NOM : Keegan, nom de famille irlandais, celui de sa mère. Il refuse désormais de porter celui de son père, qui, lui, est un anglais de souche. PRÉNOMS : Irwin, prénom choisi par sa mère et dont il est fier. Certains de ses amis s'amusent à le faire tourner en bourrique en l'appelant Winnie, ce qui a le don de l'exaspérer. AGE : 30 ans, un âge honorable, même s'il a parfois l'impression d'en avoir le double avec les responsabilités qu'il a sur ses épaules (sans parler des centaines d'élèves qu'il doit surveiller constamment). POSTE : Garde-chasse à Poudlard, une profession qui lui colle à la peau. Il était fait pour ça, et le poste n'attendait que lui. Il est extrèmement fier d'être le gardien du domaine, et il prend son rôle très à coeur. ÉTAT CIVIL : Célibataire invétéré, on dit même qu'il est résistant aux potions d'amour. PURETÉ DU SANG : Né-moldu, et fier de l'être. Il ne comprend pas ce principe de dénigrer une personne pour la pureté ou la non-pureté de son sang. On est sorcier ou on ne l'est pas, point barre. ANCIENNE MAISON : Gryffondor, un vrai coeur de lion. Il était une vraie tête brûlée, même s'il n'a jamais été un grand causeur. ORIENTATION SEXUELLE : Hétéro. Les femmes, il a beau les éviter, il n'apprécie pas moins les observer et les admirer. CAMP : Ordre du Phénix, sans l'ombre d'une hésitation. PARTICULARITÉ : Pas de réelle particularité. Enfin bon, chaque être humain est unique, alors chaque être humain a ses propres particularités. Certaines sont simplement plus spectaculaires ou plus voyantes que les autres.
✎ Votre personnage trouve par hasard la pierre de résurrection, l'une des reliques de la mort ! Que décide t-il de faire ? Tout d'abord, un mouvement de recul. Une relique aussi terrible et dangereuse ne devrait pas être à la portée de tout le monde. Irwin, observe, de loin, l'objet qui scintille doucement. Ses sens d'homme de terrain le mettent en garde. Dans les facettes taillées de la pierre, des reflets rouges se mettent à danser et le garde-chasse croit voir la silhouette de sa mère se dessiner au sein de ces lueurs. Il détourne la tête. Soupire. Puis passe son chemin, tout naturellement. Son réflexe sera d'aller trouver Dumbledore pour lui en faire part. Car lui seul serait assez sage pour s'occuper de telles reliques malgiques. De toute manière, Irwin ne l'aurait touché pour rien au monde, ce genre de bazar magique, ça vous explose à la face sans que vous l'ayez vu venir. Monsieur Keegan est bien trop prudent -en matière de magie ancienne- pour prendre le risque de s'y frotter. ✎ Votre personnage tombe sur un moldu malmenée par des sorciers au détour d'une rue, que fait-il ? Sans même une once d'hésitation, Irwin intervient en faveur du moldu, que ce soit à coup de sorts ou à coup de poing (selon l'efficacité de l'un ou de l'autre sur le moment). Il aurait réagi de même si cela avait été un né-moldu, sang-mêlé ou sorcier dans la même situation. L'injustice, la discrimination, la violence gratuite, sont autant de principes qui le répugnent et le rendent agressifs. Lui-même, il a subi des injustices toute sa vie, que ce soit de la part de sa famille ou d'autres élèves du Poudlard, et il ne supporterait pas que d'autres vivent ce qu'il a vécu. Il s'est forgé une carapace mais il sait que tous ne sont pas capables d'en faire de même. Il considère que chaque personne a le droit d'avoir une vie digne et qu'on ne devrait pas juger de l'intérêt d'une personne par son degré de sang magique. ✎ Le Ministre de la magie propose à votre personnage de tout quitter pour devenir son conseiller personnel. Accepteriez-vous la proposition ? Il refuserait tout net. De un, s'il recevait une proposition de ce genre, il penserait qu'on lui fait une gigantesque blague et il l'ignorerait totalement. De deux, il est tellement éloigné du monde de la politique et des puissants que cela l'effraierait et le rendrait nerveux. Il déteste être sur le devant de la scène, et il n'y a pas à dire, conseiller personnel du Ministre n'est pas tellement une profession d'ermite. Et puis franchement, vous imaginez notre garde-chasse barbu et bourru au Ministère? Disons qu'il n'irait pas trop avec la décoration des bureaux. Un sourire forcé plus tard, et voilà Irwin qui s'enfuit bien loin du