Patronus
Erin, créer un patronus ?! La bonne blague. Elle en est parfaitement incapable, n'a pas la moindre idée de l'apparence que pourrait prendre ce dernier et s'en moque comme de son premier Experliarmus !
En vérité, son patronus prendrait l'apprence d'une lionne. Sauvage et indomptable, à son image.

Epouvantard
Un berger suisse. Erin a une peur bleue des chiens. Habituellement, rien ne l'impressionne, mais étant gamine, elle s'est fait mordre par un berger suisse. Depuis, c'est finit : les chiens, plus jamais !

Baguette
bois de cyprès – ventricule de cœur de dragon – 25 centimètres
Il s'agit d'une baguette particulière, qui mêle à la perfection la bravoure et l'audace d'Erin à son côté impulsif. Elle est relativement souple et se montre terriblement efficace lors des duels – souvent officieux – que provoque Erin.

Note & scolarité
Clairement, Erin n'est pas une bonne élève. Elle est trop dissipée, trop intéressée par tout – sauf ce que raconte le professeur, debout sur une estrade, à l'autre bout de la salle. Et puis du dernier rang, il est tellement plus simple de se laisser aller à une petite sieste réparatrice …
Attention : Erin sait parfaitement que son attitude finira par lui porter préjudice. Elle n'est pas stupide et a conscience qu'un jour, il lui faudra se mettre à travailler. Un jour … mais pas demain – demain, y'a Quidditch.

Cours obligatoires
→ Sortilèges : Acceptable. Erin sait qu'il s'agit d'une matière importante, elle a fait quelques efforts à ce niveau là. Et puis ce n'est pas négligeable de savoir manier l'art des sortilèges : on en impose carrément plus comme cela !
→ Défense contre les forces du mal : Acceptable. Erin voit cette matière comme étant la continuité même des sortilèges. C'est vrai quoi ! Les sorts, c'est fait pour se battre, pas pour faire le ménage ! Du moins dans l'esprit de la jeune femme. Aussitôt dit aussitôt fait, Erin a décidé que la Défense contre les forces du mal était un cours digne de son attention.
→ Métamorphose : Piètre. Trop dur, trop complexe, demande trop de réflexion. La jeune femme a essayé … un peu, avant de lâcher l'affaire. Elle ne sait pas encore ce qu'elle fera de sa vie mais une chose est sure : la métamorphose n'aura pas sa place dans son futur !
→ Potions : Troll. En plus de ne pas être intéressée par ce cours ridicule, Erin est maladroite. Les enseignants ont finis par le comprendre et maintenant, on demande surtout à Erin d'observer, de prendre des notes mais surtout, surtout, de ne pas toucher une seule seconde à un chaudron, une fiole ou une caisse d'ingrédient. Personne n'a envie que la Gryffondor foutte le feu au château.
→ Botanique : Piètre. Nan, parce que quand même, la botanique, sérieux. Mais ça sert à rien?! A part à se marrer doucement et à envoyer des mottes de terre dans les yeux de ces abrutis de vert et argents ?!
→ Astronomie : Piètre. Savoir différencier telle étoile de telle autre ? Aucun intérêt. Erin baille aux corneilles pendant les quelques heures d'astronomie. Elle tient son maigre savoir de son grande frère, Alan, passionné par l'astronomie et qui ne manque pas de lui faire un bon paquet de cours de rattrapage durant les périodes de vacances.
→ Histoire de la magie : Acceptable. De façon surprenante, Erin s'est prise de passion pour cet enseignement soporifique mais néanmoins riche et varié. La demoiselle est curieuse et les cours d'histoire de la magie ont su combler so besoin d'en savoir toujours plus.
→ Vol : Optimal. Enfin un petit peu d'action ! Maintenant, les cours de vol sont terminés depuis belle lurette, mais Erin en garde un très bon souvenir. Elle y excellait – et compte bien garder sa place dans l'équipe de Quidditch, aussi s'entraîne-t-elle toujours avec une assiduité à toute épreuve.

