NOM : Huang. PRÉNOMS : Althéa Lufen. AGE : 27 ans. POSTE : Chercheuse dans le domaine de la Médicomagie ; Médicomage. ÉTAT CIVIL : célibataire. PURETÉ DU SANG : pur, à ce qu'il paraît. ANCIENNE MAISON : serdaigle. ORIENTATION SEXUELLE : bisexuelle qui a tendance à préférer les femmes. Peu de gens sont au courant de cela, et elle a pris l'habitude de jouer les idiotes et de se fondre dans le moule. Elle n'aura de toute façon pas le choix quand ses parents lui trouveront un mari. CAMP : mangemort. PARTICULARITÉ : Althéa est une animagus chat. Son apparence prend la forme d'une délicate chatte aux poils très doux et soyeux, blanche et noire, au regard d'un vert émeraude plutôt hautain.
✎ Votre personnage trouve par hasard la pierre de résurrection, l'une des reliques de la mort ! Que décide t-il de faire ? Si elle se retrouvait en possession d'un tel artefact, c'est simple. « Quinze millions de mornilles, merci. » Althéa n'a jamais perdu quelqu'un qui lui soit cher au point qu'elle veuille le voir revenir d'entre les morts. Certes, il y a bien une personne qu'elle voudrait ne pas voir mourir - elle-même. Mais elle doute que ça puisse servir de vitamines, ce truc-là, même réduit en poudre. Donc, elle trouverait sûrement le moyen de la monnayer. Autant qu'elle en retire une quelconque richesse, et qu'elle puisse en profiter, non ? Pour elle, dans le fond, la mort, on y touche pas. Les gens décédés doivent rester où ils sont - les limbes, le paradis, l'enfer, la terre. Peu importe. Elle ne croit en rien, si ce n'est en elle, et peut-être est-ce pour cela qu'un tel objet fabuleux perdrait de son sens entre ses doigts. ✎ Votre personnage tombe sur un moldu malmené par des sorciers au détour d'une rue, que fait-il ? En bonne curieuse, elle ferait attention à ce que l'on ne remarque pas sa présence, tout d'abord - se cacher, se camoufler derrière un mur, mais tout en profitant du spectacle. Appelez-la lâche, si vous le désirez, perverse ou même monstre. Mais un tel divertissement la réjouit. Les moldus ne sont que des créatures infestées par l'ennui et cette absence de magie qu'elle méprise. Mais plutôt que de devoir se salir les mains, ce qu'elle préfère, c'est voir les autres en profiter. La joie par procuration. Peut-être même s'approcherait-elle assez pour les complimenter ou leur donner quelques conseils sur comment blesser sans laisser de traces, ou au contraire, sur comment marquer des chairs de façon définitives. En tout bien tout honneur, bien entendu. ✎ Le Ministre de la magie propose à votre personnage de tout quitter pour devenir son conseiller personnel. Accepteriez-vous la proposition ? Après quelques secondes polies de réflexion, sûrement qu'elle accepterait. Parce que l'ombre, c'est pile poil l'endroit qu'elle préfère. Les recoins secrets, où l'on peut manipuler et conseiller sans que tout ne vous retomber sur le coin du visage si ça tourne en eau de boudin. Un poste avec un quelconque pouvoir, surtout si il se voit, ne l'intéressait pas le moins du monde. Mais le rôle de conseiller, celui où l'on doit rôder et murmurer, comme des enfants jouant aux espions dans une partie létale, comment dire non à une telle opportunité ? Mais son poste de médicomage lui manquerait beaucoup. La science magique, les recherches sur le corps humain et sa résonance, ses fonctions liées aux soins magiques, tout cela elle ne peut pas s'en passer. ✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? En bonne serdaigle, sûrement la sagesse. Ou, du moins, la connaissance. Parce que, pour Althéa, le pouvoir passe par la possibilité et la capacité à entasser les secrets, le savoir, pour s'en servir aux bons moments. D'un autre côté, elle fait tout cela pour avoir une bonne vie, pour avoir un train de vie décent, quand bien même son statut de noble sang-pur étrangère lui offre des rentes acceptables. Néanmoins, si elle devait choisir, ce serait la sagesse, oui. Toutes les formes de sagesse, de la folie de celui qui a compris des choses qu'il ne fallait pas à celle plus abyssale des curieux qui explorent des pistes dangereuses.
PSEUDO : Shrek. AGE : 23 ans. PRÉSENCE : 4/7 jours. Sauf exceptions. AVATAR : Jamie Chung ♥ COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : Sur bazzart. UN PETIT MOT POUR LA FIN : cookies pour tous.
Dernière édition par Althéa L. Huang le Lun 3 Aoû - 2:10, édité 8 fois
et le sang se doit d'être exempt de toute souillure.
