à sauter aux conclusions et cette fois ne faisait pas exception. Il fallait bien que je brise ce silence pesant! Pour moi, sang-mêlé ou pur, ca ne faisait que si peu de différence. Peut-être parce que, dans un sens, j’étais un peu moi-même entre les deux. « Oublie tout ca c’est pas important. »

    J’eu un sourire bienveillant pour Jamie. C’était un discours presque incohérent, ne répondant qu’à mes propres déductions. Si mes mots n’apportaient pas les fruits escomptés, leurs manquent de cohésion la mystifierait peut-être. Captiver quelqu’un par mes bêtises se serait le comble du bonheur, mais je soupçonnais Jamie de ne pas être suffisamment naïve pour me faire ce plaisir. Elle faisait parti de mon quotidien, avant même qu’elle n’ait conscience de mon existence. J’avais l’impression de la connaitre depuis toujours. J’étais celui qui restait en retrait, regardant s’épanouir ceux qui avait la trempe de véritable sorcier. Ceux qui avaient l’audace, la prestance et la force qui ne m’avait jamais été affublé. Je ne parle pas de ces fils de bonnes familles rabaissant les autres pour mieux se hisser au sommet. Je parle d’un véritable charisme, de gens qui était condamné à réussir d’une manière ou d’une autre. Pour moi Jamie était tout cela. J’en étais admiratif, presque fasciné. Comprenez pourquoi j’avais préférer me fondre dans la masse. Nous étions de deux mondes opposés. J’étais un figurant, restant là passivement alors que les autres ne se gênaient pas pour la courtiser ou simplement pour profiter de son influence. Je me répétais que je n’étais pas assez bien pour elle, jusqu’à ce que je puisse me faire à cette idée. J’étais un élève parmi tant d’autre, mais pour moi Jamie était le cœur de cette école. Mon univers semblait graviter autour d’elle, alors que je repoussais toujours plus l’idée d’être dans son entourage. Lorsqu’elle c’était adressé à moi pour la première fois, le temps semblait s’être figé. Qu’elle pose ses yeux sur moi, qu’elle sache que j’existe, c’était tout ce que je demandais. Aujourd’hui j’avais encore dû mal à penser qu’elle avait ses faiblesses et ses préoccupations. J’avais une image idyllique presque inébranlable. Même ses pleurs n’étaient pas parvenus à briser cette image de femme forte. Comme si n’importe quel cataclysme ne pouvait en venir à bout. J’espérais ne pas avoir encore ouvert une porte à une conversation sinistre. J’avais déjà évoqué sa défunte mère et même questionné sur son frère qui était dans un sérieux pétrin. Si j’en venais à encore aborder un sujet difficile, se serait bien le comble. Voilà pourquoi il valait mieux éviter de trop m’étendre sur le sujet.

    « C’est vrai que c’est beaucoup et vivre tous ensemble c’est loin d’être tous les jours une partie de plaisir, mais on s’habitude… Et puis de toute façon nous n’avons pas réellement le choix. » Pas vraiment le choix. Cette phrase me fit directement penser à mes grands-parents avec qui je cohabitais depuis le départ de ma mère. C’était loin d’être la même réalité que Jamie. Comparer deux vieux avec cinq frères Delaney c’était pas véritablement possible. En tant qu’enfant unique, j’avais une vision peu rassurante d’une famille nombreuse. Chamaillerie, partages forcés, c’était un chaos que j’étais content de ne pas avoir vécu. Mon expérience avec mes ancêtres était suffisante. «Là-dessus je veux bien te croire. Moi j’ai que mes grands-parents et c’est pas toujours rose à la maison, alors avec cinq frères… » Ma mine découragé, parlait d’elle-même. Elle avait du courage pour supporter ca et surtout pour s’en accomoder. « Nous avons tous nos personnalités et on a appris à vivre avec. Tu vois, Michael est l’aîné, c’est le plus tête brulée, toujours prêt à faire les trucs les plus dangereux, ce qui comme tu peux le constater lui attire des emmerdes. Jason est plus le suiveur, je me souviens qu’une fois quand on était gosse que Mike a décidé de se raser les cheveux, le lendemain Jason a fait la même chose ! Zach c’est le malin, il arrive toujours à se démerder pour se sortir de la merde, il est bien plus intelligent qu’il veut le faire croire. Devon est le plus posé, le plus drôle, il aimerait quitter St-Paul’s et s’installer à Londres avec sa petite amie, c’est aussi celui qui a le plus d’ambition. Et Caleb… bah… c’est Caleb ! » J’essayais de retenir le flot d’informations qu’elle chargea mon cerveau d’un seul coup. J’avais même un peu de mal à suivre, mais je faisais mon possible pour assimiler ses détails que je ne pourrais jamais retenir sans faire la moindre erreur. En revanche, j’avais bien remarqué l’enthousiasme que Jamie avait en parlant de ses frères. Elle les aimait c’était plus qu’évident. C’est chose là, ca se sent. Son regard s’était illuminé pendant qu’elle me faisait la description de cette famille trop nombreuse. Elle tenait sa famille à cœur et on aurait pu croire que malgré les emmerdes qui les guettaient ils se soutenaient en toute circonstance. Enfin si cela n’avait été de Caleb. Je n’étais pas fou, le serpentard était de mauvaise foi et pas uniquement avec moi.