Options
→ Divination : Acceptable. Ce cours est bizarre. Étrange et décalé et paradoxalement, ça plaît à Erin. Elle n'a aucun second œil, non : la divination est juste suffisamment tordue pour qu'elle tente de comprendre la façon dont fonctionne cette matière.
→ Étude des moldus : Optimal. Pour la jeune femme, il s'agissait de l'option de facilité. Avec un père moldu et un frangin sorcier mais qui s'est prit de passion pour le monde moldu, Erin avait toutes les chances de cartonner. Et en effet, elle cartonne, la demoiselle ! Pour une fois !  

Physique
Erin est une grande demoiselle toute fine, si fine qu'elle peut sembler fragile. On remarque tout d'abord sa chevelure de feu, qu'elle ne tient de personne de sa famille et qu'elle adore tout particulièrement, et ses grands yeux rieurs. Son sourire, toujours sincère, suit aussitôt – et lorsqu'il n'est pas de sortie, c'est qu'il faut se méfier.
Dans les couloirs de l'école ou au travers des ruelles d'Oxford, on repère sans mal sa silhouette haute en couleur. Erin n'a pas froid aux yeux et niveau look, elle ose tout : le noir, le blanc – ainsi que les vêtements multicolores. Elle n'est jamais habillé deux jours de suite de la même façon. Tout ce qui est sur, c'est qu'elle aime être à l'aise. On la voit souvent vêtue d'un simple tee shirt sur un jupe en jean, un pantalon quelconque, emmitouflée dans un sweat trop grand pour elle et qu'elle a du piquer dans le placard de son frère. Ses cheveux sont le plus souvent lâchés et flottent librement dans les airs, ou retenus par une queue de cheval un peu lâche.
Parfois, Erin veut faire la belle : elle met alors une petite robe et une touche de rouge sur ses lèvres. Elle aime se croire irrésistible femme fatale, comme cela, mais ne fait que passer pour une gamine qui cherche à grandir trop vite – et n'a donc aucune crédibilité.

Son attitude, quant à elle, est révélatrice de son caractère. Elle marche vite, parle fort et l'on entend souvent son rire cristallin résonner dans les parages. Erin est un personnage haut en couleur, qui n'a pas peur de grand-chose et qui aime foncer ! Il suffit de la regarder pour le comprendre.

Caractère
sociable - fun - énergique - bavarde - curieuse - têtue - impulsive - caractérielle - fière - franche - indiscrète - insolente - tête brûlée - souriante - fêtarde - passionnée – intrépide

Erin est le genre de fille qui n'a pas froid aux yeux. Elle ose tout, passe son temps à foncer tête baissée et ne craint en aucun cas de récolter des bleus en chemin. Fonceuse, déterminée et ultra dynamique, la demoiselle parcourt l'école sans se laisser marcher sur les pieds, sans hésiter à remettre à leur place ceux dont la trogne ne lui revient pas. Elle est franche, directe, ne mâche pas ses mots : avec elle, ça passe ou ça casse !

Si le contact opère, alors il n'y a pas de problème. Erin est une bonne copine, fidèle et aimante, qui prend soin de ceux qu'elle apprécie. Elle les rassure, les console, les protège. La demoiselle est du genre à faire tout pour que ces amis se sentent bien, toujours, tout le temps. Elle aime passer le plus de temps possible avec eux, tout sourire, toute bavarde, toute prête à les entraîner dans milles et unes aventures – qui se finissent bien souvent dans le bureau de la directrice adjointe, qui commence à n'en plus pouvoir de l'avoir toujours dans les pattes. Pas de soucis cependant : Erin cherche les situations enquiquinantes, les provoque même, mais elle parvient toujours à sortir de là les amis qu'elle a entraînés. Sociable et souriante, Erin sait s'entourer de toute une ribambelle d'amis plus ou moins proches, mais qui comptent pour elle. Elle a toujours un mot ou une attention gentille à leur égard.