« Non. » La voix est glaciale, teintée d'une espèce de mépris tranchant comme le fil d'une lame. La jeune fille se redresse calmement, sans même faire attention au regard éberlué du jeune homme, et serrant son livre contre sa hanche d'une main négligente, elle s'éloigne d'un pas assuré. Ses cheveux ondoient dans son dos, rideaux de soie noire aux reflets presque bleus tellement ils sont sombres comme l'encre. Tu ressembles tellement à ta mère, aime souvent lui dire son beau-père. Elle prend ça pour un compliment. Sa mère, Chu Fei, est une sorcière puissante, venue tout droit de la noblesse chinoise. Une femme au caractère dur et arrogant, capable du pire comme du meilleur. Combien de fois l'aînée n'a t-elle pas raconté comment elle avait refusé que son ancien mari ne souille leur nom, comment elle l'avait remis à sa place et avait demandé le divorce sans aucune honte ? Fascinée par l'Angleterre, elle était venue à Londres, acceptant par-là même un poste à l'Ambassade Magique. Les Huang étaient une famille noble, et si leur nom n'était pas exactement connu de tous en occident, leur appellation était assez vivace pour rapeller aux sorciers purs combien leur pureté était forte, combien leur noblesse était grande. Et je devrais accepter de sortir avec un sang-mêlé ? « Tu aurais dû voir son air ahuri, Archimède. » Elle a un petit rire, tapote la tête duveteuse de son hibou et ferme sa lettre d'un cacheton de cire rouge, puis le regarde s'envoler, en rêvant une seconde, le temps d'un battement de coeur, d'une palpitation des cils, que c'est elle qui déploie ses ailes et file vers une destination lointaine.
Pour tes quinze ans, voici ce que je t'offres. La possibilité d'être plus qu'un simple pion. Althéa avait toujours été très douée en métamorphoses. Pouvoir changer quelque chose en une chose autre, c'était presque divin. Alors, quand son beau-père lui proposa de la faire devenir animagus, Althéa accepta avec une joie accrue. Cette forme de magie, puissante mais surtout assez redoutée et difficile à contrôler, avait toujours exercé une forme d'attraction instinctive. Comme si elle avait su qu'elle devait en être, sans y avoir jamais pensé auparavant. Les livres de magie, parfois noire, qui s'accumulent pour la pousser dans son travail. La douleurs des premiers essais, les frustrations des tentatives échouées. La fascination pour son propre corps qui, au gré des années comme des efforts, devient plus familier. La réussite de la vingtaine.Féline.
« Tu plaisantes, j'espère ? » Négation féminine. « C'est pas exactement mon genre. Et puis, ma famille sera moyennement contente d'apprendre que je suis en couple avec une femme. » « Tes histoires de sang-pur, c'est n'importe qu- » Des doigts attrapent le visage, font disparaître les paroles inutiles et contrariantes. « Je vaux mieux que beaucoup de ces gens, parce que je suis pure. Mon sang n'est pas souillé comme celui de beaucoup. Tu ferais mieux de te taire, maintenant. » Le regard bleu se grise de colère, mais Althéa se contente de hausser ses épaules nues. Elle s'étire agilement et choisit avec soin ses vêtements. « Tu ne peux pas être ce que tu veux, et tu adhères à ces idéaux ? Vous marier entre vous vous rend meilleurs que nous ? » « Bien entendu. Nous sommes la noblesse sorcière. Que t'ai-je dis ? Je t'ai ordonné de te taire. » Une claque. Pas spécialement violente, mais qui met un terme à beaucoup de choses. A leur relation à peine entamée. Althéa ne s'attache pas - l'une de ses priorités, avec les femmes ou les hommes. Puisque son avenir est déjà presque scellé, quel besoin a t-elle de tomber amoureuse ?