tumulte de Londres. Oh, il sait combien son père aurait été sidéré de le voir atteindre une position aussi haute, même chez les sorciers. Mais il n'irait pas jusqu'à lui faire ce plaisir. ✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? L'amour est une notion qui reste abstraite pour Irwin. Il a bien eu des aventures dans sa vie, mais rien de bien sérieux et on ne peut pas dire qu'il en soit sorti changé. Le vrai problème est qu'il est difficilement déchiffrable, il faut en vouloir pour le percer à jour. Sans même s'en rendre compte, il a constitué un vrai blindage autour de son coeur et a beaucoup de difficultés à se laisser aller. Le seul moment où il se laisse à exprimer de vraies émotions, c'est en présence de Letha - qu'il considère comme une soeur- et de sa fille, sa filleule qu'il adore. La richesse, cela n'a jamais été un objectif dans sa vie, et on ne peut pas dire que le métier de garde-chasse lui procure beaucoup de satisfaction de ce côté-là. Il est très bien avec ce qu'il a, et se considère comme chanceux. Fut un temps où son père lui a coupé les vivres et où il était difficile de vivre. Fort heureusement, ses amis étaient là pour l'épauler... La célébrité, c'est bien la notion qui s'éloigne le plus de ce que pourrait rechercher Irwin. C'est un homme de l'ombre fait pour le terrain. Il ne recherche ni gloire, ni reconnaissance, juste la satisfaction du travail bien fait. Enfin, la sagesse. Irwin aimerait être sage un jour, quand sa barbe sera blanche et qu'il ne pourra plus monter à cheval. Pour le moment, il laisse ses émotions et ses pulsions prendre le dessus lorsqu'il doit prendre des décisions. Il n'est pas né celui qui arrivera à changer son foutu caractère.
PSEUDO : #Rika/Amandine AGE : 25 ans PRÉSENCE : Dépend de la semaine, mais on va dire 4/7 environ. AVATAR : Tom Burke, THE magnificent COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : Par partenariat de partenariat de partenariat... ^^ UN PETIT MOT POUR LA FIN : Vous êtes beaux et je vous aime déjà
Dernière édition par Irwin Keegan le Mar 14 Juil - 22:25, édité 7 fois
Ma mère m'a raconté ma naissance un nombre incalculable de fois. Je savais combien j'étais attendu, désiré. Je savais que mon père n'attendait qu'une chose: l'arrivée de l'héritier prodigue. C'est dans ce climat d'attente firévreuse que je suis venu au monde. Le sourire de ma mère est l'un de mes premiers vrais souvenirs. J'étais chétif, mais j'étais un garçon, et c'était tout ce qui comptait pour mon père, alors il mit tout en oeuvre pour que je grandisse dans le confort et la sécurité, tout en évitant d'avoir à montrer trop d'affection envers moi. C'était un grand homme d'affaire, il n'avait pas le temps pour s'abaisser à me prendre dans ses bras ou à me bercer. Non, tout cela était affaire de femme pour lui, tant est si bien qu'il fut une période où j'avais l'impression de n'avoir qu'un parent, ma mère. C'était une femme douce, intelligente, mais hélas trop naïve pour son propre salut. Elle m'a sur-protégé dès les premiers instants, me soustrayant à la pression de mon père. Malheureusement, quelques années plus tard, alors que j'avais atteint l'âge de raison, mon père commença à me rendre visite pus régulièrement, soucieux de me préparer à prendre sa suite. Il disait que je devais me former dès maintenant, que je n'en serai que plus fort dans quelques années, que je devais oublier ces stupides lubies d'enfant qu'étaient le jeu et l'émerveillement. Docile et plutôt silencieux, je me soumettais à ces leçons ennuyantes sur le monde des adultes, tout en continuant à rêver comme un enfant. Nous vivions dans un petit manoir anglais non loin de Londres, et dès que j'en avais l'occasion, je partais me réfugier dans mes endroits préférés du domaine, des clairières tranquilles où s'écoulait la rivière pleine de poissons. La seule activité que m'imposait mon père et que j'adorais était l'équitation. Soucieux de "paraître noble" aux yeux des hautes sphères londoniennes, il mettait un point d'honneur à ce que j'aprenne quelques unes des activités ancestrales de la noblesse. Et puis, cela montrait au monde combien il était riche, et il aimait cela... Moi, je rêvais d'être un aventurier, de parcourir le monde, d'emmener ma mère loin d'ici...