Si le contact n'opère pas, par contre, mieux vaut se tenir éloigné. Susceptible et pas patiente pour un sous, Erin démarre souvent au quart de tour. Elle a facilement l'impression qu'on la cherche et dès lors, s'emporte plus que facilement. Bavarde au possible, Erin peut se montrer un peu lourde sur les bords – et parfois un brin manipulatrice. Elle n'a aucun remord à envoyer ses ennemis dans des pièges – elle qui sait si bien s'embarquer dans des situations abracadabrantes et potentiellement dangereuses, elle sait également en faire profiter les autres lorsque cela peut leur attirer des ennuis. Fière et indiscrète, elle aime fouiner, mettre son nez dans les affaires qui ne la regardent absolument pas. Forcément, ça n'aide pas à se faire des amis !

Qu'importe ! Ses bavardages incessants, son côté intrépides et tête brûlée ainsi que sa réputation de fêtarde passionnée font d'Erin une étudiante connue dans tout le château. Chacun à son avis sur la demoiselle, on l'aime ou on la déteste – de toute manière, Erin s'en moque pas mal.

Elle aime
En tout premier lieu, Erin aime son frère, elle l'aime plus que tout, de cet amour fraternel et respectueux dont elle est bien incapable de mesurer l'impact. Elle a besoin qu'il le protège, qu'il l'aide à avancer, qu'il la conseille et en même temps, elle ne peut s'empêcher de le secouer. Il est si seul, si silencieux et semble parfois si triste !
Erin, ensuite, aime ses parents. Son père, sa mère ? Elle n'en sait rien. Les deux sont là pour elle, pour la soutenir, l'aider, la rendre chaque jour un petit peu meilleure. Elle ne sait pas ce qu'elle ferait sans eux.
Erin aime ses amis, certains un petit peu plus que d'autres. Il y a ceux qu'elle protége, qu'elle pousse à s'ouvrir au monde, ceux sur qui elle viellerait nuit et jour s'il le fallait – Cassie fait partie de ceux-là. Il y a ceux avec qui elle rigole haut et fort, ceux avec qui les délires sont fous, ceux avec qui elle partage même les retenues !
Et puis il y a tous les petits riens qui font que la vie lui semble si belle. Courir, Oxford et ses rues pavés, les fast food moldus qui sentent le chaud et la graisse, les sodas trop sucrés, les soirées karaokés et la variété moldue française, passion qu'elle tient de sa mère. Elle aime le Quidditch, son école, sa maison.

Elle n'aime pas
Erin aime se révolter et s'indigner – de fait, il lui ai facile de trouver un tas de choses avec les quelles elle est en désaccord, à commencer par la soit disante supériorité du sang. Cette simple idée la révolte et elle serait prête à n'importe quoi pour démontrer à ces imbéciles qu'ils ont tord, qu'ils se trompent comme jamais.
Elle n'aime pas non plus les Serpentard – c'est physique, et peut être aussi un petit peu du au fait qu'elle est une Gryffondor, certes. Mais qu'importe ! Pour elle, ils sont tous des lâches, des faux jetons, d'affreux serpend qui sont du reste parfaitement inutiles.
Et puis il y a cette multitude de petits tous qui rendent la vie si infecte … Erin déteste les choco-lutin. Elle n'aime pas non plus les choux de bruxelle, la gelée et les épinards. La miss n'aime guère être attentive en cours – il y a tant de choses plus constructives à faire ! Elle n'aime pas lire ni rester immobile. Elle ne supporte pas d'avoir tord et déteste que l'on lui cloue le bec à l'aide d'une réplique bien placée. Les répliques bien placées, c'est elle qui les lance, OK ?!