    « Vraiment ? Je pensais plutôt l’inverse ! » Son sourire ne m’aidait pas spécialement à démentir cette réalité. J’inspirai profondément, cherchant mes mots en regardant ailleurs. Elle le faisait exprès! Elle affrontait mon orgueil avec son sourire qui ferait craquer le moins affable des gobelins. La chaleur me monta au visage et mon hésitation me fit paniquer. « Je ne l’étais pas, mais je vais bien finir par l’être si tu continue » Ce n’était pas une plaisanterie, mon air éternellement embarrassé figé sur mon visage et mes yeux cherchant à éviter les siens en témoignaient. Bon d’accord, j’étais déjà embarrassé, seulement là, elle en rajoutait une couche qui aurait tôt fait de me rendre ridicule. Enfin…plus ridicule que je ne l’étais en ce moment. « Ce genre de chose ? C’est-à-dire de se faire enlacer ? Moi qui pensais que tu étais un bourreau des cœurs. » J’eu un rire gêné et peu sincère. Le rire bidon…j’en étais rendu là. Je cherchais à feinter cette blague que j’avais du mal à trouver drôle. J’aurais pu en rire avec Jamie, si ce sujet ne m’avait jamais atteint d’aucune façon. Ce n’était pourtant pas le cas. Si la proximité me mettait mal à l’aise ce n’était rien face à cette conversation que j’évitais comme la peste. Ce n’était surement pas l’intention de la Gryffondor de se faire succéder un lot d’inconfort, mais c’était si facile de m’atteindre sur un tel sujet. Mon visage crispé dans cette expression à la fois candide et abattu, résumait bien l’embêtement que je me devais d’assumer. Ce n’était pas la mort. J’étais seulement victime de mon impopularité…et coincé jusqu’à la moelle. «Ouais…non pas vraiment» . Comme si Jamie ignorait cela du haut de son statu ici à Poudlard. Je lui souris tout de même, dédramatisant la situation qui n’impliquait que moi. Plus j’y pensais, plus les réflexions que j’avais partagé à mon amie jusqu’ici me paraissait complètement stupide. Le silence est d’or! Pourquoi j’avais tant de mal à me faire à cette réalité! Je m’y d’ailleurs un temps avant d’enchainer, en espérant que cette fois je ne m’attarde pas dans des confidences puant la naïveté. « On aura qu’à dire que je me réserve pour le mariage. J’ai pas forcément de meilleure excuse que celle-là, il faudra donc t’en contenter. À moins que tu n’es meilleure proposition? » . C’était si mal perçu de ne pas s’engager de près comme de loin. De n’avoir jamais eu de véritable petite amie était une invitation aux moqueries. Comme si le fait d’être seul, vraiment seul je veux dire, était un fléau pire que la peste. C’était le cas ici à Poudlard, tout comme chez-moi où l’engagement était un passage obligé. Et même dans un contexte ou le pouvoir et l’influence de la famille primait sur tout le reste, j’étais loin d’être un choix judicieux. C’était peut-être l’unique avantage à mon impopularité. J’échappais encore aux fiançailles forcées!


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