Durant plusieurs années, je me soumettais à toutes ces barbantes leçons sur le commerce, le business et je faisais la fierté de mon père. Pourtant, en secret, je nourrissais l'envie folle d'annoncer à mon paternel que je ne comptais pas reprendre le business familial, que je préfèrerais mourir plutôt que de rester enfermé dans un bureau toute ma vie à jouer au chef. La seule raison qui me poussait à continuer était ma mère, car elle semblait heureuse de me voir proche de lui, de me voir partager des choses avec ce grand homme d'affaire. Ce fut le destin qui accéléra les évènements. Cela faisait déjà quelques année que de temps en temps, de drôle de phénomènes se déroulaient en ma présence. Mes proches avaient mis ce qui se passaient sur le compte de perturbations atmosphériques ou de parquets qui craquent. Mais je sentais au fond de moi que tout était lié à moi, mes émotions, mes peurs. Un verre qui se brise, des objets qui volent, une ampoule qui grille. Certes, ce n'était rien de très impressionnant, mais cela suffisait à effrayer la femme de ménage. L'entrée dans l'adolescence sembla exacerber ce genre de comportements et un jour où je rentrais à la maison après une balade à cheval, j'entendis des cris dans le salon. M'y précipitant, je vis pour la première fois mon père lever la main sur ma mère. Pour une fois dans ma vie, moi, le gamin silencieux, je me mis à hurler: "Père, arrêtez! " J'ignorais ce qui avait mis en rogne mon paternel. Surement un livre mal rangé ou un dossier disparu, ces dernières années, un rien le rendait fou furieux. Je mettais cela sur le compte du stress, mais ce jour-là, tout ce que à quoi je pensais, c'était protéger ma mère. Les murs se mirent à trembler, mimant les tremblements de mon propre corps. Lorsque quelques livres se mirent à voler pour s'écraser contre les murs, mon père me regarda avec un air de dégoût: "Mais quelle sorte de monstre es-tu?" Il n'y avait plus aucune fierté dans ses yeux. J'avais quatorze ans.
Quelques jours plus tard, une lettre étrange arriva au manoir, une lettre qui m'était destinée. Elle annonçait que j'étais un sorcier, et que j'étais admis à Poudlard, l'école de Sorcellerie. Sur le coup, je me suis demandé si ce n'était pas une blague, mais en repensant aux évènements récents, je m'étais dit que rien ne me semblait impossible. J'en parlais à ma mère qui m'encouragea à suivre mon destin. Quand je tentais d'en parler à mon père, il me rit au nez. Il m'arracha la lettre des mains, la brûla et me somma de continuer à se former à ses côtés. Il m'annonça qu'il me trouverait un "guérisseur", que j'oublierais bien vite mes "pulsions étranges". Non. Voilà ce que je lui répondis. Je m'opposais à sa décision, je lui jetai en pleine face que j'allais aller à cette école, que j'allais créer mon propre destin! Le regard qu'il me jeta alors était plus noir que l'ébène, et quelque chose se brisa entre nous. A partir de ce jour-là, je me débrouillais seul. Mon père refusait de me voir, et encore moins de m'aider dans ma nouvelle vie. Il acceptait encore que je vive au manoir, cependant, il considérait qu'il n'avait plus de fils...
Une nouvelle vie pleine de magie
La découverte du monde magique fut fantastique, dans tous les sens du terme. J'étais un sorcier, j'avais une baguette magique et j'apprenais à m'en servir. C'était tout simplement incroyable. On m'envoya dans la maison Gryffondor, et d'après ce qu'on m'expliqua, mes camarades étaient à l'opposé de ma personnalité... Mais tandis que j'évoluais dans un monde qui me correspondait mieux, mon caractère changea et s'affirma. De docile, je devins indomptable, indéchiffrable. Quand j'étais doux étant enfant, je devenais susceptible et enclin à répondre à coup de poings plutôt qu'à coup de mots bien sentis et de regards noirs. Pourtant, j'avais des principes, je n'attaquais que lorsqu'on tentait de s'en prendre à moi ou lorsque c'était pour protéger les autres d'une injustice. J'avais ce côté casse-cou et imprudent d'un gryffon, mais je n'en étais pas stupide pour autant. Je me débrouillais en cours, et je faisais en sorte d'être au moins moyen dans toutes les matières. J'excellais dans des cours plus pratique comme la botanique ou les soins aux créatures magiques. A l'époque, mes amis pensaient que j'avais pris ce cours optionnel uniquement pour draguer (il faut dire que ce cours était très féminin), alors qu'en vérité, cela me plaisait énormément et me passionnait (même si je devais avouer qu'être entouré de filles ne me dérangeait pas du tout). Les années passèrent, tranquille et je m'affirmai en tant que sorcier. J'étais connu dans toute l'école pour avoir un sens de l'orientation super