Oxford

 

Erin est née dans ce que l'on peut qualifier comme étant une « bonne famille ». Avec une mère sorcière, journaliste politique à la Gazette du Sorcier ainsi qu'un père moldu responsable de formation et enseignant dans la prestigieuse université d'Oxford, la demoiselle est issue d'une famille a qui la vie à clairement sourit.
En 1962, Oxford est une ville à la fois tranquille et réputée dans laquelle la famille Whitefield fait clairement partie de la haute société. Daniel Whitefield est un professeur émérite et l'on dit de Camille, sa charmante femme, qu'elle est la correspondante anglaise d'un journal français réputé. Leur fils, Alan, est âgé  de six ans lorsque naît sa petite sœur. C'est un enfant sage, silencieux mais déjà curieux et intelligent. Les gens l'apprécient, lui sourient, le saluent avec respects et parfois, Alan se rapproche d'un proche de ses parents afin d'avoir le droit à une histoire riche et passionnante. Ce qui est sur et certain, c'est que la naissante d'Erin vient bouleverser ce petit ordre établi.
L'enfant, comme son frère, découvre le monde qui l'entoure avec ses petits yeux grands ouverts et demande une attention permanente. On se tourne vers la nouvelle venue, on oublie peu à peu Alan, qui s'éloigne de sa sœur, trop bruyante à son goût et qui continue d'assouvir sa curiosité en se plongeant dans les livres d'image – et dans les rues et les parcs de la ville. Quoi qu'il en soit, l'enfant ne manque de rien. Elle grandit entouré de sa familles et des nombreux amis des Whitefield, commence à pointer ce qui l'entour de ses doigts potelés très rapidement et lorsqu'elle a deux ans, elle commence à articuler quelques mots. On la pense enfant précoce – elle est simplement extrêmement curieuse et s'intéresse à tout.

Son arrivée à l'école se fait tranquillement. Elle se montre être une enfant souriante et bavarde, qui trouve toujours milles et une question à poser à Miss Benett, l'enseignante, à Sarah, sa copine, à Matthew, son amoureux ainsi qu'à Patty, le père de Matthew. Rapidement, tout le monde à l'école connaît Erin, cette enfant joyeuse, curieuse et pleine de vie. Les années passent et elle continue sa scolarité, avec des notes relativement basses et consolant ses amis pendant la récréation et se battant lorsqu'elle n'est pas satisfaite. L'école prévient régulièrement Dan et Camille qu'Erin s'est encore battue dans la cours, qu'elle a encore fait une remarque désobligeante à une enseignante, qu'elle est encore et toujours punie, privée de récréation, de dessert, de parler à Sarah, de parler tout court. Dan et Camille, tout aimants qu'ils soient envers leur fille, ne parviennent guère à la calmer. Avec le temps, Camille réussit à expliquer à sa fille qu'elle doit apprendre à se faire respecter sans s'attirer sans cesse des ennuis. Dan est débordé. Alan prend soin de sa sœur mais sans réellement réussir à la temporiser. Erin parvient régulièrement à l’entraîner avec elle dans les parcs de la ville, dans les enceintes de ce qu'elle appelle encore ces « grands châteaux » que sont les universités. Un jour elle tombe à la tamise, le lendemain la demoiselle pousse son frère à s'introduire dans le bureau du Directeur de l'université … Elle parvient cependant toujours à s'en sortir ou à tirer d'embarras son frère. Lorsqu'Alan part pour Poudlard, Erin commence à se sentir très seule.

La demoiselle a neuf ans lorsqu'elle découvre ses pouvoirs. Elle court dans le parc, longeant la Tamise et laissant sa mère loin derrière elle. Camille court également, elle appelle sa fille, lui demande de l'attendre mais Erin est trop occupée à rire en sautant par dessus les racines des arbres. Tout à coup – il fallait s'y attendre – la fillette chute droit vers la rivière.
Ah non ! Elle a déjà trop goûté l'eau du fleuve anglais, elle sait qu'elle va avoir froid, qu'elle va éternuer, qu'elle va se faire gronder. Mais non. La demoiselle ferme les yeux, elle pense très fort qu'elle ne va pas tomber, qu'elle ne va pas tomber, qu'elle ne va pas … C'est le cri surprit de Camille qui, en découvrant que sa fille flotte dans les airs, à un mètre de hauteur au dessus de la Tamise, qui pousse Erin à ouvrir les yeux … avant de tomber lamentablement dans l'eau. Erin est mouillée mais au moins, c'est une sorcière.