« Mère, s'il vous plaît, je suis exténuée et je n- » « Tu penses que travailler dur te donnes le droit d'échapper à un de nos dîners ? Ingrate. » Et elle se met à la lacérer de mots chinois, dont le sens est comme des bouts de verre qui se ficheraient dans sa chair. Althéa soupire, serre les dents, et se rassoit docilement à table. Elle passe ses mains sur son pantalon noir, remet en place négligemment sa chemise et son boléro sans manche, appréciant son allure quelque peu masculine. Elle suit la conversation d'une oreille distraite, consciente que les sujets sont importants, ayant rapport avec les Mangemorts. Mais c'est avant tout sur une expérience liant magie noire et médicomagie qu'elle se concentre avant tout. Ses propres interventions médicomagiques emplissent bien souvent sa tête, l'empêchant de dormir convenablement. « Tu te fais vieille, ma fille. Quand penses-tu offrir à notre lignage une descendance ? » Althéa se retient de s'étouffer avec son vin. Bien entendu, ce sujet devait revenir. Encore et encore. Elle songe à ses dernières relations, plutôt constituées de relations de passages, d'une nuit, parfois de deux. Bien qu'elle saura se montrer docile le moment venu, la demoiselle n'a pas l'intention d'arrêter ses divertissements. « Quand je serai mariée, je suppose, mère ? » déclare t-elle avec une pointe de sarcasme. Son beau-père a un petit soupir, et va chercher une autre bouteille de vin, ainsi que le dessert. Il abandonne sa belle-fille et sa femme à leurs disputes journalières. Mieux vaut ne pas se mettre entre les deux femelles Huang. Leurs cris sont pire que certains sorts. « A ce propos, nous avons quelques hommes à te présenter. Tu en connais déjà certains, et d'autres pas. Tu devrais choisir. Tant que tu as encore le choix. » Althéa retient une grimace en finissant son verre. Le goût âcre du vin donne aux paroles qui sont lancées une amertume toute ironique.
La fierté de la famille. L'espionne aux vibrisses félines. Althéa, devenue animagus chatte, non déclarée, forme la fierté des Huang. Mais avant tout celle de on beau-père, qui voit en elle le moyen d'exercer du pouvoir, de grimper les échelons chez les Mangemorts. La vision des choses qui change. L'humanité qui choit de son grade. La liberté des mouvements. Le moyen de se libérer de ses pressions. Le corps à corps humain qu'elle se laisse aller. C'est sous cette forme qu'Althéa se sent le plus complète, bien que sa forme humaine soit sa préférée. Les deux entités qui forment son être. La chatte hautaine et la femme arrogante. La fierté de réussir là où d'autres ont échoués. Le besoin d'être utile à ces Lords Noirs qu'elle a rejoint. La joie de voir le regard de son beau-père briller de respect pour elle. Et l'envie, enfin. L'envie de lire cette même fierté dans les yeux de sa mère.
Les novas pâles et timides forment dans la voûte nocturne des lucioles magiques. Elle ferme les yeux, allongée dans son jardin. Elle n'a pas dormi de la nuit, et elle a encore en tête les cris de douleur d'un blessé. Parfois, même la magie ne peut pas soulager un mal plus profond. Elle s'étire et se tourne sur le ventre, dans l'herbe fraîche de ce début d'été. « Tu n'aurais pas dû utiliser ce sort, tout à l'heure, Althéa. » « J'ai sauvé cette pauvre femme, non ? C'est ce qui compte. » Elle lève le regard sur son collègue et hoche la tête, le visage posé dans les coudes, le nez inspirant l'odeur de la nature et de l'humidité ambiante. Elle boit une nouvelle gorgée de son vin blanc. « Il était encore en attente d'acceptation. Tu aurais pu perdre ton poste. » « J'aurai dû la laisser mourir ? Dis-moi Trevor. Dis-moi tout. » Contraste égocentrique. Une pulsation de l'âme. Elle veut tuer les êtres souillés et inférieurs. Elle veut sauver les gens, combattre la mort. Et elle haït l'humanité. N'a plus aucune foi en elle. « Tu sais que je travaille sur ça. Mes recherches me font frôler les limites déontologiques ou d'éthique. Mais cela ne me gêne pas. Parce que c'est mon travail, Trevor. Si tu veux me virer, vas-y. » Les prunelles sombres qui lancent le défi. L'homme détourne les yeux. Lâchement. « Non. Quand bien même on aurait des plaintes, je te protègerai. Tu es ma meilleure médicomage. Tu es si dévouée à tes patients. » Elle a un rire sans joie, un rire de gorge. Peut-être un peu ivre. Un son mélodieux, qui a quelque chose d'effrayant dans ce vide qu'on sent en écho à cette note qui s'éteint dans la nuit. « Tu ferais mieux de partir. » Elle passe l'heure suivante à observer les étoiles. Elle a cette sensation agréable de n'être plus rien, face à l'immensité de la nuit.
Dernière édition par Althéa L. Huang le Lun 3 Aoû - 2:27, édité 6 fois
Alisson : Merci beaucoup choupette. * offre des cookies *
Dawn : étant une fan inconditionnelle de Robin Hobb, j'adore le prénom Althéa. Et puis, Jamie Chung. Cette fille est si DIVINE. Voilà je bave. Mais bon, hein, tu peux dire, ton avatar est magnifique aussi
Dorian : harceleuse, comme tu y vas, enfin ... krkrkr (et pour l'avatar, dixit Luke Sexy Evans, hein, bon. ) maintenant j'ai la pression, j'vais foirer ma fiche, ma vie est fichue. /out.