développé, et je me vantai de connaître l'école et son domaine comme ma poche, ce qui était en partie vrai. Après tout, il y avait des endroits que je n'avais pas encore pu explorer, comme une partie de la forêt interdite ou certaines salles du chateau mystérieuses. Vu mon caractère, on me proposa de participer aux sélections pour faire partie de l'équipe de Quidditch, mais je refusais tout net. J'avais gardé d'affreux souvenirs de mes premiers vols en balai et cela me terrifiait -et c'est le cas encore maintenant-. Lorsque vint le moment de choisir la branche dans lequel j'allais évoluer après l'école, j'hésitai longuement... Je n'avais pas tellement de modèles adulte en dehors des professeurs de l'école, alors il m'était difficile de me projeter dans l'avenir. Je savais ce qui me plaisait, mais je n'avais pas de poste en vue. On me proposa d'être stagaire à l'école auprès du professeur de soins aux créatures magiques mais je refusai. Je ne me voyais pas professeur. Pas que je n'aimais pas aider mes cadets, je n'étais tout simplement pas doué en matière de pédagogie, et surtout, je n'avais pas la patience pour cela... J'en parlais beaucoup à Letha, que j'avais rencontré quelques années auparavant et qui était devenue une vraie soeur pour moi. Je l'encourageai à faire la carrière qu'elle désirait tandis qu'elle me poussait à trouver une voie qui me correspondrait...
Une visite inattendue
Le début de la vie active fut un réel enfer. Jeté de la maison familiale par mon père (il n'attendait que ça), je me retrouvai à squatter chez des amis, un peu partout. Pendant un moment, je trouvai des jobs à la fois dans le monde moldu et sorcier, et pour éviter d'avoir des remarques désobligeantes, je prenai le nom de jeune fille de ma mère, bien moins connu que celui de mon père. Ma mère tentait régulièrement de me donner des nouvelles et de m'apporter des plats qu'elle préparait pour moi, même si je la sommais de ne rien faire pour ne pas s'attirer d'ennuis. J'avais bien tenté de la convaincre de laisser tomber mon père, mais elle refusait... Je travaillais dans un centre équestre pendant quelques mois, et je dormais dans une petite chambre mansardée lorsque je reçus une lettre. Je recevais tellement de factures que je jetai à peine un coup d'oeil à celle-ci et que je la jetai... Deux jours plus tard, rentrant dans ma chambre, je sursautai en voyant Albus Dumbledore, confortablement assis sur mon lit à boire un thé. Il me tendit une lettre et me dit malicieusement: "Vous devriez lire ceci..." Je pris la lettre, remarquant enfin que l'adresse d'envoi était celle de Poudlard. Ce que je pus y lire me laissa sans voix. "Vous êtes sérieux?" Dumbledore me sourit, amusé. "A votre avis? Votre ancien professeur de Soins aux créatures magiques a jugé bon de poser votre candidature dès qu'il a entendu qu'on cherchait quelqu'un... Avait-il raison?" Garde-chasse à Poudlard. On me proposait d'être garde-chasse. A croire que le destin venait de frapper à ma porte une nouvelle fois. Mes yeux se posèrent sur la lettre une nouvelle fois, et l'un de mes rares sourires se fraya un chemin jusqu'à mon visage. "Et comment qu'il avait raison! Je commence quand?" J'en devais une à ce bon vieux prof. Il fallait dire que j'avais gardé contact avec lui et qu'il savait combien j'étais en galère ces derniers temps.
Le destin est parfois cruel
Je n'ai pas regretté d'avoir accepté ce poste de Garde-chasse. Très à l'aise dans ce rôle, je faisais mon travail aussi bien que possible, m'autorisant parfois à quelques libertés avec des élèves mal intentionnés ou trop insousciants pour leur propre bien. Quel mal y avait-il à leur foutre la trouille de leur vie pour qu'ils ne recommencent pas leurs conneries? Je prenais beaucoup de plaisir -encore aujourd'hui- à préparer des programmes de retenue plus étranges les uns que les autres. J'avais été autorisé à prendre un cheval pour parcourir le domaine, un bel hongre noir appelé Foudre. Peu à peu, je créais des liens avec les créatures de la forêt, et j'étais suffisamment connu pour qu'on me laisse tranquille. Même les centaures venaient parfois me prévenir d'évènements étranges sur lesquels je devrais enquêter... Je pensais que plus rien ne pouvait m'atteindre, j'étais heureux dans ma vie, heureux de mon travail, et je voyais souvent mes amis, dont Letha et Sven, qui avaient eu une adorable fille. Ma filleule, mon petit rayon de soleil. Je n'étais pas très à l'aise lorsqu'ils m'ont proposé de la prendre dans mes bras la première fois, j'avais juste peur de la faire tomber, de lui faire du mal, bourrin que j'étais. Mais elle m'a souri et je me suis détendu. Tout était parfait, trop parfait.