Poudlard

 

C'est le premier septembre, Erin a quatorze ans et une grosse plaie sur le front, souvenir sans doute de sa dernière chute, et traîne derrière elle une lourde valise le long du quai 9 3/4. Derrière elle, son frère est à la recherche de Louison, son amoureux. Alan et Loulou sont en dernière année et même si elle ne l'avouera jamais, Erin est contente de faire son premier trajet vers Poudlard avec eux – ainsi que d'avoir deux gardes du corps personnels rien que pour elle pendant toute l'année. Même si elle se débrouillera très bien toute seule, non mais ho.

Sa première année se passe relativement bien. Le choixpeau l'envoie sans la moindre hésitation à Gryffondor et elle rejoint là bas Loulou, l'amoureux de son frère – qui est, quant à lui, chez Serdaigle – et son grand ami. Elle découvre avec une joie non dissimulé un monde qu'elle ne connaissait qu'à demi, s'extasie devant les armures, devant les escaliers qui bougent, devant les bougies qui flottent dans les airs ainsi que devant les sortilèges, potions et surtout, surtout, devant le Quidditch. Louison est le batteur de son équipe – l'un des batteurs – et très vite, il promet à Erin de parler d'elle au Capitaine. En tant qu'élève de première année, la demoiselle ne peut intégrer l'équipe. Elle vient néanmoins assister régulièrement aux entraînements, demande des conseils auprès des joueurs et dévore avec une passion sans fin tous les ouvrages traitants du sujet. Dotée de bons réflexes et plutôt rapide, la demoiselle occupe le poste d'attrapeur depuis le début de sa cinquième année. C'est d'ailleurs au Quidditch qu'Erin rencontre et se rapproche d'Ethan, qui devient très rapidement son meilleur ami. Proches et ayant des caractères similaires, les deux s'entendent comme larrons en foire et se mettent très vite à faire les 400 coups ensemble.

Durant la première année, Erin se fait rapidement de nombreux amis – et d'ennemis ! Avec une langue bien pendue, une franchise qui peut parfois en refroidir plus d'un ainsi qu'une propension incroyable à s'attirer des ennuis, la demoiselle attire ou révulse ! Avec elle, c'est tout noir ou tout blanc : soit on l'adore, soit on la déteste et l'année est plus qu'explosive ! Erin prend néanmoins quelques temps pour découvrir Cassie. Cassie est à Gryffondor, elle aussi. Elle est en première année – et passe le plus clair de son temps seule. Elle est encore plus silencieuse qu'Alan – c'est dire – et semble être perpétuellement triste. Erin se pose des questions sur cette fille. Qu'à-t-elle ? Pourquoi ne vient-elle pas vers les autres ? Pourquoi semble-t-elle si triste ? Elle essaye de lui parler – mais devant le malaise évident de sa camarade, Erin n'insiste pas.

Les années suivantes se déroulent comme la première. Erin se montre toujours égale à elle même et elle continue de récolter de nombreuses heures de colle – parfois avec Lumen, qu'elle apprend à connaître lors de ces heures. En seconde année, Erin finit par se rapprocher de Cassie, à force d'aller vers elle et de tâcher de lui arracher un mot, un nom, une sourire – et puis même un rire, et un fou rire un jour ! Cassie et Erin finissent par devenir comme les cinq doigts de la main : inséparables. Elles passent le plus clair de leur temps ensemble, Erin s'applique à protéger, rassurer, à sociabiliser aussi, son amie. A la faire sourire et rire au quotidien. Leur relation devient extrêmement fusionnelle, et c'est là quelque chose qu'Erin n'a jamais connu avant - sauf peut être avec son frère. Elle sent qu'elle serait prête à tout pour Cassie, pour la protéger, pour la rendre heureuse - encore plus lorsque son amie la met au courant de sa situation familiale. Son père, alcoolique et violent, les marques qu'il laisse sur son visage, l'absence de sa mère, la façon dont elle protège du mieux qu'elle peut ses trois jeunes frères et sœurs. Elle aurait voulu la venger, mais que pouvait-elle faire, lionne effrontée face à un adulte qu'elle ne connaissait pas ? Erin s'applique donc à donner toute l'affection qu'elle peut à son amie - et au quotidien, elle l'aide à aller vers les gens, à s'ouvrir, à s'épanouir. Elle la traine bien souvent dans de fâcheuses situations qui valent à Erin une ou deux heures de retenues -quand ce n'est pas davantage - mais la rouge et or s'arrange systématiquement pour sortir Cassie de là. Aujourd'hui, les deux filles partagent fou rire et confidence, peine et joie, mauvaises notes et trouille monstre de quitter le château l'année prochaine. Elles partagent tout, ni plus ni moins.
Toujours en seconde année, Erin intègre l'équipe de Quidditch de sa maison. Casse-cou comme elle est, la demoiselle reprend très vite la place qu'à laissé Louison et devient l'une des deux batteurs des rouges et ors.
Parfois, Alan lui manque et elle s'isole alors pour lui écrire de longues lettres et, quant une réponse arrive, elle s'agite, la lit avec avidité et se met à rêvasser à son frère, Oxford et l'université, ou il étudie maintenant en parfait petit moldu. C'est une chose qu'elle cache à demi : elle sait que la nature du sang est un sujet houleux et ne veux pas causer de soucis quelconque à son frère. Erin, donc, se tait là dessus – mais ne manque pas de faire part de son opinion lorsque l'occasion se présente.

Sa scolarité évolue de façon très tranquille : Erin n'aime pas travailler et son niveau n'est pas très élevé. Elle se surprend à réviser ses cours ainsi qu'à tenter quelque sorts en vitesse, en fin d'année. Juste avant ses examens, mais ça s'arrête là. Elle passe d'années en années de justesse, sans se fouler trop. C'est dommage ! Tous les professeurs le lui disent : en travaillant un minimum et tout au long de l'année, elle pourrait s'en sortir parfaitement bien et avoir des notes tout à fait correctes ! Ses amies la poussent à travailler d'avantage – Erin s'y tient deux jours avant de repartir à la découverte du château et même parfois de la foret interdite.

Lorsque la question de la pureté du sang prend de plus en plus d'importance, Erin s'enflamme. Elle s'indigne, s'agace très facilement. Son père est un moldu, elle le dit haut et fort, et est un homme très bien. Elle a grandit dans ce monde et ne s'en porte pas plus mal. Elle fait entendre ses opinions et aime à provoquer les autres, ces imbéciles, ces prétentieux de sang purs qui se permettent de regarder les autres de haut juste parce que leur sang n'est pas entaché par du sang moldu. Elle sait qu'ils ne sont pas tous comme cela mais dans l'ensemble, Erin ne supporte pas les sang purs et ne manque pas de le dire, de titiller, de provoquer. Elle défend bec et ongle les élèves se faisant insulter, voire tyranniser. Elle se bat – et n'a pas peur de finir à l'infirmerie pour faire soigner quelques petits coups et blessures.

Malgré tout, Erin reste une personne souriante, qui continue de croquer la vie à pleine dent. C'est une élève pleine de vie, à la sincérité parfois très tranchante et ne prend pas la peine de mâcher ses mots. Elle est entière. On l'aime ou on la déteste, mais ça, Erin s'en fiche : elle traverse Poudlard, tout sourire, la tête haute, prenant soin de ses proches et se contentant de lancer un regard torve aux autres.