C'était comme si la foudre s'était abattu sur ma vie et celle de mes proches. Voilà deux ans, je recevais une lettre de la femme de ménage du manoir familial. Ma mère était très malade... Je savais qu'elle était très fatiguée ces derniers temps, mais je ne me doutais pas qu'elle l'était autant. Presqu'immédiatement, je transplanais à côté de chez moi et je me précipitais au chevet de ma mère, ignorant les sommations de mon père qui m'ordonnait de sortir de chez lui. Je sentis mon coeur se briser tandis que je prenais ce petit bout de femme dans mes bras, recueillant son dernier souffle, ses derniers mots. "Je t'aime Irwin..." Je fermai les yeux, des larmes s'écoulant le long de mes joues. C'était la fin de l'enfance, la fin de tout. Je la reposai doucement sur le lit et essuya mes larmes d'un geste nerveux. La tristesse laissa alors place à une colère sourde, terrible. Je me levai et tandis que je sortai, je jetai un regard noir à mon paternel. Il n'avait rien fait pour apaiser ma mère, il l'avait laissé avec ses peurs, ses doutes et surtout il avait pris plaisir à l'éloigner de moi. Ce qui l'avait tué à petit feu. Pendant quelques secondes, j'hésitai à l'envoyer six pieds sous terre avec l'un des sorts que j'avais appris. Un avada kedavra, et je serai libéré de tout, de lui. Seule la petite voix de ma mère dans mon coeur m'empêcha de faire l'impensable. Une fois dehors, je laissais sortir ma colère, m'explosant les poings contre un mur...
Ce que j'ignorais, c'était que le destin continuerait à s'acharner contre moi. Un mois plus tard, j'appris que Sven, le compagnon de Letha, était mort... Spontanément, je vins à elle pour les consoler, elle et sa fille. Je lui avais promis d'être toujours là dans les moments difficiles et c'était exactement ce que je faisais. Pas question de la laisser tomber.
Les évènements récents au Ministère ont également ébranlé ma confiance en l'intelligence du monde magique. Il y avait toujours eu des injustices et des médisances, et plusieurs sang-pur avaient eu à répondre de leurs comportements en face de moi pendant ma vie, mais je ne comprenais pas pourquoi on en faisait tout un foin de cette différence de sang ou de magie. Chaque être vivant a le droit de vivre dignement sur cette terre! Alors quand on m'a proposé de faire partie de l'Ordre pour contrer cette montée du mal, j'ai accepté, uniquement dans le but de défendre ceux qui en avaient besoin. Et aussi parce que Letha en faisait partie et que je me devais de la protéger.
Dernière édition par Irwin Keegan le Dim 19 Juil - 19:49, édité 8 fois
Lorelei E. Wilbert
LA PRINCESSE ADOPTÉE
+ SORCIER DEPUIS LE : 23/09/2014 + PARCHEMINS : 5009 + LOCALISATION : au pays de la débauche /pan/ non celui des livres, de la magie
Alors, alors, je viens enfin te valider xDD (désolée pour l'attente ) J'ai beaucoup aimé ta fiche. Irwin est vraiment sympathique. Ton histoire est fluide et se lit très facilement. C'est donc avec plaisir que je te valide Il nous faudra un rp d'ailleurs
Tu deviens l'un des membres du personnel de l'école de magie, ce qui apporte un grand prestige. Mais gare aux élèves un peu trop rebelles contre l'autorité. Avant de t'engager dans un combat sans merci pour affirmer ton autorité face aux élèves, saches que le membre est qui tu es jumelé est Letha Croupton. Il/elle prendra contact avec toi prochainement.
/!\ Le récapitulatif de personnage est obligatoire, ce devra même être l'un de tes premiers posts sur le forum. Tu le feras dans ce sujet, à la suite des autres. N'oublies pas que ce dernier devra être régulièrement mis à jour pour faciliter l'aperçu de ton personnage. Enfin penses à voter aux tops sites du forum ;) Afin de t'aider dans tes premiers pas, voici une liste des portoloins utiles : Tu te trouveras des amis et des ennemis dans la partie relations. Pour commencer à écrire ton histoire, tu peux aller voir la liste des rps. Bien sûr tu peux aussi faire gagner des points à ta maison, pour voir de quelle manière il te suffit d'aller là, et pour les signaler c'est ici.